Les réflexions d’une « bonne dirigeante »
Par Rubylen, PhilippinesDès mon enfance, mes parents m’ont appris à me montrer aimable, à être d’un abord facile et à faire preuve...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Un jour du deuxième semestre 2002, j’ai été soudainement arrêté par la police alors que je faisais mes devoirs. Ils m’ont emmené dans une dépendance et m’ont montré des séquences vidéos de mes transactions bancaires, me questionnant sans relâche sur l’origine de l’argent, mon lieu de résidence, le dirigeant de l’église, et ainsi de suite. Quand j’ai refusé de répondre, ils m’ont torturé de diverses manières : ils m’ont obligé à m’accroupir, m’ont giflé violemment avec des chaussures en cuir, et ils m’ont soumis à un interrogatoire mené par plus d’une douzaine de policiers, utilisant des méthodes de « privation de sommeil » sur moi. Cela signifiait qu’ils ne me laissaient pas dormir. Chaque fois que je fermais les yeux, les policiers me giflaient violemment au visage ou me donnaient des coups de pied brutaux, ou encore, ils criaient soudainement très fort dans mon oreille. En raison de ce manque de sommeil prolongé, j’ai souffert de confusion, de forte fièvre, de vertiges et d’acouphènes. J’ai même commencé à voir double. Au vingtième jour de la torture policière, mon corps avait atteint sa limite. Je me suis effondré au sol, incapable de rassembler de la force pour me relever. Mes yeux refusaient de s’ouvrir, et ma conscience devenait floue. Même respirer devenait difficile, et j’avais l’impression que je pouvais mourir à tout moment. J’étais envahi par la peur, incapable de m’empêcher de penser à ma mère, ma femme et mes enfants. Je m’inquiétais qu’en mourant, ils ne puissent pas faire face et sombrent dans une dépression nerveuse. Comment allaient-ils continuer à vivre après ça ? Dans mon brouillard, j’ai entendu les policiers dire : « Personne ne s’inquiétera si des types aussi têtus que toi meurent ! On t’enterrera quelque part où personne ne saura ! » Ils ont aussi dit : « Dis-nous simplement où tu vis, et nous classerons l’affaire ! On n’a pas envie de passer la nuit à te voir souffrir. » Je me suis dit : « Si je ne dis rien ce soir, je ne m’en sortirai probablement pas. Peut-être devrais-je leur donner une petite information. » J’ai pensé à la sœur plus âgée qui m’avait hébergé… elle ne savait presque rien des affaires de l’Église. Si j’avouais rester chez elle, cela ne nuirait pas à l’Église, non ? Cela faisait déjà vingt jours que j’avais été arrêté, et les livres des paroles de Dieu qui étaient chez elle devaient depuis longtemps avoir été déplacés. S’ils ne pouvaient trouver aucune preuve, la police ne pourrait rien faire contre elle, non ? J’ai mentionné la maison de la sœur. Aussitôt que les mots sont sortis de ma bouche, mon esprit est immédiatement devenu clair, et en réalisant que j’étais devenu un Judas, j’ai été saisi d’une peur extrême, et tout mon corps s’est engourdi. Je me suis reproché mon acte et je l’ai amèrement regretté, me détestant d’avoir pu devenir un Judas et trahir cette sœur. Je souhaitais pouvoir revenir en arrière pour effacer ce que j’avais dit, mais il était déjà trop tard. Je pensais à cette sœur qui m’avait hébergé au mépris de sa propre sécurité, et pourtant je l’avais trahie pour me sauver. Ma conscience était encore plus tourmentée, et je me détestais de manquer d’humanité. Surtout quand je me suis souvenu des paroles de Dieu : « Je ne serai plus miséricordieux envers ceux qui ne M’ont montré aucune loyauté pendant les périodes de tribulation, car Ma miséricorde ne s’étend que jusque-là. En outre, Je n’aime pas ceux qui M’ont déjà trahi et J’aime encore moins fréquenter ceux qui trahissent les intérêts de leurs amis. Voilà Mon tempérament, quelle que soit la personne. Je dois vous dire ceci : quiconque brise Mon cœur n’aura pas droit à Ma clémence une seconde fois et quiconque M’a été loyal restera toujours dans Mon cœur » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Ces paroles ont transpercé mon cœur comme un couteau, et ma conscience était encore plus accusée et dénoncée. Je savais dans mon cœur que le tempérament de Dieu est juste et saint, intolérant à toute offense humaine. Dieu déteste ceux qui Le trahissent et vendent leurs frères et sœurs pour se sauver eux-mêmes. En trahissant cette sœur, je suis devenu un Judas honteux, et j’ai blessé le cœur de Dieu. Dieu ne pouvait plus me sauver maintenant ; c’était moi qui avais coupé mon chemin de foi en Dieu. En pensant à tout cela, mon cœur était déchiré de douleur. Nuit après nuit, je ne pouvais pas dormir et je vivais dans l’angoisse et la culpabilité. J’étais redevable à Dieu et à cette sœur. Je ne pouvais pas me pardonner. Après cela, quand la police a vu qu’elle ne pouvait plus rien obtenir de moi, elle a fabriqué des accusations contre moi et m’a condamné à un an et demi de prison. À ce moment-là, mon corps était trop faible ; je commençais à haleter lourdement après avoir fait quelques pas lors des exercices en plein air. La police craignait de provoquer un décès, alors elle m’a libéré sous condition médicale après cinquante jours, mais elle ne m’a pas autorisé à quitter la région. Je devais leur signaler mes déplacements chaque mois et faire un rapport idéologique au poste de police tous les trois mois. Entre-temps, des policiers se sont rendus au domicile de la sœur, et elle ne pouvait plus faire ses devoirs.
