La soif de confort n’apporte rien

21 août 2022

Par Kristine, Suède

En juillet dernier, j’ai été chargée des travaux de production vidéo. Au début, je me penchais régulièrement sur les problèmes et difficultés que mes frères et sœurs rencontraient dans l’accomplissement de leurs devoirs, puis je cherchais la vérité avec eux pour trouver des solutions. Au bout d’un certain temps, nos résultats se sont nettement améliorés. J’ai pensé : « Maintenant que le travail progresse régulièrement, il ne devrait pas y avoir de gros problèmes. Même si un problème survient, ça n’affectera pas nos résultats et nous aurons le temps de le résoudre. En voyant que tout le monde était dynamique dans son devoir et capable de payer un prix, j’ai pensé que je n’avais pas à trop m’inquiéter. À cette époque-là, je me couchais souvent tard pour assurer le suivi de tout, et il arrivait que je sois trop occupée pour manger à l’heure. Je me sentais assez fatiguée, et je n’étais pas en pleine forme, alors je me disais que je devais m’épargner un peu. » Après ça, j’ai commencé à me relâcher vis-à-vis du travail et je me suis moins tenue informée. Parfois, je ne posais que des questions superficielles, je me penchais rarement sur les détails des devoirs de mes frères et sœurs, et je ne me demandais pas comment améliorer encore les résultats de notre travail.

Rapidement, plusieurs vidéos que nous avions produites ont posé des problèmes et nous avons dû les refaire, ce qui a directement affecté l’avancement du travail. Cette situation m’a beaucoup inquiétée. J’ai aussi compris que ça ne s’était pas produit par hasard et que j’avais des leçons à en tirer, alors j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je comprenne Sa volonté. Après avoir prié, j’ai demandé au chef d’équipe pourquoi nous avions ces problèmes. Il a répondu : « Certains frères et sœurs ont cherché à réussir vite et ont accompli leurs devoirs sans principes. Ils ne se sont souciés que de progresser, pas de bien faire. Il y a aussi que, n’ayant pas surveillé le travail, je n’ai pas découvert les problèmes à temps. » J’ai pensé avec colère : « Combien de fois t’ai-je parlé de ces problèmes ? Pourquoi se produisent-ils encore ? » J’ai eu envie de réprimander le chef d’équipe, mais ensuite je me suis dit : « N’ai-je pas le même problème que ce dirigeant ? Après tout, je n’ai pas suivi le travail non plus. » J’ai donc ravalé mes paroles. Ensuite, j’ai vite vérifié les vidéos que tout le monde avait faites durant cette période et j’ai découvert que certains membres n’avaient pas progressé dans leurs devoirs, et que d’autres avaient même régressé. Il y avait des problèmes tellement évidents, comment avais-je pu ne pas les découvrir plus tôt ? J’avais bien conscience que c’était dû au fait que je n’avais pas accompli de travail concret. Prise de remords, j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je réfléchisse et me connaisse.

