Grandir au milieu de l’adversité

1 mars 2025

Par Zhenai, Chine

Le 23 août 2022, le dirigeant de district a invité à une réunion plusieurs d’entre nous, prédicateurs. Nous avons attendu jusqu’à l’après-midi, mais le dirigeant n’est jamais venu. Plus tard, nous avons appris que les dirigeants de l’Église et de nombreux frères et sœurs avaient été arrêtés. Sœur Lu Yang, qui avait vécu avec moi, avait aussi été arrêtée. En plus, le dirigeant qui nous avait invité à la réunion n’était plus joignable depuis un jour et une nuit complets et il était quasi certain que quelque chose lui était arrivé. L’annonce de cette nouvelle m’a laissée abasourdie. Les arrestations avaient touché des dizaines d’Églises et elles avaient eu lieu tôt le 23, indiquant une action coordonnée du PCC. Je me suis souvenue que le dirigeant était venu à la maison plusieurs fois à peine quelques jours avant, et je me suis demandé si je n’étais pas aussi une cible. Si je l’étais, serais-je aussi arrêtée un jour ? Le PCC ne voit pas les croyants comme des êtres humains et utilise toutes sortes de tortures pour les forcer à trahir Dieu. Je supervisais le travail de plusieurs Églises, et si j’étais arrêtée, le PCC ne me laisserait certainement pas partir facilement. Penser à ça m’oppressait, et je suis devenue anxieuse au moindre mouvement dehors, craignant d’être arrêtée à tout moment. Réalisant que mon état n’était pas juste, j’ai rapidement prié Dieu, « Dieu, avec l’Église confrontée à d’importantes mesures de répression, je me sens très craintive. S’Il Te plaît protège-moi et donne-moi la foi pour que je ne sois pas contrainte par cet environnement. » Après avoir prié, je me suis souvenue du film, « Mon histoire, notre histoire », et je l’ai vite trouvé pour le regarder. Un passage des paroles de Dieu dans le film m’a donné la foi.

Dieu Tout-Puissant dit : « Bien que Satan ait regardé Job avec des yeux avides, sans la permission de Dieu, il n’a pas osé toucher un seul poil du corps de Job. Bien que Satan soit intrinsèquement mauvais et cruel, après que Dieu lui a donné Son ordre, il n’avait d’autre choix que de se conformer à l’ordre de Dieu. Ainsi, même si Satan était aussi frénétique qu’un loup parmi les brebis quand il est allé vers Job, il n’a pas osé oublier les limites que Dieu lui avait fixées, n’a pas osé violer les ordres de Dieu et, dans tout ce qu’il a fait, Satan n’a pas osé dévier des principes et des limites des paroles de Dieu. N’est-ce pas un fait ? De cela, on peut voir que Satan n’ose contrevenir à aucune des paroles de l’Éternel Dieu. Pour Satan, toute parole de la bouche de Dieu est un ordre, une loi céleste et une expression de l’autorité de Dieu, car derrière chaque parole de Dieu, la punition de Dieu pour ceux qui violent les ordres de Dieu et ceux qui désobéissent aux lois célestes et s’y opposent est sous-entendue » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). Les paroles de Dieu nous disent clairement que peu importe la sauvagerie de Satan, elle ne peut pas excéder les commandements de Dieu ni franchir les frontières ou les limites fixées par Dieu. Peu importe combien Satan est diabolique, il reste un objet de service entre les mains de Dieu et un outil utilisé pour perfectionner Son peuple élu. En réfléchissant aux paroles de Dieu, j’ai pris conscience que le jour de la répression à grande échelle, le dirigeant avait prévu de réunir quelques-uns d’entre nous, et si la police avait mené l’opération un peu plus tard, nous, prédicateurs, aurions également été arrêtés avec le dirigeant. J’ai vu que les arrestations des frères et sœurs sont permises par Dieu. Satan ne peut pas agir sans la permission de Dieu ; c’est l’autorité de Dieu. C’était particulièrement clair quand j’ai vu les frères en prison dans le film, s’en remettant à Dieu pour transmettre Ses paroles sous haute surveillance s’aidant et se soutenant les uns les autres, et que leur foi en Dieu est même devenue plus forte. Peu importe comment le PCC usait de menaces ou d’incitations, ils restaient fermes dans leur témoignage. Ceci a démontré le pouvoir des paroles de Dieu. Voyant l’expérience de ces frères, je n’étais plus inquiète. J’ai pensé à la façon dont j’avais souvent proclamé la toute-puissance de Dieu et Sa souveraineté sur toutes choses, et dont j’avais dit fréquemment que je protégerais le travail de l’Église. Mais quand j’ai entendu que de plus en plus de gens étaient arrêtés, j’ai été emplie de crainte et de peur. Mes détermination et promesses précédentes semblaient depuis longtemps oubliées et, en particulier, la pensée de subir la torture si j’étais arrêtée a fait surgir mes inquiétudes. Quand j’ai été confrontée à la réalité, j’ai finalement vu combien ma foi était petite. Dès que j’ai rencontré le danger, je suis devenue craintive et peureuse et j’ai commencé à m’inquiéter de ma propre sécurité physique. De quelle façon avais-je une quelconque stature ? Réalisant cela, j’ai prié Dieu, en Lui demandant de me donner la foi pour que je puisse mener à bien mes devoirs et rester ferme dans mon témoignage dans l’adversité.

