Face au danger, je n’abandonne plus mon devoir

1 mars 2025

Par Ye Ping, Chine

En octobre 2021, j’ai commencé à faire mon devoir en tant que dirigeante à l’église Daybreak. Dans la nuit du 10 décembre, j’ai reçu une lettre stipulant que Yang Hui, le diacre d’évangélisation, et sa famille avaient été arrêtés par la police dans l’après-midi du 8 décembre. J’ai soudain réalisé que le lendemain matin, il était prévu que Frère Li Zhi, l’un de mes partenaires, rencontre Yang Hui et les autres. J’en ai parlé avec mon autre partenaire, Sœur Zhang Xin, et nous avons décidé d’informer rapidement Li Zhi de l’arrestation de Yang Hui le lendemain matin. Zhang Xin y est allée le lendemain. Mais le 12 à midi, elle n’était toujours pas revenue. Je suis devenue anxieuse et inquiète, craignant que Zhang Xin ait pu se faire arrêter. S’ils avaient tous été interpellés, de nombreux frères et sœurs seraient impliqués, et les livres des paroles de Dieu de l’église seraient en danger. Si nous ne nous dépêchions pas de transférer les livres avant que la police ne procède à une persquisition, la perte serait importante, et ma transgression serait grave. En pensant à tout cela, j’ai eu encore plus peur. Je ne cessais de prier Dieu dans mon cœur : « Ô mon Dieu ! Ma stature est trop petite, et je ne sais pas comment me sortir de cette situation. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi, et donne-moi foi et courage pour gérer correctement ces conséquences. » Après avoir prié, j’ai tout de suite écrit une lettre pour arranger une réunion avec deux sœurs afin de parler du transfert des livres des paroles de Dieu. Alors que je m’apprêtais à partir, la sœur qui m’hébergeait a dit avec inquiétude : « Tu ne peux pas partir ! Si tu sors et que tu ne reviens pas, qu’adviendra-t-il du travail de l’Église ? » En voyant son expression inquiète, j’étais encore plus préoccupée : « Ils ne sont toujours pas revenus. Ils ont donc dû se faire arrêter. Si je sors, quelqu’un va-t-il me suivre ? Et si je ne revenais vraiment pas ? » Dans mon cœur, j’ai continué à prier Dieu et j’ai pensé au paroles de Dieu : « La foi est comme un pont à tronc d’arbre unique : ceux qui se cramponnent totalement à la vie auront du mal à la traverser, mais ceux qui sont prêts à se sacrifier pourront traverser d’un pas assuré et sans inquiétude. Si les hommes nourrissent des pensées timides et craintives, c’est parce que Satan les a dupés, craignant que nous traversions le pont de la foi pour entrer en Dieu. Satan essaye par tous les moyens possibles de nous communiquer ses pensées. Nous devons à tout moment prier pour que Dieu nous illumine et nous éclaire, à tout moment compter sur Dieu pour purger le poison de Satan qui est en nous, pratiquer dans notre esprit à tout moment la manière de nous rapprocher de Dieu, et laisser Dieu dominer tout notre être » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Maintenant que l’Église faisait face à des arrestations, il était de ma responsabilité et de mon devoir urgent de protéger les frères et sœurs et les livres des paroles de Dieu. Ma peur d’être arrêtée était une pensée envoyée par Satan. Je devais éviter de tomber dans le piège de Satan. Si je me cachais de peur d’être arrêtée que je ne transférais pas les livres des paroles de Dieu à temps, et que la police s’emparait des livres, j’aurais transgressé. Ne pas parvenir à potéger les intérêts de l’Église à ce moment critique serait une disgrâce. Même si le processus de transfert était risqué, j’étais sûre que Dieu était tout-puissant et que tout était sous le contrôle de Dieu. Dieu déterminait si je devais me faire arrêter. Si Dieu ne le permettait pas, la police ne toucherait pas à un seul cheveu de ma tête. En réfléchissant aux paroles de Dieu, je suis devenue moins inquiète. Après avoir parlé aux deux sœurs, nous nous sommes rapidement divisées pour agir séparément. L’une est allée informer les frères et sœurs, et une autre sœur et moi nous sommes occupées de transférer les livres des paroles de Dieu. C’est seulement une fois que tous les livres des paroles de Dieu ont été transférés sans encombre que je me suis enfin sentie soulagée.

