La motivation qui se cache derrière le fait de ne pas critiquer les défauts d’autrui

13 juillet 2024

Par Jiayu, China

Sœur Li Le était prédicatrice et elle vérifiait aussi le travail de notre Église. D’habitude, nous nous entendions très bien, et dès que j’étais dans un mauvais état, elle échangeait avec moi et m’aidait en se basant sur son expérience. Récemment, j’ai découvert qu’elle n’avait aucun sens du fardeau vis-à-vis de son devoir et chaque semaine, elle ne se réunissait qu’une seule fois avec nous, les diacres, et ne tirait qu’une vague compréhension du travail de l’Église. Mais quand il y avait des problèmes relatifs au travail, elle cherchait rarement la vérité pour les résoudre avec nous. Li Le étant responsable du travail de plusieurs Églises, je me suis dit que si elle était tout le temps dans cet état, cela affecterait le travail de ces Églises. Il fallait que je lui en parle ou que je signale sa situation aux dirigeants supérieurs, afin qu’ils comprennent rapidement son état et qu’ils échangent avec elle pour rectifier la situation. Cependant, j’ai pensé aux échanges récents que j’avais entendus de Li Le. Elle pensait qu’elle était débutante dans le travail de diffusion de l’Évangile, qu’elle n’avait ni une bonne compréhension du travail professionnel ni une bonne maîtrise des principes de la diffusion de l’Évangile. Selon elle, faire ce devoir lui était quelque peu éprouvant. En réalité, son calibre n’était pas mauvais et elle n’était pas complètement incapable de coopérer, mais elle n’avait aucun sens du fardeau quand elle faisait son devoir. Tant qu’elle maîtrisait correctement certains principes, elle était en mesure de bien faire son devoir. Mais si je signalais sa situation aux dirigeants à ce moment-là et que je demandais qu’elle vérifie et supervise le travail de l’Église, ne penserait-elle pas que j’étais trop exigeante envers elle ? Et à cause de cela, ne se découragerait-elle pas et ne serait-elle pas réticente à faire son devoir ? Laisse tomber, me suis-je dit. Saisir l’état de Li Le était le travail des dirigeants supérieurs. Même si je ne disais rien, ils devaient déjà être au courant. En pensant à cet argument, j’ai décidé de ne pas signaler la situation de Li Le. Plus tard, quand Li Le s’est réunie avec nous, j’ai eu envie, à plusieurs reprises, de parler de ce qui n’allait pas quand elle faisait son devoir, mais j’avais peur que Li Le dise que j’étais trop exigeante envers elle. Si elle ne pouvait pas l’accepter, cela détruirait notre relation et elle me traiterait différemment par la suite. C’est ainsi que, lorsque j’avais parfois les mots sur le bout de la langue, je les ravalais.

Peu de temps après, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Il n’est pas si difficile de résoudre le problème des faux dirigeants et des antéchrists ; les faux dirigeants n’accomplissent pas un réel travail et sont faciles à découvrir et à voir clairement ; les antéchrists interrompent et perturbent le travail de l’Église et sont également faciles à découvrir et à voir clairement. Tout ceci est lié au problème qui consiste à perturber le peuple élu de Dieu dans l’accomplissement de ses devoirs, et vous devez signaler et exposer de telles personnes – c’est seulement en faisant cela que vous pouvez éviter que le travail de l’Église soit retardé. Signaler et exposer les faux dirigeants et les antéchrists est un travail crucial qui garantit que le peuple élu de Dieu peut bien accomplir ses devoirs, et l’ensemble du peuple élu de Dieu porte cette responsabilité. Peu importe de qui il s’agit, tant que c’est un faux dirigeant ou un antéchrist, alors le peuple élu de Dieu doit l’exposer et le mettre en lumière et, de cette façon, vous assumerez vos responsabilités. […] Vous écoutez des sermons depuis des années et même à présent, vous ne pouvez pas encore discerner de faux dirigeants et des antéchrists, cherchant au contraire à vous mêler aux antéchrists et à manger tout au long de la journée sans sérieusement prêter attention à quoi que ce soit. Un tel comportement suffit à montrer que vous ne croyez pas réellement en Dieu. Premièrement, vous n’aimez pas la vérité ou n’acceptez pas la vérité ; deuxièmement, vous n’avez aucun sens des responsabilités envers votre devoir, on peut encore moins dire que vous l’accomplissez loyalement, et vous ignorez simplement le travail de l’Église. Vous paraissez accomplir votre devoir, mais vous n’obtenez aucun résultat ; vous remplissez simplement les formalités. Peu importe comment de faux dirigeants et des antéchrists perturbent et détériorent le travail de l’Église, vous en êtes totalement inconscients et cela ne vous dérange pas du tout. […] La maison de Dieu vous a abreuvés tout ce temps et vous avez écouté de nombreux sermons, pour quel résultat ? Il y a ici un sérieux problème qui est qu’un antéchrist est apparu dans l’Église, mais que vous n’en êtes pas conscients. Cela montre que vous n’avez pas du tout progressé, que vous êtes engourdis et idiots, et que vous vous laissez aller à la chair. Vous êtes un tas de personnes mortes, aucun ne vit, aucun ne poursuit