Réflexions sur la rédaction d’une évaluation

14 février 2023

Par Tiantian, Chine

En avril dernier, j’étais responsable du travail textuel de l’Église. Un jour, j’ai reçu une lettre d’une dirigeante supérieure. Elle me demandait de rédiger une évaluation sur une dirigeante, Liu Li, et je devais lui renvoyer cette évaluation dans les trois jours. Je n’ai pu m’empêcher de m’interroger : si on me demandait d’évaluer Liu Li, c’était peut-être parce qu’elle ne faisait aucun travail concret et que l’intention était de la renvoyer. Mais peut-être était-elle de bon calibre et méritait-elle d’être cultivée, et l’idée était peut-être donc de la promouvoir. En général, Liu Li assumait un fardeau dans son devoir et elle savait résoudre rapidement les problèmes d’efficacité dans le travail. C’est juste qu’elle n’était pas très douée, et dès qu’il y avait beaucoup de travail, elle était perdue et gérait mal les priorités. J’ai donc continué à me poser des questions : si la dirigeante prévoyait de promouvoir et de cultiver Liu Li et que j’évoquais trop les défauts de cette dernière, la dirigeante allait-elle dire que je manquais de discernement et que je ne traitais pas les autres équitablement ? Que penserait-elle de moi après ça ? Mais si elle prévoyait de renvoyer Liu Li et que j’évoquais trop les qualités de cette sœur, la dirigeante penserait peut-être que je manquais de calibre et que je n’étais même pas capable de rédiger une évaluation exacte. Comment pourrais-je alors continuer à superviser le travail textuel ? Après ça, la dirigeante aurait probablement une mauvaise image de moi. Ayant ces idées en tête, je n’osais pas prendre ma plume à la légère.

Le lendemain, Sœur Wang Jie, la partenaire de Liu Li, est venue à une réunion avec nous. L’idée m’est venue de l’interroger subtilement pour obtenir des informations. Je lui ai donc posé cette question pour la sonder : « Tu te réunis souvent avec nous, ces derniers temps. Pourquoi ne voyons-nous pas Liu Li ? Est-elle trop occupée ? » Wang Jie a dit : « Elle est prise par d’autres tâches. » J’ai remarqué que Wang Jie répondait à voix basse et j’en ai déduit que Liu Li était peut-être en passe d’être renvoyée, et que Wang Jie se sentait coupable parce qu’elle ne l’avait pas aidée. Mais je n’en étais toujours pas certaine, alors j’ai posé une autre question : « Vous n’êtes que deux à superviser le travail de l’Église, tu t’en sors ? » J’ai fait attention à son expression et à sa façon de parler, en essayant de relever des indices, mais en fin de compte, je n’ai pas pu me faire une idée claire de la situation. J’étais tendue parce que l’échéance de l’évaluation approchait, mais je continuais à traîner des pieds, ne sachant pas trop quoi écrire. Finalement, je n’ai pas rédigé l’évaluation, pour que la dirigeante ne voie pas que je manquais de discernement. Si elle me posait des questions à ce sujet, je pourrais toujours lui dire que j’étais trop occupée en ce moment et que je n’avais pas le temps de le faire. J’ai donc esquivé le problème en ne rédigeant pas cette évaluation. Après coup, chaque fois que j’y repensais, je me sentais coupable. La dirigeante m’avait demandé d’évaluer Liu Li principalement pour comprendre si celle-ci faisait un travail concret ou non, et si elle pouvait être cultivée. C’était directement lié au travail de l’Église. Noter tout ce que je savais n’avait rien de difficile, alors pourquoi remettre ça à plus tard ? Qu’est-ce qui me contraignait ? Alors j’ai dit une prière : « Ô Dieu ! J’ai été trop prudente et indécise quant à cette évaluation. Je me suis trop inquiétée et je n’ai pas voulu coopérer. S’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne mon problème. »

