Poursuivre la vérité m’a changée

24 novembre 2022

Par Ou Lin, Myanmar

En mai 2018, je suis partie de chez moi pour rentrer dans l’armée. Dans l’armée, quand les supérieurs donnaient des ordres, ceux des grades inférieurs obéissaient sans discuter. Quand ils supervisaient notre travail, ils nous menaient la baguette, ils étaient vraiment imposants. Je les admirais beaucoup. La plus gradée des soldates avait de l’argent et du pouvoir. Quand elle a fait entrer sa fille dans notre régiment, celle-ci a été accueillie par tout le monde avec des sourires. Les hauts gradés nous disaient souvent que nous pourrions devenir comme cette soldate, si nous étions motivés. Je me suis alors juré que j’allais tout faire pour monter en grade. Je pensais qu’avoir un statut et être admirée serait vraiment prestigieux. Dès lors, j’ai fait tout mon possible pour donner une bonne image de moi, et j’ai suivi à la lettre tout ce que les gradés disaient. J’étais très performante devant eux, et ils m’aimaient beaucoup. Rapidement, ils m’ont promue à la tête de mon unité. Cela m’a rendue folle de joie. Après cette promotion, je me suis montrée encore plus obéissante. J’ai dirigé nos tâches quotidiennes sans jamais oser me relâcher. Quand je voyais des soldats de rangs inférieurs se laisser aller, je me montrais stricte et je les menaçais de répercussions. Cela déplaisait à certains, qui me critiquaient dans mon dos. Je me disais que je devais continuer à travailler dur pour faire bonne impression et monter en grade, comme ça, les soldats de grades inférieurs m’écouteraient. Grâce à mes efforts, j’ai de nouveau été promue, au rang de cheffe de section. Je me suis dit que c’était vraiment un grade respectable. Les simples soldats ont alors commencé à m’écouter davantage. Mais les cheffes de section devaient quand même travailler, ce qui était fatiguant, alors j’ai pensé que je devais continuer à prendre du galon. Avec un rang plus élevé, j’aurais davantage de pouvoir et je n’aurais pas à travailler. Ce serait formidable ! Pour monter en grade, j’ai baissé la tête et travaillé dur chaque jour, en poussant les simples soldats à en faire de même. Nous arrivions toujours à finir en avance les tâches confiées par les gradés, qui étaient très contents de mon travail, et j’ai vite été promue cheffe de peloton.

J’ai réussi à me faire obéir des simples soldats, pour conserver mon poste de cheffe de peloton, et pour que notre peloton ne se laisse pas distancer par les autres. Quand les simples soldats me désobéissaient, je les punissais en les obligeant à rester au garde-à-vous ou à faire des pompes. Ensuite, ils m’écoutaient davantage. Ils n’osaient plus tirer au flanc devant moi et se montraient très respectueux. J’étais très contente. Mais je subissais aussi une forte pression et les gradés me réprimandaient quand je ne faisais pas du bon travail. Pour éviter d’être critiquée et pour qu’on chante mes louanges, je réprimandais durement les soldats quand nous exécutions des tâches. Au bout d’un moment, mon tempérament leur a déplu et ils se sont mis à me détester. Devant moi, ils me faisaient des compliments, mais, dans mon dos, ils me critiquaient abondamment. Ça m’a mise très mal à l’aise quand je m’en suis rendu compte. Et quand nous ne parvenions pas à achever des tâches, les gradés me critiquaient, eux aussi. Je me suis alors dit que si j’avais un grade supérieur, on ne me réprimanderait plus et je ne subirais pas autant de pression. Alors les gens me respecteraient davantage. Je me suis calmement attelée à cet objectif.