Après cet incident, de nombreux travaux de suivi ont dû être mis en œuvre. Pour éviter que les livres des paroles de Dieu ne tombent entre les mains du PCC, il a été décidé que Sœur Gao Qing et moi serions responsables de leur transfert. Voyant ce qu’on me demandait une tâche si importante et sachant la signification de cette responsabilité, j’étais disposée à coopérer. Cependant, en pensant aux dangers impliqués par le transfert, je ne pouvais pas m’empêcher d’être un peu effrayée, « Si je suis arrêtée et que le PCC apprend que je transporte des livres des paroles de Dieu, ils me forceront sûrement à révéler plus d’informations sur l’Église et nous soumettront à la torture. Même si nous ne mourons pas, nous allons en voir de toutes les couleurs ! Que ferais-je si je devenais infirme ? Je ne serais non seulement plus capable de faire un devoir mais j’aurais aussi des problèmes à m’occuper de moi-même. Ne serait-ce pas la fin pour moi ? Pourrais-je encore être sauvée alors ? Je manque de courage et de sagesse. Puis-je réellement m’occuper de ce devoir ? Ne devrions-nous pas trouver quelqu’un de plus brave et de plus sage pour cette responsabilité ? » J’étais sur le point de dire cela aux sœurs, mais j’ai hésité et j’ai ravalé mes mots. J’ai pensé à comment, étant donné le nombre de gens qui pouvait être contacté dans ce contexte, c’était seulement après mûre réflexion que tout le monde avait décidé que j’assumerai cette tâche. J’ai pensé à ces paroles de Dieu : « Tu dois assumer la responsabilité de tout ce qui est lié aux intérêts de la maison de Dieu ou concerne le travail de la maison de Dieu et le nom de Dieu. Chacun de vous a cette responsabilité et cette obligation, et c’est là ce que vous devez faire » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Sur les décrets administratifs de Dieu à l’ère du Règne). Peu importe le moment, protéger les intérêts de la maison de Dieu et assurer la sécurité des livres des paroles de Dieu est la responsabilité et l’obligation de chacun du peuple élu de Dieu. Je suis croyante depuis de nombreuses années et j’ai joui de l’abreuvement et des provisions des paroles de Dieu, pourtant, quand la sécurité des livres de la parole de Dieu a été menacée et qu’ils ont eu besoin d’être déplacés, je n’ai pas été proactive dans la coopération. Au lieu de cela, j’ai uniquement pensé à mes propres perspectives et chemins d’avenir. Hormis la peur d’être arrêtée et torturée, je voulais faire passer ce devoir à quelqu’un d’autre. J’étais si égoïste et je manquais de conscience et de raison ! Puisque tout le monde s’accordait à dire que j’étais la personne la plus apte à transférer les livres des paroles de Dieu, il devait y avoir l’intention de Dieu. En considérant notamment que je n’avais pas été arrêtée pendant cette répression à grande échelle, j’avais clairement un rôle à jouer et je ne devais pas le refuser. Je suis un être créé ; Dieu sait ce que je peux faire. Que je sois arrêtée ou non était entre les mains de Dieu. Si Dieu devait ordonner que je devais être arrêtée, je me soumettrais, mais si Dieu ne le permet pas, le PCC ne peut rien me faire. Juste comme Daniel avait foi en Dieu, et même quand il a été jeté dans la tanière des lions, ces derniers ne l’ont pas blessé. Peu importe combien le PCC est envahissant, c’est encore entre les mains de Dieu, et ce n’est qu’un objet de service dans l’œuvre de Dieu. Avec cette compréhension, j’ai gagné en foi et j’ai prié Dieu, « Dieu, à présent les livres de Tes paroles ont besoin d’être transférés en urgence et je me sens craintive et peureuse, mais je sais que Satan est entre Tes mains. Je suis disposée à mettre de côté ma propre sécurité et à travailler avec Sœur Gao Qing pour apporter les livres dans un endroit sûr. S’il Te plaît, guide-nous. » Le matin suivant, nous sommes parties dans le brouillard épais et nous avons avec succès apporté les livres avec un endroit sûr.

