Continuer à poursuivre la vérité dans le grand âge

22 mars 2025

Par Hongcao, Chine

À l’âge de soixante ans, j’ai accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours. En participant aux réunions et en mangeant et buvant les paroles de Dieu, j’ai finalement compris que l’humanité avait été créée par Dieu, que c’est Dieu qui a dirigé, pourvu et nourri l’humanité jusqu’à ce jour, et qu’aux derniers jours, Dieu est revenu pour sauver l’humanité du péché et conduire les gens vers une destination magnifique. J’étais remplie de joie, et j’ai senti, qu’en dépit de mon âge avancé, pouvoir entrer dans la maison de Dieu et recevoir un si grand salut de Sa part était véritablement une immense bénédiction ! Ainsi, j’étais passionnée dans ma poursuite, et peu de temps après, j’ai été élue cheffe de groupe puis dirigeante de l’Église. Peu importe les obstacles ou les revers que j’ai rencontrés, je n’ai jamais cessé de faire mes devoirs dans ces rôles. Je croyais qu’en agissant ainsi, je gagnerais l’approbation de Dieu.

En 2022, j’ai atteint l’âge de soixante-seize ans. Au fur et à mesure que je vieillissais, ma mémoire se détériorait et mes réactions ralentissaient. Un jour, alors que je circulais en vélo électrique pour faire mon devoir. Je roulais relativement vite, et je comptais ralentir, mais, parce que j’ai été prise de nervosité et que mon cerveau n’a pas réagi tout de suite, j’ai serré les deux freins, et j’ai fini par basculer avec le vélo d’un petit pont d’environ trois ou quatre mètres de hauteur. Heureusement, je n’ai pas été blessée. Il était évident pour moi, dans mon cœur, que c’était la protection de Dieu. Le lendemain, je me suis rendue chez une famille d’accueil où j’allais fréquemment pour une réunion, mais soudainement, mon esprit est devenu confus et je ne me souvenais plus du trajet. Par conséquent, j’ai raté la réunion. Le dirigeant de l’Église, en tenant compte de mon âge et de ma sécurité, s’est arrangé pour que j’accueille chez moi les réunions avec les frères et sœurs et que j’abreuve certains des nouveaux venus à proximité lorsque j’en aurais le temps. Quand venait le moment pour moi de présider les réunions pour les nouveaux venus, le dirigeant s’arrangeait pour qu’une sœur m’accompagne. Je me suis sentie un peu découragée, et je pensais : « Autrefois, quand j’étais en bonne santé, je pouvais sortir et faire mon devoir sur-le-champ. Maintenant, il me faut même quelqu’un pour m’accompagner aux réunions. Ne suis-je pas devenue un fardeau pour l’Église ? Maintenant, je ne fais plus que ce petit devoir, et je me demande si Dieu S’en souviendra et si je peux encore être sauvée. En vieillissant année après année, mon esprit deviendra encore plus embrouillé. Serai-je encore capable de faire mon devoir ? Si je ne peux plus faire mon devoir, comment serais-je sauvée ? » Surtout lorsque j’allais me réunir avec les nouveaux venus plus tard, et que je voyais à quel point ils étaient jeunes, capables de comprendre rapidement la vérité, et vifs dans leurs réactions, tandis que parfois, après avoir lu les paroles de Dieu, je me retrouvais soudainement bloquée en essayant de partager, et j’étais incapable de me rappeler ce que je voulais échanger. Je ressentais un frisson dans mon cœur pendant que je me disais : « J’ai vraiment vieilli, et il y a tellement de domaines où je n’arrive tout simplement plus à suivre. » Peu de temps après, les deux nouveaux venus que j’abreuvais avaient été confrontés à des problèmes de sécurité et ne pouvaient plus assister aux réunions, et pour certaines raisons, je ne pouvais plus accueillir les frères et sœurs chez moi pour les réunions. En voyant mes devoirs disparaître progressivement les uns après les autres, je