La foi perfectionnée par les épreuves et les souffrances

24 février 2021

Par Shu Chang, Corée du Sud

Ma mère a eu un problème de santé en 1993, ce qui a incité toute ma famille à gagner la foi dans le Seigneur Jésus. Elle a guéri miraculeusement et je l’ai accompagnée à l’église tous les dimanches après ça. Ensuite, en 2000, au printemps, la nouvelle joyeuse du retour du Seigneur a atteint notre maison. En lisant les paroles de Dieu Tout-Puissant, nous avons acquis la certitude qu’Il était le Seigneur Jésus revenu et nous avons accepté l’œuvre des derniers jours de Dieu Tout-Puissant. Nous nous sommes mis à lire les paroles de Dieu Tout-Puissant tous les jours et à jouir de l’abreuvement et de la nourriture qu’elles fournissent. Elles m’ont vraiment nourrie spirituellement. En songeant au nombre de gens qui attendaient la venue du Seigneur et n’avaient pas encore entendu la voix de Dieu ni accueilli le retour du Seigneur, j’ai su que je devais me soucier de la volonté de Dieu et partager l’Évangile du Règne avec eux. J’ai vite commencé à faire mon devoir en partageant l’Évangile. Mais, à ma grande surprise, j’ai été arrêtée par le PCC.

En janvier 2013, alors que je participais à une réunion avec six frères et sœurs, plus de vingt policiers ont surgi. Deux d’entre eux se sont détachés du groupe, l’arme au poing, et ont crié : « Plus un geste ! Vous êtes encerclés. » Deux autres, qui étaient armés de matraques électriques, ont ordonné : « Mettez-vous face au mur, les mains en l’air ! » L’un des policiers qui avait un revolver a dit : « On te suit depuis quelques semaines, maintenant. Tu es Xiaoxiao. » Ça m’a terrifiée. Comment connaissaient-ils mon pseudonyme ? S’ils me suivaient depuis plusieurs semaines, connaissaient-ils tous les endroits où j’étais allée ? Tous les frères et sœurs à qui j’avais rendu visite avaient-ils été arrêtés, eux aussi ? Comme cette idée m’était insupportable, j’ai prié en silence pour les autres. Vu le degré de préparation des policiers, je savais qu’ils ne me relâcheraient pas facilement. Très inquiète, j’ai appelé Dieu. Alors ces paroles de Dieu me sont venues à l’esprit : « Tu ne devrais pas avoir peur de ceci et de cela ; quels que soient les difficultés et les dangers que tu rencontres, tu es capable de rester stable devant Moi, libre de toute entrave, afin que Ma volonté puisse être réalisée sans obstacle. C’est ton devoir […]. Ne crains pas ; avec Mon soutien, qui pourrait jamais bloquer cette route ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). Les paroles de Dieu m’ont apaisée. Je savais que tout était entre Ses mains, même ces policiers. Dieu était mes renforts, alors je devais Le prier et m’en remettre à Lui. Quand j’ai compris que j’avais été suivie par la police pendant tout ce temps sans m’en rendre compte, que j’avais posé un gros problème à l’Église, je me suis haïe d’avoir été aussi inattentive et lente à la détente. À ce stade, je ne pouvais rien faire d’autre que prier pour mes frères et sœurs. J’ai rassemblé mon courage et fait cette prière : « Même si la police me torture, je ne vendrai jamais mes frères et sœurs. Je ne deviendrai pas un Judas et je ne trahirai pas Dieu. » Après cette prière, j’ai eu moins peur. J’étais remplie de foi et de force.