Le lendemain, au cours de mes dévotions, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Si tu n’es pas assidu à la lecture des paroles de Dieu et que tu ne comprends pas la vérité, alors tu ne pourras pas réfléchir sur toi-même : tu te contenteras de faire un effort symbolique, de ne faire aucun mal ou de ne commettre aucune transgression, et d’utiliser cela comme capital. Tu passeras chaque jour dans la pagaille, tu vivras dans un état de confusion, tu feras simplement les choses dans les délais, tu ne te serviras jamais de ton cœur pour réfléchir sur toi-même ou tu ne feras jamais l’effort de te connaître toi-même, tu seras toujours superficiel et brouillon. De cette façon, tu n’accompliras jamais ton devoir selon une norme acceptable. Pour consacrer tous tes efforts à quelque chose, tu dois d’abord y mettre tout ton cœur : ce n’est que lorsque tu mets tout ton cœur dans quelque chose que tu peux y consacrer tous tes efforts et faire de ton mieux. Aujourd’hui, il y a ces gens qui ont commencé à être assidus dans l’accomplissement de leur devoir, ils ont commencé à réfléchir à la manière d’accomplir correctement le devoir d’un être créé afin de satisfaire le cœur de Dieu. Ils ne sont pas négatifs ni paresseux, ils n’attendent pas passivement que le Supérieur donne des ordres mais prennent des initiatives. À en juger par la façon dont vous accomplissez votre devoir, vous êtes un peu plus efficaces qu’avant, et même si c’est toujours en dessous de la norme, il y a eu un petit progrès, ce qui est bien. Mais vous ne devez pas vous contenter du statu quo, vous devez continuer à chercher, continuer à grandir : ce n’est qu’alors que vous accomplirez mieux votre devoir et atteindrez un niveau acceptable. Pourtant, certains, lorsqu’ils accomplissent leur devoir, ne mettent jamais tout en œuvre et ne donnent pas tout, ils n’y consacrent que 50 à 60 pour cent de leurs efforts et se débrouillent jusqu’à ce que ce qu’ils font soit terminé. Ils ne peuvent jamais maintenir un état de normalité : lorsqu’il n’y a personne pour les surveiller ou leur offrir un soutien, ils se relâchent et perdent courage ; quand il y a quelqu’un pour partager la vérité, ils se redressent, mais si la vérité ne leur est pas communiquée pendant un certain moment, ils deviennent indifférents. Quel est le problème quand ils hésitent toujours comme cela ? C’est ainsi que sont les gens quand ils n’ont pas obtenu la vérité, ils vivent tous par passion, ce qui est extrêmement difficile à entretenir : il faut qu’il y ait quelqu’un pour leur prêcher et échanger avec eux tous les jours ; une fois qu’il n’y a plus personne pour les abreuver et les nourrir, et plus personne pour les soutenir, leurs cœurs se refroidissent à nouveau, ils se relâchent une fois de plus. Et quand leur cœur s’affaiblit, ils deviennent moins efficaces dans leur devoir ; s’ils travaillent plus dur, l’efficacité s’accroît, les résultats qu’ils atteignent dans l’accomplissement de leurs devoirs sont meilleurs, et ils obtiennent plus. Est-ce là votre expérience ? Vous pourriez dire : “Pourquoi avons-nous toujours du mal à accomplir notre devoir ? Lorsque ces problèmes sont résolus, nous sommes revigorés ; quand ils ne le sont pas, nous devenons indifférents. Quand nous accomplissons notre devoir et que cela produit quelque résultat, quand Dieu nous loue pour notre croissance, nous sommes ravis et nous sentons que nous avons enfin grandi, mais avant longtemps, quand nous rencontrons une difficulté, nous redevenons négatifs : pourquoi notre état est-il toujours incohérent ?” En fait, les principales raisons sont que vous comprenez trop peu de vérités, vous manquez de profondeur dans les expériences et l’entrée, il reste beaucoup de vérités que vous ne comprenez toujours pas, vous manquez de volonté et vous êtes satisfaits de simplement être capables d’accomplir votre devoir. Si vous ne comprenez pas la vérité, comment pouvez-vous accomplir votre devoir de manière adéquate ? En fait, ce que Dieu demande aux gens leur est tout à fait réalisable ; tant que vous écoutez votre conscience et êtes capable