me sentais profondément découragée : « Maintenant, je ne peux plus faire aucun devoir. Je suis devenue trop vieille et inutile. Je n’ai aucun espoir de salut ! » Je suis devenue si négative que je me sentais complètement épuisée. Peu de temps après, je suis tombée malade, je toussais en permanence et éprouvais des difficultés à respirer. Bien que je sois allée voir un médecin et que mon état se soit quelque peu amélioré, je pensais à la façon dont je vieillissais de plus en plus et dont ma santé se détériorait, et je me demandais comment je pourrais encore faire mes devoirs. Plus j’y pensais, plus j’étais bouleversée, me sentant complètement paralysée. Après cela, mes prières sont devenues irrégulières, et je n’avais plus envie de manger et de boire les paroles de Dieu. Pendant mon temps libre, j’ai même commencé à regarder des séries télévisées. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai pris conscience que mon état n’était pas bon, et j’ai rapidement prié Dieu, « Dieu ! Maintenant que je suis vieille et en mauvaise santé, je sens que je ne peux plus faire aucun devoir, et que je n’ai plus d’espoir de salut. Je me sens tellement négative que j’ai même perdu la volonté de vivre. Dieu ! S’il Te plaît, guide-moi hors de cet état erroné. »

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui était très pertinent par rapport à mon état. Dieu dit : « Il y a aussi, parmi les frères et sœurs, des personnes âgées qui ont entre 60 ans et environ 80 ou 90 ans et qui, en raison de leur âge avancé, connaissent également certaines difficultés. Malgré leur âge, leur pensée n’est pas nécessairement très correcte ou très rationnelle, et leurs idées et points de vue ne correspondent pas nécessairement à la vérité. Ces gens âgés, eux aussi, ont des problèmes et ils s’inquiètent toujours : “Ma santé n’est plus très bonne et je suis limité dans les devoirs que je peux accomplir. Si j’accomplis simplement ce petit devoir, Dieu Se souviendra-t-Il de moi ? Parfois, je tombe malade et j’ai besoin que quelqu’un s’occupe de moi. Quand il n’y a personne pour s’occuper de moi, je ne suis pas en mesure d’accomplir mon devoir, alors que puis-je faire ? Je suis âgé, je ne retiens pas des paroles de Dieu quand je les lis et il m’est difficile de comprendre la vérité. Lorsque j’échange sur la vérité, je parle de manière confuse et illogique, et je n’ai aucune expérience qui mérite d’être partagée. Je suis âgé et je n’ai plus assez d’énergie, ma vue n’est plus très bonne et je ne suis plus fort. Tout est difficile pour moi. Non seulement je ne peux pas accomplir mon devoir, mais j’oublie des choses et me trompe facilement. Parfois, je suis confus et je cause des problèmes à l’Église et à mes frères et sœurs. Je veux obtenir le salut et poursuivre la vérité, mais c’est très difficile. Que puis-je faire ?” Lorsqu’ils pensent à ces choses, ils commencent à s’inquiéter, pensant : “Comment se fait-il que j’aie commencé à croire en Dieu seulement à cet âge ? Comment se fait-il que je ne sois pas comme ceux qui ont une vingtaine ou une trentaine d’années, ou même comme ceux qui ont une quarantaine ou une cinquantaine d’années ? Comment se fait-il que je n’aie rencontré l’œuvre de Dieu que maintenant, alors que je suis si vieux ? Ce n’est pas que mon destin soit mauvais ; au moins maintenant, j’ai rencontré l’œuvre de Dieu. Mon destin est bon et Dieu a été bienveillant avec moi ! Il y a juste une chose dont je ne suis pas satisfait, c’est que je suis trop vieux. Ma mémoire n’est pas très bonne et ma santé n’est pas vraiment excellente, mais j’ai une force intérieure inébranlable. C’est juste que mon corps ne m’obéit pas et que j’ai sommeil après avoir écouté pendant un moment lors