Parce que plusieurs dirigeants de l’Église avaient été arrêtés, Sœur Gao Qing et moi avons été temporairement promues à la supervision du travail de ces Églises. Je savais que je ne devais pas me soustraire à mon devoir mais j’ai ressenti beaucoup de pression. Assumer ce devoir à un moment tellement critique était en effet très dangereux. Cependant, avec les dirigeants arrêtés et le travail de l’Église quasiment à l’arrêt, les frères et sœurs ne pouvaient pas vivre leur vie d’Église et avaient besoin en urgence de quelqu’un pour prendre en charge le travail. À ce moment-là, j’aurais manqué d’humanité de me soustraire à ce devoir. Après mûre réflexion, j’ai accepté le devoir. Cependant, peu de temps après, j’ai appris que durant les interrogatoires, la police avait montré des photos aux frères et sœurs arrêtés, en leur demandant d’identifier les dirigeants. Le PCC arrêtait constamment des dirigeants, et s’ils savaient que j’étais maintenant dirigeante de l’Église, ne serais-je pas aussi confrontée à une lourde peine si j’étais arrêtée ? J’ai pensé aux frères et sœurs qui avaient été arrêtés et condamnés. Certains ont été maltraités par des détenus en prison, d’autres ont été gravement battus et torturés par des gardiens, et ils avaient à faire tous les jours un pénible travail physique. Étant donné ma santé déjà fragile, une fois arrêtée et condamnée, chaque jour de prison semblerait une année, et il est difficile de dire si je serais capable d’y résister. Faire des devoirs en Chine est en effet plein de dangers, comme se tenir sur le tranchant d’une lame en risquant constamment sa vie. J’ai continué de penser qu’il aurait mieux valu que je ne prenne pas en charge ce devoir… J’étais profondément inquiète et je ne pouvais pas me concentrer sur mon travail. Réalisant que mon état n’était pas juste, j’ai rapidement prié Dieu, Lui demandant de protéger mon coeur.

Cette nuit-là, je n’ai pas du tout pu dormir. J’ai réfléchi sur la façon dont j’ai révélé seulement lâcheté et peur quand j’ai été confrontée à une répression de l’Église à grande échelle, et que j’ai même voulu me soustraire à mon devoir pour me protéger. Pourquoi ai-je continué à penser à moi quand j’ai été confrontée à l’adversité ? Pendant mes dévotions, j’ai lu deux passage des paroles de Dieu : « Les antéchrists font tout leur possible pour assurer leur sécurité. Ils se disent : “Je dois absolument garantir ma sécurité. Peu importe qui se fait prendre, ce ne doit pas être moi.” En la matière, ils viennent souvent devant Dieu en prière, suppliant que Dieu leur évite d’avoir des ennuis. Ils estiment que, quoi qu’il en soit, ils effectuent bel et bien le travail d’un dirigeant d’Église, et que Dieu devrait les protéger. Pour leur propre sécurité et pour éviter d’être arrêtés, échapper à toute persécution et se situer dans un environnement sûr, les antéchrists implorent et prient souvent pour leur propre sécurité. Ce n’est que lorsqu’il s’agit de leur propre sécurité qu’ils comptent vraiment sur Dieu et s’offrent à Lui. Ils ont une vraie foi quand il s’agit de cela et leur confiance en Dieu est réelle. Ils ne se soucient de prier Dieu que pour Lui demander de protéger leur sécurité, sans accorder la moindre pensée au travail de l’Église ni à leur devoir. Dans leur travail, la sécurité personnelle est le principe qui les guide. Si un lieu est sûr, alors les antéchrists choisiront cet endroit pour y travailler et, en effet, ils sembleront très proactifs et positifs, exhibant leur grand “sens des responsabilités” et leur grande “loyauté”. Mais si un travail comporte des risques et est susceptible d’être confronté à des incidents, d’avoir pour conséquence que son exécutant sera découvert par le grand dragon rouge, ils cherchent des excuses et le refusent, et trouvent une occasion d’y échapper. Dès qu’il y a danger, ou dès qu’il y a un risque de danger, ils réfléchissent aux moyens de s’y soustraire et d’abandonner leur devoir, sans se soucier des frères et sœurs. Ils ne pensent qu’à se mettre à l’abri du danger. Ils peuvent