L’échange sur la vérité doit être sincère

21 août 2022

Par Ye Julia, Pologne

Au début de l’année 2021, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. J’assistais activement aux réunions et lisais la parole de Dieu. Au bout de deux mois, j’ai commencé un devoir de diaconesse d’abreuvement. À ce moment-là, il y avait une réunion des diacres chaque fin de semaine. Nous discutions des problèmes et difficultés rencontrés dans nos devoirs, et échangions sur ce que nous avions gagné, sur la corruption que nous avions exposé, et sur la façon dont nous réfléchissions et comprenions les choses grâce à la parole de Dieu. Avant chaque réunion, j’étais très nerveuse et je réfléchissais beaucoup, parce que je ne savais pas quoi dire aux autres. Je craignais de m’exprimer au sujet de ma corruption et de mes défauts, parce que j’avais peur que les autres se fassent une mauvaise opinion de moi. Par exemple, je venais de commencer à abreuver les nouveaux venus, j’ignorais donc beaucoup de choses, et je manquais d’expérience. J’avais peur que les nouveaux venus ne m’aiment pas, et qu’ils pensent que je n’étais pas capable de bien les abreuver, de sorte que je n’ai plus voulu faire ce devoir. Mais je ne voulais pas m’ouvrir au sujet de mon état lors des réunions de diacres, parce que j’avais peur qu’ils se disent que je n’étais pas capable d’échanger avec les membres. De plus, certains nouveaux venus me faisaient perdre patience, et je ne voulais pas avoir à le dire, parce que je craignais qu’ils pensent alors que je manquais d’humanité. J’étais également angoissée parce que, si je ne disais rien lors des réunions, les diacres allaient forcément penser que j’étais moins compétente que les autres. Je ne voulais pas avoir honte, ou qu’ils me regardent de haut. Après avoir réfléchi, j’ai finalement décidé de simplement dire des choses sans importance et peu embarrassantes, par exemple que j’étais paresseuse, un défaut que la plupart des gens ont. Ainsi, je n’allais pas sembler inférieure aux autres.

Et donc, lors d’une réunion, le dirigeant m’a posé des questions sur les expériences que je faisais en ce moment, et demandé quelle connaissance j’avais gagné de mes tempéraments corrompus. J’ai alors échangé comme j’avais prévu de le faire. Ensuite, j’ai poussé un soupir de soulagement, mais je me suis sentie mal à l’aise, et ma conscience m’a rappelée à l’ordre. Je savais que je n’avais pas dit la vérité et que ce que j’avais fait allait à l’encontre de la volonté de Dieu. J’ai pensé à ces paroles du Seigneur Jésus : « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin » (Matthieu 5:37). « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:3). En pensant à ces paroles, je me suis sentie très coupable. Les mensonges viennent de Satan et sont malfaisants. Dieu aime les gens honnêtes et seuls les gens honnêtes peuvent entrer au royaume des cieux. Les menteurs et les hypocrites ne peuvent pas entrer dans le royaume de Dieu. Dieu déteste ces gens, qui seront assurément éliminés par Lui au bout du compte. Quand j’ai compris ça, j’ai été bouleversée et j’ai eu peur d’être rejetée par Dieu. J’ai prié Dieu et je Lui ai demandé de m’aider à devenir une personne honnête. J’ai décidé de dire la vérité à la réunion suivante, et de m’ouvrir au sujet de ma corruption. Mais le moment venu, je n’ai pas eu le courage de parler. J’ai craint que, si je parlais de ma corruption et de mes défauts, les frères et sœurs pensent que j’étais plus corrompue qu’eux. J’ai pensé qu’il était trop difficile de dire la vérité. En y réfléchissant, je me suis dit que je ne voulais plus assister aux réunions de diacres. Mais j’ai eu peur que mes frères et sœurs me demandent pourquoi je ne venais plus, car je n’aurais alors pas su quoi leur répondre. Plus j’y pensais, plus je me sentais tiraillée et malheureuse. Je ne savais plus quoi faire. Lors d’une réunion, les frères et sœurs ont échangé sur leurs expériences et leur connaissance, comme d’habitude, et je n’ai absolument pas su quoi dire, alors j’ai juste écouté en silence. Mon propre comportement m’a déçue, je me déguisais sans cesse et je ne pratiquais pas la vérité, encore et encore. Je n’étais pas capable de dire un seul mot honnête. J’étais malheureuse, alors j’ai prié Dieu, en Lui demandant de m’aider à sortir de cet état.

