Où mène l’idolâtrie

21 août 2022

Par Song Yu, Pays-Bas

En 2019, en formation à un poste de dirigeante, j’ai travaillé aux côtés d’un certain Wang. Au fil de nos interactions, j’ai appris qu’il avait été lui-même dirigeant pendant plusieurs années en Chine et qu’il s’était occupé de nombreux projets. Après être parti à l’étranger, il avait été immédiatement promu dirigeant et chargé de plusieurs Églises. Je me suis dit qu’il était forcément de bon calibre, qu’il devait bien connaître les principes et comprendre la vérité. Sinon, comment aurait-il été capable d’assumer des devoirs aussi importants ? Je ne pouvais m’empêcher de l’admirer. Je me disais alors que j’apprenais les bases et que bon nombre de principes m’échappaient encore. Je n’avais pas une connaissance approfondie des choses et j’étais facilement perdue devant les problèmes complexes. Étant associée à quelqu’un qui connaissait les principes, il fallait que j’apprenne de lui, que je gagne au plus vite une compréhension de ces principes, pour bien faire le travail de l’Église.

Avec le temps, lors des réunions, j’ai entendu Wang parler d’un devoir qu’il avait assumé en Chine continentale. Quelques Églises fonctionnaient mal, et il avait été chargé de s’en occuper. Au début, il s’était dit que la tâche allait être difficile, alors il n’avait pas eu envie d’y aller, mais après avoir mangé et bu les paroles de Dieu et avoir prié, il avait accepté ce devoir. Une fois en poste, il avait rencontré de vraies difficultés, mais il avait travaillé dur un certain temps et le travail au sein de ces Églises avait commencé à s’améliorer. En l’entendant raconter cette histoire, je me suis dit qu’il était de bon calibre, qu’il portait vraiment un fardeau et tenait compte de la volonté de Dieu, qu’il était capable de relancer des projets battant de l’aile. Il devait avoir l’œuvre du Saint-Esprit et la direction et les bénédictions de Dieu. Je n’ai pas pu m’empêcher de l’admirer encore plus. Au fil de notre coopération, j’ai pris soin d’écouter son échange avec attention. Il racontait qu’il avait quitté sa famille, mis de côté ses sentiments personnels pour faire son devoir, que sa famille avait essayé de l’en empêcher, et qu’il avait surmonté les ruses de Satan et porté témoignage, qu’il avait discerné des antéchrists, pas à pas, puis qu’il les avait renvoyés de l’Église, protégeant ainsi les frères et sœurs. Il disait aussi qu’il avait soutenu des dirigeants en difficulté dans leur travail, en les prenant par la main pour les aider à apprendre les principes. En écoutant toutes ses histoires, même si nous étions partenaires, je me suis dit qu’il avait un niveau plus élevé que nous, gens ordinaires, qu’il avait une vision plus large des choses, et que nous étions très loin de lui. Au fil du temps, j’ai observé soigneusement comment il accomplissait son devoir. Lors des réunions, il commençait par échanger sur les paroles de Dieu concernant Son amour pour l’homme, et les égards qu’il fallait avoir pour Sa volonté, sur la façon dont Dieu œuvre en nous et nous sauve, à quel point Il nous accorde Sa grâce, et sur la manière dont nous devions Lui rendre Son amour. Puis il échangeait sur la façon de faire du travail pratique et racontait comment, en Chine, il s’était immergé à chaque endroit pour faire un vrai travail et obtenir des résultats. Ensuite, s’il repérait des problèmes dans un domaine spécifique, il traitait les dirigeants et les disséquait parce qu’ils ne faisaient pas de travail pratique, en leur disant qu’ils manquaient d’humanité et de conscience, qu’ils étaient irresponsables, sans égards vis-à-vis de la volonté de Dieu, et que, pour ces raisons, ils n’avaient pas la direction de Dieu et n’obtenaient donc aucun résultat. Puis il parlait de son travail en Chine, expliquant comment il s’était appuyé sur Dieu pour gagner l’œuvre du Saint-Esprit et résoudre tous les problèmes et les difficultés. Alors il disait aux dirigeants d’y retourner et de se fier à Dieu pour corriger les erreurs. Au bout d’un moment, dans les réunions, Wang se mettait à leur poser des questions très détaillées et, à certains endroits, leur travail d’évangélisation donnait de meilleurs résultats. Cette façon de faire était complètement inédite pour moi. Chaque phase était liée à la suivante. C’était très méthodique. Wang parlait et travaillait de façon résolue et assurée, et des tas de frères et sœurs l’admiraient vraiment. Je me suis dit que Wang, ayant longtemps servi comme dirigeant et accumulé beaucoup d’expérience, était meilleur que moi pour gérer les problèmes et prendre des mesures correctives. Sa façon de travailler semblait si élevée que je me demandais quand je parviendrais à être comme lui. Je me suis dit que si j’agissais exactement comme lui, j’obtiendrais peut-être aussi de bons résultats, et les autres m’admireraient sans doute. Après ça, dans les réunions avec les frères et sœurs, j’ai commencé en citant des passages sur le fait de tenir compte de la volonté de Dieu. J’échangeais sur la façon dont Dieu œuvre en nous et nous sauve, sur la manière dont nous devions Lui rendre Son amour, mettre tout notre cœur dans notre devoir et faire du travail pratique. Quand l’équipe d’évangélisation n’obtenait pas de bons résultats, j’imitais la façon de parler de Wang pour émonder et traiter ses membres. Je disais que leur échec était dû au fait qu’ils ne portaient pas un fardeau dans leur devoir et que les gens comme eux n’avaient ni conscience ni humanité, qu’ils étaient de simples exécutants. À chaque réunion, je posais des questions précises sur les résultats de leur travail d’évangélisation. Quand les choses n’avaient pas l’air de bien marcher, je me montrais méprisante avec eux, me disant que si, après autant d’échanges, ils ne parvenaient pas à obtenir de bons résultats, c’était parce qu’ils ne faisaient aucun effort. Puis j’échangeais sur la façon dont ils devaient faire du travail pratique dans leur devoir. J’expliquais qu’ils devaient y mettre leur cœur et ne pas être négligents. Dans mon échange, je les émondais et je les traitais. Mais, même après ça, leurs performances ne s’amélioraient pas. J’étais vraiment perdue : je suivais exactement la méthode de travail de Wang, alors pourquoi n’obtenais-je aucun résultat ? Je n’ai réfléchi sur moi-même que plus tard, quand une sœur m’a fait une remarque.