déjà y être préparés dans le cœur : dès qu’un danger apparaît, ils abandonnent immédiatement le travail qu’ils étaient en train de faire, sans se soucier de la façon dont se déroule le travail de l’Église, ni de la perte que cela peut occasionner aux intérêts de la maison de Dieu, ni de la sécurité des frères et sœurs. Ce qui compte pour eux, c’est de fuir » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). « Les antéchrists sont extrêmement égoïstes et méprisables. Ils n’ont pas de véritable foi en Dieu, et encore moins de loyauté envers Dieu ; quand ils rencontrent un problème, ils ne font que se protéger et se sauvegarder. À leurs yeux, rien n’est plus important que leur propre sécurité. Tant qu’ils peuvent vivre et ne se font pas arrêter, ils ne se soucient pas de l’importance du tort causé au travail de l’Église. Ces gens-là sont extrêmement égoïstes, ils ne pensent pas du tout aux frères et sœurs, ni au travail de l’Église, ils ne pensent qu’à leur propre sécurité. Ce sont des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Dieu expose que la nature d’un antéchrist est extrêmement égoïste et méprisable. Ils priorisent leur propre intérêt par dessus tout, et dans toute situation, si quelque chose touche leurs intérêts, ils n’hésiteront pas à se protéger. Les antéchrists sont entièrement guidés par le profit et manquent de tout sens de conscience ou de raison. Ils adhèrent à la philosophie satanique de « Chacun pour soi, Dieu pour tous », et vivent une complète image de Satan. En réfléchissant aux paroles de Dieu et à mon propre comportement, n’avais-je pas révélé le tempérament égoïste et méprisable d’un antéchrist ? Habituellement, quand il n’y avait pas de menace d’arrestation, j’étais très proactive en faisant mes devoirs, peu importe qu’ils soient durs ou fatigants, montrant une façade de loyauté à mes devoirs et de soumission à Dieu. Mais quand l’Église a été confrontée à une répression à grande échelle et que les devoirs arrangés pour moi ont impliqué mes propres intérêts, mon égoïsme et mon abjection ont été révélés. Quand les frères et soeurs m’ont proposée pour transférer les livres des paroles de Dieu, j’ai voulu passer le devoir à quelqu’un d’autre pour me protéger. Quand l’Église m’a temporairement promue pour être dirigeante, plutôt que de me concentrer sur la façon de bien effectuer le travail de l’Église et d’endosser cette responsabilité, je me suis inquiétée d’être arrêtée et condamnée, et j’ai même pensé à me soustraire à ce devoir pour me protéger. J’avais si peur de la mort ! On dit que la sincérité se révèle dans l’adversité, mais me suis-je comportée avec sincérité alors que j’étais confrontée à l’adversité ? Non ! Je n’ai rien révélé d’autre que l’égoïsme et l’hypocrisie ! J’ai pensé à toutes ces années à jouir de l’abreuvement et de l’approvisionnement des paroles de Dieu, mais quand l’Église a été confrontée à une répression à grande échelle et a eu besoin de ma coopération, j’ai cherché des excuses pour me soustraire à mon devoir et me protéger. De quelle façon avais-je une quelconque humanité ? J’ai prié Dieu, disant que je voulais me dépenser pour Lui et Lui rendre Son amour, pourtant quand ce que je vivais était égoïste et méprisable et j’essayais de me protéger. N’est-ce pas décevoir Dieu ? S’il n’y avait pas eu ces faits révélés et le jugement et l’exposition des paroles de Dieu, je n’aurais toujours pas de vraie compréhension de mon égoïsme et mon tempérament satanique à servir mes propres intérêts. J’aurais encore pensé que j’étais sincère avec Dieu et qu’Il m’approuvait certainement, et que quand l’œuvre de Dieu se concluerait, j’entrerais dans le royaume et jouirais des bénédictions de Dieu. Je ne me connaissais vraiment pas ! L’œuvre de Dieu est si concrète. À travers les persécutions et les arrestations effectuées par le grand dragon rouge, Il a révélé ma corruption et m’a aidée à me comprendre. C’est le salut de Dieu pour moi ! En pensant à cela, j’ai ressenti du remord et je n’ai plus voulu vivre selon les philosophies de Satan.

