Les conséquences quand on ne poursuit pas l’entrée dans la vie

13 septembre 2024

Par Han Qing, Chine

En septembre 2023, la sœur avec qui je faisais équipe a été arrêtée par la police. À l’époque, j’étais dirigeante d’Église. Quand j’ai vu que les frères et sœurs vivaient tous dans la peur, qu’ils avaient besoin d’aide et de soutien, et que le travail de suivi avait cruellement besoin d’être géré, j’étais très angoissée. J’ai commencé à travailler sans relâche en transférant des livres, en échangeant avec les frères et sœurs, en résolvant leur état, en abreuvant et en venant en aide aux nouveaux-venus. À l’époque, je sortais tous les jours avant le lever du soleil et je veillais très tard le soir avant d’aller me coucher. Même si j’étais parfois très fatiguée, lorsque je voyais que l’état des frères et sœurs s’améliorait, qu’ils arrivaient à faire leurs devoirs normalement, et que les livres étaient transférés en lieu sûr sans incident, je me sentais particulièrement heureuse et je me disais : « Dans des circonstances aussi dangereuses, je suis capable de bien gérer les problèmes, et le travail de l’Église n’en a pas pâti. Si je continue à coopérer de cette manière, je finirai forcément par recevoir le salut de Dieu. » En pensant à cela, je faisais mon devoir de manière encore plus énergique. Chaque matin au réveil, j’allais directement aux réunions et j’exécutais le travail. Mais pour ce qui est de savoir si le travail que j’effectuais était conforme aux principes, je réfléchissais très peu. Même lorsque je prenais un peu de temps pour manger et boire les paroles de Dieu, je continuais à me demander quel passage des paroles de Dieu pouvait résoudre les états des frères et sœurs, et je comparais très rarement les paroles de Dieu avec mon état. Parfois, je me rendais compte que je me concentrais uniquement sur le fait de travailler et qu’il était très rare que je cherche la vérité et que je réfléchisse sur moi-même. Mais lorsque je constatais que le travail avançait bien, je me disais que ce n’était pas grave si je mangeais et buvais peu les paroles de Dieu ou si je ne cherchais pas la vérité. Tant que je faisais correctement le travail, c’était suffisant. De plus, il y avait encore beaucoup de travail à faire à l’Église, alors je continuais à accomplir des tâches sans relâche.

Plus tard, une sœur a été choisie pour faire équipe avec moi. Vu que certaines tâches étaient nouvelles pour elle, je faisais une grande partie du travail moi-même. Lorsque c’était le moment de parler du travail, je remarquais que la sœur ne prenait aucune initiative, alors j’avais un avis négatif sur elle, et je lui parlais sur un ton sévère. Je remarquais qu’elle se sentait contrainte par moi, et je ne réfléchissais pas sur moi-même. Je pensais que ce n’était pas un grave problème et que cela ne me retarderait pas dans l’exécution de mon devoir. J’avais encore tellement de travail, où pouvais-je trouver le temps de chercher la vérité et de résoudre mon état ? Et si je passais du temps là-dessus et que je retardais le travail ? Le plus important était de mener à bien mon devoir et d’obtenir des résultats. Plus tard, j’ai continué à travailler sans relâche. Un jour, je parlais du travail avec deux diacres. Ils avaient tous les deux un caractère lent et n’exprimaient pas leurs opinions de manière active, alors j’étais un peu anxieuse : « Lorsque nous parlons du travail, si vous n’exprimez pas votre point de vue, en quoi est-ce bénéfique ? » Puis je leur ai reproché : « Mes frères, si vous n’exprimez pas activement votre avis à chaque fois, comment allons-nous parler de ce travail ? » Quand j’ai eu fini, l’un des frères a baissé la tête et avait l’air gêné. Il s’est produit la même chose à plusieurs reprises durant cette période. Dès que j’ai vu que les frères n’exprimaient pas activement leur point de vue, j’ai commencé à les mépriser. L’un des frères éprouvait des sentiments un peu négatifs et a dit : « Je suis vieux et mes réflexes sont lents. Je ne peux pas suivre ton rythme, et je ne peux pas mener à bien ce devoir. » En réalité, je savais que ce devoir était nouveau pour les frères, et qu’il était