Nous discutions de ce nous ressentions dans nos devoirs et de nos difficultés, et elle s’est ouverte à moi, en disant qu’à mes côtés, elle se sentait vraiment contrainte et forcée, qu’à chaque réunion, je prenais un air hautain et la réprimandais, et qu’après coup, elle devait s’armer de courage pour continuer et se contentait de rayer des éléments sur sa liste. Elle avait peur d’être traitée si elle ne faisait pas bien les choses et se sentait si oppressée qu’elle ne voulait plus aller aux réunions avec moi. Elle a dit également que je ne partageais guère sur ma corruption et mes défauts, que je parlais seulement des problèmes des autres, de sorte que les gens ne pouvaient pas voir dans mon cœur et se sentaient éloignés de moi. Elle pleurait en me racontant ça. Cela m’a beaucoup troublée, j’ai eu l’impression de lui avoir vraiment fait du mal. Je ne savais pas que faire mon devoir de cette façon allait autant blesser les autres. Je voulais juste bien faire mon devoir et améliorer nos résultats dans le travail. En fait, non seulement je ne faisais pas bien mon devoir, mais, en plus, les frères et sœurs se sentaient oppressés à cause de moi. Où faisais-je erreur ? Je me suis présentée devant Dieu en prière et en recherche, en Lui demandant de m’aider à comprendre mon problème.

Pendant mes dévotions, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Si, en tant que dirigeant ou ouvrier d’Église, tu dois amener les élus de Dieu à entrer dans la réalité de la vérité et à rendre un témoignage approprié à Dieu, il est primordial de guider les gens pour qu’ils passent plus de temps à lire les paroles de Dieu et à échanger sur la vérité, afin que les élus de Dieu puissent avoir une connaissance plus profonde des objectifs de Dieu dans le salut des hommes et du but de Son œuvre, et qu’ils puissent comprendre la volonté de Dieu et Ses diverses exigences pour les hommes, leur permettant ainsi d’accomplir leur devoir correctement et de satisfaire Dieu. […] Peux-tu faire comprendre aux gens la vérité et les faire entrer dans sa réalité si tu te contentes de répéter des paroles de doctrine, de leur faire la leçon et de les traiter ? Si la vérité sur laquelle tu échanges n’est pas réelle, s’il ne s’agit que de paroles de doctrine, alors peu importe combien tu les traites et leur fais la leçon, cela ne servira à rien. Penses-tu que si les gens ont peur de toi, font ce que tu leur dis et n’osent pas s’y opposer, c’est comme s’ils comprenaient la vérité et étaient obéissants ? C’est une erreur majeure : l’entrée dans la vie n’est pas si simple. Certains dirigeants sont comme un nouveau manager qui s’efforcerait de laisser une forte impression, ils essaient d’imposer leur nouvelle autorité aux élus de Dieu pour que chacun se soumette à eux, pensant que cela leur facilitera la tâche. Si tu n’as pas la réalité de la vérité, alors d’ici peu ton vrai visage sera révélé, ta vraie stature sera exposée et tu pourrais bien être éliminé. Dans certains travaux administratifs, un peu de traitement, d’émondage et de discipline sont acceptables. Mais si tu es incapable d’apporter la vérité – si tu n’es capable que de sermonner les gens et que tu ne fais que te mettre en colère – alors c’est ton tempérament corrompu qui se révèle, et tu as montré le visage hideux de ta corruption. Au fil du temps, les élus de Dieu seront incapables de recevoir de toi la provision de vie, ils n’obtiendront rien de réel, ils seront donc rebutés et dégoûtés par toi et ils t’éviteront. […] Certains dirigeants et ouvriers sont incapables de communiquer la vérité pour résoudre des problèmes. Au lieu de cela, ils traitent tout simplement les autres aveuglément et étalent leur pouvoir pour que les autres en viennent à avoir peur d’eux et à leur obéir : telles sont les méthodes habituelles des faux dirigeants et des antéchrists. Les faits démontrent que ceux dont le tempérament n’a pas changé ne sont pas aptes à être dirigeants et ouvriers, et sont encore moins qualifiés pour servir Dieu et témoigner de Lui » (« Seuls ceux qui ont la réalité de la vérité peuvent diriger », dans Sermons de Christ des derniers jours). Tout ce que Dieu décrivait dans ce passage s’appliquait parfaitement à moi. Dans les réunions, quand je remarquais que des frères et sœurs n’obtenaient aucun résultat, je n’essayais pas de comprendre leurs véritables difficultés ou les raisons pour lesquelles ils ne réussissaient pas à prêcher l’Évangile, je ne faisais pas d’efforts pour échanger sur la vérité afin de les aider à résoudre leurs problèmes. Je me contentais de les émonder et de les traiter, et je les réprimandais avec dédain, en leur reprochant de ne pas porter un fardeau, de manquer d’humanité. Alors ces frères et sœurs se sentaient oppressés et avaient peur de moi, et ils prenaient leurs distances. Je les réprimandais de manière hautaine, je les stressais et je les bousculais, au lieu d’échanger des vérités pour les aider. Si cela continuait, je risquais de devenir une fausse dirigeante ou une antéchrist. Quand j’ai compris à quel point le problème était grave, je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, j’ai abusé de mon pouvoir et traité aveuglément les gens. Je n’ai pas réussi dans mon devoir et j’ai blessé mes frères et sœurs. Je veux me repentir devant Toi. Guide-moi, s’il Te plaît. » Ensuite, j’ai trouvé un chemin de pratique dans certaines paroles de Dieu. Dès lors, dans les réunions, j’ai demandé aux frères et sœurs de commencer par évoquer leurs difficultés, puis je leur disais comment j’envisageais les problèmes et j’échangeais en me basant sur les paroles de Dieu. Ainsi, ils ne se sentaient pas contraints et ils recevaient de l’aide. Je me suis sentie bien mieux après avoir fait les choses de cette façon pendant un moment.