Plus tard, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas pour entrer dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres aussi pourront voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans chaînes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (« Seuls ceux qui pratiquent la vérité craignent Dieu », dans Sermons de Christ des derniers jours). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que nous ne devons jamais dissimuler nos états corrompus. Nous devons les présenter à Dieu et prier, réfléchir, essayer de comprendre, et ouvrir notre cœur pour exposer notre corruption devant nos frères et sœurs, afin de chercher la vérité. Cela nous aide à mieux nous comprendre et à résoudre nos tempéraments corrompus. Mais, pour préserver mon image et mon statut, je refusais de m’ouvrir au sujet de ma corruption et de mes difficultés, et je ne voulais pas non plus chercher la vérité avec mes frères et sœurs. J’avais toujours le cœur fermé, pour que personne ne puisse voir en moi, mais vivre dans l’obscurité ne m’apportait aucun soulagement. J’ai compris que je ne pouvais plus continuer ainsi, que je devais pratiquer selon la parole de Dieu, m’ouvrir au sujet de mon état devant mes frères et sœurs et leur demander leur aide. Juste après la réunion, une sœur est venue me voir pour parler de ce qu’elle venait de vivre. Je me suis dit que c’était l’occasion de m’ouvrir à elle, mais cela m’a quand même un peu embarrassée, parce que je ne savais pas ce qu’elle allait penser de moi. J’avais peur qu’elle dise que j’étais vraiment malhonnête. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je ne veux plus me dissimuler. Je ne veux plus cacher mes véritables pensées. Je suis très fatiguée. Dieu, je veux devenir une personne honnête, guide-moi, s’il Te plait. » Après avoir prié, j’ai dit à cette sœur tout ce que je n’avais pas osé dire durant la réunion. Après avoir parlé, je me suis sentie très soulagée. Cette sœur a partagé sa compréhension avec moi, puis elle m’a envoyé un passage des paroles de Dieu. « La principale caractéristique des personnes malhonnêtes est qu’elles n’ouvrent jamais leur cœur à l’échange avec qui que ce soit et qu’elles ne parlent même pas avec leur cœur à leur meilleur ami. Elles sont extraordinairement impénétrables. De telles personnes ne sont pas nécessairement âgées ni profondément impliquées dans les affaires du monde et elles peuvent même avoir peu d’expérience, mais elles sont impénétrables. Ce sont plus des démons que des humains. Ne sont-elles pas des personnes malhonnêtes par nature ? Elles se cachent si profondément que personne ne peut les percer à jour. Quelle que soit la quantité de paroles qu’elles prononcent, il est difficile de dire lesquelles sont vraies et lesquelles sont fausses, et personne ne sait quand elles disent la vérité et quand elles mentent. De plus, elles sont particulièrement douées pour le déguisement et les sophismes. Souvent, elles cachent la vérité en donnant aux gens de fausses impressions, de sorte que tout le monde ne voit que leur fausse apparence. Elles se déguisent en personnes élevées, bonnes, vertueuses et candides, en personnes aimées et approuvées et à la fin, tout le monde les admire et les vénère. Vous avez beau passer du temps avec de telles personnes, vous ne saurez jamais ce qu’elles pensent. Leurs points de vue et leurs attitudes envers toutes sortes de personnes, d’événements et de choses sont cachés dans leur cœur. Elles ne disent jamais ces choses à personne. Elles ne communiquent jamais sur ces choses, même avec leur confident le plus proche. Quand elles prient Dieu, il se peut même qu’elles ne Lui confient pas ce qu’elles ont au fond d’elles-mêmes ni ce qu’elles pensent vraiment. Non seulement cela, mais elles essaient de se déguiser en une personne humaine, très spirituelle et dévouée à la recherche de la vérité. Personne ne peut voir quel genre de tempérament elles ont, ni quel genre de personne elles sont. Ce sont là les manifestations d’une personne malhonnête » (« Ils ne croient pas à l’existence de Dieu et ils nient l’essence de Christ (Partie I) », dans Exposer les antéchrists). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que les gens malhonnêtes ne parlaient pas du fond du cœur avec les autres, et qu’ils ne s’ouvraient pas non plus au sujet de leur véritable état. Ils préféraient souvent se dissimuler et se déguiser. J’ai vu que je me comportais exactement comme Dieu le révélait. Depuis que j’étais devenue diaconesse d’abreuvement, j’avais vu que j’avais de nombreuses insuffisances, que j’exposais aussi de nombreux tempéraments corrompus, et que je n’avais ni amour ni patience à l’égard des nouveaux venus. Il fallait que j’ouvre mon cœur et que je cherche des solutions à ces problèmes avec mes frères et sœurs. Mais j’avais eu peur qu’en disant la vérité, ils me regardent de haut et me considèrent comme inférieure à eux, alors je n’avais pas voulu leur révéler mon véritable état. J’avais évité les sujets essentiels et parlé de choses sans importance, ou de problèmes que beaucoup de gens ont. Je l’avais fait pour cacher mon côté obscure et mes pensées les plus intimes. Pour que les autres aient une bonne opinion de moi, je m’étais déguisée et j’avais donné une fausse image de moi. J’avais trompé mes frères et sœurs. J’avais été si fourbe et si hypocrite !

