Choisir entre école et devoir

12 avril 2023

Par Lu Yang, Chine

D’aussi loin que je me souvienne, mes parents ne se sont jamais bien entendus. Les disputes étaient monnaie courante et parfois, mon père frappait ma mère. Ma mère a dû vivre ainsi pendant des années pour notre bien, à mon frère et à moi. Elle a passé la moitié de sa vie à nous élever, alors je me disais que son amour pour nous était immense, et qu’en grandissant, je devais l’honorer. Plus tard, ma mère a accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, puis a partagé l’Évangile avec mon frère et moi. Nous nous réunissions souvent pour danser et chanter des hymnes à la gloire de Dieu. J’étais vraiment heureuse. Mais ma mère ne poursuivait pas beaucoup la vérité. Elle assistait de moins en moins aux réunions et lisait de moins en moins la parole de Dieu. Pendant les années qui ont suivi, mon père se disputait toujours très souvent avec ma mère et la frappait. Jusqu’à ce qu’ils finissent par divorcer. Après le divorce, ma mère a travaillé pour payer le loyer et mes études. J’en avais le cœur lourd. Je me suis promis de travailler dur à l’école, de trouver un bon emploi, d’acheter un logement à ma mère, et de lui permettre d’avoir une fin de vie plus heureuse. Je me suis dit que c’était mon devoir, en tant que fille. Après ça, j’ai beaucoup moins assisté à des réunions et lu la parole de Dieu afin de me concentrer sur mes études. Je consacrais tout mon temps et mon énergie à mon travail scolaire.

En septembre 2019, je suis entrée dans une école professionnelle dans une autre province. Je travaillais dur tous les jours, espérant entrer à l’université et en troisième cycle universitaire, pour pouvoir offrir à ma mère une vie meilleure. Mais la vie universitaire m’a vraiment déçue. Ceux qui étaient doués pour lécher les bottes des profs obtenaient leurs faveurs. Du coup, leurs notes aux examens étaient toujours meilleures. Mais ceux qui étaient vraiment compétents n’obtenaient pas des notes aussi élevées s’ils n’étaient pas lèche-bottes. Les camarades de classe qui avaient l’air de bien s’entendre, qui discutaient, riaient et souriaient ensemble se poignardaient dans le dos et se métamorphosaient complètement quand ils avaient le dos tourné. Certains menaient même des liaisons ouvertement sans le moindre sentiment de honte. La vie universitaire m’a démoralisée. Je ne pouvais pas supporter de rester un jour de plus. Mais quand je pensais à la promesse faite à ma mère de travailler dur, de réussir dans ce monde et de ne pas la décevoir, je n’avais pas le choix, je devais tenir le coup.

Puis, quand je suis rentrée chez moi pour les vacances d’hiver en 2020, ma tante a échangé avec moi sur la parole de Dieu et m’a montré une vidéo intitulée « Celui qui détient la souveraineté sur tout ». Cette vidéo m’a profondément bouleversée ! J’ai pu ressentir la souveraineté toute-puissante de Dieu, j’ai compris qu’Il est le Maître du destin de l’humanité et qu’Il avait toujours guidé le développement de l’humanité. J’ai pensé aux désastres qui s’aggravent, à la pandémie et au fait que l’œuvre de Dieu était quasiment achevée. Mais vu que j’étudiais, je n’accomplissais pas de devoir et je ne pouvais même pas participer à la vie de l’Église. Au final, je ne gagnerais pas la vérité, je périrais dans les désastres et serais punie. L’échange de ma tante sur la parole de Dieu m’a aidée, soutenue et m’a réchauffé le cœur. J’ai compris que Dieu avait toujours été avec moi, et je voulais assister à davantage de réunions et faire mon devoir dans l’Église.