Finalement, un jour, ma capitaine m’a dit, l’air enjouée, que, de tous les chefs de peloton, j’étais celle en laquelle elle avait le plus confiance, et que si elle cessait de servir en tant que capitaine, je prendrais sa place. J’ai été incroyablement enthousiaste en entendant ça. Je ne savais pas qu’elle me faisait autant confiance. Bientôt, je suis devenue capitaine. Les simples soldats m’ont de plus en plus admirée, j’étais respectée partout où j’allais. Je n’avais plus à travailler et j’avais davantage de temps libre. J’aimais vraiment avoir ce sentiment de supériorité que m’octroyait le grade de capitaine. Mais au bout d’un moment, certains de ceux qui avaient été promus chefs de peloton en même temps que moi sont devenus jaloux, et ils ont refusé d’obéir à mes ordres. Cela m’a rendue furieuse, j’ai eu l’impression de perdre la face. J’ai essayé de les amener à m’écouter par toutes sortes de moyens, mais ça n’a pas marché. Je me suis dit que je n’arrivais pas à les contrôler, mais que, dans l’intérêt de mon statut, je devais tenir bon. J’ai pensé qu’avoir un grade élevé, et beaucoup de pouvoir, n’était pas aussi formidable que je l’avais cru. Je punissais sans cesse mes subordonnés quand ils désobéissaient, et mon tempérament empirait. En outre, je redoutais souvent que les gradés disent que je ne savais pas contrôler les simples soldats, et qu’ils pensent que j’étais incompétente. Je risquais peut-être même de perdre mon grade de capitaine. C’était très stressant et épuisant. J’ai vraiment eu envie de démissionner, mais je me suis alors dit que beaucoup de gens adoreraient être capitaine, que cela n’avait pas été facile pour moi de le devenir, et donc que ce serait dommage de démissionner. Je me sentais impuissante, alors j’ai juste supporté ce stress et continué.

En aout 2020, j’ai eu la chance d’accepter l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. J’ai commencé à lire les paroles de Dieu tous les jours et à assister à des réunions avec les frères et sœurs. J’étais très heureuse, cela me plaisait beaucoup. Un jour, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Satan s’y prend d’une façon très subtile, en accord avec les notions des hommes ; ce n’est pas un chemin drastique. De façon tout à fait inconsciente, les gens en viennent à accepter le mode et les règles de vie de Satan, ainsi qu’à établir des objectifs de vie et leur direction dans la vie. Ce faisant, ils en arrivent à avoir aussi des ambitions dans la vie. Quelle que soit la noblesse de ces ambitions, elles restent étroitement liées à la gloire et au gain. Dans la vie, ce que suit une personne connue ou célèbre, ou tous les hommes en fait, n’est lié qu’à ces deux mots : “gloire” et “gain”. Les gens pensent qu’une fois qu’ils ont la gloire et le gain, ils peuvent ensuite en tirer parti afin de jouir d’un statut élevé, d’une grande richesse et de la vie. Ils pensent que la gloire et le gain sont une sorte de capital dont ils peuvent ensuite tirer parti pour mener une vie régie par le plaisir et jouir sans scrupules de la chair. Les gens remettent volontairement, quoiqu’inconsciemment, leur corps, leur esprit, tout ce qu’ils ont, leur avenir et leur destinée à Satan pour obtenir la gloire et le gain qu’ils désirent. Ils le font en fait sans hésiter un seul instant, toujours ignorants de la nécessité de tout récupérer. Les hommes sont-ils encore maîtres d’eux-mêmes une fois qu’ils se sont réfugiés chez Satan et lui sont devenus fidèles de cette façon ? Certainement pas. Ils sont complètement contrôlés par Satan. Ils sont aussi complètement tombés dans le bourbier et incapables de s’en libérer » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Ces paroles de Dieu m’ont montré que si la vie des gens était aussi douloureuse et stressante, c’était à cause de leur façon de vivre et des mauvais chemins qu’ils décidaient de suivre. Tout le monde essaie de sortir du lot et de gagner du pouvoir après avoir été corrompu par Satan. Les gens pensent qu’en ayant statut et pouvoir, ils gagneront le respect et l’admiration d’autrui, qu’on les écoutera et qu’ils vivront dans la gloire. Ils aiment donc la renommée et le gain, ils adorent le statut, et ils le poursuivent. J’étais comme ça, moi aussi. Après être entrée dans l’armée, j’avais voulu devenir la meilleure soldate et gagner l’admiration des autres. Pour atteindre cet objectif, j’avais gravi les échelons uns à uns, j’avais été promue cheffe de peloton, puis capitaine. En prenant du galon et en supervisant davantage de gens, je m’étais mise à parler et agir avec trop de zèle, à regarder de les gens de haut, à les réprimander. Que j’ai tort ou raison, les simples soldats devaient m’obéir. Pour consolider ma situation, quand des chefs de pelotons ne m’écoutaient pas, j’avais usé de mon pouvoir pour les réprimer, et puni les simple soldats de toutes sortes de façons. Je m’étais toujours montrée impérieuse, dépourvue d’empathie envers les autres. Les simple soldats s’étaient peu à peu éloignés de moi et avaient refusé d’interagir avec moi. J’ai alors vu qu’après avoir gagné un certain statut, j’étais devenue effrayante. J’avais parfois eu envie de parler à cœur ouvert avec quelqu’un, mais je n’avais personne pour le faire. Pour éviter d’être réprimandée par les gradés, je m’étais montrée vraiment obséquieuse avec eux, et prête à subir toutes les humiliations. Chaque jour de ma vie avait été stressant et douloureux, j’avais vraiment eu envie de démissionner, mais dès que j’avais songé à quel point mon statut m’était bénéfique, j’avais renoncé à abandonner. J’étais embourbée dans la renommée et le gain, ce qui était épuisant et me rendait malheureuse. À ce stade, j’ai compris que c’était l’une des façons dont Satan corrompait et blessait les gens. Poursuivre le statut fait de plus en plus enfler les désirs fous des gens, cela les rend de plus en plus arrogants et méprisants, et ils ne peuvent donc pas avoir des relations normales. Avant d’avoir gagné la foi, j’avais toujours cru que poursuivre le statut et chercher à sortir du lot, c’était avoir de l’ambition et de l’avenir. Maintenant, je comprends que poursuivre la renommée et le statut n’est pas le bon chemin. Quand j’ai compris tout cela, j’ai dit une prière, en demandant à Dieu de m’aider à me libérer des chaînes de la renommée et du statut.

