Faire un devoir nécessite de poursuivre la vérité

29 mai 2022

Par Song Yu, Pays-Bas

Il y a quelques années, j’ai commencé à prêcher l’Évangile. Je savais que c’était grâce à l’exaltation de Dieu que je pouvais accomplir ce devoir. J’ai remercié Dieu du fond du cœur de me donner cette chance, et pris la décision de m’appuyer sur Dieu pour bien faire ce devoir. Donc, chaque jour, j’ai passé beaucoup de temps à lire les paroles de Dieu, à m’équiper de la vérité, et à apprendre les principes. Quand je ne comprenais pas quelque chose, je demandais aux autres. Bientôt, je suis devenue capable d’accomplir mon devoir seule, et j’en ai été très reconnaissante à Dieu. Durant cette période, j’étais extrêmement motivée dans mon devoir, et les résultats que j’obtenais se sont améliorés de plus en plus. Au bout d’un moment, j’ai été élue cheffe d’équipe. J’étais ravie, et je me suis dit : « Je dois payer un prix plus élevé, redoubler d’efforts, et faire tout mon possible pour amener davantage de gens à accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours. C’est la seule façon de montrer que je suis responsable, efficace, et que je poursuis la vérité. Ainsi, mes frères et sœurs vont certainement m’approuver et m’admirer. »

Au cours de ces quelques mois, je me suis attelée à mon devoir pratiquement dès le réveil. Parfois, j’en oubliais même de manger. J’ignorais aussi les dévotions et la lecture de la parole de Dieu. Je me disais que les dévotions et la lecture de la parole de Dieu empiétaient sur le temps dont j’avais besoin pour faire mon devoir, et que cela affectait l’efficacité de ce devoir. Dans les réunions, tout en écoutant les autres lire les paroles de Dieu et échanger sur leurs expériences, je réfléchissais à mon devoir. Je n’arrivais pas à calmer mon cœur et à me concentrer sur la contemplation de la parole de Dieu, et encore moins à écouter les autres partager leurs expériences et leur compréhension. Peu à peu, j’ai cessé de reconnaître les tempéraments corrompus que j’exposais chaque jour. Je suis devenue de plus en plus arrogante, et incapable de bien travailler avec les autres dans mon devoir. Quand je voyais que ma partenaire n’avais pas bien fait son travail, je la regardais de haut. Je me disais qu’elle avait répandu l’Évangile pendant deux ans et qu’elle n’était pourtant pas aussi bonne que moi, une novice. Si je restais un peu plus longtemps, j’allais assurément devenir bien meilleure qu’elle. Parfois, quand je croyais avoir raison, je voulais suivre mes propres idées, et je n’avais donc pas envie de discuter avec elle, ou même de l’informer. Quand elle voulait connaître l’avancement de mon travail de supervision, je refusais également de lui en parler. Je me disais que si je lui répondais, quand nos dirigeants viendraient s’enquérir de notre travail, ce serait elle qui leur indiquerait en détail l’avancement des tâches, ce qui aurait pour effet de me voler la vedette. De même, je disais sans cesse devant nos dirigeants que ma partenaire était irresponsable dans son devoir. Plus tard, quand ces dirigeants ont pris connaissance de mon état, ils ont échangé avec moi sur la coopération harmonieuse, et ils m’ont dit que je ne discutais pas avec les autres, que je prenais ma partenaire de haut, et que je me focalisais sur les insuffisances des autres, ce qui constituait une manifestation de l’arrogance. Mais je ne me connaissais pas du tout moi-même. Alors j’ai continué à me dire que nous ne parvenions pas à bien travailler ensemble parce qu’elle était irresponsable, et donc j’ai continué à la mépriser. Ensuite, les dirigeants ont vu que, lorsqu’il m’arrivait quelque chose, je n’en tirais pas de leçons, et ils m’ont traitée parce que j’étais trop arrogante et déraisonnable. Ils ont ajouté que cela risquait d’affecter mon devoir et ils m’ont donc demandé de réfléchir sur moi-même. Cela m’a beaucoup contrariée, à ce moment-là. J’ai pensé que je me couchais très tard tous les soirs pour accomplir mon devoir, que j’étais capable de souffrir, de payer un prix, et de me montrer efficace dans mon devoir. Alors, en quoi était-ce important si j’exposais un tempérament corrompu ? Pourquoi avais-je été traitée de cette façon, alors que j’étais vraiment efficace dans mon devoir ? Tout cela me rendait malheureuse, alors je suis venue devant Dieu et j’ai prié pour Lui demander de m’aider à comprendre Sa volonté.