de suivre votre conscience dans l’accomplissement de votre devoir, il vous sera facile d’accepter la vérité, et si vous pouvez accepter la vérité, vous pourrez accomplir votre devoir de manière adéquate. Il faut que vous vous disiez : “En croyant en Dieu pendant ces années, en mangeant et en buvant les paroles de Dieu pendant ces années, j’ai énormément gagné, et Dieu m’a accordé de grandes grâces et de grandes bénédictions. Je vis entre les mains de Dieu, je vis sous Sa domination et Sa souveraineté, et Il m’a donné ce souffle, donc je dois engager mon esprit et tâcher d’accomplir mon devoir de toutes mes forces : voilà l’essentiel.” Les gens doivent avoir de la volonté : seuls ceux qui ont de la volonté peuvent vraiment lutter pour la vérité, et ce n’est qu’une fois qu’ils ont compris la vérité qu’ils peuvent accomplir leur devoir correctement, satisfaire Dieu et faire honte à Satan. Si tu as ce genre de sincérité et que tu planifies non pas pour toi-même, mais uniquement pour obtenir la vérité et accomplir ton devoir correctement, alors tu accompliras ton devoir de façon normale et tu pourras continuer avec constance à l’accomplir. Quelles que soient les circonstances, vous serez en mesure de continuer à faire votre devoir. Quelle que soit la personne pouvant venir t’induire en erreur ou te déranger, et que ton humeur soit bonne ou mauvaise, tu pourras toujours accomplir ton devoir normalement. De cette façon, Dieu pourra rassurer Son esprit à ton sujet, et le Saint-Esprit pourra t’éclairer dans la compréhension des vérités-principes et te guider pour entrer dans la vérité-réalité, si bien que tu seras assuré d’accomplir ton devoir conformément aux normes. Tant que tu te dépenses sincèrement pour Dieu, que tu accomplis ton devoir d’une manière terre-à-terre et que tu n’agis pas de manière tortueuse et ne joues pas de tours, tu passeras le cap avec Dieu. Dieu observe l’esprit, les pensées et les motivations des gens. Si ton cœur aspire à la vérité et que tu peux rechercher la vérité, Dieu t’éclairera et t’illuminera » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Quand on croit en Dieu, le plus important est de pratiquer Ses paroles et d’en faire l’expérience). Après avoir médité cette parole de Dieu, j’ai réfléchi sur moi-même et j’ai compris que les bons résultats que j’avais récemment obtenus dans mon devoir m’avaient incitée à éprouver de l’auto-satisfaction et à me soucier de ma chair. J’étais fatiguée après avoir été accaparée pendant si longtemps, alors je m’étais dit que je devais prendre davantage soin de moi, et j’avais commencé à me relâcher et à négliger mon devoir. J’avais opté pour le laisser-faire et je ne m’étais pas informée à temps de la façon dont les autres accomplissaient leurs devoirs. Même si je savais qu’il y avait encore des problèmes à résoudre dans notre travail, cela ne m’avait pas semblé urgent. Je m’étais dit que ça irait, tant que ça n’affectait pas nos résultats du moment. Tout le monde tend à faire dans l’à-peu-près et à se relâcher dans son devoir, mais, pour autant, je n’avais pas assuré de suivi, j’avais négligé mon devoir et j’avais été inattentive et irresponsable. Comment aurait-il été possible qu’aucun problème n’apparaisse ? L’Église m’avait offert la chance de pratiquer et m’avait permis d’être superviseuse, dans l’espoir que je sois attentive et responsable dans mon devoir, que je ne m’épargne aucun effort dans mon devoir et que j’assume mes responsabilités. C’était le seul moyen de progresser. Mais j’avais traité mon devoir comme s’il s’était agi d’un emploi, comme si j’avais travaillé pour quelqu’un d’autre. J’avais saisi la moindre occasion de moins me tracasser et de moins contribuer. Je n’avais eu ni inquiétude ni sentiment d’urgence. Je ne m’étais jamais demandé comment mieux faire les choses ou obtenir de meilleurs résultats. Je m’étais juste demandé comment moins souffrir et ne pas être fatiguée. Je ne m’étais pas souciée du tout de la volonté de Dieu. C’est à ce moment-là que j’ai compris que mon attitude envers mon devoir était mauvaise et que je jouais avec Dieu.