Puis, un jour, je suis allée sur le site web de l’Église de Dieu Tout-Puissant pour télécharger des hymnes, et j’ai vu ce nouvel hymne, intitulé « Je ne suis qu’un petit être créé » :

1 Oh Dieu ! Que j’aie un statut ou non, je me comprends maintenant. Si mon statut est élevé, c’est grâce à Ton exaltation, et s’il est bas, c’est à cause de Ton ordonnance. Tout est entre Tes mains. Je n’ai pas de choix ni de plaintes. Tu as ordonné que je naisse dans ce pays et parmi ce peuple et je devrais n’être que complètement obéissante sous Ta domination, car tout est selon ce que Tu as ordonné.

2 Je ne pense pas au statut ; après tout, je ne suis qu’une créature. Si Tu me jettes dans le puits de l’abîme, dans l’étang ardent de feu et de soufre, je ne suis qu’une créature. Si Tu m’utilises, je suis une créature. Si Tu me perfectionnes, je suis encore une créature. Si Tu ne me perfectionnes pas, je T’aimerai quand même parce que je ne suis rien de plus qu’une créature.

3 Je ne suis rien de plus qu’une créature minuscule créée par le Seigneur de la création, une seule parmi tous les humains créés. C’est Toi qui m’as créée, et maintenant, Tu m’as placée entre Tes mains encore une fois pour disposer de moi à Ta guise. Je suis prête à être Ton outil et Ton faire-valoir parce que tout est selon ce que Tu as ordonné. Personne ne peut le changer. Toutes les choses et tous les événements sont entre Tes mains.

– « Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux »

En écoutant cet hymne, je me suis dit que les paroles étaient vraiment originales. J’ai compris qu’avoir ou non un statut était entièrement déterminé par Dieu, que c’était entièrement entre Ses mains, et que je ne devais pas le poursuivre. J’étais capitaine, mais devant Dieu, je n’étais qu’un être créé insignifiant, sans aucun statut. Je ne devais pas réprimer les autres. En repensant que j’avais réprimé les soldats, je me suis sentie vraiment coupable et contrariée. J’ai eu envie de renoncer à mon statut et de bien m’entendre avec eux. Alors j’ai prié Dieu et je Lui ai demandé de m’aider. Peu à peu, j’ai pu me mettre de côté, communiquer avec eux, et cesser de les réprimander aussi impérieusement. Quand j’ai appliqué les paroles de Dieu de cette façon dans ma vie, cela m’a apporté un profond sentiment de paix.

