Réflexions sur la résistance à la supervision

8 janvier 2023

Par Mi Hui, Chine

En 2021, j’étais responsable du travail d’abreuvement de l’Église. Pendant ce temps, les dirigeants supervisaient et suivaient notre travail en s’enquérant souvent de nos progrès et en nous demandant si nous avions des problèmes ou des difficultés dans l’accomplissement de notre devoir. Au début, je répondais activement, mais peu à peu je me suis impatientée et j’ai pensé : « Toujours suivre notre travail, c’est trop compliqué. Qui sait combien de temps nous perdons ? Cela n’affectera-t-il pas mes résultats de travail ? Si mes résultats sont médiocres, les dirigeants ne vont-ils pas me renvoyer ? » Avec ces pensées à l’esprit, j’ai fini par être très réticente face à ce type de supervision par les dirigeants.

Un jour, les dirigeants ont envoyé une lettre pour comprendre notre statut de travail, posant des questions telles que combien de personnes avaient accepté l’Évangile ce mois-là, combien de nouveaux arrivants ne se réunissaient pas régulièrement et pourquoi, quelles étaient les notions religieuses qu’ils avaient encore et comment nous échangions pour les résoudre. Voir cette série de questions m’a rendue confuse. Je me suis dit : « Tant de contenu à couvrir, et je dois tout revoir et en discuter avec les personnes chargées de l’abreuvement. Cela fera perdre tellement de temps ! » Alors j’ai résisté dans mon cœur : « Poser tant de questions détaillées sur le travail nous fait perdre trop de temps ! Ensuite, si les résultats de notre travail d’abreuvement sont médiocres, ne vas-tu pas dire que je n’ai pas fait de travail concret et que je n’ai pas de capacité de travail ? » Quand j’ai vu que les sœurs qui étaient mes partenaires de travail étaient également confuses, j’ai pensé : « Si elles ont, elles aussi, le sentiment que c’est une perte de temps, alors en équipe, nous pouvons faire une suggestion aux dirigeants. Alors, peut-être qu’à l’avenir, lorsque les dirigeants assureront le suivi du travail, ils ne poseront pas de questions aussi précises, et moins de lacunes dans mon travail seront exposées. » J’ai donc déclaré, en plaisantant à moitié : « Les dirigeants doivent vraiment se soucier de nous pour poser des questions aussi détaillées sur notre travail. » Aussitôt, une sœur a renchéri : « Jusqu’au moindre détail ! » Apprenant que cette sœur et moi pensions la même chose, j’ai ri et j’ai dit : « Nous sommes toutes assez occupées comme ça. Devoir comprendre et répondre à ces questions est trop compliqué. Cela n’aura-t-il pas un impact sur l’efficacité de notre travail d’abreuvement ? » En voyant les autres sœurs hocher la tête en signe d’approbation, j’ai été. secrètement contente : « On dirait qu’elles s’y opposent toutes. Plus tard, nous pourrons nous réunir et soumettre des suggestions aux dirigeants. De cette façon, ils ne vérifieront pas toujours notre travail. » À mon instigation, chaque fois que les dirigeants essayaient d’en apprendre plus sur notre travail, mes partenaires de travail avaient l’air confuses et, si elles répondaient, c’était à contrecœur et en quelques phrases. Elles ne donnaient pas de comptes rendus détaillés des problèmes et des écarts dans le travail, de sorte que les dirigeants ne pouvaient pas comprendre ni maîtriser nos problèmes de travail. En conséquence, notre travail d’abreuvement ne s’améliorait jamais.

