Bien respirer sans jalousie
Par Anjing, China En janvier 2017, l’Église m’a confié le devoir d’abreuvement. J’étais très reconnaissante envers Dieu de m’offrir la...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
À la fin de l’année 2022, un matin, quand je me suis levée, j’ai soudain ressenti des vertiges. J’ai pensé que c’était parce que je m’étais levée trop brusquement, alors j’ai vite fermé les yeux, et au bout d’un moment, ce sentiment s’est atténué. Mais dans la soirée, les vertiges sont revenus par épisodes, quatre ou cinq fois, et j’ai commencé à me demander si je n’étais pas malade. À l’hôpital, on a découvert que ma tension artérielle atteignait 195 mmHg. J’ai été choquée, et j’ai pensé : « Toutes ces années, je me suis toujours sacrifiée et dépensée pour ma foi et j’ai beaucoup souffert, et Dieu m’a gardée en bonne santé. Comment ma tension artérielle peut-elle être aussi élevée ? » En rentrant à la maison, j’avais le cœur lourd, et j’ai pensé à mon père, qui était décédé après avoir passé plus de dix ans à moitié paralysé et alité à cause d’un AVC provoqué par de l’hypertension. Je me suis dit : « Avec une tension artérielle aussi élevée, que se passera-t-il si je finis comme mon père ? Je dois bien prendre soin de ma santé. Je ne peux plus me surmener autant. Si ma santé se détériore et que je ne peux plus faire mon devoir, ne deviendrais-je pas inutile ? Et si je mourrais et manquait ma chance de salut ? » Je vivais dans un état de panique et d’inquiétude. Plus tard, pendant les réunions, dès que j’entendais mes frères et sœurs parler de remèdes pour l’hypertension, je les essayais rapidement chez moi. Je surveillais ma tension artérielle matin et soir, et je n’osais pas oublier mes médicaments pour l’hypertension. Je faisais très attention à mon alimentation et je pensais en permanence à la façon d’améliorer ma santé. Au bout d’un certain temps, ma tension artérielle s’est stabilisée et mes vertiges ont disparu. Je me suis dit : « Il faut que je continue à améliorer ma santé et que je ne travaille pas aussi dur qu’avant, afin que mon état ne se détériore pas. Tant que je reste en bonne santé et que je peux faire mon devoir, j’aurai une chance de salut. » Plus tard, même si je semblais faire mon devoir, je me sentais démotivée intérieurement, et en période de difficultés, ma première préoccupation était ma santé. Pendant la journée, je découvrais des problèmes à l’Église pendant les réunions, et le soir, je pensais à chercher la vérité pour les résoudre. Mais chaque fois que je voyais qu’il se faisait tard, je m’inquiétais que si je veillais tard ma tension artérielle augmente, alors je me dépêchais de me reposer. Dans une Église dont j’étais responsable, certains nouveaux venus n’avaient pas assisté aux réunions depuis trois mois. Je voulais y aller pour les abreuver et les soutenir, mais puisqu’ils travaillaient pendant la journée, je ne pouvais aller les abreuver que la nuit, et si j’y allais, cela affecterait mon repos. De plus, soutenir les nouveaux venus ne serait pas efficace avec seulement une ou deux séances d’échange, et cela exigerait beaucoup de temps et d’énergie. Je me suis demandée si mon corps serait capable de le supporter. Si j’étais trop fatiguée et que ma tension artérielle augmentait, que ferais-je si je faisais un AVC et devenais paralysée comme mon père ? En y pensant, j’ai confié ces nouveaux venus à d’autres frères et sœurs pour les soutenir. Pendant cette période, bien que je faisais mon devoir, je vivais dans une inquiétude et une détresse permanente.
