La peur d’assumer mes responsabilités a révélé que je suis égoïste et méprisable

22 mars 2025

Par Liu Cheng, Chine

En 2023, je faisais des devoirs textuels dans l’Église. En juin, le superviseur Yang Feng m’a dit que les dirigeants prévoyaient de l’assigner dans un autre lieu pour faire son devoir et que j’allais être nommé superviseur. En entendant cela, je me suis senti immédiatement dépassé et j’ai pensé : « Me nommer superviseur ? Comment est-ce possible ! Depuis que j’ai trouvé Dieu et que j’ai commencé à faire mon devoir, j’ai toujours été un membre ordinaire de l’Église. Je n’ai jamais été superviseur. Les superviseurs ont de nombreuses responsabilités et un large domaine de travail. Non seulement ils sont responsables du travail professionnel, mais ils doivent également résoudre les états des frères et sœurs et résoudre divers problèmes qui surviennent dans le travail. C’est beaucoup plus complexe que le travail des membres ordinaires. En général, je ne suis pas doué pour communiquer avec les gens et je manque de discernement. Il y a aussi beaucoup de choses dans le travail d’un superviseur que je ne comprends pas ou que je ne sais pas faire. Ce devoir n’est-il pas trop lourd pour moi ? De plus, les responsabilités d’un superviseur sont bien plus sérieuses que celles d’un membre ordinaire. Lorsque j’ai commencé à m’occuper des devoirs textuels, il y avait un superviseur qui ne triait pas les articles selon les principes et qui supprimait toujours les articles de témoignages expérientiels des frères et sœurs en fonction de ses préférences personnelles. Cela a interrompu et perturbé le travail et a conduit à son renvoi. Si je devais faire ce devoir, et que les résultats étaient mauvais ou si des problèmes survenaient, j’aurais à en assumer la responsabilité. Dans le meilleur des cas, je serais simplement émondé, mais au pire, si le travail était interrompu et perturbé, je pourrais finir par être évincé de l’Église. Si cela se produisait, mon avenir et mon destin seraient détruits ! » Plus j’y pensais, plus je sentais que ce devoir était difficile à faire, alors j’ai dit à Yang Feng : « Je ne peux pas faire ce devoir. Est-il possible de transférer un superviseur d’un autre endroit ? » Yang Feng a dit qu’ils n’avaient pas trouvé de personne appropriée à ce moment-là. J’ai pris conscience que cette situation avait été permise par Dieu, et que j’avais tort de vouloir simplement refuser et de manquer d’attitude de soumission. J’ai donc décidé de d’abord me soumettre. Bien que j’aie accepté d’assumer le devoir de superviseur, quand j’ai pensé que, en dehors du travail professionnel, je n’avais pas eu beaucoup de contact avec d’autres travaux, j’ai ressenti beaucoup de pression, et je ne savais pas comment je devais faire le travail à l’avenir, et j’espérais juste que les dirigeants désigneraient quelqu’un d’autre pour prendre la relève en tant que superviseur.

Ensuite, j’ai commencé à me demander : « Je n’ai jamais fait ce devoir auparavant, et je n’y comprends pas grand chose, alors pourquoi Dieu a-t-Il arrangé cette situation pour moi ? Et comment devrais-je traiter ce problème ? » Alors que je réfléchissais à ces choses, un passage des paroles de Dieu m’est soudain venu à l’esprit : « Lorsque certaines personnes viennent d’être promues, elles ne savent pas quelles tâches elles doivent faire ni comment les faire, et sont un peu perplexes. C’est normal : qui est né en étant capable de tout faire ? Si tu savais tout faire, tu serais certainement la personne la plus arrogante et la plus prétentieuse possible, et tu ne céderais rien à personne – auquel cas, pourrais-tu encore accepter la vérité ? Si tu savais tout faire, continuerais-tu de dépendre de Dieu et de te tourner vers Lui ? Chercherais-tu encore la vérité pour résoudre les problèmes de ta propre corruption ? Tu ne le ferais certainement pas. Au contraire, tu serais arrogant et prétentieux et tu suivrais le chemin des antéchrists, tu lutterais pour le pouvoir et le statut, tu ne céderais à