Je croyais avoir déjà tiré une bonne leçon de tout ça, quand j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a aidée à comprendre pourquoi j’avais imité les pratiques de Wang dans le travail et le chemin que je suivais dans ma foi en Dieu. La parole de Dieu dit : « Quel que soit le niveau d’un dirigeant ou d’un ouvrier, si vous les adorez pour leur compréhension de la vérité et pour leurs dons et que vous croyez qu’ils possèdent la vérité et peuvent vous aider, et si vous les vénérez et dépendez d’eux en toutes choses et que vous essayez d’atteindre le salut à travers cela, alors, en fin de compte, tout cela n’aboutira à rien, parce que le point de départ est intrinsèquement mauvais. Quel que soit le nombre de vérités que l’on peut comprendre, personne ne peut se tenir à la place de Christ et quels que soient les dons que l’on possède, cela ne signifie pas que l’on possède la vérité : et donc, ceux qui adorent, vénèrent et suivent des gens seront finalement tous chassés, ils seront tous condamnés. Quand les gens croient en Dieu, ils ne peuvent que vénérer et suivre Dieu. Indépendamment de leur rang dans la hiérarchie, les dirigeants restent des gens ordinaires. Si tu les considères comme tes supérieurs immédiats, si tu as le sentiment qu’ils te sont supérieurs, qu’ils sont plus compétents que toi et qu’ils doivent te diriger, qu’ils sont à tous égards au-dessus de tous les autres, alors c’est erroné : c’est ton fantasme. Et quelles sont les conséquences provoquées par ce fantasme ? Ce fantasme, cette compréhension faussée te conduira inconsciemment à évaluer tes dirigeants à l’aune d’exigences qui ne sont pas conformes à la réalité. En même temps, sans le savoir, tu seras aussi profondément attiré par leur élégance, leurs dons et leurs talents, si bien que très vite, tu les vénéreras et ils seront devenus tes Dieux. Ce chemin, depuis le moment où ils commencent à devenir ton modèle, l’objet de ta vénération, jusqu’au moment où tu deviens l’un de leurs adeptes, est un chemin qui t’éloignera de Dieu sans que tu en aies conscience. Et même en t’éloignant progressivement de Dieu, tu continueras à croire que tu suis Dieu, que tu es dans Sa maison, que tu es en Sa présence. Or, en réalité, tu auras été éloigné par quelqu’un qui appartient à Satan, ou par un antéchrist, et tu ne t’en seras même pas aperçu : c’est une situation très dangereuse. Pour résoudre ce problème, il faut, d’une part, être capable de discerner la nature et l’essence des antéchrists, être capable de percer à jour le visage laid de leur haine de la vérité et de leur opposition à Dieu ; de même, cela nécessite de se familiariser avec les techniques couramment utilisées par les antéchrists pour tromper et piéger les gens, ainsi qu’avec la façon dont ils font les choses. D’autre part, vous devez poursuivre la connaissance du tempérament et de l’essence de Dieu, il doit être clair pour vous que seul Christ est la vérité, le chemin et la vie et qu’adorer quelqu’un vous apportera catastrophe et malheur. Vous devez avoir l’assurance que seul Christ peut sauver les gens, et vous devez suivre Christ et Lui obéir avec une foi absolue. C’est le seul chemin correct de l’existence humaine. Certains pourront dire : “Eh bien, j’ai mes raisons de vénérer ces dirigeants : dans mon cœur, je vénère naturellement quiconque a du talent, je vénère tout dirigeant qui correspond à mes notions.” Pourquoi persistes-tu à vénérer l’homme alors que tu crois en Dieu ? Au bout du compte, qui te sauvera ? Qui t’aime et te protège vraiment ? Ne le vois-tu vraiment pas ? Si tu suis Dieu, tu dois écouter Sa parole, et si quelqu’un parle et agit correctement et que c’est conforme aux principes de la vérité, obéir à la vérité ne convient-il pas ? Pourquoi es-tu si médiocre ? Pourquoi persistes-tu à trouver quelqu’un à vénérer et à suivre ? Comment peux-tu aimer être l’esclave de Satan ? Pourquoi ne pas être plutôt un serviteur de la vérité ? Cela indique si la personne a du bon sens et de la dignité. […] Si tu ne poursuis pas la vérité, que tu vois toujours les gens selon ton imagination, que toujours, tu vénères des gens et dépends d’eux et que tu flattes aveuglément les autres, si tu ne suis pas le chemin de la poursuite de la vérité, quelle sera alors la conséquence ultime ? Tout le monde peut te duper. Tu n’es pas capable de voir qui que ce soit pour ce qu’il est vraiment, pas même les antéchrists les plus flagrants, qui te confondent avec leur manipulation, mais tu les admires toujours pour leurs capacités et chaque jour, tu fais leur quatre volontés. Les gens comme toi sont des abrutis. On peut dire avec certitude que ce en quoi tu crois, ce n’est pas le vrai Dieu mais le Dieu vague, et que tu n’es absolument pas quelqu’un qui poursuit la vérité » (« Ils se comportent de façon étrange et mystérieuse, ils sont arbitraires et dictatoriaux, ils n’échangent jamais avec les autres et ils obligent les autres à leur obéir », dans Exposer les antéchrists). Après avoir lu ces paroles de Dieu, j’ai vu que, même si j’avais la foi, j’étais sur un chemin qui consistait à vénérer et suivre des gens. Je savais, après mes interactions avec Wang, qu’il avait été dirigeant pendant des années. Je m’étais donc dit qu’il poursuivait la vérité et je l’avais vraiment idolâtré. Sachant qu’il avait été responsable du travail de multiples Églises et qu’il avait relancé les choses quand elles allaient mal, je l’avais admiré encore plus. Je m’étais dit qu’il avait la direction du Saint-Esprit et les bénédictions de Dieu pour pouvoir accomplir tout ce travail, que Dieu devait l’aimer. Et à l’entendre parler de sa prévenance à l’égard de la volonté de Dieu, ainsi qu’en voyant ses méthodes de travail et de ses résultats, je m’étais dit que, de tous les dirigeants et collaborateurs, Wang avait le meilleur calibre et les meilleures capacités, qu’il avait une stature supérieure. Avant que j’en m’en rende compte, il avait pris une image majestueuse dans mon esprit. J’ai commencé à l’idolâtrer. Je pensais que si je voulais devenir une dirigeante qualifiée, je devais apprendre de sa façon de travailler. Dans les réunions, je n’écoutais pas vraiment ce que disaient les autres. Je trouvais que leurs échanges ne valaient pas mieux que les miens, mais quand Wang prenait la parole, je me concentrais entièrement sur lui. Parfois, je prenais des notes sur les points essentiels qu’il avait mentionnés, de crainte de rater quelque chose d’important. Durant cette période, je ne suis jamais venue devant Dieu pour prier et chercher, et je n’ai pas cherché les principes dans les paroles de Dieu quant à la façon dont les dirigeants devaient travailler. Je me contentais de mettre en pratique les paroles et la façon de travailler de Wang, comme s’il s’agissait de la vérité. J’imitais même chacun de ses gestes, sa façon de prêcher et d’agir. Il occupait une place trop importante dans mon cœur. Il affectait la façon dont je faisais les choses et accomplissais mon devoir. Il était devenu mon idole. En théorie, je croyais en Dieu et je Le suivais, mais, en réalité, je suivais Wang, et Dieu avait perdu Sa place dans mon cœur. J’idolâtrais et je suivais une personne, ce qui revenait à suivre Satan, à m’éloigner de Dieu et à Le trahir. Le Seigneur Jésus a dit un jour : « Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul » (Matthieu 4:10). Dieu est un Dieu jaloux, Il ne permet pas à Ses croyants de vénérer la moindre idole. Dieu Tout-Puissant dit : « Puisque tu as déjà décidé de Me servir, Je ne t’abandonnerai pas. Je suis un Dieu jaloux et Je suis un Dieu qui est jaloux de l’homme. Puisque tu as déjà placé tes paroles sur l’autel, Je ne tolérerai pas que tu t’évades sous Mes propres yeux, et Je ne tolérerai pas non plus que tu serves deux maîtres » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Vous êtes tous tellement ignobles de caractère !). J’ai vu que le tempérament de Dieu ne tolérait aucune offense. Dieu n’aime pas les gens qui n’ont la foi qu’en paroles et qui n’ont pas Dieu dans leur cœur, qui croient en Lui mais suivent l’homme, et qui Le trahissent. Ces gens dégoûtent Dieu, Il les déteste. Comprendre que je suivais une personne et que j’étais déjà sur le mauvais chemin m’a terrifiée. Mais j’étais aussi reconnaissante à Dieu pour sa direction, qui me montrait qu’il y avait en moi un problème aussi grave. J’ai vraiment voulu cesser d’idolâtrer Wang.