Plus tard, ma sœur m’a envoyé un autre passage des paroles de Dieu : « En fait, les gens savent tous pourquoi ils mentent : c’est pour leurs intérêts, leur image, leur vanité et leur statut. Et en se comparant aux autres, ils présument de leurs forces. En conséquence, leurs mensonges sont exposés et percés à jour, et il en résulte plutôt qu’ils perdent la face et qu’ils perdent leur caractère et leur dignité. C’est le résultat de trop de mensonges. Lorsque tu mens trop, chaque mot que tu prononces est contaminé. Tout est faux, et rien de tout cela ne peut être vrai ou factuel. Même si tu ne perds pas nécessairement la face lorsque tu mens, tu te sens déjà déshonoré intérieurement. Tu te sentiras blâmé par ta conscience, et tu te mépriseras et tu seras tombé bien bas à tes propres yeux. « Pourquoi est-ce que je vis si pitoyablement ? Est-il vraiment si difficile de dire une chose honnête ? Est-ce que j’ai besoin de dire ces mensonges, juste pour mon image ? Pourquoi est-ce si fatiguant de vivre ainsi ? » Tu peux vivre d’une manière qui ne soit pas fatigante. Si tu t’entraînes à être une personne honnête, tu peux vivre facilement et librement, mais lorsque tu choisis de mentir pour protéger ton image et ta vanité, ta vie est très fatigante et pénible, ce qui signifie que c’est une peine auto-infligée. Quelle image gagnes-tu à mentir ? C’est quelque chose de vain, quelque chose de totalement sans valeur. Lorsque tu mens, tu trahis ton propre caractère et ta dignité. Ces mensonges coûtent aux gens leur dignité, ils leur coûtent leur caractère, et Dieu les trouve déplaisants et odieux. En valent-ils la peine ? Pas du tout. […] Si tu es quelqu’un qui aime la vérité, alors tu peux endurer toutes sortes de souffrances pour pratiquer la vérité, et même si tu perds ta réputation et ton statut et que tu es humilié et raillé, ce ne sera pas un souci pour toi. Et tu ne te contenteras de rien de plus que de pratiquer la vérité et de satisfaire Dieu. Pour ceux qui aiment la vérité, leur choix est de pratiquer la vérité, d’être des gens honnêtes. C’est le bon chemin, et il est béni par Dieu. Ceux qui n'aiment pas la vérité, que choisissent-ils de faire ? Ils utilisent des mensonges pour défendre leur réputation, leur statut, leur dignité et leur caractère. De telles personnes préféreraient être des personnes trompeuses et être haïes et rejetées par Dieu. Elles ne veulent ni la vérité ni Dieu. Ce qu’elles choisissent, c’est leur propre réputation et leur statut. Elles veulent être des gens trompeurs et ne se soucient pas de savoir si cela plaît à Dieu ou si Dieu les sauve, alors ces gens peuvent-ils encore être sauvés par Dieu ? Certainement pas, car ils prennent le mauvais chemin. Ils ne peuvent vivre qu’en mentant et en trichant, et ils ne peuvent vivre qu’une vie douloureuse en racontant des mensonges, en les dissimulant et en se creusant la tête pour se défendre chaque jour. Tu penses peut-être que le recours à des mensonges peut protéger la réputation, le statut et la vanité que tu désires avoir, mais c’est une grave erreur. Non seulement les mensonges ne protègent pas ta vanité ni ta dignité personnelle, mais de façon plus grave, ils te font également manquer des occasions de pratiquer la vérité et d’être une personne honnête. Même si tu défends ta réputation et ta vanité à ce moment-là, ce que tu perds, c’est la vérité, et tu trahis Dieu, ce qui signifie que tu perds totalement l’opportunité d’obtenir le salut de Dieu et d’être perfectionné. C’est la plus grande perte, et c’est un regret éternel. Les gens trompeurs ne voient jamais cela clairement » (« Seule l’honnêteté permet de vivre avec une véritable humanité », dans Sermons de Christ des derniers jours). Après avoir lu cette parole de Dieu, j’ai réfléchi sur moi-même. Pour préserver mon image et mon statut, et pour éviter que les autres me regardent de haut, avant chaque réunion, je m’étais creusé la cervelle pour savoir comment échanger. J’avais eu peur de faire mauvaise impression devant mes frères et sœurs en m’ouvrant au sujet de mon véritable état. Mais si je n’avais rien dit, mes frères et sœurs auraient pensé que j’étais incompétente et ils m’auraient regardée de haut. Désespérée, j’avais voulu échapper à cette situation. J’ai vu que pour préserver mon image et mon statut, je me creusais les méninges et je me rendais malheureuse, pourtant, je ne voulais toujours pas m’ouvrir, ni être une personne honnête, et parler à mes frères et sœurs de mon véritable état et de mes difficultés. J’étais si malhonnête et si malfaisante ! Même si j’avais préservé mon image dans le cœur des gens pendant un moment, j’avais perdu ma dignité, l’occasion d’être une personne honnête, et l’occasion de chercher la vérité. Je m’étais sentie épuisée à chaque réunion, je n’en avais tiré absolument aucun soulagement. J’avais été l’esclave de mon tempérament corrompu. Les frères et sœurs sont censés manger et boire la parole de Dieu lors des réunions, et échanger sur leur expérience et leur connaissance de la parole de Dieu. Si nous avons des problèmes ou des difficultés, nous pouvons nous aider les uns les autres et apprendre de nos points forts respectifs. De cette façon, il est plus facile d’obtenir l’œuvre du Saint Esprit et de comprendre la vérité. Mais dans les réunions, j’avais toujours essayé d’échanger de façon à ne pas être prise de haut, pour que les gens aient une bonne opinion de moi. Je consacrais toutes mes pensées à ça. Il était trop difficile et épuisant de vivre ainsi.

