Confrontée à la maladie incurable de mon fils

28 janvier 2022

Par Liang Xin, Chine

Il y a deux ans, mon fils a soudainement ressenti une douleur horrible à la taille. On est allés le faire ausculter. Le médecin a dit que les résultats étaient inquiétants et qu’on devait aller à l’hôpital de la province, plus grand, pour faire d’autres examens. Mon cœur a manqué un battement quand il a dit ça et j’ai su qu’il était possible que mon fils soit gravement malade. Mais alors j’ai pensé que j’accomplissais mon devoir et que je faisais des sacrifices pour Dieu depuis longtemps, et que j’avais beaucoup souffert. Même quand j’avais subi l’oppression du Parti communiste, été arrêtée et été l’objet des moqueries et des calomnies de mes proches, je n’avais jamais reculé et j’étais restée forte dans mon devoir. Je pensais que j’avais tant fait pour Dieu qu’Il ne permettrait pas qu’il arrive quelque chose de grave à mon fils. Les résultats nous ont appris qu’il avait un cancer du foie et une cirrhose. Le médecin a dit qu’il lui restait entre trois et six mois à vivre. Je ne m’y attendais absolument pas et je suis restée pétrifiée. Je ne pouvais simplement pas accepter cette réalité. Il n’avait que 37 ans. Comment pouvait-il avoir ces maladies ? Je tenais les résultats des examens d’une main tremblante. Je me suis demandé si le médecin s’était trompé dans son diagnostic. J’étais assise au bord du lit, abasourdie, et il m’a fallu un moment pour me ressaisir. Des larmes roulaient sur mes joues et j’ai pensé : « Il est si jeune… Comment peut-il être aussi gravement malade ? Chacune de ces maladies menacerait sa vie. Alors les deux ? Il est le pilier de notre famille. Que ferons-nous sans lui ? Il n’y a rien de plus douloureux dans la vie que d’enterrer son enfant. » J’étais de plus en plus malheureuse. Mes amis et mes parents me réprimandaient en disant : « Comment ton fils a-t-il pu tomber malade alors que tu crois en Dieu ? Ton Dieu ne l’a pas protégé, alors à quoi sert-Il ? » Ils m’ont aussi conseillée d’oublier ma foi et de rester à la maison pour m’occuper de mon fils. Leurs reproches m’ont rendue encore plus malheureuse. J’étais constamment au bord des larmes et hébétée. Je ne voulais même pas prier ni lire les paroles de Dieu. J’étais vraiment dans les ténèbres. J’ai prié : « Ô Dieu, le fait que mon fils soit aussi gravement malade me tourmente et je ne peux pas le gérer. S’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne Ta volonté. »

Un jour, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Durant les épreuves, il est normal que les gens soient faibles, qu’ils aient de la négativité en eux, ou qu’ils manquent de clarté au sujet de la volonté de Dieu ou de leur voie de pratique. Mais dans tous les cas, tu dois, tout comme Job, avoir foi en l’œuvre de Dieu et ne pas nier Dieu. Bien que Job fût faible et qu’il maudît le jour de sa naissance, il ne nia pas que toutes les choses dans la vie humaine ont été accordées par l’Éternel et que l’Éternel est aussi Celui qui les reprend toutes. Peu importe la façon dont il a été testé, il a maintenu cette croyance. […] Dieu accomplit l’œuvre de perfection des hommes, et ils ne peuvent pas le voir, ne peuvent pas le sentir : dans ces circonstances, ta foi est requise. La foi des hommes est requise quand quelque chose ne peut pas être vu à l’œil nu, et ta foi est requise quand tu ne peux pas renoncer à tes propres notions. Lorsque l’œuvre de Dieu n’est pas claire pour toi, ce qui est requis, c’est que tu aies la foi et que tu adoptes une position ferme et que tu portes témoignage » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). Les paroles de Dieu m’ont permis de voir que le fait que mon fils soit aussi gravement malade était une sorte d’épreuve pour moi et que je devais m’appuyer sur ma foi pour la traverser. J’ai pensé à Job, qui s’était fait voler toute sa fortune et tout son bétail, dont les enfants étaient morts et qui était couvert d’ulcères. Même confronté à une si grande épreuve, il préférait se maudire que de blâmer Dieu et il a loué le nom de l’Éternel. Il a offert un magnifique témoignage à Dieu. Et pendant qu’il traversait tout ça, ses amis se moquaient de lui, sa femme le critiquait et lui disait d’abandonner Dieu et de mourir. En apparence, sa femme et ses amis le réprimandaient mais, en réalité, c’était Satan qui tentait Job et se servait des paroles des gens pour l’inciter à renier et trahir Dieu. Mais Job ne s’y est pas laissé prendre. Il a même dit à sa femme qu’elle était insensée. Je savais que les ruses de Satan étaient derrière les attaques de mes amis et de mes parents. Je devais être comme Job et témoigner pour Dieu. Je ne devais pas écouter leurs absurdités. À ce stade, je me suis sentie moins malheureuse et impuissante.