Un jour, lors de mes dévotions, j’ai lu deux passages de la parole de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Dès lors que tu viens au monde en poussant ton premier cri, tu commences à accomplir ton devoir. Pour le plan de Dieu et pour Son ordination, tu assumes ton rôle et tu commences ton voyage dans la vie. Quels que soient tes antécédents et quel que soit le voyage qui t’attend, personne ne peut échapper aux orchestrations et aux arrangements du Ciel, et personne n’a le contrôle de sa propre destinée, car seul Celui qui domine toutes les choses est capable d’une telle œuvre. Depuis le jour où l’homme est entré dans l’existence, Dieu a toujours réalisé Son œuvre de cette façon, en gérant cet univers et en contrôlant les règles de changement de toutes les choses ainsi que les chemins qu’elles empruntent. Comme toutes les autres choses, l’homme est nourri, discrètement et inconsciemment, par la douceur, la pluie et la rosée de Dieu. Comme toutes les autres choses, l’homme vit inconsciemment sous l’orchestration de la main de Dieu » (« Dieu est la source de la vie de l’homme », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). « Pas un seul homme de cette humanité que Dieu entoure de soins jour et nuit ne prend l’initiative de L’adorer. Dieu continue seulement d’œuvrer en l’homme – duquel Il n’attend rien – comme Il l’a prévu. Il le fait dans l’espoir, qu’un jour, l’homme s’éveillera de son rêve et comprendra soudain la valeur et le sens de la vie, le prix que Dieu a payé pour tout ce qu’Il lui a donné et l’ardente sollicitude avec laquelle Dieu attend que l’homme retourne à Lui » (« Dieu est la source de la vie de l’homme », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Méditer sur cette parole de Dieu m’a beaucoup touchée. J’avais accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours avec ma mère quand j’étais petite. Mais à cause de mes études, j’avais arrêté d’assister aux réunions et de lire la parole de Dieu. Je m’éloignais plus que jamais de Dieu. Alors que je pensais que ma vie allait continuer ainsi, ma tante était soudain venue vers moi pour me lire la parole de Dieu et me montrer une vidéo d’Évangile. Pour moi, il était clair que c’était Dieu qui avait arrangé ça. Mon destin a toujours été entre les mains de Dieu. Depuis ma naissance, j’avais vécu selon Sa règle et Sa prédestination. Même si je m’étais éloignée de Dieu en chemin, Il S’était arrangé pour que les gens et les circonstances réveillent mon esprit et me ramènent dans Sa maison. J’ai vu l’amour et la protection de Dieu. J’ai de nouveau entendu les paroles de Dieu, et je ne pouvais pas me rebeller contre Lui ni Le blesser de nouveau. Je voulais croire vraiment en Dieu et faire le devoir d’un être créé.

Mais je ne pouvais m’empêcher de me demander : quels sont la vraie valeur et le vrai sens de la vie ? Est-ce réellement la quête de diplômes ? Méditant sur cette question, je me suis souvenue de la parole de Dieu. « Une fois que quelqu’un est plongé dans la gloire et le gain, il ne cherche plus ce qui est lumineux, ce qui est juste ou ce qui est beau et bon. C’est parce que la gloire et le gain ont un trop grand pouvoir de séduction sur les hommes et deviennent des choses que les gens poursuivent sans fin toute leur vie et même pour l’éternité. N’est-ce pas vrai ? Certaines personnes diront que l’acquisition des connaissances n’est rien de plus que la lecture de livres ou l’apprentissage de certaines choses qu’elles ne connaissaient pas afin de ne pas être en retard ou vivre en marge du monde. Elles n’acquièrent des connaissances que pour pouvoir mettre du pain sur la table, pour leur propre avenir ou pour subvenir à leurs besoins de base. Qui donc va souffrir pendant dix ans d’études difficiles juste pour subvenir à ses besoins de base, juste pour s’alimenter ? Personne. Alors pourquoi quelqu’un passe-t-il par ces épreuves et ces souffrances pendant toutes ces années ? C’est pour la gloire et le gain, qui l’attendent au loin et l’appellent. Il croit pouvoir suivre ce chemin afin d’atteindre la gloire et le gain, uniquement par son assiduité, son labeur et ses combats. Il doit subir ces épreuves pour sa voie future, pour sa jouissance future et pour connaître une vie meilleure. Que peuvent bien être ces connaissances ? Pouvez-vous Me le dire ? Ne s’agit-il pas des règles et des philosophies de vie que Satan inculque à l’homme, telles qu’“aimez le Parti, aimez le pays et aimez votre religion” et “l’homme sage se soumet aux circonstances” ? Ne sont-ce pas les nobles idéaux de la vie inculqués à l’homme par Satan ? Prenons, par exemple, les idées des grands hommes, l’intégrité des personnages légendaires ou le courage des figures héroïques. Sinon, prenons la galanterie et la gentillesse des protagonistes et des combattants dans les romans wuxia. Ces idées influencent les générations les unes après les