Une coopération harmonieuse est essentielle dans un devoir

21 août 2022

Par Katherine, États-Unis

Au cours de l’été 2020, Sœur Audrea et moi faisions des vidéos dans l’Église. À l’époque, j’avais la responsabilité d’attribuer les tâches. J’avais confié à Audrea des tâches simples, et je produisais les tâches importantes. Je pensais être capable de les gérer par moi-même parce que j’avais toujours achevé seule des tâches importantes précédemment. J’étais plus expérimentée qu’Audrea, et je me suis donc dit qu’il était inutile qu’elle participe à ces tâches. En outre, si je m’en chargeais sans l’aide de personne, tout le mérite allait me revenir. Mes capacités s’en trouveraient mises en avant, et mes frères et sœurs allaient m’admirer. Par la suite, ma charge de travail s’est significativement accrue, si bien que j’ai dû faire des heures supplémentaires chaque jour. Je voyais parfois Audrea se coucher tôt, alors que je travaillais jusque tard dans la nuit. Le matin, je me levais plus tôt qu’elle, et je me sentais épuisée. Mais je ne voulais pas partager ce fardeau avec elle. J’avais toujours accompli mes tâches par moi-même, donc si elle m’aidait dans ma charge de travail, les frères et sœurs allaient forcément penser que mes capacités laissaient à désirer. Ce serait vraiment embarrassant. Parfois, je me disais que, si je laissais Audrea m’aider, au lieu de travailler seule, j’irais plus vite, je ne serais pas aussi occupée, et les résultats seraient meilleurs. Mais l’idée de partager le mérite avec elle ne me plaisait pas. Et donc, juste comme ça, je n’ai jamais laissé Audrea participer à mes tâches. À ce moment-là, je n’ai pas réfléchi sur moi-même, mais un jour, une sœur m’a dit qu’Audrea ne portait pas de fardeau dans son devoir et elle m’a demandé d’échanger avec elle. J’ai alors pensé : « Est-ce de ma faute si Audrea ne porte pas de fardeau ? Le travail m’accapare chaque jour, et je sais qu’elle a du temps, mais je ne lui confie aucune nouvelle tâche, elle n’a donc rien à faire. » J’ai compris confusément que j’avais tort de me comporter ainsi, et qu’en faisant seule le travail, je finirais par retarder le travail de l’Église. Mais ensuite, je me suis dit que je pouvais m’en sortir en faisant encore un peu plus d’efforts, et j’ai laissé les choses en l’état. Je comprenais que mes intentions n’étaient pas bonnes, mais je n’arrivais pas à en démordre, ce qui me faisait beaucoup souffrir, alors j’ai prié Dieu, en Lui demandant de m’aider à renoncer à mes mauvaises intentions.

Au cours de mes dévotions, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Bien que les dirigeants et les ouvriers aient des partenaires et que toute personne qui accomplit un devoir ait un partenaire, les antéchrists croient qu’ils ont un bon calibre et sont meilleurs que les gens ordinaires et que les gens ordinaires ne sont donc pas dignes d’être leurs partenaires et leur sont tous inférieurs. C’est pourquoi les antéchrists aiment prendre les rênes et n’aiment pas discuter avec qui que ce soit d’autre. Ils pensent que cela leur donnerait l’air stupides et incompétents. Qu’est-ce que ce genre de point de vue ? De quel genre de tempérament s’agit-il ? N’est-ce pas un tempérament arrogant ? Ils pensent que coopérer et discuter des choses avec les autres, leur poser des questions et chercher des réponses auprès d’eux est indigne et avilissant, et porte atteinte à leur estime de soi. Et donc, afin de préserver leur estime, ils ne s’autorisent pas la transparence dans aucun de leurs agissements, ni n’en informent les autres, et encore moins en parlent-ils avec les autres. Ils pensent que discuter avec les autres, c’est se montrer incompétents ; que solliciter en permanence l’opinion des gens, cela signifie qu’ils sont stupides et incapables de penser par eux-mêmes ; que travailler avec les autres pour accomplir une tâche ou régler un problème leur donne l’air inutile. N’est-ce pas leur mentalité arrogante