Cultiver les autres m’a révélé

22 mars 2025

Par Logan, Corée du Sud

Je crée des vidéos à l’Église. Au fur et à mesure que la charge de travail augmentait, quelques nouveaux frères et sœurs ont rejoint notre équipe. Le superviseur m’a demandé de les cultiver dans l’apprentissage de compétences spécialisées et de coordonner et d’arranger leur travail correctement. Lorsque j’ai vu cet arrangement, je me suis senti un peu réticent, je me suis dit : « Rien que de gérer mes propres tâches me prend déjà beaucoup de temps et d’efforts, et maintenant je dois cultiver les autres ? Cela ne va-t-il pas prendre encore plus de temps et d’énergie ? Si cela retarde mon propre travail et que je ne parviens pas à terminer les tâches programmées, que pensera le superviseur de moi ? Dira-t-on que je me laisse aller dans mes devoirs et que mon efficacité professionnelle est pire que celle des frères et sœurs nouveaux venus ? Ce serait tellement humiliant ! Au fil du temps, le superviseur pourrait-il me renvoyer à cause de la constance des faibles résultats de mon travail ? Le superviseur ne peut pas voir la quantité de travail je fais dans les coulisses. Le seul résultat visible de mon travail est le nombre de vidéos que je peux produire chaque mois, mais si je passe trop de temps à cultiver les autres et que je retarde la création de mes propres vidéos, cela n’en vaudra simplement pas la peine. » Peu importe la manière dont j’y réfléchissais, je sentais toujours que j’allais finir par être désavantagé. Mais ensuite, j’ai pensé à la façon dont j’avais pratiqué plus longuement dans ce devoir et dont j’avais compris plus de principes, et que si je refusais de faire ce travail, je manquerais vraiment de conscience. J’ai donc accepté à contrecœur.

Par la suite, lorsque les frères et sœurs avaient des problèmes dans leur travail et venaient me voir pour discuter et trouver des solutions, je faisais de mon mieux pour les aider. Après un certain temps, une sœur a été réaffectée à un autre devoir. Pendant les contrôles de fin de projet, des problèmes avaient été identifiés dans une vidéo qu’elle avait produite, et j’ai dû aider à les résoudre. Au début, j’ai bien géré la situation, mais étant donné les nombreux problèmes dans la vidéo, j’ai dû consacrer beaucoup de temps à les rectifier. J’ai remarqué que pendant cette période, d’autres frères et sœurs avaient déjà terminé plusieurs vidéos, alors que je n’en avais même pas fini une seule. Cela m’a rendu anxieux. Je me suis dit : « Ces frères et sœurs viennent juste de commencer leur formation. Les cultiver a déjà pris beaucoup de mon temps. Maintenant, je dois m’occuper des problèmes non résolus de quelqu’un d’autre. À ce rythme, je ne pourrai sûrement pas compléter mon quota mensuel. Comment les autres me verront-ils alors ? Je dois me concentrer davantage sur mes propres vidéos. » Alors, je n’ai pas vraiment mis beaucoup d’effort à réviser la vidéo réalisée par cette sœur. Plus tard, le superviseur a vérifié la vidéo et a découvert de nombreux problèmes, et m’a demandé de la réviser à nouveau. Je me suis senti très ennuyé et même un peu lésé, en me disant que : « Ce n’est pas ma vidéo. Pourquoi me demander de consacrer autant de temps à la réviser ? Cela me demande non seulement beaucoup d’efforts supplémentaires, mais en plus, cela retarde mon propre travail ! » Avec cette attitude de résistance, j’ai révisé la vidéo plusieurs fois sans obtenir le résultat escompté. Finalement, le superviseur m’a demandé d’arrêter