personne, tu induirais les gens en erreur, tu les piégerais, et tu interromprais et perturberais le travail de l’Église – auquel cas, pourrais-tu encore être utilisé par la maison de Dieu ? Si tu sais que tu as beaucoup de défauts, tu devrais apprendre à obéir et à te soumettre, et à bien faire les différentes tâches conformément aux exigences de la maison de Dieu ; cela te permettra d’atteindre progressivement le stade où tu pourras faire ton devoir en étant à la hauteur » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Les paroles de Dieu ont immédiatement éclairé mon cœur, et j’ai commencé à comprendre un peu mieux l’intention de Dieu. J’ai pris conscience que j’avais une vision erronée. Je pensais que seuls ceux qui savaient tout et pouvaient tout faire étaient qualifiés pour être promus faire le devoir de superviseur. En fait, la maison de Dieu avait promu et formé de nombreuses personnes, et toutes n’avaient pas tout compris au début, mais au contraire, elles avaient saisi les principes petit à petit grâce à une formation progressive. Il est normal de ne pas tout comprendre ou de ne pas tout savoir lorsqu’on commence un nouveau devoir, et je devais avoir une attitude correcte à ce sujet. En y repensant, n’en avais-je pas fait autant pendant toutes ces années où j’avais fait mes devoirs ? Quel que soit le devoir que je faisais, je ne comprenais pas tout lorsque j’ai commencé ma formation, mais j’ai été assigné à la formation parce que j’étais capable de comprendre certains principes. Plus tard, grâce à l’éclairage de Dieu et à l’aide de mes frères et sœurs, en faisant l’expérience de quelques échecs, en étant révélé, en résumant et en réfléchissant, j’ai progressivement compris et saisi certains principes. Cette fois, l’Église avait prévu que je fasse le devoir de superviseur, et même si je ne saurais pas comment le faire au début, et que j’aurais quelques difficultés, ce serait parfaitement normal, et j’ai dû commencer par me soumettre et compter sur Dieu pour me former. J’ai aussi compris, grâce aux paroles de Dieu, que mes nombreuses lacunes dans ce devoir pouvaient m’aider à rester discret, et que face à des problèmes, je pouvais davantage solliciter l’avis des autres, ce qui me permettait d’éviter d’interrompre et de perturber mes devoirs par arrogance et par prétention, et de m’accrocher à mes propres opinions. Du fait que j’étais assez arrogant, et que je pensais avoir une certaine intelligence et un certain calibre, et comprendre certaines vérités-principes, je continuais à mépriser les autres. Lorsque j’étais confronté à des opinions divergentes, je pensais avoir raison, et donc je m’accrochais souvent à mes propres opinions. Cela avait interrompu et perturbé le travail et avait presque conduit à mon renvoi. Si je savais et pouvais tout faire, j’aurais en effet tendance à faire des choses en fonction de mon tempérament arrogant. Mais cette fois, dans le devoir de superviseur, j’étais déficient dans de nombreux domaines, et je ne pouvais pas agir avec arrogance même si je le voulais. C’était en fait une protection pour moi.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Lorsque la maison de Dieu promeut et cultive les gens pour qu’ils deviennent des dirigeants, elle leur donne plus d’un fardeau pour les former, les faire dépendre de Dieu, et les amener à s’efforcer d’atteindre la vérité, alors seulement, leur stature grandira aussi vite que possible. Plus le fardeau qui est placé en eux est grand, plus ils subissent de pression et plus ils sont forcés de chercher la vérité et de dépendre de Dieu. Finalement, ils seront capables de faire leur travail correctement et de suivre la volonté de Dieu, et ainsi, ils auront emprunté la bonne voie pour être sauvés et rendus parfaits : voilà l’effet obtenu lorsque la maison de Dieu promeut et cultive les gens. Sans faire ces tâches spécifiques, ils ne sauraient pas ce qui leur manque, ils ne sauraient pas faire les choses selon les principes et ils ne sauraient pas ce que signifie posséder la