des réunions. Parfois, je ferme les yeux pour prier et je m’endors, et mon esprit s’égare lorsque je lis les paroles de Dieu. Après avoir lu un peu, j’ai sommeil et je m’assoupis, et les mots ne rentrent pas. Que puis-je faire ? Avec de telles difficultés pratiques, suis-je encore capable de poursuivre et de comprendre la vérité ? Si tel n’est pas le cas, et si je ne suis pas capable de pratiquer conformément aux vérités-principes, alors toute ma foi ne sera-t-elle pas vaine ? Ne vais-je pas échouer à atteindre le salut ? Que puis-je faire ? Je suis tellement inquiet ! À cet âge, plus rien n’a d’importance. Maintenant que je crois en Dieu, je n’ai plus de soucis ni de sujets d’inquiétude, et mes enfants ont grandi et ils n’ont plus besoin que je m’occupe d’eux ou les élève. Mon plus grand souhait dans la vie est de poursuivre la vérité, d’accomplir le devoir d’un être créé et d’atteindre finalement le salut dans les années qu’il me reste. Cependant, en regardant maintenant ma situation actuelle, ayant la vue diminuée à cause de mon âge et confus d’esprit, étant en mauvaise santé, incapable de bien accomplir mon devoir et créant parfois des problèmes lorsque j’essaie de faire tout ce que je peux, il me semble qu’atteindre le salut ne sera pas facile pour moi.” Ils ressassent ces choses et deviennent angoissés, puis ils pensent : “Il semble que les bonnes choses n’arrivent qu’aux jeunes et non aux personnes âgées. On dirait qu’aussi bonnes que soient les choses, je ne pourrai plus en profiter.” Plus ils pensent à ces choses, plus ils s’inquiètent et plus ils deviennent angoissés. Non seulement ils s’inquiètent pour eux-mêmes, mais ils se sentent aussi blessés. S’ils pleurent, ils pensent que cela ne vaut pas vraiment la peine de pleurer, et s’ils ne pleurent pas, cette douleur, cette blessure, est toujours avec eux. Alors, que devraient-ils faire ? En particulier, il y a des gens âgés qui ont envie de consacrer tout leur temps à se dépenser pour Dieu et à accomplir leur devoir, mais qui ne se sentent pas bien physiquement. Certains souffrent d’hypertension artérielle, d’autres, d’hyperglycémie, d’autres encore ont des problèmes gastro-intestinaux, et leur force physique ne peut pas répondre aux exigences de leur devoir, et donc, ils s’inquiètent. Ils voient des jeunes capables de manger et boire, de courir et sauter, et ils sont envieux. Plus ils voient des jeunes faire de telles choses, plus ils éprouvent du désarroi, pensant : “Je veux bien faire mon devoir, poursuivre et comprendre la vérité, et je veux aussi mettre en pratique la vérité, alors pourquoi est-ce si difficile ? Je suis si vieux et inutile ! Dieu ne veut-Il pas des personnes âgées ? Les personnes âgées sont-elles vraiment inutiles ? Ne pouvons-nous pas atteindre le salut ?” Ils sont tristes et incapables d’être heureux, quoi qu’ils pensent. Ils ne veulent pas manquer un moment aussi merveilleux et une si belle opportunité, pourtant ils sont incapables de se dépenser et d’accomplir leur devoir de tout leur cœur et de toute leur âme comme le font les jeunes. Ces gens âgés sombrent dans un désarroi, une angoisse et une inquiétude profonds en raison de leur âge. Chaque fois qu’ils rencontrent une difficulté, un revers, une adversité ou un obstacle, ils blâment leur âge et même, ils se détestent et n’ont aucune estime d’eux-mêmes. Mais de toute façon, cela ne sert à rien, il n’y a pas de solution et ils n’ont aucun moyen d’avancer » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Dieu nous comprend si bien. Mon état et ma condition étaient exactement ce que Dieu avait exposé : Je craignais qu’avec l’âge, et à mesure que ma santé et ma mémoire se détérioraient, je ne serais plus capable de