Plus tard, à cause de la trahison d’un Judas, de plus en plus de gens dans l’Église ont été arrêtés, et la police a continué à s’emparer des livres des paroles de Dieu. Le 14 janvier 2022, Yang Hong, qui m’hébergeait, a également été arrêtée par la police. Sans logement approprié, j’ai envisagé de vite m’enfuir, car je me disais : « Si la police m’interpelle, je subirai de violentes tortures. Si je ne peux pas le supporter et que je trahis Dieu comme Judas, les conséquences seront inimaginables. » Finalement, j’ai trouvé un endroit relativement sûr. Mais sous peu, cet endroit a été vendu par un Judas, alors j’ai dû redéménager. Sans logement approprié, j’avais l’impression que nous n’étions en sécurité nulle part. Je me sentais si impuissante et pleine de désarroi, et je ne pouvais pas m’empêcher de me plaindre : « Quand ces journées passées dans la peur constante et l’anxiété prendront-elles fin ? Il vaudrait mieux que la police m’arrête et me frappe à mort. » Dans mon extrême douleur, j’ai pensé aux paroles de Dieu : « Tu dois tout endurer ; pour Moi, tu dois être prêt à renoncer à tout ce que tu possèdes, à faire tout ce que tu peux pour Me suivre et être prêt à te dépenser entièrement. C’est maintenant le temps pour Moi de t’éprouver. Est-ce que tu M’offriras ta loyauté ? Peux-tu Me suivre loyalement jusqu’au bout de la route ? Ne crains pas ; avec Mon soutien, qui pourrait jamais bloquer cette route ? Souviens-toi de ceci ! N’oublie pas ! Tout se produit par Ma bienveillance et tout est sous Mon observation. Peux-tu suivre Ma parole en tout ce que tu dis et fais ? Quand tu seras soumis aux épreuves du feu, tomberas-tu à genoux pour invoquer ? Ou trembleras-tu, incapable d’aller de l’avant ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 10). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre que même si cette vague de persécutions et d’arrestations auxquelles l’Église faisait face, révélant quelques Judas, et le manque d’endroits sûrs pour faire les devoirs, nous posaient de nombreuses difficultés, ces difficultés ont pu parfaire ma foi et révéler ma corruption. L’œuvre de Dieu des derniers jours est censée tester la foi des gens à travers diverses formes de persécutions, de tribulations, d’épreuves et d’épurement, et révèle qui croit vraiment en Dieu et qui n’y croit pas vraiment. Ceux qui continuent à lire les paroles de Dieu, restent loyaux dans leurs devoirs face au danger et à l’adversité, et restent fermes dans leur témoignage face au grand dragon rouge malgré leur arrestation, sont les vrais croyants et les vrais disciples de Dieu. D’un autre côté, ceux qui reculent, abandonnent leurs devoirs, et trahissent Dieu pour se protéger durant les persécutions et les tribulations sont les ivraies et les incrédules révélés à travers l’œuvre de Dieu et finiront par être émiminés. C’est là la sagesse de l’œuvre de Dieu. Autrefois, je pensais avoir une foi forte et avoir confiance en Dieu, mais les faits ont montré que je manquais de véritable loyauté et de véritable soumission. Dans une telle situation, je n’ai cessé de me cacher et de me déplacer. Je me suis plainte et j’ai refusé de me soumettre lorsque j’ai fait face à une souffrance physique. J’ai même envisagé de laisser la police m’arrêter et me frapper à mort pour éviter de vivre dans la peur constante. J’ai vu à quel point j’avais été rebelle ! Je ne réusissais pas à témoigner de Dieu à des moments cruciaux. Et à la place, je faisais des compromis avec Satan. Je decevais vraiment Dieu ! J’ai également réalisé que, face aux persécutions et à l’adversité, je devais rester loyale envers Dieu, et endurer toute difficulté jusqu’à la fin. C’est ce que les vrais croyants devraient faire. En comprenant cela, je me suis sentie plus forte.

