Je peux calmement affronter mes défauts

12 octobre 2024

Par Zhao Chen, Chine

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours bégayé. En général, ce n’était pas trop grave, mais dès qu’il y avait beaucoup de monde autour de moi, je devenais nerveuse et commençais à bégayer. Quand mes parents ont vu que ma façon de parler n’était pas fluide, ils ont dit : « Ne peux-tu pas simplement parler plus lentement ? Personne n’essaye de te couper la parole. » Cela a porté un coup à mon amour-propre et je n’ai plus voulu trop parler. Après avoir commencé l’école, c’était la même chose. Quand le professeur posait des questions et me demandait de répondre, en raison de ma nervosité, je ne pouvais pas répondre aux questions dont je connaissais la réponse, et mon bégaiement s’aggravait. Cela amenait les autres élèves à imiter ma façon de parler. Lorsque j’étais au collège, j’étais déléguée de classe. Une fois, j’ai vu que le professeur était arrivé. Je suis devenue nerveuse et quand j’ai demandé à tout le monde de se lever, j’ai de nouveau bégayé. Après avoir entendu cela, mes camarades de classe et le professeur ont tous éclaté de rire. J’ai eu l’impression de n’avoir nulle part où me cacher et je mourais d’envie de trouver un trou pour m’y réfugier. En raison de mes sentiments d’infériorité, je ne quittais presque jamais la maison et ne parlais presque jamais. Après avoir commencé à croire en Dieu, les frères et sœurs ont vu que j’avais un problème de bégaiement et que je n’échangeais pas beaucoup, alors, ils m’ont encouragé, en me disant : « Ne t’inquiète pas de ton bégaiement. Parle simplement un peu plus lentement. Tant que nous pouvons comprendre, tout va bien. » Avec les encouragements des frères et sœurs, j’ai commencé à pratiquer l’échange. Peu à peu, je me suis familiarisée avec les frères et sœurs et je n’étais plus trop nerveuse quand je parlais. À ce moment, j’ai ressenti un sentiment de libération et de liberté que je n’avais jamais ressenti auparavant.

Cependant, j’ai remarqué que pendant les réunions et les échanges, les frères et sœurs me demandaient souvent : « Qu’est-ce que tu viens de dire ? Je n’ai pas compris. Peux-tu répéter cela encore une fois ? » Les premières fois, je n’y ai pas trop prêté attention, mais en les entendant me dire cela souvent, j’ai commencé à craindre qu’ils me méprisent, qu’ils disent que j’étais déjà une adulte et que je bégayais encore, et que je ne pouvais même pas parler clairement. J’étais devenue très nerveuse quand j’échangeais et, par conséquent, mon bégaiement s’était encore aggravé. Je me sentais très embarrassée et je craignais que les frères et sœurs pensent que j’étais inutile, que j’étais une idiote bonne à rien. Je ne voulais donc plus parler quand j’allais à des réunions par la suite. Je craignais que les frères et sœurs disent que je ne parlais pas clairement, qu’ils ne me comprennent pas. Une fois, alors que nous nous réunissions et que nous mangions et buvions les paroles de Dieu, j’ai gagné une certaine connaissance et j’ai voulu échanger, mais dès que j’ai pensé à mon bégaiement, je n’ai pas osé échanger quand les mots ont atteint mes lèvres. J’ai eu l’impression d’être une extra-terrestre. Les frères et sœurs pouvaient articuler leurs mots clairement, mais qu’en était-il de moi ? Je ne pouvais même pas parler clairement. Dieu voudrait-Il encore d’une telle personne ? Peu à peu, je suis devenue de moins en moins disposée à parler pendant les réunions. Par le passé, j’avais gagné un peu de lumière en mangeant et buvant les paroles de Dieu, mais maintenant, je ne pouvais échanger sur rien de tout cela. Les réunions se passaient vraiment lentement, et je n’en retirais ni gain ni plaisir. Chaque réunion me donnait l’impression de me tenir devant l’échafaud, sur un lieu d’exécution. Pendant les réunions, je n’échangeais pas, à moins d’y être obligée, et si je ne pouvais pas vraiment m’y soustraire, j’échangeais quelques mots à contrecœur. Je me sentais extrêmement réprimée et peinée, et je me plaignais même de Dieu et Le comprenais mal, me disant : « Pourquoi les autres parlent-ils si clairement et de façon si fluide alors que non seulement je ne parle pas de façon fluide, mais en plus, je bégaie ? Comment puis-je parler de façon fluide, comme les autres frères et sœurs, afin que les autres ne se moquent pas de moi ? »