normal qu’ils ne le comprennent pas ou qu’ils n’arrivent pas à le faire. J’aurais dû les encourager et les aider. Mais je ne pensais pas que ce que j’avais dit était si grave. Je ne leur en demandais pas plus que la normale, je souhaitais juste qu’ils soient un peu plus proactifs dans l’exécution de leur devoir. Alors je ne me suis pas focalisée sur la résolution de ce problème. Je me suis dit : « Le tempérament corrompu d’une personne ne peut pas changer en un instant. Je dois résoudre les problèmes que j’ai au travail tant que j’ai le temps. Si je ne fais pas le travail, comment puis-je obtenir des résultats ? » Puisque je ne faisais qu’accomplir des choses et que je ne privilégiais jamais la lecture des paroles de Dieu, la recherche de la vérité, ou le fait de tirer des leçons de certaines situations, je me sentais vide à l’intérieur. Une fois, j’ai fait en sorte de sauvegarder les livres des paroles de Dieu pour une famille en danger. Après l’avoir découvert, une dirigeante supérieure m’a émondée pour ne pas avoir fait les choses conformément aux principes. Je me suis sentie lésée, j’ai continué à contester cette décision et à résister. En voyant que je ne l’acceptais pas, la dirigeante a dit : « Tu cours sans arrêt dans tous les sens pour faire des choses, mais tu les fais sans principes. Tu agis toujours selon ta propre volonté, selon ton expérience : cela nuira aux intérêts de la maison de Dieu. De plus, face à l’émondage, tu n’as pas une attitude de soumission et de recherche, et tu ne pratiques pas l’introspection. Peux-tu progresser de cette façon ? » Plus tard, j’ai réfléchi à mon propre comportement, et j’ai réalisé que je me focalisais toujours sur le fait de courir partout et sur l’exécution du travail, mais que je n’avais vraiment pas de véritable entrée dans la vie. Je me suis présentée à Dieu par la prière, et je Lui ai demandé de me guider afin de connaître et de résoudre mes propres problèmes.

En cherchant, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Dans les derniers jours, Dieu n’a réalisé aucune œuvre qui ne soit liée à Ses paroles, Il a parlé tout au long, utilisé des paroles tout au long pour guider l’homme jusqu’à aujourd’hui. Bien sûr, en parlant, Dieu a aussi utilisé des paroles pour préserver Sa relation avec ceux qui Le suivent, Il a utilisé des paroles pour les guider, et ces paroles sont de la plus haute importance pour ceux qui veulent être sauvés, ou que Dieu souhaite sauver, Dieu utilisera ces paroles pour accomplir le fait du salut de l’humanité. De toute évidence, que ce soit en termes de contenu ou de nombre, quel que soit le genre de paroles et quelle que soit la portion des paroles de Dieu, elles sont de la plus haute importance pour chacun de ceux qui veulent être sauvés. Dieu utilise ces paroles pour parvenir à l’effet ultime de Son plan de gestion de six mille ans. Pour l’humanité – aussi bien celle d’aujourd’hui que celle de demain –, elles sont de la plus haute importance. Telle est l’attitude de Dieu, tel est le but et la signification de Ses paroles. Que devrait donc faire l’humanité ? L’humanité devrait coopérer aux paroles et à l’œuvre de Dieu, et non les ignorer. Or ce n’est pas ainsi qu’est la foi en Dieu de certains : peu importe ce que Dieu dit, c’est comme si Ses paroles n’avaient rien à voir avec eux. Ils continuent de poursuivre ce qu’ils veulent, d’agir à leur guise et de ne pas chercher la vérité à partir des paroles de Dieu. Ce n’est pas faire l’expérience de l’œuvre de Dieu. Il y en a d’autres qui ne font pas attention, quoi que Dieu dise, qui n’ont qu’une seule conviction dans leur cœur : «Je ferai tout ce que Dieu me demande. Si Dieu me dit d’aller à l’ouest, j’irai à l’ouest, s’Il me dit d’aller à l’est, j’irai à l’est, s’Il me demande de mourir, je Le laisserai me voir mourir.” Seulement voilà : ils n’assimilent pas les paroles de Dieu. Ils se disent : «Il y a tellement de paroles de Dieu, elles devraient être un peu plus directes, et elles devraient me dire exactement ce qu’il faut faire. Je suis capable de me soumettre à Dieu dans mon cœur.” Peu importe le nombre de paroles que Dieu prononce, de telles