Les jours passés à chercher la gloire et le profit
Par Li Min, Espagne « Dans la vie, si l’homme veut être purifié et réaliser des changements dans son tempérament, s’il veut vivre une vie...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Li Cheng était un dirigeant d’Église principalement responsable du travail d’exclusion et d’expulsion des gens et qui supervisait également mes tâches. Après avoir interagi avec lui pendant plus d’un an, j’ai remarqué qu’il avait un bon calibre, qu’il montrait un sens du fardeau dans son devoir, et qu’il pouvait identifier les problèmes dans le travail et discerner les états des gens. Notamment quand il organisait les documents liés à l’exclusion et à l’expulsion, il arrivait à saisir les incidents clés et à trouver les paroles de Dieu appropriées pour déterminer ceux qui étaient exclus et expulsés en fonction de leur comportement, ce que moi je n’arrivais pas à gérer. Chaque fois que nous nous réunissions et que nous échangions sur le discernement de différents types de personnes, j’espérais toujours que Li Cheng puisse être là. S’il ne venait pas, je me sentais déçue, comme si mon pilier était parti. Depuis un an environ, les Églises dont Li Cheng était responsable ont toutes renvoyé des personnes malfaisantes et des incrédules, purifiant les Églises de façon significative. Je croyais fermement que Li Cheng était quelqu’un qui poursuivait et comprenait la vérité. Je pensais même que seule une personne comme lui pouvait être dirigeante. J’avais une profonde admiration pour lui et je le considérais comme un modèle dans mon cheminement de foi.
Un jour, en mai 2023, j’ai reçu une lettre d’un dirigeant supérieur disant que Li Cheng avait été renvoyé. J’étais stupéfaite et je n’arrivais pas à y croire. Je me suis dit : « Li Cheng a un bon calibre, est doué et obtient des résultats dans son devoir. Comment quelqu’un comme lui pouvait-il être renvoyé ? Les dirigeants sont-ils trop exigeants ? Quand je les verrai, il faudra que je leur demande pourquoi Li Cheng a été renvoyé. » Puis je n’ai pas pu m’empêcher de me comparer à Li Cheng. Non seulement il pouvait percevoir les états des gens et trouver les paroles de Dieu appropriées pour résoudre leurs difficultés, mais il obtenait aussi des résultats dans son travail. Quant à moi, je n’avais pas ses dons, je ne pouvais pas souffrir ni payer un prix autant que lui, j’avais souvent du mal à résoudre les états des gens et je demandais souvent son aide. Maintenant que même quelqu’un comme Li Cheng avait été renvoyé, je sentais que moi aussi, je n’étais pas loin de me faire renvoyer. Cette pensée a provoqué un séisme dans mon esprit, et les jours qui ont suivi, je n’avais aucune énergie dans mon devoir et je ne voyais que les ténèbres devant moi. J’ai réalisé que mon état était mauvais, et j’ai voulu chercher la vérité pour résoudre mes problèmes. Je savais que les décisions de l’Église concernant le renvoi des gens étaient basées sur les principes, et que le renvoi de Li Cheng était certainement dû au fait qu’il avait violé les principes dans son devoir. Je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu et je l’ai cherché pour le lire. Dieu dit : « À chaque période et à chaque étape, certaines choses particulières se produisent dans l’Église qui sont en contradiction avec les notions des gens. Par exemple, certaines personnes tombent malades, des dirigeants et des ouvriers sont remplacés, certaines personnes sont exposées et éliminées, certaines font face à l’épreuve de la vie ou de la mort, certaines Églises ont même des gens malfaisants et des antéchrists qui provoquent des perturbations, etc. Ces choses arrivent de temps à autre, mais elles ne sont en aucun cas accidentelles. Toutes ces choses sont le résultat de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Une période très paisible peut soudainement être interrompue par plusieurs incidents ou événements inhabituels, qui se produisent autour de vous ou qui vous arrivent à vous personnellement, et le fait que ces choses se produisent interrompt l’ordre normal et la normalité de la vie des gens. En apparence, ces choses ne sont pas conformes aux notions et à l’imagination des gens. Les gens ne veulent pas que ces choses leur arrivent et ils ne veulent pas en être témoins. Alors, le fait que ces