Il a été opéré quelques semaines plus tard et son cancer a été maîtrisé. J’ai pensé que Dieu avait peut-être eu pitié de lui à cause de ma foi et que mon fils pouvait guérir, si Dieu faisait un miracle. J’espérais qu’il se rétablirait complètement et je songeais que ce serait merveilleux. Puis ce passage des paroles de Dieu m’est venu à l’esprit : « Ce que tu cherches, c’est de pouvoir gagner la paix après avoir cru en Dieu : que tes enfants ne tombent pas malades, que ton mari ait un bon emploi, que ton fils trouve une bonne épouse, que ta fille trouve un mari décent, que tes bœufs et tes chevaux labourent bien la terre, que tu aies une année de beau temps pour tes récoltes. C’est ce que tu recherches. Ta poursuite n’est que de vivre dans le confort, qu’aucun accident n’arrive à ta famille, que les vents t’épargnent, qu’ils ne soufflent pas le sable dans ton visage, que les récoltes de ta famille ne soient pas inondées, que tu ne sois pas touché par les désastres, que tu puisses vivre dans l’étreinte de Dieu, que tu vives dans un nid douillet. Un lâche comme toi qui poursuit toujours la chair – as-tu un cœur, as-tu un esprit ? N’es-tu pas une bête ? Je te donne le vrai chemin sans rien demander en retour, mais tu ne le poursuis pas. Es-tu de ceux qui croient en Dieu ? Je te donne la vraie vie humaine, mais tu ne la poursuis pas. N’es-tu pas différent d’un cochon ou d’un chien ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Les paroles de Dieu révélaient de manière incisive mon point de vue erroné sur la foi et mon désir de bénédictions. J’ai vraiment eu honte. Quand je croyais au Seigneur, je recherchais la grâce et les bénédictions, j’espérais que toute ma famille serait bénie. Depuis que j’avais accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, je n’avais jamais effrontément prié Dieu en demandant Sa grâce, mais je ne cherchais pas la vérité et je ne comprenais pas vraiment Dieu. J’avais tort de vouloir cent fois plus dans l’ère présente et la vie éternelle dans l’ère à venir. Je pensais que parce que j’avais fait des sacrifices pour Dieu, Il me commémorerait, me bénirait, Il devait protéger ma famille de la maladie, du désastre, rendre nos vies faciles et nous épargner les malheurs. Alors j’ai tourné le dos à ma maison et mon emploi pour faire mon devoir, tout à fait heureuse d’endurer n’importe quelle souffrance. Mais quand on a diagnostiqué un cancer à mon fils, j’ai été complètement aveuglée par le chagrin de le voir malade et j’ai perdu mon désir de faire mon devoir. Je calculais mesquinement combien je m’étais dépensée, combien j’avais souffert, je débattais avec Dieu et je Le blâmais parce qu’Il ne protégeait pas mon fils. Ma situation et les paroles de jugement et de révélation de Dieu m’ont montré que mon point de vue sur la recherche dans ma foi était erroné. Je ne renonçais pas à certaines choses dans ma foi pour chercher la vérité et me délivrer de la corruption, mais en échange de la grâce et des bénédictions de Dieu. Je négociais avec Dieu, je me servais de Lui et je Le trompais. Je ne songeais qu’à obtenir de Dieu qu’Il protège ma famille des tempêtes, de la maladie et du désastre. En quoi étais-je différente de ces gens religieux qui mangent les pains et sont repus ? J’ai vu que mon point de vue sur la recherche était ignoble. À ce moment-là, j’ai senti que j’avais une grande dette envers Dieu et je me suis présentée devant Lui pour prier, prête à mettre la santé de mon fils entre les mains de Dieu et à me soumettre à Sa règle et à Ses arrangements.