Plus tard, au cours de l’élection de l’Église, les frères et sœurs m’ont choisie comme dirigeante. Je me suis dit : « Si j’accomplis des devoirs de dirigeante, je vais devoir interagir avec davantage de personnes. Cela ne signifie-t-il pas que davantage de frères et sœurs seront au courant de mon problème de bégaiement ? Oublie ça, je ne peux pas le faire. Je ne veux pas continuer à me ridiculiser. » Sur ce, j’ai rejeté le devoir. Plus tard, ma dirigeante a échangé avec moi et j’ai finalement accepté à contrecœur. Cependant, à cause de mon bégaiement, j’avais toujours le sentiment d’être un cran en-dessous des frères et sœurs et je vivais dans la négativité, incapable de m’en sortir. Chaque jour, je me sentais aussi léthargique qu’un paresseux. Je ne parvenais pas à trouver une quelconque énergie pendant les réunions et je n’étais pas disposée à échanger. Parfois, quand les frères et sœurs rencontraient des difficultés, je comprenais dans mon cœur comment ils devraient les résoudre, mais je craignais de commencer à bégayer quand je parlais et qu’ils me méprisent et je ne voulais donc pas échanger. Je parlais simplement des problèmes avec la sœur qui était ma partenaire et lui demandais de les résoudre. Une sœur a vu que je n’échangeais pas pendant les réunions et elle m’a demandé ce qui n’allait pas, et je lui ai parlé de mon état de sentiment d’infériorité à cause de mon bégaiement. Cette sœur m’a encouragée, en disant : « Chacun a ses défauts, mais ils n’affectent pas notre poursuite de la vérité. Ton bégaiement est causé par la nervosité. Fie-toi davantage à Dieu quand tu parles et ne sois pas anxieuse. Si tu parles un peu plus lentement, les frères et sœurs peuvent comprendre. » En entendant les paroles de cette sœur, je me suis sentie un peu plus réconfortée. Dieu avait utilisé cette sœur pour m’aider et je ne devais pas continuer à être négative à cause de mon bégaiement. J’étais disposée à inverser mon état et à affronter mes défauts correctement.

Plus tard, d’autres sœurs ont également échangé avec moi. Je me suis rendu compte que j’étais nerveuse quand j’interagissais avec les autres car je craignais que les gens disent que j’échangeais de façon médiocre. Tout cela était dû au fait que je me souciais trop de perdre la face. J’ai apporté mon état devant Dieu et j’ai prié, Lui demandant de me guider pour comprendre mon problème. Un jour, pendant ma dévotion spirituelle, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Au lieu de chercher la vérité, la plupart des gens ont leurs propres intentions mesquines. Leurs propres intérêts, leur image et la place ou la position qu’ils occupent dans l’esprit des autres sont pour eux d’une grande importance. Ce sont les seules choses qu’ils chérissent. Ils s’y accrochent de toutes leurs forces et les considèrent comme leur propre vie. Et la manière dont Dieu les voit et les traite revêt une importance secondaire. Pour le moment, ils l’ignorent. Pour le moment, ils se demandent seulement s’ils sont le chef du groupe, si on les respecte et si leurs paroles ont du poids. Leur premier souci est d’occuper cette position. Presque tous les individus, lorsqu’ils sont dans un groupe, recherchent ce genre de position, ce genre d’opportunités. Quand ils sont très talentueux, ils veulent, bien sûr, être les meilleurs. Si leurs capacités sont dans la moyenne, ils voudront toujours occuper une position plus élevée au sein du groupe. Et même s’ils occupent une position inférieure dans le groupe, étant de calibre et de capacités moyens, ils voudront eux aussi que les autres les admirent, ils ne voudront pas que les autres les méprisent. Leur image et leur dignité, voilà où ils tracent la limite : ils doivent s’accrocher à ces choses. Ils pourraient n’avoir aucune intégrité et ne pas avoir l’approbation ni l’acceptation de Dieu, mais dans un groupe, ils ne peuvent absolument pas perdre le respect, le statut ou l’estime pour lesquels ils ont lutté : c’est là le tempérament de Satan. Mais les gens n’en ont pas conscience. Leur conviction est qu’ils doivent s’accrocher jusqu’au bout à cette image insignifiante. Ils ne se rendent pas compte que ce n’est que lorsque ces choses vaines et superficielles seront complètement abandonnées et mises de côté qu’ils deviendront de vraies personnes. Si une personne conserve comme étant la vie ces choses qui devraient être écartées, leur vie est perdue. Ils ne savent pas ce qui est en jeu. Et donc, quand ils agissent, ils retiennent toujours quelque chose, ils essaient toujours de protéger leur propre image et leur propre statut, ils les mettent en premier, ne parlant que pour leurs propres fins, pour leur propre défense fallacieuse. Tout ce qu’ils font, c’est pour eux-mêmes. Ils