la vérité, il y a tout au plus quelques exécutants. Croire en Dieu et écouter des sermons pendant tout ce temps pour ensuite vous mêler à un antéchrist, ne pas l’exposer ni le signaler – quelle est la différence entre vous et quelqu’un qui ne croit pas en Dieu ? Vous faites partie des antéchrists, vous n’êtes pas le peuple de Dieu ; vous suivez des antéchrists, vous suivez Satan et vous ne suivez absolument pas Dieu. Même si vous n’avez pas fait ces choses malfaisantes que l’antéchrist a faites, vous l’avez tout de même suivi et protégé, parce que vous ne l’avez ni exposé ni signalé et vous avez parlé à tort et à travers sur le fait de ne pas avoir beaucoup fréquenté l’antéchrist et de ne pas savoir ce qu’il faisait. En faisant cela, n’étiez-vous pas, les yeux grands ouverts, en train de protéger l’antéchrist ? L’antéchrist a fait tellement de mal et a paralysé le travail de l’Église, perturbant la vie de l’Église jusqu’à un chaos total, et vous dites pourtant que vous ne saviez pas ce que l’antéchrist faisait – qui croirait ça ? Vous avez vu de vos propres yeux que l’antéchrist était en train de perturber et de détériorer le travail de l’Église et vous étiez pourtant complètement indifférents et vous ne réagissiez pas du tout. Personne ne l’a exposé ou signalé – vous avez tous failli à assumer même cette petite responsabilité et, vraiment, vous êtes sans conscience ni raison ! Toutes les Églises envoient fréquemment des lettres dénonçant de faux dirigeants et des antéchrists – n’avez-vous jamais vu cela ? Seule l’Église canadienne est une mare d’eau stagnante qui n’a jamais contacté le Supérieur pour dénoncer sa situation. Vous n’êtes qu’un ramassis de personnes mortes, aucun ne vit ! Dieu ne reconnaîtra pas une telle Église, et si vous ne vous repentez pas, c’en sera complètement fini de vous et vous serez tous éliminés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie I)). Si un antéchrist apparaît dans l’Église et que personne ne réagit et ne le signale, Dieu sera déçu et écœuré. Dieu a exprimé toutes ces vérités pour nous approvisionner. Ses échanges sur les vérités concernant le discernement des antéchrists et des faux dirigeants sont très méticuleux et exhaustifs. Il espère que, lorsque des gens perturbent le travail de la maison de Dieu, nous serons en mesure d’assumer nos responsabilités et de réagir pour protéger le travail de l’Église. Si quelqu’un voit que le travail de la maison de Dieu est affecté et qu’il ne s’en rend pas compte, ou qu’il n’a pas le sens de la justice, et qu’il ne réagit pas pour arrêter cela ou le signaler aux supérieurs, alors cette personne est morte, dépourvue de conscience et ne témoigne aucunement. Dieu exposait l’état exact dans lequel je me trouvais. J’ai vu que Li Le vérifiait rarement le travail de l’Église ces derniers temps et que cela avait déjà affecté le travail. Mais parce que j’appréhendais et avais peur de détruire notre relation, je n’ai pas osé le lui en parler ni la signaler aux supérieurs. Je n’ai absolument pas protégé le travail de l’Église, et Dieu me détestait vraiment. Quand j’y pensais, je me le reprochais dans mon cœur. J’ai ouvert mon ordinateur portable voulant signaler la situation de Li Le aux dirigeants supérieurs, mais j’avais encore des appréhensions et je me suis dit : « Si je signale le problème de Li Le, alors les dirigeants supérieurs échangeront sûrement avec elle et elle saura que c’est moi qui l’ai dénoncée aux dirigeants. Que pensera-t-elle alors de moi ? Se dira-t-elle que j’ai critiqué ses défauts dans son dos ? Si elle gardait de la rancune envers moi, comment pourrions-nous travailler ensemble à nos devoirs, à l’avenir ? » À cette pensée, j’ai aussitôt effacé le message. Je me suis dit : « Il arrive à tout le monde d’être dans un mauvais état, d’être déficient dans certains domaines. Il vaut mieux ne pas s’emparer des petits problèmes des autres et les signaler. Avec le temps, Li Le se rendra peut-être compte de son problème et rectifiera la situation. Il vaut mieux que je ne le signale pas. »

Quelques jours plus tard, Li Le et moi sommes allées à une réunion pour réaliser un travail et j’ai lu à nouveau ce passage des paroles de Dieu : « La maison de Dieu vous a abreuvés tout ce temps et vous avez écouté de nombreux sermons, pour quel résultat ? Il y a ici un sérieux problème qui est qu’un antéchrist est apparu dans l’Église, mais que vous n’en êtes pas conscients. Cela montre que vous n’avez pas du tout progressé, que vous êtes engourdis et idiots, et que vous vous laissez aller à la chair. Vous êtes un tas de personnes mortes, aucun ne vit, aucun ne poursuit la vérité, il y a tout au plus quelques exécutants » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Section 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie I)). En voyant les mots « gens morts », j’ai eu l’impression qu’une aiguille transperçait mon cœur. En me disant que je n’avais jamais été en mesure de pratiquer la vérité, je me le reprochais intérieurement. J’ai prié en silence dans mon cœur : « Dieu, je T’en prie, guide-moi afin que je puisse protéger les intérêts