autres, et les gens de chaque génération sont amenés à accepter ces idées. Ils luttent constamment dans la poursuite de nobles idéaux pour lesquels ils sont même prêts à sacrifier leur vie. C’est le moyen et l’approche par lesquels Satan utilise la connaissance pour corrompre les gens. Ainsi, une fois que Satan a conduit les gens sur cette voie, sont-ils capables d’obéir à Dieu et de L’adorer ? Et sont-ils capables d’accepter les paroles de Dieu et de poursuivre la vérité ? Absolument pas, parce qu’ils ont été égarés par Satan. Examinons à nouveau la connaissance, les pensées et les opinions inculquées aux gens par Satan : ces choses-là contiennent-elles les vérités de l’obéissance à Dieu et de l’adoration de Dieu ? Y a-t-il les vérités de la crainte de Dieu et de l’éloignement du mal ? Y a-t-il la moindre parole de Dieu ? Y a-t-il quelque chose en elles qui se rapporte à la vérité ? Pas du tout : ces choses-là sont totalement absentes » (« Dieu Lui-même, l’Unique VI », dans La Parole, vol. 2, « Sur la connaissance de Dieu »). Cette parole de Dieu m’a permis de comprendre que Satan instille ses idées aux gens en les poussant à constamment apprendre et à vouloir se démarquer et faire honneur à leur nom de famille. Il les convainc que leur destin est entre leurs mains et qu’en ayant des connaissances, ils peuvent le changer. En vivant leur vie selon ces idées, les gens défient Dieu et s’éloignent de plus en plus de Lui. Quand on étudiait, les profs nous disaient souvent : « Si vous voulez réussir, il vous faudra une licence et faire des études de troisième cycle universitaire. Cela seul prouvera que vous êtes compétents. » Après avoir accepté ces idées, j’ai commencé à me demander comment améliorer mes compétences. Je me suis inscrite à des compétitions et me suis préparée à des examens de certification professionnelle. Je pensais pouvoir changer mon destin de cette façon. Mais dans ma quête universitaire aveugle et ma volonté déterminée à utiliser mon éducation et mes connaissances pour me démarquer, mon cœur s’était lentement éloigné de Dieu. J’avais arrêté de lire la parole de Dieu et je priais rarement. Je n’étais en rien différente d’un incroyant. J’ai vu que je ne comprenais pas la vérité et que j’avais toujours désiré me démarquer en étudiant et en acquérant des connaissances. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai compris que la quête de connaissances était la façon dont Satan nous corrompait et nous trompait, et que plus nous étions en quête de connaissances, plus nous nous éloignions de Dieu et nous Lui résistions. À l’idée de cette conséquence, j’ai commencé à réévaluer le chemin que j’avais choisi.

Un jour, j’ai lu un passage de la parole de Dieu : « En tant qu’êtres humains et fervents chrétiens, c’est notre responsabilité et notre obligation à tous d’offrir notre esprit et notre corps pour l’accomplissement du mandat de Dieu, car tout notre être est venu de Lui et existe grâce à Sa souveraineté. Si notre esprit et notre corps ne sont pas pour le mandat de Dieu et pour la juste cause de l’humanité, alors notre âme paraîtra indigne de ceux qui ont été martyrisés pour le mandat de Dieu et beaucoup plus indigne de Dieu, qui nous a tout donné » (« Addendum 2 : Dieu préside au destin de toute l’humanité », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Lire cette parole de Dieu m’a donné un grand sens des responsabilités. L’homme a été créé par Dieu. Croire en Dieu, L’adorer, et faire le devoir d’un être créé sont des choses justes et naturelles. Ce sont aussi des choses honorables. La volonté de Dieu est que nous répandions Son Évangile, que nous amenions plus de gens devant Lui pour qu’ils acceptent Son salut. J’ai eu la chance de recevoir l’œuvre de Dieu en premier, alors je me suis dit que je devais tenir compte de Sa volonté et assumer cette responsabilité. Ne pas accomplir son devoir est un acte vraiment rebelle et nous rend indigne de vivre sur cette terre. Nous ne pouvons être considérés comme des humains qu’en faisant le devoir d’un être créé. À cette époque, j’ai entendu un hymne de la parole de Dieu intitulé « Ce que la jeunesse doit rechercher ». En voici quelques lignes : « Les jeunes ne devraient pas manquer de détermination pour pratiquer leur discernement dans les problèmes et pour chercher la justice et la vérité. Ce que vous devriez poursuivre, c’est toutes les choses belles et bonnes, et vous devriez obtenir la réalité de toutes les choses positives, ainsi qu’être responsables de votre vie ; vous ne devez pas la prendre à la légère » (Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin de pratique. En tant que personne, je devrais poursuivre la vérité, faire le devoir d’un être créé et vivre une vie pleine de sens. Je devais être responsable de ma propre vie. Je ne voulais plus continuer à étudier. Je voulais accomplir mon devoir dans l’Église.