Les policiers ont saccagé la maison comme des bandits. Ils ont confisqué nos téléphones portables, Huit lecteurs de CDs, quatre tablettes, des dizaines de livres d’évangélisation et 10 000 yuans. Ils m’ont entraînée avec deux sœurs dans le salon et nous ont forcées à nous accroupir. Alors on a commencé à entendre les policiers frapper les frères dans l’une des chambres. Furieuse, j’ai demandé : « On croit juste en Dieu. On n’a rien fait d’illégal. Pourquoi nous arrêtez-vous ? » L’un des policiers a dit d’un ton haineux : « Vous violez la loi en ayant la foi. C’est un crime. Si le Parti communiste dit que vous violez la loi, c’est le cas. Le Parti ne permet pas de croire en Dieu, mais vous osez le faire sur son territoire. Vous vous dressez contre le Parti. Vous êtes suicidaires ! » J’ai dit : « La liberté de croyance n’est-elle pas garantie par la loi ? » Les policiers ont ri et répondu : « Tu ne comprends rien ! La liberté de croyance n’est qu’une façade pour faire plaisir aux étrangers. Voilà ce qu’on réserve aux croyants ! » Il m’a giflée en disant ça et une policière s’est approchée pour me donner un coup de pied dans le bras. J’étais hors de moi et ces paroles de Dieu me sont venues à l’esprit : « Liberté de religion ? Les droits et intérêts légitimes des citoyens ? Tout cela n’est qu’une ruse pour camoufler le péché ! » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre et l’entrée (8)). Si le Parti communiste est au pouvoir, c’est en réalité Satan qui est au pouvoir. Toutes ses lois sont conçues pour tromper les gens. Il dit aux étrangers qu’il garantit la liberté de croyance mais, dans les faits, il n’autorise personne à croire en Dieu et à prendre le bon chemin. Il n’autorise rien de positif. Il arrête les chrétiens à grande échelle et leur fait du mal. Ces policiers n’étaient que des bandits et des malfrats en uniforme. J’étais bien naïve à essayer de les raisonner ! Quand ils m’ont enfermée dans un fourgon, j’ai vu qu’il y avait plus d’une dizaine de voitures de police autour de nous.

On nous a emmenés à la Brigade de la Sécurité Nationale du comté. Là-bas, un policier m’a dit : « On a attrapé un gros poisson en t’arrêtant. On sait tout sur toi. On sait dans quelles villes et dans quels comtés tu es allée ces dernières semaines. Tu dois être une dirigeante d’Église, sinon on n’aurait pas mobilisé autant d’hommes pour t’arrêter. On ne t’interrogera pas ici. On a un “endroit charmant” pour ça. J’ai juste peur que tu sois dépassée par la situation ! » Je n’ai compris qu’à ce moment-là que les policiers me prenaient pour une dirigeante d’Église. Ça m’a soulagée de découvrir que les vrais dirigeants étaient un peu moins en danger que moi. Mais j’étais quand même inquiète. Je savais qu’on ne me relâcherait pas facilement si on me prenait pour une dirigeante d’Église. Je ne savais pas quels tourments on me ferait subir. J’ai prié Dieu pour qu’Il me donne de la foi et de la force, et qu’Il m’aide à témoigner. À plus de 23 heures, ce soir-là, on m’a mise dans une voiture de police pour m’emmener dans « l’endroit charmant ». Dans la voiture, un policier a dit : « Vous autres, vous ne savez pas comment gérer ces croyants en Dieu Tout-Puissant. Il faut vraiment avoir la main lourde pour en tirer quelque chose. Il faut trouver la méthode qui marche, sinon ils n’avouent rien. » L’autre policier a répondu : « On sait bien ! Il paraît que vous avez les meilleures méthodes avec ces croyants. C’est pour ça qu’on vous les livre. » En les écoutant, je me suis demandé quel genre de torture ils me réservaient. J’ai prié Dieu en silence et ces paroles du Seigneur Jésus me sont venues à l’esprit : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). « Car celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui la perdra à cause de moi la trouvera » (Matthieu 16:25). Les paroles de Dieu m’ont donné de la force dans ma foi. Je savais que ma vie et mon âme étaient entre les mains de Dieu. J’ai pris la résolution de me soumettre aux orchestrations de Dieu et de ne jamais Le trahir, même si je devais en mourir !