En mars 2022, une sœur qui avait été libérée m’a informée que la police savait que j’étais dirigeante d’église, qu’ils utilisaient le système de surveillance Skynet pour me suivre, et qu’ils se vantaient de pouvoir m’interpeller dès que je sortirais de chez moi. Cette information m’a rendue extrêmement anxieuse et inquiète, et j’avais l’impression de risquer constamment de me faire arrêter. Je me suis dit : « Si la police m’interpelle, ils ne me laisseront pas partir facilement. Vu qu’ils visent spécifiquement les dirigeants, ils me forceront certainement à trahir les frères et sœurs. Si je ne les trahis pas, ils utiliseront sûrement de violentes tortures contre moi et il est même possible qu’ils me frappent à mort ou me mutilent. Si je suis frappée à mort, mon voyage de croyance en Dieu ne prendra-t-il pas fin ? Ne perdrai-je pas ma chance d’être sauvée ? » Je ne pouvais pas supporter de continuer à y penser. Quelques jours plus tard, j’ai reçu une lettre d’un dirigeant supérieur nous donnant l’ordre, à Sœur Chen Li et à moi, de nous transférer à l’Église Morning Star. En mon for intérieur, j’étais ravie : « Je peux enfin quitter cet endroit. La situation ici est trop effrayante. La police a déjà arrêté plus de quatre-vingt-dix personnes. Rester ici est trop risqué ! » En attendant mon transfert, j’ai reçu une autre lettre de la part de l’Église Morning Star. Ils ont dit que deux dirigeants d’église et des dizaines de frères et sœurs avaient été arrêtés, et que certains livres des paroles de Dieu avaient été confisqués par la police. Connaissant bien la situation là-bas, Chen Li a dû s’y rendre cette même nuit pour gérer les conséquences, ce qui a retardé mon transfert. Chen Li a dit : « L’environnement est vraiment mauvais, et il faut que nous nous rendions à l’Église Morning Star pour gérer les conséquences. Si tu pars maintenant, qu’adviendra-t-il du travail de notre église ? » En entendant ses paroles, je me suis sentie extrêmement coupable. Les sœurs risquaient leur vie pour gérer les conséquences alors que moi, je pensais à partir plus tôt. En tant que dirigeante d’église, je ne protégeais pas le travail de l’Église, ne prenais pas les difficultés des sœurs en considération à ce moment critique, et je voulais juste partir. Comment pouvais-je être aussi égoïste ? En réalisant cela, j’ai expliqué la situation au dirigeant supérieur et exprimé ma volonté de rester et de gérer le travail de l’Église. À ce moment-là, je me suis présentée devant Dieu pour prier et chercher : « Quelle est l’intention de Dieu quand Il permet un tel environnement ? Comment pourrais-je réfléchir sur moi-même et me connaître ? » À ce moment-là, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Lorsque ceux qui sont fidèles à Dieu savent clairement qu’un environnement est dangereux, ils prennent néanmoins le risque de faire le travail qui consiste à gérer les conséquences, et ils réduisent au minimum les pertes de la maison de Dieu avant de se retirer eux-mêmes. Ils ne donnent pas la priorité à leur propre sécurité. Dis-Moi, dans ce pays malfaisant du grand dragon rouge, qui pourrait assurer qu’il n’y a aucun danger à croire en Dieu et à faire un devoir ? Quel que soit le devoir que l’on assume, cela comporte un certain risque, mais l’accomplissement du devoir est confié par Dieu, et tout en suivant Dieu, on doit prendre le risque de faire son devoir. Il faut faire preuve de sagesse et prendre des mesures pour assurer sa sécurité, mais il ne faut pas faire passer sa sécurité personnelle en premier. Il faut considérer les intentions de Dieu et prioriser le travail de Sa maison et la diffusion de l’Évangile. Accomplir la commission de Dieu qui t’incombe est ce qui compte le plus, et cela vient en premier » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que lorsque ceux qui croyaient vraiment en Dieu et étaient loyaux envers Lui voyaient le grand dragon rouge arrêter frénétiquement le peuple élu de Dieu, ils pouvaient se rebeller contre la chair, ignorer leur