Plus tard, j’ai dit à ma mère ce que je ressentais. Elle était furieuse. Elle a dit : « J’ai dépensé tellement pour ton éducation au fil des ans, juste pour te donner un avenir meilleur, et pour que lorsque tu obtiendras ton diplôme et que tu décrocheras un bon emploi, ça donnera une bonne image de moi. Tu auras beau dire ce que tu veux, je ne te laisserai pas abandonner tes études. Je pense uniquement à ce qui est le mieux pour toi. » J’étais vraiment en colère d’entendre ma mère dire ça. Je ne m’attendais pas à ce qu’elle réagisse ainsi. Mais en même temps, je me sentais tiraillée et je ne pouvais pas oublier tout ce qu’elle m’avait donné. Si je choisissais de faire un devoir, je la décevrais et la laisserais tomber. Mais si je continuais mes études et que je renonçais à ma foi et à mon devoir, je me sentirais coupable, et je ne voulais pas vivre comme ça non plus. Malgré mon hésitation, j’ai quand même insisté pour arrêter mes études. Voyant que j’avais pris ma décision, elle a accepté de m’accompagner pour la procédure de désinscription. Mais à l’école, mon superviseur m’a dit : « S’il te plaît, réfléchis bien. Dans un an, tu auras obtenu ton diplôme. Et une fois ton diplôme en poche, tu pourras faire ce que tu veux. Sache qu’il est bien plus difficile de décrocher un emploi sans diplôme. » Voyant que j’étais insensible à cela, ma mère m’a dit sincèrement : « Tu veux bien continuer tes études ? J’ai placé de grands espoirs en toi. Tu n’auras pas à t’inquiéter pour l’argent. Je subviendrai toujours aux besoins de ton éducation. Ton père et moi avons divorcé, alors tu es tout ce qu’il me reste. Tu es mon seul espoir… » Ma mère a pleuré en disant ça. Voir ma mère pleurer de désarroi m’a vraiment bouleversée. Je me suis dit : « Il ne me reste plus qu’un an pour être diplômée. Devrais-je juste obtenir mon diplôme ? Si je commence mon devoir après avoir décroché mon diplôme, ma mère ne s’y opposera pas. » Alors j’ai fait un compromis, et j’ai choisi de rester à l’école. Mais tandis que j’étudiais, je ne pouvais pas faire mon devoir et je me sentais vraiment coupable. Alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je suis si faible et je ne sais pas comment emprunter le chemin qui s’offre à moi. S’il Te plaît, guide-moi. »

Un jour, j’ai lu un passage de la parole de Dieu. « À cause du conditionnement de la culture chinoise traditionnelle, les Chinois croient qu’il faut observer une piété filiale à l’égard de ses parents. Quiconque n’observe pas cette piété filiale est un enfant indigne. Ces idées ont été inculquées aux gens depuis leur premier âge et elles sont enseignées dans presque toutes les familles, ainsi que dans chaque école et dans la société en général. Quand une personne s’est fait bourrer le crâne d’idées pareilles, elle se dit : “La piété filiale est plus importante que tout. Si je ne l’observais pas, je ne serais pas quelqu’un de bien, je serais un enfant indigne et je serais réprimandé par la société. Je serais une personne qui manque de conscience.” Cette idée est-elle correcte ? Les gens ont vu toutes les vérités exprimées par Dieu : Dieu a-t-Il exigé que l’on fasse preuve de piété filiale envers ses parents ? Est-ce une des vérités que les croyants doivent comprendre ? Non, ce n’est pas le cas. Dieu a seulement échangé sur certains principes. Par quel principe les paroles de Dieu demandent-elles que les gens traitent les autres ? Aimer ce que Dieu aime, détester ce que Dieu déteste : c’est là le principe auquel il faut adhérer. Dieu aime ceux qui recherchent la vérité et sont capables de suivre Sa volonté. Ce sont aussi les gens que nous devrions aimer. Ceux qui ne sont pas capables de suivre la volonté de Dieu, qui Le haïssent et se rebellent contre Lui, sont des