Pendant une réunion, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu révélant les faux dirigeants, qui m’a profondément affectée. Cette parole de Dieu dit : « Parce que les faux dirigeants ne comprennent pas l’état d’avancement du travail, ils sont incapables d’identifier rapidement – et à plus forte raison de résoudre – les problèmes qui surviennent dans le travail, ce qui entraîne souvent des retards répétés. Pour certains travaux, parce que les gens ne maîtrisent pas les principes et parce que personne ne convient pour être responsable de ces travaux ou pour présider à ces travaux, ceux qui font le travail sont souvent dans un état de négativité, de passivité et d’attente, ce qui affecte sérieusement l’avancement du travail. Si le dirigeant s’était acquitté de ses responsabilités, s’il avait présidé au travail, s’il l’avait fait avancer, s’il l’avait supervisé et s’il avait trouvé quelqu’un qui comprenne ce domaine pour diriger le projet, alors le travail aurait progressé plus rapidement au lieu de souffrir de retards répétés. Pour les dirigeants, il est donc vital de comprendre et de maîtriser l’état réel du travail. Bien entendu, il est aussi vraiment nécessaire que les dirigeants comprennent et maîtrisent l’avancement du travail, étant donné que cet avancement est lié à l’efficacité du travail et aux résultats que ce dernier est censé produire. Si les dirigeants et les ouvriers ne maîtrisent pas la manière dont le travail de l’Église progresse et s’ils n’assurent aucun suivi ou ne supervisent rien, alors les progrès du travail de l’Église seront forcément lents. Cela est dû au fait que la majorité des gens qui font des devoirs sont de vrais tire-au-flanc, qu’ils n’ont aucun sens du fardeau, qu’ils sont souvent négatifs, passifs, et négligents. S’il n’y a personne qui ait un sens du fardeau et des capacités de travail et qui endosse tout particulièrement la responsabilité du travail en se renseignant en temps et en heure sur l’avancement du travail, en dirigeant, en supervisant, en disciplinant et en émondant le personnel qui accomplit des devoirs, alors, naturellement, le niveau d’efficacité du travail sera très faible et les résultats du travail seront déficients. Si les dirigeants et les ouvriers ne sont même pas capables de voir cela clairement, ils sont stupides et aveugles. Et donc, les dirigeants et les ouvriers doivent promptement examiner et suivre l’avancement du travail, se familiariser avec cet avancement, étudier quels problèmes rencontrés par ceux accomplissant des devoirs nécessitent d’être résolus, et comprendre quels problèmes il faut résoudre pour obtenir de meilleurs résultats. Toutes ces choses sont extrêmement cruciales, une personne ayant un rôle de dirigeant doit les comprendre clairement. Pour bien faire votre devoir, vous ne devez pas être comme ces faux dirigeants, qui font un travail superficiel, puis qui se disent qu’ils ont bien fait leur devoir. Les faux dirigeants sont négligents et brouillons dans leur travail, ils n’ont aucun sens des responsabilités, ils ne résolvent pas les problèmes quand ceux-ci surviennent, et quel que soit le travail qu’ils font, ils n’en effleurent que la surface. Ils sont superficiels ; ils prononcent de belles paroles, mais qui sont vides de sens, ils débitent des doctrines, et font leur travail machinalement. En général, c’est ainsi que travaillent les faux dirigeants. Même si, comparés aux antéchrists, les faux dirigeants ne font rien d’ouvertement malfaisant et ne font pas le mal délibérément, quand vous examinez l’efficacité de leur travail, il est juste de les définir comme des gens négligents et superficiels, qui ne portent aucun fardeau, qui n’ont aucun sens des responsabilités ou de la dévotion envers leur travail » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). Après avoir lu ces paroles de Dieu, je me suis sentie vraiment coupable. N’avais-je pas le comportement d’un faux dirigeant ? J’étais paresseuse et soucieuse de ma chair, je n’assurais pas le suivi du travail et ne le