Je suis resté chez moi pendant plus d’un mois, mais la police est venue pour m’arrêter à nouveau, alors j’ai fui précipitamment vers une autre ville pour travailler. Peu de temps après, la police m’a retrouvé sur le chantier pour m’arrêter, et je me suis échappé du chantier dans la nuit. Cette période fut la plus difficile pour moi. J’avais perdu contact avec l’Église, et mes proches et amis avaient coupé les liens. Je n’avais nulle part où me cacher et errais partout, dormant souvent sous des ponts. Je me sentais particulièrement impuissant à ce moment-là, comme si Dieu ne voulait plus de moi. Je savais que j’avais offensé le tempérament de Dieu et que je méritais une telle rétribution. En réalité, je pouvais endurer la souffrance physique, mais perdre Dieu, la vie de l’Église, et la capacité de lire les paroles de Dieu me faisaient préférer la mort à la vie. Je n’osais pas prier Dieu, et ne me sentais digne de Lui adresser des prières. Je sentais que j’étais devenu comme un Judas, quelqu’un que Dieu détestait. Est-ce que Dieu écouterait encore mes prières ? Nuit après nuit, je ne pouvais pas dormir et j’étais rempli de tant de regrets que je ne sais pas combien de fois je me suis giflé, et à de nombreuses reprises, j’ai voulu mettre fin à ma douleur par la mort. Plus tard, j’ai pensé aux paroles de Dieu et j’ai commencé à comprendre un peu plus Son intention. Les paroles de Dieu disent : « Aujourd’hui, la plupart des gens n’ont pas cette connaissance. Ils croient que la souffrance est sans valeur, ils sont rejetés par le monde, leur vie familiale est troublée, ils ne sont pas aimés de Dieu et leurs perspectives sont sombres. La souffrance de certaines personnes atteint un degré extrême, et leurs pensées se tournent vers la mort. Ce n’est pas le véritable amour pour Dieu ; ces gens sont des lâches, ils ne sont pas persévérants, ils sont faibles et impuissants ! Dieu désire ardemment que l’homme L’aime, mais plus l’homme L’aime, plus grande est la souffrance de l’homme ; plus l’homme L’aime, plus grandes sont les épreuves de l’homme » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en vivant des épreuves douloureuses que tu peux connaître la beauté de Dieu). En méditant sur les paroles de Dieu, j’ai compris que les circonstances auxquelles je faisais face représentaient la justice de Dieu : une rétribution méritée pour mes actions de Judas. Cependant, j’avais été créé par Dieu, et je ne devais pas choisir la mort pour moi-même ; je devais accepter le châtiment de Dieu. À l’avenir, chaque fois que j’en aurais l’occasion, je continuerais à suivre Dieu. Même si cela signifiait rendre service à Dieu, je le ferais de bon cœur. J’ai donc chassé toute pensée de mort et me suis agenouillé en pleurant dans la prière : « Dieu ! Je mérite de mourir ; je mérite d’être maudit... » Pendant longtemps, c’était la seule chose que je pouvais dire en priant Dieu, avant d’être trop submergé pour continuer.
En 2008, les frères et sœurs m’ont trouvé et m’ont dit que trahir cette sœur était un moment de faiblesse dans ma chair, qui n’avait pas causé de perte significative à l’Église. Ils ont dit que l’accomplissement constant de mon devoir était bon et que l’Église m’avait assigné à nouveau un devoir. À cet instant, j’ai été ému aux larmes. Je croyais que trahir Dieu et agir en Judas méritait une punition, même si cela signifiait aller en enfer. Mais Dieu ne m’a pas traité selon ma transgression ; Il m’a donné une chance de me repentir. J’ai ressenti encore plus de regrets et de haine envers moi-même, comprenant à quel point j’étais redevable à Dieu. J’ai résolu dans mon cœur que, quels que soient les devoirs que l’Église m’assignerait à l’avenir, je les chérirais et les mènerais à bien pour rembourser Dieu. Plus tard, le Parti communiste a commencé à arrêter des croyants dans divers endroits et deux dirigeants de notre Église ont également été arrêtés. Peu après, j’ai appris qu’ils avaient joué le rôle de Judas et avaient été expulsés de l’Église. À ce moment-là, je me suis dit : « S’ils ont été expulsés pour avoir agi en Judas, et que j’ai agi de la même manière, mon expulsion n’est-elle pas qu’une question de temps ? » En y pensant, mon cœur se serrait légèrement. Je sentais que ma transgression était trop grande et que, peu importe combien je poursuivais, mon espoir de salut semblait mince. Peut-être qu’un jour, si je commettais une erreur en faisant mes devoirs, l’Église pourrait m’expulser. Alors, je regrettais encore plus, me détestant de ne pas être resté ferme dans mon témoignage. Si seulement j’étais resté ferme dans mon témoignage, je ne souffrirais pas ainsi. C’était parce que j’avais eu trop peur de la mort et avais préféré vivre une vie sans mérite. Je devais assumer les conséquences de mes actes. Je ne pouvais blâmer qui que ce soit. Par conséquent, j’ai redoublé d’efforts dans l’exécution de mes devoirs, espérant compenser ma transgression par davantage de bonnes actions. Quant aux bénédictions de Dieu, à Ses promesses et à Ses paroles de réconfort pour tous, je sentais qu’elles ne me concernaient ni ne m’impliquaient plus. Plus tard, alors que je coopérais à l’organisation des documents pour l’expulsion des membres, chaque fois que je récupérais et rangeais les documents concernant ces Judas, je me souvenais du mal que j’avais causé à cette sœur en jouant le Judas. Cette affaire était gravée comme une cicatrice brûlante dans mon cœur. Chaque fois que j’y pensais, je me sentais accusé, et la douleur était semblable à un coup de couteau. Cette affaire était devenue une tache éternelle et une douleur dans mon cœur. Plus tard, j’ai développé diverses maladies, comme une maladie cardiaque et de l’hypertension, et ma santé s’est détériorée. J’ai commencé à me demander : Est-ce que je subis une rétribution ? Ou est-ce que Dieu m’a abandonné ? Cela a provoqué encore plus de souffrance et de faiblesse dans mon cœur. Parfois, lorsque je révélais de la corruption dans l’accomplissement de mon devoir, je savais que je devais chercher la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu. Mais je pensais ensuite à l’ampleur de ma transgression et à la gravité de sa nature, et je me demandais : Dieu peut-Il encore me sauver ? M’éclairera-t-Il encore pour que je comprenne la vérité ? C’est ainsi que je vivais dans un état de dépression.
