Apprendre à se soumettre pendant la maladie

22 mars 2025

Par Tong Yu, Chine

Depuis mon enfance, j’ai eu une constitution fragile et j’étais toujours malade, c’est pourquoi j’aspirais à un corps en bonne santé. En mars 2012, j’ai eu la chance d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours. Quelques mois plus tard, j’ai remarqué que je n’attrapais plus de rhumes ni n’avais de fièvre aussi fréquemment qu’auparavant ; même mes migraines et ma spondylose cervicale s’étaient améliorées. Mon cœur était rempli de gratitude envers Dieu, et je suis devenue encore plus motivée à renoncer aux choses et à me dépenser davantage. À cette époque, j’étais dirigeante d’Église, et pour mener à bien le travail de l’Église, j’ai ignoré les obstacles et l’opposition de ma famille, et j’ai travaillé sans relâche du matin au soir en exécutant mon devoir.

Un jour, en mai 2020, j’ai remarqué comme une gêne au niveau de mon cou. Je ressentais une raideur lorsque je le tournais d’un côté à l’autre, accompagnée d’un bruit de « craquement ». Après être restée assise un moment, j’ai commencé à avoir des vertiges, et mon bras droit a commencé à me faire mal et à s’engourdir, ce qui m’empêchait de saisir facilement les objets. Au début, je n’y ai pas prêté beaucoup d’attention, pensant qu’après avoir commencé à croire en Dieu, non seulement Il avait fait disparaître mes anciens maux, mais Il avait aussi amélioré ma constitution générale. Puisque je me consacrais désormais pleinement à mon devoir, je croyais que Dieu me protégerait et ne laisserait pas ma condition se détériorer. Je pensais qu’en corrigeant ma position assise habituelle et en faisant de l’exercice correctement, cela ne serait pas bien grave. Cependant, je ne m’attendais pas à ce que, deux mois plus tard, non seulement ma spondylose cervicale ne s’améliorait pas, mais elle empirait. J’avais souvent mal à la tête et des vertiges, mes yeux devenaient secs et inconfortables, et mon épaule droite était douloureuse et engourdie, ce qui me rendait même difficile l’utilisation des baguettes. J’ai commencés à m’inquiéter que ma condition ne s’aggrave. Si un côté de mon corps me lâchait et se paralysait, comment pourrais-je continuer à faire mon devoir ? Cela ne signifierait-il pas que je perdrais ma chance de recevoir le salut de Dieu ? Ensuite, j’ai pensé à une sœur avec qui j’avais travaillé, qui avait dû cesser son devoir et retourner chez elle se faire soigner car sa spondylose cervicale était devenue sévère. Mais peu de temps après être partie de chez moi pour faire mon devoir, j’avais été trahie par un Judas. Si ma condition devenait si grave que je ne pouvais plus faire mon devoir, que ferais-je, puisque je ne pouvais pas rentrer chez moi et que je n’osais pas aller à l’hôpital ? Plus j’y pensais, plus je me sentais contrariée, et je n’ai pas pu m’empêcher de commencer à me plaindre de cela, en me disant : « Au cours des dernières années où j’ai cru en Dieu, j’ai renoncé à ma famille et à ma carrière pour faire mon devoir, et j’ai traversé bien des difficultés. Pourquoi Dieu ne veille-t-il pas sur moi et ne me protège-t-il pas ? Pourquoi m’a-t-il permis de souffrir encore de la maladie ? » Je pensais : « Même si je ne peux pas aller à l’hôpital me faire soigner, je ne peux pas simplement rester assise et laisser ma condition empirer ! Il faut que je trouve un moyen de me soigner moi-même. Sinon, à mesure que ma condition se dégrade, non seulement je souffrirais davantage, mais je ne pourrais plus faire mon devoir, et que se passera-t-il alors ? » Par la suite, j’ai commencé à réfléchir à différentes manières de soigner ma maladie. En plus d’essayer les ventouses, le gua sha et la moxibustion, j’ai également cherché partout des remèdes pour traiter la spondylose cervicale. Pendant cette période, mon esprit était entièrement focalisé sur la manière de guérir ma maladie, et je ne ressentais plus aucun fardeau pour mon devoir. Je n’ai pas assuré le suivi les différentes tâches, et lorsque le travail était intense et nécessitait des heures supplémentaires jusque tard dans la nuit, je faisais extérieurement mon devoir, mais j’éprouvais de la résistance à l’intérieur, craignant que le surmenage n’aggrave ma condition.