de l’Église et parler à Li Le de son problème. » Après ma prière, il s’est avéré que Li Le a échangé sur la manifestation de son manque de travail réel, basé sur les paroles de Dieu. Elle disait que, surtout quand elle a constaté que certains dirigeants avaient de très bons calibres et qu’elle ne gérait pas aussi bien qu’eux le travail ; elle craignait qu’ils ne la prennent de haut. Elle disait qu’en tant que prédicatrice, ses capacités de travail ne pouvaient pas égaler celles des dirigeants d’Église, donc elle ne vérifiait pas trop le travail de cette Église. Li Le s’était rendu compte que son manque de supervision et de suivi du travail était une manifestation d’un faux dirigeant. Si je signalais son problème après ce qu’elle venait de dire, ne retournerais-je pas le couteau dans la plaie ? Penserait-elle que j’étais dénuée d’amour et que je ne me préoccupais pas de ses sentiments ? Alors, je me suis contentée de lui adresser un rappel court et simple. Après cela, j’ai pensé qu’il vallait mieux que je signale la situation de Li Le aux dirigeants. Ainsi, ces derniers pourraient rapidement échanger avec elle et l’aider. J’ai donc signalé aux dirigeants les quelques situations dont j’avais été témoin. Après que les dirigeants ont échangé avec Li Le et lui ont signalé son problème, elle s’est confiée pendant une réunion et elle a dit qu’elle avait mangé et bu les paroles de Dieu qui exposaient les faux dirigeants, qu’elle admettait ne pas avoir vérifié ni supervisé le travail et qu’elle n’avait pas bien fait son devoir. Par la suite, Li Lé a vérifié le travail de l’Église un peu plus fréquemment, et elle a analysé avec nous les raisons pour lesquelles le travail d’évangélisation ne produisait aucun résultat, tentant de résoudre ces problèmes de manière concrète. Quand j’ai vu que Li Le pouvait faire un peu de travail réel, j’étais très heureuse. Après cela, j’ai réfléchi et je me suis dit : « Pourquoi n’ai-je jamais osé parler du problème de Li Le ni le signaler aux dirigeants ? Qu’est-ce qui m’en empêchait, au juste ? »

Tout en cherchant, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts.” Ceci décrit une méthode d’interaction avec les autres que Satan a inculquée aux gens. Cela signifie que lorsque vous interagissez avec les autres, vous devez leur laisser un certain degré de latitude. Vous ne devez pas être trop durs avec les autres, vous ne pouvez pas évoquer leurs fautes passées, vous devez préserver leur dignité, vous ne pouvez pas nuire aux bonnes relations que vous avez avec eux, vous devez être indulgents avec eux, etc. Ce dicton sur la moralité décrit principalement une sorte de philosophie des relations mondaines qui dicte les interactions entre êtres humains. Dans les philosophies des relations mondaines, un précepte dit : “Ne pas parler des défauts de bons amis engendre une longue et bonne amitié.” Cela signifie que, pour préserver une relation amicale, il faut garder le silence sur les problèmes de son ami, même si on les voit clairement : on doit respecter le principe selon lequel il ne faut pas frapper les gens au visage ni critiquer leurs défauts. Les gens doivent se tromper les uns les autres, se cacher les uns des autres, se livrer à des intrigues les uns avec les autres ; et bien qu’ils sachent tout à fait clairement quel genre de personne est l’autre, ils ne le disent pas ouvertement, mais emploient des méthodes pleines de ruse pour préserver leur relation amicale. Pourquoi voudrait-on préserver de telles relations ? Il s’agit de ne pas vouloir se faire d’ennemis dans cette société, au sein de son groupe, et donc de ne pas se soumettre souvent à des situations dangereuses. Sachant que quelqu’un deviendra ton ennemi et te fera du mal après que tu as critiqué ses défauts ou que tu l’as blessé, et que tu ne souhaites pas te mettre dans une telle situation, tu emploies le précepte des philosophies des relations mondaines qui se résume ainsi : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts.” À la lumière de cela, si deux personnes entretiennent une telle relation, peut-on les considérer comme de vrais amis ? (Non.) Ce ne sont pas de vrais amis, et encore moins des confidents. Alors, de quel genre de relation s’agit-il, exactement ? N’est-ce pas une relation sociale élémentaire ? (Si, en effet.) Dans le cadre de pareilles relations sociales, les gens ne peuvent pas montrer leurs sentiments, ni avoir des échanges profonds, ni parler de tout ce dont ils souhaitent parler. Ils ne peuvent pas dire à haute voix ce qu’ils ont sur le cœur, parler des problèmes qu’ils voient chez l’autre ou dire des choses qui profiteraient à l’autre. Au lieu de cela, ils choisissent des choses gentilles à dire, pour conserver les faveurs de l’autre. Ils n’osent pas dire la vérité ni défendre les principes, de peur que cela ne suscite de l’animosité envers eux de la part des autres. Quand un individu n’est menacé par personne, cet individu ne vit-il pas dans une aisance et une paix relatives ? N’est-ce pas le but des gens en promouvant ce dicton : “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” ? (Si, en