Plus tard, j’ai lu cet autre passage de la parole de Dieu : « Êtes-vous capables de vous ouvrir et de dire ce qui est vraiment dans votre cœur lorsque vous échangez avec les autres ? Si quelqu’un dit toujours ce qui est vraiment dans son cœur, s’il ne ment jamais et n’exagère jamais, s’il est sincère et pas du tout négligent ni superficiel dans l’accomplissement de son devoir, s’il peut pratiquer la vérité qu’il comprend, alors cette personne a un espoir d’obtenir la vérité. Si une personne se couvre toujours et cache son cœur pour que personne ne puisse la voir clairement, si elle donne une fausse impression pour tromper les autres, alors elle court un grave danger, elle a de gros ennuis, il lui sera très difficile de gagner la vérité. Vous pouvez voir, d’après la vie quotidienne de quelqu’un, de ses paroles et de ses actions, quelles sont ses perspectives. Si cette personne fait toujours semblant, prend toujours des airs, alors cette personne n'est pas quelqu’un qui accepte la vérité, et elle sera révélée et chassée tôt ou tard. […] Les gens qui ne s’ouvrent jamais, qui cachent toujours des choses, qui font toujours semblant d’être droits, qui essaient toujours de faire en sorte que les autres aient une haute opinion d’eux, qui ne permettent pas aux autres de se faire une idée complète d’eux-mêmes et se font admirer par les autres, ces gens ne sont-ils pas stupides ? De telles personnes sont extrêmement stupides ! C’est parce que la vérité sur une personne sera révélée tôt ou tard. Quel chemin parcourent-elles dans leur conduite ? Le chemin des pharisiens. Les hypocrites sont-ils en danger ou non ? Ce sont les gens que Dieu déteste le plus, alors est-ce que tu t’imagines qu’ils ne sont pas en danger ? Tous ceux qui sont des pharisiens suivent le chemin de la perdition ! » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Sermons de Christ des derniers jours). J’ai compris, grâce à ces paroles, que Dieu veut que nous soyons des gens honnêtes, que nous parlions simplement et franchement, sans mentir ni tromper, et même si nous exposons de la corruption, Il veut que nous soyons capables de nous ouvrir et d’en parler, pour que les autres puissent voir nos véritables pensées. En pratiquant la vérité de cette façon, nous ne nous sentirons pas fatigués, et nous pourrons emprunter le chemin du salut. Mais ceux qui se déguisent sans cesse, qui dissimulent, qui cachent, et qui ne montrent pas leur état aux autres, empruntent le mauvais chemin, ils ne font que devenir de plus en plus hypocrites, et ils ne peuvent donc jamais résoudre leurs tempéraments corrompus. Cette route mène à la perdition. J’ai pensé aux pharisiens, il y a deux mille ans. En apparence, ils étaient pieux, et passaient leur temps à expliquer les Écritures aux autres dans les synagogues. Ils se tenaient aussi délibérément aux carrefours en priant, pour que les gens pensent qu’ils aimaient Dieu. Mais ils ne craignaient pas Dieu, ils ne Le plaçaient pas au-dessus de tout, et ils n’obéissaient pas à Ses commandements. Quand le Seigneur Jésus était apparu et qu’Il avait œuvré, ils savaient clairement que Ses paroles avaient autorité et puissance, et qu’elles venaient de Dieu, mais pour conserver leur statut et leurs revenus, ils avaient désespérément résisté à l’œuvre de Dieu, ils l’avaient condamnée, et ils avaient finalement crucifié le Seigneur Jésus. J’ai vu que les pharisiens étaient pieux en apparence, mais que, par essence, ils étaient insidieux et fourbes. Ils étaient habiles pour ce qui était de se déguiser et de tromper. Tout ce qu’ils faisaient, c’était pour tromper et contrôler les gens, et pour leur extorquer par la ruse leur estime et leur vénération. Le chemin qu’ils empruntaient était un chemin de résistance à Dieu. Ils avaient fini par offenser le tempérament de Dieu et avaient été maudits et punis par Dieu. J’ai réfléchi sur moi-même. Pour avoir une bonne image dans le cœur des gens, et pour préserver cette image et mon statut, j’avais dissimulé ma corruption, et je n’avais parlé que des comportements dont les autres discutaient généralement. Ainsi, non seulement j’avais protégé mon image, mais j’avais aussi donné l’impression de m’ouvrir. N’étais-je pas aussi malhonnête et malfaisante que les pharisiens ? Cela m’a terrifiée quand j’ai compris ça. Je ne pouvais plus agir ainsi. Je devais devenir une personne honnête, conformément aux exigences de Dieu.