Un jour, une sœur a appris mon état et a échangé sur son expérience pour m’aider. Elle m’a également lu un passage des paroles de Dieu. Dieu dit : « Dieu détermine-t-Il si oui ou non une personne sera sauvée en fonction de son niveau de corruption ? Détermine-t-Il s’il faut ou non la juger et la châtier en fonction de l’importance de ses transgressions ou de l’ampleur de sa corruption ? Détermine-t-Il sa destination et son résultat en fonction de son apparence, de ses antécédents familiaux, de son calibre ou de ce qu’elle a souffert ? Dieu ne se base pas sur ces choses pour Ses décisions : Il ne regarde même pas ces choses. Donc, tu dois comprendre que puisque Dieu ne mesure pas les gens en fonction de ces choses, tu ne devrais pas le faire non plus » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Pour gagner la vérité, on doit apprendre des gens, des évènements et des choses proches de soi). À travers les paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu ne détermine pas l’issue et la destination d’une personne en fonction de la gravité de sa transgression ou de l’étendue de sa corruption. Au lieu de cela, Dieu regarde si une personne se repent véritablement après avoir commis des transgressions, et Il détermine finalement l’issue et la destination d’une personne en fonction de sa possession de la vérité et du changement de son tempéraement. Je devais abandonner mes propres notions, chercher la vérité, réfléchir et résoudre mes propres problèmes. C’est ce qui est conforme à l’intention de Dieu. Prendre conscience de ces choses a libéré une grande partie des émotions refoulées que je portais depuis des années. Avec des larmes coulant sur mon visage, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! Pendant des années, j’ai vécu dans un état négatif, inquiet pour mes perspectives et ma destination, et je n’ai pas pensé à poursuivre la vérité. Merci de m’avoir aidé à travers la sœur. Je suis prêt à me repentir devant Toi. Ô Dieu ! Conduis-moi, je T’en prie, à résoudre mes propres problèmes. »
Après avoir prié, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Il y a aussi une autre cause pour laquelle les gens sombrent dans l’émotion de la déprime, c’est que certaines choses particulières arrivent aux gens avant qu’ils n’atteignent la majorité ou quand ils sont devenus adultes, c’est-à-dire qu’ils commettent des transgressions ou font des bêtises, des choses stupides et des choses ignorantes. Ils sombrent dans la déprime à cause de ces transgressions, à cause de ces choses idiotes et ignorantes qu’ils ont faites. Ce type de déprime est une condamnation de soi-même, et c’est aussi une sorte de détermination du genre de personne qu’ils sont. […] Chaque fois qu’ils écoutent un sermon ou un échange sur la vérité, cette déprime s’insinue lentement dans leur esprit et au plus profond de leur cœur, et ils s’interrogent, se demandant : “Puis-je faire cela ? Suis-je capable de poursuivre la vérité ? Suis-je capable d’atteindre le salut ? Quel genre de personne suis-je ? J’ai fait cela avant, j’étais ce genre de personne. Suis-je au-delà de tout salut ? Dieu me sauvera-t-Il tout de même ?” Certains peuvent parfois se défaire de leur émotion de déprime et la laisser derrière eux. Ils utilisent leur sincérité et toute l’énergie qu’ils peuvent rassembler et les emploient à accomplir leur devoir, leurs obligations et leurs responsabilités, ils peuvent même mettre tout leur cœur et tout leur esprit à poursuivre la vérité et à contempler les paroles de Dieu et ils consacrent leurs efforts aux paroles de Dieu. Cependant, dès qu’une situation ou une circonstance particulière se présente, l’émotion de la déprime s’empare à nouveau d’eux et les fait se sentir à nouveau incriminés au plus profond de leur cœur. Ils se disent : “Tu as déjà fait cette chose auparavant et tu as été ce genre de personne. Peux-tu atteindre le salut ? Cela sert-il à quoi que ce soit de pratiquer la vérité ? Que pense Dieu de ce que tu as fait ? Dieu te pardonnera-t-Il ce que tu as fait ? Payer le prix de cette manière peut-il maintenant compenser cette transgression ?” Ils se font souvent des reproches et se sentent incriminés au plus profond d’eux-mêmes, et ils doutent tout le temps, se torturent tout le temps avec des questions. Ils ne peuvent jamais laisser cette émotion de déprime derrière eux ni s’en débarrasser et ils ressentent un sentiment perpétuel de malaise face à la chose honteuse qu’ils ont faite. Ainsi, même s’ils croient en Dieu depuis un grand nombre d’années, c’est comme s’ils n’avaient jamais écouté ni compris ce que Dieu a dit. C’est comme s’ils ne savaient pas si l’obtention du salut a quelque chose à voir avec eux, s’ils peuvent être absous et rachetés, ou s’ils sont qualifiés pour recevoir le jugement