J’ai lu un autre passage : « Ce que tu admires, ce n’est pas l’humilité de Christ, mais ces faux bergers de grande réputation. Tu n’adores pas la beauté ou la sagesse de Christ, mais plutôt ces libertins qui se vautrent dans la saleté du monde. Tu ries de la douleur de Christ qui n’a pas de place où reposer Sa tête, mais tu admires ces cadavres qui courent après des offrandes et vivent dans la débauche. Tu n’es pas prêt à souffrir aux côtés de Christ, mais tu te jettes volontiers dans les bras de ces antéchrists imprudents, bien qu’ils ne te procurent que de la chair, des mots et du contrôle. Même maintenant, ton cœur est toujours tourné vers eux, vers leur réputation, vers leur statut, vers leur influence. Et pourtant, tu continues à maintenir une attitude par laquelle tu trouves l’œuvre de Christ difficile à avaler et tu n’es pas prêt à l’accepter. Voilà pourquoi Je dis que tu manques de foi pour reconnaître Christ. La raison pour laquelle tu L’as suivi jusqu’à ce jour, c’est que tu n’avais pas d’autre option. Une série d’images sublimes dominent à jamais dans ton cœur ; tu ne peux pas oublier toutes leurs paroles et actions, ni leurs paroles et leurs mains influentes. Ils sont toujours suprêmes et toujours des héros dans vos cœurs. Mais ce n’est pas le cas de Christ d’aujourd’hui. Il est toujours insignifiant dans ton cœur et Il est toujours indigne de révérence. Car Il est bien trop ordinaire, Il a beaucoup trop peu d’influence et Il est loin d’être noble » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Es-tu quelqu’un qui croit véritablement en Dieu ?). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre pourquoi je suivais une personne. J’adorais le statut et le pouvoir, et j’aimais ces choses par nature. Quand j’avais appris que Wang avait occupé des postes de dirigeant pendant tout ce temps, qu’il s’était occupé de nombreux projets, j’avais commencé à l’admirer. Quand je l’avais entendu décrire le travail qu’il avait fait et ce qu’il avait accompli, je m’étais mise à l’idolâtrer, j’avais voulu devenir comme lui un jour. Sa façon de parler et le travail qu’il avait accompli m’avaient fait forte impression. J’admirais son échange plein de dignité et son autorité dans le travail. Je me disais qu’un dirigeant devait être comme ça. Mais je n’admirais absolument pas l’humilité et la discrétion de Christ, Son amabilité et Sa grandeur. J’ai songé à Dieu faisant des habits pour Adam et Ève. Il est le Créateur et Il est si plein d’honneur, pourtant Lui-même ne se présentait pas ainsi. Il a personnellement fait des habits pour les ignorants corrompus par Satan. Quand le Seigneur Jésus travaillait et marchait parmi les hommes, Il n’a jamais révélé Son identité et a même lavé les pieds de Ses disciples. De nos jours, Dieu S’est incarné et est venu sur terre pour sauver l’homme, vêtu de chair ordinaire, Se contentant d’exprimer calmement des vérités et de nourrir l’homme, sans jamais S’afficher. L’humilité et la discrétion de Dieu sont si dignes de notre amour. Mais je ne voyais pas que tout cela contenait la sainteté, la grandeur et la dignité de Dieu. Simplement, j’admirais, j’adorais, et même je suivais tous ceux qui avaient un statut et prenaient de grands airs. J’étais si aveugle et ignorante. Alors j’ai juré que j’allais devenir une véritable disciple de Dieu, que j’allais faire mon devoir en accord avec les paroles de Dieu, et faire preuve de discernement concernant ce que les autres résumaient. Si leur approche était conforme aux principes de la vérité, je pouvais la suivre, parce que c’était là suivre la vérité. Mais si leur approche s’opposait aux paroles de Dieu et à la vérité, si elle reposait simplement sur un caprice ou une expérience personnelle, si ce travail ne servait qu’à gagner l’admiration des autres ou à amener les gens à suivre des règles et à se sentir oppressés, je ne pouvais pas l’accepter aveuglément.