se précipitent vers tout ce qui brille, faisant savoir à tout le monde qu’ils y ont contribué. En réalité, ils n’y sont pour rien, mais ils ne veulent jamais être laissés pour compte, ils ont toujours peur que les autres les méprisent, ils ont toujours peur que les autres disent qu’ils ne sont rien, qu’ils sont incapables de quoi que ce soit, qu’ils n’ont aucune compétence. Tout cela n’est-il pas dirigé par leurs tempéraments sataniques ? Lorsque tu pourras te débarrasser des choses comme l’image et le statut, tu seras beaucoup plus détendu et libéré ; tu auras pris le chemin de l’honnêteté. Mais pour beaucoup, ce n’est pas facile à réaliser. Lorsque la caméra apparaît, par exemple, les gens se précipitent sur le devant de la scène. Ils aiment avoir leur visage devant la caméra : plus on les voit, mieux c’est. Ils ont peur de ne pas obtenir une couverture suffisante et ils paieront n’importe quel prix pour avoir la chance de l’obtenir. Et tout cela n’est-il pas dirigé par leurs tempéraments sataniques ? Ce sont leurs tempéraments sataniques. Donc, tu obtiens une couverture, et alors ? Les gens ont une haute opinion de toi, et alors ? Ils t’idolâtrent, et alors ? Est-ce que tout cela prouve que tu as la vérité-réalité ? Rien de tout cela n’a de valeur. Quand tu pourras surmonter ces choses, quand tu deviendras indifférent à elles et que tu cesseras de les trouver importantes, quand le souci de l’image, la vanité, le statut et l’admiration des autres ne contrôleront plus tes pensées ni ton comportement, et encore moins ta façon d’accomplir ton devoir, alors ta façon d’accomplir ton devoir deviendra de plus en plus efficace et de plus en plus pure » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Voyant ce que Dieu a exposé, j’ai compris que peu importe leur calibre, les gens veulent tous tenir une place dans le cœur des autres et ne veulent pas être méprisés par les autres. Même si j’avais un problème de bégaiement, je ne voulais pas que les gens me méprisent. Comme je ne parlais pas clairement, quand les frères et sœurs me demandaient ce que j’avais dit pendant mon échange, je pensais qu’ils me méprisaient. Cela me donnait un sentiment d’infériorité et je devenais même si négative que je ne voulais plus faire mon devoir. Je craignais tellement de perdre la face ! Depuis mon plus jeune âge, j’ai reçu l’éducation de mes parents et de mon école, et les poisons sataniques tels que « Les gens ont autant besoin de leur fierté que l’arbre de son écorce » et « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » avaient pris racine dans mon cœur. Ces choses m’avaient fait croire que les gens doivent protéger leur fierté et ne pas laisser les autres les mépriser. Quand j’interagissais avec des non-croyants, ils se moquaient de moi à cause de mon bégaiement. Afin de ne pas être méprisée par les autres, je ne quittais pas la maison et je ne parlais pas, à moins d’y être obligée. Même si je parlais, je ne prononçais que quelques phrases, ou bien je me contentais de sourire et de hocher la tête. Si je commençais à bégayer quand j’interagissais avec les frères et sœurs, je spéculais dans ma tête, en me disant : « Que vont-ils penser de moi ? Que vont-ils dire de moi ? » Je pensais toujours que tout le monde me méprisait et je vivais avec beaucoup de douleur et d’oppression. Quand je mangeais et buvais les paroles de Dieu, je gagnais une certaine compréhension et une certaine connaissance, mais je craignais de me mettre à bégayer en échangeant et que les frères et sœurs me méprisent, alors je n’échangeais pas. Aussi, sans raison apparente, j’exigeais que Dieu me débarrasse de mon problème de bégaiement et j’utilisais même cela comme excuse pour ne pas faire mon devoir. Quand les frères et sœurs avaient des difficultés, je n’échangeais ni ne les aidais à les résoudre. Je n’avais pas mené à bien les devoirs qu’un être créé doit accomplir. Je n’avais aucune raison. Je contrariais Dieu et me rebellais contre Lui. Même si les autres me tenaient en haute estime, et que je jouissais d’une réputation éclatante, qu’arriverait-il alors ? Cela n’apporterait aucun changement à mon tempérament-vie, ne ferait que m’inquiéter de la façon dont les choses affectaient mon prestige et m’éloignerait de Dieu. En fin de compte, Dieu me détesterait, m’abandonnerait et m’éliminerait. Me rendant compte que protéger mon orgueil me causerait un aussi grand tort, j’ai cessé de me préoccuper de ce que les frères et sœurs pensaient de moi. J’ai seulement pensé à la façon de bien faire mon devoir.