Ils m’ont emmenée au poste de police du comté. Dès qu’ils m’ont fait entrer dans la salle d’interrogatoire, j’ai entendu un frère hurler. Un policier a ordonné d’éteindre l’équipement de surveillance et deux autres m’ont menottée. J’avais le bras droit tordu derrière mon épaule et le bras gauche tiré vers le haut par-derrière. Ils ont secoué les menottes de haut en bas et j’ai eu l’impression que mes bras allaient se casser. Après ça, ils ont passé un bras d’une chaise tigre entre mes bras et mon dos. J’ai cru qu’on m’arrachait les bras. J’avais si mal que mon visage était trempé de sueur. Un policier a tiré sur les menottes et m’a demandé : « Ça fait mal ? Comment tu te sens ? » Un autre a dit en riant : « Pourquoi tu ne travailles pas comme escort girl ? On ne t’arrêterait pas. » Tous les autres ont éclaté de rire. J’étais écœurée par leur absence complète de décence. Je n’aurais jamais imaginé que des propos aussi dégoûtants puissent sortir de la bouche de policiers. Ils sont plus vils que des bêtes ! Alors l’un d’eux a dit : « Ne précipitons pas cet interrogatoire. Elle mourra d’envie de nous dire ce qu’elle sait à la fin. À partir de maintenant, ne lui donnez rien à manger et ne la laissez pas dormir ni aller aux toilettes. Voyons combien de temps elle tiendra ! » Alors ils ont tiré brutalement sur mes bras et les ont tordus tandis qu’ils étaient menottés à un rail métallique à la hauteur de ma taille. Je ne pouvais ni m’agenouiller ni me redresser et j’ai vite commencé à avoir mal au dos et aux jambes. Ils m’ont empêchée de dormir, et même de fermer les yeux. Dès que mes paupières tombaient, les policiers abattaient leur poing sur la table, donnaient un coup de pied dans un tabouret ou frappaient les rails métalliques. Il leur arrivait aussi de me crier dans les oreilles ou de faire toutes sortes de bruits bizarres pour me faire peur. Ils m’ont maintenue dans un état de vigilance constante et je n’ai pas eu un instant de répit. Je n’ai pas cessé de prier et d’appeler Dieu en silence, puis j’ai pensé à ces paroles de Dieu Tout-Puissant : « Tu dois endurer des épreuves pour la vérité, te donner à la vérité, tu dois endurer l’humiliation pour la vérité et, pour gagner plus de vérité, tu dois subir plus de souffrance. C’est ce que tu devrais faire » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement). Les paroles de Dieu m’ont donné de la foi. Gagner la vérité valait toutes les souffrances. Je devais m’agripper à cette idée, quels que soient mes tourments. J’étais bien décidée à témoigner et à humilier Satan.