Mon fils a été opéré trois ou quatre fois de suite, après ça, et il semblait aller de mieux en mieux. Il avait bon appétit et il pouvait faire des activités peu éprouvantes. J’étais folle de joie, surtout quand je l’ai vu chanter et danser avec son fils en ayant l’air d’être en parfaite santé. Je sentais qu’il y avait de l’espoir pour lui. Je me disais que sa maladie était un arrêt de mort, d’un point de vue humain. Il n’était pas censé vivre plus de six mois. Mais il avait déjà survécu plus longtemps et il se portait bien. C’étaient la bénédiction et la protection de Dieu. Il semblait qu’il guérirait complètement, si les choses continuaient comme ça. Mais les choses ne se sont pas passées comme je le croyais. Il est brusquement devenu incapable de garder la moindre nourriture, son ventre a gonflé de plus en plus et il lui est devenu difficile de s’asseoir. Il est allé se faire ausculter. Son cancer ne se développait pas, mais la cirrhose s’aggravait et il avait de l’ascite dans le foie. J’avais l’impression que la mort s’approchait de lui pas à pas et j’ai de nouveau sombré dans le désespoir. Comme la santé de mon fils s’était clairement améliorée, je ne comprenais pas pourquoi elle se dégradait de nouveau. C’était un si bon fils… Il s’entendait bien avec tout le monde et il n’avait jamais rien fait de mal. Tous les amis, les membres de la famille et les voisins disaient du bien de lui. Ma foi ne l’enthousiasmait pas, mais il n’y faisait pas obstacle. Pourquoi avait-il une maladie qui menaçait sa vie ? Plus tard, j’ai pensé que j’avais prêché l’Évangile et donné la priorité à ce qui se passait dans l’Église depuis que j’étais croyante. Ma famille avait commencé à s’opposer à ma foi à cause de l’oppression et des arrestations du Parti, mais son opposition ne m’avait pas fait reculer. J’avais continué à faire mon devoir. Puisque j’avais tant donné, pourquoi étais-je confrontée à ça ? Était-ce ce que j’avais gagné en échange de toutes mes années de sacrifice ? Je ne le disais pas, mais j’étais submergée par le sentiment que Dieu était injuste. J’étais pessimiste, déprimée et hébétée en permanence. J’avais perdu l’espoir. Je souffrais terriblement et je pleurais tout le temps.