Une fois, pendant une réunion, une dirigeante m’a demandé si je pouvais superviser le travail d’évangélisation. Je me suis dit : « Ma tension artérielle est encore un peu élevée, et je peux prêcher l’Évangile, mais assumer les responsabilités d’une superviseuse implique tellement de travail. Comment mon corps va-t-il le supporter ? » J’ai rapidement répondu à la dirigeante : « Ma tension artérielle est trop élevée et mon corps ne peut pas la gérer, donc je ne peux pas faire ce devoir. » La dirigeante m’a demandé d’y penser davantage. Cette nuit-là, allongée dans mon lit, me tournant et me retournant, je n’arrivais pas à dormir. Je savais que l’expansion de l’Évangile avait un besoin urgent de coopération, mais je m’inquiétais de la charge de travail importante et des nombreuses préoccupations liées au rôle de superviseuse. J’avais peur que le surmenage n’aggrave mon état et ne provoque un AVC, et même si je ne mourrais pas, je pourrais finir paralysée, alors, je me suis demandée à quoi je servirais si je ne pouvais pas faire mon devoir à l’avenir. Après y avoir réfléchi, j’ai décidé qu’il était plus important de prendre soin de ma santé, et quand j’ai revu la dirigeante, j’ai trouvé des excuses pour me dérober à cette responsabilité. Un jour, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu qui m’a profondément touchée. Dieu dit : « Il y en a d’autres : ceux qui refusent de faire des devoirs. Quelle que soit la demande que leur présente la maison de Dieu, quel que soit le genre de travail qu’elle voudrait qu’ils fassent, quel que soit le devoir qu’elle leur demanderait de faire, dans les grandes comme dans les petites choses, même s’il s’agit de quelque chose d’aussi simple que de faire passer un message occasionnel, ils ne veulent pas le faire. Ces croyants autoproclamés ne peuvent même pas faire des tâches que l’on pourrait confier à un non-croyant dans le but d’aider. C’est un refus d’accepter la vérité et un refus de faire un devoir. Peu importe combien les frères et les sœurs les exhortent, ils le refusent et ne l’acceptent pas. Quand l’Église arrange un certain devoir pour qu’ils le fassent, ils l’ignorent et abondent en excuses pour le refuser. Telles sont les personnes qui refusent de faire des devoirs. Pour Dieu, de telles personnes se sont déjà retirées. Leur retrait n’est pas lié au fait que la maison de Dieu les aurait exclues ou rayées de ses listes. C’est plutôt qu’elles n’ont plus elles-mêmes la vraie foi : elles ne se reconnaissent pas comme étant des croyantes en Dieu » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut et aucun espoir de gagner des bénédictions). Après avoir lu les paroles de Dieu, mon cœur a fait un bond, et j’ai pensé : « Je n’avais pas pris conscience que refuser de faire son devoir était une question si sérieuse que cela pouvait mener à être éliminée par Dieu ! Maintenant que le travail d’évangélisation a besoin de personnes pour coopérer, je devrais considérer le cœur de Dieu et accepter le devoir d’une superviseuse, et faire ce que je suis censée faire, mais je continue d’éluder mon devoir par crainte que ma santé ne me lâche. N’est-ce pas aussi refuser mon devoir ? Alors, cela ne va-t-il pas aussi me faire éliminer par Dieu ? » En y pensant, j’ai eu très peur. J’avais l’impression que c’était fini pour moi, qu’il ne restait aucune chance de salut, et j’ai regretté d’avoir rejeté mon devoir en premier lieu. Mais ce qui était fait était fait, comme du lait renversé qu’on ne pouvait pas récupérer. Mon cœur a instantanément sombré dans mes tripes, et j’ai ressenti un profond découragement. Pendant ces jours-là, mon cœur était lourd, comme si une pierre pesait dessus. Je me suis rendue compte que mon état était incorrect, alors j’ai prié Dieu, « Dieu, je n’aurais pas dû refuser mon devoir. Je suis disposée à me soumettre et à chercher Ton intention ».
Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Lorsqu’une personne est exposée par Dieu, comment doit-elle le gérer et quel choix doit-elle faire ? Elle doit chercher la vérité et ne devrait, en aucune circonstance, devenir confuse. Il est bon pour toi de faire l’expérience du jugement et du châtiment de Dieu, et de voir ta corruption telle qu’elle est vraiment, alors pourquoi es-tu négatif ? Dieu t’expose afin que tu acquières une compréhension de toi-même et afin de te sauver. En réalité, le tempérament corrompu que tu révèles vient de ta nature. Ce n’est pas que Dieu veuille t’exposer, mais s’Il ne t’expose pas, ne révèleras-tu pas tout de même ces choses ? Avant que tu ne croies en Dieu, Il ne t’avait pas encore exposé, alors tout ce que tu vivais n’était-il pas en lien avec un tempérament corrompu satanique ? Tu es quelqu’un qui vit selon un tempérament satanique. Ces choses ne devraient pas te surprendre. Lorsque tu révèles un peu de corruption, cela provoque une peur bleue chez toi, tu penses que c’est fini pour toi, que Dieu ne veut pas de toi et que tout ce que tu as fait n’a servi à rien. Ne réagis pas de manière excessive. Ce sont des humains corrompus que Dieu sauve, pas des robots » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment identifier la nature-essence de Paul). Le rappel des paroles de Dieu m’a fait comprendre qu’en arrangeant les environnements et en me révélant, Dieu ne me condamnait pas ou n’avait pas l’intention de m’éliminer, mais qu’au contraire, Il utilisait le jugement sévère de Ses paroles pour m’inciter à chercher la vérité, à reconnaître les pensées, les points de vue et les intentions erronés qui étaient dénaturées en moi, et à purifier et à changer mon tempérament corrompu. Cela faisait partie de la responsabilité que j’avais envers ma vie. Mais je n’avais pas cherché l’intention de Dieu, et face aux paroles sévères du jugement de Dieu, je n’avais ni réfléchi sur moi-même ni tiré de leçons. J’avais mal interprété et mal compris Dieu, j’ai pensé qu’Il voulait m’éliminer, ce qui m’avait amenée à me sentir négative et à porter un jugement sur moi-même. J’ai pris conscience à quel point j’avais été rebelle ! Je ne voulais pas continuer ainsi. J’étais disposée à chercher la vérité et à tirer les leçons dans cet environnement arrangé par Dieu.
Pendant ma recherche, j’ai lu un passage des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Si une personne souhaite vivre une vie pleine de valeur et de signification, elle doit poursuivre la vérité. Avant tout, elle doit avoir une vision correcte de la vie, ainsi qu’une réflexion et des points de vue justes sur les diverses questions, grandes et petites, auxquelles elle est confrontée dans la vie et sur son chemin de vie. Elle doit également envisager toutes ces questions sous le bon angle et avec un point de vue approprié, plutôt que d’aborder les différents problèmes qu’elle rencontre au cours de sa vie ou dans sa vie quotidienne à l’aide de pensées et de points de vue extrêmes ou radicaux. Bien sûr, elle ne doit pas non plus voir ces choses dans une perspective séculière, mais plutôt abandonner ces pensées et points de vue négatifs et incorrects. […] Pour donner un exemple, disons qu’une personne a attrapé un cancer et qu’elle a peur de mourir. Elle refuse d’accepter la mort et prie constamment pour que Dieu la protège de la mort et prolonge sa vie de quelques années. Elle porte en elle des émotions négatives de désarroi, d’inquiétude et d’angoisse, jour après jour […]. Tout comme les autres, elle croyait en Dieu et faisait son devoir. Et à première vue, il ne semblait y avoir aucune différence entre elle et les autres. Lorsqu’elle a fait l’expérience de la maladie et