Et puis, un matin, il y a eu une réunion. Une cheffe de peloton dont j’avais la charge n’a pas vu si son peloton était au complet, et elle n’a pas fait de décompte. Notre unité allait être en retard, et c’était la plus lente de toutes les unités. J’ai eu peur que le gradé se dise que je manquais d’aptitudes en matière de gestion, et je me suis inquiétée de ce que les simples soldats allaient penser. Après la réunion, je lui ai demandé, l’air très en colère : « Où étais-tu passée ? Pourquoi ne t’es-tu pas libérée ? Personne n’a fait le décompte de ton peloton. Tu retardes toute notre unité. » Mais elle n’a rien voulu entendre et m’a tout de suite interrompue. Nous avons commencé à nous disputer. Puis l’instructrice est arrivée et nous a demandé pourquoi nous nous disputions. Nous avons chacune expliqué notre point de vue, et l’instructrice a dit qu’elle ne savait pas qui avait tort, elle ne savait pas quoi faire. Ça m’a rendue furieuse d’entendre ça et j’ai pensé que non seulement la cheffe de peloton ne m’avait pas écoutée, mais qu’elle m’avait aussi interrompue, est-ce que ça ne voulait pas dire qu’elle avait tort ? En outre, j’étais sa supérieure, elle aurait donc dû m’écouter. N’était-ce pas insensé que l’instructrice ne sache pas qui avait tort ou raison ? J’étais si furieuse que je suis sortie en trombe, en claquant la porte. Je suis retournée à la caserne, en me sentant si offensée que je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Quand la commandante a appris notre dispute, elle a dit à la cheffe de peloton : « C’est ta capitaine, tout ce qu’elle dit est juste et tu dois l’écouter. » Comme la cheffe de peloton continuait à se défendre, la commandante l’a réprimandée avec colère : « Dans notre compagnie, un capitaine a le droit de te dire ce qu’il faut faire, et tu as tort si tu n’écoutes pas. » En entendant la commandante lui dire ça, j’ai eu l’impression d’avoir pu vider mon sac. J’étais très contente et je me suis dit que j’avais redoré mon image.