Un jour, durant mes dévotions, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Comment devez-vous déterminer si une personne recherche la vérité ? La première chose à regarder est ce qu’elle expose et manifeste dans l’accomplissement de ses devoirs et de ses actions. À partir de là, vous pouvez voir le tempérament de la personne. En fonction de son tempérament, vous pouvez voir si elle a réalisé un changement ou gagné une entrée dans la vie. Si quelqu’un n’expose rien d’autre que des tempéraments corrompus lorsqu’il agit et n’a aucune des réalités de la vérité, ce n’est certainement pas quelqu’un qui poursuit la vérité. Ceux qui ne poursuivent pas la vérité ont-ils l’entrée dans la vie ? Non, pas du tout. Ce qu’ils font chaque jour, leurs courses, leurs dépenses, leurs souffrances, le prix qu’ils paient, quoi qu’ils fassent, tout est dans le service et ce sont des exécutants. Quel que soit le nombre d’années depuis lequel une personne croit en Dieu, ce qui compte le plus, c’est de savoir si elle aime la vérité. On peut voir ce qu’une personne aime et poursuit à partir de ce qu’elle aime le plus faire. Si la plupart des choses qu’une personne fait sont conformes aux principes de la vérité et aux exigences de Dieu, alors c’est une personne qui aime et poursuit la vérité. Si elle peut pratiquer la vérité et que ce qu’elle fait chaque jour fait partie de l’accomplissement de son devoir, alors elle a l’entrée dans la vie et possède les réalités de la vérité. Il se peut que ses actes soient inappropriés dans certains domaines, ou qu’elle ne saisisse pas de façon précise les principes de vérité, ou qu’elle ait des préjugés, et elle peut parfois être arrogante ou suffisante, persister dans ses propres opinions et ne pas accepter la vérité, mais si elle est capable de se repentir par la suite et de pratiquer la vérité, cela prouve sans l’ombre d’un doute qu’elle a l’entrée dans la vie et poursuit la vérité. Si, dans l’accomplissement de son devoir, quelqu’un ne manifeste rien d’autre que des tempéraments corrompus, des mensonges à la pelle, une attitude autoritaire, de la complaisance, une arrogance écrasante, si elle suit sa propre loi et fait ce que bon lui semble, si, indépendamment du nombre d’années depuis lequel elle croit en Dieu et du nombre de sermons qu’elle a entendus, il n’y a pas, en fin de compte, le moindre changement dans ces tempéraments corrompus, alors ce n’est certainement pas quelqu’un qui poursuit la vérité. Il y a beaucoup de gens qui croient en Dieu depuis de nombreuses années, qui ne sont pas malfaisants en apparence et qui accomplissent de bonnes actions. Ils croient en Dieu assez passionnément, mais leurs tempéraments de vie ne changent pas du tout et ils n’ont même pas une petite expérience ou un petit témoignage à partager. Ces gens ne sont-ils pas pitoyables ? Après tant d’années de croyance en Dieu, il leur manque même la moindre expérience et le moindre témoignage. Ce sont de purs exécutants. Ils font vraiment pitié ! » (« Il ne peut y avoir d’entrée dans la vie qu’en recherchant la vérité », dans Sermons de Christ des derniers jours). Cette parole de Dieu révélait que ceux qui ne poursuivent pas la vérité n’ont pas d’entrée dans la vie. Chaque jour, ces gens n’exposent rien d’autre que des tempéraments corrompus. Même s’ils sont capables de faire des efforts, de souffrir et de payer un prix, ils ne font que rendre service. De telles personnes ne changent jamais, quel que soit leur nombre d’années de croyance, ce sont des exécutants. Quand j’ai vu que Dieu disait que ceux qui ne poursuivaient pas la vérité étaient des exécutants, cela m’a beaucoup attristée. Je n’ai pas pu m’empêcher de pleurer. Je me suis dit que j’étais ce genre de personne révélée par Dieu. J’étais capable de souffrir et de payer un prix dans mon devoir, mais je ne poursuivais pas la vérité et je n’essayais pas de changer mes tempéraments. Je me disais que les dévotions, la lecture de la parole de Dieu, et se rapprocher de Dieu étaient des pertes de temps. Dans les réunions, avec mes frères et sœurs, je ne parvenais pas à calmer mon cœur pour contempler la parole de Dieu, je n’écoutais pas non plus les autres partager leur expérience et leur compréhension de la parole de Dieu. Quand je montrais un tempérament arrogant dans mon devoir, je ne venais pas devant Dieu pour chercher la vérité et résoudre ce tempérament. Je préférais me focaliser sur ma partenaire, j’exploitais ses défauts, et je ne me comprenais pas du tout. Quand mes dirigeants avaient souligné mes problèmes, j’avais argumenté et je m’étais justifiée. Je m’étais même dit que, puisque je faisais mon devoir avec efficacité, les dirigeants ne devaient pas me traiter, même si j’exposais un tempérament corrompu. En examinant mes actes, je n’ai vu aucune manifestation de la poursuite de la vérité. Quand quelque chose m’arrivait, je n’en tirais aucune leçon, et je ne cherchais pas la vérité pour résoudre mes tempéraments corrompus. Chaque jour, je n’exposais que des tempéraments corrompus. Même si je me montrais efficace dans mon devoir, aux yeux de Dieu je faisais seulement des efforts et je rendais service. Autrefois, je pensais que ceux qui payaient le prix le plus élevé et qui étaient les plus efficaces dans leur devoir poursuivaient la vérité, et que Dieu les approuvait. Je ne comprenais pas que je prenais mes désirs pour des réalités. Dieu juge si quelqu’un poursuit la vérité non pas en Se basant sur ses efforts et sa façon de se dépenser en apparence, mais en regardant si cette personne parvient à changer son tempérament de vie, si elle vit conformément à la parole de Dieu et agit selon les principes de la vérité. Si mes tempéraments corrompus restaient sans résolution, si je continuais à m’entendre avec les gens malgré mon tempérament arrogant, et que j’accomplissais mon devoir uniquement pour poursuivre la gloire et le statut, Dieu n’allait certainement pas approuver mes actes. Reconnaissant cela, j’ai mangé et bu des passages de la parole de Dieu qui portaient sur la façon de résoudre mon tempérament arrogant, de coopérer harmonieusement, et d’échapper à la gloire et au statut. Grâce à la parole de Dieu, j’ai finalement vu que mon tempérament était effectivement très arrogant. Je comparais sans cesse mes qualités aux défauts de ma partenaire, j’avais donc toujours l’impression d’être meilleure qu’elle, et je la méprisais. Ma réticence à informer ma partenaire de l’avancement du travail, et ma tendance à discuter de ses défauts devant nos dirigeants étaient des façons de rivaliser avec elle pour la gloire et le statut. Quand j’ai compris ça, je me suis ouverte à ma partenaire de façon proactive quant à ma corruption. Peu à peu, nous avons réussi à travailler ensemble harmonieusement, et notre travail s’est également amélioré. J’ai également compris que c’était grâce à la direction de Dieu que notre travail était devenu efficace. Je ne devais pas m’attribuer ce mérite pour satisfaire mes propres ambitions et désirs. Je devais rendre cette gloire à Dieu. Après cette expérience, j’ai été très reconnaissante à Dieu. Si mes dirigeants ne m’avaient pas traitée, je n’aurais pas du tout réfléchi sur moi-même, et je n’aurais pas pris conscience des graves conséquences du travail qu’on accomplit uniquement pour la gloire et le statut, sans se concentrer sur l’entrée dans la vie. Si j’avais continué comme ça, je n’aurais fait que devenir encore plus arrogante. Quand j’ai compris ces problèmes, je me suis délibérément concentrée sur l’entrée dans la vie. J’ai noté ce que je manifestais et pensais chaque jour dans mon devoir, et j’ai lu la parole de Dieu sur ce sujet. Après avoir pratiqué de la sorte un moment, j’ai senti que ma relation avec Dieu était plus proche. Je gagnais quelque chose chaque jour, et je me suis sentie très satisfaite.