vérité-réalité. Faire un travail spécifique leur permet donc de découvrir leurs défauts, et cela leur permet de voir que, en dehors de leurs dons, ils sont dénués de vérité-réalité. Cela leur permet de sentir à quel point ils sont pauvres et pitoyables, cela leur fait prendre conscience que s’ils ne dépendent pas de Dieu et ne cherchent pas la vérité, ils seront incapables de tout travail. Cela les amène à vraiment se connaître eux-mêmes et à voir clairement que s’ils ne poursuivent pas la vérité et ne changent pas de tempérament, il leur sera impossible d’être aptes à être utilisés par Dieu. Voilà tous les effets qui doivent être obtenus lorsque les dirigeants et les ouvriers sont cultivés et formés. Ce n’est qu’en comprenant ces aspects que les gens peuvent poursuivre la vérité en gardant les pieds sur terre, se conduire en faisant profil bas, être assurés de ne plus se vanter en faisant leur travail, exalter Dieu constamment et témoigner de Dieu en faisant leur devoir, et entrer progressivement dans la vérité-réalité. […] Plus il y a d’occasions de se former, plus les expériences des gens sont multiples, plus leur vision est large et plus ils se développeront rapidement. Cependant, si les gens ne font pas de travail de direction, ils ne rencontreront et ne connaîtront que leur propre existence et leurs expériences personnelles, et ils ne reconnaîtront que leurs propres tempéraments corrompus ainsi que leurs divers états personnels – qui ne se réfèrent tous qu’à eux-mêmes. Lorsqu’ils deviennent des dirigeants, ils rencontrent davantage de personnes, d’événements et d’environnements, ce qui les encourage à venir souvent devant Dieu pour chercher les vérités-principes. Pour eux, ces personnes, ces événements et ces choses représentent un fardeau invisible et créent également des conditions extrêmement favorables à leur entrée dans la vérité-réalité, ce qui est une bonne chose. Ainsi, quelqu’un qui possède un certain calibre, qui porte un fardeau et qui a une capacité de travail entrera lentement en tant que croyant ordinaire, et plus rapidement en tant que dirigeant ou ouvrier » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (5)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai commencé à comprendre un peu l’importance de la promotion et de la cultivation des gens dans la maison de Dieu. La promotion et la cultivation des gens dans la maison de Dieu ne visent pas à révéler ou à éliminer des personnes, mais à leur donner un fardeau et à leur offrir plus d’opportunités de formation. Avec de plus grandes responsabilités, les problèmes rencontrés dans le travail augmentent, et l’émondage, les revers et les échecs seront également plus fréquents. Il peut sembler que la chair doive endurer certaines souffrances, mais Dieu utilise précisément de telles situations pour nous aider à connaître nos tempéraments corrompus, à découvrir nos lacunes et nos déficiences, et à nous forcer à compter davantage sur Lui et à chercher la vérité. Cela nous est bénéfique pour nous comprendre nous-mêmes, pour entrer dans les vérités-réalités et pour atteindre le salut. Si nous expérimentons moins de choses et que nous n’avons aucune difficulté, alors la révélation de nos tempéraments corrompus sera limitée, ce qui nous empêchera de voir clairement nos lacunes et limitera notre compréhension de nos tempéraments corrompus, et ralentira notre développement dans tous les domaines. Plus j’y pensais, plus je me rendais compte que la maison de Dieu qui promeut et cultive une personne fait partie des intentions minutieuses de Dieu. L’Église qui a fait des arrangements pour que j’assume le devoir de superviseur n’avait pas pour intention délibérée de me rendre les choses difficiles, ni de me révéler ou de m’éliminer, mais de me permettre d’acquérir plus de formation, d’entrer plus rapidement dans les vérités-réalités, et aussi de mieux faire mes devoirs. Mais je ne comprenais pas l’intention de Dieu et je continuais à me plaindre et à résister. Je manquais vraiment d’humanité et de raison !