Après ça, ma sœur m’a envoyé un nouveau passage de la parole de Dieu : « Si tu désires chercher la vérité, si tu désires apporter un changement complet à divers égards, comme dans tes motivations, états ou humeurs mauvais, alors avant toute chose, tu dois apprendre à te confier et à communier. […] Ne retiens pas les choses en toi-même, en te disant : “Voilà mes motivations et mes difficultés. J’ai un mauvais sentiment, je suis négatif, mais je ne le dirai à personne, je me contenterai de tout garder pour moi”. Si tu ne parles jamais de ton propre état lorsque tu pries, il te sera difficile de recevoir l’éclairage du Saint-Esprit, et avec le temps tu cesseras de vouloir prier, tu cesseras de vouloir manger et boire la parole de Dieu, ton état s’aggravera et il te sera difficile de changer. Par conséquent, quel que soit ton état, que tu sois négatif ou en difficulté, quels que soient tes motivations ou tes projets personnels, quoi que tu aies appris ou compris par introspection, tu dois apprendre à te confier et à communier. Pendant que tu communies ainsi, le Saint-Esprit œuvre. Et comment le Saint-Esprit œuvre-t-Il ? Il t’éclaire et te permet de constater la gravité du problème, de prendre conscience de son origine et de son essence, puis Il t’éclaire pour te faire comprendre petit à petit la vérité et les principes de la pratique, afin que tu puisses mettre la vérité en pratique, et de là, entrer dans les réalités de la vérité. C’est l’effet obtenu par l’œuvre du Saint-Esprit. Lorsqu’une personne peut échanger ouvertement, cela signifie qu’elle a une attitude honnête vis-à-vis de la vérité. Qu’une personne soit honnête, et qu’elle soit une personne honnête, cela s’apprécie en fonction de son attitude vis-à-vis de la vérité et Dieu, ainsi que de sa capacité à accepter la vérité et à obéir à Dieu. C’est ce qui compte le plus » (« Les principes de la pratique pour la soumission à Dieu », dans Sermons de Christ des derniers jours). J’ai lu cette parole de Dieu, puis ma sœur a échangé : « Si nous voulons résoudre nos états erronés, nous devons devenir des gens honnêtes et ouvrir notre cœur en échangeant avec les autres. Si, sans cesse, nous dissimulons, nous cachons, et refusons de nous ouvrir, alors nous resterons prisonniers de nos états erronés, nous perdrons la direction de Dieu et tomberont dans les ténèbres. De même, quand une personne est malade, elle cherche un médecin ou demande l’aide de quelqu’un qui a de l’expérience. De cette façon, elle peut comprendre sa maladie, obtenir les bons médicaments, et maîtriser cette maladie à temps. Pourtant, certaines personnes, bien qu’elles se sachent malades, pensent que ce n’est pas grave, et elles refusent de parler de leur maladie. En fin de compte, parce qu’elles n’ont pas été soignées à temps, leur maladie empire, ou même se met à menacer leur vie. Si nous voulons résoudre nos états erronés et nos difficultés, nous devons échanger ouvertement et être des gens honnêtes. Voilà la façon correcte de pratiquer. » Grâce à cet échange de ma sœur sur la parole de Dieu, j’ai compris qu’être une personne honnête et s’ouvrir était très important. Je ne croyais pas en Dieu depuis longtemps et je ne comprenais pas la vérité. Même si je reconnaissais que j’avais exposé un tempérament corrompu, je n’étais pas parvenue à le résoudre. Je devais pratiquer l’honnêteté, m’ouvrir au sujet de mon état et chercher la vérité. C’est seulement de cette façon que je pouvais gagner la direction de Dieu, et cela m’aiderait également à résoudre mon tempérament corrompu. Je commençais à peine à abreuver les nouveaux venus, il était donc normal que je ne comprenne pas beaucoup de choses. Quand je ne comprenais pas, je devais m’ouvrir pour chercher avec mes frères et sœurs. Ainsi, je pourrais maîtriser les principes de mon devoir peu à peu, et bien faire ce devoir. Ensuite, je me suis ouverte à ma sœur au sujet de mon état durant cette période, et de mes difficultés dans mon devoir. Non seulement elle ne m’a pas regardée de haut, mais elle m’a envoyé des paroles de Dieu et a échangé sur sa propre expérience pour m’aider. Grâce à son aide, j’ai gagné une certaine connaissance de mon état, et de la corruption que j’avais exposée, et j’ai éprouvé un grand bonheur et beaucoup de soulagement. Après ça, j’ai délibérément pratiqué l’honnêteté et l’ouverture au sujet de mon état.