choses se produisent profite-t-il aux gens ? Comment les gens devraient-ils gérer, vivre et comprendre ces choses ? Quiconque parmi vous y a-t-il réfléchi ? (Nous devons comprendre que c’est le résultat de la souveraineté de Dieu.) S’agit-il juste de comprendre que c’est le résultat de la souveraineté de Dieu ? En avez-vous tiré des leçons ? […] Les gens n’avaient aucune compréhension de Dieu au départ, et quand ils rencontrent certaines choses qui sont en contradiction avec leurs notions, ils ne cherchent pas la vérité ni ne trouvent des personnes avec qui échanger, mais ils les traitent uniquement en se basant sur leurs notions et leur imagination, avant d’en arriver finalement à cette conclusion : “Que ces choses viennent ou non de Dieu reste incertain”, et ils se mettent à avoir des doutes sur Dieu, et même à douter de Ses paroles. En conséquence, leurs doutes, leurs spéculations et leur méfiance à l’égard de Dieu deviennent de plus en plus graves, et ils perdent toute motivation pour accomplir leurs devoirs. Ils ne sont pas disposés à souffrir et à faire des sacrifices et ils se relâchent, font dans l’à-peu-près au jour le jour. Lorsqu’ils ont vécu quelques incidents particuliers, le peu d’enthousiasme, de détermination et de désir qu’ils avaient auparavant les a abandonnés et s’est évanoui, et tout ce qui en reste, ce sont des pensées sur la façon de faire leurs propres projets pour l’avenir et de chercher une porte de sortie. De telles personnes ne sont pas minoritaires. Parce que les gens n’aiment pas la vérité et qu’ils ne la cherchent pas, chaque fois que quelque chose leur arrive, ils le voient à leur façon, sans jamais apprendre à l’accepter de Dieu. Ils ne cherchent pas la vérité dans les paroles de Dieu afin de trouver les réponses, et ils ne cherchent pas des personnes qui comprennent la vérité pour échanger et résoudre ces problèmes. Au lieu de cela, ils utilisent toujours leurs propres connaissances et leur expérience des relations avec le monde pour analyser et juger les choses qui leur arrivent. Et quel est le résultat final ? Ils s’enferment dans un état inconfortable, sans nulle part où aller : c’est la conséquence de ne pas chercher la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (11)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que lorsqu’il se passe des choses à l’Église qui ne sont pas conformes aux notions des gens, ceux qui ne poursuivent pas la vérité refusent d’accepter les choses qui viennent de Dieu. Au lieu de ça, ils se plaignent de Dieu et Le comprennent mal en se basant sur leurs propres notions et imaginations, et leurs états se détériorent, ce qui affecte leurs devoirs. Je m’étais comportée exactement comme ça. J’avais toujours tenu Li Cheng en haute estime et l’avais toujours admiré. Voyant qu’il avait un bon calibre, qu’il était doué, qu’il était occupé avec son devoir chaque jour, et qu’il arrivait toujours à trouver les bonnes paroles de Dieu pour résoudre les états des frères et sœurs, je m’étais dit que c’était quelqu’un qui poursuivait la vérité. À présent, il avait été renvoyé, ce qui n’était pas du tout conforme à mes notions. Je n’avais pas cherché la vérité à ce sujet. Au lieu de ça, je m’étais sentie lésée pour Li Cheng et j’avais même pensé que les dirigeants avaient été injustes envers lui. N’avais-je pas été superficielle à ce sujet ? L’intention de Dieu était que je tire des leçons et que je comprenne les aspects de la vérité à partir de situations comme celles-ci qui ne sont pas conformes aux notions humaines. Cependant, en apprenant que Li Cheng avait été renvoyé, ma première réaction avait été de reprocher aux dirigeants d’avoir géré cela injustement. Je m’étais dit que leurs exigences étaient trop élevées et j’avais même voulu interroger les dirigeants pour savoir pourquoi ils avaient traité Li Cheng de cette façon. J’avais également pensé que j’étais inférieure à Li Cheng et qu’il se pourrait que je sois renvoyée moi aussi, ce qui m’a conduit à vivre dans la négativité et l’incompréhension, et a affecté mon travail. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai vu qu’il était dangereux de ne pas chercher la vérité lorsqu’il m’arrivait des choses. En reconnaissant cela, mes sentiments de résistance ont diminué, et j’ai été disposée à chercher la vérité à ce sujet.