surveillais pas, ce qui affectait gravement le progrès général et les résultats de notre travail. Mon imagination me soufflait que le travail était bien géré et qu’il n’y avait pas beaucoup de problèmes, mais en réalité, il y avait encore de nombreux problèmes à résoudre. Parce que je ne portais pas de fardeau et que j’étais irresponsable, j’avais été aveuglée par tous nos problèmes. En y réfléchissant, je me suis aussi aperçue que j’avais un point de vue erroné. Quand j’avais vu que mes frères et sœurs étaient dynamiques et qu’ils progressaient dans leurs devoirs, j’avais pensé qu’ils étaient tous très motivés et qu’ils n’avaient pas besoin d’être surveillés. La parole de Dieu a révélé il y a longtemps que les gens ont une tendance à l’inertie et que tous leurs tempéraments sataniques sont profondément enracinés. Avant d’avoir gagné la vérité et changé leurs tempéraments, les gens se soucient sans cesse de leur chair, ils aspirent à la facilité, font dans l’à-peu-près, se montrent sournois et rusent dans leurs devoirs, et parfois, ils agissent selon leurs propres idées et ne pratiquent pas conformément aux principes. Je ne faisais pas exception. Sans le jugement et le châtiment de Dieu, sans la surveillance et les rappels à l’ordre de nos frères et sœurs, nous pouvons facilement nous relâcher et il est probable que des problèmes apparaîtront dans nos devoirs. Il fallait donc que j’assure le suivi du travail, que je le supervise, et que je découvre et résolve rapidement les problèmes et les déviations dans nos devoirs pour que le travail se fasse sans accroc. Mais je ne comprenais pas la nature corrompue des gens et n’envisageais pas les gens et les choses selon la parole de Dieu. Je m’en remettais simplement à ma propre imagination, je ne vérifiais pas le travail, n’en assurais pas le suivi, ne résolvais pas les problèmes à temps, pourtant j’espérais obtenir de bons résultats. C’était là une manifestation de faux dirigeant qui ne fait pas de travail concret. Même si je n’avais commis aucun méfait évident, mon irresponsabilité avait affecté et retardé le travail, et cette perte était irréparable. Plus tard, quand j’en ai pris conscience, je me suis ouverte à mes frères et sœurs et j’ai échangé sur mon état. Je leur ai aussi fait remarquer qu’ils avaient tous pris leurs devoirs trop à la légère et qu’ils n’avaient pas essayé de progresser, puis nous avons cherché des solutions ensemble. Après ça, j’ai été un peu plus sérieuse dans mon devoir. Quand j’arrêtais de travailler, je me demandais s’il y avait une marge de progression. J’assurais souvent le suivi du travail et je l’examinais, et nos résultats se sont quelque peu améliorés.

Peu après, nous avons rencontré un problème en faisant des vidéos, et le chef d’équipe m’a demandé si j’avais une bonne méthode à proposer ou des suggestions à faire. Ne sachant quoi répondre, j’ai dit : « Je n’ai pas de bonne solution pour le moment, alors continuons à y réfléchir. » Mais ensuite, je n’ai pas cherché rapidement de solution au problème, car je savais que surmonter cette difficulté allait exiger davantage que de prononcer quelques mots. Il faudrait que je me renseigne et fasse des recherches, ça demanderait beaucoup de temps et d’effort, et il faudrait en permanence que j’essaie différentes choses et que j’évalue les résultats. Il était difficile de savoir si je réussirais, au final. Si ça ne marchait pas, tous mes efforts n’auraient-ils pas été vains ? Plus j’y pensais, plus ça me semblait être une corvée fastidieuse. Je me suis dit : « Laisse tomber. Les choses sont bien comme elles sont. Comme nous obtenons de bons résultats pour le moment, il n’est pas urgent de résoudre ça. » Alors j’ai mis le problème de côté. Mais je me suis sentie un peu mal à l’aise. Ce n’était pas que je ne savais pas comment le résoudre. Il fallait juste que je paie un prix un peu plus élevé. Le chef d’équipe a alors dit : « Les frères et sœurs rencontrent des problèmes et on doit les résoudre. » Le rappel à l’ordre du chef d’équipe m’a incitée