Plus tard, j’ai réfléchi un peu plus : « Pourquoi n’étais-je pas disposé à assumer le devoir de superviseur ? En plus d’avoir des opinions erronées, quels autres tempéraments corrompus se cachaient derrière tout cela ? » Dans ma réflexion, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Certains ont peur de prendre leurs responsabilités dans l’accomplissement de leur devoir. Si l’Église leur donne un travail à faire, ils se demanderont d’abord si ce travail les oblige à prendre des responsabilités. Et si c’est le cas, ils n’accepteront pas ce travail. Leurs conditions pour accomplir un devoir sont, premièrement, qu’il s’agisse d’un travail peu exigeant, deuxièmement, qu’il ne soit ni prenant, ni fatigant et troisièmement, que quoi qu’ils fassent, ils ne prennent aucune responsabilité. Voilà le seul genre de devoir qu’ils assument. De quel genre de personne s’agit-il là ? Ne s’agit-il pas d’une personne fuyante et fourbe ? Elle ne veut pas assumer la moindre responsabilité. Elle craint même que les feuilles lui fendent le crâne en tombant des arbres. Quel devoir une telle personne peut-elle accomplir ? À quoi pourrait-elle servir dans la maison de Dieu ? Le travail de la maison de Dieu a à voir avec un travail de lutte contre Satan, ainsi qu’avec la propagation de l’Évangile du Règne. Quel devoir n’implique pas de responsabilités ? Ne diriez-vous pas qu’être dirigeant implique des responsabilités ? Les responsabilités d’un dirigeant n’en sont-elles pas d’autant plus grandes et ne doit-il pas prendre d’autant plus la responsabilité du travail ? Peu importe que tu prêches l’Évangile, que tu témoignes, que tu réalises des vidéos, et autres, quel que soit le travail que tu fais, du moment qu’il se rapporte aux vérités-principes, il implique des responsabilités. Si l’accomplissement de ton devoir est sans principes, cela affectera le travail de la maison de Dieu, et si tu as peur d’en prendre la responsabilité, alors tu ne pourras accomplir aucun devoir. Quelqu’un qui a peur de prendre des responsabilités dans l’accomplissement de son devoir est-il lâche, ou a-t-il un problème de tempérament ? Vous devez être capables de faire la différence. Le fait est que ce n’est pas une question de lâcheté : si cette personne recherchait la richesse ou à faire des choses dans son propre intérêt, comment pourrait-elle être aussi courageuse ? Elle prendrait tous les risques. Mais quand elle fait des choses pour l’Église, pour la maison de Dieu, elle ne prend absolument aucun risque. De telles personnes sont égoïstes et ignobles, les plus traîtres qui existent. […] Si tu te protèges à chaque fois qu’il t’arrive quelque chose, et que tu te laisses une échappatoire, une porte de sortie, mets-tu la vérité en pratique ? Ce n’est pas pratiquer la vérité : c’est être sournois. À présent, tu accomplis ton devoir dans la maison de Dieu. Quel est le premier principe dans l’accomplissement d’un devoir ? Tu dois d’abord accomplir ce devoir de tout ton cœur, ne pas ménager tes efforts, et protéger les intérêts de la maison de Dieu. C’est une vérité-principe, une vérité-principe que tu devrais mettre en pratique. Se protéger en se laissant une échappatoire, une porte de sortie, est le principe de pratique que suivent les non-croyants et c’est leur philosophie la plus élevée. Se considérer soi-même avant toute autre chose, et placer ses intérêts avant tout le reste, ne pas penser aux autres, n’avoir aucun lien avec les intérêts de la maison de Dieu et les intérêts des autres, penser d’abord à ses propres intérêts puis penser à une échappatoire, n’est-ce pas ce qu’est un non-croyant ? C’est précisément ce qu’est un non-croyant. Ce genre de personne n’est pas apte à accomplir un devoir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que lorsque je fais mes devoirs, je dois d’abord réfléchir à la manière d’y consacrer mon cœur et mes forces et de défendre les intérêts de l’Église. Dieu dit que si les gens ont constamment peur d’assumer leurs responsabilités, qu’ils planifient et pensent toujours à leurs intérêts personnels, qu’ils refusent et se dérobent à leurs devoirs, ils sont perfides, égoïstes, méprisables et ne sont pas différents des non-croyants. Dieu déteste et est dégoûté par de telles personnes. Au début, je