Plus tard, lorsque le dirigeant a échangé et exposé le comportement de Li Cheng, j’ai appris que Li Cheng avait vraiment été arrogant, suffisant, et qu’il avait agi arbitrairement dans son devoir, menant le jeu sur tout sans parler des affaires avec ses collaborateurs. Malgré un échange répété, il n’avait pas inversé la situation, ce qui avait provoqué des perturbations dans le travail de l’Église. C’est seulement à ce moment-là qu’il avait été renvoyé et qu’on lui avait demandé de réfléchir. Le dirigeant a également donné des exemples sur les comportements spécifiques de Li Cheng. Récemment, un dirigeant d’Église avait retardé son devoir à cause de problèmes familiaux, et sans chercher les principes, ni étudier le contexte, ni consulter les collaborateurs, Li Cheng avait arrangé des documents pour exclure cette personne de l’Église. Heureusement, le dirigeant supérieur était intervenu pour empêcher cela. Une autre fois, Li Cheng avait nommé secrètement un superviseur sans consulter personne. Ce superviseur avait un calibre médiocre et n’arrivait pas à arranger le travail, ce qui avait affecté le travail de l’Église. Lorsque le dirigeant avait émondé Li Cheng pour avoir agi de façon arbitraire, il avait refusé de l’accepter. Plus tard, d’autres sœurs ont également parlé de certaines manifestations de Li Cheng, qui avait agi de façon arbitraire dans son devoir. En entendant ces faits, j’ai été choquée, et je n’ai pas voulu croire que Li Cheng était quelqu’un d’aussi arrogant. Le dirigeant m’a ensuite montré un passage des paroles de Dieu : « Les antéchrists sont incapables de coopérer avec quiconque ; ils souhaitent toujours établir une règle solitaire. La caractéristique de cette manifestation est “solitaire”. Pourquoi utiliser le mot “solitaire” pour la décrire ? Parce qu’avant d’agir, ils ne se présentent pas devant Dieu dans la prière, ils ne cherchent pas non plus les vérités-principes, encore moins trouvent-ils quelqu’un avec qui échanger et lui disent : “Est-ce une façon de faire appropriée ? Que stipulent les arrangements de travail ? Comment ce genre de chose doit-il être géré ?” Ils ne discutent jamais de choses ou ne cherchent jamais à parvenir à un consensus avec leurs collègues et partenaires – ils envisagent simplement les choses et planifient eux-mêmes, élaborant leurs propres plans et arrangements. Avec une simple lecture sommaire des arrangements de travail de la maison de Dieu, ils pensent les avoir compris, puis ils arrangent aveuglément le travail – et au moment où les autres le savent, le travail a déjà été arrangé. Il est impossible pour quiconque d’entendre leurs points de vue ou leurs opinions de leur propre bouche à l’avance, car ils ne communiquent jamais les pensées et les points de vue qu’ils nourrissent à qui que ce soit. Quelqu’un peut demander : “Tous les dirigeants et ouvriers n’ont-ils pas des partenaires ?” Ils peuvent nominalement avoir quelqu’un comme partenaire, mais quand vient le temps de travailler, ils n’en ont plus – ils volent en solitaire. Bien que les dirigeants et les ouvriers aient des partenaires et que toute personne qui fait un devoir ait un partenaire, les antéchrists croient qu’ils ont un bon calibre et sont meilleurs que les gens ordinaires et que les gens ordinaires ne sont donc pas dignes d’être leurs partenaires et leur sont tous inférieurs. C’est pourquoi les antéchrists aiment prendre les rênes et n’aiment pas discuter avec qui que ce soit d’autre. Ils pensent que cela leur donnerait l’air d’être incompétents et bons à rien. Qu’est-ce que ce genre de point de vue ? De quel genre de tempérament s’agit-il ? N’est-ce pas un tempérament arrogant ? Ils pensent que coopérer et discuter des choses avec les autres, s’enquérir auprès d’eux et solliciter auprès d’eux est indigne et avilissant, et porte atteinte à leur estime de soi. Et donc, afin de préserver leur estime de soi, ils ne s’autorisent la transparence dans aucun de leurs agissements, ni n’en informent les autres, et encore moins en parlent-ils avec les autres. Ils pensent que discuter avec les autres, c’est se montrer incompétents ; que solliciter en permanence l’opinion des gens, cela signifie qu’ils sont stupides et incapables de penser par eux-mêmes ; que travailler avec les autres pour accomplir une tâche ou régler un problème leur donne l’air inutile. N’est-ce pas leur mentalité arrogante et absurde ? N’est-ce