Une autre fois, les dirigeants ont découvert que nous n’accordions pas assez d’attention à la culture des personnes chargées de l’abreuvement, il a envoyé une lettre pour échanger sur l’importance de ce travail et pour nous indiquer quelques bonnes méthodes de pratique. La lettre soulignait également que nous ne portions pas le fardeau de ce travail de culture, que nous traînions les pieds dans la mise en œuvre et que notre efficacité était trop faible, ce qui non seulement privait de formation les frères et sœurs, mais affectait également, de façon directe, le travail d’abreuvement. Les dirigeants voulaient que nous traitions cela comme une question importante et ils exigeaient que nous formions rapidement certains nouveaux arrivants à la pratique de l’abreuvement. Après avoir vu la lettre, j’ai été réfractaire : « C’est beaucoup trop demander. Ces nouveaux arrivants viennent de commencer à se former dans leur devoir. Penses-tu qu’il soit si simple de les cultiver ? Tu as de l’expérience dans la formation des gens, mais tu ne peux pas nous obliger à respecter tes normes ! » Mais ensuite, j’ai pensé : « Si je me plains directement, les dirigeants ne penseront-ils pas que je manque de capacité de travail ? Je ne peux pas laisser cela se produire ! Je dois leur faire comprendre que notre équipe ne peut pas répondre à cette demande. De cette façon, les dirigeants ne pourront rien nous faire, et même s’ils persistent sur ce dossier, je ne suis pas la seule à être impliquée. » Les sourcils froncés et avec une certaine difficulté, j’ai dit : « La demande des dirigeants est un peu excessive et notre expérience ne peut pas se comparer à la leur. » Dès que j’ai dit cela, une par une, les autres sœurs ont hoché la tête en signe d’approbation. L’une d’elles a déclaré : « Les dirigeants sont des personnes de haut calibre et ils travaillent très efficacement. Comment pouvons-nous nous comparer à eux ? » Une autre a déclaré : « Les dirigeants nous en demandent trop. Comment pouvons-nous faire ce travail à l’avenir ? » Voyant que tout le monde avait ce sentiment, j’étais très contente, je me disais : « Maintenant, les dirigeants ne devraient plus rien pouvoir nous faire. Après tout, ils ne peuvent pas renvoyer toute notre équipe ! » Le lendemain, j’ai envoyé aux dirigeants une lettre de réponse qui décrivait toutes les difficultés que nous avions dans l’accomplissement de notre devoir, afin qu’ils comprennent notre situation. À la fin de la lettre, j’ai intentionnellement ajouté : « Voilà les résultats de notre travail pour l’instant, et il n’est pas facile de les améliorer. » Dans la lettre, j’ai mis l’accent sur le mot « notre » pour que les dirigeants sachent que c’était notre opinion collective. De cette façon, ils ne nous imposeraient plus des exigences aussi élevées. Mais à ma grande surprise, lors de la réunion qui a suivi, les dirigeants m’ont émondée et exposée, disant que lorsque j’accomplissais mon devoir, je ne portais pas de fardeau et ne cherchais pas à m’améliorer. Ils ont ajouté que j’avais répandu de la négativité, formé une clique et incité les sœurs à se joindre à moi pour résister, que j’avais tardé à cultiver les nouveaux arrivants, que je perturbais le travail de l’Église et que je ne jouais pas du tout un rôle positif dans le groupe. Finalement, ils m’ont renvoyée.

Après avoir été renvoyée, j’ai été remplie de remords et très contrariée. Je savais que j’avais causé des problèmes, fait du mal et offensé Dieu. Face à des problèmes, je n’avais pas cherché la vérité et j’avais répandu des notions qui avaient conduit tout le monde à vivre dans un état de négativité et de passivité. J’avais vraiment entravé le travail de l’Église. Plus tard, quand j’ai réfléchi à ma situation, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Parce que, dans leur cœur, les antéchrists doutent toujours de l’essence divine de Christ et ont en permanence un tempérament désobéissant, lorsque Christ leur demande de faire quelque chose, ils l’examinent et en discutent toujours, et ils demandent aux gens de déterminer si cela est correct ou non. N’est-ce pas un grave problème ? (Si.) Ils n’abordent pas ces choses du point de vue de la soumission à la vérité : au lieu de cela, ils les abordent en opposition à Dieu. Tel est le tempérament des antéchrists. Lorsqu’ils entendent les ordres et les arrangements de travail de Christ, ils ne les acceptent