En mai 2022, un matin, en descendant pour le petit-déjeuner, j’ai soudain ressenti une lourdeur distincte dans ma jambe droite et mon épaule droite. Ma jambe droite était tellement faible que je pouvais à peine la soulever, et je devais la traîner en marchant. En un instant, je suis devenue anxieuse, me demandant si je commençais vraiment à me paralyser d’un côté. J’ai eu très peur, en pensant : « Si je finis par être paralysée, je serais vraiment incapable de faire mon devoir, et qu’adviendra-t-il alors de mes espoirs de salut et d’entrée dans le royaume des cieux ? Est-ce que toutes mes années de sacrifice et d’efforts auront été vaines ? » Plus j’y pensais, plus j’étais angoissée. En voyant certains frères et sœurs autour de moi en bonne santé, je me sentais particulièrement envieuse et jalouse, je me disais : « Pendant toutes ces années où j’ai cru en Dieu, j’ai renoncé et me suis dépensée autant qu’eux. Pourquoi Dieu leur a-t-Il donné un corps en bonne santé, mais pas à moi ? » Plus je pensais de cette manière, plus je me sentais troublée et anxieuse au sujet de ma condition.

Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « L’état de santé d’une personne à un certain âge et la possibilité qu’elle contracte ou non une maladie grave, tout cela est arrangé par Dieu. Les non-croyants ne croient pas en Dieu et vont chercher quelqu’un qui voie ces choses dans la paume de la main, en fonction de la date de naissance et sur le visage, et ils croient ces choses. Tu crois en Dieu et tu écoutes souvent des sermons et des échanges sur la vérité, donc si tu n’y crois pas, alors tu n’es rien d’autre qu’un incrédule. Si tu crois vraiment que tout est entre les mains de Dieu, alors tu dois croire que ces choses – les maladies graves, les maladies importantes, les maladies mineures et la santé – relèvent toutes de la souveraineté et des arrangements de Dieu. L’apparition d’une maladie grave et l’état de santé d’une personne à un certain âge ne sont pas des choses qui arrivent par hasard, et comprendre cela, c’est avoir une compréhension positive et précise. Est-ce en accord avec la vérité ? (Oui.) C’est en accord avec la vérité, c’est la vérité, tu dois l’accepter et ton attitude et tes opinions sur cette question doivent être transformées. Et qu’est-ce qui est résolu une fois que ces choses sont transformées ? Tes sentiments de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude ne sont-ils pas résolus ? Au minimum, tes émotions négatives de désarroi, d’angoisse et d’inquiétude face à la maladie sont résolues en théorie. Parce que ta compréhension a transformé tes pensées et tes opinions, elle résout donc tes émotions négatives. […] Nous parlons de la maladie : c’est quelque chose dont la plupart des gens feront l’expérience au cours de leur vie. Par conséquent, le genre de maladie qui affectera le corps des gens, à quel moment et à quel âge, et quel sera leur état de santé, ce sont là autant de choses arrangées par Dieu et les gens ne peuvent pas décider de ces choses par eux-mêmes, tout comme quelqu’un n’est pas capable de décider lui-même du moment où il naît. Alors, n’est-il pas stupide d’être dans le désarroi, angoissé, et inquiet à propos de choses que tu ne peux pas décider toi-même ? (Si.) Les gens devraient entreprendre de résoudre les problèmes qu’ils peuvent résoudre eux-mêmes, et concernant les problèmes qu’ils ne peuvent pas résoudre eux-mêmes, ils devraient attendre Dieu. Les gens devraient obéir en silence et demander à Dieu de les protéger : tel est l’état d’esprit que les gens devraient avoir. Lorsque la maladie frappe réellement et que la mort est vraiment proche, alors les gens doivent se soumettre et ne pas se plaindre à Dieu, ni se rebeller contre Lui, ni dire des choses qui blasphèment contre Lui ou des choses qui L’attaquent. Au lieu de cela, les gens devraient se présenter en tant qu’êtres créés, faire l’expérience de tout ce qui vient de Dieu et l’apprécier. Ils ne devraient pas essayer de choisir les choses par eux-mêmes. Ce devrait être une expérience particulière qui enrichit ta vie, et ce n’est pas nécessairement une mauvaise chose, n’est-ce pas ? Par conséquent, lorsqu’il s’agit de la maladie, les gens devraient d’abord résoudre leurs pensées et opinions erronées concernant l’origine de la maladie, et alors ils ne s’en soucieront plus. En outre, les hommes n’ont aucun droit de contrôler les choses connues ou inconnues, et ils ne sont pas non plus capables de les contrôler, car toutes ces choses sont sous la souveraineté de Dieu. L’attitude et le principe de pratique que les gens devraient avoir, c’est d’attendre et de se soumettre. De la compréhension à la pratique, tout doit être fait conformément aux vérités-principes, c’est cela, poursuivre la vérité » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (4)). À partir des paroles de Dieu, j’ai pris conscience que le risque d’aggravation de ma maladie ou de paralysie était entièrement entre les mains de Dieu, et que je devais me soumettre à Sa souveraineté et à Ses arrangements ; c’était le choix le plus sage. Pourtant, je n’avais pas compris la toute-puissance et la souveraineté de Dieu. J’avais investi énormément d’énergie et d’inquiétude pour traiter ma maladie, me préoccupant et me tourmentant sans cesse à son sujet, et allant même jusqu’à nourrir des malentendus et des plaintes envers Dieu. J’avais été vraiment stupide ! Je devrais adopter une attitude de soumission pour tirer des leçons de ma maladie, et avoir une véritable confiance en Dieu. En outre, si je me sentais mal, je devrais suivre un traitement et des soins de santé normaux, et faire mon devoir du mieux que je pouvais. Le fait de pratiquer ainsi ne dévierait pas des exigences de Dieu et c’était l’attitude que je devais avoir. Avec cette prise de conscience, mon anxiété s’est quelque peu apaisée, et j’étais disposée à me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu.