gens méprisés par Dieu, et nous devrions les mépriser, nous aussi. C’est ce que Dieu demande à l’homme. Si tes parents ne croient pas en Dieu, s’ils savent très bien que la foi en Dieu est le bon chemin et qu’elle peut conduire au salut, mais qu’ils restent néanmoins insensibles, alors il ne fait aucun doute que ce sont des gens qui sont dégoûtés de la vérité, qui détestent la vérité, et sans doute résistent-ils à Dieu et Le haïssent-ils – et Dieu, naturellement, les abhorre et les méprise. Ne pourrais-tu pas mépriser de tels parents ? Ils sont susceptibles de s’opposer à Dieu et de L’injurier, auquel cas ce sont sûrement des démons et des Satans. Ne pourrais-tu pas les abhorrer et les maudire aussi ? Ce sont là autant de vraies questions. Si tes parents t’empêchent de croire en Dieu, comment dois-tu les traiter ? Comme le demandent les paroles de Dieu, tu dois aimer ce que Dieu aime et détester ce que Dieu déteste. Pendant l’ère de la Grâce, le Seigneur Jésus a dit : “Qui est ma mère, et qui sont mes frères ?” “Car, quiconque fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux, celui-là est mon frère, et ma sœur, et ma mère.” Ces paroles existaient déjà à l’ère de la Grâce et, à présent, les paroles de Dieu sont encore plus claires : “Aime ce que Dieu aime et hais ce que Dieu hait.” Ces paroles vont droit au but, pourtant, les gens sont souvent incapables d’en apprécier le sens véritable. Si une personne renie ou s’oppose à Dieu, et est maudite par Dieu, mais que cette personne est l’un de tes parents ou de tes proches, et que, à ta connaissance, elle n’est pas malfaisante, et qu’elle te traite bien, alors il te sera sans doute impossible de haïr cette personne, et tu continueras peut-être même à entretenir d’étroites relations avec elle, vos rapports resteront inchangés. En apprenant que Dieu déteste les gens qui se comportent ainsi, tu seras troublé, mais tu seras incapable de prendre parti pour Dieu et de rejeter impitoyablement cette personne. Tu resteras contrôlé par tes émotions et ne parviendras pas à renoncer à elle. Pour quelle raison ? Parce que tu accordes trop d’importance à tes émotions, et que cela t’empêche de pratiquer la vérité. Cette personne se comporte bien avec toi, tu ne peux donc te résoudre à la haïr. Tu ne peux la haïr que si elle te blesse. Cette haine est-elle conforme aux principes de la vérité ? De plus, tu es contrôlé par les notions traditionnelles selon lesquelles, si tu hais cette personne en sachant qu’elle est un parent ou un proche, tu seras méprisé par la société, vilipendé par l’opinion publique, et condamné comme étant indigne, dépourvu de conscience, et pas même humain. Tu penses que tu subirais la condamnation et le châtiment divins si tu te comportais ainsi. Même si tu veux haïr cette personne, tu n’auras pas la conscience tranquille. Pourquoi ta conscience fonctionne-t-elle de cette manière ? C’est une façon de penser que ta famille t’a transmise depuis l’enfance, que tes parents t’ont enseignée, et dans laquelle la culture traditionnelle t’a fait baigner. Elle est profondément enracinée dans ton cœur, te faisant croire, à tort, que la piété filiale est ordonnée par le ciel et reconnue par la terre, qu’elle est héritée de tes ancêtres, et qu’elle est toujours une bonne chose. Tu l’as apprise au début et elle reste dominante, entravant et perturbant abondamment ta foi et ton acceptation de la vérité, te rendant incapable de mettre en pratique les paroles de Dieu, d’aimer ce que Dieu aime, et de haïr ce que Dieu hait. […] L’homme n’est-il pas pitoyable ? N’a-t-il pas besoin du salut de Dieu ? Certains croient en Dieu depuis de nombreuses années, mais n’ont toujours aucune idée de la question de la piété filiale. Ils ne comprennent vraiment