faire mes devoirs et, par conséquent, je ne serais pas sauvée, et même si je faisais mes devoirs du mieux que je pouvais, j’avais peur que Dieu ne S’en souvienne pas, parce que je faisais trop peu, ce qui m’a plongée dans un état de détresse. Le dirigeant, compte tenu de mon âge et de ma sécurité, avait arrangé que je fasse mon devoir d’accueil des frères et sœurs pour les réunions chez moi, tout en abreuvant également quelques nouveaux venus. Je me sentais un peu découragée, et je craignais que Dieu n’approuve pas ces devoirs limités que je faisais. Je voyais que je n’étais pas aussi réactive que les jeunes, et je m’inquiétais qu’avec l’âge, je finirais par être à la traîne sur tous les aspects, et que les devoirs que je pouvais faire ne cesseraient de diminuer. Particulièrement plus tard, à mesure que je perdais mes devoirs les uns après les autres et que je tombais malade, je me sentais encore plus découragée et bouleversée, croyant qu’en ne faisant plus mes devoirs, mon espoir de salut était encore plus lointain. Ainsi, je suis tombée dans un état d’anxiété et de désespoir, j’ai perdu la motivation de prier et lire les paroles de Dieu, et je passais mon temps à regarder des séries télévisées à la place. N’étais-je pas en train de vivre dans un état de découragement et d’opposition à Dieu ? Je suis rapidement allée devant Dieu et j’ai prié, « Dieu, je veux sortir de cet état de découragement. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi. »

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai pris conscience des impuretés dans ma foi. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens croient en Dieu pour être bénis, récompensés, couronnés. Ce désir n’existe-t-il pas dans le cœur de chacun ? C’est un fait. Bien que les gens n’en parlent pas souvent, et qu’ils dissimulent même leur motivation et leur désir d’obtenir des bénédictions, ce désir et cette motivation, au plus profond du cœur des gens, ont toujours été inébranlables. Quels que soient leur compréhension de la théorie spirituelle, leurs connaissances par l’expérience, le devoir qu’ils peuvent accomplir, les souffrances qu’ils endurent ou le prix qu’ils paient, ils n’abandonnent jamais cette motivation d’obtenir des bénédictions qui est cachée au plus profond de leur cœur et ils fournissent des efforts toujours silencieusement à son service. N’est-ce pas la chose la plus profondément enfouie dans le cœur des gens ? Sans cette motivation qui vise à recevoir des bénédictions, comment vous sentiriez-vous ? Quelle serait votre attitude en accomplissant votre devoir et en suivant Dieu ? Qu’adviendrait-il des gens si cette motivation visant à recevoir des bénédictions, qui est cachée dans leur cœur, se trouvait éliminée ? Il est possible que beaucoup de gens deviennent négatifs, tandis que d’autres se montreraient démotivés dans leurs devoirs. Ils se désintéresseraient de leur croyance en Dieu, comme si leur âme avait disparu. Ils donneraient l’impression que leur cœur a été arraché. C’est pourquoi Je dis que la motivation qui vise les bénédictions est quelque chose de profondément caché dans le cœur des gens » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Six indicateurs de croissance de vie). Dieu a clairement expliqué dans Son exposition, les intentions et les impuretés que les gens ont dans leur foi. Les gens se dépensent, souffrent, endurent et payent un prix pour Dieu, dans l’espoir de recevoir des bénédictions. Mais s’ils ne voient pas les bénédictions ou les promesses de Dieu, ils se dégonflent comme des ballons éclatés, perdant même la motivation de faire leurs devoirs. C’était exactement l’état dans lequel je me trouvais. En repensant à l’époque où je venais juste d’accepter