À partir de ce moment, j’ai laissé les choses suivre leur cours naturel, et organisé mon temps de manière raisonnable pour le traitement et les soins personnels. Parfois, je me calmais et réfléchissais : « Pourquoi est-ce que je me plains dès que ma maladie empire ? Quelle est exactement le tempérament corrompu qui me pousse à agir ainsi ? » Ensuite, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Quand l’homme commence à croire en Dieu, lequel d’entre eux n’a pas ses buts, ses motivations et ses ambitions propres ? Même si une partie des hommes croient en l’existence de Dieu et l’ont vue, leur croyance en Lui comporte toujours ces motivations. Leur but ultime, par cette croyance, est de recevoir Ses bénédictions et les choses qu’ils veulent. Dans les expériences de vie des gens, ils se disent souvent : “J’ai abandonné ma famille et ma carrière pour Dieu, et que m’a-t-Il donné ? Je dois en faire l’addition pour le confirmer. Ai-je reçu des bénédictions récemment ? J’ai beaucoup donné pendant ce temps, j’ai couru et couru, et j’ai énormément souffert. Dieu m’a-t-Il fait des promesses en retour ? S’est-Il souvenu de mes bonnes actions ? Quelle sera ma fin ? Puis-je recevoir Ses bénédictions ?…” Chaque personne fait constamment de tels calculs intérieurement et Lui adresse des demandes, qui portent leurs motivations, leurs ambitions et leurs négociations. C’est-à-dire que, dans son cœur, l’homme met constamment Dieu à l’épreuve, concevant tout le temps des projets à Son sujet, plaidant sans cesse la cause de son issuedevant Lui et essayant de Lui extraire une déclaration, pour voir s’Il peut lui donner ce qu’il veut. Alors qu’il Le cherche, l’homme ne traite pas Dieu comme tel. Il a toujours essayé de transiger avec Dieu, Lui imposant sans cesse des exigences, et Le presse même à chaque instant, essayant de prendre le bras alors qu’on lui donne le petit doigt. En même temps qu’il essaie de faire des affaires avec Dieu, l’homme se dispute aussi avec Lui. Il y a même des gens qui, lorsque les épreuves leur arrivent ou qu’ils se trouvent dans certaines situations, deviennent souvent faibles, négatifs, peu sérieux au travail et n’ont que des doléances concernant Dieu. Dès qu’il a commencé à croire en Lui, l’homme L’a considéré comme une corne d’abondance, un couteau suisse, et il s’est vu comme Son plus grand créancier, comme si c’était son droit et son obligation inhérents d’essayer d’obtenir de Lui des bénédictions et des promesses, tandis que Sa responsabilité était de le protéger, d’en prendre soin et de subvenir à ses besoins. Telle est la compréhension de base de la “croyance en Dieu” qu’ont ceux qui croient en Lui et voilà leur compréhension la plus approfondie de ce concept. De la nature-essence de l’homme à sa quête subjective, rien ne concerne la crainte de Dieu. Pour l’homme, le but de la croyance en Lui ne pourrait absolument pas avoir le moindre rapport avec l’adoration de Dieu. C’est-à-dire que l’homme n’a jamais considéré ni compris que croire en Lui exige de Le craindre et de L’adorer. Compte tenu de ces conditions, l’essence de l’homme est évidente. Et quelle est-elle ? C’est que le cœur de cet homme est méchant, recèle trahison et de