Ensuite, j’ai été élue dirigeante. Je savais que j’avais de nombreux défauts, une compréhension superficielle de la vérité, et peu de ses réalités, alors j’ai eu peur de ne pas être capable d’échanger sur la vérité pour résoudre les problèmes, ce qui pouvait retarder l’entrée dans la vie des autres. J’amenais fréquemment mes problèmes et difficultés devant Dieu en prière, je cherchais la vérité, j’essayais de connaître mes tempéraments corrompus et de trouver les principes pour résoudre les problèmes grâce à la parole de Dieu. Durant cette période, je me suis dit que je gagnais beaucoup dans mon devoir. Mais ensuite, j’ai découvert que certains dirigeants et œuvriers avaient été sévèrement traités, parce qu’ils étaient irresponsables et inefficaces dans leurs devoirs. Bon nombre de mes collaborateurs et partenaires ont aussi été renvoyés, à chaque fois parce qu’ils ne faisaient pas de travail pratique, et quand ils étaient renvoyés, tout le monde était informé de la raison de leur renvoi. Si je ne faisais pas bien mon travail, je redoutais particulièrement d’être renvoyée et exposée par mes frères et sœurs, de sorte qu’ils sauraient tous quel genre de personne j’étais. Ce serait tellement embarrassant ! Comment pourrais-je alors regarder en face mes frères et sœurs ? Je ne voulais pas connaître cet embarras en étant révélée et renvoyée. À partir de cet instant, j’ai compris qu’en tant que dirigeant, le regard de vos frères et sœur était constamment sur vous, et que votre partenaire vous surveillait également. C’est seulement en étant efficace dans son devoir que l’on peut durer en tant que dirigeant, et gagner le soutien et l’approbation de tous. Si vous êtes inefficace, tôt ou tard, vous serez révélé et remplacé. Alors j’ai travaillé plus dur pour faire mon devoir. Dès que je me réveillais le matin, je parlais à mes frères et sœurs de leur travail. Je surveillais leurs progrès, j’investiguais les moindres problèmes et déviations dans tous les domaines, je repérais les progrès insuffisants, j’apprenais à résoudre les problèmes, etc. Progressivement, j’ai relégué au fond de mon esprit la lecture de la parole de Dieu, le fait de se rapprocher de Lui, de prendre des notes de dévotions, et de réfléchir chaque jour sur mes tempéraments corrompus. Parfois, je me rendais compte que je révélais des tempéraments corrompus, et que j’avais besoin de venir devant Dieu, de lire la parole de Dieu et de réfléchir sur moi-même, mais je savais que lire la parole de Dieu, réfléchir et contempler prenait du temps, alors pour me consoler, je me disais : « Les tempéraments corrompus sont profondément enracinés en nous, et ne peuvent être résolus en quelques jours. Il faut un long processus. Ne pas résoudre les tempéraments corrompus que j’expose n’affectera pas mes devoirs pour l’instant. Là, le plus important est d’accomplir mon devoir efficacement. Je lirai la parole de Dieu pour résoudre ce problème quand j’en aurai le temps. Résoudre mon tempérament corrompu n’est pas d’une urgence absolue. » Et donc, j’ai tellement travaillé chaque jour que j’en suis venue à ne pas prendre au sérieux l’exigence de la maison de Dieu qui veut que les dirigeants et ouvriers rédigent des articles de témoignage. Je me disais que ce n’était pas important. Je faisais bien mon travail, j’étais efficace. En soi, c’était un témoignage suffisant. En outre, mon devoir m’accaparait, et je n’avais pas le temps de rédiger des articles. Par moment, je comprenais que mon état n’était pas correct, que je ne devais pas être constamment accaparée par mon travail, ni laisser stagner ma poursuite de la vérité et de l’entrée dan la vie. Si je faisais autant de travail sans gagner aucune vérité ni progresser quant à l’entrée dan la vie, n’était-ce pas vraiment dommage ? Après ça, j’ai eu un regain d’énergie. J’ai respecté une pratique spirituelle normale pendant un certain temps, et mangé et bu la parole de Dieu pour résoudre ma corruption et mes problèmes. Mais au bout d’un moment, quand j’ai vu que deux de mes partenaires avaient été renvoyées parce qu’elles ne faisaient pas de travail pratique et qu’elles désiraient le confort charnel, je me suis à nouveau retrouvée sur des charbons ardents. J’ai immédiatement commencé à en faire le plus possible au travail. Chaque fois que je remarquais des déviations ou des erreurs dans mon devoir, je me mettais à travailler continuellement. Ainsi, quand mes supérieurs me poseraient des questions sur diverses tâches, je pourrais répondre à temps, et ils verraient que je faisais un travail pratique.