de travailler dessus. Sur le moment, bien que je me sois senti un peu contrarié, je ne l’ai pas pris à cœur. Au lieu de cela, j’ai pensé : « Ce n’est pas grave si je n’ai pas à la réviser. Ainsi, cela ne prendra pas trop de mon temps, et je pourrai me concentrer sur mon propre travail. » Après cela, je me suis plongé dans mon propre travail. Lorsque les frères et sœurs venaient discuter de leurs problèmes avec moi, je leur donnais juste une réponse brève et simple, sans me soucier de savoir s’ils avaient compris ou s’ils avaient une direction claire à suivre. Pendant cette période, j’étais passif en faisant mes devoirs, sans aucun fardeau, et les vidéos que je produisais étaient toujours problématiques. Je me sentais très frustré, mais je ne réfléchissais pas sur moi-même. Un jour, une soeur m’a souligné : « J’ai remarqué que ces derniers temps, tu n’as pas du tout mis ton cœur dans ton travail, et que tu n’as pas bien coordonné et arrangé le travail des nouveaux frères et sœurs. » En écoutant ses paroles, je n’ai pas pu m’empêcher d’argumenter : « J’ai aussi beaucoup de travail à faire. Comment suis-je censé m’occuper de chaque aspect du travail ? » Voyant ma résistance, la sœur m’a rappelé : « Tu ne peux pas penser seulement à tes propres intérêts et retarder le travail global. » J’avais envie de continuer à argumenter et à me plaindre. Mais soudain, je me suis rendu compte que le rappel de cette sœur venait de Dieu, et que je devais l’accepter et réfléchir sur moi-même. Alors, je n’ai rien dit de plus. Plus tard, plus j’y réfléchissais, plus je me rendais compte que la sœur avait raison. Puisque j’avais accepté ce travail, je devais assumer ma responsabilité et ne pas me concentrer uniquement sur mes propres intérêts. Je me suis aussi demandé si le fait de ne pas ressentir la voie et la direction de Dieu et que de plus en plus de problèmes survenaient dans mon travail n’était pas dû à mon attitude envers mes devoirs, qui avait provoqué la détestation de Dieu. Je sentais qu’il était dangereux de continuer ainsi, alors j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, Tes bonnes intentions se trouvent dans le rappel de cette sœur aujourd’hui. Je suis disposé à réparer mes torts et à réfléchir correctement sur moi-même. S’il Te plaît, éclaire-moi afin que je puisse me connaître. »

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « La conscience et la raison doivent l’une et l’autre être des composantes de l’humanité d’une personne. Elles sont à la fois les plus fondamentales et les plus importantes. Quel genre de personne manque de conscience et n’a pas la raison d’une humanité normale ? D’une manière générale, c’est une personne qui manque d’humanité, dont l’humanité est extrêmement mauvaise. En allant plus en détail, quelles manifestations d’humanité perdue cette personne présente-t-elle ? Essayez d’analyser les caractéristiques que l’on retrouve chez de telles personnes et les manifestations spécifiques qu’elles présentent. (Elles sont égoïstes et abjectes.) Les personnes égoïstes et abjectes sont superficielles dans leurs actions et se tiennent à l’écart de tout ce qui ne les concerne pas personnellement. Elles ne tiennent pas compte des intérêts de la maison de Dieu ni des intentions de Dieu. Elles n’assument aucun fardeau pour ce qui est d’accomplir leurs devoirs ou de témoigner de Dieu, et n’ont aucun sens des responsabilités. À quoi donc pensent-elles dès qu’elles font quelque chose ? Leur première préoccupation est celle-ci : “Si je fais ça, Dieu le saura-t-Il ? Est-ce visible pour d’autres ? Si les autres ne voient pas que je déploie tous ces efforts et que je travaille assidument et si Dieu ne le voit pas non plus, alors il ne sert à rien que je déploie de tels efforts ni que je souffre pour cela.” N’est-ce pas extrêmement égoïste ? C’est aussi une sorte d’intention très basse. Quand les gens pensent et agissent de cette manière, leur conscience joue-t-elle un rôle ? Leur conscience est-elle accusée là-dedans ? Non, leur conscience ne joue aucun rôle, et elle n’est pas mise en accusation » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que lorsque certains sont confrontés à des problèmes, ils ne pensent qu’à leurs intérêts personnels, se demandent s’ils peuvent se distinguer, se faire connaître, ou en tirer des bénéfices et ne sont disposés à agir que si cela les avantage. Si ce n’est pas le cas, ils ne considèrent pas cela comme étant leur problème, gardent leurs distances et agissent de manière superficielle. Ils n’ont aucun sens du fardeau ni de la responsabilité dans leurs devoirs, et ne prennent pas du tout le travail de l’Église en considération. Ces personnes sont égoïstes, méprisables, et manquent de conscience et de raison. Après avoir lu les paroles de Dieu, je me suis senti très contrarié. J’étais exactement le genre de personne que Dieu expose – extrêmement égoïste. Dans tout ce que je faisais, je ne pensais qu’à moi-même, et je ne considérais pas du tout les intentions de Dieu. Les frères et sœurs venaient de commencer à se former à la création de vidéos, ils n’avaient pas encore maîtrisé les principes et les compétences, et ils mettaient plus de temps à s’y habituer. S’ils s’appuyaient uniquement sur leur propre exploration, ils seraient susceptibles de dévier et d’utiliser des moyens inefficaces, et puisque j’avais plus d’expérience dans ce devoir et que je comprenais certains principes, il était de ma responsabilité et de mon devoir de les aider à se familiariser avec le travail et à saisir les principes le plus rapidement possible. Mais je ne me souciais que de mes propres gains et pertes, et j’avais peur que le fait de passer du temps et de l’énergie à cultiver les autres ne retarde mon propre travail. Si les autres faisaient plus de vidéos que moi, non seulement ma fierté en souffrirait, mais je pourrais aussi être émondé. Alors, après y avoir réfléchi, j’ai eu l’impression que cette tâche était ardue et ingrate, et au fond de moi, je n’avais pas envie de la faire. Quand j’ai vu que réviser la vidéo de quelqu’un d’autre me prendrait beaucoup de temps, je me suis senti en résistance et ennuyé, et j’ai pensé que cela sortait du cadre de mon travail. Même si je le faisais bien, cela n’affecterait pas les résultats de mon propre travail, je me suis donc concentré sur mes propres tâches et sur la réalisation de plus de vidéos de meilleure qualité pour sécuriser ma place dans l’équipe car cela semblait plus réaliste. Dès lors, j’ai apporté des rectifications de manière négligée et précipitée, et en conséquence, les problèmes dans la vidéo n’ont pas été résolus, et finalement, le superviseur m’a dit d’arrêter de faire des révisions. À ce moment-là, je n’ai ressenti ni culpabilité ni contrariété. Au contraire, j’ai eu l’impression de m’être débarrassé d’un fardeau, car je pensais ne plus avoir à me soucier de retarder mon propre travail. En réfléchissant sur mes révélations, j’ai pris conscience de mon égoïsme, sans aucune conscience ni raison !