à réfléchir. J’ai pensé : « En tant que superviseuse, ne devrais-je pas prendre l’initiative de gérer les difficultés et de résoudre les problèmes des gens ? Pourtant, quand je vois des difficultés, je les évite et je n’ai aucun sens des responsabilités. » Je me suis sentie coupable, alors j’ai prié Dieu : « Ô mon Dieu, quand je rencontre des difficultés dans mon travail, je ne veux jamais travailler dur et je me soucie sans cesse de mes intérêts charnels. Je sais que ce n’est pas en accord avec Ta volonté. S’il Te plaît, guide-moi pour que je réfléchisse sur moi-même et que je change mon état incorrect. »

Au cours de mes dévotions, je me suis demandé pourquoi je ne pouvais pas m’empêcher de me soucier de ma chair dans mon devoir et pourquoi je ne pouvais pas payer un prix pour faire un travail concret. Un jour, j’ai lu ces deux passages des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Quel est le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). « La chair de l’homme est comme le serpent : son essence consiste à nuire à la vie des gens, et, quand on lui donne tout ce qu’elle veut, ta vie est perdue. La chair appartient à Satan. Elle est remplie de désirs extravagants, elle ne pense qu’à elle-même, elle veut profiter du confort et se délecter de loisirs, se complaire dans la paresse et l’oisiveté, et l’ayant satisfaite jusqu’à un certain point, tu finiras par être dévoré par elle. Cela veut dire que si tu la satisfais cette fois-ci, la prochaine fois elle te demandera plus. Elle a toujours des désirs extravagants et de nouvelles exigences. Elle profite du fait que tu lui cèdes tout pour t’amener à la chérir davantage et à vivre son confort. Si tu ne la domines pas, tu finiras par t’autodétruire. Que tu puisses gagner la vie devant Dieu, ce que sera ta fin ultime dépend de la façon dont tu accomplis ta rébellion contre la chair. Dieu t’a sauvé, t’a choisi et prédestiné, mais, si aujourd’hui tu n’es pas disposé à Le satisfaire, si tu n’es pas disposé à mettre la vérité en pratique, si tu n’es pas disposé à te rebeller contre ta propre chair avec un cœur sincère qui aime Dieu, à la fin tu te ruineras toi-même et tu endureras une douleur extrême. Si tu cèdes toujours à la chair, Satan t’engloutira progressivement et te laissera sans vie ou sans contact avec l’Esprit, jusqu’au jour où tu seras dans l’obscurité complète à l’intérieur. Quand tu vivras dans l’obscurité, tu auras été fait prisonnier par Satan, tu n’auras plus Dieu dans ton cœur et, à ce moment-là, tu nieras l’existence de Dieu et tu Le quitteras » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en aimant Dieu que l’on croit vraiment en Dieu). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai compris à quel point mon état était dangereux. Je vivais selon cette philosophie satanique : « Chacun pour soi, Dieu pour tous. » J’étais particulièrement égoïste et, quoi qu’il arrive, je me souciais toujours d’abord de mes intérêts charnels. Quand je rencontrais un problème qui avait besoin d’être résolu dans mon devoir, je ne me demandais jamais comment servir le travail de l’Église. Je me souciais toujours de ma chair, et je voulais toujours souffrir moins, payer un prix moins élevé. En réalité, concernant certains problèmes, si j’avais payé un prix et pris un peu de temps pour les étudier et les comprendre, j’aurais pu les résoudre, mais parce que je me souciais trop de ma chair et refusais de souffrir, j’avais l’impression que cette recherche aurait exigé trop d’effort mental. Du coup, ces problèmes n’étaient jamais résolus et le travail ne s’améliorait jamais. La parole de Dieu révèle que la chair des gens appartient essentiellement à Satan et que la chair a toujours de nombreux désirs et exigences. Plus on satisfait la chair, plus ses désirs grandissent et, quand il y a un conflit entre nos intérêts charnels et nos devoirs, nous avons toujours soif de confort, nous suivons la chair et mettons de côté le travail de l’Église. Cela satisfait la chair, mais nuit au travail de l’Église, nous