et absurde ? N’est-ce pas leur tempérament corrompu ? L’arrogance et l’autosatisfaction, chez eux, ne sont que trop évidentes : ils ont perdu toute raison humaine normale, et ils ne sont pas tout à fait bien dans leur tête. Ils pensent toujours qu’ils ont des capacités, qu’ils peuvent finir les choses par eux-mêmes et qu’ils n’ont pas besoin de se coordonner avec les autres. Puisqu’ils ont de tels tempéraments corrompus, ils sont incapables de parvenir à une coopération harmonieuse. Ils pensent que travailler avec les autres, c’est affaiblir et fragmenter leur pouvoir, que lorsque le travail est partagé avec les autres, leur propre pouvoir est diminué et ils ne peuvent pas tout décider eux-mêmes, et cela signifie qu’ils n’ont pas de réel pouvoir, ce qui, pour eux, est une perte terrible. Et donc, quoi qu’il leur arrive, s’ils croient qu’ils le comprennent et qu’ils savent comment y faire face, ils n’en discuteront avec personne d’autre, ils voudront en conserver le contrôle. Ils préféreront faire des erreurs plutôt que d’informer les autres, ils préféreront avoir tort plutôt que de partager le pouvoir avec quiconque, et ils préféreront être révoqués plutôt que de permettre à d’autres d’interférer dans leur travail. C’est cela un antéchrist. Ils préfèrent nuire aux intérêts de la maison de Dieu, parier sur les intérêts de la maison de Dieu, plutôt que de partager leur pouvoir avec quiconque. Ils pensent que lorsqu’ils réalisent une tâche ou gèrent une affaire, il ne s’agit pas là de l’accomplissement d’un devoir, mais plutôt d’une occasion de s’afficher et de se distinguer des autres, et d’une occasion d’exercer leur pouvoir. Par conséquent, même s’ils disent qu’ils vont coopérer harmonieusement avec les autres et qu’ils discuteront des problèmes avec les autres quand ces problèmes se poseront, en vérité, dans les profondeurs de leur cœur, ils ne sont pas disposés à renoncer à leur pouvoir et à leur statut. Ils pensent que tant qu’ils comprennent certaines doctrines et qu’ils sont capables de le faire eux-mêmes, ils n’ont pas besoin de collaborer avec quiconque ; ils pensent qu’ils doivent l’accomplir et le terminer eux-mêmes, et que seul cela les rend compétents. Cette vision est-elle correcte ? Ils ne savent pas que s’ils enfreignent les principes, ils ne remplissent pas leurs devoirs, ils ne sont donc pas en mesure de mener à bien la commission de Dieu et ne font qu’exécuter du service. Plutôt que de chercher les vérités-principes dans l’accomplissement de leur devoir, ils exercent le pouvoir selon leurs pensées et leurs intentions, se mettent en valeur et s’exhibent. Qui que soit leur partenaire et quoi qu’ils fassent, ils ne veulent jamais discuter, ils veulent toujours agir seuls et ils veulent toujours avoir le dernier mot. Ils jouent évidemment avec le pouvoir et utilisent le pouvoir pour faire des choses. Les antéchrists aiment tous le pouvoir, et lorsqu’ils ont un statut, ils veulent plus de pouvoir. Lorsqu’ils ont le pouvoir, les antéchrists ont tendance à se servir de leur statut pour s’afficher et parader, afin d’amener les autres à les admirer et d’atteindre leur objectif, qui est de se démarquer de la foule. C’est ainsi que les antéchrists se fixent sur le pouvoir et le statut, et jamais ils n’y renonceront, jamais » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 8 : Ils voudraient que les autres n’obéissent qu’à eux, et non à la vérité ou à Dieu (Partie I)). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai vu que les antéchrists avaient un tempérament très arrogant et qu’ils ne coopéraient avec personne. Ils pensent qu’en travaillant avec les autres, ils vont paraître incompétents, que leur pouvoir s’en trouvera amoindri et qu’on ne les admirera plus. Ils préfèrent donc laisser le travail de l’Église en être affecté, plutôt que de partager des tâches avec autrui. J’ai réfléchi et compris que j’étais comme eux. Je ne voulais pas qu’Audrea participe à mes tâches, parce que j’avais peur que cela me fasse paraître incompétente et que cela nuise à mon image, alors je m’en chargeais seule. Par conséquent, j’étais épuisée, et le travail prenait du retard. J’étais vraiment très arrogante et déraisonnable. Quel que soit le travail à faire dans l’Église, personne ne peut l’accomplir seul. Tout le monde a besoin de partenaires et d’aide, et les frères et sœurs doivent travailler ensemble d’un seul cœur pour achever les tâches, parce que personne n’est parfait. Quels que soient notre calibre, nos dons ou nos talents, nous avons tous des défauts et des faiblesses, et nous devons apprendre à renoncer à nous-mêmes et coopérer avec nos partenaires pour bien faire nos devoirs. Mais j’avais un tempérament arrogant. Je me montrais trop ambitieuse dans mon devoir, je voulais récolter tout le mérite, et que les autres m’admirent. Je préférais retarder le travail de l’Église plutôt que de laisser quelqu’un se mêler de mon travail. En faisant mon devoir de cette façon, je n’accumulais pas les bonnes actions, je faisais le mal. Comprendre ça m’a beaucoup attristée, alors je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Dieu, je suis très arrogante, que je suis dépourvue de toute humanité et de toute raison. Je souhaite me repentir. S’il Te plaît, aide-moi à me connaître moi-même. »

Un jour, alors que je cherchais des passages de la parole de Dieu en lien avec mon état, j’ai trouvé ceci : « Que doit-on faire pour bien accomplir son devoir ? Il faut venir l’accomplir de tout son cœur et avec toute son énergie. Utiliser tout son cœur et toute son énergie, c’est focaliser toutes ses pensées sur l’accomplissement de son devoir et ne pas laisser d’autres choses les occuper, puis consacrer à la tâche l’énergie dont on dispose, l’intégralité de son pouvoir ainsi que son calibre, ses dons, ses forces et les choses que l’on a comprises. Si tu as la capacité de saisir et de comprendre, et que tu as une bonne idée, tu dois communiquer avec les autres à ce sujet. Voilà ce que signifie coopérer en harmonie. C’est ainsi que tu feras correctement ton devoir, que tu parviendras à accomplir ton devoir de façon satisfaisante. Si tu désires toujours tout assumer toi-même, si tu veux toujours réaliser de grandes choses tout seul, si tu veux toujours te mettre en avant à la place des autres, est-ce que tu accomplis ton devoir ? Ce que tu fais alors, cela s’appelle l’autocratie : c’est te donner en spectacle. C’est un comportement satanique et non l’accomplissement d’un devoir. Personne, quels que soient ses points forts, ses dons ou ses talents particuliers, ne peut assumer lui-même tout le travail : il faut apprendre à coopérer en harmonie si l’on veut bien faire le travail de l’Église. C’est pourquoi la coopération harmonieuse est un principe de la pratique de l’accomplissement de son devoir. Tant que tu y mets tout ton cœur, toute ton énergie et toute ta fidélité, et que tu offres tout ce que tu peux offrir, tu accomplis bien ton devoir. Si tu as une pensée ou une idée, parles-en aux autres : ne la garde pas pour toi et ne la dissimule pas, si tu as des suggestions à faire, fais-les ; les idées qui sont en accord avec la vérité, d’où qu’elles viennent, doivent être acceptées et suivies. Fais cela, et tu auras réussi une coopération harmonieuse. Voilà ce que signifie accomplir fidèlement son devoir. Dans l’accomplissement de ton devoir, tu ne dois pas tout assumer toi-même, tu ne dois pas non plus te tuer à la tâche, ni être le seul à t’épanouir, ni te démarquer : au lieu de cela, tu dois apprendre à coopérer avec les autres en harmonie et à faire tout ton possible, à assumer tes responsabilités, à déployer toute ton énergie. Voilà ce que signifie accomplir ton devoir. Accomplir ton devoir, c’est brandir toute la puissance et toute la lumière dont tu disposes pour arriver à un résultat. C’est suffisant. N’essaie pas de toujours te mettre en valeur, de toujours prononcer