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai acquis une certaine compréhension de moi-même. Dieu Tout-Puissant dit : « Certaines personnes recherchent toujours la gloire, le gain et l’intérêt personnel. Quel que soit le travail que l’Église leur destine, elles délibèrent toujours, pensant : “Est-ce que cela me sera bénéfique ? Si oui, je le ferai ; sinon, je ne le ferai pas.” Une telle personne ne pratique pas la vérité, alors peut-elle bien accomplir son devoir ? Certainement pas. Même si tu n’as pas fait le mal, tu n’es tout de même pas une personne qui pratique la vérité. Si tu ne poursuis pas la vérité, que tu n’aimes pas les choses positives et que quoi qu’il t’arrive, tu ne te soucies que de ta réputation et de ton statut, de ton intérêt personnel et de ce qui est bon pour toi, alors tu es une personne qui n’est motivée que par son intérêt personnel, et qui est égoïste et méprisable. Une telle personne croit en Dieu pour obtenir quelque chose de bien ou d’avantageux pour elle, non pour obtenir la vérité ou le salut de Dieu. Par conséquent, ces gens-là sont des incrédules. Les gens qui croient vraiment en Dieu sont ceux qui peuvent chercher et pratiquer la vérité, car ils reconnaissent dans leur cœur que Christ est la vérité et qu’ils doivent écouter les paroles de Dieu et croire en Dieu comme Dieu l’exige. Si tu désires pratiquer la vérité quand il t’arrive quelque chose mais que tu tiens compte de ta propre réputation, de ton propre statut et de ton propre visage, alors ce sera difficile. Dans une telle situation, par la prière, la recherche, la réflexion sur eux-mêmes et la prise de conscience d’eux-mêmes, ceux qui aiment la vérité pourront abandonner ce qui est dans leur propre intérêt ou bon pour eux, pratiquer la vérité et se soumettre à Dieu. Ces personnes sont celles qui croient vraiment en Dieu et aiment la vérité. Et quelle est la conséquence lorsque les gens pensent toujours à leur intérêt personnel, lorsqu’ils essaient toujours de protéger leur orgueil et leur vanité, lorsqu’ils révèlent un tempérament corrompu sans chercher la vérité pour le corriger ? C’est qu’ils n’ont pas d’entrée dans la vie, c’est qu’ils manquent de vrai témoignage d’expérience. Et c’est dangereux, n’est-ce pas ? Si tu ne pratiques jamais la vérité, si tu n’as aucun témoignage d’expérience, alors en temps voulu tu seras révélé et éliminé. À quoi servent les gens sans témoignage d’expérience dans la maison de Dieu ? Ils sont voués à faire n’importe quel devoir de façon médiocre et à être incapables de faire quoi que ce soit correctement. Sont-ils autre chose que des déchets ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). J’étais exactement dans cet état ; lorsque je faisais mes devoirs, je ne considérais que mes propres intérêts. Lorsque j’ai vu que cultiver les autres et les aider à résoudre leurs problèmes dans leur travail nécessitait une réflexion approfondie et beaucoup de temps, j’ai pensé que cela retarderait mes propres progrès dans le travail et nuirait à ma fierté et à mon statut, donc, je n’étais plus disposé à payer le prix pour aider les autres. Lorsque les frères et sœurs rencontraient des problèmes dans leur travail et venaient chercher mon aide, je n’avais aucune envie de m’en occuper, et je leur donnais simplement une réponse superficielle pour les écarter. Lorsque des problèmes répétés survenaient avec la vidéo de quelqu’un d’autre que j’avais révisée, je ne cherchais pas à comprendre les principes pour trouver les solutions, mais je voulais plutôt finir la vidéo le plus rapidement possible. Ce que j’avais révélé et mon comportement n’étaient guère différents de ceux des non-croyants. Les non-croyants agissent uniquement selon leurs intérêts personnels et ne bougeront le petit doigt que s’ils ont quelque chose à gagner. Ils s’emparent de tout ce qui peut les avantager, en adoptant des méthodes extrêmes pour en tirer parti, même si cela signifie nuire aux autres. Mais si quelque chose ne les avantage pas, ils n’y prêteront aucune attention et l’écarteront s’ils le peuvent. Ils ne cherchent que le profit. Bien que je croyais en Dieu, lisait Ses paroles chaque jour et faisais mes devoirs, je n’avais pas de place pour Dieu dans mon cœur. Lorsque des épreuves m’arrivaient, je ne cherchais ni la vérité, ni ne la mettais en pratique ; je cherchais uniquement à savoir si ma fierté pourrait protéger mes intérêts personnels. Mes pensées et mes actions étaient entièrement centrées sur l’optimisation de mes propres avantages, comme si le fait que l’œuvre de l’Église subisse des pertes ne me regardait pas. Je n’étais même pas digne d’être appelé un membre de la maison de Dieu. Avec une telle attitude envers mes devoirs, même si je terminais mes tâches à temps chaque mois, il serait impossible de recevoir l’approbation de Dieu. Je ne ferais que provoquer Sa détestation et Sa colère. En pensant à cela, j’ai commencé à avoir peur, car j’ai pris conscience que continuer ainsi serait très dangereux pour moi.