personnes restent finalement incapables de comprendre la vérité, et elles ne peuvent pas non plus parler de leurs expériences ou de leurs connaissances. Elles sont comme un profane qui est dépourvu de compréhension spirituelle. Pensez-vous que de telles personnes sont aimées de Dieu ? Dieu souhaite-t-Il être miséricordieux envers de telles personnes ? (Non.) Certainement pas. Dieu n’aime pas ce genre de personnes. Dieu dit : «J’ai prononcé d’innombrables paroles, des milliers. Comment se fait-il que, comme un aveugle ou un sourd, tu ne les aies ni vues ni entendues ? Que penses-tu précisément en ton cœur ? Je ne vois en toi qu’une personne obsédée par la course après les bénédictions et la belle destination : tu cours après les mêmes buts que Paul. Si tu ne veux pas écouter Mes paroles, si tu ne veux pas suivre Mon chemin, alors pourquoi crois-tu en Dieu ? Tu ne cours pas après le salut, tu cours après la belle destination et le désir de bénédictions. Et puisque c’est cela que tu prépares, ce qui te convient le mieux, c’est d’être un exécutant.” En fait, être un loyal exécutant est aussi une manifestation de soumission à Dieu, mais c’est la norme minimale. Survivre en tant que loyal exécutant est bien mieux qu’être plongé dans la perdition et la destruction comme un non-croyant. La maison de Dieu, en particulier, a besoin d’exécutants, et être capable de rendre service à Dieu compte aussi comme une bénédiction. C’est bien mieux – incomparablement mieux – que d’être les laquais des rois démons. Cependant, rendre service à Dieu n’est pas entièrement satisfaisant à Ses yeux, car l’œuvre de jugement de Dieu a pour but de sauver, de purifier et de perfectionner les gens. Si les gens se contentent simplement de rendre service à Dieu, ce n’est pas le but que Dieu souhaite atteindre en œuvrant au sein des gens ni l’effet qu’Il souhaite voir. Or les gens brûlent de désir, ils sont insensés et aveugles : ils sont envoûtés, consumés par un profit mesquin, et ils rejettent les précieuses paroles de vie prononcées par Dieu. Ils ne peuvent même pas les prendre au sérieux, et encore moins les chérir. Ne pas lire les paroles de Dieu ou ne pas chérir la vérité : est-ce intelligent ou stupide ? Les gens peuvent-ils atteindre le salut de cette manière ? Les gens devraient comprendre tout cela. Ils n’ont d’espoir de salut que s’ils mettent de côté leurs notions et leur imagination et se concentrent sur la poursuite de la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Dieu révèle que les gens ne se focalisent que sur les actions superficielles. Malgré les échanges de Dieu, ils restent toujours indifférents aux paroles de Dieu, et ils ne privilégient pas le fait de manger et de boire Ses paroles, ni le fait de chercher la vérité à travers Ses paroles. Croire en Dieu de cette manière, c’est ne pas du tout expérimenter l’œuvre de Dieu. En comparant mon comportement aux paroles de Dieu, j’ai compris que j’étais exactement comme ça. Je me disais que je ferais tout ce que l’Église me demandait de faire, et que si je faisais bien les choses, je pourrais satisfaire Dieu et recevoir Son approbation. À cause de cela, en faisant mon devoir, je me concentrais uniquement sur l’exécution des tâches. J’ignorais totalement les paroles de Dieu, et j’avais même l’impression que le fait de manger et de boire les paroles de Dieu allait me retarder dans l’exécution de mon devoir. Je savais que Dieu avait exprimé de nombreuses paroles lors de Son œuvre dans les derniers jours afin de permettre aux gens de poursuivre la vérité et de changer leur tempérament pour qu’à la fin, ils puissent obtenir la vérité et recevoir le salut de Dieu. Mais puisque je n’aimais pas la vérité, je poursuivais encore selon mes propres notions et ma propre imagination, pensant qu’il était suffisant d’accomplir des choses. Du coup, lorsque ma corruption a été révélée en faisant équipe avec les autres, je n’ai pas cherché la vérité pour résoudre le problème. Dieu exprime la vérité et révèle toutes sortes de tempéraments corrompus chez les hommes, et Il met en place des situations réelles pour que nous en faisions l’expérience, afin de nous