Comme je travaillais énormément, et que je ne n’essayais pas d’examiner et de résoudre mes tempéraments corrompus, je suis devenue de plus en plus arrogante. Je ne cherchais pas la vérité quand il se passait quelque chose, et je faisais tout en suivant mes propres idées. Un superviseur qui suivait les travaux de production vidéo dont j’étais responsable tergiversait souvent et agissait de façon arbitraire, de sorte que mes supérieurs m’ont demandé de le renvoyer, conformément aux principes. Mais je pensais qu’il était doué et de bon calibre, et que le remplacer allait affecter l’avancement et les résultats de la production vidéo, alors j’ai attendu longtemps avant de le renvoyer. En conséquence, une vidéo qu’il avait produite a dû être modifiée plusieurs fois, ce qui a retardé le travail de la maison de Dieu. En fin de compte, mes supérieurs l’ont directement démis de son devoir. Quand j’ai vu que mon arrogance et mon arbitraire avaient directement affecté le travail de la maison de Dieu, j’ai enfin gagné un peu de conscience. Comment pouvais-je me montrer arrogante et insister pour faire les choses à ma manière face à un problème aussi important ? Pourquoi n’avais-je pas pensé à prier Dieu et à chercher les principes ? Puis j’ai songé à mon état durant cette période. J’avais tellement travaillé chaque jour que je ne m’étais pas rapprochée du tout de Dieu. Je m’étais montrée peu enthousiaste et négligente à l’idée de lire la parole de Dieu. J’avais exposé ma corruption, mais je n’avais pas cherché la vérité, je n’avais pas résolu à temps cette corruption, et quand le moment était venu de gérer des problèmes, je n’avais pas pensé du tout à prier Dieu, et je m’étais fiée purement à mon propre jugement subjectif pour les résoudre.

Me retrouver dans un tel état une nouvelle fois, m’a beaucoup contrariée, mais je ne savais pas comment y remédier. Un jour, j’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « La plus grande sagesse, c’est de regarder vers Dieu et de compter sur Dieu en toute chose » (« Les croyants doivent commencer à percer à jour les tendances mauvaises du monde », dans Sermons de Christ des derniers jours). C’est vrai. Je pouvais prier Dieu, m’appuyer sur Lui, et Lui demander de m’aider à me connaître moi-même. Alors, j’ai souvent apporté mes difficultés devant Dieu pour prier. J’ai aussi beaucoup réfléchi, et contemplé la raison pour laquelle ce problème n’avait pas été résolu. Un jour, durant mes dévotions, j’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « Dans le contexte de l’œuvre d’aujourd’hui, les gens feront toujours le même genre de choses que représentent les mots : “le temple est plus grand que Dieu”. Par exemple, les gens voient l’accomplissement de leur devoir comme leur travail ; ils voient le témoignage de Dieu et le combat contre le grand dragon rouge comme des mouvements politiques pour la défense des droits de l’homme, pour la démocratie et la liberté ; ils transforment leur devoir d’utiliser leurs talents en une carrière, mais ils traitent craindre Dieu et s’éloigner du mal comme un simple fragment de doctrine religieuse à respecter et ainsi de suite. Ces comportements ne sont-ils pas essentiellement la même chose que “le temple est plus grand que Dieu” ? La différence, c’est qu’il y a deux mille ans, les gens menaient leurs affaires personnelles dans le temple physique, alors qu’aujourd’hui ils les mènent dans des temples virtuels. Ces gens qui chérissent les règles les voient plus grandes que Dieu, ces gens qui aiment le statut le voient plus grand que Dieu, ceux qui aiment leur carrière la voient plus grande que Dieu et ainsi de suite : toutes leurs expressions Me conduisent à dire : “En paroles, les gens vénèrent Dieu comme le plus grand, mais à leurs yeux tout est plus grand que Dieu.” C’est parce que dès que les gens, au cours de leur cheminement vers Dieu, trouvent une occasion d’exprimer leurs talents ou de mener à bien leurs affaires ou leur carrière, ils se distancent de Dieu et se jettent dans la carrière qu’ils aiment. Quant à ce que Dieu leur a confié et Sa volonté, ces aspects ont été écartés depuis longtemps » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, L’œuvre de Dieu, le tempérament de Dieu et Dieu Lui-même III). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que la raison profonde pour laquelle je travaillais autant était que je poursuivais la gloire et le statut. Quand j’avais vu que certains dirigeants et ouvriers avaient été renvoyés parce qu’ils ne faisaient pas de travail pratique, j’avais eu peur de finir comme eux, et je n’avais pas voulu suivre leur chemin d’échec. Je m’étais dit que puisqu’ils ne faisaient pas de travail pratique, j’allais en faire davantage. Ainsi, je ne serais pas renvoyée, je pourrais protéger mon poste de dirigeante, je ne serais pas exposée et analysée par les autres, et je ne connaîtrais pas l’embarras. J’avais considéré que ma réputation et mon statut étaient plus importants que la poursuite de la vérité, et j’avais vivement désiré accomplir mon devoir et travailler davantage. Tant que les frères et sœurs voyaient que je surveillais le travail et que je résolvais les problèmes, que j’étais une bonne dirigeante, capable de faire un travail pratique, tout le monde allait certainement me soutenir et m’approuver, et je pourrais avoir une place au sein de l’Église. Mais en laissant libre cours à ma poursuite de la gloire et du statut, j’ai oublié les exigences de Dieu. Dieu demande aux gens de poursuivre la vérité et l’entrée dans la vie, mais je n’avais pas pris les choses au sérieux. Je m’étais accrochée à ce que j’estimais juste, à des idées telles que « Les tempéraments corrompus sont profondément enracinés », « Il n’y a pas d’urgence à résoudre les tempéraments corrompus », « Cette légère corruption n’affectera pas mes devoirs, les résultats de mon travail sont ce qui compte le plus », et « Mon devoir m’accapare trop en ce moment, je n’ai pas le temps, je lirai la parole de Dieu et poursuivrai la vérité quand j’en aurai le temps ». J’avais pris ces paroles comme prétexte pour ne pas me concentrer sur la poursuite de l’entrée dans la vie, et pour me justifier d’être à la poursuite de la réputation et du statut. Pour protéger ma réputation et mon statut, j’avais poursuivi mes propres objectifs, sous la bannière de l’accomplissement de mon devoir, et je m’étais constamment demandé comment travailler davantage et obtenir plus de résultats. J’avais voulu utiliser cette méthode pour protéger mon statut et mes intérêts, et satisfaire mes ambitions et mes désirs. J’avais été si méprisable et si indigne !