Le lendemain matin, six ou sept policiers sont venus m’interroger sur l’endroit où se trouvaient les fonds de l’Église et l’identité des dirigeants les plus haut gradés. Comme je ne leur disais rien, ils m’ont giflée brutalement. Peu après leur départ, d’autres sont venus me poser les mêmes questions. Ils m’ont interrogée sans interruption, vingt-quatre heures sur vingt-quatre. Après quatre jours, tout mon corps était enflé. Mes jambes l’étaient tant qu’ils étaient aussi larges que mes cuisses. J’étais affamée et épuisée. Une policière m’a vue piquer du nez et m’a donné un coup de pied dans la cheville aussi fort qu’elle a pu. Je ne sentais plus le bas de mon corps et mon dos me faisait aussi mal que s’il avait été cassé. Mes yeux étaient gonflés et me brûlaient terriblement. J’avais l’impression qu’ils allaient me sortir de la tête. C’était horriblement douloureux. L’idée de fermer les yeux ou de reposer mes jambes, même rien qu’un instant, me paraissait un luxe inouï. Je ne savais pas combien de temps ils allaient encore me torturer. Je sentais que mon corps avait déjà atteint ses limites et que je ne tiendrais plus très longtemps. Je me sentais extrêmement faible dans mon cœur. J’ai prié Dieu de me donner de la foi et de la force. Alors j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Avez-vous déjà accepté les bénédictions qui vous ont été données ? Avez-vous déjà cherché à obtenir les promesses qui vous ont été faites ? Sous la direction de Ma lumière, vous briserez sûrement l’emprise des forces des ténèbres. Au milieu de l’obscurité, vous ne perdrez sûrement pas la lumière qui vous guide. Vous serez sûrement maîtres de toute la création. Vous serez sûrement des vainqueurs devant Satan. À la chute du royaume du grand dragon rouge, vous resterez sûrement debout au milieu des foules innombrables pour rendre témoignage à Ma victoire. Vous tiendrez sûrement ferme et serez inébranlables au pays de Sinim. Par les souffrances que vous supportez, vous hériterez de Mes bénédictions et rayonnerez sûrement Ma gloire dans l’univers entier » (« Cantique des vainqueurs », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). « Dans le passé, Pierre a été crucifié la tête en bas pour Dieu ; cependant, tu devrais satisfaire Dieu à la fin et épuiser toute ton énergie pour Lui. Que peut faire un être créé pour Dieu ? » (« Un être créé devrait être à la merci de Dieu », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Les paroles de Dieu m’ont encouragée et ont soutenu ma foi. On me soumettait à une torture cruelle, mais Dieu était resté auprès de moi et Il me guidait par Ses paroles. Je savais aussi que je subissais ces mauvais traitements pour que Dieu puisse perfectionner ma foi et que je devais offrir un témoignage victorieux devant le grand dragon rouge. Si je trahissais Dieu par peur de la souffrance physique, ma vie perdrait tout son sens. Ce serait une grande humiliation. J’ai pensé à tous les apôtres et prophètes qui avaient été persécutés et qui avaient affronté la mort au fil des siècles. Ils avaient tous gardé leur foi en Dieu et Lui avaient porté des témoignages retentissants. J’étais torturée et meurtrie par la police avec la permission de Dieu. Ma stature était petite et je ne pouvais pas me comparer aux saints du passé, mais j’avais beaucoup de chance d’avoir cette occasion de porter ce témoignage pour Dieu. J’étais prête à risquer ma vie pour témoigner pour Dieu et apporter un peu de réconfort à Son cœur. Méditer les paroles de Dieu semblait aussi atténuer ma souffrance physique. Quand il m’a vue somnoler, le commandant m’a attrapée par les cheveux, m’a secoué la tête et m’a donné des coups de poing dans le visage et dans le torse. Les policiers ont aussi dit qu’ils décideraient du moment où j’irais aux toilettes. Quand ils m’ont permis d’y aller, certains sont restés à côté et ont dit toutes sortes de choses ignobles. J’avais si honte que j’avais envie de mourir. Alors j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Vous vous souvenez peut-être tous de ces paroles : “Car nos légères afflictions du moment présent produisent pour nous, au-delà de toute mesure, un poids éternel de gloire”. Vous avez tous déjà entendu ces paroles, pourtant aucun d’entre vous n’en a compris la vraie signification. Aujourd’hui, vous avez acquis une conscience profonde de leur véritable signification. Ces paroles seront accomplies par Dieu dans les derniers jours, et elles s’accompliront en ceux qui ont été brutalement persécutés par le grand dragon rouge dans le pays où il se tapit. Le grand dragon rouge persécute Dieu et est l’ennemi de Dieu ; et ainsi, dans ce pays, ceux qui croient en Dieu sont donc soumis à l’humiliation et à l’oppression, et par conséquent, ces paroles s’accomplissent en vous, en ce groupe de personnes » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, L’œuvre de Dieu est-elle aussi simple que l’homme l’imagine ?). L’éclairage des paroles de Dieu m’a montré qu’être humiliée et torturée à cause de ma foi revenait à souffrir pour la justice. C’était la grâce de Dieu qui m’offrait une chance de témoigner. C’était un honneur pour moi. Pourtant, quand j’étais un peu embarrassée ou que je souffrais un peu, je perdais ma foi en Dieu et je songeais même à la mort. J’accordais trop d’importance à la gloire et à l’humiliation personnelle. En quoi était-ce un témoignage ? J’avais décidé de témoigner pour Dieu, même si je devais en mourir, mais je songeais à en finir à cause d’un peu de souffrance physique. N’était-ce pas tomber dans un piège de Satan ? Satan n’essayait-il pas de me pousser à trahir Dieu ? Je ne pouvais pas battre en retraite et devenir la risée de Satan. Je devais rester en vie, témoigner pour Dieu et faire honte à Satan ! Quand j’ai compris la volonté de Dieu, j’ai fait cette prière : « Mon Dieu, je suis prête à me remettre entre Tes mains. Quelles que soient les tortures que Satan me réserve, je témoignerai pour Toi et je ne Te trahirai jamais. Je suivrai Tes orchestrations et Tes arrangements en toutes choses ! » Je me suis sentie plus forte après ma prière.