de la mort, elle a prié Dieu et n’a pas abandonné son devoir, malgré tout. Elle a continué à travailler, au même niveau qu’avant. Cependant, il y a quelque chose que les gens devraient comprendre et percer à jour : les pensées et les points de vue que cette personne nourrissait étaient systématiquement négatifs et erronés. Indépendamment de l’étendue de ses souffrances et du prix qu’elle payait pendant qu’elle faisait son devoir, elle nourrissait ces pensées et points de vue erronés dans sa poursuite. Elle était constamment gouvernée par eux et introduisait ses émotions négatives dans son devoir, cherchant à offrir l’accomplissement de son devoir envers Dieu en échange de sa propre survie, pour atteindre son objectif. Le but de sa poursuite n’était pas de comprendre ni de gagner la vérité, ni de se soumettre à toutes les orchestrations et à tous les arrangements de Dieu. Le but de sa poursuite était exactement le contraire de cela. Elle voulait vivre selon sa propre volonté et ses propres exigences, et obtenir ce qu’elle souhaitait poursuivre. Elle voulait arranger et orchestrer son propre destin et même sa propre vie et sa propre mort. Et donc, au bout du compte, sa fin a été qu’elle n’a rien gagné du tout. Elle n’a pas obtenu la vérité, et elle a finalement renié Dieu et perdu foi en Lui. Même à l’approche de la mort, elle n’est toujours pas parvenue à comprendre comment les gens devaient vivre et comment un être créé devait traiter les orchestrations et les arrangements du Créateur. C’est là ce qu’il y a de plus pitoyable et de plus tragique chez elle. Même au seuil de la mort, elle n’est pas parvenue à comprendre que, tout au long de la vie d’une personne, tout est sous la souveraineté et l’arrangement du Créateur. Si le Créateur veut que tu vives, alors même si tu es rongé par une maladie mortelle, tu ne mourras pas. Si le Créateur veut que tu meures, alors même si tu es jeune, fort et en bonne santé, lorsque ton heure viendra, tu devras mourir. Tout est sous la souveraineté et l’arrangement de Dieu, voilà l’autorité de Dieu, et personne ne peut être au-dessus de cette autorité. Cette personne n’a pas réussi à comprendre un fait aussi simple, n’est-ce pas pitoyable ? (Si.) Bien qu’elle croie en Dieu, assiste à des réunions, écoute des sermons et fasse son devoir, malgré sa croyance en l’existence de Dieu, elle a refusé à maintes reprises de reconnaître que la destinée humaine, y compris la vie et la mort, est entre les mains de Dieu plutôt que soumise à la volonté humaine. Personne ne meurt simplement parce qu’il le veut, et personne ne survit uniquement parce qu’il veut vivre et craint la mort. Elle n’a pas réussi à comprendre un fait aussi simple, elle n’a pas réussi à y voir clair même face à une mort imminente, et elle ne savait toujours pas que la vie et la mort d’une personne ne sont pas déterminées par elle-même, mais dépendent plutôt de la prédétermination du Créateur. N’est-ce pas tragique ? (Si.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (6)). Après avoir lu ce passage des paroles de Dieu, j’ai fondu en larmes. J’avais pensé qu’après tant d’années de croyance en Dieu, j’avais gagné certaines vérités-réalités, mais je ne m’étais pas rendu compte que je n’avais rien compris à la souveraineté de Dieu, et que je ne savais pas comment vivre Son œuvre. Lorsque la maladie m’avait frappée, je ne l’avais pas acceptée de la part de Dieu, je n’avais ni cherché la vérité ni n’en avait tiré de leçons. Au contraire, j’avais vécu selon les points de vue des non-croyants, pensant que la maladie était provoquée par l’épuisement et que je devais me concentrer sur la prise en charge de mon corps, croyant qu’en prenant uniquement soin de mon corps, je me