pas et ne s’y soumettent pas, mais commencent à discuter. Et de quoi discutent-ils ? Discutent-ils de la façon de pratiquer la soumission ? (Non.) Ils discutent pour savoir si les paroles et les ordres de Christ sont corrects ou non, et examinent s’ils doivent ou non être exécutés. Leur attitude consiste-t-elle à vouloir réellement réaliser ces choses ? Non, ils veulent encourager plus de gens à être comme eux, à ne pas faire ces choses. Et ne pas les faire, est-ce pratiquer la vérité de la soumission ? Évidemment pas. Alors que font-ils ? (Ils s’y opposent.) Non seulement ils s’opposent à Dieu, mais ils recherchent aussi une opposition collective. C’est la nature de leurs actions, n’est-ce pas ? Une rébellion collective : cela signifie faire en sorte que tout le monde soit comme eux, que tout le monde pense comme eux, dise les mêmes choses, prenne les mêmes décisions, s’oppose collectivement à la décision et aux ordres de Christ. C’est le modus operandi des antéchrists. La croyance des antéchrists est la suivante : “Ce n’est pas un crime si tout le monde le fait”, et ils exhortent donc les autres à s’opposer à Dieu tous ensemble, pensant que, dans ce cas, il n’y aura rien que la maison de Dieu puisse leur faire. N’est-ce pas stupide ? La capacité des antéchrists à s’opposer à Dieu est extrêmement limitée, ils sont tout seuls. Alors ils essaient de recruter des gens pour s’opposer collectivement à Dieu, en se disant : “Je vais induire en erreur un groupe de personnes, et les faire penser et agir de la même manière que moi. Ensemble, nous rejetterons les paroles de christ, ferons obstacle aux paroles de dieu et les empêcherons de se concrétiser. Et quand quelqu’un viendra vérifier mon travail, je dirai que tout le monde a décidé de le faire de cette façon et ensuite, nous verrons comment tu le gères. Je ne vais pas le faire pour toi, je ne vais pas le mener à bien, et voyons ce que tu vas me faire !” […] ces choses qui se manifestent chez les antéchrists ne sont-elles pas odieuses ? (Elles sont extrêmement odieuses.) Et qu’est-ce qui les rend odieuses ? Ces antéchrists souhaitent prendre le pouvoir dans la maison de Dieu, ils ne mettent pas en œuvre les paroles de Christ, ils ne les exécuteront pas. Bien sûr, un autre type de situation pourrait également être en jeu lorsque les gens sont incapables de se soumettre aux paroles de Christ : certaines personnes sont de piètre calibre, elles ne peuvent pas comprendre les paroles de Dieu quand elles les entendent et ne savent pas comment les exécuter. Même si vous leur apprenez à le faire, elles n’en sont toujours pas capables. C’est une autre affaire. Le sujet dont nous discutons à présent est l’essence des antéchrists, qui ne se rapporte pas à la capacité des gens d’accomplir quelque chose, ou quel est leur calibre, mais au tempérament et à l’essence des antéchrists. Ils s’opposent totalement à Christ, aux arrangements de travail de la maison de Dieu et aux principes. Ils ne font preuve d’aucune soumission, seulement d’opposition. Voilà ce qu’est un antéchrist » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 10 : Ils méprisent la vérité, bafouent ouvertement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie IV)). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai pris conscience de la gravité de mes actions, surtout après avoir vu que les paroles de Dieu exposaient comment les antéchrists n’ont pas une attitude de soumission envers Dieu et les arrangements de travail de la maison de Dieu et ne les acceptent jamais. Leurs cœurs sont pleins de résistance et de confrontation, et ils induisent les autres en erreur et les rassemblent dans l’opposition. En repensant à la manière dont j’avais agi ces jours-là, j’ai vu que mon comportement était de même nature que le leur. Lorsque les dirigeants avaient suivi notre travail en détail, je n’avais pas voulu m’embêter et j’avais craint que cela me fasse perdre du temps dans l’accomplissement de mon devoir, ce qui aurait eu un impact sur les résultats du travail. Ne pouvant pas accepter cela, j’avais répandu des opinions biaisées contre les dirigeants et incité les sœurs de notre équipe à me rejoindre dans un front uni et à s’opposer à eux. Lorsque les dirigeants avaient souligné que nos progrès étaient lents et nos résultats insuffisants et qu’ils avaient expliqué comment améliorer l’efficacité de notre travail, j’avais résisté, j’avais