Plus tard, je suis tombée sur un passage des paroles de Dieu qui étaient très éclairantes pour moi. Dieu dit : « Si tu reconnais que tu es un être créé, tu dois te préparer à souffrir et à payer un prix pour assumer ta responsabilité, qui est de répandre l’Évangile, et pour faire ton devoir correctement. Le prix peut consister à souffrir d’une maladie physique, d’une épreuve, ou à subir les persécutions du grand dragon rouge ou les incompréhensions des gens du monde, ainsi que les tribulations que l’on subit en répandant l’Évangile : être trahi, être battu et réprimandé, être condamné et même, être assailli et mis en danger de mort. Au cours de la diffusion de l’Évangile, il est possible que tu meures avant que l’œuvre de Dieu ne soit terminée et que tu ne vives pas pour voir le jour de la gloire de Dieu. Vous devez être prêt à cela. Il n’est pas ici question de vous faire peur ; c’est un fait. […] De plus, comment ces disciples du Seigneur Jésus sont-ils morts ? Parmi les disciples, certains ont été lapidés, traînés derrière un cheval, crucifiés la tête en bas, démembrés par cinq chevaux ; ils sont morts de toutes sortes de manières. Quelle a été la raison de leur mort ? Ont-ils été légalement exécutés pour leurs crimes ? Non. Ils ont été condamnés, battus, injuriés et mis à mort parce qu’ils répandaient l’Évangile du Seigneur, et ils ont été rejetés par les gens du monde ; c’est ainsi qu’ils ont été martyrisés. […] En fait, c’est ainsi qu’a eu lieu leur mort physique et qu’ils sont décédés ; c’est ainsi qu’ils ont quitté le monde d’ici-bas, mais cela ne signifie pas que leur fin a été la même. Quels qu’aient pu être les moyens de leur mort et de leur départ ou la façon dont cela s’est passé, ce n’est pas ainsi que Dieu a défini la fin de ces vies, de ces êtres créés. Tu dois voir cela clairement. Au contraire, ce sont les moyens dont ils se sont servis pour condamner ce monde et témoigner des actions de Dieu. Ces êtres créés se sont servis de leur si précieuse vie, ils ont utilisé le dernier moment de leur vie pour témoigner des actions de Dieu, pour témoigner de la grande puissance de Dieu et pour déclarer à Satan et au monde que les actions de Dieu sont justes, que le Seigneur Jésus est Dieu, qu’Il est le Seigneur, et la chair incarnée de Dieu. Même jusqu’au dernier moment de leur vie, ils n’ont jamais renié le nom du Seigneur Jésus. N’était-ce pas une forme de jugement sur ce monde ? Ils ont donné leur vie pour proclamer au monde, pour confirmer aux êtres humains que le Seigneur Jésus est le Seigneur, que le Seigneur Jésus est Christ, qu’Il est la chair incarnée de Dieu, que l’œuvre de rédemption qu’Il a faite pour tous les humains permet aux humains de continuer de vivre. Ce fait est à jamais immuable. Ceux qui ont été martyrisés pour avoir répandu l’Évangile du Seigneur Jésus, dans quelle mesure ont-ils accompli leur devoir ? Jusqu’à l’ultime mesure ? Comment l’ultime mesure a-t-elle été manifestée ? (Ils ont offert leur vie.) C’est juste, ils ont payé le prix de leur vie. La famille, la richesse et les possessions matérielles de cette vie sont toutes des choses externes ; la seule chose liée à l’être est la vie. Pour chaque personne vivante, la vie est la chose la plus digne d’être chérie, la chose la plus précieuse, et il se trouve que ces gens ont pu offrir ce qu’ils avaient de plus précieux, la vie, comme une confirmation et un témoignage de l’amour de Dieu pour l’humanité. Jusqu’au jour de leur mort, ils n’ont pas renié le nom de Dieu ni Son œuvre, et ils ont utilisé les derniers instants de leur vie pour témoigner de l’existence de ce fait. N’est-ce pas la plus haute forme de témoignage ? C’est la meilleure façon de faire son devoir ; c’est ce que signifie assumer sa responsabilité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que si nous voyons vraiment la signification de la vie et la valeur de la vie et de la mort clairement, et