Au cours de mes dévotions, j’ai lu ceci : « Les antéchrists sont aveugles à Dieu, Il n’a pas de place dans leurs cœurs. Lorsqu’ils rencontrent Christ, ils ne Le traitent pas différemment d’une personne ordinaire, ils s’inspirent constamment de Son expression et de Son ton de voix, changeant de ton selon la situation, ne disant jamais ce qui se passe réellement, ne disant jamais rien de sincère, ne disant que des mots vides et doctrine, essayant de tromper et de berner le Dieu concret qui se tient devant leurs yeux. Ils sont sans la moindre crainte de Dieu. Ils sont tout à fait incapables de parler à Dieu avec le cœur, de dire quoi que ce soit de réel. Ils parlent comme un serpent rampe, de manière tortueuse et indirecte. La manière et la direction de leur discours sont comme un plant de melon grimpant sur un poteau. Par exemple, quand tu dis que quelqu’un est de bon calibre et peut être promu, ils parlent immédiatement de ses qualités et de ce qui se manifeste et se révèle en lui ; et si tu dis que quelqu’un est mauvais, ils se hâtent de dire combien il est mauvais et malfaisant et de parler des perturbations et des interruptions qu’il provoque dans l’Église. Quand tu désires connaître la vérité à propos de quelque chose, ils n’ont rien à dire : ils tergiversent, attendant que tu conclues, attentifs au sens de tes paroles, afin de pouvoir te dire ce que tu as envie d’entendre. Tout ce qu’ils disent, ce sont des flatteries, de la lèche et de l’obséquiosité : pas une seule parole de vérité ne sort de leur bouche. C’est ainsi qu’ils interagissent avec les gens et qu’ils traitent Dieu : ce ne sont que des fourbes. Tel est le tempérament d’un antéchrist » (« Section 10 (Partie II) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Ces paroles de Dieu révèlent que les antéchrists trichent chaque fois qu’ils rencontrent Christ. Ils se montrent serviles, mielleux et s’inspirent de Ses expressions. Ils ne disent pas la vérité devant Christ, ils excellent dans l’art de tromper et de faire semblant. Ils sont vraiment rusés et malfaisants, et ils dégoûtent Dieu. Même si je n’étais pas face à Christ, je me comportais comme un antéchrist et révélais le même tempérament. La dirigeante m’avait demandé de rédiger une évaluation sur Liu Li pour les besoins du travail de l’Église. Ça n’avait rien de compliqué. Il fallait juste que je note sincèrement tout ce que je savais et que je partage équitablement et objectivement ce que je comprenais. Mais j’avais vraiment compliqué les choses en me posant des questions sur les intentions de la dirigeante. J’avais peur qu’en évaluant mal Liu Li, la dirigeante pense que je manquais de discernement et qu’elle ait une moins bonne image de moi. Pour protéger mon image et la place que j’occupais dans son cœur, je m’étais immiscée dans ses intentions, sous prétexte que je me souciais de mes sœurs. Si elle avait voulu promouvoir Liu Li, je serais allée dans son sens et j’aurais insisté sur les qualités de Liu Li. Si elle avait voulu la renvoyer, j’aurais davantage évoqué ses défauts, pour que la dirigeante m’estime. Je n’avais pas essayé d’évaluer Liu Li en me basant sur les faits ou les principes, j’avais observé les réactions de Wang Jie pour deviner les intentions de la dirigeante. Je révélais un tempérament semblable à celui des antéchrists, fuyant et fourbe ! Pour découvrir les intentions de ma dirigeante, j’avais posé des questions détournées à Wang Jie, dans le but de lui soutirer des informations. J’étais une crapule mesquine, sans dignité ni caractère. En fait, tout le monde a des qualités et des défauts, et nous devons rédiger les évaluations de manière juste et objective, en fonction des faits. Si je rédigeais une évaluation positive sur une personne mauvaise, et que la dirigeante prenait alors la mauvaise décision, ce serait perturber le travail de l’Église, faire le mal et résister à Dieu. Et si je rédigeais une évaluation très critique sur quelqu’un qui poursuivait la vérité, ce serait injuste et pourrait gravement blesser cette personne. Si mon évaluation était inexacte et provoquait le transfert ou le renvoi de Liu Li, je ferais le mal et j’offenserais assurément Dieu. J’ai alors pensé à ces paroles de Dieu : « L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). Dieu n’est pas très exigeant vis-à-vis de nous. Il espère simplement que nous serons francs, en paroles comme en actes, que nous appellerons un chat un chat, et que nous deviendrons des gens justes et honnêtes, qui ne mentent pas et ne cachent rien. Nous devons simplement être francs, noter ce que nous savons et traiter les gens équitablement dans nos évaluations. Mais je n’étais même pas capable de faire ça. La dirigeante voulait savoir ce que je pensais de quelqu’un, mais elle n’avait pas obtenu de moi la moindre parole honnête. En trichant et en trompant sans arrêt, on n’agit pas du tout comme une personne honnête. Quand je l’ai compris, je me suis détestée.