des paroles grandiloquentes, de faire les choses tout seul. Tu dois apprendre à travailler avec les autres et tu dois t’attacher davantage à écouter les suggestions des autres et à découvrir leurs points forts. De cette façon, coopérer en harmonie devient facile. Si tu essaies toujours de te mettre en valeur et de faire passer ce que tu dis, tu ne coopères pas en harmonie. Que fais-tu ? Tu crées une perturbation et tu discrédites les autres. Provoquer une perturbation et discréditer les autres, c’est jouer le rôle de Satan : ce n’est pas l’accomplissement du devoir. Si tu fais toujours des choses qui perturbent et discréditent les autres, alors, quels que soient les efforts que tu déploieras et les soins que tu prendras, Dieu ne S’en souviendra pas » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). En méditant cette parole de Dieu, j’ai eu honte. Cette parole révélait mon état. Pour m’afficher et m’imposer, pour qu’on m’admire, j’avais voulu me charger seule du travail de vidéo, sans laisser Audrea participer. Je m’étais dit que, si Audrea s’en mêlait, je serais dépouillée de mon crédit. Ainsi, je n’aurais pas un capital suffisant pour m’afficher et je n’aurais aucun moyen de gagner l’admiration des autres. Je m’étais dit que je perdrais au change. Je savais que la charge de travail était lourde, que je provoquerais des retards si je faisais cavalier seul, alors que, si Audrea participait, le travail serait fait plus vite et les résultats seraient meilleurs. Je savais aussi que la majeure partie du travail de l’équipe se trouvait entre mes mains, qu’elle était souvent désœuvrée, sans tâches à accomplir, et que cela affectait son état, pourtant, j’avais quand même refusé de la laisser partager mon fardeau. J’avais voulu me charger seule du travail, pour que tout le mérite m’en revienne, mais aussi pour prouver mes compétences techniques et professionnelles. Tout ce à quoi je pensais sans cesse, c’était à mon statut et à mon image. Je ne tenais pas compte du travail de l’Église, et je me moquais des sentiments de ma sœur. Je n’avais vraiment ni conscience ni humanité ! En apparence, je m’étais réveillée tôt et j’avais travaillé dur chaque jour, comme si j’étais capable de porter un fardeau, de souffrir et de payer un prix, mais, en réalité, je m’étais lancée dans des entreprises personnelles et j’avais satisfait mes propres ambitions et désirs. Je n’avais pas du tout accompli mon devoir en tant qu’être créé. Je perturbais le travail de l’Église sous prétexte d’accomplir mon devoir, et je faisais le mal. Et j’avais suivi le chemin d’un antéchrist.

Plus tard, j’ai trouvé deux autres passages des paroles de Dieu : « Lorsque Dieu requiert que les hommes remplissent bien leur devoir, Il ne leur demande pas de mener à bien un certain nombre de tâches ni d’accomplir de grands projets, ni de se lancer dans une grande entreprise. Ce que Dieu veut, c’est que les hommes soient capables de faire tout ce qu’ils peuvent de manière pragmatique et vivent conformément à Ses paroles. Dieu n’a pas besoin que tu sois éminent ou noble, ni que tu fasses le moindre miracle, et Il ne veut pas non plus voir en toi des surprises agréables. Il n’a pas besoin de choses pareilles. Tout ce dont Dieu a besoin, c’est que tu pratiques résolument selon Ses paroles. Quand tu écoutes les paroles de Dieu, fais ce que tu as compris, mets en pratique ce que tu as compris, souviens-toi bien de ce que tu as entendu, puis, quand arrive le moment de pratiquer, fais-le selon les paroles de Dieu. Laisse ces paroles devenir ta vie, tes réalités et ce que tu vis. Ainsi, Dieu sera satisfait. Tu cherches toujours la grandeur, la noblesse et le statut ; tu cherches toujours l’exaltation. Que ressent Dieu quand Il voit cela ? Il le déteste et Il prendra Ses distances vis-à-vis de toi. Plus tu poursuis des choses comme la grandeur, la noblesse, et plus tu cherches à être supérieur aux autres, distingué, exceptionnel et