Plus tard, j’ai lu d’autres passages de la parole de Dieu qui m’ont éclairée quant à mes points de vue erronés sur la poursuite. Dieu dit : « Après avoir fait l’expérience de l’œuvre du Saint-Esprit durant tant d’années, les changements en Paul étaient presque inexistants. Il est resté pratiquement dans son état naturel et était toujours le Paul d’auparavant. C’est simplement qu’après avoir enduré les difficultés de nombreuses années de travail, il avait appris à “travailler” et avait appris l’endurance, mais son ancienne nature – sa nature hautement concurrentielle et mercenaire – subsistait. Après avoir travaillé pendant tant d’années, il ne connaissait pas son tempérament corrompu, de même qu’il ne s’était pas débarrassé de son ancien tempérament, et c’était encore clairement visible dans son travail. En lui, il y avait simplement plus d’expérience de travail, mais une si petite expérience seule ne pouvait pas le changer et ne pouvait pas non plus changer les points de vue qu’il avait sur l’existence ou la signification de sa quête. […] Que l’homme puisse être sauvé ou non ne dépend pas de la quantité du travail qu’il fait ou de sa dévotion, mais reste plutôt déterminé par le fait qu’il connaisse ou non l’œuvre du Saint-Esprit, qu’il puisse mettre la vérité en pratique ou non, et qu’il puisse rendre ses points de vue sur la quête conformes à la vérité on non » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). « Si tu as accompli beaucoup de travail et que les autres ont profité de tes enseignements, mais que toi-même tu n’as pas changé, et que tu n’as porté aucun témoignage, ou que tu n’as pas connu une véritable expérience, au point qu’à la fin de ta vie, rien de ce que tu as fait ne constitue un témoignage, alors es-tu quelqu’un qui a changé ? Es-tu quelqu’un qui cherche la vérité ? À l’époque, le Saint-Esprit t’a utilisé, mais quand Il t’a utilisé, Il a utilisé la partie de toi qui pouvait être utilisée pour travailler, et Il n’a pas utilisé la partie de toi qui ne pouvait pas être utilisée. Si tu cherchais à changer, alors tu pourrais être progressivement rendu parfait au cours du processus d’utilisation. Pourtant, le Saint-Esprit n’accepte aucune responsabilité de ton acquisition ou non à la fin, et cela dépend de ta manière de chercher. Si des changements ne s’opèrent pas dans ton tempérament personnel, c’est parce que ton point de vue sur la quête est erroné. Si tu ne bénéficies d’aucune récompense, alors il ne faut t’en prendre qu’à toi-même, et c’est parce que tu n’as pas toi-même mis la vérité en pratique et que tu es incapable de réaliser le désir de Dieu. Et donc, il n’y a rien de plus important que tes expériences personnelles, et rien n’est plus déterminant que ton entrée personnelle ! Certaines personnes finiront par dire : “J’ai tellement travaillé pour Toi et, bien que je n’aie peut-être pas accompli de grands exploits, je me suis appliqué dans mes efforts. Ne peux-Tu pas simplement m’ouvrir la porte du ciel pour manger le fruit de la vie ?” Tu dois savoir quel genre de personnes Je désire ; ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à entrer dans le royaume, ceux qui sont impurs ne sont pas autorisés à souiller la terre sainte. Bien que tu aies peut-être beaucoup travaillé, et ce pendant de nombreuses années, à la fin, si tu es toujours déplorablement dégoûtant, alors il sera intolérable pour la loi du ciel que tu veuilles entrer dans Mon royaume ! Depuis la fondation du monde jusqu’à ce jour, Je n’ai jamais offert un accès facile à Mon royaume à ceux qui cherchent à s’attirer Mes faveurs. C’est une loi céleste, et personne ne peut la transgresser ! Tu dois chercher la vie. Aujourd’hui, ceux qui seront rendus parfaits sont comme Pierre : ce sont ceux qui cherchent les changements dans leur propre tempérament et sont désireux de rendre témoignage à Dieu et d’accomplir leur devoir en tant que créature de Dieu. Seuls ceux-là seront rendus parfaits. Si tu ne penses qu’aux récompenses et ne cherches pas à changer ton propre tempérament de vie, alors tous tes efforts seront vains : c’est une vérité immuable ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). « Partant de la différence entre l’essence de Pierre et celle de Paul, tu devrais comprendre que tous ceux qui ne cherchent pas la vie peinent en vain ! Tu crois en Dieu et tu suis Dieu, et donc, dans ton cœur, tu dois aimer Dieu. Tu dois mettre de côté ton tempérament corrompu, tu dois chercher à satisfaire le désir de Dieu, et tu dois accomplir le devoir d’une créature de Dieu. Puisque tu crois en Dieu et Le suis, tu devrais tout Lui offrir et ne devrais pas faire des demandes ou des choix personnels, et tu devrais arriver à satisfaire le désir de Dieu. Puisque tu as été créé, tu devrais obéir au Seigneur qui t’a créé, car tu ne peux pas intrinsèquement te dominer toi-même, et tu n’as aucune capacité à contrôler ton propre destin. Puisque tu es une personne qui croit en Dieu, tu devrais chercher la sainteté et le changement. Puisque tu es une créature de Dieu, tu devrais adhérer à ton devoir et garder ta place, et tu ne dois pas outrepasser ton devoir. Ce n’est pas pour te contraindre ou t’étouffer par la doctrine, mais c’est plutôt le chemin par lequel tu peux accomplir ton devoir, et