pensais que comme je n’avais jamais fait le devoir d’un superviseur et que je n’avais aucune expérience, il serait normal que je refuse ce devoir, et que ce n’était pas une affaire sérieuse, mais maintenant je me rendais compte que ce n’étaient que mes propres notions et mon imagination, et que cela n’était pas conforme à la vérité. Je me suis souvenu du moment où j’avais appris que j’allais être nommé superviseur. Je n’avais pas le sentiment que c’était l’élévation de Dieu et je n’avais pas réfléchi à la façon de bien faire ce devoir. Au lieu de cela, mes premières pensées concernaient les nombreuses responsabilités que j’aurais à assumer en tant que superviseur, que si je ne faisais pas bien les choses, je serais émondé, et que si je causais des interruptions et des perturbations, mon avenir et mon destin pourraient être détruits. J’avais l’impression que je serais plus en sécurité en tant que membre ordinaire de l’équipe, car ainsi je n’aurais pas à assumer autant de responsabilités et je courrais moins le risque d’être révélé ou éliminé. Plus tard, même si j’ai accepté ce devoir, je l’ai fait avec beaucoup de réticence, et j’ai toujours espéré que les dirigeants trouveraient quelqu’un d’autre pour prendre ma place. J’ai pensé que lorsque les non-croyants interagissent, ils sont toujours sur leurs gardes les uns vis-à-vis des autres, craignant toujours que les autres n’agissent contre leurs intérêts, et donc ils essaient toujours de garder quelque chose sous le coude. Mais même si j’avais trouvé Dieu et que je faisais mon devoir, je me méfiais constamment de Dieu. Si je sentais que les devoirs que l’Église m’avait confiés ne constituaient pas une menace pour mon avenir, alors j’étais prêt à payer un prix et à les faire, mais dès que je sentais que ces devoirs pouvaient comporter une forme de risque, je ne voulais plus les faire. J’ai souvent prétendu que je devais tenir compte des intentions de Dieu, mais lorsque j’étais confronté à un devoir qui nécessitait ma coopération, je ne pensais qu’à mon avenir et à ma destinée personnels. J’ai utilisé mon manque d’expérience comme excuse pour me dérober à mes devoirs, sans aucune considération pour Dieu. J’ai vu que j’avais été complètement égoïste, méprisable, insaisissable et fourbe. Les non-croyants accordent la priorité à leurs intérêts personnels avant tout, et ces pensées et les choses que je révélais n’étaient-elles pas les mêmes que celles des non-croyants ? J’ai vu que je manquais vraiment de conscience et de raison. Même s’il y avait beaucoup de choses que je ne comprenais pas en tant que superviseur, je devais d’abord me former et voir comment les choses se passaient. Si je faisais de mon mieux mais que je n’étais toujours pas à la hauteur de mes devoirs, alors je n’aurais aucun regret. Plus tard, Yang Feng m’a fait faire le tour des différents groupes pour me familiariser avec leur travail. Au début, j’étais vraiment confus et je ne savais pas quoi faire ni comment le faire, mais plus tard, en le faisant tout en tâtonnant pour trouver une méthode, j’ai trouvé le chemin à suivre.

Peu de temps après, le PCC a lancé une nouvelle vague d’arrestations à grande échelle contre les croyants, et nous avons dû déménager d’urgence car l’endroit où nous vivions était devenu dangereux. La situation dans d’autres endroits était également mauvaise. Les dirigeants supérieurs ont demandé aux Églises de divers endroits de fournir du personnel de bon calibre pour les devoirs textuels. Je me suis dit : « Dans la situation désespérée dans laquelle nous nous trouvons actuellement, certains travaux de l’Église sont déjà difficiles à mettre en œuvre. Si des personnes de bon calibre finissent par être transférées, comment pouvons-nous espérer que le travail soit efficace à l’avenir ? Si Yang Feng part également à ce moment critique, et que le travail s’avère inefficace ou si des problèmes surviennent, je devrai en assumer la responsabilité. Si les choses tournent vraiment mal, je pourrais être renvoyé ou éliminé, et je n’aurai alors ni bon avenir ni bon destin. » En pensant à cela, j’ai regretté d’avoir accepté ce devoir en premier lieu. Il se trouvait que Yang Feng ne pouvait pas quitter la région pour le moment en raison de problèmes de sécurité, et je me suis