Mais un jour, au cours de mes dévotions quotidiennes, j’ai lu des paroles de Dieu qui m’ont aidée à le comprendre. Ces paroles de Dieu disaient : « Une fois qu’un homme a un statut, il a souvent du mal à contrôler son humeur, et donc il aura le plaisir de saisir les occasions pour exprimer son mécontentement et donner libre cours à ses émotions ; il se mettra souvent en colère sans raison apparente afin de révéler sa capacité et de faire savoir aux autres que son statut et son identité sont différents de ceux des gens ordinaires. Bien sûr, les personnes corrompues sans aucun statut perdent souvent le contrôle aussi. Leur colère est souvent causée par des dommages à leurs intérêts privés. Afin de protéger leur propre statut et leur propre dignité, elles se défouleront souvent de leurs émotions et révéleront leur nature arrogante. L’homme éclate de colère et laisse libre cours à ses émotions pour défendre et maintenir l’existence du péché, et ces actions sont les moyens par lesquels l’homme exprime son insatisfaction ; elles regorgent d’impuretés, de machinations et d’intrigues, de la corruption et de la méchanceté de l’homme et, plus que tout autre chose, elles regorgent des ambitions et des désirs effrénés de l’homme. […] Le défoulement de l’homme est une évasion pour les forces du mal, une expression de la conduite perverse, effrénée et imparable de l’homme charnel » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique II). « Le tempérament de Satan comprend de nombreux types de tempéraments corrompus, mais celui qui est le plus évident et qui ressort le plus est le tempérament arrogant. L’arrogance est la source du tempérament corrompu de l’homme. Plus les gens sont arrogants, plus ils sont irrationnels, et plus ils sont irrationnels, plus ils sont susceptibles de résister à Dieu. En quoi ce problème est-il grave ? Non seulement les gens dotés d’un tempérament arrogant considèrent tous les autres comme inférieurs à eux, mais, pire que tout, ils sont même condescendants à l’égard de Dieu et n’ont aucune crainte de Dieu dans le cœur. Même si les gens peuvent donner l’impression de croire en Dieu et de Le suivre, ils ne Le traitent pas du tout comme Dieu. Ils ont toujours le sentiment de détenir la vérité et se tiennent en haute estime. Voilà l’essence et la source du tempérament arrogant, et il provient de Satan. Par conséquent, le problème de l’arrogance doit être résolu. Avoir l’impression d’être meilleur que d’autres : voilà un sujet insignifiant. Le problème crucial, c’est que le tempérament arrogant chez quelqu’un empêche de se soumettre à Dieu, à Sa règle et à Ses arrangements ; un tel individu se sent toujours enclin à rivaliser avec Dieu au sujet du pouvoir sur les autres. Ce genre de personne ne vénère pas Dieu le moins du monde, sans parler d’aimer Dieu ou de se soumettre à Lui. Les hommes qui sont arrogants et vaniteux, surtout ceux qui sont arrogants au point d’avoir perdu leur bon sens, ne peuvent se soumettre à Dieu dans leur croyance en Lui et vont jusqu’à s’exalter et se porter témoignage à eux-mêmes. Ce sont eux qui résistent le plus à Dieu et qui n’ont absolument aucune crainte de Dieu » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). Ces paroles de Dieu sont si claires. Avec un statut, les gens deviennent arrogants et perdent tout contrôle. Ils révèlent souvent leur mauvais caractère, ils réprimandent les gens pour protéger leur image, leur statut et afficher leur autorité. Voilà le contrôle qu’exerce un tempérament arrogant. Quand j’étais rentrée dans l’armée, ma poursuite avait été de devenir officier et gagner l’estime des autres. Après avoir gagné grades et pouvoir, j’avais pensé que mes paroles avaient de l’autorité, que j’avais la priorité. Étant capitaine, j’avais le pouvoir de diriger les chefs de peloton et les simples soldats. Ils devaient m’écouter, et s’ils ne le faisaient pas, je les réprimandais et je les remettais à leur place. J’avais été si arrogante. Quand la cheffe de peloton n’avait pas fait de décompte à temps, ce qui avait retardé notre unité, je lui avais dit ses quatre vérités, mais elle ne m’avait pas écoutée et m’avait même interrompue. J’avais eu l’impression qu’elle faisait peu de cas de moi, qu’elle me méprisait, et qu’elle me faisait perdre la face devant tout le monde. J’avais pris ça comme prétexte pour faire des histoires, pour m’énerver contre elle et évacuer mon mécontentement. C’était aussi pour prévenir les simples soldats qu’ils devaient être obéissants. Pour moi, j’étais capitaine et elle cheffe de peloton, donc elle devait m’écouter. Si elle ne le faisait pas, et même si elle me contredisait, je devais la réprimander et lui montrer de quoi il retournait. J’avais été si arrogante et incontrôlable. Quand j’avais obtenu un statut, dès qu’on ne m’écoutait pas, je m’énervais, j’utilisais ma situation pour réprimer et forcer les gens à faire ce que je voulais qu’ils fassent. Par conséquent, tout le monde m’évitait. J’étais croyante, mais je n’avais pas changé. J’étais déraisonnablement arrogante et sans la moindre ressemblance humaine, donc on me méprisait et on m’évitait, et Dieu était dégoûté et détestait ça.