Plus tard, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Qu’est-ce que craindre Dieu et éviter le mal ? Lorsque tu évalues quelqu’un, par exemple, ton évaluation est liée à la crainte de Dieu et à l’évitement du mal. Comment procèdes-tu ? (Nous devons être honnêtes, justes et équitables, et nos paroles ne doivent pas se baser sur l’émotion.) Lorsque tu dis exactement ce que tu penses, et exactement ce que tu as vu, tu es honnête. Et surtout, la pratique de l’honnêteté consiste à suivre la voie de Dieu. C’est ce que Dieu enseigne aux gens : c’est la voie de Dieu. La voie de Dieu, qu’est-ce que c’est ? Craindre Dieu et éviter le mal. Est-ce que l’honnêteté fait partie de la crainte de Dieu et de l’évitement du mal ? Et consiste-t-elle à suivre la voie de Dieu ? (Oui.) Si tu n’es pas honnête, alors ce que tu as vu et ce que tu penses, ce n’est pas la même chose que ce qui sort de ta bouche. Quelqu’un te demande : “Quelle est ton opinion sur cette personne ? Assume-t-elle la responsabilité du travail de l’Église ?” Et tu réponds : “Elle est plutôt bonne, elle assume plus de responsabilités que moi, son calibre est meilleur que le mien, et elle est aussi d’une bonne humanité, elle est mature et stable.” Mais est-ce ce que tu penses au fond de toi ? Ce que tu penses réellement, c’est que, bien que cette personne ait du calibre, elle n’est pas fiable et elle est plutôt rusée, et très calculatrice. Voilà ce que tu as vraiment à l’esprit, mais quand vient le moment de parler, tu te dis : “Je ne peux pas dire la vérité, je ne dois offenser personne”, si bien que tu as vite fait de dire autre chose, tu choisis de belles choses à dire à son sujet et rien de ce que tu dis ne correspond à ce que tu penses réellement, ce n’est que mensonges et hypocrisie. Cela indique-t-il que tu suis la voie de Dieu ? Non. Tu as emprunté le chemin de Satan, le chemin des démons. Quelle est la voie de Dieu ? C’est la vérité, c’est la base du comportement des gens, c’est craindre Dieu et éviter le mal. Bien que ce soit à une autre personne que tu parles, Dieu écoute également et observe ton cœur, Il scrute ton cœur. Les gens écoutent ce que tu dis, mais Dieu scrute ton cœur. Les gens sont-ils capables de scruter le cœur de l’homme ? Dans le meilleur des cas, les gens peuvent se rendre compte que tu ne dis pas la vérité. Ils peuvent voir ce qu’il y a à la surface. Seul Dieu peut voir au plus profond de ton cœur, Dieu seul peut voir ce que tu penses, ce que tu prévois, quelles petites manigances, quelles manières perfides, quelles pensées sournoises tu as au fond de toi. Et sachant que tu ne dis pas la vérité, quelle est l’opinion de Dieu à ton sujet, quelle est Son évaluation te concernant ? C’est qu’à cet égard, tu n’as pas suivi la voie de Dieu, parce que tu n’as pas dit la vérité » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai appris que nous devions craindre Dieu et accepter Son examen quand nous rédigeons des évaluations. Ainsi, nous ferons preuve de prudence et ferons face à Dieu, de peur, si nous avons de mauvaises intentions, de rédiger une évaluation incorrecte et biaisée, et ainsi d’offenser Dieu. Et quand nous rédigeons une évaluation sur une personne, nous devons prier, nous concentrer sur la recherche des principes de la vérité et partager objectivement notre véritable compréhension et vision de cette personne, sans avoir nos propres intentions. Nous devons dire les choses telles qu’elles sont, sans les