Un jour, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « Certains problèmes ne peuvent pas être résolus par les gens. Par exemple, tu deviens peut-être souvent nerveux lorsque tu parles aux autres ; lorsque tu es confronté à des situations, il se peut que tu aies tes propres idées et points de vue mais que tu ne puisses pas les formuler clairement. Tu te sens particulièrement nerveux lorsque beaucoup de gens sont présents, tu parles de manière incohérente et ta bouche tremble. Certains d’entre vous bégayent même ; quant à d’autres, si des membres du sexe opposé sont présents, vous êtes encore moins à même de vous exprimer, ne sachant tout simplement pas quoi dire ou faire. Une situation de ce genre est-elle facile à surmonter ? (Non.) À court terme en tout cas, il n’est pas facile pour toi de surmonter ce problème parce qu’il fait partie de ta condition innée. Si après plusieurs mois de pratique tu es encore nerveux, la nervosité devient une pression, qui t’affecte négativement en te faisant craindre de parler, de rencontrer des gens, d’assister à des réunions ou de donner des sermons, et ces peurs peuvent avoir raison de toi. Alors, que devrais-tu faire ? Tu peux réfléchir à la question et en parler avec les autres ; voir dans quel état d’esprit sont les autres lorsqu’ils rencontrent ce problème, et comment ils le résolvent. Tu devrais également pratiquer de cette manière. […] Si tu as le sentiment que, après avoir pratiqué pendant un mois, ton état ne s’est pas beaucoup amélioré, et qu’une sorte de pression émerge même dans ton cœur, te rendant de plus en plus nerveux, affectant ton travail normal, ta vie et l’accomplissement de ton devoir, alors inutile de continuer à t’entraîner. Faire ton devoir normalement est suffisant. Concentre-toi simplement sur le fait de bien faire ton devoir, cela est correct. Garde cette lacune, ce défaut, dans ton cœur, prie Dieu silencieusement, puis trouve des occasions adaptées pour t’efforcer de parler et d’interagir avec les gens, en exprimant ce que tu veux dire de façon claire et systématique. De cette manière, ta lacune, ce défaut, s’améliorera progressivement. Après une année ou deux, à mesure que tu gagneras en maturité avec l’âge et que tu te familiariseras avec les gens autour de toi, il est possible que leur regard, leurs opinions, et l’atmosphère qui se crée quand tout le monde est ensemble, ne génèrent plus de pression, de limitation ou de contrainte pour toi. Possiblement, ta lacune sera surmontée et résolue parmi ces gens. C'est là le type de personne qui souffre le plus gravement de ce défaut ; elle ne peut le surmonter qu'en se forgeant et en s'entraînant à long terme dans des environnements de ce type. Bien sûr, il y a également des gens qui résolvent progressivement ce défaut sur une courte période de trois à cinq mois. Ils ne sont pas nerveux lorsqu'ils interagissent et parlent avec d'autres personnes dans des situations ordinaires, sauf lorsqu'ils sont confrontés à de grandes occasions. Par conséquent, si tu peux surmonter cette lacune, ce défaut, à court terme, alors fais-le. S'il est difficile à surmonter, alors ne t'en préoccupe pas, ne lutte pas contre lui et ne te lance pas de défi. Bien sûr, si tu ne peux pas le surmonter, il ne faut pas être négatif. Même si tu ne parviens jamais à le surmonter de ton vivant, Dieu ne te condamnera pas, car ce n'est pas ton tempérament corrompu. Ton trac, ta nervosité et ta peur, ces manifestations ne reflètent pas ton tempérament corrompu ; qu’elles soient innées ou causées par l’environnement plus tard dans la vie, elles sont tout au plus une lacune, un défaut de ton humanité. Si tu ne peux pas les changer sur le long terme, ou même le long de toute une vie, ne t’appesantis pas sur elles, ne les laisse pas te contraindre, et tu ne devrais pas non plus devenir négatif à cause d’elles, car elles ne sont pas ton tempérament corrompu ; il est inutile de tenter