Comprenant un peu mieux le problème, j’ai repensé à la façon dont j’avais réprimandé les autres, qui s’étaient alors sentis oppressés. C’était ainsi que Wang travaillait. Peut-être que certains frères et sœurs se sentaient oppressés par lui, également. Et d’autres disaient que Wang critiquait constamment les gens dans les réunions et que c’était pénible. J’ai donc fait savoir à Wang qu’il se servait de son poste pour réprimander les gens et que c’était contraignant pour les autres. Mais il a répondu : « Je sais que je me sers de ma position, mais c’est comme ça qu’on obtient des résultats. Si je ne les disséquais pas, si je ne les traitais pas, leurs performances en souffriraient. » J’ai été assez choquée d’entendre ça. Il savait que son approche était problématique, mais il persistait à faire les choses de la mauvaise façon. Il n’acceptait pas la vérité et ne la pratiquait pas. Il se servait de sa position pour réprimander les gens afin d’obtenir de meilleurs résultats, ses motivations étaient donc erronées. Il le faisait pour la renommée et le statut. Alors, tous ces échanges sur le fait de tenir compte de la volonté de Dieu ne revenaient-ils pas à débiter des doctrines creuses ? À cette pensée, j’ai commencé à avoir des doutes et à me demander qui était vraiment Wang. Je me suis mise à prêter davantage attention à la façon dont il accomplissait son devoir. Je voulais comprendre quel genre de personne il était, en me basant sur ce qu’il faisait vraiment.