dit : « S’il ne part pas, alors il sera toujours responsable du travail. Même si je suis superviseur, je ne serai qu’un assistant. Si quelque chose se passait vraiment mal, les dirigeants s’adresseraient quand même à lui. » Pendant ce temps, j’ai utilisé le fait d’être occupé par mon travail en cours comme excuse et je n’ai pas prêté beaucoup d’attention au travail global. Je me suis dit : « Puisque Yang Feng n’est pas encore parti, il pourra gérer tous les problèmes qui surviendront. » Peu de temps après, les dirigeants ont compris mon état et m’ont envoyé quelques passages des paroles de Dieu. Dieu dit : « Un antéchrist considère qu’être béni, c’est plus vaste que les cieux, plus vaste que la vie, plus important que la poursuite de la vérité, le changement de tempérament, ou le salut personnel, et plus important que de bien faire son devoir et d’être un être créé qui soit à la hauteur des normes. Il pense qu’être un être créé qui soit à la hauteur, bien faire son devoir et être sauvé sont autant de choses dérisoires qui valent à peine d’être mentionnées ni remarquées, tandis que gagner des bénédictions est la seule chose de toute la vie qui ne puisse jamais être oubliée. Face à ce qu’il rencontre, peu importe que ce soit grand ou petit, il relie tout au fait d’être béni, il est extrêmement prudent et attentif, et il se ménage toujours une issue » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 12 : Ils veulent se retirer lorsqu’ils n’ont aucun statut et aucun espoir de gagner des bénédictions). « Certaines personnes, en particulier, lorsqu’il leur est demandé d’assumer la responsabilité pour un certain travail, ne se demandent pas comment elles peuvent offrir leur loyauté, ou comment accomplir ce devoir et bien effectuer ce travail. Au lieu de cela, elles se demandent comment esquiver les responsabilités, comment éviter d’être émondées, comment éviter de prendre la moindre responsabilité et comment s’en sortir indemne quand des problèmes ou des erreurs se produisent. Ils considèrent avant tout leur échappatoire personnelle et comment satisfaire leurs propres préférences et intérêts, pas comment bien accomplir leurs devoirs et offrir leur loyauté. […] Alors, quel genre de personne effectue ses devoirs de cette manière ? S’agit-il de gens qui poursuivent la vérité ? Pour commencer, une chose est sûre : ces gens-là ne poursuivent pas la vérité. Ils cherchent à profiter de quelques bénédictions, devenir célèbres et à se placer sous le feu des projecteurs dans la maison de Dieu, exactement comme quand ils évoluaient en société. En termes d’essence, quel type de personnes sont-ils ? Ce sont des incrédules » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). « Si les gens ne comprennent pas la vérité, alors rien n’est plus difficile pour eux que d’abandonner leurs propres intérêts. C’est parce que leurs philosophies de vie sont : “Chacun pour soi, Dieu pour tous” et “L’homme meurt pour la richesse comme les oiseaux le font pour la nourriture”. De toute évidence, ils vivent pour leurs propres intérêts. Les gens pensent que sans leurs propres intérêts, s’ils devaient perdre leurs intérêts, ils ne pourraient pas survivre. C’est comme si leur survie était inséparable de leurs propres intérêts, donc la plupart des gens sont aveugles à tout sauf à leurs propres intérêts. Ils considèrent leurs propres intérêts comme supérieurs à toute autre chose, ils vivent pour leurs propres intérêts, et les amener à renoncer à leurs propres intérêts revient à leur demander de renoncer à leur propre vie » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Connaître son tempérament est ce qui permet de le changer). Dieu expose que les antéchrists considèrent la réception des bénédictions comme le but de la croyance en Dieu. Ils ne font aucun effort pour poursuivre la vérité et relient tout ce qui arrive à la réception des bénédictions. En ce qui concerne les devoirs assignés par l’Église en particulier, ils ont toujours peur d’assumer des responsabilités ou de transgresser en raison de retards dans le travail, et ils se protègent constamment de Dieu par peur d’être éliminés et de perdre la chance de recevoir des bénédictions. C’est vraiment malveillant et fourbe de leur part ! J’ai vu que mon comportement était