de les changer ou de lutter contre elles. Si tu ne peux pas les changer, alors accepte-les, laisse-les exister, et traite-les convenablement, parce que tu peux coexister avec cette lacune, ce défaut ; le fait que tu l’aies n’affecte pas le fait que tu suives Dieu et que tu fasses tes devoirs. Du moment que tu acceptes la vérité et que tu fais tes devoirs au mieux de tes capacités, tu peux tout de même être sauvé, cela n’affecte pas ton acceptation de la vérité et n’affecte pas ton salut. De fait, tu ne devrais pas être souvent contraint par une lacune ou un défaut donné dans ton humanité, et tu ne devrais pas non plus souvent te décourager ou être négatif, ou même abandonner ton devoir et la poursuite de la vérité, manquant la chance d’être sauvé, pour la même raison. Cela n’en vaut absolument pas la peine ; c’est ce que ferait une personne stupide et ignorante » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (3)). J’étais exactement comme le disaient les paroles de Dieu. Tout au long de ma vie, à cause de mon problème de bégaiement, je devenais anxieuse chaque fois que j’étais entourée de beaucoup de gens, ce qui provoquait mon bégaiement. Quand les gens me méprisaient, cela blessait mon amour-propre et je voulais changer mon bégaiement par mes propres moyens. Mais les choses ne se sont pas passées comme je le souhaitais, ce qui m’a amenée à devenir de plus en plus négative et, au final, je ne voulais même plus faire mon devoir. Je me plaignais même que Dieu ne m’aidait pas à régler mon problème de bégaiement. Maintenant, j’ai compris que mon bégaiement est une chose avec laquelle je suis née et je ne peux pas le vaincre uniquement parce que je le veux. Bégayer n’est pas une source d’inquiétude. Ce n’est pas un tempérament corrompu et cela n’interfère pas avec ma poursuite de la vérité. Ce n’est qu’un défaut que j’ai et, tant que je le considère correctement, tout va bien. Si les frères et sœurs ne comprennent pas ce que je dis et font une suggestion, je dois y faire face calmement et répéter les mots ou parler plus lentement. Mon bégaiement ne doit pas me rendre négative au point de ne pas faire mon devoir. En bref, on n’a pas besoin de s’inquiéter de nos défauts. On doit les vaincre si on le peut et, si on ne le peut pas, on doit faire face à nos problèmes calmement, en continuant à échanger et en faisant notre devoir comme il se doit. Il n’est pas nécessaire d’être contraint par le bégaiement. Par le passé, je n’étais pas capable de considérer correctement mon problème de bégaiement. Je croyais que mon bégaiement signifiait que j’étais une bonne à rien et un gâchis d’espace, que je ne pouvais pas faire mon devoir et que Dieu ne voulait pas d’une personne comme moi. Mais pendant tout ce temps, l’Église ne m’a jamais privée de mon droit de faire mon devoir à cause de mon bégaiement. C’était moi qui ne pouvais pas considérer ce défaut correctement, me mettant toujours en porte-à-faux avec lui. Quand je ne réussissais pas à le surmonter, je devenais négative et je me plaignais. En fait, quand je n’ai plus cherché à changer délibérément mon bégaiement et que j’ai parlé un peu plus lentement, les frères et sœurs ont pu me comprendre et j’ai pu faire mon devoir normalement. Ce n’était pas du tout comme je l’avais imaginé : que je ne pouvais pas faire mon devoir à cause de mon bégaiement. Toute ma vie, j’avais toujours été affectée par mon problème de bégaiement. Mes camarades de classe se moquaient de moi et mes parents ne m’aimaient pas. Tout ce que je recevais, c’était de la froideur et de la discrimination, et je vivais avec une très faible estime de moi-même. Cependant, après que j’ai commencé à croire en Dieu, Dieu a utilisé les frères et sœurs pour m’aider et m’encourager et Il a utilisé Ses paroles pour me guider quand j’étais négative et que je souffrais, me permettant de sortir de cette négativité. J’ai maintenant compris profondément par l’expérience que c’est Dieu qui aime le plus l’homme. Mais je m’étais toujours plainte de Dieu et L’avais mal compris. Je Lui étais tellement redevable. En pensant à cela, je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Ô Dieu ! Grâce à Tes paroles, je comprends qu’avoir des défauts n’est pas source d’inquiétude et que cela ne signifie pas non plus que je ne peux pas faire mon devoir. Je suis disposée à considérer mes défauts avec une mentalité calme, à me soumettre à Tes orchestrations et à Tes arrangements, à bien accomplir mon devoir et à Te satisfaire. »