fait sombrer dans les ténèbres et porte atteinte à nos vies. Céder à la chair et avoir soif de confort a des conséquences graves. Je ne voyais pas l’essence de la chair et j’avais toujours soif de confort. Les plaisirs de la chair me semblaient plus importants que tout. Mes poursuites et mon point de vue n’étaient-ils pas semblables à ceux d’un incroyant ? Les incroyants disent souvent : « Soyez gentils avec vous-mêmes. » Ce qui veut dire : « Ne laissez pas votre chair souffrir et cédez à tous les désirs et à toutes les exigences de la chair. » Ils ne vivent que pour la chair, ils ne comprennent pas du tout la valeur et la signification de la vie humaine, et ils n’ont pas la bonne direction ni le bon objectif dans la vie. Ils passent leur vie dans le néant, et vivent complètement en vain. Vivre ainsi a-t-il une quelconque signification ? Certaines personnes dans l’Église cherchent toujours le plaisir charnel et ne poursuivent pas la vérité. Elles négligent leurs devoirs, trichent et se relâchent, ce qui nuit gravement au travail de l’Église. Finalement, elles sont renvoyées et bannies. Alors j’ai songé à mon cas. Je croyais en Dieu depuis des années, mais mon point de vue n’avait pas du tout changé. J’accordais plus de valeur à mes intérêts charnels qu’à la vérité. Je ne désirais que le confort et j’agissais machinalement pour m’en sortir dans mon devoir. Si ça continuait, n’allais-je pas, moi aussi, être rejetée et bannie par Dieu ? Quand j’en ai pris conscience, j’ai eu très peur. Je ne devais plus me soucier de ma chair. Je voulais accomplir mon devoir et assumer mes responsabilités sérieusement.

Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu et trouvé un chemin de pratique. La parole de Dieu dit : « Les gens qui croient vraiment en Dieu accomplissent leurs devoirs volontairement, sans calculer leurs propres gains et pertes. Que tu sois ou non quelqu’un qui recherche la vérité, tu dois compter sur ta conscience et ta raison et faire vraiment un effort lorsque tu accomplis ton devoir. Que signifie vraiment faire un effort ? Si tu te contentes de faire un effort symbolique et de souffrir un peu physiquement, mais que tu ne prends pas du tout ton devoir au sérieux et que tu ne recherches pas les vérités-principes, alors tu es simplement négligent et superficiel : cela ne s’appelle pas réellement faire un effort. Pour faire un effort, il est essentiel d’y mettre tout son cœur, de craindre Dieu dans son cœur, d’être attentif à la volonté de Dieu, d’être terrifié à l’idée de désobéir à Dieu et de blesser Dieu, et de subir des épreuves pour bien accomplir son devoir et satisfaire Dieu : si tu as un cœur qui aime Dieu de cette manière, tu pourras accomplir ton devoir correctement. S’il n’y a pas de crainte de Dieu dans ton cœur, tu n’auras aucun fardeau lorsque tu accompliras ton devoir, tu n’y auras aucun intérêt, tu seras inévitablement négligent et superficiel et tu feras les choses machinalement, sans produire aucun effet réel : ce n’est pas ce qui s’appelle accomplir un devoir. Si tu as vraiment le sentiment que tu es chargé d’un fardeau, qu’accomplir ton devoir est ta responsabilité personnelle et que si tu ne le fais pas, tu n’es pas digne de vivre et tu es une bête, que ce n’est que si tu accomplis correctement ton devoir que tu es digne d’être appelé un être humain et que tu peux faire face à ta propre conscience – si tu as ce sens du fardeau lorsque tu accomplis ton devoir – alors tu seras capable de tout faire consciencieusement, et tu seras capable de rechercher la vérité et de faire les choses selon les principes, et ainsi, tu seras en mesure d’accomplir ton devoir correctement et de satisfaire Dieu. Si tu es digne de la mission que Dieu t’a confiée, de tout ce que Dieu a sacrifié pour toi et de Ses attentes de ta part, alors c’est cela, faire réellement un effort » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Pour bien accomplir son devoir, on doit au moins posséder conscience et raison). « Quand l’égoïsme et les manigances pour ton