pas la vérité » (« Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). À travers cette parole de Dieu, j’ai compris qu’avec l’influence omniprésente de la culture traditionnelle, « La piété filiale est une vertu à pratiquer avant tout » était devenu mon code de conduite. Je pensais que la piété filiale était primordiale et que si je ne la respectais pas, je n’étais pas humaine. J’ai repensé à mon enfance. J’avais vu ma mère souffrir énormément et ça n’avait pas dû être facile pour elle. Alors je m’étais dit que je l’écouterais et que je ne la blesserais pas. Ma mère avait tellement enduré pour m’élever que si je ne pouvais pas l’honorer ni lui obéir, alors j’étais ingrate et sans cœur. Depuis mon enfance, je m’étais résolue à travailler dur et à devenir quelqu’un pour que ma mère ait une bonne vie. Je faisais tout ce qu’elle disait pour ne pas la blesser. Après avoir accepté l’œuvre de Dieu dans les derniers jours, j’avais compris que faire son devoir et rechercher la vérité valaient la peine et avaient du sens, mais vu que ma mère avait pleuré et m’avait suppliée de continuer mes études, j’avais fait un compromis. Pour satisfaire les espoirs de ma mère, je n’accomplissais pas mon devoir, malgré ma volonté de satisfaire Dieu. J’étais piégée par cette idée : « La piété filiale est une vertu à pratiquer avant tout ». Dieu exige que nous aimions ce qu’Il aime et que nous détestions ce qu’Il déteste. Ce sont les exigences de Dieu envers nous, et ce sont des principes auxquels je devrais adhérer. Si mes parents croient vraiment en Dieu, je dois les aimer et les traiter comme des frères et sœurs. Mais s’ils ne croient pas en Dieu, me persécutent ou font obstacle à ma foi, alors ils méprisent et détestent la vérité, s’opposent à Dieu, et je ne dois pas abonder dans leur sens aveuglément. Ma mère croyait en Dieu mais ne poursuivait pas la vérité et m’empêchait de faire un devoir. J’ai compris que c’était une non-croyante et une ennemie de Dieu. Avant, je n’avais pas de discernement. Je pensais que, vu que j’étais leur fille, je devais honorer mes parents et toujours les écouter, que c’était ça, avoir de l’humanité et une conscience. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai compris que ce point de vue erroné n’était pas conforme à la vérité. Le fait d’honorer ses parents doit être en accord avec les principes et ne pas juste être une obéissance aveugle. C’est le principe de pratique.

Plus tard, j’ai lu davantage de la parole de Dieu : « Maintenant, tu dois être en mesure de voir clairement le chemin précis que Pierre a choisi. Si tu le vois clairement, alors tu pourras être certain de l’œuvre accomplie aujourd’hui, et donc, tu ne te plaindras pas ni ne seras passif, ou même dans l’attente de quoi que ce soit. Tu devrais ressentir l’état d’esprit de Pierre à cette époque : il était frappé par la douleur, il ne demandait plus un avenir ou des bénédictions. Il ne cherchait pas le profit, le bonheur, la gloire, ou la fortune dans le monde ; il ne cherchait qu’à vivre une vie qui soit la plus riche de sens, ce qui revenait à rendre à Dieu Son amour et à consacrer à Dieu ce qu’il avait véritablement de plus précieux. Alors il serait satisfait dans son cœur. […] Durant l’angoisse de cette épreuve, Jésus lui apparut une nouvelle fois et dit : “Pierre, Je souhaite te rendre parfait, de sorte que tu deviennes un morceau de fruit qui soit la cristallisation de la perfection que J’accomplis en toi, et que J’apprécierai. Peux-tu vraiment témoigner pour Moi ? As-tu fait ce que Je te demande de faire ? As-tu vécu selon les paroles que J’ai prononcées ? Tu M’as aimé une fois, mais bien que tu M’aies aimé, as-tu vécu en accord avec Moi ? Qu’as-tu fait pour Moi ? Tu reconnais que tu es indigne de