remarquable, plus Dieu te trouve dégoûtant. Si tu ne réfléchis pas sur toi-même et ne te repens pas, alors Dieu te méprisera et t’abandonnera. Évite de devenir quelqu’un que Dieu trouve dégoûtant ; sois une personne que Dieu aime. Alors, comment peut-on atteindre l’amour de Dieu ? En acceptant la vérité docilement, en se plaçant dans la position d’un être créé, en agissant selon les paroles de Dieu, les pieds sur terre, en accomplissant correctement ses devoirs, en étant une personne honnête et en vivant une ressemblance humaine. Cela suffit, Dieu sera satisfait. Les gens doivent s’assurer de ne pas nourrir d’ambition ni entretenir des rêves vains, de ne pas chercher la gloire, le profit, le statut et de ne pas se distinguer de la masse. Et même plus, ils ne doivent pas essayer d’être des personnes remarquables ou surhumaines, d’être supérieurs parmi les hommes et d’amener les autres à les adorer. C’est le désir de l’humanité corrompue et c’est le chemin de Satan ; Dieu ne sauve pas de telles personnes. Si les gens poursuivent sans cesse la gloire, le gain et le statut, sans se repentir, alors il n’y a pas de remède pour eux, et une seule fin leur est réservée : être bannis » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Le bon accomplissement de son devoir requiert une coopération harmonieuse). « Quelle est la norme selon laquelle les actes et le comportement d’une personne sont jugés bons ou mauvais ? Cela dépend si, oui ou non, dans ses pensées, ses effusions et actions, cette personne possède le témoignage de la mise en pratique de la vérité et de l’expérimentation de la vérité-réalité. Si tu n’as pas cette réalité ou si tu ne vis pas cela, alors sans aucun doute, tu es un malfaiteur. Comment Dieu considère-t-Il les malfaiteurs ? Pour Dieu, tes pensées et tes actes extérieurs ne Lui rendent pas témoignage, et ils n’humilient pas Satan et ne le vainquent pas. Au contraire, ils font honte à Dieu et ils portent les nombreuses marques du déshonneur que tu Lui as infligé. Tu ne témoignes pas de Dieu, tu ne te dépenses pas pour Dieu et tu n’assumes pas tes responsabilités ni tes obligations envers Dieu : tu agis pour ton propre compte. Que signifie réellement “pour ton propre compte” ? Pour être précis, cela signifie pour le compte de Satan. C’est pourquoi, à la fin, Dieu dira : “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” À Ses yeux, tes actes ne seront pas de bonnes actions, ils seront considérés comme de mauvaises actions. Non seulement ils ne gagneront pas l’approbation de Dieu, mais ils seront condamnés. Que cherche-t-on à gagner grâce à une telle croyance en Dieu ? Une telle croyance ne finirait-elle pas par aboutir à rien ? » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Grâce à ces paroles, j’ai compris la volonté de Dieu. En fait, ce que Dieu exige de l’homme est simple. Dieu n’a pas besoin que les gens accomplissent de grandes choses ni que leurs actions soient stupéfiantes, Dieu ne nous demande pas d’être des grands hommes ou des gens exceptionnels. Dieu veut seulement que nous nous tenions dans la position d’un être créé, que nous poursuivions la vérité d’une façon terre à terre, que nous fassions nos devoirs du mieux possible et que nous vivions selon Sa parole. J’ai également compris comment Dieu évaluait si nous étions qualifiés pour accomplir nos devoirs. Il ne Se base pas sur la somme de nos accomplissements ou l’importance de notre contribution, mais Il Se demande si nos motivations quand nous agissons tiennent compte de Sa volonté, et si nous faisons de notre mieux. Nous ne pouvons témoigner dans notre devoir que lorsque nous avons les bonnes motivations et prenons le bon chemin. Si les gens accomplissent leur devoir uniquement pour satisfaire leurs ambitions et leurs désirs, quels que soient leurs efforts et l’importance de leur contribution, au bout du compte, ils seront méprisés et bannis par Dieu. J’ai compris que j’avais toujours voulu