l’œuvre de Dieu, j’ai vu que faire mes devoirs dans la foi pouvait mener au salut et à la survie, c’est pourquoi j’étais passionnée dans ma poursuite, et qu’il pleuve ou qu’il vente, ou peu importe les dangers de persécution par le PCC, je ne m’étais pas retirée ni n’avais pris de retard dans mes devoirs. Je croyais que tant que je faisais de mon mieux, Dieu S’en souviendrait et que je gagnerais Son approbation. En vieillissant, ma mémoire et mes forces physiques se sont affaiblies, et les devoirs que je pouvais faire sont devenus de moins en moins nombreux. Même quand les rares devoirs restants que je pouvais encore faire, comme l’abreuvement des nouveaux venus et l’accueil des frères et sœurs pour les réunions, sont devenus impossibles à faire pour moi, je croyais que je ne serais pas capable d’être sauvée ni d’entrer dans le royaume, et je finissais par me décourager. J’ai pris conscience que ma motivation autrefois intense dans mes devoirs avait été en réalité animée par un désir caché de bénédictions, et lorsque je ne pouvais pas obtenir ces bénédictions, je devenais réticente à prier ou à lire les paroles de Dieu. En faisant mes devoirs de cette manière, comment pouvais-je être sincère envers Dieu ? Je ne cherchais qu’à tirer des avantages de Dieu, et qu’à tenter d’échanger l’accomplissement de mes devoirs contre des bénédictions futures. N’étais-je pas en train de marchander avec Dieu ? En agissant ainsi, j’avais tenté d’être fourbe avec Dieu. Plus j’y pensais, plus je sentais que je manquais de conscience et de raison, et que j’étais véritablement redevable envers Dieu ! En réalité, avec du recul, je voyais combien j’avais apprécié le fait d’être abreuvée et nourrie par les paroles de Dieu pendant toutes ces années où j’avais cru en Lui, et que j’avais reçu beaucoup de Sa grâce. Lorsque mon conjoint est décédé et que j’étais accablée de chagrin, luttant pour traverser cette épreuve, ce sont les paroles de Dieu qui ont ouvert mon cœur et m’ont permis d’affronter cette situation correctement. De plus, quand je suis tombée d’un pont aussi haut en conduisant mon vélo électrique, ni moi ni le vélo n’avons subi de dégâts. Tout cela était la protection de Dieu. Tout au long de mon parcours, Dieu m’a comblée de grâces à d’innombrables reprises, mais lorsque je pensais que les bénédictions étaient hors de portée, je me suis retrouvée pleine de malentendus et de plaintes, et prenant mes distances avec Dieu. Comment avais-je pu être si dépourvue d’humanité ? Lorsque l’Église m’a réaffectée, c’était parce qu’il était dangereux pour moi de sortir faire mes devoirs en raison de mon âge, et que cela retarderait le travail de l’Église. Cette réaffectation était bénéfique tant pour moi que pour le travail de l’Église, et j’aurais dû l’accepter comme venant de Dieu. S’il n’y avait pas eu cette réaffectation de mes devoirs, je n’aurais jamais pris conscience des intentions méprisables cachées derrière mes années de foi en Dieu. J’ai pensé à Paul à l’ère de la Grâce. Il avait parcouru une grande partie de l’Europe pour prêcher l’Évangile, payant un prix considérable et endurant de nombreuses souffrances, pourtant, son intention était de chercher une couronne et des bénédictions de la part de Dieu, plutôt que de faire son devoir en tant qu’être créé, et à la fin, il a été puni par Dieu. Moi aussi, j’avais fait mes devoirs pour gagner des bénédictions, et si je ne cherchais pas à changer mon tempérament, je serais finalement punie par Dieu, tout comme Paul. Je ne voulais pas suivre le même chemin d’échec que Paul. Je devais me repentir et me confesser devant Dieu, et pendant le temps qu’il me restait, je poursuivrais la vérité et ne chercherais plus de bénédictions.