et le châtiment de Dieu, ainsi que Son salut. Ils n’ont aucune idée de toutes ces choses. Parce qu’ils ne reçoivent aucune réponse et parce qu’ils n’obtiennent pas de verdict précis, ils se sentent constamment déprimés au plus profond d’eux-mêmes. Au plus profond de leur cœur, ils se souviennent encore et encore de ce qu’ils ont fait, ils le rejouent encore et encore dans leur tête, se souvenant de la manière dont tout a commencé et dont cela s’est terminé, se souvenant de tout, du début à la fin. Quelle que soit la façon dont ils s’en souviennent, ils se sentent toujours coupables et se sont donc constamment déprimés à ce sujet au fil des années. Même lorsqu’ils accomplissent leur devoir, même lorsqu’ils sont en charge d’un certain travail, ils ont toujours l’impression qu’ils n’ont aucun espoir d’être sauvés. Par conséquent, ils n’abordent jamais directement la question de la poursuite de la vérité et la considèrent comme quelque chose d’éminemment correct et important. Ils croient que l’erreur qu’ils ont commise ou ce qu’ils ont fait dans le passé est mal vu par la plupart des gens, ou qu’ils peuvent être condamnés et méprisés par les gens, ou même condamnés par Dieu. Peu importe à quel stade se trouve l’œuvre de Dieu et le nombre de déclarations qu’Il a faites, ils n’affrontent jamais la question de la poursuite de la vérité de la manière correcte. Pourquoi cela ? Ils n’ont pas le courage de laisser leur déprime derrière eux. C’est la conclusion finale que ce type de personne tire d’avoir fait l’expérience de ce genre de choses, et comme elle ne tire pas la bonne conclusion, elle est incapable de laisser sa déprime derrière elle » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Les paroles de Dieu ont pénétré mon cœur, exposant mon véritable état. J’avais été arrêté et j’avais joué le rôle de Judas, trahissant Dieu et vendant la sœur. Cette affaire était gravée dans mon cœur. Même si l’Église m’avait accueilli et permis de faire mes devoirs, je n’avais jamais pu surmonter cet obstacle. Chaque fois que je repensais au fait d’avoir agi en Judas et au tort que j’avais causé à la sœur, je me considérais comme quelqu’un sans espoir de salut. À chaque fois que je regardais des vidéos d’expériences de frères et sœurs qui avaient été arrêtés et torturés mais qui étaient restés fermes dans leur témoignage, je me sentais honteux et coupable, et ma conscience m’accusait. Chaque fois que je récupérais et organisais les documents liés à l’expulsion des Judas, c’était comme si mon cœur était transpercé par un couteau, et je me haïssais de ne pas être resté ferme dans mon témoignage à l’époque. Si seulement j’étais resté ferme, mon cœur ne serait pas dans une telle tourmente. Extérieurement, j’accomplissais mes devoirs, mais intérieurement, j’étais toujours déprimé, sentant que j’étais différent des autres. J’avais trahi Dieu et joué le rôle d’un Judas : une personne détestée par Dieu. Dieu voulait-Il encore de moi ? Me sauvera-t-Il encore ? Penser à ces choses me remplissait de douleur et d’inquiétude. Je n’osais même pas prier Dieu, sentant qu’Il me détestait et n’écouterait pas mes prières. Lire les paroles de Dieu était pareil ; chaque fois que je lisais des paroles d’exhortation, de réconfort, de promesses ou de bénédictions, je sentais qu’elles n’étaient pas destinées à quelqu’un comme moi. Je ne méritais pas les promesses ou les bénédictions de Dieu ; je ne méritais que des malédictions et des punitions ! J’ai longtemps vécu dans un état d’incompréhension de Dieu, manquant de détermination pour poursuivre la vérité, et me contentant uniquement de bien faire mon travail pour expier ma transgression. En réalité, Dieu ne m’avait pas privé du droit de manger et boire Ses paroles, et Il m’avait donné l’occasion de faire mes devoirs et de poursuivre la vérité. Tout cela était la faveur de Dieu. Cependant, je vivais dans un état de dépression. Lorsque la corruption était révélée dans l’accomplissement de mes devoirs, je savais que je devais chercher la vérité pour la résoudre. Mais chaque fois que je pensais au fait d’avoir joué le rôle de Judas, j’avais le sentiment que, peu importe mes efforts ou mes poursuites, tout cela était vain. Dieu pouvait-Il encore sauver ceux qui L’avaient trahi ? Si je continuais à travailler dur et à mener à bien mes devoirs pour racheter mes fautes, peut-être qu’un jour Dieu verrait mon service loyal et que la punition serait plus légère. J’étais constamment accablé par ma transgression, vivant dans un état de dépression. Au fil des années, bien que de nombreuses choses soient survenues, je me contentais de simplement fournir des efforts et de faire les choses sans me concentrer sur mon entrée dans la vie, manquant ainsi de nombreuses occasions de gagner la vérité.