Plus tard, en le regardant animer des réunions pour des chefs d’équipe, j’ai remarqué qu’il les réprimandait, leur reprochant d’être négligents et insuffisamment responsables. Il ne cessait de dire : « Avez-vous la moindre humanité, le moindre sens des responsabilités ? Quelle part de travail réel avez-vous accomplie ? » Il se contentait d’exposer et de critiquer les gens, sans jamais leur expliquer comment résoudre les problèmes pratiques dans leur travail. Chaque fois que nous résumions notre travail, il demandait aux chefs d’équipe ou aux frères et sœurs plus expérimentés de partager, mais lui-même ne proposait jamais de solutions ou de chemins de pratique. Il ne parlait jamais non plus de la corruption qu’il avait révélée dans son devoir ou de ses défauts personnels. Il se contentait toujours de réprimander les gens avec dédain. Après ça, j’ai remarqué qu’il ne vérifiait même pas le moindre travail, qu’il se contentait de donner des ordres. Il confiait aux autres les projets dont il était responsable et il leur demandait de lui faire leur rapport. Pour les tâches plus importantes, qui nécessitaient de prendre davantage de responsabilités, il protégeait toujours ses propres intérêts, sans tenir compte du travail de la maison de Dieu. À la lumière de tous ces comportements, mes partenaires et moi en sommes venus à la conclusion que Wang était un faux dirigeant, et nous avons tout raconté à un dirigeant supérieur. Quand ce dirigeant a appris que Wang disait sans cesse : « Vous êtes comme ceci et comme cela, » il a dit que Wang agissait comme s’il n’appartenait pas à la catégorie des humains corrompus, comme s’il avait été rendu parfait par Dieu, comme s’il était quelqu’un que Dieu utilisait. Il refusait de s’incliner devant quiconque, il voulait être sur un pied d’égalité avec Dieu. C’est là avoir l’essence de Satan, d’un antéchrist. Quand j’ai entendu le dirigeant parler de Satan, d’un antéchrist, j’ai vraiment été surprise. Tout ce que je savais, c’était que Wang n’échangeait pas sur la vérité pour résoudre les problèmes et qu’il adorait réprimander les gens, qu’il était un faux dirigeant, mais je n’avais pas compris qu’il était un antéchrist.