effet.) Il s’agit clairement d’une manière de vivre reposant sur la ruse et la tromperie, avec une attitude défensive, dont le but est l’auto-préservation. Les gens qui vivent ainsi n’ont pas de confidents, pas d’amis proches à qui ils peuvent dire tout ce qui leur plaît. Ils sont sur la défensive les uns vis-à-vis des autres, calculateurs et stratégiques, chacun tirant de la relation ce dont il a besoin. N’est-ce pas ? À la base, le dicton “Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts” vise à éviter d’offenser les autres et de se faire des ennemis, à se protéger en ne faisant de mal à personne. Il s’agit d’une technique et d’une méthode qu’on adopte pour éviter d’être blessé » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). Par le passé, j’étais assez d’accord avec le dicton : « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts. » En effet, ce dicton m’a appris que lorsqu’on interagit avec les autres, il faut prendre en compte leurs sentiments. On ne doit pas se montrer trop dur envers les autres ni critiquer leurs défauts. Je pensais que les gens qui agissaient ainsi étaient de bonnes personnes, dotées de raison et d’un sens moral. Voyant ce que Dieu exposait, j’ai finalement compris que le dicton « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts » était une philosophie des relations mondaines, et que ceux qui la suivaient deviendraient extrêmement sournois, trompeurs, égoïstes et méprisables. En surface, agir ainsi semblait bienveillant à l’égard des autres, mais en réalité, la vraie motivation était de ne pas offenser les gens. Même si quelqu’un remarquait les problèmes d’un autre, il n’en parlait pas, agissant avec complaisance et protégeant ses relations charnelles. Lorsqu’on interagit avec de telles personnes, même si ses relations avec les autres semblent en apparence très bien préservées, il n’y a aucune sincérité entre eux. Ces gens-là ne s’aident pas les uns les autres, ils sont sur leurs gardes et s’utilisent mutuellement. Je vivais selon cette philosophie des relations mondaines : « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts. » Quand j’ai constaté que, ces derniers temps, Li Le vérifiait et supervisait rarement le travail de l’Église, j’ai d’abord voulu lui en parler ou le signaler aux dirigeants. Cependant, je me suis dit qu’on ne devait pas critiquer les défauts des autres, et Li Le, elle-même, avait dit que faire ce travail lui était un peu éprouvant. Donc, si je mentionnais le fait qu’elle ne vérifiait ni ne supervisait le travail, ne lui en demanderais-je pas trop ? J’ai prétexté que chaque personne est parfois dans un mauvais état et a ses propres faiblesses, et j’ai décidé de garder le silence. Quand j’ai entendu Li Le se confier et reconnaître qu’elle n’avait pas vérifié le travail, je craignais que le fait de souligner son problème après cela ne revienne à exposer ses blessures. J’ai donc seulement prononcé quelques mots futiles. En apparence, je semblais être bienveillante envers Li Le, mais ma motivation méprisable était cachée en arrière-plan. J’avais peur qu’elle dise que je lui en avais trop demandé ou que je la dénonçais et critiquais ses défauts. Si je l’offensais à ce sujet, elle garderait de la rancune envers moi, se comporterait mal avec moi à l’avenir, et nous ne travaillerions plus ensemble dans la paix et la joie, comme actuellement. Pour préserver ma relation avec elle, j’ai abandonné la pratique de la vérité à maintes reprises. En apparence, Li Le et moi paraissions très bien nous entendre et être de bonnes amies qui n’avaient aucun secret l’une pour l’autre, mais je n’étais absolument pas sincère ni aimante envers elle. Je repensais aux moments où j’étais dans un mauvais état ; souvent, Li Le échangeait avec moi et m’aidait. Quand elle voyait que j’avais un problème, elle le soulignait afin que je m’en rende compte et rectifie la situation. Mais pour ne pas m’en faire une ennemie, je la regardais sans merci vivre dans son tempérament corrompu sans lui prêter la moindre attention. Tout cela, sous prétexte d’être bienveillante envers elle. Li Le ne s’est pas rendu compte de son propre problème et n’a pas pu rectifier rapidement son état. Elle a subi des pertes dans son entrée dans la vie et le travail de l’Église en a été affecté. J’étais tellement égoïste et méprisable ! Je n’étais en aucun cas bienveillante envers elle. C’était comme si je la voyais sur le point de tomber dans un fossé et ne la retenais pas. N’étais-je pas une personne complaisante, au cœur mauvais ? En y réfléchissant, j’ai fini par avoir un certain discernement à propos de cette philosophie satanique : « Si vous frappez les autres, ne les frappez pas au visage ; si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts. » Satan utilisait ces philosophies des relations mondaines pour corrompre l’homme, et pour pousser les gens à être sur leurs gardes les uns envers les autres et à s’utiliser mutuellement, ils deviennent ainsi de plus en plus égoïstes, froids et dépourvus d’humanité. Si je continuais à vivre selon ce code moral, je ne ferais que devenir de plus en plus malhonnête.