argumenté et je n’avais pas voulu me soumettre. Je trouvais que les exigences des dirigeants étaient excessives et qu’ils ne comprenaient pas nos vraies difficultés. Lorsqu’ils ont échangé sur les moyens d’améliorer l’efficacité de notre travail, je ne les ai pas écoutés. Pour faire céder les dirigeants, leur faire revoir leurs exigences à la baisse et comprendre que les mauvais résultats du travail n’étaient pas uniquement à cause de moi, j’ai répandu l’idée parmi les frères et sœurs que les exigences des dirigeants étaient trop élevées, de sorte qu’ils aient le sentiment que les dirigeants nous rendaient les choses difficiles, et je les ai incités à se joindre à moi pour entrer en opposition. J’étais vraiment fourbe et j’ai dit des choses pleines d’arrière-pensées et de ruses sataniques, en utilisant d’autres personnes pour atteindre mon objectif. Les dirigeants voulaient comprendre notre travail en détail pour pouvoir découvrir et corriger rapidement les problèmes et les déviations, nous aider à travailler plus efficacement et cultiver les nouveaux arrivants dès que possible afin qu’ils puissent accomplir leur devoir. Les dirigeants faisaient un travail spécifique selon les exigences de Dieu et les arrangements de l’Église. Mais je ne me suis pas soumise et à la place, je m’y suis opposée. Il ne s’agissait pas de rendre les choses difficiles pour les dirigeants, mais en fait de m’opposer au travail de l’Église et aux exigences de Dieu et d’être en complète opposition avec Lui. J’ai induit tout le monde en erreur et incité tout le monde à prendre mon parti pour qu’on pense comme moi, que l’on dise les mêmes choses que moi en s’opposant ensemble aux arrangements de l’Église. Ce que j’ai révélé, c’est le tempérament d’un antéchrist, et je jouais le rôle d’une servante de Satan ! Je parlais négativement pour induire en erreur les frères et sœurs afin que tout le monde arrête de penser à faire des progrès et se contente du statu quo en faisant tous les jours son devoir de manière superficielle, et les travaux d’abreuvement donnaient toujours de mauvais résultats. Je faisais le mal en bloquant et en perturbant le travail de l’Église. Quand j’en ai pris conscience, j’ai commencé à avoir peur. Si je continuais ainsi, je ferais encore plus de mal, je deviendrais finalement un antéchrist et je serais révélée et éliminée. Je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu, c’était un signe clair de Ta justice que j’aie été renvoyée. En étant exposée et jugée par Tes paroles, je suis parvenue à mieux comprendre mon tempérament d’antéchrist. Par mon renvoi, Tu m’as protégée, et plus encore, Tu m’as sauvée. Je T’en suis reconnaissante ! »

Par la suite, j’ai trouvé deux autres passages des paroles de Dieu qui ont exposé cette facette du tempérament corrompu de l’humanité. Dieu Tout-Puissant dit : « Les antéchrists échafaudent souvent une panoplie de théories pour induire les gens en erreur, et peu importe le travail qu’ils mettent en œuvre, ils ont le dernier mot, ce qui enfreint littéralement les vérités-principes. En considérant cela selon les manifestations des antéchrists, quel est précisément leur tempérament ? S’agit-il de personnes qui aiment les choses positives et la vérité ? Font-elles preuve d’une véritable soumission envers Dieu ? (Non.) Leur essence consiste à avoir de l’aversion pour la vérité et à la détester. De plus, elles sont si arrogantes qu’elles perdent toute rationalité, et manquent même de la conscience et de la raison les plus élémentaires que les gens devraient posséder. De telles personnes ne sont pas dignes d’être qualifiées d’humaines. On peut seulement dire qu’elles sont du même acabit que Satan ; ce sont des démons. Quiconque n’accepte la moindre vérité est un démon – cela ne fait pas l’ombre d’un doute » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 10 : Ils méprisent la vérité, bafouent ouvertement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie IV)). « Quelle est l’attitude des antéchrists, dans leur cœur, envers la pratique de la vérité et la soumission à Christ ? Un mot : “opposition”. Ils ne cessent pas de s’opposer. Et quel tempérament sous-tend cette opposition ? Qu’est-ce qui y donne lieu ? La désobéissance est ce qui l’engendre. En termes de tempérament, c’est l’aversion pour la vérité, c’est avoir la désobéissance dans leur cœur, c’est le fait qu’ils ne veuillent pas se soumettre. Et