Puis, j’ai lu deux autres passages de la parole de Dieu qui m’ont profondément touché. Dieu dit : « Quelle est la norme selon laquelle les actes et le comportement d’une personne sont jugés bons ou mauvais ? Cela dépend si, oui ou non, dans ses pensées, ses révélations et actions, cette personne possède le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la vérité-réalité. Si tu n’as pas cette réalité ou si tu ne vis pas cela, alors sans aucun doute, tu es un malfaiteur. Comment Dieu considère-t-Il les malfaiteurs ? Pour Dieu, tes pensées et tes actes extérieurs ne Lui rendent pas témoignage, et ils n’humilient pas Satan et ne le vainquent pas. Au contraire, ils font honte à Dieu et ils portent les nombreuses marques du déshonneur que tu Lui as infligé. Tu ne témoignes pas de Dieu, tu ne te dépenses pas pour Dieu et tu n’assumes pas tes responsabilités ni tes obligations envers Dieu : tu agis pour ton propre compte. Que signifie réellement “pour ton propre compte” ? Pour être précis, cela signifie pour le compte de Satan. C’est pourquoi, à la fin, Dieu dira : “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” À Ses yeux, tes actes ne seront pas de bonnes actions, ils seront considérés comme de mauvaises actions. Non seulement ils ne gagneront pas l’approbation de Dieu, mais ils seront condamnés. Que cherche-t-on à gagner grâce à une telle croyance en Dieu ? Une telle croyance ne finirait-elle pas par aboutir à rien ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). « Si tu n’accomplis pas correctement ton devoir, mais que tu essaies sans cesse de te distinguer, que tu essaies sans cesse de rivaliser pour le statut, pour sortir du lot et briller, en te battant pour ta réputation et tes intérêts, alors, en vivant dans cet état, n’es-tu pas simplement un exécutant ? Tu peux rendre service si tu veux, mais il est possible que tu sois révélé avant que ton service ne soit terminé. Quand les gens sont révélés, le jour où ils sont condamnés et éliminés finit par arriver. Est-il possible d’inverser cette issue ? Ce n’est pas facile. Il se peut que Dieu ait déjà déterminé l’issue de ces gens, auquel cas, ils sont en difficulté. En général, les gens commettent des transgressions, ils révèlent des tempéraments corrompus et font quelques petites erreurs. Ou bien ils satisfont leurs désirs égoïstes, parlent avec des arrière-pensées et se livrent à la tromperie. Mais tant qu’ils ne perturbent pas ou n’interrompent pas le travail de l’Église, qu’ils ne font pas n’importe quoi, qu’ils n’offensent pas le tempérament de Dieu, ou qu’ils n’occasionnent pas de résultats manifestement défavorables, alors il leur restera une chance de se repentir. Mais s’ils commettent un grand mal ou provoquent une énorme catastrophe, peuvent-ils encore se racheter ? Il est très dangereux pour une personne qui croit en Dieu et accomplit un devoir d’en arriver là » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai acquis une compréhension plus claire de mes problèmes. De l’extérieur, je faisais mes devoirs et payais un prix, et je voulais aussi produire plus de vidéos rapidement. Mais mes intentions et mes motivations n’étaient pas de pratiquer la vérité et de satisfaire Dieu ; elles visaient à préserver ma fierté et mon statut personnels, à gagner l’admiration des autres et à obtenir l’approbation du superviseur. Ainsi, s’agissant des tâches qui pouvaient me faire briller et donner des résultats que le superviseur pourrait voir, j’y mettais beaucoup d’efforts. Cependant, lorsqu’il s’agissait de tâches où je ne pouvais pas me distinguer, même si elles étaient cruciales et nécessaires pour l’Église, j’étais réticent à les faire, et même lorsque je les faisais, c’était d’une manière superficielle. En faisant mes devoirs, je ne pensais qu’à l’opinion des autres, et je voulais uniquement plaire aux gens et me justifier devant eux. Je ne me suis pas soucié de savoir si le travail de l’Église était retardé. Je n’ai pas mené à bien le devoir d’un être créé, mais je me suis occupé de mon