propre sécurité, et servir les intérêts de la maison de Dieu. Ce sont des personnes qui prennent l’intention de Dieu en considération, qui ont humanité et conscience. Mais quand j’ai vu qu’il fallait des gens pour accomplir le travail de l’Église, je n’ai pensé qu’à ma propre sécurité et à la façon de quitter rapidement cet endroit, pour ne plus avoir à passer mes journées à vivre dans la peur constante et l’anxiété. Je n’ai pas pris le travail de l’Église en considération, ni compris les difficultés des sœurs. J’ai juste voulu fuir mes responsabilités et me cacher, telle une tortue dans sa carapace. J’avais été tellement lâche, totalement dépourvue d’humanité ! Face à l’adversité, je me protégeais et ne prenais pas en compte le travail de l’Église, ce qui montrait ma nature égoïste et méprisable. Si je ne me rachetais pas, je m’exposerais certainement à la haine et à la détestation de Dieu. Je ne pouvais plus suivre la chair et être lâche. L’environnement avait beau devenir dangereux, les difficultés avaient beau être importantes, je devais m’efforcer au maximum de maintenir le travail de l’Église. C’est la loyauté et la soumission qu’un être créé doit avoir, et c’est le témoignage de la victoire sur Satan. J’étais disposée à rester et à travailler avec les sœurs pour gérer les conséquences.

Plus tard, les frères et sœurs m’ont lu un passage des paroles de Dieu abordant mon état. Dieu Tout-Puissant dit : « Les antéchrists font tout leur possible pour assurer leur sécurité. Ils se disent : “Je dois absolument garantir ma sécurité. Peu importe qui se fait prendre, ce ne doit pas être moi.” […] Si un lieu est sûr, alors les antéchrists choisiront cet endroit pour y travailler et, en effet, ils sembleront très proactifs et positifs, exhibant leur grand “sens des responsabilités” et leur grande “loyauté”. Mais si un travail comporte des risques et est susceptible d’être confronté à des incidents, d’avoir pour conséquence que son exécutant sera découvert par le grand dragon rouge, ils cherchent des excuses et le refusent, et trouvent une occasion d’y échapper. Dès qu’il y a danger, ou dès qu’il y a un risque de danger, ils réfléchissent aux moyens de s’y soustraire et d’abandonner leur devoir, sans se soucier des frères et sœurs. Ils ne pensent qu’à se mettre à l’abri du danger. Ils peuvent déjà y être préparés dans le cœur : dès qu’un danger apparaît, ils abandonnent immédiatement le travail qu’ils étaient en train de faire, sans se soucier de la façon dont se déroule le travail de l’Église, ni de la perte que cela peut occasionner aux intérêts de la maison de Dieu, ni de la sécurité des frères et sœurs. Ce qui compte pour eux, c’est de fuir. […] Ces gens ne veulent pas subir de persécutions pour avoir cru en Dieu : ils ont peur d’être arrêtés, torturés et condamnés. Le fait est qu’ils ont depuis longtemps succombé à Satan dans leur cœur. Ils sont terrifiés par le pouvoir du régime satanique, et encore plus effrayés par des choses telles que la torture et les interrogatoires sévères qui leur sont infligés. Par conséquent, avec les antéchrists, si tout se passe bien et qu’il n’y a aucune menace pour leur sécurité ou aucun problème avec ça, et qu’aucun danger n’est possible, ils peuvent offrir leur zèle et leur “loyauté”, et même leurs atouts. Mais si les circonstances sont défavorables et qu’ils peuvent être arrêtés à tout moment pour avoir cru en Dieu et avoir fait leur devoir, et que leur croyance en Dieu peut avoir pour conséquence qu’ils soient renvoyés de leur poste officiel ou abandonnés par leurs proches, alors ils seront exceptionnellement prudents, ni ne prêcheront l’Évangile et ne témoigneront de Dieu, ni ne feront leur devoir. Lorsqu’il y a le moindre risque de problèmes, ils rentrent en eux-même comme la tortue dans sa carapace. Au plus léger signe de difficultés, ils souhaitent immédiatement rendre à l’Église leurs livres de paroles de Dieu et tout ce qui concerne la croyance en Dieu, afin de rester en sécurité et d’en sortir sains et