Quand je suis retournée dans la salle d’interrogatoire, les policiers ont allumé un ordinateur et m’ont montré les photos de quelques sœurs pour que je les identifie. Ils m’ont aussi dit que le 24 janvier, vers 14 heures, ils avaient arrêté des frères et sœurs à plusieurs endroits. C’était une opération coordonnée. J’étais furieuse. Comme je ne répondais pas, ils m’ont à la fois menacée et fait des promesses, en disant : « On sait déjà tout sur vous. Ça ne sert à rien de résister. Tous les autres ont parlé, alors à quoi bon te taire pour eux ? Même si on te relâchait maintenant, ton Église ne voudrait plus de toi. Sois raisonnable. Dis-nous qui sont les plus hauts dirigeants et où se trouvent les fonds de l’Église. Alors on te laissera rentrer chez toi pour le Nouvel An. » Je n’ai pas dit un mot, alors ils ont crié : « Si tu ne nous dis pas où se trouve l’argent de l’Église, on te déshabillera, on te suspendra au plafond et on te tabassera. On y prendra beaucoup de plaisir. » Ça m’a terrifiée. J’ai vu que ces démons étaient capables de tout et je ne savais pas si je pourrais le supporter. J’étais vraiment à bout et je ne savais pas ce qu’ils me feraient la nuit suivante. Assaillie par la peur et le chagrin, j’étais vraiment désespérée. Je me suis empressée de prier Dieu pour Lui demander Sa protection. Après ma prière, j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Lorsque les hommes sont prêts à sacrifier leur vie, tout devient insignifiant, et personne ne peut l’emporter sur eux. Qu’est-ce qui pourrait être plus important que la vie ? Ainsi, Satan devient incapable de faire plus chez les hommes, il ne peut rien faire avec l’homme. Même si, dans la définition de la “chair”, on dit que la chair est corrompue par Satan, si les gens se livrent réellement et ne sont pas conduits par Satan, alors personne ne peut l’emporter sur eux et » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les paroles de Dieu à l’univers entier, Chapitre 36). L’éclairage des paroles de Dieu m’a permis de comprendre que j’avais terriblement peur d’être humiliée et de mourir. Satan se servait de mes faiblesses pour m’inciter à trahir Dieu. C’était une ruse. Si j’étais prête à risquer ma vie, ne pouvais-je pas tout supporter ? J’ai aussi compris que les policiers ne m’humiliaient pas en me traitant de cette manière. Ils prouvaient juste qu’ils étaient maléfiques et méprisables. Ma chair ne valait rien. J’étais prête à sacrifier ma vie pour témoigner pour Dieu et faire honte à Satan. Je savais que je n’aurais pas vécu en vain si j’offrais un témoignage à Dieu. Grâce à cette idée, j’ai cessé d’avoir peur. J’étais remplie de force et de foi.

Vers 13 heures, ce jour-là, mon cœur s’est affolé et j’ai commencé à avoir du mal à respirer. Mes jambes ne me soutenaient plus et je me suis effondrée. En voyant ça, les policiers ont dit : « Inutile de faire semblant d’être mourante. On ne te laissera pas partir pour autant. Le Comité central dit que ce n’est pas grave si on bat un croyant à mort. Ça fait toujours un croyant de moins ! On n’aurait qu’à creuser un trou et y jeter ton corps. Personne ne le saurait. » Un peu plus tard, ils ont vu que je n’allais vraiment pas bien. Comme ils avaient peur de perdre leur piste, ils m’ont emmenée à l’hôpital. Le médecin a dit que j’étais à bout de force et que ça avait provoqué un problème cardiaque. Il a dit que j’avais besoin de nourriture et de repos. Mais les policiers se moquaient que je vive ou que je meure. Une demi-heure après mon retour de l’hôpital, ils m’ont de nouveau menottée aux rails métalliques. Voyant que la brutalité ne les menait nulle part, ils sont passés à une approche plus douce. L’un des policiers m’a dit avec une fausse gentillesse qu’il n’avait rien contre la foi dans le Seigneur et que sa grand-mère était chrétienne. Il a aussi dit qu’il était célibataire, qu’il me trouvait jolie et qu’il aimerait avoir une petite amie comme moi. Un autre a dit : « Si tu te moques de ton propre sort, pense à tes parents. C’est bientôt le Nouvel An et tout le monde est en famille, alors que tu es ici, en train de souffrir. Tes parents seraient très tristes s’ils le savaient. » Un autre policier est intervenu : « J’ai un enfant de ton âge et ça me fait de la peine de te voir souffrir comme ça. Dis-moi de quoi tu as besoin. C’est moi qui commande, ici. Je peux aussi t’aider à trouver un travail. Tu peux ne dire ce que tu sais qu’à moi. » Leurs discours mielleux m’ont écœurée et j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Vous devez être éveillés et dans l’expectative à tout moment, et vous devez prier davantage devant Moi. Vous devez reconnaître les diverses conspirations et plans astucieux de Satan, reconnaître les esprits, connaître les hommes et être capables de discerner tous les types de personnes, d’événements et de choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 17). Satan essayait de jouer sur mes émotions et de me faire miroiter de petites faveurs pour m’acheter et m’inciter à trahir Dieu. C’était honteux et méprisable ! Je savais que je ne devais pas me laisser berner par les ruses de Satan. Je n’ai pas dit un mot après ça, quelles que soient leurs menaces et leurs promesses. Ils venaient par groupes de six ou sept et ils se sont relayés pour m’interroger pendant huit jours et huit nuits. Ils ont employé l’intimidation, les menaces et la torture pour me faire avouer, mais ils ne m’ont soutiré aucune information. Finalement, l’un des policiers a dit : « Tu as une détermination incroyable et ton Dieu est grand. » Entendre ça m’a rendue très heureuse. J’ai vu Satan humilié et vaincu.