que nous vivons selon les paroles de Dieu, nous pouvons avoir une véritable soumission à Dieu et rester fermes dans notre témoignage de Lui dans les moments d’adversité. La vie est la chose la plus précieuse pour chacun d’entre nous. Si nous pouvons confier nos vies à Dieu, alors rien ne peut nous abattre. En pensant à la façon dont j’avais suivi Dieu jusqu’ici, j’ai été capable de progressivement renoncer à ces choses comme le travail, la famille, le mariage et la richesse, mais quand j’ai été confrontée au danger avec le risque de perdre la vie, ma rébellion a été exposée. J’ai voulu me soustraire à mes devoirs pour me protéger. J’avais tellement peur de la mort ! Les persécutions et les arrestations insensées du PCC visent à nous rendre craintifs et peureux, à nous faire abandonner notre foi en Dieu, à laisser tomber nos devoirs et à Le trahir, nous faisant perdre la chance de salut. C’est la machination de Satan. C’est seulement en confiant nos vies à Dieu, en menant à bien nos devoirs avec un coeur de soumission peu importe comment Dieu orchestre et arrange les choses, que nous pouvons vaincre et humilier Satan. J’avais toujours pensé que si je mourrais de persécution, je ne serais pas sauvée, mais c’était mes propres notions et imaginations. À l’ère de la Grâce, les apôtres ont subi des persécutions et des arrestations par le gouvernement romain. Certains ont été tués par l’épée et d’autres furent crucifiés la tête en bas. Ils ont payé de leur vie pour diffuser l’Évangile du Règne des cieux, et ils ont utilisé leur vie pour porter témoignage du salut du Seigneur Jésus, recevant ainsi l’approbation de Dieu. Aujourd’hui, de nombreux frères et sœurs sont aussi arrêtés et persécutés pour diffuser l’Évangile de Dieu des derniers jours. Ils endurent la torture et les coups, les menant à l’infirmité et même à la mort, mais ils choisissent de rester fermes dans leur témoignage de Dieu, refusant de succomber à Satan même dans la mort. Une telle mort a du sens. Bien que les corps physiques meurent d’un point de vue humain, leur âme ne meurt pas. Tout ceci est sous l’arrangement de Dieu. Offrir sa vie pour porter témoignage de Dieu est la forme la plus élevée de témoignage. En pensant à cela, je me suis sentie éclairée. Cet environnement actuel était une façon pour Dieu de me tester, pour voir si, confrontée à une situation difficile je choisirais de mener à bien mes devoirs et de rester ferme dans mon témoignage ou j’abandonnerais mes devoirs et vivrais une vie inutile. Dieu observait mon attitude et mes pratiques. Le Seigneur Jésus a dit : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » (Matthieu 10:39). Ma vie est entre les mains de Dieu. Bien que Satan puisse emprisonner et blesser mon corps, il ne peut pas contrôler mon destin ou ma destination. La vie de chaque personne est entre les mains de Dieu et tout ce que nous rencontrons est arrangé de façon appropriée par Lui. Si j’abandonnais mes devoirs pour me protéger, ce serait trahir Dieu et je perdrais ma chance de salut. Dieu m’a donné la vie et m’a mis au monde, alors j’ai une mission à accomplir. Être capable de suivre le Créateur et de mener à bien mes devoirs comme un être créé signifie que ma vie n’est pas vécue en vain ! Les paroles de Dieu ont inspiré mon cœur. Peu importe ce que réserve l’avenir, il est parfaitement naturel et justifié pour un être créé de se soumettre au Créateur. Je voulais confier ma vie à Dieu, faire ce que je pouvais et mener à bien mes devoirs. Plus tard, pour restaurer rapidement la vie de l’Église, nous avons organisé une réunion avec les diacres de l’Église. Nous avons échangé sur la façon de poursuivre nos devoirs dans ces temps d’adversité et de l’intention de Dieu face à la persécution et aux arrestations, et nous avons aussi mis en œuvre différentes tâches. Deux mois plus tard, la vie d’Église des frères et sœurs était peu à peu revenue à la normale.