tromperie, n’aime pas l’équité, la droiture ni ce qui est positif et est méprisable et cupide. Le cœur de l’homme ne pourrait pas être plus fermé à Dieu. Il ne le Lui a pas donné du tout. Dieu n’a jamais vu le vrai cœur de l’homme et Il n’a jamais été adoré par lui non plus » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même II). Après avoir lu ce que les paroles de Dieu exposaient, j’ai pris conscience que, depuis que j’avais commencé à croire en Dieu, mon point de vue sur ce qu’il fallait poursuivre et sur la direction que j’avais empruntée étaient erronés depuis le début. Peu de temps après avoir commencé à croire en Dieu, j’avais constaté une amélioration de ma maladie, j’avais donc commencé à traiter Dieu comme mon guérisseur. J’avais voulu gagner Sa bénédiction et Sa protection en renonçant à des choses, en me dépensant et en payant un prix ; de telle manière que je n’aurais plus à subir les souffrances causées par ma maladie. Lorsque celle-ci avait récidivé et que ma condition persistait sans pouvoir la contrôler ou la soulager, je m’étais plainte, en me servant de mes apparents efforts et fatigues passés comme un capital pour raisonner avec Dieu. J’avais même pensé que guérir ma maladie était la chose la plus importante, et j’avais abordé mon devoir sans aucun sens du fardeau. Lorsque j’avais vu que le travail ne portait pas de fruit, je n’avais pas été anxieuse ou agitée, me concentrant uniquement sur le moyen de traiter et de prendre soin de mon corps. En voyant que mes frères et sœurs autour de moi étaient en parfaite santé, tandis que moi, encore jeune, je vivais dans la souffrance à cause de la maladie, je m’étais plainte intérieurement de Dieu pour les avoir bénis, mais de ne pas avoir veillé sur moi ou de ne pas m’avoir protégé. Mon état était exactement ce que les paroles de Dieu exposaient : « Lorsque J’accorde Ma fureur aux gens et M’empare de toute la joie et de toute la paix qu’ils possédaient autrefois, ils se mettent à douter. Quand J’accorde aux gens la souffrance de l’enfer et reprends les bénédictions du ciel, ils se mettent en rage. Quand les gens Me demandent de les guérir, et que Je ne leur prête pas attention et ressens de l’aversion envers eux, ils s’éloignent de Moi pour chercher plutôt la voie de la médecine malfaisante et de la sorcellerie. Quand J’enlève tout ce que les gens M’ont demandé, ils disparaissent tous sans laisser de traces. Par conséquent, Je dis que les gens ont foi en Moi parce que Ma grâce est trop abondante, et parce qu’il y a beaucoup trop d’avantages à gagner » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). Les paroles de Dieu ont percé mon cœur profondément. Pendant de nombreuses années, j’avais proclamé que je voulais me dépenser pour Dieu, mais je ne L’avais jamais véritablement adoré ni ne m’étais soumise à Lui en tant que Dieu. Je voulais seulement des bénédictions de Dieu, espérant qu’Il me guérirait et me libérerait de la souffrance de la maladie. J’essayais clairement d’utiliser Dieu et de conclure un marché avec Lui, alors qu’extérieurement, je brandissais le drapeau de ma dévotion à Dieu. N’est-ce pas là une tromperie et une résistance manifestes envers Dieu ? J’étais vraiment méprisable !