alors, que pensent les antéchrists, dans leur cœur, lorsque la maison de Dieu demande que les dirigeants et les ouvriers apprennent à travailler ensemble en harmonie, au lieu qu’une seule personne prenne toutes les décisions, et qu’ils apprennent à discuter avec les autres ? “C’est trop de complications de discuter de tout avec les gens ! Je peux prendre les décisions concernant ces choses. Travailler avec les autres, en discuter avec eux, faire les choses selon les principes, c’est lâche et embarrassant !” Les antéchrists pensent qu’ils comprennent la vérité, que tout est clair pour eux, qu’ils ont leurs propres idées et façons de faire et qu’ils sont donc incapables de collaborer avec les autres, ils ne discutent de rien avec les gens, ils font tout à leur manière et ne cèdent à personne d’autre ! Bien que les antéchrists déclarent verbalement qu’ils sont prêts à se soumettre et à collaborer avec les autres, peu importe à quel point leurs réponses paraissent bonnes en apparence, ou à quel point leurs paroles semblent agréables, ils sont incapables de changer leur état de rébellion et leurs tempéraments sataniques. Intérieurement, cependant, ils sont férocement contestataires : jusqu’à quel point ? Si l’on explique cela dans le langage de la connaissance, il s’agit d’un phénomène qui se produit lorsque deux choses de natures différentes sont réunies : c’est de la répulsion, que nous pouvons interpréter comme une “opposition”. Voilà précisément le tempérament des antéchrists : l’opposition au Supérieur. Ils aiment s’opposer au Supérieur et ils n’obéissent à personne » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 10 : Ils méprisent la vérité, bafouent ouvertement les principes et ignorent les arrangements de la maison de Dieu (Partie IV)). Dieu dit que haïr la vérité et s’opposer à Dieu, c’est la nature et l’essence d’un antéchrist, et je me suis aperçue que je révélais le tempérament d’un antéchrist. La supervision des dirigeants m’agaçait et j’y résistais. J’avais l’impression que cela nous faisait perdre notre temps, et que c’était trop nous demander que de nous laisser améliorer nos résultats de travail. Je n’ai pas voulu obéir et j’ai continué à m’opposer. En fait, les dirigeants soulignaient les problèmes et les déviations dans notre travail, et j’aurais dû l’accepter et réfléchir sérieusement aux raisons sous-jacentes de ces mauvais résultats de travail : qu’il s’agisse d’une attitude négligente vis-à-vis de l’accomplissement de mon devoir ou que je ne puisse pas voir les choses telles qu’elles étaient et n’arrive pas à utiliser la vérité pour résoudre les difficultés et les problèmes des frères et sœurs. Après en avoir trouvé les raisons, j’aurais dû rapidement renverser la situation et changer. Mais je n’ai pas du tout accepté la vérité ni réfléchi, et je ne me suis pas blâmée ni ne me suis sentie coupable de ne pas avoir bien fait mon devoir. Afin d’éviter d’être renvoyée, j’ai tout tenté pour inciter tout le monde à se joindre à moi et à s’opposer aux dirigeants. Dieu exige que les dirigeants suivent et supervisent le travail, et c’est quelque chose de positif. Mais j’ai résisté et je m’y suis opposée. De l’extérieur, il semblait que je résistais aux dirigeants, mais fondamentalement, j’avais de l’aversion pour la vérité, je détestais les choses positives et j’entravais et perturbais le travail de l’Église. Voyant combien j’avais de l’aversion pour la vérité et même combien je m’opposais à Dieu, je me suis aperçue que mon tempérament satanique était horrible ! J’ai pensé à certains antéchrists qui avaient été expulsés de l’Église. Lorsqu’ils avaient été aidés, corrigés et émondés, ils n’avaient jamais accepté la vérité ni réfléchi sur eux-mêmes. Si quelqu’un surveillait leur travail ou leur faisait des suggestions, ils avaient un accès de rage parce qu’ils se sentaient humiliés, puis ils voyaient cette personne comme un ennemi. Ils déclamaient et déliraient obstinément, s’opposaient jusqu’au bout et causaient même du mal en nuisant gravement au travail de l’Église, mais ils n’en éprouvaient aucun remords. Finalement, ils ont été expulsés par l’Église. Tout cela était causé par leur nature d’antéchrists qui avait de l’aversion pour la vérité et la détestait. N’avais-je pas révélé le même tempérament que ces antéchrists ? Si je ne me repentais pas, tôt ou tard, je serais également révélée par Dieu et éliminée.