saufs. Ces personnes ne sont-elles pas dangereuses ? Si elles étaient arrêtées, ne deviendraient-elles pas des Judas ? Les antéchrists sont si dangereux qu’ils peuvent devenir des Judas à tout moment : il y a toujours la possibilité qu’ils trahissent Dieu. De plus, ils sont égoïstes et méprisables à l’extrême. C’est déterminé par la nature-essence des antéchrists » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Dieu expose que, pour se protéger, les antéchrists veulent abandonner leurs devoirs lorsqu’ils sont face au danger. Ils ne prennent pas en compte le travail de l’Église et ne pensent qu’à s’en sortir vivants. Ce genre de personne est égoïste et méprisable. J’ai réalisé que mon comportement reflétait celui d’un antéchrist. Lorsqu’il n’y avait pas de danger, je pouvais faire mes devoirs de manière proactive. Mais lorsque de nombreux dirigeants et ouvriers ont été arrêtés, certains sont devenus des Judas, et on m’a également vendue. Je suis devenue craintive et inquiète, désireuse de quitter cet endroit dangereux le plus vite possible. J’ai vu que j’étais vraiment égoïste et méprisable. Je prenais toujours mes propres intérêts en considération, et ne pensais pas à travailler de concert avec les sœurs pour gérer les conséquences et minimiser les pertes. Dans mes devoirs, je manquais totalement de loyauté et révélais le tempérament égoïste et méprisable d’un antéchrist. Sans l’exposition des paroles de Dieu, je n’aurais pas reconnu que c’était le tempérament d’un antéchrist.

Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, qui a quelque peu éclairé mon cœur. Dieu Tout-Puissant dit : « Des gens comme ça sont simplement peureux, et nous ne pouvons pas assurément les étiqueter comme antéchrists sur la seule base de cette manifestation, mais quelle est la nature de cette manifestation ? L’essence de cette manifestation est celle d’un incrédule. Ils ne croient pas que Dieu peut assurer la sécurité des gens, et ils ne croient certainement pas que se consacrer à se dépenser pour Dieu revient à se consacrer à la vérité et que c’est quelque chose que Dieu approuve. Ils ne craignent pas Dieu dans leurs cœurs ; ils ne craignent que Satan et les partis politiques malveillants. Ils ne croient pas en l’existence de Dieu, ils ne croient pas que tout est entre les mains de Dieu et ils ne croient certainement pas que Dieu approuvera qu’une personne dépense tout pour Lui, pour suivre Sa voie et accomplir Son mandat. Ils ne peuvent rien voir de tout cela. Que croient-ils ? Ils croient que s’ils tombent entre les mains du grand dragon rouge, ils connaîtront une mauvaise fin, qu’ils pourraient être condamnés ou même risquer de perdre la vie. Dans leur cœur, ils ne pensent qu’à leur propre sécurité et non au travail de l’Église. Ne s’agit-il pas d’incrédules ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Ces paroles de Dieu exposaient mon véritable état. J’ai toujours affirmé croire en Dieu Tout-Puissant, mais lorsque j’ai été confrontée aux arrestations du PCC, je n’ai pas vraiment cru que tout était entre les mains de Dieu, et j’étais encore moins sûre de l’autorité unique de Dieu. Quand j’ai appris qu’un Judas m’avait vendue et que j’étais traquée par la police, j’ai eu peur d’être capturée, mutilée, voire frappée à mort, et j’ai même ressenti le désir de trahir Dieu. Grâce aux révélations de ces faits, j’ai vu à quel point j’étais vraiment craintive et lâche, et que je manquais de toute compréhension de l’autorité de Dieu. J’ai agi comme si ma vie était entre les mains de Satan. J’étais tellement terrorisée par les arrestations de grande envergure du PCC que j’ai totalement perdu mon sang-froid. J’avais été tellement pitoyable ! En réalité, quelles que soient les méthodes ou les technologies avancées utilisées par le PCC pour me surveiller ou me capturer, sans la permission de Dieu, leurs procédés malhonnêtes ne peuvent pas marcher. Je me souviens d’un jour de 2021, quand je m’apprêtais à aller chez une sœur pour une réunion. Au moment où j’allais