J’ai lu ce passage : « La justice n’est en aucun cas impartiale ni raisonnable. Il ne s’agit pas d’égalitarisme, ni de t’accorder ce que tu mérites selon le volume de travail que tu as accompli, ni de te payer pour le type de travail que tu as réalisé, ni de te donner ton dû d’après les efforts que tu as déployés. Cela n’est pas la justice. Supposez que Dieu ait éliminé Job après que Job Lui a rendu témoignage. Dieu aurait également été juste dans cette situation. Pourquoi appelle-t-on cela la justice ? D’un point de vue humain, si quelque chose est conforme aux notions des gens, il leur est très facile de dire que Dieu est juste. En revanche, s’ils ne considèrent pas que cela soit conforme à leurs notions, si c’est quelque chose qu’ils sont incapables de concevoir, alors il leur serait difficile de dire que Dieu est juste. Si Dieu avait détruit Job à l’époque, les gens n’auraient pas dit qu’Il était juste. En réalité, que les hommes aient été corrompus ou non, Dieu doit-Il Se justifier quand Il les détruit ? Devrait-Il expliquer aux gens sur quelle base Il agit ainsi ? Sa décision devrait-elle être basée sur cette considération : “S’ils sont utiles, Je ne les détruirai pas, s’ils ne sont pas utiles Je les détruirai” ? Il n’y a pas lieu. Aux yeux de Dieu, une personne qui est corrompue peut être traitée comme Il le désire : ce que fait Dieu sera toujours approprié, et il s’agit toujours des arrangements de Dieu. […] L’essence de Dieu est justice. Bien qu’il ne soit pas facile de comprendre ce qu’Il fait, tout ce qu’Il fait est juste ; c’est simplement que les gens ne le comprennent pas. Quand Dieu a donné Pierre à Satan, comment Pierre a-t-il répondu ? “L’humanité est incapable de comprendre ce que Tu fais, mais tout ce que Tu fais contient Ta bonne volonté ; la justice l’habite entièrement. Comment pourrais-je ne pas Te louer pour Tes actes pleins de sagesse ?” Aujourd’hui, tu dois voir que si Dieu ne détruit pas Satan, c’est afin de montrer aux humains comment Satan les a corrompus et comment Dieu les sauve. En fin de compte, parce que les hommes ont été trop profondément corrompus par Satan, ils contempleront le péché monstrueux de leur corruption par Satan, et quand Dieu détruira Satan, ils contempleront la justice de Dieu et verront qu’elle contient Son tempérament et Sa sagesse. Tout ce que Dieu fait est juste. Même si cela est inconcevable pour toi, tu ne dois pas porter de jugements à volonté. S’Il fait quelque chose qui te semble déraisonnable, ou si tu as une opinion à ce sujet et que cela t’amène à dire qu’Il n’est pas juste, alors tu ne te montres pas du tout raisonnable. Tu vois que Pierre a trouvé certaines choses incompréhensibles, mais il était sûr que la sagesse et la volonté de Dieu étaient présentes dans ces choses-là. Les humains ne peuvent pas tout comprendre ; il y a tant de choses qu’ils ne peuvent saisir. Ainsi donc, connaître le tempérament de Dieu n’est pas une chose facile » (« Comment comprendre le juste tempérament de Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu m’ont montré que Sa justice n’était pas comme je l’avais imaginée : parfaitement équitable et égalitaire. Elle n’implique pas qu’on obtienne un strict équivalent de ce qu’on a donné. Dieu est le Créateur et Son essence est juste, alors, qu’Il donne ou qu’Il reprenne, qu’on soit bénis ou qu’on subisse des épreuves, tout contient Sa sagesse. Tout révèle Son tempérament juste. Job suivait le chemin de Dieu, il craignait Dieu et s’éloignait du mal. Il était une personne parfaite aux yeux de Dieu, mais Dieu l’a quand même mis à l’épreuve. Sa foi et sa vénération pour Dieu ont été élevées, épreuve après épreuve, et, finalement, il a offert un témoignage retentissant à Dieu et complètement vaincu Satan. Alors Dieu lui est apparu et l’a béni encore plus. Ҫa révèle le tempérament juste de Dieu. J’ai aussi pensé à Paul. Il a beaucoup souffert et fait de grands voyages pour prêcher l’Évangile du Seigneur, mais il n’avait pas une véritable soumission ni une véritable vénération pour Dieu. Il voulait juste échanger ses efforts contre les bénédictions de Dieu. Après avoir un peu travaillé, il