rétablirais, sinon, je finirais comme mon père et risquerais même un jour de mourir de cette maladie. Pour me débarrasser de la maladie le plus rapidement possible, j’avais sauté sur n’importe quel remède dont j’avais entendu parler. J’avais eu peur que l’inquiétude et l’épuisement n’aggravent mon état, alors j’avais évité de résoudre les problèmes dans mon travail et j’avais transféré à d’autres les nouveaux venus que j’étais censée soutenir. J’avais de moins en moins porté un sens de fardeau pour mon devoir. Lorsque la dirigeante a voulu me promouvoir pour superviser un travail, j’avais refusé ce devoir de peur que l’inquiétude et l’épuisement n’élèvent ma pression artérielle et ne provoquent un AVC. Bien que j’aie cru en Dieu, je ne Lui avais ni fait confiance pour Sa toute-puissance et Sa souveraineté, ni n’avais eu la foi que ma vie était entre Ses mains. Mes pensées s’étaient entièrement concentrées sur la manière de garder la santé, comme si la bonne santé des gens dépendait uniquement de leurs efforts personnels, et n’avait rien à voir avec la souveraineté de Dieu. Je n’avais pas du tout agi comme une croyante ! J’ai pensé à ce que Dieu échange continuellement, nous enseignant à considérer les gens et les choses en nous basant sur Ses paroles, et à utiliser la vérité comme critère. Quant à ma santé, peu importe la maladie que je pourrais subir, le moment de ma maladie et celui de ma mort, tout cela est prédéterminé par Dieu. Si Dieu veut que je meurs, peu importe combien je prends soin de moi-même, je ne pourrais pas vivre, et si Dieu veut que je vive, même si j’ai une maladie grave, je ne mourrai pas. C’est comme ces gens riches qui mangent les meilleurs aliments jour après jour pour garder la santé, mais qui ne peuvent pas éviter la mort quand leur heure vient, tandis que parmi les nombreuses personnes ordinaires qui ne peuvent s’en sortir qu’en mangeant des repas simples et frugaux, bon nombre d’entre eux vivent longtemps. Même les non-croyants reconnaissent que la vie des gens est prédéterminée par le Ciel. Après avoir cru en Dieu pendant de nombreuses années et avoir mangé et bu Ses paroles, il me manquait encore cette compréhension de base. Ma foi était complètement pathétique ! Je n’avais pas considéré les choses ou cherché la vérité selon les paroles de Dieu. J’avais pensé en permanence sur le moyen de conserver ma santé, sans aucune place pour Dieu dans mon cœur. Quelle différence y avait-il entre moi et les non-croyants ? Le fait que Dieu permette à cette maladie de m’atteindre avait pour but de me pousser à rechercher la vérité et pour que j’en tire des leçons, pour que je purifie et change les intentions et les points de vue erronés en moi, et que je corrige mon chemin errant. C’était le salut de Dieu pour moi. Si je continuais à ne pas tirer de leçons, alors, même si ma maladie disparaissait, je ne gagnerais aucune vérité, et ce serait une expérience gâchée. Après avoir compris l’intention de Dieu, je ne me sentais plus aussi contrainte par ma maladie que je l’avais été auparavant. J’ai ajusté mon emploi du temps travail-repos de manière appropriée, et mon esprit a commencé à se concentrer sur mon devoir, si bien que, chaque fois que j’étais vraiment occupée, j’oubliais que j’étais toujours malade. Parfois, j’oubliais même de prendre mes médicaments ou de mesurer ma pression artérielle, sans ressentir de malaise. Au fond de moi, je me suis rendu compte que quelle que soit la maladie qui frappe une personne, cela est entre les mains de Dieu, et ses inquiétudes et préoccupations sont inutiles. Non seulement ces choses ne changent rien, mais elles nous poussent à être trompés et tourmentés par Satan, et à vivre dans une souffrance plus grande.