Un jour, pendant ma dévotion spirituelle, j’ai lu ces deux passages des paroles de Dieu : « Les gens devraient se départir de ces notions et de cette imagination à propos de l’œuvre de Dieu. Dans des termes spécifiques, comment cela devrait-il être pratiqué ? Ne poursuis pas les dons ou les talents de haut vol, et ne poursuis pas le fait de changer ton propre calibre ou tes instincts, mais plutôt le fait de faire ton devoir selon les exigences de Dieu et de faire chaque chose selon ce que Dieu demande en fonction de ton calibre, de tes capacités, de tes instincts existants, etc. Dieu n’exige rien qui soit au-delà de tes capacités ou de ton calibre – tu ne devrais pas non plus rendre toi-même les choses difficiles. Tu devrais faire de ton mieux selon ce que tu connais et ce que tu peux atteindre et pratiquer conformément à ce que te permettent tes propres conditions » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (3)). « Si la raison de ton humanité est normale, tu devrais faire face à tes lacunes et défauts de manière correcte ; tu devrais les reconnaitre et les accepter. Cela est bénéfique pour toi. Les accepter ne signifie pas être contraint par ces choses, cela ne signifie pas non plus être souvent négatif à cause d’elles, mais plutôt ne pas être contraint par elles, reconnaitre que tu es simplement un membre ordinaire de l’humanité corrompue, avec tes propres lacunes et défauts, rien dont tu puisses te vanter. C’est Dieu qui élève les gens pour qu’ils fassent leur devoir, Dieu qui entend insuffler Sa parole et la vie en eux, afin de leur permettre d’atteindre le salut et d’échapper à l’influence de Satan – cela est entièrement dû au fait que Dieu élève les gens. Tout le monde a des défauts et des lacunes, tu devrais permettre à tes défauts et à tes lacunes de coexister avec toi, sans les éviter ou les dissimuler, ni te sentir souvent opprimé en toi, ou même te sentir toujours inférieur. Tu n’es pas inférieur ; si tu peux faire ton devoir de tout ton cœur, de toutes tes forces et avec tout ton esprit, au mieux de ta capacité, et que tu as un cœur sincère, alors tu es aussi précieux que l’or en la présence de Dieu. Si tu ne peux pas payer un prix et que tu manques de loyauté en faisant ton devoir, alors même si tes conditions innées sont meilleures que celles de la moyenne des gens, tu n’es pas précieux en la présence de Dieu, tu ne vaux même pas un grain de sable » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (3)). En lisant ces paroles de Dieu, tout est devenu clair. Chaque personne a des défauts et des imperfections. Avoir un défaut n’est pas un problème et on devrait apprendre à le laisser tomber et à le considérer correctement. Mon problème de bégaiement a été ordonné par Dieu et je n’avais pas besoin de me compliquer la vie en essayant constamment de le changer. Il me suffisait d’avoir un cœur pur et honnête et de donner tout ce que j’ai pour bien faire mon devoir. Par le passé, je craignais toujours que, si je bégayais quand je parlais, les frères et sœurs me méprisent et je voulais donc me débarrasser de ce problème de bégaiement. Maintenant, je devais me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu et considérer mes défauts correctement. J’ai pensé à l’expérience d’une sœur dont j’avais entendu parler auparavant. Elle avait un problème de bégaiement pire que le mien : elle