Ensuite, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Lorsqu’une personne se soucie excessivement de son corps physique et veille à ce qu’il reste bien nourri, en bonne santé et robuste, quelle valeur cela a-t-il pour elle ? Quel sens y a-t-il à vivre ainsi ? Quelle est la valeur de la vie d’une personne ? Est-ce simplement pour s’adonner à des plaisirs charnels tels que manger, boire et se divertir ? […] Lorsqu’une personne vient au monde, ce n’est pas seulement pour le plaisir de la chair, ni uniquement pour manger, boire et s’amuser. Il ne faut pas vivre uniquement pour ces choses-là : là n’est pas la valeur de la vie humaine, ni le bon chemin. La valeur de la vie humaine et le bon chemin à suivre impliquent d’accomplir quelque chose de précieux et d’accomplir un ou plusieurs travaux de valeur. Cela ne s’appelle pas une carrière : cela s’appelle le bon chemin, cela s’appelle aussi la tâche appropriée. Dis-Moi, cela vaut-il la peine pour une personne de payer un prix pour accomplir un travail de valeur, vivre une vie de valeur et chargée de sens, et poursuivre et atteindre la vérité ? Si tu désires vraiment poursuivre et comprendre la vérité, t’engager sur le bon chemin dans la vie, bien accomplir ton devoir et vivre une vie de valeur et pleine de sens, alors tu ne dois pas hésiter à donner toute ton énergie, à payer le prix et à donner tout ton temps et toute l’étendue de tes journées. Si tu souffres un peu de maladie pendant cette période, cela n’aura pas d’importance, cela ne t’écrasera pas. N’est-ce pas bien mieux qu’une vie de facilité et d’oisiveté, que nourrir le corps physique au point qu’il soit bien nourri et en bonne santé, et finalement, mieux qu’atteindre la longévité ? (Si.) Laquelle de ces deux options est la plus propice à une vie de valeur ? Laquelle peut donner du réconfort et n’apporter aucun regret aux gens lorsqu’ils affrontent la mort à la toute fin ? (Vivre une vie pleine de sens.) Vivre une vie pleine de sens signifie ressentir des résultats et du réconfort dans ton cœur. Qu’en est-il de ceux qui sont bien nourris et conservent un teint rose jusqu’à la mort ? Ils ne poursuivent pas une vie pleine de sens ; alors que ressentent-ils lorsqu’ils meurent ? (Comme s’ils avaient vécu en vain.) Ces trois mots sont incisifs : vivre en vain. Que signifie “vivre en vain” ? (Gâcher sa vie.) Vivre en vain, gâcher sa vie, quelle est la base de ces deux phrases ? (À la fin de leur vie, ils découvrent qu’ils n’ont rien gagné.) Que devrait alors gagner une personne ? (Elle devrait gagner la vérité ou accomplir des choses précieuses et significatives dans cette vie. Elle devrait faire correctement les choses qu’un être créé est censé faire. Si elle ne parvient pas à faire tout cela et ne vit que pour son corps physique, elle aura le sentiment d’avoir vécu sa vie en vain et de l’avoir gaspillée.) » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (6)). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que le point de vue correct sur ce qu’il faut poursuivre en croyant en Dieu est de chercher à comprendre la vérité et de parvenir à la soumission à Dieu. Peu importe l’environnement que Dieu arrange, même face à une maladie grave et à la souffrance, je devrais me soumettre à l’orchestration et à l’arrangement de Dieu, et mener à bien mon devoir en tant qu’être créé. Ce type de poursuite est précieux et significatif, et Dieu s’en souviendra. Cependant, j’avais toujours recherché la paix charnelle, une vie sans maladie ni catastrophe, et à vivre en bonne santé. Lorsque ma maladie est devenue grave, j’ai commencé à raisonner avec Dieu et à me plaindre, me concentrant uniquement sur le traitement et les soins personnels, et j’étais même peu disposée à faire mon devoir. Une telle poursuite était dénuée de sens. J’ai pris conscience que même si ma santé s’améliorait et que je vivais une vie paisible et en bonne santé, si je ne me menais pas à bien mon devoir et ma responsabilité en tant qu’être créé, et si je n’arrivais pas à compléter ma mission, ce serait une vie gâchée, et mon existence dans ce monde aurait été vaine. Reconnaissant cela, je me suis senti éclairée. Peu importe si ma maladie s’aggravait ou si je devenais paralysée, la chose la plus importante était d’exécuter mon devoir. Dès lors, j’ai dédié tout mon cœur à mon devoir et j’ai assuré le suivi les différentes tâches.