récolter tout le mérite pour mon devoir. Mon tempérament arrogant m’avait amenée à vouloir faire tout le travail, sans coopérer avec ma partenaire. J’avais travaillé dur et je m’étais épuisée pour que les autres aient une haute idée de moi. Mes efforts n’avaient jamais été destinés à satisfaire Dieu, tous avaient visé la satisfaction de mes ambitions et de mes désirs personnels. Même si j’avais accompli certaines choses, j’avais gagné l’admiration et l’approbation des autres, mais à quoi cela rimait-il ? Cela ne signifiait pas que j’accomplissais mon devoir de manière qualifiée. Au contraire, j’avais agi selon mes tempéraments sataniques, je m’étais chargée seule du travail, j’avais retardé la progression du travail de vidéo, et j’avais perturbé le travail de l’Église. Au bout du compte, j’aurais fini par être rejetée et bannie par Dieu. En réalité, coopérer avec Audrea allait compenser mes défauts dans mon devoir. Elle se donnait du mal pour apprendre, elle était disposée à étudier, et ses compétences s’étaient vite améliorées, mais je ne m’étais pas souciée d’acquérir des compétences, et je m’étais surtout fiée à mon expérience. Je faisais ce devoir depuis longtemps, mais mes compétences ne s’étaient guère améliorées. En outre, la réflexion et le sens esthétique d’une personne sont toujours unilatéraux. Les gens qui se connaissent bien peuvent renoncer à eux-mêmes dans leur devoir, et ils sont prêts à coopérer avec les autres pour pouvoir bien faire leur devoir. Voilà la raison que nous devons posséder et la façon dont nous devons pratiquer. Mais j’étais arrogante, satisfaite de moi et je désirais le statut. Je n’avais pas voulu renoncer à mes intérêts et coopérer avec ma sœur. Cela avait affecté l’avancement et les résultats de notre travail. Si j’avais coopéré plus tôt avec Audrea, et si nous nous étions aidées l’une l’autre, les résultats de notre travail auraient été bien supérieurs à ce qu’ils étaient. Plus j’y ai réfléchi et plus j’ai vu que j’étais vraiment arrogante et que je n’avais aucune humanité, je me suis détestée moi-même et j’ai regretté mes actes. Je ne voulais pas faire mon devoir en ayant ces intentions. Alors je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Dieu, j’accomplis toujours mon devoir par ambition, j’agis pour ma gloire et mon statut personnels. Je ne veux plus poursuivre ainsi. Je souhaite me repentir, renoncer à mes mauvaises intentions, et travailler avec ma sœur pour bien faire mon devoir. »

Le lendemain matin, au cours de mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Ceux qui sont capables de mettre la vérité en pratique peuvent accepter l’examen de Dieu dans ce qu’ils font. Quand tu accepteras l’examen de Dieu, ton cœur sera remis sur le droit chemin. Si tu ne fais des choses que pour que les autres les voient, et que tu veux sans cesse gagner les louanges et l’admiration des autres, et que tu n’acceptes pas l’examen de Dieu, alors Dieu est-Il encore dans ton cœur ? De telles personnes n’ont pas un cœur qui craint Dieu. Ne fais pas toujours les choses pour toi-même, ne considère pas constamment tes propres intérêts ; ne prête aucune considération aux intérêts de l’homme et ne pense pas à ta propre fierté, à ta propre réputation et à ton propre statut. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta priorité. Tu dois être attentif à la volonté de Dieu et commencer par te demander si, oui ou non, il y a eu des impuretés dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as été dévoué, si tu as assumé tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as réfléchi de tout ton cœur à ton devoir et au travail de l’Église. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Si tu y penses fréquemment et que tu les comprends, il te sera plus facile de bien accomplir ton devoir. Si tu es de faible calibre, que ton expérience est limitée, ou que tu n’es pas compétent dans ton travail professionnel, alors il se peut qu’il y ait des erreurs ou des insuffisances dans ton travail, et il se peut que tu n’obtiennes pas de bons résultats, mais tu auras fait de ton mieux. Tu ne satisfais pas tes propres désirs égoïstes ou tes préférences. Au contraire, tu accordes constamment de la considération au travail de l’Église et aux intérêts de la maison de Dieu. Même si tu n’obtiens pas de bons résultats dans ton devoir, ton cœur aura été remis sur le droit chemin. Si, en plus, tu peux chercher la vérité pour résoudre les problèmes dans ton devoir, tu seras à la hauteur dans l’accomplissement de ton devoir et, en même temps, tu pourras entrer dans la vérité-réalité. Voilà ce que signifie posséder un témoignage » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). Après avoir contemplé ces paroles de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique. Pour accomplir un devoir, nous devons renoncer à nos propres intérêts et tenir compte de ceux de l’Église. Même si notre image ou notre statut en souffrent, l’important est de protéger le travail de l’Église et d’accomplir notre devoir. Ayant compris la volonté de Dieu, je ne me suis plus souciée de ce que les autres allaient penser de moi. Je n’ai plus pensé qu’à bien faire mon devoir et à satisfaire Dieu. Alors j’ai partagé avec Audrea une partie de mes tâches, et elle a aussitôt accepté. Rapidement, l’état d’Audrea s’est inversé, elle n’a plus été aussi désœuvrée qu’avant, et nous avons rattrapé notre retard dans le travail. Après ça, je me suis sentie très à l’aise. J’ai aussi vraiment compris qu’il était bon de pratiquer la vérité et de coopérer harmonieusement dans mon devoir.

Au bout d’un moment, nous avons été chargées d’une nouvelle tâche. Sans le vouloir, je me suis dit : « Si je m’en charge seule, j’en retirerai tout le mérite. Vu mes capacités, je peux m’en charger seule. Inutile de demander à Audrea de participer. J’aurais l’air incompétente si elle participait aussi à cette tâche. Tous mes frères et sœurs se moqueraient de moi. » Avec cette idée en tête, j’ai voulu m’en occuper seule. À cet instant, j’ai compris que mes intentions étaient mauvaises. J’agissais de nouveau pour servir mes intérêts personnels. Je me suis souvenue de ces paroles de Dieu : « Si, au fond de toi, tu es toujours obsédé par le prestige et le statut, toujours soucieux de te mettre en avant et de susciter l’admiration chez les autres, alors tu n’es pas quelqu’un qui poursuit la vérité et tu suis le mauvais chemin. Ce que tu poursuis n’est pas la vérité, ni la vie, mais ce sont les choses que tu aimes, ce sont la réputation, le profit et le statut, auquel cas, rien de ce que tu fais n’est lié à la vérité, ce n’est que faire le mal et rendre du service » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Avoir un bon comportement ne signifie pas que son tempérament a changé). Cette parole de Dieu m’a réveillée. Je faisais sans cesse de choses égoïstes sans le vouloir. J’étais vraiment mesquine et intéressée. Je me suis détestée parce que j’étais vraiment corrompue, et j’ai souhaité renoncer à mes mauvaises intentions et pratiquer la vérité. Alors j’ai demandé à Audrea de participer à cette nouvelle tâche avec moi. Depuis ce moment-là, quand il faut attribuer des tâches, je consulte toujours Audrea et je lui demande son opinion, et quand j’ai envie de me charger de tout le travail pour récolter tout le mérite, je renonce délibérément à moi-même et, en me basant sur les besoins du devoir, j’attribue des tâches à Audrea. En pratiquant ainsi, je me sens en paix et à l’aise.

Ayant eu cette expérience, j’ai maintenant une certaine compréhension de mon tempérament satanique. J’ai aussi compris qu’une coopération harmonieuse était essentielle pour bien faire son devoir. Il est tout simplement impossible de bien faire son devoir tout seul. Ce n’est qu’en coopérant harmonieusement que nous pouvons recevoir la direction du Saint-Esprit.

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