Dans ma réflexion, je suis tombé sur un passage des paroles de Dieu : « Les gens croient en Dieu pour être bénis, récompensés, couronnés. Ce désir n’existe-t-il pas dans le cœur de chacun ? C’est un fait. Bien que les gens n’en parlent pas souvent, et qu’ils dissimulent même leur motivation et leur désir d’obtenir des bénédictions, ce désir et cette motivation, au plus profond du cœur des gens, ont toujours été inébranlables. Quels que soient leur compréhension de la théorie spirituelle, leurs connaissances par l’expérience, le devoir qu’ils peuvent accomplir, les souffrances qu’ils endurent ou le prix qu’ils paient, ils n’abandonnent jamais cette motivation d’obtenir des bénédictions qui est cachée au plus profond de leur cœur et ils fournissent des efforts toujours silencieusement à son service. N’est-ce pas la chose la plus profondément enfouie dans le cœur des gens ? Sans cette motivation qui vise à recevoir des bénédictions, comment vous sentiriez-vous ? Quelle serait votre attitude en accomplissant votre devoir et en suivant Dieu ? Qu’adviendrait-il des gens si cette motivation visant à recevoir des bénédictions, qui est cachée dans leur cœur, se trouvait éliminée ? Il est possible que beaucoup de gens deviennent négatifs, tandis que d’autres se montreraient démotivés dans leurs devoirs. Ils se désintéresseraient de leur croyance en Dieu, comme si leur âme avait disparu. Ils donneraient l’impression que leur cœur a été arraché. C’est pourquoi Je dis que la motivation qui vise les bénédictions est quelque chose de profondément caché dans le cœur des gens. Peut-être qu’en accomplissant leur devoir ou en vivant la vie de l’Église, ils sentiraient qu’ils sont capables d’abandonner leurs familles et de se dépenser avec joie pour Dieu, et peut-être qu’ils croiraient désormais avoir connaissance de leur motivation visant à recevoir des bénédictions, et avoir mis cette motivation de côté et ne plus être gouvernés ni contraints par elle. Ensuite, ils pensent ne plus avoir la motivation d’être bénis, mais Dieu croit le contraire. Les gens ne voient les choses que superficiellement. En l’absence d’épreuves, ils se sentent bien dans leur peau. Tant qu’ils ne quittent pas l’Église, qu’ils ne renient pas le nom de Dieu et qu’ils persistent à se dépenser pour Dieu, ils croient qu’ils ont changé. Ils ont l’impression que, dans l’accomplissement de leur devoir, ils ne sont plus guidés par un enthousiasme personnel ni par des élans momentanés. Au lieu de cela, ils croient qu’ils peuvent poursuivre la vérité et continuellement rechercher et pratiquer la vérité tout en accomplissant leur devoir, afin que leurs tempéraments corrompus soient purifiés et qu’ils réalisent un véritable changement. Cependant, quand surviennent des événements qui sont directement liés à la destination et à la fin des gens, comment se comportent-ils ? La vérité est révélée dans son intégralité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). Dieu a exposé que la croyance des gens en Lui cache des arrière-pensées, tout cela dans l’intérêt de leur destin et de leurs perspectives, ainsi que de leurs bénédictions personnelles. Si, un jour, ils ne peuvent pas obtenir de bénédictions ou s’ils ne voient pas de destin ou de perspectives ils ont le sentiment que croire en Dieu n’a pas de sens, et ils vivent alors dans un état de dépression. J’ai pensé à Paul : Au début, il a résisté au Seigneur Jésus, arrêtant et persécutant les disciples du Seigneur. Puis, sur le chemin de Damas, Dieu frappa Paul avec une grande lumière et l’appela à être apôtre. Paul répandit l’Évangile pendant de nombreuses années, initialement pour expier ses péchés et se racheter. Il ne poursuivait pas du tout la vérité pour changer son tempérament corrompu. En conséquence, après de nombreuses années de travail, il n’avait pas changé sa nature satanique de résistance à Dieu et considérait toujours que son labeur et ses nombreuses années de travail avaient déjà expié ses péchés, pensant que ses mérites dépassaient ses fautes. Il demanda ouvertement à Dieu une couronne et fut finalement éliminé par Lui. En réfléchissant sur moi-même, j’ai réalisé que j’avais suivi le même chemin que Paul. Parce que j’avais trahi la sœur et joué un rôle de Judas, j’ai pensé que l’espoir des bénédictions semblait faible. Surtout quand j’ai vu deux dirigeants d’Église être expulsés pour être devenus des Judas, je me suis inquiété d’être moi aussi expulsé par l’église un jour. Je suis devenu négatif et déprimé, sans détermination à poursuivre la vérité, et je sentais que Dieu ne me sauverait plus. Peu importe mes efforts ou ma poursuite, il n’y aurait pas de bonne issue ou de bonne destination pour moi. J’ai vu que mon but en croyant en Dieu et en faisant des devoirs était pour les bénédictions, non pas pour gagner la vérité et me soumettre à Dieu, ni pour Le satisfaire en accomplissant le devoir d’un être créé. Au cours des dernières années, j’avais été constamment tourmenté par ma transgression, anxieux à propos de mes perspectives et de ma destination. Même si j’ai ressenti quelques regrets et de la haine envers ma transgression, mon point de vue profondément enraciné de la poursuite des bénédictions n’était pas résolu. Cela m’a fait comprendre que je ne m’étais pas véritablement repenti devant Dieu, mais que j’essayais plutôt d’expier ma transgression devant Lui en payant un prix et en me dépensant, pour que ma conscience ne m’accuse plus. J’ai vu que je cherchais encore à faire des transactions avec Dieu après avoir commis un si grand mal. C’était vraiment laid, égoïste et vil. Cela m’a fait ressentir encore plus de remords et de dégoût envers moi-même.