exactement celui d’un antéchrist. Depuis que j’avais été nommé superviseur, je pensais uniquement que mal faire pourrait nuire au travail et éventuellement conduire à ce que je sois révélé et éliminé et à ce que je perde la chance de recevoir des bénédictions. Je ne pensais pas à la façon de me familiariser rapidement avec le travail, ni à la façon de résoudre les différents problèmes dans le travail. Je ne pensais qu’à mes intérêts personnels. En réfléchissant à mon comportement, je me suis rendu compte que j’étais contrôlé par le poison satanique du « Chacun pour soi, Dieu pour tous ». Tout ce que je faisais et disais était basé sur le principe de l’intérêt personnel, et j’avais été complètement égoïste et méprisable. J’étais bien conscient que lorsque Yang Feng serait réaffecté, personne ne superviserait le travail textuel de plusieurs Églises et que le travail en serait affecté, mais je m’inquiétais toujours de mes intérêts personnels et j’étais réticent à accepter ce devoir. Bien que j’aie lu certaines paroles de Dieu et que j’aie compris que lorsque l’Église promeut quelqu’un, l’intention de Dieu est qu’il se forme et comprenne la vérité, non pas de le révéler et de l’éliminer, je ne me sentais toujours pas en sécurité et je n’avais pas le courage de tout confier à Dieu. En particulier, après les arrestations du PCC, le travail a fait face à diverses difficultés, et une personne dotée de conscience et de raison en aurait activement assumé la responsabilité. Mais je ne pensais qu’à mon propre avenir et à la façon dont je pourrais me laisser un plan de secours. Pour éviter d’assumer la responsabilité, j’ai utilisé comme excuse le fait d’être occupé par mon travail actuel pour ne pas participer au travail général, et j’ai même pensé que puisque Yang Feng était en danger, il ne serait pas commode pour lui de faire son devoir ailleurs, donc je n’aurais pas à être superviseur et à me mettre en danger. Je ne pensais qu’à mes intérêts personnels et je ne considérais pas du tout le travail de l’Église. J’ai même souhaité du mal aux autres et révélé des pensées qui étaient malintentionnées. En quoi avais-je une quelconque humanité ? J’ai vu que je croyais simplement en Dieu pour recevoir des bénédictions et des récompenses, et que même lorsque je pouvais faire certains devoirs, j’essayais simplement de négocier avec Dieu. Quand il était vraiment nécessaire que j’assume mes responsabilités, je me cachais au loin. Je n’avais aucune sincérité envers Dieu ni envers mon devoir dans mon cœur ! Les choses que je n’arrêtais pas de dire comme « je ferai correctement mes devoirs et je tiendrai compte des intentions de Dieu » n’étaient que des paroles creuses. Je disais juste des choses qui sonnent bien pour essayer de gagner la faveur de Dieu afin qu’Il me donne une bonne destination dans le futur. N’essayais-je pas simplement de tromper et d’utiliser Dieu ? J’ai pris conscience que j’étais non seulement égoïste et méprisable, mais que j’avais aussi un tempérament vraiment malveillant. Plus je réfléchissais, plus je sentais que les choses que j’avais révélées étaient répugnantes et détestables aux yeux de Dieu. J’ai pensé à ma stature et à mon expérience limitées, et j’ai vu que Dieu m’avait fait la grâce de me donner l’opportunité de me former au devoir de superviseur, et que c’était pour que je puisse rapidement saisir les principes et entrer dans les vérités-réalités. Mais je n’ai pas apprécié cette opportunité que Dieu m’avait donnée, ni réfléchi à la façon de bien faire mon devoir et de rendre à Dieu Son amour. Au lieu de cela, j’ai refusé et j’ai esquivé mon devoir. Je manquais vraiment de conscience et de raison et je ne pouvais pas distinguer le bien du mal ! En prenant conscience de cela, j’ai été rempli de sentiments de culpabilité et de redevabilité, et j’ai voulu profiter de l’occasion pour apprendre autant que possible de Yang Feng pendant qu’il était encore là. Peu de temps après, Yang Feng et plusieurs frères et sœurs ont été arrêtés par la police, et tout le travail est tombé sur mes épaules. Même s’il y avait une certaine pression, je savais que je ne pouvais pas fuir cette situation et que je devais assumer mon devoir, donc j’ai collaboré avec mes frères et sœurs pour faire ces devoirs.