Un soir, j’ai dû présider une réunion de groupe. Le dirigeant s’est arrangé pour qu’une dirigeante de groupe anime la réunion avec moi. Cette sœur comprenait mieux la vérité que moi. Durant la réunion, elle a échangé et résolu les problèmes des membres très efficacement, ce qui m’a rendue un peu jalouse. J’ai eu peur de ce que les autres allaient penser de moi. Allaient-ils se dire que j’étais inférieure à cette sœur ? Après la réunion, cette dirigeante a demandé si j’avais des réflexions à partager. Je savais que je devais me montrer honnête, m’ouvrir à elle au sujet de ma corruption, et chercher une solution. Alors j’ai dit à ma sœur ce que j’avais exposé dans mon cœur. Elle m’a envoyé des paroles de Dieu et m’a parlé de sa propre expérience. J’ai compris que j’étais jalouse de ma sœur parce que j’accordais de l’importance au statut, parce que j’avais un tempérament arrogant et voulais qu’on m’admire. J’ai aussi compris que pour me débarrasser de ma jalousie, je devais prier Dieu davantage, je devais tenir compte du travail de la maison de Dieu et de mon devoir, et faire passer en premier les intérêts de la maison de Dieu. C’est conforme à la volonté de Dieu. En même temps, je devais également m’occuper correctement de mes défauts et insuffisances, et apprendre davantage des points forts des autres pour compenser mes lacunes. Ainsi, je pourrais mieux comprendre la vérité. J’ai été ravie de comprendre ça. J’ai vraiment eu l’impression que, lorsque je m’ouvrais à mes frères et sœurs, au lieu de me prendre de haut, ils m’aidaient tous beaucoup.

Après avoir fait cette expérience, je sais à quel point il est important d’être honnête. C’est seulement en étant honnête et en s’ouvrant que l’on peut recevoir l’œuvre du Saint Esprit et en venir à comprendre la vérité. Je vois également qu’être une personne honnête peut nous apporter soulagement et liberté, et nous permettre de vivre comme des êtres humains. Rendons grâce à Dieu !

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