Plus tard, une sœur m’a rappelé que face à la maladie, si nous refusons de prendre des devoirs importants, et que vivons dans des émotions négatives de détresse et d’inquiétude, alors, cela concerne nos points de vue sur ce que nous poursuivons et notre intention de gagner des bénédictions. Grâce au rappel de la sœur, j’ai cherché et réfléchi à ce sujet. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Avant de décider de faire leur devoir, les antéchrists débordent d’attentes au plus profond de leur cœur, que ce soit en termes de perspectives, de gain de bénédictions, de bonne destination, ou même de couronne, et ils sont extrêmement confiants envers le fait qu’ils atteindront ces choses. Ils viennent à la maison de Dieu pour faire leur devoir avec ce genre d’intentions et d’aspirations. Donc, l’accomplissement de leurs devoirs est-il empreint de la sincérité, de la véritable foi et de la véritable loyauté exigées par Dieu ? À ce stade, on ne peut pas encore voir leur loyauté, leur foi et leur sincérité véritables, car tout le monde abrite un état d’esprit entièrement transactionnel avant de faire son devoir ; tout le monde prend la décision de faire son devoir motivé par les intérêts et aussi basé sur la condition préalable de ses ambitions et de ses désirs débordants. Quelle est l’intention des antéchrists lorsqu’ils font leur devoir ? C’est de conclure un marché, de procéder à un échange. On pourrait dire que ce sont les conditions qu’ils posent pour faire un devoir : “Si je fais mon devoir, alors je dois obtenir des bénédictions et avoir une bonne destination. Je dois obtenir toutes les bénédictions et tous les avantages qui, d’après les dires de dieu, sont préparés pour l’humanité. Si je ne peux pas les obtenir, alors je ne ferai pas ce devoir.” Ils viennent à la maison de Dieu pour faire leur devoir avec ce genre d’intentions, d’ambitions et de désirs. On dirait qu’ils sont quelque peu sincères, et bien sûr, chez les nouveaux croyants qui ne font que commencer à faire leur devoir, on peut aussi qualifier cela d’enthousiasme. Mais il n’y a pas de foi véritable ou de loyauté en cela, il n’y a que ce degré d’enthousiasme. On ne peut pas appeler ça de la sincérité. Si l’on en juge par cette attitude qu’ont les antéchrists vis-à-vis de l’accomplissement de leur devoir, elle est complètement transactionnelle et remplie de leurs désirs de bénéfices, comme celui de gagner des bénédictions, d’entrer dans le royaume des cieux, d’obtenir une couronne et de recevoir des récompenses. Ainsi, il semble, de l’extérieur, que de nombreux antéchrists, avant d’être expulsés, font leur devoir et ont même renoncé à davantage, et souffert davantage, que l’individu moyen. Ce qu’ils dépensent et le prix qu’ils paient sont au même niveau que ceux de Paul, et ils ne courent pas moins en tous sens que Paul non plus. C’est quelque chose que tout un chacun peut constater. En ce qui concerne leur comportement et leur volonté de souffrir et de payer le prix, ils ne devraient rien recevoir. Cependant, Dieu ne considère pas une personne en fonction de son comportement extérieur, mais en fonction de son essence, de son tempérament, de ce qu’elle révèle et de la nature et de l’essence de chaque chose qu’elle fait » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Les paroles de Dieu exposaient exactement mon état. Après avoir commencé à croire en Dieu, peu importe le devoir que l’Église me confiait, je ne l’ai jamais évité, et malgré les obstacles venant de ma famille non-croyante, la persécution du Parti communiste, et les moqueries et calomnies du monde, peu importe à quel point c’était difficile ou misérable, ma détermination à faire mon devoir n’a jamais vacillé. Ainsi, je croyais que Dieu se souviendrait sûrement de tous mes sacrifices, mais le fait d’avoir de l’hypertension a complètement révélé mon désir de bénédictions. Je pensais que tant que j’avais une bonne santé et pouvais continuer à faire mon devoir, il y avait donc de l’espoir pour mon salut. Mais lorsque le fait de faire mon devoir impliquait de souffrir et de payer un prix, je craignais que cela