a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). Les contributions de Paul étaient chargées d’ambitions et de désirs, c’étaient des transactions. Son tempérament n’a pas du tout changé et il était sur un chemin d’opposition à Dieu. Finalement, il a été puni par Dieu. On voit que Dieu ne regarde pas la quantité de travail apparente des gens, mais se demande s’ils L’aiment vraiment et se soumettent à Lui, si leur tempérament de vie change. C’est une meilleure manifestation du tempérament saint et juste de Dieu. Je pensais que je serais rétribuée à la hauteur de ce que j’avais donné, que je gagnerais quelque chose qui serait de même valeur que ma contribution. C’est un point de vue humain, un marchandage, qui n’a rien à voir avec la justice de Dieu. J’avais fait quelques sacrifices et accompli quelques bonnes actions en tant que croyante, mais mon point de vue sur la recherche était erroné et je ne me soumettais pas vraiment à Dieu. J’ai blâmé Dieu et je Lui ai résisté quand mon fils est tombé malade. Mon tempérament n’avait pas changé. J’étais quelqu’un qui résistait à Dieu et appartenait à Satan. Je ne méritais pas du tout les bénédictions de Dieu. Je me suis rendu compte que je ne comprenais pas le tempérament juste de Dieu. Je pensais que Dieu devait protéger mon fils et veiller sur lui parce que j’avais fait quelques sacrifices dans mon devoir. N’étais-je pas en train de juger l’œuvre de Dieu sur la base d’un point de vue humain transactionnel ? J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Toute personne a une destination appropriée. Cette destination est déterminée en fonction de l’essence de chaque individu et n’a absolument rien à voir avec les autres. La mauvaise conduite d’un enfant ne peut pas être transférée à ses parents, non plus la droiture d’un enfant partagée avec ses parents. La mauvaise conduite des parents ne peut pas être transférée à leurs enfants, non plus la droiture des parents partagée avec leurs enfants. Chaque personne est responsable de ses propres péchés et chaque personne profite de sa propre fortune. Toute substitution est impossible. C’est la justice » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). Je pensais que Dieu devait guérir mon fils parce que j’avais renoncé à des choses dans ma foi. S’Il ne le faisait pas, Il me semblerait injuste. C’était tout à fait absurde de ma part ! Quel que soit le prix que j’avais payé, c’était mon devoir, ce que je devais faire en tant qu’être créé. Ҫa n’avait rien à voir avec la maladie de mon fils, son destin ou sa destination. Je n’aurais pas dû m’en servir pour négocier et passer des marchés avec Dieu. Le comprendre a été très libérateur pour moi.

Un jour, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a aidée à comprendre l’essence de mon point de vue erroné. Dieu Tout-Puissant dit : « Peu importe toutes les choses qui peuvent lui arriver, l’antéchrist est un type de personne qui n’essaie jamais de les aborder en recherchant la vérité dans les paroles de Dieu, et qui essaie encore moins de voir les choses à travers les paroles de Dieu – ce qui est entièrement dû au fait qu’il ne croit pas que chaque ligne des paroles de Dieu est la vérité et n’accepte pas l’attitude correcte que Dieu dit que les gens devraient avoir dans tous les domaines. Il n’y a qu’un seul type de Dieu auquel il croit : le Dieu surnaturel qui montre des signes et des prodiges, semblable à de faux dieux comme Guan Yin et Bouddha qui montrent également des signes et des prodiges mineurs. […] Dans l’esprit des antéchrists, Dieu devrait être adoré en se cachant derrière un autel, en mangeant les aliments que les gens offrent, en inhalant l’encens qu’ils brûlent, en tendant la main lorsqu’ils ont des ennuis, en offrant de l’aide et en satisfaisant leurs demandes, autant qu’Il le peut, s’ils sont sérieux dans leurs supplications. Pour les antéchrists, seul un tel dieu est Dieu. En même temps, tout ce que Dieu fait aujourd’hui se heurte au mépris des antéchrists. Et pourquoi cela ? À en juger par leur nature et leur essence, ce que les antéchrists exigent, ce n’est pas l’œuvre d’abreuvement, de conduite et de salut que le Créateur accomplit