permettre de comprendre la vérité, de nous débarrasser de notre corruption et de nous purifier. C’est ça, l’amour de Dieu ! S’Il voulait seulement que les gens triment et rendent service, alors Il n’aurait pas eu à œuvrer pas à pas jusqu’à présent, et Il n’aurait pas à s’incarner, à exprimer la vérité et à endurer tant d’épreuves. J’avais lu tant de paroles de Dieu, mais je ne comprenais toujours pas l’intention de Dieu de sauver les gens. Mon tempérament corrompu n’avait pas du tout changé. J’étais exactement le genre de profane évoqué dans les paroles de Dieu. Si je continuais comme ça, même si je travaillais plus, au bout du compte, je ne serais pas sauvée. En réalisant cela, je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Dieu Tout-Puissant, grâce à la révélation de Tes paroles, j’ai enfin réalisé que j’avais une opinion erronée dans ma poursuite de la foi en Dieu. Je suis disposée à me repentir et à changer. S’il Te plaît, aide-moi à me libérer de mes points de vue erronés, à m’investir plus dans Tes paroles, à poursuivre la vérité et à me concentrer sur l’entrée dans la vie. »

Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Ces jours-ci, la plupart des gens sont dans ce genre d’état : afin de gagner des bénédictions, je dois me dépenser pour Dieu et payer un prix pour Lui. Afin de gagner des bénédictions, je dois tout abandonner pour Dieu ; je dois exécuter ce qu’Il m’a confié et je dois accomplir mon devoir correctement. Cet état est dominé par l’intention de gagner des bénédictions, ce qui est un exemple du fait de se dépenser entièrement pour Dieu dans le but d’obtenir des récompenses de Sa part et de gagner une couronne. Ces gens-là n’ont pas la vérité dans leur cœur, et il est certain que leur compréhension consiste simplement en quelques formules et doctrines dont ils font étalage partout où ils vont. Leur chemin est celui de Paul. La foi de ces gens-là est un acte de labeur constant et, au fond, ils pensent que plus ils en font, plus cela prouvera leur loyauté envers Dieu ; que plus ils en font, plus il est certain qu’Il sera satisfait ; que plus ils en font, plus ils mériteront de se voir offrir une couronne devant Dieu et plus grandes seront les bénédictions qu’ils obtiendront. Ils pensent que s’ils peuvent endurer la souffrance, prêcher et mourir pour Christ, s’ils peuvent sacrifier leur propre vie et s’ils peuvent exécuter tous les devoirs que Dieu leur a confiés, ils seront alors ceux qui gagnent d’immenses bénédictions, et ils seront assurés de se voir offrir des couronnes. C’est précisément ce que Paul s’imaginait et ce qu’il cherchait. Voilà exactement le chemin qu’il a suivi, et c’est en étant guidé par de telles pensées qu’il a travaillé pour servir Dieu. Ces pensées et ces intentions ne tirent-elles pas leur origine d’une nature satanique ? C’est exactement comme les humains mondains, qui croient que pendant qu’ils sont sur terre, ils doivent courir après le savoir, et qu’après l’avoir obtenu, ils peuvent se démarquer, devenir fonctionnaires et avoir un statut. Ils se disent qu’une fois qu’ils ont un statut, ils peuvent réaliser leurs ambitions et faire atteindre un certain niveau de prospérité à leurs entreprises et affaires familiales. Les non-croyants ne suivent-ils pas tous ce chemin ? Ceux qui sont dominés par cette nature satanique ne peuvent qu’être comme Paul dans leur foi. Ils se disent : «Je dois me défaire de tout pour me dépenser pour Dieu. Je dois être loyale devant Dieu et, au bout du compte, je recevrai de grandes récompenses et de magnifiques couronnes.” Cette attitude est la même que celle des gens mondains qui poursuivent des choses mondaines. Ils ne sont pas du tout différents et ils sont soumis à la même nature. Quand les gens ont ce genre de nature satanique, dans le monde, ils chercheront à obtenir savoir, apprentissage, statut et à se démarquer. S’ils croient en Dieu, ils chercheront à obtenir de grandes couronnes et de grandes bénédictions. Si les gens ne poursuivent pas la vérité quand ils croient en Dieu, ils sont sûrs d’emprunter ce chemin. C’est un fait immuable, c’est une loi naturelle. Le chemin qu’empruntent