il peut être rempli – devrait être rempli – par tous ceux qui pratiquent la justice » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Après avoir lu cette parole de Dieu, j’ai enfin compris que mon point de vue sur ce que je devais poursuivre dans ma croyance était erroné. Quand les gens gagnent l’approbation de Dieu, cela ne dépend pas de la somme de travail qu’ils abattent, ni de l’importance de leur statut au sein de l’Église. L’important est de savoir s’ils poursuivent la vérité ou non, et s’ils parviennent à changer leur tempérament de vie. Quand vous ne travaillez que pour la réputation et le statut, même si vous conservez ce statut un moment, sans témoignage authentique d’une expérience de vie, il est impossible de durer dans la maison de Dieu. Tôt ou tard, vous serez éliminé. Prenez l’exemple de Paul. Il avait voyagé et s’était dépensé pendant des années, il avait beaucoup souffert, il avait prêché et gagné bien des gens, mais tout ses efforts n’avaient visé que la gloire, le statut, les récompenses et les couronnes. Il n’avait aucunement poursuivi la vérité, son tempérament corrompu n’avait pas changé, il avait souvent évoqué son expérience de la souffrance et de l’emprisonnement pour s’exalter lui-même, et il avait écrit des lettres aux Églises pour s’afficher quand il avait gagné un peu d’éclairage. Il avait aussi vraiment l’esprit de compétition, et ne s’était soumis à aucun des autres apôtres. Il avait toujours témoigné qu’il était supérieur à eux, et il était si arrogant qu’il en avait perdu toute raison. Paul n’avait jamais poursuivi le changement de son tempérament de vie, et il n’avait jamais eu la moindre compréhension de sa nature de résistance à Dieu. Il avait également considéré son propre travail comme un capital à utiliser pour faire des transactions avec Dieu. Il était devenu de plus en plus arrogant, et avait même témoigné qu’il vivait comme Christ. Paul avait suivi le chemin de résistance à Dieu de l’antéchrist. Finalement, il avait offensé le tempérament de Dieu, et Dieu l’avait envoyé en enfer pour y recevoir une punition éternelle. J’avais toujours poursuivi gloire et statut, je n’avais jamais essayé de changer mon tempérament de vie. N’avais-je pas suivi le même chemin que Paul ? Quand j’avais vu mes partenaires être renvoyées, les unes après les autres, j’avais eu peur d’être renvoyée, moi aussi, alors pour préserver ma réputation et mon statut, j’avais travaillé de plus en plus. Quand mes efforts avaient donné des résultats, je m’étais dit que j’avais réussi, mon tempérament était devenu de plus en plus arrogant, et j’avais accompli mon devoir sans chercher la vérité ni les principes. Mes supérieurs m’avaient demandé de renvoyer ce superviseur, conformément au principe, mais je m’étais dit qu’il pouvait encore être utile, alors je n’avais pas voulu le renvoyer. En conséquence, parce que cette personne inadéquate était restée à son poste, une vidéo avait dû être modifiée plusieurs fois, ce qui avait retardé l’avancement des tâches, et le travail de la maison de Dieu en avait souffert. J’avais vu que mon arrogance et mon insistance à vouloir suivre mes propres points de vue étaient directement liées à ma poursuite de la gloire et du statut, et au fait que je ne me focalisais pas sur l’entrée dans la vie. Plus je poursuivais la gloire et le statut, moins j’avais de place pour Dieu dans mon cœur. Je ne cherchais pas la vérité quand des événements survenaient. Je me fiais entièrement à moi-même. Auparavant, j’avais pensé que si je faisais plus de travail pratique, je ne serais pas renvoyée. Mais ensuite, j’ai compris qu’en me focalisant exclusivement sur le travail pour protéger ma réputation et mon statut, et en ne résolvant pas mes tempéraments corrompus, je ne pouvais que devenir de plus en plus arrogante et résistante à Dieu. Si j’avais continué ainsi, exactement comme Paul, j’aurais été révélée et éliminée par Dieu. Dieu traite tout le monde équitablement et avec justice. Ceux qui peuvent entrer dans le royaume de Dieu sont tous ceux qui poursuivent et pratiquent la vérité, et qui changent leur tempérament de vie. Si vous croyez en Dieu pendant des années sans opérer le moindre changement dans votre tempérament de vie, sans gagner la moindre connaissance de Dieu, sans gagner aucun témoignage d’une expérience de vie, et que vous pouvez seulement rendre service à Dieu, vous ne pouvez pas entrer dans le royaume de Dieu. Tout cela est déterminé par la justice de Dieu. Je me souviens maintenant que, lorsque je me concentrais uniquement sur le travail pour préserver ma réputation et mon statut, je trouvais souvent des raisons et des excuses pour ne pas poursuivre la vérité. Par exemple, je me disais : « Les tempéraments corrompus sont profondément enracinés et ne peuvent être résolus du jour au lendemain », et « Cette légère corruption n’affectera pas mes devoirs, les résultats de mon travail sont ce qui compte le plus ». Aucune de ces raisons n’étaient conformes à la vérité. Les tempéraments corrompus sont profondément ancrés et ne peuvent pas être changés tout d’un coup, il faut les extirper petit à petit, les analyser en appliquant la parole de Dieu, puis on doit trouver un chemin de pratique dans la parole de Dieu. C’est seulement grâce à