sur les créatures de Dieu, mais c’est la prospérité et le succès en toutes choses, et c’est de ne pas être punis dans ce monde et d’aller au ciel quand ils meurent. Leur point de vue et leurs besoins confirment leur essence d’hostilité à la vérité » (« Ils ne croient pas à l’existence de Dieu et ils nient l’essence de Christ (Partie I) », dans Exposer les antéchrists). Chacune des paroles de Dieu a frappé juste. En y réfléchissant, je me suis aperçue que j’avais toujours considéré que Dieu devait me rendre quelque chose, me bénir pour tout ce que j’avais fait dans ma foi, qu’Il devait garantir la sécurité et le bien-être de ma famille. Du coup, quand j’ai vu que mon fils allait mieux après ses opérations, j’ai pensé que c’était la bénédiction de Dieu, et j’ai été reconnaissante et pleine de louanges. Mais, quand la santé de mon fils s’est de nouveau dégradée, j’ai voulu que Dieu accomplisse un miracle pour le guérir. Quand Dieu n’a pas fait ce que je voulais, ma gratitude s’est transformée en colère, j’en ai voulu à Dieu de ne pas prendre mes sacrifices en compte en protégeant et en guérissant mon fils. J’ai même regretté d’avoir autant donné. Mon humeur dépendait du fait que je gagne ou que je perde quelque chose. Dans ma foi, je n’avais pas vénéré Dieu et ne m’étais pas soumise à Lui en tant que Créateur, je Le considérais comme un objet qui devait répondre à mes attentes et me bénir. En quoi était-ce différent de la manière dont les incroyants vénèrent Bouddha ou Guan Yin ? Ce n’est pas être un vrai croyant ! Dieu S’est incarné et est venu sur terre deux fois, subissant une incroyable humiliation, la condamnation des gens, la résistance, la rébellion et les incompréhensions. Il l’a fait pour nous transmettre Ses paroles et la vérité pour qu’elles deviennent notre vie, pour qu’on vive selon les paroles de Dieu, qu’on échappe à la corruption et qu’on soit finalement sauvés. Dieu a payé un si grand prix pour l’humanité ! J’avais joui de beaucoup de grâce et de bénédictions de Dieu pendant mes années de foi, j’avais été abreuvée et nourrie par de nombreuses vérités. Mais je n’étais pas du tout sincère envers Dieu. C’était si blessant et décevant pour Lui ! Je me suis sentie de plus en plus endettée envers Dieu et je me suis agenouillée devant Lui, les joues inondées de larmes de regret et de culpabilité. J’ai prié et je me suis repentie devant Dieu en disant : « Ô Dieu, j’ai été une croyante pendant toutes ces années sans chercher la vérité. Confrontée à la maladie de mon fils, je T’ai trahi au lieu de témoigner pour Toi. Ô Dieu, j’ai une dette envers Toi. Je veux me repentir à Toi et, que mon fils guérisse ou non, je suis prête à me soumettre à Ta règle et à Tes arrangements. S’il Te plaît, donne-moi de la foi et reste auprès de moi. » Après cette prière, j’ai eu l’impression d’être délivrée d’un poids énorme. Je me suis sentie bien plus légère et je me suis moins inquiétée qu’avant à cause de la maladie de mon fils.

Un jour, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a fourni une nouvelle compréhension de tout ça. « Il n’y a pas de corrélation entre le devoir de l’homme et le fait qu’il soit béni ou maudit. Le devoir est ce que l’homme doit accomplir ; c’est sa vocation qui vient du ciel et ne devrait pas dépendre de la récompense, des conditions ou des raisons. C’est alors seulement qu’il fait son devoir. Être béni, c’est être perfectionné et jouir des bénédictions de Dieu après avoir fait l’expérience du jugement. Être maudit, c’est conserver son tempérament inchangé après avoir fait l’expérience du châtiment et du jugement, c’est ne pas faire l’expérience d’être perfectionné, mais être puni. Mais qu’ils soient bénis ou maudits, les êtres créés doivent accomplir leur devoir, faire ce qu’ils doivent faire et faire ce qu’ils sont capables de faire. C’est le moins que puisse faire une personne qui cherche Dieu. Tu ne devrais pas remplir ton devoir seulement pour être béni, et tu ne devrais pas refuser d’agir par peur d’être maudit. Laissez-Moi vous dire la chose suivante : l’homme doit accomplir son devoir, et s’il en est incapable, c’est sa rébellion. C’est par le processus