propre projet. L’essence de la façon dont je faisais mon devoir était en réalité de faire le mal ! À ce stade, il m’est devenu encore plus clair que la raison pour laquelle j’avais fait autant d’erreurs dans mes devoirs récemment était que mon attitude envers mon devoir était détestable pour Dieu, et que le Saint-Esprit ne travaillait pas en moi, provoquant de la confusion dans mon esprit, et je ne pouvais comprendre les problèmes. Je ne comprenais même pas pleinement les suggestions des frères et sœurs. Je m’étais comporté comme un grand imbécile – insensible et stupide, au coeur sombre et lourd ; soutenu uniquement par l’enthousiasme et la volonté de continuer à travailler. Parce que les vidéos que je réalisais devaient constamment être refaites, les frères et sœurs devaient mettre de côté leur propre travail et passer beaucoup de temps à m’aider. Non seulement j’ai échoué à faire mon devoir, mais j’ai également gaspillé leur temps. En conséquence, j’ai retardé imperceptiblement l’avancement du travail. De plus, en révisant la vidéo sur laquelle la sœur avait tant travaillé, en raison de mon irresponsabilité, non seulement je n’ai pas fait les révisions nécessaires, mais j’ai aussi créé plus de problèmes qu’auparavant. Mon travail était contreproductif ! Autrefois, je pensais que seuls les antéchrists et les personnes malfaisantes commettent des actes malfaisants et perturbent le travail de l’Église, et que je ne me comporterais jamais comme elles. Mais maintenant, il a été prouvé que ce n’étaient que mes propres notions et imaginations. Lorsque j’ai poursuivi la gloire, le statut et les intérêts personnels dans mes devoirs, je n’ai pas pu m’empêcher de perturber le travail de l’Église et j’ai fini par faire du mal. Ce n’est qu’en poursuivant la vérité et en affrontant mes tempéraments corrompus que je peux obtenir des résultats dans mes devoirs. Alors, j’ai prié Dieu pour Lui demander de me guider pour résoudre mes tempéraments corrompus.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai trouvé le chemin de pratique. Dieu dit : « Ceux qui sont capables de mettre la vérité en pratique peuvent accepter l’examen de Dieu dans ce qu’ils font. Quand tu accepteras l’examen de Dieu, ton cœur sera remis sur le droit chemin. Si tu ne fais des choses que pour que les autres les voient, et que tu veux sans cesse gagner les louanges et l’admiration des autres, et que tu n’acceptes pas l’examen de Dieu, alors Dieu est-Il encore dans ton cœur ? De telles personnes n’ont pas un cœur qui craint Dieu. Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif aux intentions de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été loyal, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). À partir de ce passage des paroles de Dieu, j’ai pris conscience qu’il est crucial de pratiquer la vérité et d’accepter l’examen de Dieu lorsque nous faisons nos devoirs. Lorsque nous sommes confrontés à des situations impliquant des intérêts personnels, nous devrions consciemment nous rebeller contre nos propres pensées, et ne pas prendre en compte notre propre fierté et statut. Au lieu de cela, nous devrions prier Dieu et réfléchir à la manière d’agir d’une manière qui Le satisfait et qui profite au travail de l’Église. Ensuite, nous devrions chercher les vérités-principes, les mettre en pratique et y entrer. Je me souviens que lorsque j’ai commencé à faire mes devoirs, j’étais incapable de saisir les principes, mais grâce à l’éclairage et à la direction de Dieu, ainsi qu’à l’aide concrète et aux conseils de mes frères et sœurs, j’ai progressivement commencé à comprendre certains des principes et des compétences liés à la réalisation de vidéos. Tout cela était l’amour de Dieu. Désormais, certains frères et sœurs venaient juste de commencer à pratiquer leurs devoirs et n’avaient pas encore saisi les principes. J’aurais dû tenir compte des intentions de Dieu et leur enseigner tout ce que j’avais compris et saisi. C’était la responsabilité de base que j’aurais dû assumer. En outre, une