Plus tard, je me suis aussi demandé : pourquoi avais-je incité les sœurs à s’opposer à la supervision des dirigeants ? Quelle en était la cause profonde ? Dans ma recherche, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ton propre statut ? Pourquoi as-tu des sentiments aussi forts ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces fléaux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils le font pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue et elles font le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue. Cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue. Depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui. Tout ce que Satan fait, c’est pour ses propres désirs, ses ambitions et ses buts. Il veut dépasser Dieu, se libérer de Dieu et prendre le contrôle de toutes les choses créées par Dieu. Aujourd’hui, les gens ont été corrompus par Satan dans la mesure suivante : ils ont tous une nature satanique, ils essaient tous de nier Dieu et de s’opposer à Lui, et ils veulent contrôler leur propre destin et essaient de s’opposer aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Leurs ambitions et leurs désirs sont exactement les mêmes que ceux de Satan. Par conséquent, la nature de l’homme est la nature de Satan » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). Après avoir fini de lire les paroles de Dieu, je me suis rendu compte que la principale raison pour laquelle j’avais agi de cette façon était que j’avais en moi une nature satanique, un tempérament satanique. Je vivais selon la philosophie satanique qui dit : « Chacun pour soi, Dieu pour tous » et j’étais devenue incroyablement égoïste et fourbe. Tout ce que je faisais et disais, c’était pour me protéger et sauvegarder mes intérêts. Je craignais d’être renvoyée quand les dirigeants, en supervisant notre travail, découvriraient des problèmes dans ma façon d’accomplir mon devoir. J’avais donc intrigué et comploté, semant le mécontentement contre les dirigeants, ralliant les frères et sœurs à ma cause et les incitant à me rejoindre dans un front uni pour nous opposer à la supervision des dirigeants. Ainsi, les dirigeants sauraient qu’il n’y avait pas que moi qui étais peu efficace au travail, mais que c’était un problème collectif. Pour sauvegarder mon statut, j’avais cherché à traiter les dirigeants et à me protéger, ce qui avait nui au travail de l’Église. Plus je réfléchissais, plus je sentais mon manque d’humanité. Dans mon cœur, j’ai ressenti un profond remords et j’ai prié Dieu : « Ô Dieu ! J’ai commis le mal et perturbé le travail de l’Église. Je suis prête à me repentir pleinement, à accepter la supervision et les conseils des dirigeants et à mener à bien consciencieusement mon devoir en tant qu’être créé. »

En lisant les paroles de Dieu, j’en suis venue par la suite à comprendre comment traiter correctement la supervision et les conseils des dirigeants. Dieu Tout-Puissant dit : « Même si, aujourd’hui, beaucoup de gens font un devoir, quelques-uns seulement poursuivent la vérité. Très peu de gens poursuivent la vérité et entrent dans la vérité-réalité alors qu’ils font leur devoir. Pour la plupart, il n’y a toujours pas de principes dans leur façon de faire les choses, ce ne sont toujours pas des gens qui se soumettent vraiment à Dieu : leur bouche dit simplement qu’ils aiment la vérité, qu’ils sont prêts à poursuivre la vérité et qu’ils sont prêts à s’efforcer d’atteindre la vérité, mais on ne sait jamais combien de temps durera leur résolution. Les gens qui ne poursuivent pas la vérité sont susceptibles de révéler à tout moment et en tout lieu leurs tempéraments corrompus. Ils sont dépourvus de tout sens des responsabilités vis-à-vis de leur devoir, ils sont souvent négligents, ils agissent à leur guise et sont même incapables d’accepter d’être émondés. Dès qu’ils deviennent négatifs et faibles, les gens qui ne poursuivent pas la vérité sont susceptibles de jeter l’éponge : cela arrive souvent, rien n’est plus commun, c’est ainsi que se comportent tous ceux qui ne poursuivent pas la vérité. Et donc, quand ils n’ont pas encore obtenu la vérité, les gens ne sont pas fiables et ne sont pas dignes de