Plus tard, j’ai vu un autre passage des paroles de Dieu, et j’ai compris ce que cela signifiait de critiquer les défauts des gens et de les aider. Dieu dit : « Le terme “critiquer”, dans le dicton “si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”, est-il bon ou mauvais ? Le terme “critiquer” a-t-il un niveau de signification qui fait référence au fait que les gens sont révélés ou exposés dans le cadre des paroles de Dieu ? (Ce n’est pas le cas.) Selon Ma compréhension du terme “critiquer”, tel qu’il existe dans le langage humain, ce n’est pas cela qu’il signifie. Son essence est celle d’une forme d’exposition quelque peu malveillante. Cela signifie révéler les problèmes et insuffisances des gens, ou certaines choses et certains comportements inconnus des autres, ou certaines intrigues, idées ou opinions opérant à l’arrière-plan. Tel est le sens du terme “critiquer” dans le dicton “si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts”. Si deux personnes s’entendent bien, se confient l’une à l’autre sans qu’il y ait de barrières entre elles, et qu’elles espèrent chacune pouvoir bénéficier à l’autre et l’aider, alors il vaudrait mieux qu’elles se réunissent et présentent clairement leurs problèmes respectifs, de façon ouverte et sincère. C’est approprié et ce n’est pas critiquer les défauts des autres » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (8)). Ces paroles de Dieu ont rectifié ma vision erronée des choses. La partie « critiquer les défauts » du dicton « si vous critiquez les autres, ne critiquez pas leurs défauts » est une exposition malveillante des problèmes et des faiblesses des autres. La motivation derrière tout cela n’est pas d’aider les gens, au contraire, cela cache des intentions insidieuses. Elle a pour but d’atteindre des objectifs inavouables et en agissant ainsi, on ne fait qu’attaquer les gens et les blesser. Ce dicton n’est en aucun cas édifiant ou avantageux pour les gens, tandis que « l’exposition » dont Dieu parle est une chose positive. Elle signifie remarquer quand quelqu’un a un problème et vouloir sincèrement l’aider, faire en sorte qu’il reconnaisse la nature du problème et soit capable de rectifier rapidement ses actions incorrectes. Exposer les gens ainsi est bénéfique pour eux, ce n’est pas critiquer leurs défauts. Quand j’ai remarqué que le problème de Li Le affectait déjà le travail, souligner le problème l’aurait amenée à le reconnaître et à le rectifier, et lui aurait permis de bien faire son devoir. Le signaler aux dirigeants avait aussi pour but de leur permettre de saisir la situation de Li Le et de l’aider rapidement à rectifier la situation afin que le travail de l’Église ne soit pas affecté. C’était pratiquer la vérité et aider les frères et sœurs. Ce n’était pas critiquer les défauts des autres, et encore moins dénoncer quelqu’un dans son dos. C’était quelque chose de positif. Si quelqu’un accepte la vérité, quand d’autres soulignent et exposent ses problèmes, il parvient à réfléchir, à reconnaître et à rectifier rapidement la situation. C’est bénéfique à sa propre entrée dans la vie et au travail de l’Église. C’est comme pour Li Le qui, grâce à la mise en lumière de son problème par les dirigeants et à leur aide, a pu réfléchir, essayer de se connaître et rectifier rapidement son attitude vis-à-vis de son devoir. Quand elle rencontrait des problèmes avec le travail d’évangélisation, elle en parlait et cherchait des solutions avec nous, et après les échanges, elle avait un certain chemin de pratique. J’ai constaté que souligner et exposer le problème d’une personne ne signifiait pas qu’on se montrait dur avec elle, et qu’être trop exigeant envers une personne voulait dire qu’on ne prenait pas en compte sa stature ou son calibre ni ne regardait si elle faisait de son mieux pour coopérer. Au contraire, il fallait sans relâche se montrer exigeant dès que les écarts et les insuffisances de cette personne devenaient visibles. En se montrant aussi tatillon et en trouvant des défauts chez les autres, on peut facilement enfermer les gens dans un carcan et même les rendre négatifs. Cependant, en tant que dirigeante et ouvrière, superviser et vérifier le travail de l’Église était le travail de Li Le. De plus, elle avait un certain calibre, et même si elle n’était pas familiarisée avec le travail de diffusion de l’Évangile, tant qu’elle étudiait avec application, elle pouvait maîtriser certains principes ou résoudre des problèmes quand elle travaillait en groupe avec des frères et sœurs. Elle vivait dans son tempérament corrompu et ne faisait pas de travail réel, alors le fait que je signale et rapporte son problème faisait partie du processus normal de supervision des dirigeants et des ouvriers, mais au lieu de cela, j’ai cru fallacieusement que je me montrais trop dure envers elle. Ce genre de vision des choses était tellement absurde !