propre profit apparaissent en toi, et que tu t’en aperçois, tu dois prier Dieu et chercher la vérité afin de régler ce problème. La première chose dont tu dois être conscient, c’est que, par essence, agir de cette façon est une violation des vérités-principes. C’est nuisible au travail de l’Église, c’est un comportement égoïste et méprisable, et ce n’est pas ce que les gens dotés de conscience et de raison devraient faire. Tu dois mettre de côté tes propres intérêts et ton égoïsme, et tu dois penser au travail de l’Église, voilà ce que Dieu veut. Après avoir prié et réfléchi sur toi-même grâce à la prière, si tu comprends vraiment qu’agir ainsi est égoïste et méprisable, il te sera facile de mettre de côté ton propre égoïsme. Quand tu mettras de côté ton égoïsme et tes manigances pour le profit, tu te sentiras confiant, tu seras en paix, joyeux, et tu sauras qu’une personne dotée de conscience et de raison doit penser au travail de l’Église, qu’elle ne doit pas être obsédée par ses propres intérêts, ce qui serait très égoïste, méprisable et dénué de conscience ou de raison. Agir avec abnégation, penser au travail de l’Église, et agir uniquement pour satisfaire Dieu est juste et honorable, et cela donnera de la valeur à ton existence. En vivant sur terre de cette façon, tu es ouvert et honnête, tu vis une humanité normale, la véritable image de l’homme, et non seulement tu as la conscience tranquille, mais tu es aussi digne de toutes les choses que Dieu t’accorde. Plus tu vivras comme cela, plus tu te sentiras confiant, plus tu seras en paix et joyeux, et plus tu te sentiras brillant. De ce fait, ne te seras-tu pas engagé sur le bon chemin de la foi en Dieu ? » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). J’ai compris que pour bien accomplir mon devoir, je devais travailler dur. Je ne pouvais pas travailler dur et payer un prix uniquement en apparence. L’important, était que je porte un fardeau dans mon cœur, que je place le travail de l’Église au-dessus de tout, que je fasse de mon mieux et que j’accomplisse ce que je devais accomplir. Ainsi seulement pourrais-je accomplir mon devoir et vivre une ressemblance humaine. Même si j’avais rencontré divers problèmes et difficultés dans mon devoir, à travers ces difficultés, j’avais clairement vu mon état dépravé lié à ma soif de confort et à mon mépris du progrès. En prenant conscience de mon point de vue erroné sur la poursuite, j’ai pu me repentir et changer. Ces difficultés et ces problèmes sont pour moi une chance de gagner la vérité et de rejeter mes tempéraments corrompus. Ces difficultés m’ont aussi permis de voir mes lacunes professionnelles, de sorte que j’ai pu améliorer mes compétences professionnelles et progresser dans mes devoirs. À travers ces difficultés, j’ai été capable de progresser. Cela n’est-il pas une bonne chose ? Après avoir compris la volonté de Dieu, je me suis à nouveau sentie motivée. Ensuite, j’ai prié Dieu concernant nos problèmes et difficultés, j’ai cherché Sa direction, et j’ai envisagé des solutions avec mes frères et sœurs. Du fond du cœur, je n’ai plus voulu être paresseuse et passive. J’ai aussi travaillé dur pour acquérir des compétences professionnelles. Quand je rencontrais des difficultés et que j’avais envie de baisser les bras, je priais Dieu, renonçais à la chair et payais concrètement un prix pour chercher une solution. Après quelque temps, j’ai enfin trouvé des solutions, les problèmes ont vite été résolus, et les résultats du travail vidéo se sont un peu améliorés. Je me suis sentie bien mieux en faisant mon devoir de cette manière. En réalité, résoudre des problèmes et faire du travail concret n’était pas si difficile et je n’ai pas beaucoup souffert. J’ai juste été un peu plus consciencieuse dans mon devoir et Dieu m’a guidée. Mon entrée est encore très limitée, alors, à l’avenir, j’essaierai de résoudre mes tempéraments corrompus dans mon devoir, et de faire mon devoir du fond du cœur pour satisfaire Dieu !

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