Après ça, ils m’ont emmenée dans un centre de détention. Quand j’y suis arrivée, une policière m’a fouillée alors que la caméra de surveillance était allumée. Quand on m’a mise en cellule, les autres prisonnières m’ont regardée méchamment. Les gardiens de prison les ont encouragées en disant : « C’est une autre croyante. Prenez “bien soin” d’elle. » Je n’avais pas encore trouvé mes repères quand une prisonnière m’a ordonné de prendre une douche froide. Je me suis retrouvée à grelotter tandis qu’on me lançait des seaux d’eau froide sur le corps. Les autres prisonnières riaient. J’ai dû porter des dizaines de seaux d’eau tous les jours pour nettoyer les toilettes et faire le ménage. Pendant les repas, on me donnait moins de nourriture qu’aux autres. Je ne mangeais jamais à ma faim. La nuit, les autres donnaient de violents coups de pied dans mon lit pour m’empêcher de dormir. Ça me faisait peur et mon cœur s’affolait. C’était horrible. Plus tard, on m’a forcée à dormir sur le sol en béton glacé. En plus, les gardiens incitaient la chef des prisonnières et des meurtrières à me harceler, et les policiers continuaient à m’interroger et à me menacer, en disant : « Tu es une criminelle politique. Tout le monde s’en fichera si tu meurs. Si tu ne parles pas, on te gardera indéfiniment. N’espère pas sortir d’ici ! » C’était horrible d’entendre ça. Chaque journée de ces quatre mois a été une torture. Je n’en pouvais vraiment plus. Je ne savais pas quand ça finirait. J’avais l’impression de ne pas avoir la force de tenir bon. Je me sentais très faible. J’espérais mourir pour échapper à mes souffrances. Dans ma douleur, j’ai prié Dieu en pleurant amèrement. J’ai pensé à Dieu, qui était devenu chair et était venu sur terre pour exprimer la vérité et sauver l’humanité. J’avais joui de l’abreuvement et de la nourriture des paroles de Dieu, mais je voulais quitter ce monde avant de Lui avoir rendu Son amour. J’étais remplie de culpabilité et de regret. Je me sentais très mal, comme si j’avais reçu un coup au cœur. Alors j’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Ainsi, au cours de ces derniers jours, vous devez rendre témoignage à Dieu. Quelle que soit votre souffrance, vous devez marcher jusqu’au bout, et même à votre dernier souffle, vous devez toujours être fidèles à Dieu et être à la merci de Dieu ; ce n’est que de cette façon qu’on aime vraiment Dieu et qu’on laisse un témoignage fort et retentissant » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ce n’est qu’en vivant des épreuves douloureuses que tu peux connaître la beauté de Dieu). « Puisque tu es un être humain, tu dois te dépenser pour Dieu et endurer toute souffrance ! Tu dois accepter volontiers et avec assurance les petites souffrances auxquelles tu es soumis aujourd’hui et vivre une vie significative, comme Job et Pierre. […] Vous êtes des gens qui suivent le bon chemin, ceux qui cherchent à s’améliorer. Vous êtes des gens qui se lèvent dans la nation du grand dragon rouge, ceux que Dieu appelle justes. N’est-ce pas la vie qui a le plus de sens ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (2)). J’ai eu terriblement honte face à ces paroles de Dieu. Dieu était devenu chair et était venu sur terre pour exprimer de nombreuses vérités afin de nous nourrir et, alors qu’Il avait besoin que des gens témoignent pour Lui, je voulais échapper à cette situation par la mort parce que j’avais été un peu humiliée et que j’avais souffert physiquement. Ce n’était pas une véritable obéissance. N’était-ce pas se rebeller contre Dieu ? J’ai pensé à Job, qui avait perdu toutes ses possessions et ses enfants et qui avait été tourmenté par la maladie, mais qui n’avait jamais blâmé Dieu. Il avait continué à louer le nom de Dieu et à se soumettre à Lui. Il avait offert un témoignage retentissant à Dieu. Et, au fil des siècles, les disciples et les prophètes avaient donné leur vie et versé leur sang pour Dieu. Qu’avais-je sacrifié pour Dieu, qui m’avait tant donné ? J’étais très égoïste et méprisable. Je n’étais pas à la hauteur du prix que Dieu avait payé pour moi. Je ne méritais même pas d’être considérée comme une humaine ! Je me suis présentée devant Dieu pour me repentir et prier. J’ai dit : « Ô Dieu, j’ai eu tort. Je ne devrais pas penser à la mort. Je veux être comme Job et comme Pierre. Quoi que je doive endurer, je veux témoigner pour Toi. » Prier m’a donné la force de faire face à ce qui m’attendait. Peu après, la chef des prisonnières a été transférée en prison pour purger sa peine et de nouvelles prisonnières ont commencé à prendre soin de moi. Elles ont partagé des produits de première nécessité avec moi et m’ont offert des vêtements adaptés à la saison. Je savais que c’était l’orchestration et l’arrangement de Dieu. Comme il est dit dans les paroles de Dieu : « Toutes les choses, qu’elles soient vivantes ou mortes, évolueront, changeront, se renouvelleront et disparaîtront conformément aux pensées de Dieu. C’est de cette manière que Dieu préside sur toutes les choses » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu est la source de la vie de l’homme).