Un jour, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu et j’ai acquis une certaine compréhension de la cause profonde de mon absence de pratique de la vérité. Dieu Tout-Puissant dit : « La plupart des gens désirent poursuivre et pratiquer la vérité, mais le plus souvent, ils ont seulement la résolution et le désir de le faire : la vérité n’est pas devenue leur vie. Résultat, quand ils se retrouvent confrontés aux forces du mal ou rencontrent des personnes malfaisantes et des personnes méchantes qui commettent des actes malfaisants, ou de faux dirigeants et des antéchrists qui agissent en enfreignant les principes, dérangeant ainsi le travail de l’Église et nuisant aux élus de Dieu : ils perdent le courage de se lever et de s’exprimer. Comment se fait-il qu’ils n’aient pas de courage ? Est-ce parce qu’ils sont craintifs ou qu’ils s’expriment de manière maladroite ? Ou bien est-ce parce qu’ils ne comprennent pas clairement les choses et qu’ils n’osent pas prendre la parole ? Rien de tout cela. C’est principalement la conséquence lorsqu’on est contraint par des tempéraments corrompus. Un des tempéraments corrompus que tu révèles est la malhonnêteté : quand il t’arrive quelque chose, la première chose à laquelle tu penses, ce sont tes propres intérêts, la première chose que tu considères, ce sont les conséquences, le fait que ce soit ou non profitable pour toi. C’est un tempérament malhonnête, n’est-ce pas ? Un autre de ces tempéraments est l’égoïsme et la bassesse. Tu te dis : “Qu’est-ce qu’une perte dans les intérêts de la maison de Dieu a à voir avec moi ? Je ne suis pas dirigeant, alors pourquoi devrais-je m’en soucier ? Ça n’a rien à voir avec moi. Ce n’est pas ma responsabilité.” De telles pensées et paroles ne sont pas quelque chose que tu penses consciemment, mais sont produites par ton subconscient, qui est le tempérament corrompu révélé lorsque les gens rencontrent un problème » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Une fois que la vérité sera devenue vie en toi, lorsque tu observeras quelqu’un qui blasphème contre Dieu, qui ne craint pas Dieu, qui est superficiel dans l’accomplissement de son devoir ou qui interrompt et perturbe le travail de l’Église, tu réagiras selon les vérités-principes et tu seras capable d’identifier et d’exposer cette personne, si nécessaire. Si la vérité n’est pas devenue ta vie et que tu vis encore dans ton tempérament satanique, alors quand tu découvriras des gens malfaisants et des démons qui provoquent des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, tu fermeras les yeux et tu feras la sourde oreille ; tu les ignoreras sans que ta conscience te le reproche. Tu iras jusqu’à penser que quiconque provoque des perturbations dans le travail de l’Église n’a rien à voir avec toi. Peu importe à quel point le travail de l’Église et les intérêts de la maison de Dieu en souffrent, tu t’en moques, tu n’interviens pas et tu ne te sens pas coupable, ce qui fait de toi quelqu’un qui n’a ni conscience ni raison, un incrédule, un exécutant. Tu manges ce qui est de Dieu, tu bois ce qui est de Dieu et tu jouis de tout ce qui vient de Dieu, mais tout préjudice aux intérêts de la maison de Dieu te semble être sans lien avec toi, ce qui fait de toi un traître qui mord la main qui te nourrit. Si tu ne protèges pas les intérêts de la maison de Dieu, es-tu seulement humain ? C’est un démon qui s’est insinué dans l’Église. Tu feins de croire en Dieu, tu fais semblant d’être un élu et tu veux profiter de la maison de Dieu. Tu ne vis pas la vie d’un être humain, tu es davantage un démon qu’une personne et tu fais clairement partie des incrédules » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu ont exposé ma véritable situation. J’ai vu que je n’avais pas la vérité, que je vivais selon un tempérament satanique trompeur et égoïste. Quand il m’arrivait quelque chose, je ne considérais que mes propres intérêts et ne protégeais pas du tout le travail de l’Église. J’ai vu clairement que Li Le n’avait aucun sens du fardeau quand elle faisait son devoir, qu’elle vérifiait et supervisait rarement le travail, et que cela avait déjà affecté la progression normale du travail de l’Église. Si j’étais dotée d’humanité et de conscience, je l’aurais rapidement signalé à Li Le et rapporté aux supérieurs, mais afin de protéger la relation que j’avais avec elle, les quelques fois où j’étais à