n’aggrave ma santé et que je meure sans recevoir de bénédictions, j’ai donc traité mon devoir de manière superficielle, sans aucune véritable loyauté. La raison en était complètement due à l’emprise de pensées et de points de vue sataniques tels que « Chacun pour soi, Dieu pour tous », et « Tant qu’il y a de la vie, il y a de l’espoir ». Lorsque j’ai été confrontée à une maladie qui pouvait mettre ma vie en danger, je n’étais pas disposée à souffrir et à me dépenser, passant tout mon temps à m’inquiéter de mon issue et de ma destination, et gérant mon devoir de manière superficielle et sans aucun sens de fardeau, allant même jusqu’à le refuser parfois. J’avais souvent dit que je faisais mon devoir pour satisfaire Dieu, mais maintenant j’avais pris conscience que l’exécution de mon devoir était motivé par un désir de bénédictions. Même si je semblais faire quelques sacrifices et dépenses comme si j’étais loyale envers Dieu, en réalité, je n’avais aucune sincérité véritable envers Lui. Tout cela n’était qu’une affaire de transaction et de tromperie. J’ai vu que mon tempérament était véritablement fourbe et malveillant, et que mes souffrances et mes dépenses n’étaient que des tentatives de marchander avec Dieu. Je suivais le chemin d’un antéchrist ! J’ai pensé à la manière dont Dieu s’est incarné pour nous parler et nous fournir des vérités abondantes, à la manière dont Dieu a donné tant pour nous sans rien demander en retour, et comment l’amour et le salut de Dieu sont sincères et authentiques, tandis que je faisais mon devoir uniquement pour mon propre gain et mes propres bénédictions, et même ma modeste dépense était une tentative de marchander avec Dieu, j’ai pris conscience à quel point j’étais égoïste et dépourvue de conscience ! Je ne pouvais pas continuer ainsi. Je devais me repentir immédiatement. Peu importe si je devais recevoir des bénédictions ou souffrir de malchance, je devais me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu et mener à bien mon devoir.
Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Tout le monde doit affronter la mort dans cette vie. Autrement dit, la mort est ce à quoi chacun doit faire face à la fin de son parcours. Cependant, la mort a de nombreux attributs différents. L’un d’entre eux est qu’à un moment prédéterminé par Dieu, tu as achevé ta mission et Dieu tire un trait sur ta vie charnelle, et ta vie charnelle prend fin, même si cela ne signifie pas que ta vie soit terminée. Lorsqu’une personne est dépourvue de chair, sa vie est terminée, est-ce le cas ? (Non.) La forme sous laquelle ta vie existe après la mort dépend de la façon dont tu as traité l’œuvre et les paroles de Dieu quand tu étais vivant, c’est très important. La forme sous laquelle tu existeras après la mort, et le fait que tu existeras alors ou non, dépendront de ton attitude envers Dieu et envers la vérité quand tu étais vivant. Si, alors que tu es en vie, lorsque tu fais face à la mort et à n’importe quelle maladie, ton attitude envers la vérité est une attitude de rébellion, d’opposition et d’aversion pour la vérité, de quelle manière existeras-tu après la mort, une fois le moment venu où ta vie charnelle sera finie ? À coup sûr, tu existeras d’une autre manière et ta vie ne continuera pas. Inversement, si pendant que tu es en vie, quand tu as conscience de la chair, ton attitude envers la vérité et envers Dieu est une attitude de soumission et de fidélité et que tu as une foi sincère, alors, même si ta vie charnelle prend fin, ta vie continuera d’exister sous une forme différente dans un autre monde. C’est là une explication de la mort » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (4)). Après avoir lu les paroles de Dieu, mon cœur s’est senti beaucoup plus lumineux ! Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que chacun affrontera la mort, mais que la nature de chaque mort est différente. Certaines personnes poursuivent la vérité et font leurs devoirs avec loyauté, et même si elles meurent et que leur vie se termine, cela ne signifie pas qu’elles n’ont pas été sauvées. Elles ont achevé leur mission de vie et sont retournées auprès de Dieu. C’est une autre forme de vie. J’ai aussi compris que le salut n’est pas lié à la vie ou à la mort, mais dépend plutôt de l’attitude de chacun envers Dieu et la vérité. La poursuite personnelle de la vérité, l’attention à traiter les affaires selon les vérités-principes, et le fait d’avoir une véritable soumission et une crainte sincère de Dieu sont les critères du salut. Cependant, face à ma maladie, je m’y étais vautrée, incapable de me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, traitant mon devoir à la légère, voire même le refusant. Même si je prenais bien soin de ma chair, sans poursuivre la vérité et sans changer mon tempérament, je ne pourrais toujours pas être sauvée. J’étais constamment préoccupée par ma maladie, et j’ai pas voulu m’inquiéter ou m’épuiser en faisant mon devoir et encore moins accepter des commissions importantes. Bien que je ne m’inquiétais pas trop ou ne payais pas un prix trop élevé, je n’avais pas assumé les responsabilités attendues d’un être créé, laissant derrière moi des regrets et des dettes irréparables. Chaque fois que j’y pensais, ma conscience était troublée. Ce n’est qu’à ce moment que j’ai vraiment compris qu’indépendamment de l’état physique de chacun pendant sa vie, seul le fait de poursuivre la vérité et de faire de son mieux pour exécuter son devoir donne à la vie de la valeur et un sens, et que même malade ou fatigué, cela vaut bien mieux que de passer toute sa vie dans le vide. Ayant pris conscience de cela, j’ai gagné la motivation de faire mon devoir et intérieurement, j’ai pris la décision de poursuivre la vérité et de faire mon devoir avec diligence, et que si Dieu me donnait une nouvelle opportunité, je n’écouterais plus les désirs de la chair.
Trois mois plus tard, la dirigeante m’a demandé à nouveau de superviser le travail d’évangélisation. Je savais que c’était Dieu qui me donnait l’opportunité de me repentir, et je ne pouvais plus continuer à m’inquiéter de ma maladie, j’ai donc accepté ce devoir. Dans le cadre de la coopération concrète du devoir, j’ai rencontré de nombreuses difficultés et parfois je me sentais un peu fatiguée, et je m’inquiétais toujours que mon corps ne suive pas, alors j’ai prié Dieu, Lui confiant ma maladie entre Ses mains. Peu importe si ma maladie empirait, je ne voulais plus retarder mon devoir. Après avoir prié, mon cœur ne s’est plus senti contraint. J’ai raisonnablement organisé mon emploi du temps entre repos et travail, et lorsque je rencontrais des difficultés dans le travail, j’en discutais avec les sœurs avec qui je coopérais pour trouver des solutions. Pratiquer ainsi n’était pas aussi épuisant que je l’avais imaginé, et j’ai découvert que les fardeaux que Dieu m’avait confiés étaient tous à ma portée. Un jour, j’ai vu la sœur hôtesse mesurer sa tension artérielle, alors j’ai également mesuré la mienne, et à ma grande surprise, ma tension artérielle était normale. J’ai remercié Dieu du fond du cœur !
Ce sont les paroles de Dieu qui ont corrigé mes points de vue erronés sur ce qu’il fallait poursuivre, et j’ai gagné une certaine compréhension et expérience de la souveraineté et de la préordination de Dieu. J’ai aussi compris que croire en Dieu ne devait pas simplement consister à chercher des bénédictions, et que ce n’est qu’en poursuivant la vérité, en me soumettant aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et en menant à bien le devoir d’un être créé que la vie peut avoir de la valeur et du sens. Dieu soit loué !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
Par Anjing, China En janvier 2017, l’Église m’a confié le devoir d’abreuvement. J’étais très reconnaissante envers Dieu de m’offrir la...
Par Anna, Myanmar Je viens du Myanmar. J’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours en 2019. En lisant les paroles de...
Par Fenqi, Corée du Sud Avant de croire en Dieu, j’avais été éduquée par le PCC et je ne pensais qu’à réussir ma vie et faire honneur à ma...
Par Roxana, TaïwanJe supervise le travail vidéo depuis plus de deux ans. Il y a quelques temps, en raison des exigences du travail, notre...