les gens qui ne poursuivent pas la vérité est diamétralement opposé à celui de Pierre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment suivre la voie de Pierre). Dieu révèle que les gens renoncent, se dépensent dans leur croyance en Dieu et dans l’exécution de leur devoir afin de recevoir des bénédictions ainsi qu’une bonne fin et une bonne destination : ils sont poussés par le désir de recevoir des bénédictions. En réfléchissant, j’ai compris que j’avais exactement cette opinion concernant cette poursuite. Je croyais qu’en faisant davantage de tâches et de devoirs, en menant à bien les tâches que les dirigeants me confiaient, et en obtenant des résultats, cela conduirait à l’approbation de Dieu et à une bonne fin et une bonne destination pour moi. À cause de cela, je me suis focalisée sur le fait d’exécuter le travail sans réserve. Et chaque jour, je travaillais sans relâche. Je pensais à Paul, qui se concentrait uniquement sur la prédication et l’exécution du travail. Il avait fait un long voyage et payé le prix fort, mais il n’avait pas mis en pratique les paroles de Dieu, et son tempérament corrompu n’avait pas du tout changé. Le seul but de tout cela était de conclure un accord avec Dieu dans l’espoir de recevoir une couronne et des récompenses. Il a même fini par témoigner de lui-même, disant : « Pour moi, vivre c’était le Christ, et la mort m’est un gain » (Philippiens 1:21). Il a offensé le tempérament de Dieu, a été éliminé et puni par Dieu. Avec le recul, je prenais le chemin de Paul. Je me fiais à mes propres notions et à mon imagination, pensant que tant que je faisais plus de travail, que je menais à bien les devoirs qui m’avaient été confiés, que j’obtenais des résultats, Dieu me donnerait sûrement une bonne destination à la fin. De cette façon, je ne me focalisais que sur le travail. Je me disais même que le fait de manger et de boire les paroles de Dieu allait me retarder. Je montrais un tempérament arrogant, je contraignais les autres, mais je ne me focalisais pas sur la résolution. Je voulais simplement échanger mes sacrifices et efforts superficiels, ainsi que les résultats de mon travail, contre des bénédictions de Dieu. Comment pouvais-je gagner l’approbation de Dieu avec cela ? De l’extérieur, j’avais l’air de travailler sans relâche tous les jours, je semblais assez loyale dans mon devoir, mais en réalité, je ne le faisais pas du tout pour satisfaire Dieu ou pour le bien du travail de l’Église. Au lieu de ça, je planifiais ma propre fin et ma propre destination, je profitais de Dieu en essayant de conclure un marché avec Lui : Dieu déteste ça. Si je continuais ainsi avec un cœur égoïste et des intentions impures, et que mon tempérament corrompu ne changeait pas du tout, je finirai certainement par être éliminée par Dieu.

Plus tard, j’ai lu davantage des paroles de Dieu : « Quant à Pierre, tout ce qui ne satisfaisait pas les intentions de Dieu dans sa vie le rendait mal à l’aise. Si quelque chose ne satisfaisait pas les intentions de Dieu, alors il avait des remords et cherchait un moyen approprié par lequel il pouvait s’efforcer de satisfaire les intentions de Dieu. Même dans les plus petits détails et aspects de moindre importance de sa vie, il s’imposait toujours de satisfaire le désir de Dieu. Il n’était pas moins exigeant quand il s’agissait de son ancien tempérament, toujours rigoureux dans ses exigences envers lui-même à progresser plus encore dans la vérité. […] Dans sa croyance en Dieu, Pierre a cherché à satisfaire Dieu en tout et a cherché à se soumettre à tout ce qui venait de Dieu. Sans la moindre plainte, il a pu accepter le châtiment et le jugement, ainsi que l’épurement, la tribulation et les carences dans sa vie, rien de tout cela ne pouvait modifier son cœur qui aime Dieu. N’était-ce pas l’ultime amour pour Dieu ? N’était-ce pas l’accomplissement du devoir d’un être créé ? Que ce soit dans le châtiment, le jugement ou la tribulation, tu es toujours capable de rester soumis jusqu’à la mort, et c’est ce qui doit être accompli par un être créé, c’est la pureté de l’amour pour Dieu. Si l’homme peut en atteindre autant, alors il est