Ensuite, j’ai lu quelques passages des paroles de Dieu. « Quelle que soit la manière dont les antéchrists parlent, c’est toujours pour que les gens les estiment et les vénèrent, pour atteindre une certaine position dans leur cœur, et même pour y prendre la place de Dieu : tout cela, ce sont des objectifs que les antéchrists souhaitent atteindre quand ils témoignent d’eux-mêmes. La motivation qui se cache derrière tout ce qu’ils disent, prêchent et échangent est de faire en sorte que les gens les estiment et les vénèrent ; un tel comportement est une exaltation et un témoignage d’eux-mêmes, afin d’occuper une position dans le cœur des autres. Bien que la façon de parler de ces personnes ne soit pas tout à fait la même, à un degré plus ou moins élevé, elle a pour effet de témoigner de soi-même et de faire en sorte que les gens les vénèrent ; et à un degré plus ou moins élevé, de tels comportements existent chez presque tous les dirigeants et ouvriers. S’ils atteignent un point, le point où ils ne peuvent pas s’en empêcher, ou qu’ils deviennent difficiles à retenir, et qu’ils ont l’intention et l’objectif particulièrement forts et évidents de faire en sorte que les gens les traitent comme s’ils étaient Dieu ou une sorte d’idole, et qu’ils peuvent alors atteindre l’objectif consistant à contrôler et à contraindre les gens, et atteindre l’objectif consistant à amener les gens à se soumettre à eux et à les vénérer, la nature de tout cela est d’exalter et de témoigner d’eux-mêmes ; tout cela fait partie de la nature d’un antéchrist. Quels moyens les gens utilisent-ils généralement pour s’exalter et témoigner d’eux-mêmes ? (Ils parlent du capital.) Qu’est-ce que parler du capital signifie ? Parler de la durée de leur foi en Dieu, de leurs souffrances, du prix qu’ils ont payé, du travail qu’ils ont accompli, de la distance qu’ils ont parcourue, du nombre de personnes qu’ils ont gagnées en répandant l’Évangile et de l’humiliation qu’ils ont dû endurer. Certains parlent souvent, aussi, du nombre de fois où ils ont été arrêtés et mis en prison sans jamais avoir vendu l’Église ou les frères et sœurs ni avoir manqué de fermeté dans leur témoignage, etc. ; tout cela, ce sont des exemples de discussions sur la quantité de capital que l’on possède. Sous couvert de remplir des devoirs de dirigeants, ils mènent leur propre opération, consolidant leur position, produisant une bonne impression dans le cœur des gens. En même temps, ils utilisent toutes sortes de méthodes et de ruses pour gagner les gens, allant même jusqu’à attaquer et exclure quiconque a des opinions ou des points de vue différents des leurs, en particulier ceux qui poursuivent la vérité et s’en tiennent aux principes. Et pour les personnes insensées, ignorantes et confuses dans leur foi, ainsi que celles qui ne croient en Dieu que pour un temps ou qui sont de stature particulièrement petite, quelles méthodes utilisent-ils ? Ils les trompent, les attirent et même les menacent, utilisant ces stratégies pour atteindre leur objectif consistant à consolider leur position. Voilà toutes les tactiques des antéchrists » (« Ils essaient de rallier les gens à leur cause », dans Exposer les antéchrists). « J’ai constaté que de nombreux dirigeants ne sont capables que de sermonner les gens et de ne prêcher que du haut de leur supériorité, et ne peuvent pas communiquer avec eux sur un pied d’égalité : ils ne sont pas capables d’interagir normalement avec les gens. Quand certaines personnes parlent, c’est toujours comme si elles faisaient un discours ou présentaient un rapport : leurs paroles ne sont jamais dirigées que vers les états des autres. Elles ne s’ouvrent jamais à propos d’elles-mêmes, elles ne dissèquent jamais leurs propres tempéraments corrompus, mais seulement les problèmes des autres pour qu’ils les sachent. Et pourquoi font-elles cela ? Pourquoi sont-elles susceptibles de prêcher de tels sermons, de dire de telles choses ? C’est la preuve qu’elles n’ont aucune connaissance d’elles-mêmes, qu’elles sont trop dépourvues de bon sens, trop arrogantes et vaniteuses. Elles pensent que leur capacité à reconnaître les tempéraments corrompus des autres prouve qu’elles sont au-dessus d’eux, qu’elles sont meilleures que les autres pour discerner les gens et les choses et qu’elles sont moins corrompues que les autres. Être capable de disséquer et de sermonner les autres, mais être incapable de se mettre à nu, ne pas exposer ni disséquer ses propres tempéraments corrompus, ne pas montrer son vrai visage, ne rien dire de ses propres motivations, ne faire que sermonner les autres parce qu’ils ont mal fait, c’est de l’auto-magnification et de l’auto-exaltation. […] Quand ils dirigent les gens, ils ne leur demandent pas de pratiquer la vérité mais d’écouter ce qu’ils disent et de suivre leurs voies : et cela ne revient-il pas à leur demander de les considérer comme s’ils étaient Dieu et de leur obéir comme s’ils étaient Dieu ? Sont-ils en possession de la vérité ? Ils sont dépourvus de vérité et débordants du tempérament de Satan, ils sont démoniaques : alors pourquoi demandent-ils aux gens de leur obéir ? Est-ce que de telles personnes ne se magnifient pas ? Ne s’exaltent-elles pas ? De tels individus peuvent-ils amener les gens devant Dieu ? Peuvent-ils amener les gens à adorer Dieu ? Ils sont ceux à qui ils veulent que les gens obéissent, et quand ils agissent de la sorte, amènent-ils vraiment les gens à entrer dans la réalité de la vérité ? Font-ils vraiment le travail qui leur a été confié par Dieu ? Non, ils essaient d’établir leur propre royaume, ils veulent être Dieu, ils veulent que les gens les traitent comme s’ils étaient Dieu et leur obéissent comme s’ils étaient Dieu. Ne sont-ils pas des antéchrists ? Ce qui caractérise la manière dont les antéchrists font toujours les choses, c’est que, quels que soient le retard qu’ils occasionnent dans le travail de la maison de Dieu et le mal qu’ils font aux élus de Dieu, les gens doivent leur obéir et les écouter. N’est-ce pas la nature des démons ? N’est-ce pas le tempérament de Satan ? De tels gens sont des démons vivants sous une apparence humaine : ils peuvent avoir un visage humain, mais tout en eux est démoniaque. Tout ce qu’ils disent et font est démoniaque. Rien de ce qu’ils font n’est conforme à la vérité, rien de tout cela n’est ce que font les gens sensés : il ne fait donc aucun doute que ce sont les actions de démons, de Satan, d’antéchrists. Cela doit être clairement identifiable pour vous » (« Considérations sur les décrets administratifs de Dieu à l’ère du Règne », dans Sermons de Christ des derniers jours). Ces paroles de Dieu m’ont donné du discernement sur l’essence du comportement de Wang. Dans les réunions, Wang ne parlait presque jamais de sa corruption, de ses faiblesses ou de ses défauts, et ne disséquait quasiment pas ses problèmes ou ses erreurs dans le travail. Il parlait sans cesse des devoirs qu’il avait assumés, du travail pratique qu’il avait accompli, du nombre d’Églises qu’il avait soutenues et des dirigeants qu’il avait formés, du nombre d’antéchrists qu’il avait découverts, de tous les sacrifices qu’il avait faits, des souffrances qu’il avait endurées, du prix qu’il avait payé, des épreuves qu’il avait surmontées et de la façon dont il avait satisfait la volonté de Dieu malgré ses souffrances. De cette manière, il s’élevait et se portait témoignage à lui-même, simplement pour gagner du prestige parmi les frères et sœurs, afin que les autres l’admirent. Et quand il évoquait ces expériences, il liait le tout aux paroles de Dieu. Il donnait l’impression d’échanger sur sa compréhension des paroles de Dieu et sur ses expériences réelles, mais c’était seulement pour s’afficher et pour étaler ses qualifications. Son échange n’apportait pas aux gens une compréhension de Dieu ou de Ses paroles, ils n’en retenaient que son expérience, et Wang gagnait ainsi leur admiration. Sous prétexte d’échanger sur les paroles de Dieu, il s’affichait, afin d’occuper une place dans leur cœur, et il les détournait du droit chemin. Il abusait aussi en permanence de sa position pour disséquer les défauts des autres, et réprimandait les frères et sœurs en disant qu’ils manquaient d’humanité, de conscience et de sens des responsabilités. Il disait sans cesse : « Vous autres… » Il était clair qu’il ne pensait pas être sur un pied d’égalité avec les autres, il ne se voyait pas comme un être créé, un être humain de plus, corrompu par Satan. Il avait le même genre de corruptions et de défauts que nous, mais il se comportait comme s’il était à part, comme si les autres étaient corrompus et appartenaient à Satan, alors que lui était différent, qu’il avait échappé à la corruption et à l’immondice. Il n’échangeait pas sur la vérité quand les frères et sœurs ne faisaient pas bien leur devoir, il se contentait de les réprimander et menaçait sans cesse de renvoyer ceux qui ne faisaient pas de travail pratique. Donc les gens le craignaient, et ils se soumettaient complètement à lui. Il les contrôlait. J’ai compris qu’en plus d’abuser de son statut, il employait toutes sortes de tactiques pour amener les gens à l’adorer, à l’admirer et à l’écouter. Il était sur le chemin d’un antéchrist, avec la nature et l’essence d’un antéchrist.