Mon amour, mais qu’as-tu fait pour Moi ?” Pierre vit qu’il n’avait rien fait pour Jésus et se rappela son serment précédent de donner sa vie pour Dieu. Et donc, il ne se plaignit plus et ses prières en furent par la suite améliorées » (« Comment Pierre en est-il arrivé à connaître Jésus », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). C’est ce que le Seigneur Jésus a demandé à Pierre. Mais j’avais l’impression que Dieu me demandait la même chose. Je me suis demandé : « Qu’ai-je fait pour Dieu ? Pierre aimait tellement Dieu qu’il a été capable de renoncer à tout pour suivre le Seigneur. Mais moi ? Dieu m’avait donné la vie, mais qu’avais-je fait pour Lui ? Absolument rien. Je ne pensais qu’à mes parents et à mon avenir. Je suis même disposée à consacrer tout mon temps et mon énergie à étudier et à gagner de l’argent pour les remercier pour leur gentillesse. Si je n’arrive pas à être à la hauteur de leurs attentes, j’aurai l’impression de les décevoir et je serai accablée par la culpabilité. Mais je n’ai pas fait mon devoir en tant qu’être créé. Et pourtant, je n’ai pas l’impression de décevoir Dieu. Je n’ai pas de conscience. » J’ai pensé à l’expérience de Pierre : bien que ses parents lui aient fait barrage, il se moquait de leur opposition et a renoncé à tout pour suivre le Seigneur Jésus. C’était vraiment quelqu’un doté de conscience et de raison. Nous sommes créés par Dieu, alors il est juste et naturel que nous croyions en Lui et que nous Le vénérions. Dieu m’a choisie et m’a amenée devant Lui, me donnant une chance d’être sauvée. L’amour de Dieu est vraiment grand ! Je devais rendre à Dieu Son amour et renoncer à tout pour Le suivre, exactement comme Pierre. Après ça, j’ai lu deux passages supplémentaires de la parole de Dieu qui m’ont encore plus inspirée. « Réveillez-vous, frères ! Réveillez-vous, sœurs ! Mon jour ne tardera pas. Le temps, c’est la vie, et ressaisir le temps, c’est sauver la vie ! Le temps est proche ! Si vous ratez l’examen d’entrée à l’université, vous pouvez étudier et le repasser autant de fois qu’il vous plaira. Cependant, Mon jour ne souffrira aucun retard supplémentaire. Souvenez-vous ! Souvenez-vous ! Je vous exhorte par ces bonnes paroles. La fin du monde se déroule devant vos yeux et de grandes catastrophes approchent rapidement. Qu’est-ce qui est le plus important, votre vie, ou votre sommeil, ce que vous mangez et buvez et vos vêtements ? Le temps d’évaluer ces choses est venu » (« Déclarations de Christ au commencement », chap. 30, dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). « Veillez ! Veillez ! Le temps perdu ne reviendra jamais : rappelez-vous cela ! Il n’existe aucun médicament au monde qui guérisse le regret ! Alors, comment dois-Je vous parler ? Ma parole n’est-elle pas digne de votre considération attentive et renouvelée ? » (« Déclarations de Christ au commencement », chap. 30, dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Chacune des paroles de Dieu m’a touchée au plus profond de moi-même. Le temps presse, maintenant. Les désastres empirent et les pays du monde entier sont en effervescence. Le compte à rebours a commencé, jour après jour, et la poursuite de la vérité est cruciale. Si je ne suivais pas l’œuvre de Dieu et que je recherchais des choses charnelles en me concentrant sur des choses comme mes études, mon avenir et ma famille, il serait alors trop tard pour poursuivre la vérité avant que l’œuvre de Dieu ne s’achève. Sans la vérité, je périrais dans les désastres et serais punie. Et il serait trop tard pour me repentir. Le salut de Dieu m’était de nouveau offert. Il fallait que je saisisse cette opportunité, que je poursuive la vérité et que je fasse le devoir d’un être créé pour rendre à Dieu Son amour.