l’expérience que l’on peut gagner la vérité et résoudre la corruption. Si nos tempéraments corrompus ne sont pas résolus, nous pouvons faire des choses qui perturbent le travail de la maison de Dieu à tout moment. Comment ces tempéraments ne pourraient-ils pas affecter notre devoir ? Du fait de mon arrogance et de mon désir de faire mon devoir en suivant mes propres idées, je n’avais pas renvoyé rapidement ce superviseur qui ne faisait pas un vrai travail, ce qui avait beaucoup nui aux tâches. De plus, j’avais toujours pris mon devoir comme excuse pour ne pas lire les paroles de Dieu ou venir devant Dieu afin de réfléchir sur moi-même, mais cette excuse ne tenait vraiment pas la route. Accomplir son devoir est en fait la meilleure façon de faire l’expérience de l’œuvre de Dieu. L’entrée dans la vie commence par l’accomplissement de son devoir. Les états que vous révélez en faisant votre devoir, les idées et points de vue produits, peuvent être apportés devant Dieu pour réfléchir, chercher la vérité et tirer des leçons. Je n’avais fait que me focaliser sur le travail, poursuivre gloire et statut, et je n’avais pas poursuivi l’entrée dans la vie. J’avais été si aveugle et ignorante ! Alors, j’ai fait le serment devant Dieu de ne plus travailler pour la gloire et le statut, et de poursuivre davantage la vérité et l’entrée dans la vie.

Plus tard, j’ai lu cet autre passage de la parole de Dieu et j’ai trouvé des chemins de pratique. « Concernant votre foi en Dieu, en plus de remplir vos devoirs correctement, la chose la plus importante est de comprendre la vérité, d’entrer dans la réalité de la vérité et de redoubler d’efforts pour entrer dans la vie. Quoi qu’il arrive, il y a des leçons à tirer, alors ne les laissez pas passer à la légère. Vous devez communiquer à ce sujet les uns avec les autres, et alors vous serez éclairés et illuminés par le Saint-Esprit et vous pourrez comprendre la vérité. Grâce à l’échange, vous aurez un chemin de pratique et saurez comment expérimenter l’œuvre de Dieu, et sans même que tu aies besoin d’y penser, certains de tes problèmes seront résolus, il y aura de moins en moins de choses que tu ne peux pas voir clairement et tu comprendras la vérité de mieux en mieux. De cette façon, ta stature grandira sans que tu t’en rendes compte. Il faut que tu prennes l’initiative de déployer des efforts sur la vérité et de mettre ton cœur dans la vérité. […] Ceux qui prononcent toujours des paroles vides de doctrine, répètent bêtement des slogans, font des déclarations grandiloquentes, suivent des règles et ne se concentrent jamais sur la pratique de la vérité ne gagnent rien, quel que soit le nombre d’années depuis lequel ils croient. Qui sont ceux qui gagnent quelque chose ? Ceux qui accomplissent leur devoir sincèrement et sont disposés à pratiquer la vérité, qui considèrent ce que Dieu leur a confié comme leur mission, qui passent volontiers toute leur vie à se dépenser pour Dieu et ne complotent pas pour leur propre bien, qui ont les pieds sur terre et qui obéissent aux orchestrations de Dieu. Ils sont capables de saisir les principes de la vérité tout en accomplissant leur devoir et s’efforcent de tout faire correctement, ce qui leur permet d’atteindre l’effet de témoignage de Dieu et de satisfaire la volonté de Dieu. Lorsqu’ils rencontrent des difficultés dans l’accomplissement de leur devoir, ils prient Dieu et essaient de comprendre Sa volonté, ils sont capables d’obéir aux orchestrations et aux arrangements qui viennent de Dieu et dans tout ce qu’ils font, ils recherchent et pratiquent la vérité. Ils ne répètent pas des slogans et ne font pas des déclarations grandiloquentes, mais se concentrent uniquement sur le fait de faire les choses en gardant les pieds sur terre et sur le respect méticuleux des principes. Ils font le maximum dans tout ce qu’ils font et s’efforcent de tout comprendre, et dans de nombreux domaines ils sont capables de pratiquer la vérité, si bien qu’ils acquièrent des connaissances et une certaine compréhension et sont capables de tirer des leçons et de vraiment gagner quelque chose. Et quand ils ont des pensées incorrectes, ils prient Dieu et cherchent la vérité pour les résoudre. Quelles que soient les vérités qu’ils comprennent, ils les apprécient dans leur cœur et sont capables de parler de leurs expériences et de leur témoignage. De telles personnes obtiennent finalement la vérité » (« L’entrée dans la vie est très importante pour croire en Dieu », dans Sermons de Christ des derniers jours). Dans cette parole de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique pour poursuivre la vérité. Quand des évènements surviennent, nous devons aller devant Dieu pour prier, réfléchir, chercher la vérité et nous connaître nous-mêmes. Nous devons aborder chaque problème sincèrement, et en tirer des leçons. À l’heure actuelle, la maison de Dieu a demandé aux dirigeants et ouvriers de pratiquer la rédaction d’articles. Si nous n’écrivons aucun article, nous ne pouvons pas être utiles. Même si nous avons un statut, tôt ou tard nous serons éliminés. J’ai davantage compris la volonté de Dieu. La maison de Dieu demande aux dirigeants et aux ouvriers de poursuivre la vérité et d’avoir une entrée dans la vie. Les dirigeants qui ne poursuivent