J’ai discuté avec une sœur de mes expériences, et elle m’a envoyé un passage des paroles de Dieu, qui m’a donné un chemin de pratique. « Comme l’une des créatures, l’homme doit garder sa propre place et se comporter consciencieusement. Garde avec dévouement ce qui t’est confié par le Créateur. N’agis pas de manière déplacée, ne fais rien qui dépasse tes capacités ou qui soit répugnant pour Dieu. N’essaie pas d’être grand, surhumain ou au-dessus des autres et ne cherche pas non plus à devenir Dieu. C’est comme cela que les gens ne devraient pas désirer être. Chercher à devenir grand ou surhumain est absurde. Chercher à devenir Dieu est encore plus scandaleux ; c’est vraiment dégoûtant et aussi méprisable. Ce qui est louable et ce à quoi les créatures devraient tenir plus que toute autre chose, c’est de devenir une véritable créature ; c’est le seul objectif que tout le monde devrait poursuivre » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’être ambitieux, essayer de gagner l’admiration et l’estime des gens, était quelque chose d’indigne. Nous devons rester à notre place et nous comporter avec conscience. C’est ce que Dieu demande de nous. J’avais essayé de réussir, de devenir un personnage officiel avec du pouvoir, de regarder les autres de haut, d’être admirée, d’obliger les autres à m’écouter. C’était quelque chose que Dieu méprisait. Si je ne me repentais pas, et continuais à poursuivre renommée et statut, je serais exactement comme un incroyant. Les incroyants visent l’argent, la réputation et le statut. Ils tuent et se battent entre eux pour ces choses-là. En tant que croyante, je ne devais pas rester sur le chemin d’un incroyant. Je devais poursuivre la vérité et prendre ma place d’être créé. Comprenant cela, j’ai décidé que j’étais prête à poursuivre la vérité et à agir selon les paroles de Dieu dans ma vie quotidienne. Je devais être sur un pied d’égalité avec les autres, et cesser de mener les autres à la baguette, avec le point de vue d’un capitaine. Alors j’ai prié Dieu : « Oh Dieu, je veux cesser de poursuivre la renommée et le statut, et de vivre selon mon tempérament arrogant. S’il Te plaît, aide-moi à pratiquer la vérité. »

Après ça, j’ai fait le point avec les soldats chaque jour et je me suis préoccupée d’eux. Quand ils commettaient des erreurs et que le gradé voulait que je les punisse, je ne procédais pas comme avant, en les réprimandant, en brandissant mon autorité pour préserver mon statut, j’étais capable d’entrer en contact avec eux, de leur indiquer où se situait leur erreur et de leur laisser une chance de faire mieux la fois suivante. Après avoir fait les choses ainsi un moment, j’ai établi de bonnes relations avec les chefs de section, les chefs de peloton et les simples soldats. Des simples soldats m’ont alors dit que j’avais eu un drôle de caractère, autrefois, qu’ils avaient eu peur de moi, et sans cesse redouté que je les réprimande pour leurs erreurs, mais que j’étais bien mieux à présent, que je me souciais d’eux. Interagir avec moi leur était plus facile. En entendant ça, j’ai remercié Dieu et je leur ai dit : « Savez-vous ce qui a provoqué ce changement ? C’est parce que j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Les paroles de Dieu Tout-Puissant m’ont changée, c’est la seule raison pour laquelle j’ai changé. Avant de venir devant Dieu, je poursuivais le statut et l’admiration d’autrui. Je vous réprimandais sans cesse pour préserver ma situation. Après avoir gagné la foi, et grâce à la lecture des paroles de Dieu Tout-Puissant, j’ai appris que réprimander les gens avec dédain n’était pas juste, que cela provenait d’un tempérament corrompu, et que je ne devais pas le faire. Ce changement dont j’ai fait l’expérience n’est pas quelque chose que j’aurais pu opérer seule. Il s’explique par ma foi en Dieu Tout-Puissant : Ses paroles m’ont changée. » Ils ont eu du mal à y croire. J’ai partagé l’Évangile avec eux, et des sourires ont commencé à naître sur le visage de certains simples soldats. Ils ont eu envie d’explorer l’œuvre de Dieu des derniers jours. Ensuite, certains chefs de peloton et de section, et des simples soldats ont accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Nous nous réunissions, mangions et buvions les paroles de Dieu, nous nous entendions bien, nous partagions l’Évangile et portions témoignage. Dieu Tout-Puissant soit loué !

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