deux doigts de lui dire, j’ai utilisé le prétexte selon lequel « les dirigeants voient souvent Li Le, alors même si je ne dis rien, ils saisiront quand même son état » pour justifier mon choix de garder le silence. Quand je voulais parler du problème de Li Le aux dirigeants supérieurs, j’avais peur de l’offenser et je me trouvais une nouvelle excuse pompeuse en me disant : « chaque personne est parfois dans un mauvais état et on ne devrait pas exiger trop des autres. » J’inventais des choses pour ne pas pratiquer la vérité. J’étais vraiment très malhonnête et retorse ! Je bénéficiais de l’approvisionnement et de la direction de tant de paroles de Dieu, si j’avais encore en moi un peu d’humanité et de conscience, en voyant le travail de l’Église subir des pertes, je devrais me dresser et faire mon maximum pour le protéger. Si j’avais pu parler sans attendre à Li Le de son problème, elle aurait pu le reconnaître et le rectifier un peu plus tôt, et le travail n’aurait pas été retardé pendant si longtemps. J’ai été égoïste, méprisable, et je n’ai pas pratiqué la vérité : tout cela en était les conséquences. Comment une personne aussi centrée sur elle-même que moi pouvait-elle mériter le salut de Dieu ? Si je ne me débarrassais pas de ces tempéraments corrompus le plus vite possible, Dieu finirait sans doute par me rejeter et m’éliminer. De plus, je pensais auparavant que c’était aux dirigeants supérieurs de souligner le problème de Li Le. Cette vision-là était également erronée. Protéger le travail de l’Église relève de la responsabilité de chacun des élus de Dieu. En tant que membre de la maison de Dieu, je suis responsable de la supervision du travail des dirigeants et des ouvriers, et quand je vois des dirigeants ou des ouvriers faire quelque chose qui va à l’encontre des principes ou qui ne profite pas au travail de l’Église, je devrais le signaler et assumer mes responsabilités. En me rendant compte de cela, je ne voulais plus vivre dans mon tempérament corrompu. J’ai alors prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je trouve un chemin à pratiquer.

J’ai lu ces paroles de Dieu qui disaient : « S’il s’agit d’une action conforme aux principes, peu importe qu’elle offense les gens ou fasse l’objet de critiques dans ton dos ; si cette action n’est pas conforme aux principes, même si, en agissant ainsi, tu gagnes l’approbation et t’entends avec tout le monde, mais que tu ne peux pas en rendre compte devant Dieu, tu auras subi une perte. Si tu entretiens des relations avec le plus grand nombre, en rendant les gens heureux et satisfaits et en obtenant leurs louanges, mais que tu offenses Dieu, le Créateur, alors tu es le plus grand des idiots. Par conséquent, quoi que tu fasses, tu dois comprendre clairement si cela est conforme aux principes, si cela plaît à Dieu, quelle est l’attitude de Dieu à ce sujet, quelle position tu dois adopter, quels principes tu dois respecter, ce que Dieu t’a enseigné et comment tu dois agir – tu dois d’abord être clair sur ce point » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (24)). « Si tu as les motivations et le point de vue d’une personne complaisante, alors, dans tous les domaines, tu seras incapable de pratiquer la vérité et de respecter les principes, et tu échoueras et tomberas toujours. Si tu ne t’éveilles pas et ne cherches jamais la vérité, alors tu es un incrédule et tu n’obtiendras jamais la vérité et la vie. Que devrais-tu faire alors dans ces situations ? Lorsque de telles choses surviennent, tu dois prier Dieu et L’invoquer, implorer le salut et Lui demander qu’Il te donne plus de foi et de force, et te permette de te conformer aux principes, de faire ce que tu dois faire, de gérer les choses conformément aux principes, de tenir ferme dans la position que tu dois tenir, de protéger les intérêts de la maison de Dieu et d’empêcher tout mal de survenir dans le travail de la maison de Dieu. Si tu es capable de te rebeller contre tes intérêts personnels, à ton orgueil et à ton point de vue de personne complaisante, et si tu fais ce que tu dois faire avec un cœur honnête et sans partage, alors tu auras vaincu Satan et gagné cet aspect de la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ces paroles de Dieu m’ont donné un chemin à pratiquer. Lorsque des choses m’arrivaient, je devais chercher à agir conformément aux principes. Je ne pouvais pas, par peur de