fois qu’ils auraient compris les principes et commencé à obtenir des résultats dans leurs devoirs, l’efficacité globale du travail de l’Église s’améliorerait, ce qui était bien plus précieux et efficace que de simplement faire mon propre travail. Le superviseur, en m’attribuant la tâche de cultiver les frères et sœurs pour apprendre des compétences spécialisées, s’est également basé sur une évaluation de la situation de mes devoirs. Cela faisait déjà un certain temps que je faisais ce devoir et j’étais relativement à l’aise avec le processus et les compétences professionnels, donc tout en réussissant bien dans mon propre travail, il ne serait pas difficile pour moi de coordonner et de programmer du temps pour aider les frères et sœurs à résoudre les problèmes dans leur travail. En outre, pendant ma collaboration, si je me rendais compte que je ne pouvais pas prendre en charge le travail en raison de mes compétences professionnelles insuffisantes ou de mon calibre, ce qui causait des retards ou affecterait mon travail, je pourrais en informer honnêtement le superviseur, ce qui lui permettait d’apporter des ajustements raisonnables en fonction des besoins du travail. Mais j’étais trop égoïste et méprisable, et je n’étais pas disposé à passer du temps sur le travail des autres, si bien que j’étais constamment réticent, peu disposé à coopérer correctement, retardant ainsi le travail. Après avoir pris conscience de cela, j’ai corrigé mon état d’esprit et je me suis activement penché sur les problèmes du travail de chacun, et nous avons cherché des solutions ensemble lorsque nous étions confrontés à des difficultés.

Un jour, un frère a rencontré des difficultés lors de la création d’une vidéo et m’a demandé de l’aide. Mais j’avais également du travail en cours, et j’ai commencé à ressentir un dilemme : « La vidéo du frère est urgente, et je sais que je devrais l’aider à la terminer en priorité, mais la production de cette vidéo est vraiment complexe et prendra beaucoup de temps et d’efforts. Même si la vidéo du frère est réussie, personne ne saura que je l’ai aidé, et cela retardera mon propre travail. » Je me suis alors rendu compte que je pensais à mes propres intérêts une fois de plus. J’ai donc prié Dieu et me suis rebellé contre moi-même. Puisque la vidéo du frère était urgente, je devais lui accorder la priorité et l’aider à la terminer en premier. Avec cette intention à l’esprit, j’ai mis mon propre travail de côté et l’ai aidé avec sa vidéo. En agissant ainsi, j’ai ressenti une grande paix dans mon cœur. En réalité, tout en cultivant les autres, j’ai aussi beaucoup gagné. Même si je faisais ce devoir depuis plus longtemps, je n’avais encore qu’une compréhension superficielle de nombreuses vérités-principes, et je m’en tenais souvent aux règles de manière rigide, et lorsque les autres rencontraient des problèmes dans leur travail et sollicitaient mon aide, je n’étais souvent pas capable de les comprendre pour trouver une solution. En priant Dieu et en échangeant et explorant ces questions avec les frères et sœurs, j’ai acquis involontairement une compréhension de plus en plus claire et profonde de certains principes, et mes compétences en création vidéo se sont également améliorées. Auparavant, j’avais toujours traîné les pieds lorsque je faisais mes devoirs, sans aucune envie de progresser. Je ne prêtais pas suffisamment attention à résumer les écarts dans le travail et à chercher les principes pour les résoudre. Grâce à l’arrangement du superviseur qui m’a confié la tâche de cultiver les frères et sœurs dans leurs compétences, j’ai commencé à chercher constamment et à réfléchir sur la manière de les aider à résoudre leurs problèmes. J’ai également développé un sens du fardeau dans mes devoirs, m’éloignant d’une attitude de contentement du statu quo et sans recherche d’amélioration. C’est en faisant ce devoir que j’ai fait ces prises de conscience et que j’ai obtenu quelques gains. Dieu soit loué !

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