pas leur tempérament corrompu ? L’arrogance et l’autosatisfaction, chez eux, ne sont que trop évidentes : ils ont perdu toute raison humaine normale, et ils ne sont pas tout à fait bien dans leur tête. Ils pensent toujours qu’ils ont des capacités, qu’ils peuvent finir les choses par eux-mêmes et qu’ils n’ont pas besoin de coopérer avec les autres. Puisqu’ils ont de tels tempéraments corrompus, ils sont incapables de parvenir à une coopération harmonieuse. Ils pensent que coopérer avec les autres, c’est affaiblir et fragmenter leur pouvoir, que lorsque le travail est partagé avec les autres, leur propre pouvoir est diminué et ils ne peuvent pas tout décider eux-mêmes, et cela signifie qu’ils n’ont pas de réel pouvoir, ce qui, pour eux, est une perte terrible. Et donc, quoi qu’il leur arrive, s’ils croient qu’ils le comprennent et qu’ils savent la façon appropriée de le gérer, ils n’en discuteront avec personne d’autre, et ils voudront prendre toutes les décisions. Ils préféreront faire des erreurs plutôt que d’informer les autres, ils préféreront avoir tort plutôt que de partager le pouvoir avec quelqu’un d’autre, et ils préféreront être révoqués plutôt que de permettre à d’autres d’intervenir dans leur travail. C’est cela un antéchrist » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Ces paroles de Dieu exposent que les antéchrists agissent arbitrairement. Ils prennent toutes les décisions eux-mêmes afin de garder le pouvoir. Ils ne cherchent pas non plus les vérités-principes et ne parlent pas aux autres lorsqu’il leur arrive des choses, et leurs natures sont arrogantes et déraisonnables. En comparant cela au comportement de Li Cheng, en tant que dirigeant d’Église, il avait agi arbitrairement et avait gardé le pouvoir pour lui-même dans son devoir. Et quand les frères et sœurs avaient fait remarquer ses problèmes, non seulement il n’avait pas réfléchi sur lui-même, mais il avait également cru qu’il comprenait la situation et qu’il pouvait décider seul. Il n’avait pas cherché les principes, avait écarté ses collaborateurs, et avait secrètement arrangé des documents pour exclure des gens, tout en nommant également un superviseur qui ne convenait pas, ce qui avait interrompu et perturbé le travail de l’Église, et il avait ignoré ce que les autres disaient. Les comportements de Li Cheng n’étaient-ils pas précisément conformes à l’exposition de Dieu concernant les antéchrists, qui font tout « en solo » ? Il avait monopolisé le pouvoir pour contrôler l’Église et avait interrompu le travail de l’Église, ce qui représente exactement le comportement des antéchrists que Dieu a exposé. Il avait déjà commencé à emprunter le chemin d’un antéchrist. Les dirigeants et ouvriers lui avaient fait remarquer ses problèmes plusieurs fois, mais il ne les avait jamais pris au sérieux. Le fait que le dirigeant supérieur le renvoie conformément aux principes était totalement approprié !
Je n’ai pas pu m’empêcher de réfléchir. Je me suis dit : « Après avoir interagi avec Li Cheng pendant si longtemps, comment se fait-il que je n’ai pas pu le discerner, que j’ai même pensé qu’il avait la vérité-réalité, et que je l’admirais ? » Tout en cherchant, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Certaines personnes sont souvent induites en erreur par ceux qui semblent spirituels, nobles, admirables et grands. Quant aux personnes qui peuvent parler de paroles et de doctrines avec éloquence et dont le discours et les actions semblent dignes d’admiration, ceux qu’ils trompent ne se sont jamais arrêtés à l’essence de leurs actions, aux principes qui fondent leurs actes, aux buts qu’elles poursuivent. En outre, ils n’ont jamais cherché à savoir si ces personnes se soumettent vraiment à Dieu, n’ont jamais déterminé non plus si oui ou non elles craignent Dieu et s’éloignent du mal authentiquement. Ils n’ont jamais discerné l’humanité-essence de ces personnes. Au contraire, depuis le moment de la première rencontre avec elles, peu à peu, ils en viennent à admirer ces personnes, à les vénérer et, à la fin, ces personnes deviennent leurs idoles. De plus, dans la pensée de certaines gens, ces idoles qu’ils adorent et qui, selon eux, peuvent abandonner leur famille et leur emploi, qui semblent en surface pouvoir payer le prix, sont les personnes qui satisfont vraiment Dieu, qui peuvent vraiment recevoir une bonne fin et une bonne destination. Dans leur pensée, ces idoles sont les personnes que Dieu loue » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Comment connaître le tempérament de Dieu et les fruits que Son œuvre portera). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai réalisé que mon adoration pour Li Cheng était principalement due aux résultats qu’il avait obtenus en supervisant le travail d’exclusion et à ses fortes capacités de travail. Il avait également une certaine intelligence et certains dons et pouvait trouver des paroles de Dieu pertinentes pour échanger sur les états des gens en question, alors j’avais pensé qu’il comprenait la vérité et qu’il avait la réalité. Cependant, les faits avaient montré que Li Cheng ignorait totalement la gravité du tempérament d’antéchrist qu’il avait révélé. Il n’avait pas été disposé à accepter son émondage par les dirigeants, et il était clair qu’il n’avait pas accepté la vérité et qu’en général, il s’équipait juste de doctrines. Il s’était affairé dans son devoir pour obtenir des résultats et faire en sorte que les gens le tiennent en haute estime. Il n’avait pas du tout poursuivi la vérité pour résoudre son propre tempérament corrompu, et pourtant, je l’avais idolâtré et j’avais même suivi son exemple. J’avais été tellement ignorante ! J’ai pensé à Dieu, qui appréciait Pierre parce qu’il se concentrait sur la recherche de la vérité et la satisfaction de Ses intentions autant dans sa vie quotidienne que dans son devoir. Pour chaque petite chose, il s’est efforcé de changer son ancien tempérament. Contrairement à lui, je jugeais les gens sur leur intelligence et leurs dons, sur le travail qu’ils faisaient et la souffrance qu’ils enduraient en apparence. J’ai vu que mon point de vue sur le jugement des gens était contraire aux exigences de Dieu. Sans le renvoi de Li Cheng, je n’aurais pas réfléchi sur ces problèmes et j’aurais continué à suivre son exemple. À cet instant, j’ai sincèrement remercié Dieu d’avoir orchestré des personnes, évènements et choses tels que ceux-là. C’était là Dieu qui me sauvait. Voyant que certains frères et sœurs dans l’Église n’avaient toujours pas discerné Li Cheng, j’ai échangé avec eux sur la signification des agissements arbitraires, et aussi sur le fait de ne pas juger les gens uniquement sur leur apparence, mais sur leur comportement conforme ou pas aux paroles de Dieu et s’ils peuvent pratiquer la vérité pour faire respecter le travail de l’Église. Après avoir écouté, les frères et sœurs ont quelque peu été capables de discerner Li Cheng.
Par la suite, j’ai continué à réfléchir : pourquoi avais-je réagi aussi violemment face au renvoi de Li Cheng et m’étais-je immédiatement sentie abattue ? Je me suis examinée et j’ai découvert que j’avais considéré que si quelqu’un comme Li Cheng, qui était meilleur que moi à tous les égards pouvait être renvoyé, alors je n’étais pas loin d’être renvoyée moi aussi. Par la suite, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Les antéchrists calculent constamment pour leurs propres perspectives et leur propre destin alors qu’ils font leurs devoirs : depuis combien d’années ils font désormais leur devoir, les souffrances qu’ils ont endurées, ce à quoi ils ont renoncé pour Dieu, le prix qu’ils ont payé, l’énergie qu’ils ont dépensée, le nombre d’années de leur jeunesse qu’ils ont abandonnées, et s’ils ont maintenant le droit de recevoir des récompenses et une couronne, s’ils ont accumulé suffisamment de capital ces quelques années à faire leurs devoirs, s’ils sont des individus privilégiés aux yeux de Dieu, devant Lui et s’ils sont des individus qui peuvent recevoir des récompenses et une couronne aux yeux de Dieu. […] Ils s’accrochent fermement à leurs propres ambitions et désirs, les considérant comme la vérité, comme les seuls objectifs dans la vie et comme l’entreprise la plus juste. Ils ne connaissent pas la vérité suivante : si le tempérament d’un individu ne change pas, alors il sera à jamais un ennemi de Dieu ; et ils ne savent pas que les bénédictions que Dieu donne à une personne et la façon dont Il la traite ne se fondent pas sur le calibre, les dons, les talents ou le capital de celle-ci, mais à quel point elle pratique et gagne la vérité et si c’est une personne qui craint Dieu et s’éloigne du mal. Ce sont des vérités que les antéchrists ne comprendront jamais. Les antéchrists ne verront jamais cela, et c’est en cela qu’ils sont les plus stupides. Du début à la fin, quelle est l’attitude des antéchrists envers leur devoir ? Ils croient que faire son devoir est une transaction, que celui qui dépense le plus pour son devoir, apporte la plus grande contribution à la maison de Dieu et endure le plus d’années dans la maison de Dieu, aura plus de chances d’être béni et d’obtenir une couronne au bout du compte. Telle est la logique des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie VII)). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists traitaient leurs devoirs comme une transaction, qu’ils utilisaient le fait de travailler plus et les résultats dans leur devoir comme monnaie d’échange contre des bénédictions de la part de Dieu. Voilà la logique des antéchrists. Je partageais également ce point de vue. Lorsque j’ai vu que quelqu’un qui était plus exceptionnel que moi sur tous les plans avait été renvoyé, je me suis dit que tôt ou tard, je serais moi aussi renvoyée. J’avais senti que mes perspectives d’avenir étaient incertaines, ce qui m’avait conduite à être négative. En réalité, les critères de Dieu pour le jugement des gens ne sont pas basés sur la quantité de dons qu’ils possèdent, ni sur combien ils semblent souffrir ou travailler, mais plutôt sur le degré de vérité qu’ils pratiquent et gagnent dans leurs devoirs. De mon côté, je ne jugeais pas les gens conformément aux paroles de Dieu mais en fonction de mes propres notions et imaginations, pensant que les gens qui avaient des dons et travaillaient dur devaient être conformes à l’intention de Dieu et qu’ils gagneraient son approbation. Par conséquent, lorsque j’avais entendu que Li Cheng avait été renvoyé, je n’avais pas pu l’accepter, j’avais même voulu interroger les dirigeants pour savoir pourquoi il avait été renvoyé et j’avais voulu lui rendre justice. En réalité, le fait que je vienne en aide à Li Cheng n’était vraiment juste qu’un prétexte pour argumenter. J’avais peur d’être la prochaine à être renvoyée et je craignais de ne pas avoir un bel avenir. Derrière mon désir d’interroger les dirigeants, il y avait essentiellement un désir d’interroger Dieu, pour Lui reprocher d’être injuste et trop exigeant envers les gens. Je ne m’étais pas mise dans la position d’un être créé et ne m’étais pas soumise à l’œuvre de Dieu. Au lieu de ça, j’avais argumenté avec Lui et avais vociféré contre Lui. C’est seulement à ce moment-là que j’ai réalisé à quel point la nature de ce que j’avais révélé était grave. J’ai pensé à Paul, qui avait utilisé son travail comme capital pour vociférer contre Dieu et Lui demander une couronne de justice. Au bout du compte, il avait été puni et maudit par Dieu. J’avais beau souffrir dans mon devoir, si je ne me repentais toujours pas, Dieu ne m’approuverait pas et je finirais par être punie, exactement comme Paul ! Le renvoi de Li Cheng m’avait servi d’avertissement, ce qui m’avait permis de reconnaître que même si je croyais en Dieu, j’adorais les gens et j’empruntais le mauvais chemin. Du fond du cœur, j’ai senti que c’était là l’amour et le salut de Dieu.
Après son renvoi, Li Cheng a réfléchi pendant un certain temps, a gagné une certaine compréhension de son tempérament corrompu, et l’Église lui a de nouveau confié un devoir. Désormais, je fais à nouveau mon devoir avec Li Cheng, mais je ne l’adore plus comme avant. Au lieu de ça, je m’efforce de discerner si ce qu’il dit est conforme aux paroles de Dieu. Si j’ai des opinions différentes, je les mets en avant, je cherche les vérités-principes pour les choses que je ne comprends pas, et je signale les problèmes que je ne peux pas percevoir aux dirigeants. En pratiquant ainsi, je suis capable de comprendre certains principes et de trouver un chemin à suivre. À travers cette expérience, je suis parvenue à réaliser l’importance de la recherche de la vérité, et j’ai commencé à réfléchir sur les choses que je fais et qui violent les principes dans l’exercice de mon devoir. Je guide aussi les frères et sœurs pour qu’ils cherchent les vérités-principes dans leurs devoirs afin que tout le monde arrête de se concentrer sur ses agissements extérieurs et se concentre plutôt sur la recherche de la vérité et l’exécution de ses devoirs selon les principes. Cette expérience a corrigé mon point de vue erroné sur les choses, et je suis reconnaissante à Dieu pour Son salut !
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