En cherchant, je suis tombé sur deux passages des paroles de Dieu qui m’ont aidé à mieux comprendre Son tempérament juste. Les paroles de Dieu disent : « La plupart des gens ont transgressé et se sont souillés à certains égards. Par exemple, certains ont résisté à Dieu et ont dit des choses blasphématoires. Certains ont rejeté la commission de Dieu, n’ont pas accompli leur devoir et ont été détestés et abandonnés par Dieu. Certains ont trahi Dieu lorsqu’ils étaient confrontés à des tentations. Certains ont trahi Dieu en signant les “trois affirmations” lorsqu’ils étaient en état d’arrestation. Certains ont volé des offrandes. Certains ont gaspillé des offrandes. Certains ont fréquemment perturbé la vie de l’Église et causé du tort au peuple élu de Dieu. Certains ont formé des cliques et traité rudement d’autres personnes, semant la pagaille dans l’Église. Certains ont souvent propagé des notions et la mort, faisant du mal aux frères et sœurs. Enfin, certains se sont livrés à la fornication et à la promiscuité et ont exercé une terrible influence. Qu’il suffise de dire que chacun a ses transgressions et ses souillures. Pourtant, certaines personnes sont capables d’accepter la vérité et de se repentir, tandis que d’autres ne le peuvent pas et mourraient plutôt que de se repentir. Les gens doivent donc être traités selon leur nature-essence et la constance de leur comportement. Ceux qui peuvent se repentir sont ceux qui croient vraiment en Dieu ; quant aux vrais impénitents, ceux qui devraient être exclus et expulsés seront exclus et expulsés. Certaines personnes sont malfaisantes, d’autres sont ignorantes ou stupides, et d’autres encore sont bestiales. Chacun est différent. Certaines personnes malfaisantes sont possédées par les esprits du mal, tandis que d’autres sont les laquais de Satan et des démons. Certains sont par nature particulièrement malintentionné, tandis que d’autres sont particulièrement malhonnêtes. Certains sont surtout cupides quand il s’agit d’argent, et d’autres prennent plaisir à la promiscuité sexuelle. Le comportement de chacun est différent, c’est pour cela que les gens doivent tous être appréhendés de façon globale conformément à leur nature et la constance de leur comportement. […] La façon dont Dieu traite une personne n’est pas aussi simple que les gens l’imaginent. Lorsque Son attitude envers une personne est une attitude de dégoût ou de répulsion, ou lorsqu’il s’agit de ce que cette personne dit dans un contexte donné, Il a une bonne compréhension de ses états. C’est parce que Dieu scrute le cœur et l’essence de l’homme. Les gens pensent toujours : “Dieu n’a que Sa divinité. Il est juste et ne tolère aucune offense de la part de l’homme. Il ne considère pas les difficultés de l’homme et ne Se met pas à la place des gens. Si quelqu’un Lui résiste, Il le punira.” Ce n’est pas du tout ça. Si c’est ainsi que quelqu’un comprend Sa justice, Son œuvre et Sa façon de traiter les gens, il se trompe gravement. Dieu ne détermine pas la destinée de chaque personne en fonction des notions et de l’imagination de l’homme, mais de Son tempérament juste. Il rétribuera chacun selon ses actes. Dieu est juste, et tôt ou tard, Il veillera à ce que tout le monde soit convaincu, de bout en bout » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Chaque personne qui a accepté d’être conquise par les paroles de Dieu aura plusieurs chances de salut ; dans le salut de Dieu de chacun de ces hommes, Il sera aussi clément que possible envers eux. Autrement dit, ils bénéficieront de la plus grande indulgence. Tant que les hommes se détournent du mauvais chemin et tant qu’ils peuvent se repentir, Dieu leur donnera des occasions d’obtenir Son salut » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Tu devrais mettre de côté les bénédictions du statut et comprendre la volonté de Dieu d’apporter le salut à l’homme). Grâce à ces paroles de Dieu, je suis arrivé à comprendre que le tempérament de Dieu est véritablement juste. Dans Sa justice, il y a non seulement jugement et colère, mais aussi miséricorde et tolérance. Le traitement que Dieu réserve aux gens repose surtout sur des principes. Il ne les juge pas en fonction de leurs transgressions temporaires, mais évalue de manière globale la nature et le contexte de leurs actions, ainsi que leur statut et les conséquences qu’elles entraînent. Si une personne, en raison d’un moment de faiblesse, trahit quelqu’un sans causer de perte significative à l’Église, et sans renier ou trahir Dieu de tout cœur, et si par la suite elle se repent véritablement, Dieu continue à faire preuve de miséricorde et lui accorde une chance de repentance. Certaines personnes, après leur arrestation, s’alignent complètement avec le grand dragon rouge ; elles trahissent les frères et sœurs ainsi que les intérêts de l’Église, et deviennent même complices du grand dragon rouge. Ces gens se révèlent tous être des malfaiteurs irrécupérables. Pour de tels individus, Dieu ne montre pas de miséricorde. Je me suis souvenu de ma propre expérience lorsque j’ai été capturé et torturé, poussé à mes limites physiques en raison d’un manque de sommeil prolongé, et que j’ai trahi la sœur plus âgée sans causer de perte significative à l’Église. Après cela, j’ai ressenti un profond remords et du dégoût envers moi-même. Mes actions constituaient une grave transgression, et la maison de Dieu m’a tout de même donné une chance de me repentir. Quant à ces deux dirigeants d’Église, après avoir été capturés et sans avoir enduré de torture, ils ont choisi de jouer les Judas par peur de la souffrance physique, non seulement en signant les “Trois Lettres” mais aussi en trahissant des dirigeants et des ouvriers de plus d’une douzaine d’Églises, ce qui a entraîné l’arrêt du travail de nombreuses églises et a causé des pertes considérables. Leurs actions n’étaient pas dues à un moment de faiblesse ; leur essence était celle de Judas, et ils étaient des malfaiteurs irrécupérables. La décision de l’Église de les expulser était entièrement alignée aux principes : c’était la justice de Dieu. J’ai réalisé que je croyais en Dieu depuis des années mais que je ne Le connaissais pas. Je vivais dans un état d’incompréhension et de méfiance envers Dieu, croyant que Dieu était aussi mesquin que les êtres humains, que Dieu condamnait les gens dès qu’ils commettaient des transgressions sans leur donner une chance de salut. J’ai vu combien j’étais devenu fourbe et malveillant.