de l’accomplissement de son devoir que l’homme change progressivement, et c’est par ce processus qu’il démontre sa fidélité. Ainsi, plus tu es capable de remplir ton devoir, plus tu recevras de vérités, et plus ton expression deviendra réelle » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, La différence entre le ministère de Dieu incarné et le devoir de l’homme). Ҫa m’a montré que faire notre devoir n’avait rien à voir avec le fait d’être bénis ou maudits. En tant qu’être créé, je dois faire mon devoir pour rendre Son amour à Dieu. C’est juste et convenable. C’est comme les enfants, qui ont des devoirs filiaux envers les parents qui les ont élevés. Il ne devrait pas s’agir d’héritage, ça ne devrait pas être conditionnel. C’est la chose la plus basique à faire. Mais je ne me demandais pas comment rendre Son amour à Dieu dans mon devoir. À la place, je voulais me servir du devoir que Dieu m’avait donné pour passer des marchés avec Lui, pour échanger le peu que j’avais donné contre Sa grâce et Ses bénédictions. S’Il ne me les accordait pas, je blâmais Dieu. Je n’avais aucune conscience et j’avais vraiment trahi Dieu. Quand mon fils est tombé malade, j’ai été pleine d’exigences et j’ai passé mon temps à mal comprendre et à blâmer Dieu. Cette pensée m’a incitée à vraiment me haïr. J’ai décidé en silence de ne plus jamais blâmer Dieu, que mon fils guérisse ou non. Après ça, l’état de mon fils n’a pas cessé d’empirer. Sa santé se détériorait visiblement tous les jours. Ҫa me faisait de la peine et je souffrais, mais mon cœur était bien plus libre.

Et, un jour, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Dieu a déjà entièrement planifié la genèse, l’avènement, la durée de vie, la fin de toutes Ses créatures, ainsi que la mission de leur vie et le rôle qu’elles jouent dans toute l’humanité. Personne ne peut changer ces choses : c’est l’autorité du Créateur. L’avènement de chaque créature, sa durée de vie, la mission de sa vie, toutes ces lois, chacune d’entre elles, sont ordonnées par Dieu, tout comme Dieu a ordonné l’orbite de chaque corps céleste : quelle orbite ces corps célestes suivent, pendant combien d’années, comment ils orbitent, quelles lois ils suivent, tout cela a été ordonné par Dieu il y a longtemps, inchangé depuis des milliers, des dizaines de milliers d’années. C’est ordonné par Dieu, et c’est Son autorité » (« Ce n’est qu’en cherchant la vérité que l’on peut connaître les actes de Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). C’est vrai. Dieu est le Créateur et la durée de notre vie est entre Ses mains. Combien de temps nous vivons, ce que nous souffrons, les bénédictions que nous recevons, tout est entre les mains de Dieu. Dieu ne prolongera pas la vie de quelqu’un parce qu’il a fait de bonnes actions, pas plus qu’Il ne mettra un terme à la vie de quelqu’un parce qu’il a fait beaucoup de mal. Que quelqu’un soit bon ou mauvais, Dieu prendra sa vie quand sa durée prédéterminée sera achevée. Personne ne peut changer ça. Dieu a déterminé il y a longtemps combien de temps mon fils vivrait. Tout ce qu’Il fait est juste et je n’ai qu’à me soumettre à Sa règle et à Ses arrangements. Le comprendre a un peu atténué ma douleur. Je savais que quoi qu’il arrive à mon fils, je devais faire le devoir d’un être créé et rendre Son amour à Dieu.

En mars dernier, j’ai dit au revoir à mon fils pour de bon. Mais, grâce à l’orientation des paroles de Dieu, j’ai été capable d’affronter son départ correctement et j’ai beaucoup moins souffert. Pendant ces deux ans, depuis que mon fils est tombé malade, j’ai beaucoup souffert, mais c’est en traversant tout ça que j’ai vu mes buts méprisables et ma corruption dans ma recherche de bénédictions dans ma foi. J’ai vu à quel point j’étais corrompue par Satan et compris que je continuerais à blâmer Dieu et à Lui résister si cette corruption n’était pas résolue. Cette expérience m’a vraiment montré à quel point cette épreuve a été bénéfique dans ma vie. Plus les actes de Dieu ne sont pas conforme à nos notions, plus il y a de vérité à y chercher et plus c’est utile à notre salut.

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