confiance. Qu’ils ne soient pas dignes de confiance, qu’est-ce que cela signifie ? Cela signifie que lorsqu’ils rencontrent des difficultés ou des revers, ils sont susceptibles de tomber et de devenir négatifs et faibles. Quelqu’un qui est souvent négatif et faible est-il digne de confiance ? Certainement pas. Mais les gens qui comprennent la vérité sont différents. Les gens qui comprennent vraiment la vérité ont nécessairement un cœur qui craint Dieu et un cœur soumis à Dieu, et seules les personnes qui ont un cœur qui craint Dieu sont dignes de confiance. Les gens qui n’ont pas un cœur qui craint Dieu ne sont pas dignes de confiance. Comment aborder les gens qui n’ont pas un cœur qui craint Dieu ? Il convient, bien sûr, de les aider et de les soutenir avec amour. Il faut les surveiller davantage dans l’exécution de leurs devoirs, et leur prodiguer plus d’aide et de conseils : alors seulement, ils pourront être assurés de faire leur devoir efficacement. Et quel est l’objectif ? L’objectif principal est de soutenir le travail de la maison de Dieu. En second lieu, il s’agit d’identifier rapidement les problèmes, de les approvisionner rapidement, de les soutenir, ou de les émonder, de corriger leurs écarts et de compenser leurs lacunes et leurs carences. C’est bénéfique pour les gens : il n’y a là rien de malveillant. Superviser les gens, les observer, se renseigner à leur sujet, tout cela a pour but de les aider à emprunter le bon chemin de la foi en Dieu, de leur permettre d’accomplir leur devoir comme Dieu le demande et selon le principe, afin de les empêcher de causer la moindre perturbation et la moindre interruption, et de leur éviter de perdre du temps. L’objectif, ce faisant, n’est que de faire preuve de responsabilité à leur égard et à l’égard du travail de la maison de Dieu : il n’y a pas de malice à cela » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (7)). « La maison de Dieu surveille, observe et essaye de comprendre ceux qui font un devoir. Êtes-vous capables d’accepter ce principe de la maison de Dieu ? (Oui.) Si tu peux accepter que la maison de Dieu te supervise, t’observe et essaye de te comprendre, c’est une chose merveilleuse. Cela t’aide à mener à bien ton devoir, à être capable de faire ton devoir de manière à être à la hauteur et à satisfaire les intentions de Dieu. Cela t’est profitable et t’aide, sans présenter aucun inconvénient. Une fois que tu as ce principe, devrais-tu ou non ne plus avoir de sentiments de résistance ou de réserve vis-à-vis de la supervision par des dirigeants, des ouvriers et des élus de Dieu ? Même si quelqu’un peut essayer de te comprendre, de t’observer et de superviser ton travail, ce n’est pas quelque chose à prendre personnellement. Pourquoi dis-Je cela ? Parce que les tâches qui sont maintenant les tiennes, le devoir que tu accomplis et tout travail que tu effectues ne sont pas les affaires privées ni le travail personnel d’une seule personne : tout cela concerne le travail de la maison de Dieu et se rapporte à une partie de l’œuvre de Dieu. Par conséquent, lorsque quelqu’un passe un peu de temps à te superviser ou à t’observer, ou se renseigne en détail à ton sujet, essayant d’avoir avec toi une conversation franche et de savoir quel a été ton état pendant ce moment, et parfois même lorsque son attitude est un peu plus sévère et qu’il t’émonde quelque peu, te discipline et te réprimande, tout cela est dû à son attitude consciencieuse et responsable vis-à-vis du travail de la maison de Dieu. Il ne faut pas que cela t’inspire de pensées ou d’émotions négatives. Qu’est-ce que cela signifie si tu peux accepter que d’autres te supervisent, t’observent et se renseignent à ton sujet ? Cela signifie que, dans ton cœur, tu acceptes l’examen de Dieu. Si tu n’acceptes pas que des gens te supervisent, t’observent et se renseignent à ton sujet, si tu t’opposes à tout cela, peux-tu accepter l’examen de Dieu ? L’examen de Dieu est éminemment plus détaillé, approfondi et précis que lorsque des gens se renseignent à ton sujet ; les exigences de Dieu sont plus spécifiques, rigoureuses et approfondies. Si tu ne peux pas accepter d’être supervisé par le peuple élu de Dieu, et que