bégayait tout le temps quand elle parlait et il était difficile de comprendre ce qu’elle disait. À l’époque, il y avait une Église qui souffrait d’arrestations par le parti communiste et tout leur travail était à l’arrêt. Les frères et sœurs n’osaient pas y aller, mais cette sœur s’est avancée et s’est portée volontaire pour y aller et aider à soutenir l’Église. Certains ont pensé : « Si elle ne peut même pas parler clairement, peut-elle vraiment les soutenir ? » Cependant, cette sœur n’était pas contrainte par son bégaiement. Lorsqu’elle est arrivée à l’Église, elle a demandé à la dirigeante de l’informer de la situation. Elle a vu que tous les frères et sœurs vivaient dans la timidité, et elle a échangé avec eux l’un après l’autre. Voyant que la sœur ne parlait pas très clairement, la dirigeante a pris l’initiative de se joindre à l’échange. Avec cette sœur qui vérifiait et supervisait le travail en détail, les dirigeants et les ouvriers ont développé un sens de fardeau et les frères et sœurs ont commencé à faire leurs devoirs normalement. Même si cette sœur bégayait quand elle parlait, elle n’était pas contrainte par cela et elle était capable de produire des résultats dans son devoir. Je devrais être comme cette sœur et faire mon devoir avec un cœur sincère. Ainsi, il me serait plus facile de recevoir la direction de Dieu. Après avoir compris cela, j’ai su que je ne devais pas avoir peur parce que j’avais des défauts. Ce qui est important, c’est d’y faire face correctement et d’agir au mieux de mes capacités, conformément à ce que je peux accomplir avec mon calibre.

Maintenant, quand j’exécute le travail et quand j’échange avec les frères et sœurs pour résoudre leurs états, je ne suis plus contrainte par mon bégaiement. Peu importe les problèmes que je découvre, j’émonde les gens quand je devrais et j’échange pour les aider quand c’est approprié. Quand j’échange, je trouve des paroles de Dieu pertinentes pour résoudre leurs problèmes en me basant sur mes propres expériences, échangeant toute la compréhension que j’ai gagnée en lisant les paroles de Dieu. Parfois, je deviens anxieuse et je commence à bégayer, alors je prie Dieu dans mon cœur en silence et Lui demande de me guider afin de ne pas être contrainte par mon orgueil. Ensuite, je parle plus lentement afin que les frères et sœurs comprennent, et je peux ainsi exécuter le travail clairement. Lorsque des frères et sœurs remarquent que je bégaie, ils ne me méprisent pas comme je l’imaginais, et ils disent même avoir trouvé un peu de chemin grâce à mon échange. Parfois, quand la dirigeante supérieure vérifie mon travail, que je deviens nerveuse et que je commence à bégayer, j’affronte calmement cette imperfection et ma nervosité quand je parle disparaît.

Toutes ces années, j’ai toujours été tourmentée par mon problème de bégaiement. Je me sentais incroyablement inférieure et réprimée. Au cours de ce cheminement, je suis parvenue à comprendre profondément que Dieu n’accorde pas d’importance au fait que quelqu’un semble être un bon parleur. Ce qu’Il veut, c’est que nous ayons un cœur pur et honnête. Peu importe les défauts que l’on a en apparence, tant qu’on donne tout ce qu’on a en faisant notre devoir, on est conforme à l’intention de Dieu. Exactement comme le disent les paroles de Dieu : « Tout le monde a des défauts et des lacunes, tu devrais permettre à tes défauts et à tes lacunes de coexister avec toi, ne pas les éviter, ne pas les dissimuler, ni te sentir souvent opprimé en toi, ou même te sentir toujours inférieur. Tu n’es pas inférieur ; si tu peux faire ton devoir de tout ton cœur, de toutes tes forces et avec tout ton esprit, au mieux de ta capacité, et que tu as un cœur sincère, alors tu es aussi précieux que l’or en la présence de Dieu » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité II, Comment poursuivre la vérité (3)).

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