Un jour de novembre, nous avons soudain reçu la nouvelles que le dirigeant d’Église Li Zhong et quinze autres frères et sœurs avaient été arrêtés et emmenés par la police. Mon cœur s’est à nouveau serré et j’ai ressenti encore plus de haine envers le PCC, le démon. Le matin suivant, nous avons discuté en urgence avec des collègues au sujet de la mise en sécurité les livres des paroles de Dieu. Comme j’étais la seule à savoir où ils étaient, il a été décidé que je les transporterai vers un nouveau site. Cependant, j’ai pensé, « Il y a toujours des véhicules et des caméras partout sur ce trajet, il est impossible de les éviter. Si je suis découverte pendant le déplacement, ce sera une preuve irréfutable et je serai certainement condamnée. Et si j’étais persécutée à mort ? C’est trop dangereux ! Peut-être quelqu’un d’autre devrait y aller. » Mais à peine allais-je suggérer cela que j’ai ravalé mes paroles. À ce moment critique, j’étais encore en train de prendre en considération ma sécurité personnelle. En quoi faisais-je preuve de loyauté ? J’avais trop peur de la mort ! Ma vie est entre les mains de Dieu, pas sous mon propre contrôle. J’avais besoin d’être loyale envers Dieu. Pensant à cela, j’ai prié Dieu, « Dieu, je suis si égoïste et méprisable. J’ai encore essayé de repousser mes devoirs. Maintenant, je suis disposée à Te confier ma vie. S’il Te plaît, guide-moi pour mener à bien mes devoirs en ce moment crucial et pour transporter de façon sûre les livres. » À ce moment, je me suis rappelée certaines paroles de Dieu : « C’est qu’avec ton devoir et ce que tu as à faire, et à une échelle supérieure, avec le mandat donné par Dieu et ton obligation, ainsi que les tâches importantes qui sont en dehors de ton devoir, mais qui nécessitent que tu les fasses, tâches qui sont arrangées pour toi et qu’on te demande nommément de faire, tu dois payer le prix, quelle que soit la difficulté. Même si tu dois t’appliquer au maximum, même si les persécutions devaient menacer, et même si cela devait mettre ta vie en danger, tu ne dois pas rechigner à payer un prix, mais offrir ta loyauté en sacrifice et se soumettre jusqu’à la mort » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Pourquoi l’homme doit-il poursuivre la vérité). Les paroles de Dieu m’ont donné foi et force. L’intention de Dieu était dans le devoir qui venait à moi ce jour-là, et que je sois ou non arrêtée était aussi ordonné par Dieu. Puisqu’il convenait mieux pour moi de transférer les livres des paroles de Dieu à ce moment, je devais me soumettre inconditionnellement. Plus tard, avec la coopération de tous, j’ai transporté avec succès les livres dans un endroit sûr.

À travers cette expérience, j’ai gagné en perspicacité : quand j’étais dans une situation dangereuse, les paroles de Dieu m’ont donné foi et courage, me permettant de persévérer dans mes devoirs. Dans le même temps, j’ai vu combien j’étais effrayée et combien je tenais à ma propre vie. J’ai gagné une certaine compréhension de mon tempérament satanique, égoïste et guidé par le profit et j’en suis venue à voir la mort plus clairement, en devenant moins effrayée. Je suis devenue plus ferme dans ma foi à suivre Dieu et à poursuivre une vie pleine de sens. Cette perspicacité est une chose que je n’aurais pas pu gagner dans un environnement confortable.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

Contenu connexe

Contactez-nous par WhatsApp
Réduire la taille de police
Augmenter la taille de police
Passer en mode plein écran
Sortir du mode plein écran