Plus tard, j’ai trouvé le chemin de pratique à travers les paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Si les gens veulent résoudre leurs incompréhensions concernant Dieu, il leur faut, d’une certaine manière, reconnaître leurs propres tempéraments corrompus, disséquer et comprendre leurs erreurs, leurs errements, leurs transgressions et leur négligence passés. Ils seront ainsi capables de comprendre et de voir leur propre nature avec lucidité. En outre, ils doivent voir clairement pourquoi les gens s’écartent du droit chemin et font tant de choses qui dérogent aux vérités-principes, et la nature de ces actions. Par ailleurs, ils doivent comprendre précisément quelles sont les intentions de Dieu et Ses exigences vis-à-vis de l’homme, pourquoi les gens sont toujours incapables d’agir conformément aux exigences de Dieu, et pourquoi ils vont toujours à l’encontre de Ses intentions et font comme ils l’entendent. Présentez cela à Dieu et priez, comprenez-le clairement, et vous pourrez alors inverser votre état, changer de mentalité, et surmonter votre incompréhension de Dieu. Certaines personnes nourrissent en permanence des intentions inconvenantes dans tout ce qu’elles font, ont constamment des idées malveillantes, et n’arrivent pas à sonder si leur état intérieur est juste ou pas, ou à discerner s’il est en accord avec les paroles de Dieu. Ces gens sont confus. Un des éléments qui caractérise le plus clairement une personne confuse est qu’après avoir fait quelque chose de mal, elle reste négative quand elle est émondée, va même jusqu’à s’abandonner au désespoir et se déclarer fichue, impossible à sauver. N’est-ce pas là l’attitude la plus lamentable d’une personne confuse ? Elles ne peuvent pas faire d’introspection selon la parole de Dieu, et ne cherchent pas la vérité pour résoudre les problèmes quand elles se retrouvent confrontées à des difficultés. N’est-ce pas là la preuve de la plus grande confusion ? S’abandonner au désespoir peut-il résoudre les problèmes ? Lutter en étant constamment négatif peut-il résoudre les problèmes ? Les gens doivent comprendre que s’ils font une erreur ou qu’ils ont un problème, ils doivent chercher la vérité pour le résoudre. Ils doivent commencer par réfléchir pour comprendre en quoi ils ont mal agi, quels étaient leur intention et leur point de départ pour agir ainsi, pourquoi ils ont voulu agir ainsi et quel était leur but, et si on les a encouragés, incités, ou induits en erreur pour le faire, ou si c’était un acte délibéré. Ces questions doivent faire l’objet d’une réflexion et d’une compréhension claires, et alors ils pourront comprendre les erreurs qu’ils ont commises et ce qu’ils sont. Si tu ne peux pas reconnaître l’essence de tes actes malfaisants, ou en tirer des enseignements, alors le problème ne peut pas être résolu. Beaucoup de gens font des mauvaises choses sans jamais réfléchir sur eux-mêmes, alors les gens comme ça peuvent-ils jamais se repentir sincèrement ? Y a-t-il le moindre espoir de salut pour eux ? Les hommes descendent de Satan, et qu’ils aient ou non offensé le tempérament de Dieu, leur nature-essence reste la même. Ils doivent réfléchir sur eux-mêmes pour apprendre à se connaître davantage, voir clairement dans quelle mesure ils se sont rebellés et opposés à Dieu, et s’ils sont encore capables d’accepter et de pratiquer la vérité. S’ils voient clairement cela, ils seront conscients du grand danger qui les guette. En réalité, si l’on considère leur nature-essence, tous les humains corrompus sont en danger ; accepter la vérité leur demande beaucoup d’efforts et ce n’est pas facile pour eux. Certaines personnes ont commis le mal, révélant ainsi leur véritable nature-essence, tandis que d’autres n’ont pas encore commis le mal mais ne sont pas nécessairement meilleurs que les autres – ils n’ont juste pas été confrontés à la situation ou eu l’opportunité de le faire. Puisque tu as ces transgressions, tu dois savoir clairement dans ton cœur quelle attitude avoir à présent, sur ce dont tu dois rendre compte devant Dieu, et ce qu’Il souhaite voir. Tu dois éclaircir cela par la prière et la recherche ; tu sauras alors comment tu dois poursuivre à l’avenir, et tu ne seras plus influencé ou contraint par les erreurs que tu as commises dans le passé » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, C’est seulement en poursuivant la vérité que l’on peut résoudre ses notions et ses incompréhensions au sujet de Dieu). En méditant sur les paroles de Dieu, mon cœur a été profondément touché. Dieu ne se contente pas de regarder les transgressions passées des gens. Tant qu’une personne se présente devant Dieu, accepte la vérité, accomplit ses devoirs avec loyauté et responsabilité, et montre sa repentance à travers des actions réelles, si Dieu voit la transformation de cette personne, Il lui