édulcorer. C’est le signe que nous craignons Dieu. Mais ceux qui ne craignent pas Dieu parlent et agissent au gré de leurs caprices. Ils disent parfois tout ce qui, selon eux, peut leur profiter, et vont jusqu’à trafiquer la réalité et déformer les faits. Ce sont des gens aux tempéraments vraiment fourbes. Ils se comportent exactement comme des incroyants et ne sont pas dignes de confiance. La rédaction de cette évaluation m’a exposée. Après des années de foi, j’avais encore des intentions sournoises, je voulais savoir dans quel sens le vent soufflait avant de rédiger une évaluation et je disais tout ce qui pouvait m’être bénéfique. Je ne craignais pas Dieu du tout. J’étais vraiment fourbe, ce qui dégoûtait Dieu. Comprenant tout cela, je me suis dit que continuer ainsi serait dangereux, alors j’ai prié Dieu, en Lui demandant de m’aider à réfléchir et à me connaître moi-même.

Ensuite, j’ai lu cet autre passage des paroles de Dieu : « Qu’est-ce que le vrai mal ? Quels états manifestent le mal ? Ne s’agit-il pas d’un tempérament mauvais lorsque les gens utilisent des déclarations retentissantes pour cacher les intentions mauvaises et honteuses qui se trouvent au plus profond de leur cœur, puis font croire aux autres que ces déclarations sont très bonnes, honnêtes et légitimes, et finissent par atteindre leur inavouable motifs ? Pourquoi appelle-t-on cela être mauvais plutôt qu’être malhonnête ? En termes de tempérament et d’essence, la malhonnêteté n’est pas aussi mauvaise. Être mauvais est plus grave qu’être malhonnête, c’est un comportement plus insidieux et vil que la malhonnêteté et il qu’une personne ordinaire peut difficilement percer à jour. Par exemple, quel genre de paroles le serpent a-t-il utilisé pour attirer Ève ? Des paroles spécieuses, qui sonnent juste et semblent être prononcées pour ton propre bien. Tu ne sais pas qu’il y a quelque chose de mal ou une intention malveillante dans ces paroles et en même temps, tu ne peux pas abandonner ces suggestions faites par Satan. C’est la tentation. Lorsque tu es tenté et que tu écoutes ce genre de paroles, tu ne peux qu’être attiré et il est probable que tu tombes dans un piège, le but de Satan étant ainsi atteint. C’est ce qu’on appelle le mal. Le serpent a utilisé cette méthode pour attirer Ève. N’est-ce pas un type de tempérament ? (Si.) D’où vient ce type de tempérament ? Cela vient du serpent et de Satan. Ce type de tempérament mauvais existe dans la nature de l’homme » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la connaissance de soi aide à poursuivre la vérité). Dieu dit que lorsque les gens semblent raisonnables, mais qu’ils ont de la ruse dans le cœur, et qu’ils se servent de mots qui sonnent bien pour atteindre leurs buts cachés, ce n’est pas seulement être fourbe, c’est avoir un tempérament malfaisant. Dieu déteste particulièrement ce genre de personnes. Pour gagner l’approbation et le respect de la dirigeante, j’avais essayé de deviner ses intentions avant de rédiger mon évaluation, afin d’aller dans son sens. J’avais même feint de m’inquiéter pour Liu Li, simplement pour sonder ces intentions. J’avais demandé si elle était accaparée par son travail et si elle s’en sortait, puisque je ne l’avais pas vue depuis un moment, pour essayer de découvrir ce qui se passait et si elle allait partir ou rester. En apparence, j’avais l’air d’être prévenante et de me soucier d’elle, mais mes paroles étaient pleines de ruse et je n’étais pas sincère du