Un jour, alors que je tapais sur l’ordinateur, mon épaule droite est soudainement devenue immobile, et j’ai ressenti une douleur aiguë lorsque j’ai soulevé mon bras droit. Il était devenu très difficile de taper. J’ai commencé à m’inquiéter à nouveau, en me disant : « Si mon épaule ne peut pas bouger, comment puis-je faire mon devoir ? » Je me suis dit : « Je vais me reposer, et peut-être que ça ira mieux demain. » Cependant, le lendemain, non seulement mon épaule n’allait pas mieux, mais elle était encore plus douloureuse. Ma tête et mon cou ont aussi commencé à me faire mal ; c’était difficile de m’asseoir et même de m’allonger. J’ai perdu toute concentration pour faire mon devoir. Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Que tu sois malade ou souffrant, tant qu’il te reste un souffle, tant que tu es encore en vie, tant que tu peux encore parler et marcher, alors tu as l’énergie nécessaire pour accomplir ton devoir et tu dois bien te comporter dans l’accomplissement de ton devoir, les pieds fermement ancrés sur terre. Tu ne dois pas abandonner le devoir d’un être créé, ni la responsabilité qui t’a été confiée par le Créateur. Tant que tu n’es pas encore mort, tu dois remplir ton devoir et bien l’accomplir » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (3)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai prié en Lui disant que, peu importe si ma condition s’améliorerait ou non, je ne voulais plus être liée ou contrainte par elle. Je voulais juste chercher l’intention de Dieu, me soumettre à Lui et m’accrocher à mon devoir. Après cela, j’ai cessé de me préoccuper de savoir quand ma maladie pourrait s’améliorer et j’ai plutôt concentré mon énergie sur mon devoir, en utilisant mon temps libre pour faire un peu d’exercice. Dans la matinée du quatrième jour, j’ai soudainement remarqué que la douleur dans mon épaule droite avait diminué et que mon cou n’était plus raide. Même si que je n’étais pas complètement guérie, je me rétablissais peu à peu.

Ces flambées répétées de maladie ont révélé complètement les points de vue erronés que j’avais sur ce qu’il fallait poursuivre dans ma foi. Ce n’est qu’alors que j’ai commencé à avoir une véritable compréhension de moi-même. Grâce aux paroles de Dieu, j’ai aussi appris comment traiter correctement la maladie et comment mener à bien mon devoir pendant de tels moments. Je remercie Dieu pour Son salut !

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