qualifié pour être un être créé, et il n’y a rien qui satisfasse mieux les intentions du Créateur. Imagine que tu sois en mesure de travailler pour Dieu, mais que tu ne sois pas soumis à Dieu et ne sois pas capable d’aimer véritablement Dieu. De cette façon, non seulement tu n’auras pas accompli le devoir d’un être créé, mais tu seras également condamné par Dieu, car tu es quelqu’un qui ne possède pas la vérité, qui est incapable de se soumettre à Dieu et qui se rebelle contre Dieu. Tu ne te soucies que de travailler pour Dieu, et ne te soucies pas de mettre la vérité en pratique ou de te connaître toi-même. Tu ne comprends pas ni ne connais le Créateur, et tu ne te soumets pas ni n’aimes le Créateur. Tu es quelqu’un qui est naturellement rebelle envers Dieu, et ainsi de telles personnes ne sont pas bien aimées par le Créateur » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Ces paroles de Dieu disent que quelles que soient les futilités que Pierre a rencontrées dans sa vie, il a réussi à chercher la vérité et la satisfaction de Dieu. Il a également été capable de réfléchir rapidement au tempérament corrompu qu’il a révélé, et pendant qu’il travaillait, il se focalisait sur sa propre entrée. Il portait un fardeau pour le mandat de Dieu et sa propre entrée dans la vie. Il a pris le chemin de la réussite. Mais moi, je me focalisais uniquement sur le travail sans relâche et je ne cherchais pas la vérité. Lorsque j’ai révélé ma corruption, je n’y ai pas prêté attention, je n’ai ni réfléchi ni cherché à me connaître. Et à ce jour, je n’ai absolument pas changé. J’ai pris le chemin de l’échec. En fait, les gens devraient payer le prix et se dépenser pour Dieu : tel est leur devoir. Ce n’est pas comme je l’avais imaginé, qu’il suffisait simplement de faire mon travail. Être capable de chercher la vérité en cas de problème, connaître sa corruption et ses défauts dans le processus de l’exécution de son travail, chercher la vérité afin de résoudre son tempérament corrompu, et prendre la vérité comme critère pour agir et se comporter : c’est le seul moyen d’avancer dans la vie. Bien que mon tempérament corrompu ne puisse être résolu en un instant, je dois me focaliser dessus, le reconnaître, changer, réfléchir sur moi-même en m’appuyant sur les paroles de Dieu, trouver les principes auxquels je devrais adhérer, et pratiquer conformément aux paroles de Dieu.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Les gens qui poursuivent la vérité ont beau être occupés par leurs devoirs, ils peuvent toujours chercher la vérité pour résoudre les problèmes qui leur arrivent, chercher à échanger sur des choses qui ne sont pas claires pour eux dans les sermons qu’ils ont entendus, apaiser leur cœur quotidiennement pour réfléchir à la façon dont ils se sont comportés, puis méditer les paroles de Dieu et regarder des vidéos de témoignage d’expérience. Ils y gagnent des choses. Ils ont beau être occupés par leurs devoirs, cela n’entrave pas du tout leur entrée dans la vie, ni ne la retarde. Il est naturel que les gens qui aiment la vérité pratiquent de cette manière. Les gens qui n’aiment pas la vérité ne cherchent pas la vérité et ne sont pas disposés à faire silence devant Dieu pour réfléchir sur eux-mêmes et se connaître, qu’ils soient occupés ou non par leur devoir et quels que soient les problèmes qui leur arrivent. Ainsi, qu’ils soient occupés ou qu’ils aient du temps libre dans leur devoir, ils ne poursuivent pas la vérité. Le fait est que si quelqu’un a à cœur de poursuivre la vérité, qu’il aspire à la vérité et qu’il porte le fardeau de l’entrée dans la vie et du changement de tempérament, alors il se rapprochera de Dieu dans son cœur et Le priera, même s’il est occupé par son devoir. Il est sûr de gagner de l’éclairage et de l’éclat du Saint-Esprit, et sa vie grandira sans cesse. Si quelqu’un n’aime pas la vérité et ne porte pas du tout le fardeau de l’entrée dans la vie et du changement de tempérament, ou s’il ne s’intéresse pas à ces choses, alors il ne peut rien gagner. Réfléchir sur les révélations de corruption que l’on a est une chose à faire n’importe où, n’importe quand. Par