tout. J’étais en fait vraiment fourbe et malfaisante. La nature de ma parole était la même que celle du serpent qui avait tenté Ève pour qu’elle mange le fruit de la connaissance, avec des mots qui sonnaient bien et qui égaraient. J’étais rusée, en paroles comme en actes, je trompais et manipulais les autres. Je me montrais diabolique. Si je ne changeais pas, j’allais probablement pécher en paroles et offenser Dieu et Son tempérament. Quand j’ai compris ça, j’ai dit une prière à Dieu, voulant me repentir, changer, et cesser de vivre selon un tempérament malfaisant.

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu, qui m’ont donné un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Mon royaume a besoin de ceux qui sont honnêtes, de ceux qui ne sont pas hypocrites ni trompeurs. Les gens sincères et honnêtes ne sont-ils pas impopulaires dans le monde ? Je suis tout le contraire. Il est acceptable que les gens honnêtes viennent à Moi ; Je me réjouis de ce genre de personne, et J’ai aussi besoin de ce genre de personne. C’est précisément Ma justice » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 33). « Être une personne honnête est une exigence que Dieu a de l’homme. C’est une vérité que l’homme doit pratiquer. Quels sont donc les principes que l’homme doit observer dans ses rapports avec Dieu ? Soyez sincères : C’est le principe qui doit être suivi quand on interagit avec Dieu. Ne vous engagez pas dans la pratique des incroyants consistant à se faire bien voir et à faire de la lèche : Dieu n’a nul besoin que les hommes lui fassent de la lèche ou se fassent bien voir. Il suffit d’être sincère. Et que signifie être sincère ? Comment cela doit-il être mis en pratique ? (S’ouvrir simplement à Dieu, sans présenter une façade ni cacher quoi que ce soit, ni garder aucun secret, rencontrer Dieu avec un cœur honnête et être franc, sans tromperie ni ruse.) C’est juste. Pour être sincère, tu dois d’abord mettre de côté tes désirs personnels. Au lieu de t’inquiéter de la façon dont Dieu te traite, dis ce que tu as dans ton cœur et ne réfléchis pas aux conséquences de tes paroles. Dis ce que tu penses, laisse de côté tes motivations et ne prononce pas des paroles uniquement pour atteindre un but. Quand tu as trop d’intentions personnelles et de contaminants, ta façon de parler est toujours calculée, tu te dis : “Je dois parler de ceci, et pas de cela, je dois faire attention à ce que je dis. Je vais tourner cela d’une manière qui me profite, qui couvre mes lacunes et laissera à Dieu une bonne impression.” N’as-tu pas des motivations ? Avant que tu ouvres la bouche, ton esprit est rempli de pensées sournoises, tu corriges plusieurs fois ce que tu veux dire, de sorte que lorsque les mots sortent de ta bouche, ils ne sont plus aussi purs, ils ne sont plus du tout authentiques et ils véhiculent tes propres motivations et les plans de Satan. Ce n’est pas ce qu’on appelle être sincère : c’est ce qu’on appelle avoir des motivations sinistres et de mauvaises intentions. De plus, lorsque tu parles, tu t’inspires toujours des expressions faciales de Dieu et de Son regard : s’Il arbore une expression positive sur Son visage, tu continues à parler, et sinon, tu te retiens et tu ne dis rien ; si le regard de Dieu est mauvais et qu’Il n’aime pas ce qu’Il entend, tu y réfléchis et tu te dis : “Bon, je vais dire quelque chose qui va T’intéresser, qui va Te rendre heureux, que Tu vas aimer, et qui fera que Tu seras bien