Plus tard, j’ai rencontré une sœur au centre de détention. Ça m’a vraiment fait chaud au cœur. On a copié des paroles de Dieu en secret pour s’encourager mutuellement et échanger. Ça a rempli mon cœur de joie. Ensuite, un jour, en septembre, des policiers sont revenus m’interroger. Ils ont pris ma photo dès que je suis entrée dans la salle d’interrogatoire et ils ont dit qu’ils s’en serviraient pour chercher mon identité sur Internet. Ils m’ont menacée en disant : « Ton cas sera bientôt réglé. N’espère pas retrouver ta liberté ! La politique du Parti communiste concernant les chrétiens est de commuer les peines d’un an en peines de trois ans et celles de trois ans en peines de sept ans. On peut les battre à mort sur un coup de tête et personne ne sera tenu responsable. On verra combien de temps tu tiendras. » Voir à quel point le PCC était maléfique et méprisable m’a fait haïr le diable Satan encore plus. Comme j’étais décidée à ne jamais céder ni trahir Dieu, je leur ai répondu gravement : « Laissez tomber. Je n’espère pas être libérée. Tant que je peux connaître Dieu et témoigner pour le Créateur au cours de ma vie, celle-ci aura valu d’être vécue, même si je meurs ici ! » Les policiers sont partis fous de rage.

J’ai été libérée en novembre 2013, après avoir été détenue illégalement par les autorités pendant dix mois. Même si j’ai souffert physiquement quand j’ai été arrêtée et détenue par le Parti communiste, les paroles de Dieu m’ont éclairée en permanence. Elles m’ont permis de triompher des tentations de Satan et de témoigner. J’ai vraiment éprouvé le pouvoir et l’autorité des paroles de Dieu, et ma foi en Dieu a grandi. J’ai aussi clairement vu l’essence diabolique du PCC qui hait Dieu et est Son ennemi. Je l’ai complètement rejeté et ma détermination à suivre Dieu s’est accrue. Dieu Tout-Puissant soit loué !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Durant une torture brutale

Par Chen Hui, ChineJ’ai grandi en Chine, dans une famille ordinaire. Mon père était militaire et, du fait de l’éducation qu’il m’avait...

Contactez-nous par WhatsApp