tu affirmes pouvoir accepter l’examen de Dieu, est-ce que ce ne sont pas des paroles creuses ? Pour que tu puisses être capable d’accepter l’examen de Dieu et l’inspection de Dieu, tu dois d’abord accepter d’être supervisé par la maison de Dieu, les dirigeants et ouvriers et les frères et sœurs » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (7)). Grâce aux paroles de Dieu, je me suis rendu compte qu’en raison du tempérament satanique corrompu que nous avions en nous, nous faisions souvent notre devoir comme bon nous semble. Et compte tenu de notre sottise et de notre paresse considérables, dans l’accomplissement de notre devoir, nous sommes souvent superficiels, nous ne nous efforçons pas d’obtenir des résultats et nous violons les principes dans de nombreux domaines. Nous avons donc besoin de plus de supervision et de suivi de notre travail par les dirigeants et les ouvriers, afin que tous les domaines du travail de l’Église progressent en douceur. C’est ce que Dieu exige des dirigeants et des ouvriers : c’est leur travail. J’aurais dû me soumettre et accepter la supervision et les conseils des dirigeants et des ouvriers. J’avais également le mauvais point de vue, estimant que la supervision constante et les questions détaillées des dirigeants nous feraient perdre du temps que nous pourrions utiliser pour accomplir notre devoir, ce qui aurait un impact sur les résultats de notre travail. Mais en fait, les dirigeants voulaient avoir une compréhension détaillée de notre travail pour pouvoir trouver les problèmes, nous aider à les résoudre et rectifier les écarts, ce qui aurait rendu notre travail plus efficace. Ce n’était pas une perte de temps. Par exemple, un jour, alors que les dirigeants effectuaient le suivi de notre travail, ils avaient découvert que nous manquions d’attention et de patience dans l’abreuvement des nouveaux arrivants et que nos exigences envers eux étaient trop élevées. Cela avait rendu négatifs certains nouveaux arrivants, et ils n’avaient pas fait leur devoir. Nous n’avons pris conscience de nos propres déviations dans l’accomplissement de notre devoir que grâce à l’échange et aux conseils des dirigeants. Par la suite, nous avons trouvé des paroles de Dieu qui concernaient les difficultés des nouveaux arrivants pour échanger avec eux afin qu’ils comprennent ce que signifie faire son devoir, et nous avons pris des dispositions raisonnables pour leurs devoirs en fonction de leur stature réelle. Après cela, l’état des nouveaux arrivants s’est amélioré et ils ont pu accomplir leur devoir normalement. J’ai vu que la supervision et les conseils des dirigeants non seulement n’avaient pas d’impact négatif sur les résultats de notre travail, mais nous aidaient également à saisir les principes dans l’accomplissement de notre devoir. C’étaient les avantages d’accepter la supervision et les conseils des dirigeants et des ouvriers concernant notre travail. J’ai compris qu’accepter la supervision des dirigeants et des ouvriers était une attitude responsable vis-à-vis du travail de l’Église et un principe essentiel de pratique dans l’accomplissement de son devoir.

Quelque temps après, les dirigeants se sont arrangés pour que je continue à abreuver les nouveaux arrivants, et mon cœur a été plein de gratitude envers Dieu. Après cela, chaque fois que les dirigeants ont suivi le travail et nous ont donné des conseils, je n’étais plus aussi réticente. Je pouvais combiner les problèmes découverts par les dirigeants et en discuter de manière proactive avec mes frères et sœurs partenaires, puis nous faisions un compte rendu des déviations présentes dans notre devoir. Au fur et à mesure que nous avons vu plus clairement les problèmes existants, notre travail est progressivement devenu plus efficace. J’ai vraiment eu le sentiment que pour obtenir de bons résultats dans l’accomplissement de notre devoir, nous devions accepter la supervision et les conseils des dirigeants et des ouvriers, adopter une attitude d’acceptation vis-à-vis de la vérité et agir selon les vérités-principes. Rendons grâces à Dieu !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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