l’offenser, ne pas pratiquer la vérité et ne pas exposer les problèmes d’une personne. Si je le faisais, même si mes rapports avec cette personne étaient préservés, violer les vérités-principes et causer des pertes aux intérêts de la maison de Dieu était quelque chose qui offensait Dieu. Dieu aime les gens purs et honnêtes qui, lorsqu’ils constatent que les intérêts de la maison de Dieu subissent des pertes, sont en mesure de protéger le travail de l’Église sans prendre en compte leurs propres intérêts. En réalisant cela, j’ai pris secrètement cette résolution : à l’avenir, quand je constaterai que quelque chose nuit aux intérêts de l’Église, je ne me conduirai plus en lâche afin de me protéger. Et même si l’autre personne n’accepte pas ce que je lui dis, se comporte mal avec moi ou se retourne contre moi à cause de cela, cela ne m’arrêtera pas. Ma motivation consistait à aider les autres et à protéger les intérêts de l’Église. C’était une chose positive et je ne devais pas être entravée par mon tempérament corrompu. Si nous considérons toujours nos propres intérêts, nous ne pourrons jamais vaincre nos tempéraments corrompus. Nous devons donc prier Dieu et compter sur Lui, Lui demander de nous donner plus de foi et de force pour nous permettre de renoncer à nos intérêts personnels, d’être des gens honnêtes et d’assumer nos responsabilités. Ce n’est qu’ainsi que nous pouvons avoir l’espoir du salut.

Plus tard, j’ai délibérément mis en pratique le fait d’être une personne honnête. Il y avait une période où Shen Qing, une sœur avec qui j’étais associée, vérifiait rarement le travail d’abreuvement. Une personne chargée de l’abreuvement n’était pas allée abreuver les nouveaux arrivants pendant deux semaines, pour des raisons personnelles, et Shen Qing n’était pas au courant. Je me suis dit que Shen Qing était responsable du travail d’abreuvement et qu’elle devait connaître les situations de travail actuelles du personnel chargé de l’abreuvement et résoudre rapidement les problèmes liés au travail d’abreuvement. Je devais parler à Shen Qing de ses problèmes pour qu’elle les reconnaisse et les rectifie le plus rapidement possible, afin que l’abreuvement des nouveaux arrivants ne soit pas retardé. Mais je me suis alors demandé : si je relève ces problèmes l’un après l’autre, Shen Qing sera-t-elle capable de l’accepter ? Elle faisait habituellement un peu de travail, alors peut-être que ses contrôles n’étaient pas faits en temps opportun qu’à cette période, et qu’après, elle rectifierait la situation. Je me suis rendu compte que là encore, je voulais protéger mes rapports avec les autres. J’ai pensé aux paroles de Dieu que j’avais lues par le passé : « Si tu es capable de te rebeller contre tes intérêts personnels, à ton orgueil et à ton point de vue de personne complaisante, et si tu fais ce que tu dois faire avec un cœur honnête et sans partage, alors tu auras vaincu Satan et gagné cet aspect de la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu aime les gens honnêtes. Maintenant que j’avais remarqué le problème de Shen Qing, je devais lui en parler. C’était pour protéger le travail de l’Église et cela n’avait rien de malveillant. Même si elle ne l’acceptait pas et se comportait mal avec moi, je ne regretterais pas d’assumer mes responsabilités. J’ai prié Dieu et Lui ai demandé de me donner plus de force pour pratiquer la vérité. Après avoir prié, j’ai indiqué à Shen Qing tous les problèmes que j’avais constatés. Au début, elle ne l’a pas accepté, elle a essayé de se justifier et de se défendre. J’ai donc parlé des manifestations de son manque de travail réel, basé sur les paroles de Dieu et j’ai échangé avec elle sur le chemin de la vérification du travail. Le lendemain, Shen Qing s’est confiée et a dit que, grâce au fait que je lui avais parlé de son problème, elle avait fini par se rendre compte qu’elle avait été négligente dans l’accomplissement de son devoir et qu’elle était disposée à rectifier la situation. Après cela, Shen Qing est devenue plutôt active dans son devoir, et elle s’est mise à vérifier en détail le travail du personnel d’abreuvement. En voyant que Shen Qing a pu rectifier la situation, j’étais très heureuse. J’avais enfin mis la vérité en pratique. Depuis, je suis disposée à compter sur Dieu et à pratiquer pour devenir une personne véritablement bonne.

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