Nous avons donc renvoyé Wang, en accord avec les principes. Ensuite, nous avons appris que certains avaient été si déprimés par ce renvoi, qu’ils avaient voulu cesser de faire leur devoir. Ces gens pensaient que Wang était de très bon calibre et qu’il avait pourtant été renvoyé, qu’ils ne pourraient jamais l’égaler, qu’ils ne pouvaient donc vraiment pas faire un travail pratique et qu’ils finiraient forcément par être renvoyés un jour, eux aussi. J’ai compris que beaucoup de gens manquant de discernement avaient dû être trompés par Wang. Mes partenaires et moi sommes donc allés échanger sur les raisons de son renvoi et la nature de son comportement, en nous basant sur les paroles de Dieu, avec tous les dirigeants et collaborateurs avec lesquels Wang avait travaillé. Certains ont raconté à quel point ils l’avaient admiré et avaient eu l’impression qu’il était de très bon calibre, qu’il était doué, éloquent et habile. Ils avaient pris ce que Wang disait comme référence absolue et traité ses paroles comme la vérité, et ils commençaient seulement à comprendre qu’il les avait trompés. D’autres ont ajouté qu’ils avaient eu peur de Wang, que chaque fois qu’il vérifiait leur travail, cela les rendait vraiment nerveux, car ils craignaient d’être critiqués, et qu’ils se sentaient déprimés ensuite. Ils pensaient manquer de calibre et être incapables de bien faire quoi que ce soit, d’assumer un rôle de dirigeant, et qu’ils feraient mieux de simplement démissionner. Grâce à tous ces échanges, j’ai compris à quel point le comportement de Wang avait eu un effet négatif sur tout le monde et que son renvoi était assurément la justice de Dieu. Si Wang était resté en tant que dirigeant, d’autres auraient été affectés.

Plus tard, nous avons reçu une lettre, postée de Chine continentale, qui contenait un rapport sur le devoir que Wang avait assumé là-bas. Plusieurs dirigeants que Wang avait nommés n’étaient pas compétents à ce poste. Certains avaient été renvoyés en tant qu’antéchrists, d’autres avaient trahi l’Église après avoir été arrêtés, et étaient devenus des Judas, même sans avoir été torturés. Nommer les mauvaises personnes peut vraiment nuire au travail de la maison de Dieu. Le rapport disait aussi que Wang se vantait sans cesse de son calibre et de son talent, de manière à tromper les gens, afin que tout le monde pense qu’il était capable de surmonter toutes les difficultés, qu’avec quelques phrases d’échange seulement, il pouvait voir juste et résoudre les problèmes, que partout où il allait pour échanger, les frères et sœurs vivaient mieux leur devoir. Tout le monde croyait qu’il possédait la réalité de la vérité et ses collaborateurs l’admiraient tous vraiment. Même ceux qui ne l’avaient jamais rencontré faisaient son éloge quand on citait son nom, et ils le prenaient comme référence. Ils se disaient que s’ils faisaient les choses comme lui, ils pourraient obtenir de meilleurs résultats dans leur travail. Après avoir lu ce rapport, j’ai compris Wang encore plus clairement. Son comportement correspondait exactement à la description que Dieu fait des antéchrists, qui se portent témoignage à eux-mêmes et s’exaltent eux-mêmes. En Chine, comme ailleurs, Wang n’avait pas changé le moins du monde son tempérament de vie. C’était un antéchrist. J’ai également été reconnaissante envers Dieu pour Sa justice. Personne ne pouvant échapper à l’examen de Dieu, tôt ou tard, Il éliminera tous ceux qui ne poursuivent pas la vérité, qui ne sont pas sur le bon chemin.

Cette expérience m’a montré qu’en tant que croyants, nous devons regarder tout et tout le monde en nous basant sur les paroles de Dieu, et apprendre à voir quelle sorte de personne quelqu’un est, quel est son chemin, en nous basant sur son comportement, ce qu’il montre. Nous devrions nous rapprocher de ceux qui, dans notre entourage, poursuivent la vérité, et tirer parti de notre collaboration avec eux. Nous devrions aborder correctement quelqu’un qui montre une corruption ou une faiblesse temporaire, l’aider et le soutenir, échanger sur la vérité avec amour. Mais nous devrions aussi rejeter et dédaigner les non-croyants qui ne pratiquent jamais la vérité, et quand nous voyons quelqu’un se diriger dans la mauvaise direction, sur le point de faire le mal, quelqu’un qui est un faux dirigeant, un antéchrist ou un scélérat, nous devons mettre un terme à la situation et le dénoncer. Nous devons aussi apprendre des échecs de ces gens, réfléchir aux façons dont nous agissons comme eux, utiliser leurs échecs comme des avertissements pour nous-mêmes. Nous pouvons grandir plus vite dans la vie de cette façon. Si nous ne cherchons pas la vérité dans notre foi ou si nous n’utilisons pas les paroles de Dieu pour examiner les autres, et si nous ne voyons que le calibre ou le talent des gens, nous risquons d’idolâtrer et de suivre d’autres gens. Alors nous finirons sur un chemin d’opposition à Dieu et nous serons éliminés. Cela nous montre à quel point il est important de poursuivre la vérité dans notre foi.

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