J’ai en effet pris la décision d’arrêter mes études. Alors j’ai dit à ma mère : « Maman, je ne retournerai pas à l’école. Je me fiche de ce que les gens disent. Je choisis mon propre chemin et j’espère que tu peux me respecter. » Elle a dit : « Ta tante a déjà dit qu’une fois que tu auras obtenu ton diplôme, elle te trouvera un emploi. Après ça, nous pourrons te trouver un bon compagnon et tu pourras vivre heureuse. » Mais ma mère ne pouvait plus me persuader avec ses paroles, parce que désormais, je comprenais que la façon dont elle me traitait n’était pas le véritable amour. Elle prenait juste en considération mes intérêts immédiats, pas ma vie ou ma destination future. Je me suis alors souvenue d’un passage de la parole de Dieu. « Dis-Moi, de qui vient tout ce qui concerne les gens ? Qui porte le plus lourd fardeau pour la vie humaine ? (Dieu.) Dieu seul aime le plus les gens. Les parents et les proches des gens les aiment-ils vraiment ? L’amour qu’ils donnent est-il le véritable amour ? Peut-il sauver les gens de l’influence de Satan ? Non. Les gens sont engourdis et obtus, incapables de percer à jour ces choses, et ils disent toujours : “Comment Dieu m’aime-t-Il ? Je ne le sens pas. Quoi qu’il en soit, ce sont ma mère et mon père qui m’aiment le plus. Ils paient mes études et me font acquérir des compétences techniques pour que je puisse devenir quelqu’un quand je serai grand, avoir du succès, devenir une star, une célébrité. Mes parents dépensent beaucoup d’argent pour me cultiver et me fournir une éducation, en se privant et en économisant sur la nourriture. Combien grand est cet amour ! Je ne pourrai jamais le leur rendre !” Pensez-vous que c’est de l’amour ? Quelles sont les conséquences, quand tes parents font en sorte que tu réussisses, que tu deviennes une célébrité dans le monde, que tu aies un bon travail et que tu sois bien intégré à la société ? Ils te poussent sans cesse à rechercher le succès, à faire honneur à ta famille et à t’intégrer aux mauvaises tendances du monde, de sorte qu’à la fin, tu tombes dans la spirale du péché, tu subis la perdition et tu péris avant d’être dévoré par Satan. Est-ce de l’amour ? Ce n’est pas t’aimer, c’est te faire du mal, te détruire » (« Pour gagner la vérité, on doit apprendre des gens, des événements et des choses proches de soi », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Même si ma mère avait l’air de faire les choses uniquement dans mon intérêt, en faisant des économies sur les repas et les vêtements et en se tuant à la tâche pour mes études, elle était loin de se douter qu’il y avait des poisons sataniques et des idées fausses dans ce que j’apprenais qui me feraient m’éloigner encore plus de Dieu et nier Son existence. Les idées athées que l’on enseigne aux étudiants, telles que : « Il n’y a jamais eu de Sauveur », « L’homme peut créer une agréable patrie de ses deux mains », « Sans effort, pas de réconfort », et « Distingue-toi des autres et fais honneur à tes ancêtres », nous poussent à viser nos idéaux et à sortir du lot pour devancer les autres. Les gens vivent selon ces idées et ces points de vue. Ils essaient de briser le règne de Dieu et de changer leur destin eux-mêmes. Ils finissent par s’opposer à Dieu et nier Son existence de plus en plus, perdant leur chance d’être sauvés. C’est le chemin malfaisant de Satan. La poursuite de ces choses ne pouvait que m’éloigner de Dieu et me mener à la corruption de Satan. Ça allait me pousser en enfer ! À ce moment-là, j’ai compris que l’amour de mes parents n’était pas véritable et que seul l’amour de Dieu l’est. Chercher à se démarquer et à faire honneur à son nom de famille n’est pas le bon chemin dans la vie. Ce n’est qu’en poursuivant la vérité et en faisant le devoir d’un être créé que nous pouvons obtenir la protection de Dieu. Quand j’ai compris tout ça, j’ai décidé d’arrêter mes études et de me consacrer à un devoir pour Dieu. Alors j’ai dit à ma mère : « Maman, tu veux que je continue à étudier, que je trouve un bon emploi, un bon mari, et que je réussisse, mais peux-tu garantir que je serai heureuse comme ça ? Que j’aurai un bon destin ? Tu ne peux pas. Personne ne peut ! Maman, ce que tu as fait de mieux dans ta vie, ça a été de répandre l’Évangile de Dieu Tout-Puissant auprès de nous et de me guider vers le bon chemin. Tu avais entièrement raison. » Ma mère est restée sans rien dire pendant un moment, puis a dit : « Prends soin de toi. Reste en contact. » Après ça, je suis allée me désinscrire de l’école. Dès que j’ai mis un pied en dehors de l’école, j’étais vraiment libre. Je n’étais plus contrainte par mes études ni ma famille et je pouvais enfin faire mon devoir dans l’Église.

Tout cela s’est passé il y a plusieurs années, mais chaque fois que j’y repense, je me sens vraiment heureuse. Dieu m’a guidée pas à pas, ce qui m’a permis de choisir correctement entre mon devoir et mes études, et d’emprunter le bon chemin dans la vie. J’ai réellement ressenti l’amour de Dieu et Ses intentions sincères. Maintenant, je peux faire le devoir d’un être créé et ma vie n’est pas vaine. Je suis vraiment heureuse.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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