Pendant ma dévotion, j’ai lu ces paroles de Dieu : « La volonté de Dieu est que tout le monde soit perfectionné, soit finalement gagné par Lui, soit complètement purifié par Lui et devienne des gens qu’Il aime. Peu importe si Je dis que vous êtes attardés ou de mauvais calibre – c’est un fait. Le dire ne prouve pas que J’ai l’intention de vous abandonner, que J’ai perdu espoir en vous, que Je ne suis pas, encore moins, disposé à vous sauver. Je suis venu aujourd’hui accomplir l’œuvre de votre salut, ce qui veut dire que l’œuvre que Je fais est la continuité de l’œuvre du salut. Tout le monde a une chance d’être perfectionné : pourvu que tu sois prêt, pourvu que tu poursuives, à la fin tu seras capable d’atteindre ce résultat, et personne parmi vous ne sera abandonné. Si tu es de petit calibre, Mes exigences envers toi seront proportionnelles à ton petit calibre ; si tu es de gros calibre, Mes exigences envers toi seront proportionnelles à ton gros calibre ; si tu es ignorant et illettré, Mes exigences s’accorderont avec ton analphabétisme ; si tu sais lire et écrire, Mes exigences s’accorderont avec cela ; si tu es âgé, Mes exigences envers toi seront en rapport avec ton âge ; si tu es capable de donner l’hospitalité, Mes exigences envers toi seront fonction de cette capacité ; si tu dis que tu ne peux pas offrir l’hospitalité et que tu ne peux que remplir un certain devoir, que ce soit répandre l’Évangile, t’occuper de l’Église ou t’occuper d’autres affaires d’ordre général, le perfectionnement que Je te réserve dépendra de la fonction que tu remplis. Être fidèle, soumis jusqu’à la fin, et chercher à avoir un amour suprême pour Dieu : voilà ce que tu dois accomplir, et il n’y a pas de meilleures pratiques que ces trois choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est quelque chose que personne ne peut changer » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que Dieu espère que tous ceux qui Le suivent puissent être perfectionnés et gagnés par Lui. Dieu ne regarde pas le calibre d’une personne, son âge, ou le type et le nombre de devoirs qu’elle peut faire pour déterminer si elle peut être sauvée. Tant qu’une personne poursuit sincèrement, peut se soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu, et fait ses devoirs avec loyauté, alors elle sera sauvée par Dieu. Je vivais dans mes propres notions, pensant que puisque je prenais de l’âge, que j’avais des problèmes de santé, et que je ne pouvais plus faire beaucoup de devoirs, Dieu ne m’approuverait pas, et que je n’aurais aucun espoir de salut. J’étais devenue tellement négative que j’ai perdu toute ma motivation. Je n’ai pas cherché la vérité et j’ai considéré Dieu comme un patron du monde séculier, qui gardait ses employés quand ils contribuaient, mais renvoyait les personnes âgées quand elles n’étaient plus utiles. J’ai utilisé la perspective de Satan pour mesurer Dieu, et en cela, je L’avais mal compris et j’avais blasphémé contre Lui ! À présent, j’ai compris que Dieu veut ceux qui poursuivent la vérité, cherchent la transformation de leur tempérament et qui sont gagnés par Lui. J’ai vu que tant que je poursuivais la vérité, que j’écoutais les paroles de Dieu, et que je faisais mes devoirs avec diligence, Dieu ne m’abandonnerait pas. Tout comme aujourd’hui, même si je ne pouvais pas être une cheffe de groupe ou une dirigeante d’Église ni faire mes devoirs dans d’autres régions, je pouvais toujours faire de mon mieux pour prêcher l’Évangile et soutenir les frères et sœurs qui se sentaient négatifs et faibles. Quel que soit le devoir que je faisais, tant que je mettais tout mon cœur à coopérer, que je me concentrais à chercher la vérité et que j’agissais selon les principes dans mes devoirs, et que je me soumettais aux orchestrations et arrangements de Dieu, cela serait conforme à l’intention de Dieu.