donnera une chance de salut. Prenons l’exemple de Pierre. Lorsque le Seigneur Jésus fut capturé, Pierre Le renia trois fois. Il le regretta profondément et se concentra ensuite sur la poursuite de la vérité, cherchant à aimer Dieu et à se soumettre à Lui. Finalement, Pierre fut crucifié la tête en bas pour Dieu, portant un beau témoignage. Il y a aussi David. Il prit la femme d’Urie et reçut une sévère punition de Dieu. David fut profondément contrit et ne répéta jamais cette offense, même plus tard dans sa vie lorsqu’une jeune fille réchauffait son lit. Il passa sa vie à préparer la construction du temple et à guider le peuple d’Israël dans l’adoration de Dieu, montrant sa repentance envers Dieu à travers une action concrète. Réfléchir aux expériences de Pierre et de David m’a montré la voie à suivre. Je devais confronter correctement ma transgression, réfléchir profondément sur moi-même, chercher la vérité pour résoudre ma transgression et me repentir sincèrement devant Dieu. Plus tard, j’ai compris que la perte de mon témoignage en trahissant la sœur était due à deux raisons principales. Premièrement, mes affections m’ont submergé. Lorsque la police m’a torturé et a menacé ma vie, je ne pouvais pas laisser tomber ma mère, mes enfants et ma femme. Je craignais que, si je mourais, ils ne pourraient pas supporter le choc, alors j’ai trahi Dieu et vendu la sœur, jouant le rôle honteux de Judas. En réalité, le destin de ma famille était entre les mains de Dieu. Quelle que soit la souffrance ou la douleur qu’ils allaient endurer dans la vie, cela avait été prédestiné par Dieu. Même si j’étais resté à leurs côtés, ils auraient tout de même dû affronter la souffrance qui leur était destinée. C’était quelque chose que je ne pouvais pas changer du tout. Mais je ne voyais pas ces choses clairement, j’étais encore contraint par mes affections. C’était vraiment stupide de ma part. L’autre raison était que je ne percevais pas les questions de la mort. Je n’avais pas une foi sincère en Dieu. Lorsque j’avais été torturé par la police pendant vingt jours, mon endurance physique avait atteint ses limites. À ce moment-là, j’avais particulièrement peur de la mort et j’avais fait un compromis avec Satan. J’ai pensé aux disciples du Seigneur Jésus, qui, pour répandre l’Évangile du Seigneur, furent lapidés à mort, traînés par des chevaux ou crucifiés. Ils ont enduré la persécution en raison de la justice. Leurs morts ont été un témoignage de victoire sur Satan et d’humiliation de celui-ci, et ils étaient dans la mémoire de Dieu. Le Seigneur Jésus a dit : « Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera » (Matthieu 16:25). Mais j’étais avide de vie et effrayé par la mort, et j’ai trahi la sœur tout en m’accrochant à une existence ignoble. Bien que mon corps soit encore en vie, chaque jour je subissais un tourment mental, vivant la vie d’un mort-vivant. Maintenant, je réalise que, même si je devais être mutilé ou tué pour ma foi par la police, cela serait quelque chose que Dieu loue. Prenant conscience de cela, j’ai résolu dans mon cœur que, si jamais j’étais capturé à nouveau par le grand dragon rouge, même si cela signifiait sacrifier ma vie, je resterais ferme dans mon témoignage pour Dieu et ferais amende honorable pour ma transgression passée.
Peu de temps après, l’Église a fait face à une autre vague d’arrestation de grande envergure, et l’Église m’a chargé de gérer le travail postérieur. Pendant les discussions sur diverses tâches, j’ai participé activement, en me concentrant sur le fait d’agir conformément aux principes et d’assumer mes responsabilités du mieux de mes capacités. Dans le processus de l’accomplissement de mes devoirs, chaque fois que mon tempérament corrompu se révélait, je cherchais activement la vérité pour le résoudre. J’ai également pratiqué l’écriture d’articles de témoignages d’expérience. J’ai résolu dans mon cœur que, même s’il n’y avait pas de bonne issue ou de destination dans mon avenir, je m’efforcerais toujours de mener à bien mes devoirs et de poursuivre sincèrement la vérité, offrant un peu de réconfort au cœur de Dieu.
Ces dernières années, j’ai vécu dans un état de dépression. Bien que j’aie ressenti des remords et du dégoût envers moi-même, je n’ai jamais cherché la vérité pour m’occuper de mes problèmes. Cela a eu pour conséquence que ma vie n’a pas progressé au cours des dernières années, et que j’ai manqué de nombreuses occasions de gagner la vérité. Grâce à la direction des paroles de Dieu, je me suis occupé de mes incompréhensions et de mes barrières avec Dieu, me libérant ainsi de l’esclavage et de la contrainte de ma transgression, me permettant de faire mes devoirs et de poursuivre la vérité normalement. Je suis vraiment reconnaissant envers Dieu du fond du cœur.
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