disposé envers moi.” Est-ce là être sincère ? Non » (« Section 10 (Partie II) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu aimait les gens honnêtes. Les gens honnêtes parlent simplement et ouvertement, ils sont francs avec Dieu et les autres, ils ne trompent pas et ne font pas semblant. Ils disent les choses telles qu’elles sont et se montrent clairs et directs. C’est ainsi qu’une personne normale doit être. J’ai vu que beaucoup de frères et sœurs s’efforçaient d’être des gens honnêtes. Quand ils voyaient quelqu’un violer les principes de la vérité, ils échangeaient avec cette personne et l’aidaient, ou ils l’émondaient et la traitaient. Ils étaient francs, s’aidaient et se soutenaient les uns les autres. Ils s’ouvraient en échangeant dans les réunions et étaient vraiment libres. Je les admirais et voulais m’efforcer d’être honnête, comme Dieu le demandait. Il y a certaines choses que je ne comprenais pas, et certains de mes points de vue étaient peut-être erronés, mais le moins que je pouvais faire était de ne pas nourrir la moindre tromperie et d’avoir de bonnes intentions. C’était là l’essentiel. Comprenant cela, mon cœur s’est éclairé et j’ai vu clairement un chemin de pratique.

Peu après, j’ai rédigé une évaluation sur une autre dirigeante, Chen Xiao. Je me suis dit : « Je ne la connais pas très bien. Si mon évaluation n’est pas claire, la dirigeante supérieure va-t-elle dire que je manque de discernement et me mépriser ? Je devrais peut-être insister davantage sur les qualités de Chen Xiao. » Quand j’ai pensé ça, j’ai compris que j’essayais de nouveau de jouer à des petits jeux. Les évaluations sont importantes, elles affectent les promotions comme les renvois. Mentir à ce sujet offenserait Dieu. Je ne pouvais pas écrire en me basant sur mes propres intérêts, alors je me suis hâtée de prier Dieu et de renoncer à moi-même. Puis j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Pour protéger ta renommée et ta réputation, tu parles d’une manière si détournée et tu réfléchis tellement à chaque mot que tu prononces. Ta vie est vraiment épuisante ! Si tu vis ainsi, Dieu sera-t-Il content ? Les gens trompeurs sont ceux que Dieu déteste le plus. Si tu souhaites rejeter l’influence de Satan et être sauvé, tu dois accepter la vérité. Tu dois commencer par être une personne honnête, dire des choses vraies et réelles, ne pas être contraint par l’émotion, te débarrasser des faux-semblants et des ruses, et arriver à parler et à agir avec des principes. C’est ainsi qu’on vit libre et heureux, et que tu es capable de vivre devant Dieu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en pratiquant la vérité que l’on peut se défaire des chaînes d’un tempérament corrompu). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique. Je ne pouvais pas me montrer hypocrite pour protéger ma réputation et mon statut. Ce n’était pas une véritable ressemblance humaine. Dieu nous demande d’être honnêtes, nous devons être sincères et ne pas penser à notre réputation et à notre statut. Je devais noter tout ce que je savais, laisser de côté tout ce qui n’était pas clair pour moi, et ne pas me soucier de ce que les autres pensaient de moi. Alors, avec objectivité et équité, j’ai noté ce que je comprenais de Chen Xiao, en fonction des faits, et j’ai envoyé mon évaluation. En agissant ainsi, je me suis sentie très calme et en paix. Dieu soit loué pour Sa direction !

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