Une fois, j’ai supprimé un article de témoignage expérientiel basé sur mes propres notions et sur mon imagination, et les dirigeants supérieurs ont envoyé une lettre pour suivre et examiner la question. Je me suis dit : « Ce n’est pas une mince affaire. Il ne s’agit peut-être pas simplement d’être émondé, et dans le pire des cas, je pourrais même être renvoyé. » J’ai réfléchi aux raisons de ce problème en attendant que les dirigeants s’en occupent. Les dirigeants ont appris que c’était la première fois que nous avions un tel problème, donc ils ne nous ont pas tenus responsables, mais ils nous ont encouragés à réfléchir et à résumer davantage. À ce moment-là, j’ai pensé : « La responsabilité de ce devoir est trop grande. Pourquoi ne pas simplement dire aux dirigeants que je ne peux pas faire ce devoir et demander à plutôt assumer un devoir avec moins de responsabilités ? » En réfléchissant à cela, j’ai pris conscience que ces pensées étaient erronées et je me suis souvenu de ces paroles de Dieu : « Crois-tu que Dieu scrute toutes choses ? Tout le monde fait des erreurs. Si une personne dont l’intention est correcte manque d’expérience et n’avait encore jamais géré telle sorte de problème, mais qu’elle a fait de son mieux, c’est visible pour Dieu. Tu dois croire que Dieu scrute toutes choses et le cœur de l’homme. Si quelqu’un ne croit même pas cela, n’est-il pas un incrédule ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 8 : Ils voudraient que les autres ne se soumettent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Les paroles de Dieu m’ont fait comprendre que Dieu ne nous traite pas uniquement en fonction du résultat des événements, mais qu’Il prend également en compte nos intentions dans nos devoirs et le contexte dans lequel les problèmes surviennent. Par exemple, certaines personnes peuvent venir d’assumer un devoir, et parce qu’elles n’ont pas été formées pendant longtemps et ont une compréhension limitée des principes, des écarts peuvent survenir dans leurs devoirs, et elles devraient d’abord bénéficier d’échanges et d’aide. Si, après une période de formation, elles ne se sont toujours pas améliorées en raison d’un calibre relativement faible, alors elles devraient être réaffectées à un devoir plus adapté. Cependant, si leur calibre est acceptable mais qu’elles comptent constamment sur leurs propres intentions et leur tempérament corrompu dans leurs devoirs, et qu’elles violent les principes et provoquent des interruptions et des perturbations, alors elles doivent être émondées. Et si elles ne se repentent toujours pas, elles doivent être renvoyées et éliminées. Dans la maison de Dieu, les gens sont traités selon les principes, quel que soit le devoir qu’ils font ou qu’ils soient ou non des superviseurs. Tout comme le superviseur que j’ai vu lorsque j’ai commencé à effectuer des devoirs textuels et qui a été renvoyé, il vivait dans un mauvais état depuis longtemps, et accomplissait son devoir de manière arrogante et présomptueuse et sans chercher les principes, et il avait gravement interrompu le travail. Cela a conduit à son renvoi. Mais la maison de Dieu ne l’a pas expulsé à cause de cela, et quand il a commencé à réfléchir et à se connaître et a été prêt à se repentir, la maison de Dieu lui a donné une autre chance, et il a continué à faire son devoir jusqu’à ce jour. D’un autre côté, certaines personnes perdent la tête en faisant de mauvaises choses dans leurs devoir, et elles interrompent ou perturbent le travail et refusent de se repentir. De telles personnes, même si elles n’assument que peu de responsabilités ou ne sont pas des superviseurs, des dirigeants ou des ouvriers, seront également éliminées. En prenant conscience de cela, j’ai acquis une certaine compréhension du tempérament juste de Dieu. Dans le passé, je voyais Dieu comme un fonctionnaire du gouvernement qui tourmentait et réprimait les gens s’il les voyait faire quelque chose de mal qui affectait ses intérêts, et qui ne tenait pas du tout compte du contexte des situations, et encore moins traitait les gens en fonction de leur essence. Je pensais que si quelqu’un disait quelque chose de mal ou faisait quelque chose légèrement contre sa volonté, alors il pouvait utiliser son pouvoir pour traiter cette personne. Juger Dieu selon un tel point de vue est une calomnie et un blasphème contre Lui ! En prenant conscience de cela, j’ai abandonné ma méfiance et mes incompréhensions envers Dieu, et j’ai été capable d’affronter mes devoirs calmement. Quand je m’occupais du travail ou que je vérifiais des articles, je prenais les choses plus au sérieux et je faisais ce que je pouvais, et si un problème survenait vraiment et que je devais en assumer la responsabilité, je me soumettais, j’y faisais face et j’en faisais l’expérience.

Lorsque je fais mes devoirs maintenant, je pense encore parfois à mon avenir et à mon destin, craignant que si je fais mal quelque chose, cela provoquera des interruptions et des perturbations et que je pourrais être révélé et éliminé, mais je suis capable de prier Dieu, de me rebeller contre ces pensées et de faire mes devoirs normalement. Parfois, je ne vois pas les choses clairement ou je ne fais pas mes devoirs consciencieusement, ce qui entraîne des problèmes, mais je ne me contente pas de vivre dans la méfiance et l’incompréhension. Au lieu de cela, je peux traiter les choses correctement, réfléchir sur moi-même et trouver les raisons de ces problèmes en temps opportun, et changer rapidement les choses lorsque je découvre des problèmes. En pratiquant de cette façon, je me sens en paix et à l’aise dans mon cœur. Dieu soit loué !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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