pas la vérité ne peuvent pas durer, et ils seront éliminés tôt ou tard. Autrefois, je ne pensais qu’à travailler, je ne me concentrais pas sur ma propre entrée dans la vie. Pendant des années, je n’ai pas écrit le moindre article de témoignage en bonne et due forme. En fait, dans mon devoir, j’avais connu bon nombre de revers, d’échecs et de déviations, j’avais exposé de nombreux tempéraments corrompus, et vécu émondage et traitement. Si je voulais poursuivre la vérité et me concentrer sur l’entrée dans la vie, alors je devais commencer par rédiger des articles. Donc, j’ai retenu en premier l’émondage et le traitement qui m’avaient le plus marquée, et j’ai réfléchi aux raisons exactes pour lesquelles j’avais été émondée et traitée. Chaque jour, quand je mangeais, quand je lavais mon linge, et avant de m’endormir, je réfléchissais au contexte des événements qui étaient survenus à ce moment-là, aux tempéraments corrompus que j’avais exposés, aux passages de la parole de Dieu que j’avais mangée et bue, aux chemins de pratique que j’avais trouvés dans la parole de Dieu, aux pensées et points de vue erronés que j’en étais venue à reconnaître. Plus j’ai réfléchi, plus mon expérience est devenue claire, ce qui a rendu les leçons que je devais tirer de l’émondage et du traitement plus claires également, et grâce à la parole de Dieu, j’ai gagné davantage de compréhension quant à mes tempéraments corrompus. J’ai aussi senti qu’en écrivant des articles, je parvenais à me calmer devant Dieu pour contempler mon état, à considérer la parole de Dieu, à réfléchir sur moi-même et à me connaître, ce qui m’a énormément aidé pour mon entrée dans la vie. J’avais été si ignorante. Je m’étais dit que poursuivre l’entrée dans la vie et rédiger des articles allait juste me faire perdre du temps et affecter mon efficacité dans mon devoir. Maintenant, je vois que cela ne me rend pas inefficace. En fait, comme je contemple mon état et que je réfléchis sur moi-même fréquemment à l’aide des paroles de Dieu, cela m’aide à voir mon problème plus clairement. Autrefois, je travaillais sans cesse pour ma réputation et mon statut, et je m’inquiétais souvent de les perdre. J’avais peur que mes dirigeants aient une mauvaise image de moi si je faisais des erreurs. S’il y avait des déviations et des erreurs dans mon devoir, quand mes dirigeants soulignaient mes problèmes, ou qu’ils m’émondaient et me traitaient, j’admettais que l’émondage et le traitement étaient pour mon propre bien, pour m’aider, mais cela me faisait toujours de la peine, et je me demandais si mes dirigeants allaient penser que je n’avais aucun calibre, aucune compétence pour travailler, et aucune capacité à faire quoi que ce soit d’utile. Et si mes dirigeants découvraient trop de problèmes, je redoutais que ce soit la fin de mon devoir. J’avais toujours l’impression de porter un lourd fardeau. Quand je me suis concentrée sur l’entrée dans la vie et sur le fait de tirer des leçons de mon environnement chaque jour, mes dirigeants ont parfois trouvé des problèmes dans mon devoir, et ils ont échangé avec moi, mais je me suis rendu compte que cela ne me déprimait pas autant qu’avant. Je ne m’inquiétais pas sans cesse de ce que mes dirigeants allaient penser de moi. J’éprouvais des remords quand je faisais des erreurs, je me demandais pourquoi j’avais des déviations, et quels tempéraments corrompus ou points de vue fallacieux avaient provoqué ces erreurs, mais dès que je comprenais tout ça, je pouvais chercher des réponses dans la parole de Dieu et me reprendre en main. Quand je pratiquais de cette façon, mon devoir ne me semblait pas aussi fatiguant qu’avant.

J’ai également goûté à la douceur que l’on ressent quand on se concentre sur l’entrée dans la vie, alors je suis venue devant Dieu et j’ai prié pour dire que j’allais réfléchir sur moi-même en me basant sur la parole de Dieu et poursuivre davantage la vérité. Parfois, quand je suis accaparée par mon devoir et que je n’ai pas le temps de lire la parole de Dieu le matin, durant les repas, ou avant de me coucher, je contemple l’état que j’ai connu récemment, la corruption que j’ai exposée, et les passages de la parole de Dieu que je dois lire pour réfléchir sur moi-même. Une fois que j’ai bien réfléchi, je lis les passages pertinents de la parole de Dieu dès que j’en ai le temps. Je ne pense plus, comme autrefois, que ce n’est pas important si mes tempéraments corrompus ne sont pas résolus pour le moment, et que je pourrai les résoudre plus tard quand j’en aurai le temps. Maintenant que le temps a passé, je suis devenue plus sensible aux pensées que j’expose, je continue de voir des déviations apparaître dans mon devoir, mais je peux trouver des chemins de pratique dans la parole de Dieu. De plus en plus, je me dis que poursuivre la vérité est important dans ma croyance en Dieu. Nous devons faire l’expérience de l’œuvre de Dieu d’une façon lucide et nous efforcer de tout comprendre. Tant que nous faisons de notre mieux, que nous portons notre fardeau pour l’entrée dans la vie, et que nous aspirons à la vérité, nous recevrons la direction de Dieu. Nous pouvons également gagner la vérité et tirer des leçons de tout ce qui se passe autour de nous.

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