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et mon cœur s’est éclairé encore plus. Dieu Tout-Puissant dit : « Ce n’est pas que les personnes âgées n’aient rien à faire, ni qu’elles ne soient pas capables d’accomplir leurs devoirs, et encore moins qu’elles soient incapables de poursuivre la vérité : elles ont beaucoup de choses à faire. Les diverses hérésies et idées fausses que tu as accumulées au cours de ta vie, ainsi que les diverses idées et notions traditionnelles, les choses ignorantes et obstinées, les choses conservatrices, les choses irrationnelles et les choses déformées que tu as accumulées se sont toutes amoncelées dans ton cœur, et tu devrais consacrer encore plus de temps que les jeunes à creuser, à disséquer et à reconnaître ces choses. Ce n’est pas que tu n’aies rien à faire, ni que tu devrais éprouver du désarroi, de l’angoisse ou de l’inquiétude lorsque tu es dans un moment creux : ce n’est ni ta tâche, ni ta responsabilité. Tout d’abord, les personnes âgées doivent avoir le bon état d’esprit. Même si tu vieillis et que tu es relativement âgé physiquement, tu dois néanmoins avoir un état d’esprit jeune. Même si tu vieillis, que ta réflexion est ralentie et que ta mémoire est mauvaise, si tu peux encore te connaître, comprendre les paroles que Je dis et comprendre la vérité, alors cela prouve que tu n’es pas âgé et que tu ne manques pas de calibre. Si quelqu’un a 70 ans mais n’est pas capable de comprendre la vérité, cela montre que sa stature est trop petite et qu’il n’est pas à la hauteur. Par conséquent, l’âge n’a aucune importance lorsqu’il s’agit de la vérité et, de plus, l’âge n’a aucune importance lorsqu’il s’agit de tempéraments corrompus » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Les paroles de Dieu m’ont permis de comprendre que même si, avec l’âge, les fonctions physiques des gens se dégradent et qu’ils peuvent faire moins de devoirs, cela ne veut pas dire qu’ils ne peuvent plus poursuivre la vérité. Les personnes âgées, tout comme les jeunes, ont également de nombreux tempéraments corrompus et ont accumulé différents poisons sataniques. Elles doivent prendre plus de temps pour examiner et disséquer profondément ces questions. J’ai vécu pendant des décennies en étant à la fois arrogante et fourbe. Dans mon for intérieur, j’ai accumulé de nombreuses notions traditionnelles et philosophies sataniques des relations mondaines. Toutes ces questions doivent être résolues en cherchant la vérité. Comme dans l’Église, il y avait une sœur qui bavardait souvent et s’éloignait du sujet pendant les réunions, perturbant la vie de l’Église. Je voulais lui signaler cela, mais j’avais peur de l’offenser. J’ai vécu selon la philosophie satanique : « Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié », et je ne lui ai donc jamais fait remarquer cela. Pendant les réunions, lorsque je voyais certains frères et sœurs qui ne savaient pas échanger en se rapportant à leurs états, j’avais l’impression que j’étais meilleure qu’eux pour échanger, et j’ai révélé un tempérament arrogant en les méprisant. De plus, cette fois, voyant que je vieillissais, je craignais de ne pas pouvoir faire mes devoirs et être sauvée, et je suis devenue tellement négative que je n’arrivais même pas à me relever. Je me suis rendu compte que mon désir de bénédictions était trop fort. Tous ces problèmes devaient être résolus en cherchant la vérité. En prenant conscience de cela, j’ai trouvé un chemin de pratique. Bien que je vieillisse, cela ne signifie pas que je n’ai pas de devoirs ou de choses à faire. Je dois me concentrer sur la connaissance et la résolution de mon tempérament corrompu dans les affaires quotidiennes que je rencontre. Tout cela est un devoir que je dois faire. Je peux aussi écrire des articles, apprendre des hymnes, apprendre à danser, et prêcher l’Évangile. Il y a de nombreux devoirs que je peux faire ! Ensuite, je me suis concentrée sur la connaissance de ma corruption dans les affaires quotidiennes que je rencontrais. Le soir, j’écrivais sur ces questions et trouvais les paroles de Dieu pour les résoudre, puis j’écrivais sur ma compréhension fondée sur l’expérience. Peu de temps après, lorsque ma santé s’est améliorée, j’ai repris mon devoir d’accueil. J’ai réfléchi à la manière de bien protéger cette maison d’accueil pour que les frères et sœurs puissent se réunir sans soucis. Tant que je vivrai, je resterai fidèle à mon devoir. Même si, dans le futur, je ne peux plus faire mes devoirs, je continuerai à manger et à boire les paroles de Dieu pour résoudre ma corruption et me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu.

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