à monter à l’étage, je me suis souvenue d’une question urgente dans l’Église et j’ai décidé de ne pas monter. Le lendemain, j’ai appris que la police avait fait une descente chez elle à ce moment précis. Sans la protection de Dieu, je serais tombée entre les mains de la police. De la même façon, même si des Judas m’avaient vendue, que le PCC savait que j’étais dirigeante d’Église et qu’ils utilisaient une surveillance de haute technologie pour me suivre, je savais que sans la permission de Dieu, le grand dragon rouge avait beau tenter par tous les moyens de me capturer, tous ses efforts seraient vains. Si Dieu le permettait, je ne pourrais pas m’enfuir, même si j’essayais de le faire. Ma vie et ma mort sont entre Ses mains, pas celles de Satan. Lorsque j’étais confrontée au danger, mon désir de fuir venait de ma peur excessive de la mort et de mon envie de vivre. Je considérais que ma vie était plus importante. Je me disais que si je perdais la vie, je ne pourrais plus poursuivre le salut et je n’aurais pas de bonne issue et de bonne destination. Alors, quand le danger apparaissait, je voulais toujours protéger ma vie. Le Seigneur Jésus a dit : « Celui qui conservera sa vie la perdra, et celui qui perdra sa vie à cause de moi la retrouvera » (Matthieu 10:39). À travers l’histoire, en diffusant l’Évangile, les disciples et les apôtres du Seigneur ont été lapidés et mis en pièces par des chevaux. Même si leurs corps sont morts, ils ont témoigné de Dieu devant Satan. Ils ont été persécutés pour la justice et Dieu s’est souvenu d’eux. D’un autre côté, ceux qui trahissent Dieu lorsqu’ils sont confrontés au danger, deviennent des Judas, ou abandonnent leurs devoirs par envie de vivre et par peur de la mort, peuvent paraître vivants dans leur chair, mais ont perdu leur témoignage devant Dieu, et Dieu ne les loue pas. J’ai eu de la chance d’accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours, ce qui représente une grâce formidable. Si Dieu me permet d’être capturée, je devrais témoigner de Dieu devant Satan sans aucun choix personnel, sachant que même si je suis capturée ou que je meure, ce sera significatif et d’une grande valeur. Plus tard, de nombreux membres de l’Église ont été trahis par des Judas, et les réunions et devoirs courants ont été perturbés. Les frères et sœurs vivaient dans la peur. Face à une telle situation, j’étais moi aussi faible et je priais souvent Dieu, pour Lui demander foi et courage. J’ai décidé que quelles que soient les difficultés, je me fierais à Lui pour gérer les conséquences. Une église avait besoin de nouveaux dirigeants de toute urgence, et j’ai dû m’y rendre pour organiser une élection. Même si j’avais des inquiétudes, surtout vis-à-vis du fait d’être suivie par le système de surveillance Skynet de la police, et que je me sentais craintive et inquiète, je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Sans la permission de Dieu, il est difficile pour Satan de toucher même une goutte d’eau ou un grain de sable sur la terre ; sans la permission de Dieu, Satan n’a même pas la liberté de déplacer les fourmis sur la terre, et encore moins l’humanité qui a été créée par Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). Ces paroles de Dieu ont renforcé ma foi. Satan est simplement un objet de service entre les mains de Dieu, et je ne devais pas avoir peur. Je dois prier, me fier à Dieu, me placer entre Ses mains, et accomplir mes devoirs. Je me suis ensuite fiée à Dieu pour organiser l’élection du dirigeant d’Église. Et en pratiquant ainsi, j’ai senti paix et stabilité dans mon cœur.

À travers cette expérience, j’ai gagné une certaine compréhension de mon tempérament corrompu, égoïste et méprisable, pris davantage conscience de la toute-puissance et de la souvereineté de Dieu, et gagné un certain discernement de l’essence du PCC consistant à résister à Dieu. Ce sont des connaissances que je n’aurais pas gagnées dans un environnement confortable.

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