exemple, si quelqu’un a révélé de la corruption dans l’accomplissement de son devoir, alors dans son cœur, il doit prier Dieu, réfléchir sur lui-même, connaître son tempérament corrompu et chercher la vérité pour le résoudre. C’est une affaire de cœur : cela n’a aucune incidence sur la tâche à accomplir. Est-ce facile à faire ? Cela dépend si tu es quelqu’un qui poursuit la vérité. Les gens qui n’aiment pas la vérité ne s’intéressent pas aux questions de croissance dans la vie. Ils ne considèrent pas de telles choses. Seuls les gens qui poursuivent la vérité sont disposés à s’appliquer à grandir dans la vie : ce sont eux seuls qui réfléchissent fréquemment aux problèmes qui existent réellement et à la manière de rechercher la vérité pour résoudre ces problèmes. En fait, le processus de résolution des problèmes et celui de la poursuite de la vérité sont une même chose. Si l’on est constamment concentré sur la recherche de la vérité pour résoudre les problèmes dans l’accomplissement de son devoir, et si l’on a résolu un certain nombre de problèmes au cours de plusieurs années d’une telle pratique, alors l’accomplissement de son devoir est certainement à la hauteur. Ces personnes ont beaucoup moins de révélations de corruption et elles ont acquis nombre de vraies expériences dans l’accomplissement de leurs devoirs. Elles peuvent ainsi témoigner pour Dieu. […] Que quelqu’un poursuive ou non la vérité, ce n’est pas une question de savoir à quel point il est occupé par son devoir ou de combien de temps il dispose : cela dépend s’il aime de tout cœur la vérité. Le fait est que tout le monde a la même abondance de temps : ce qui est différent, c’est ce que chacun en fait. Il est possible que quelqu’un qui dit qu’il n’a pas le temps de poursuivre la vérité passe son temps à des plaisirs charnels, ou qu’il soit occupé par une occupation extérieure. Il ne passe pas ce temps à chercher la vérité pour résoudre les problèmes. Ainsi sont les gens qui sont négligents dans leur poursuite. Cela retarde la grande affaire de leur entrée dans la vie » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, En quoi consiste la poursuite de la vérité (3)). J’ai trouvé le chemin de pratique dans ces paroles de Dieu : prendre le temps chaque jour de manger, boire et réfléchir aux paroles de Dieu, réfléchir sur moi-même, sur quelle corruption j’ai manifestée aujourd’hui, sur ce que j’ai accompli sans principes. Peu importe si je fais cela longtemps ou pas, tant que j’en tire des avantages. Lorsque je ne suis pas trop occupée dans l’accomplissement de mon devoir, je peux prendre un peu de temps pour lire les paroles de Dieu. Et quand je suis occupée, je peux me concentrer sur mon devoir, appliquer les paroles de Dieu dans la vraie vie afin de pratiquer et d’en faire l’expérience. Avant, lorsqu’il s’agissait de dévotion spirituelle ou de recherche des paroles de Dieu pour résoudre mon état, je prétendais ne pas avoir le temps. En réalité, ce n’était pas que j’étais trop occupée à faire mon devoir ou que je n’avais pas le temps de lire les paroles de Dieu. C’était juste que je n’aimais pas la vérité et que je me focalisais uniquement sur le travail. Même quand je n’étais pas occupée par mon devoir, je ne me focalisais pas sur la lecture des paroles de Dieu ni sur la recherche de la vérité pour résoudre mon tempérament corrompu. J’ai maintenant compris qu’en réalité, il n’y a pas de séparation entre l’exécution de son devoir et l’entrée dans la vie. Pendant que nous faisons notre devoir, nous cherchons la vérité afin de résoudre les problèmes et notre tempérament corrompu : tout cela implique l’entrée dans la vie. Nous devons faire le travail qui nous est confié, mais nous ne pouvons pas ignorer l’entrée dans la vie. Après ça, j’ai davantage réfléchi aux paroles de Dieu, cherché la vérité et réfléchi sur moi-même. J’ai profité d’un peu de temps libre. Pendant que je mangeais, je me promenais ou je faisais la lessive, en général, je réfléchissais également sur mon propre état et sur les paroles de Dieu. Tant que je voulais poursuivre et chercher, il y avait toujours le temps. Et je réfléchissais également sur moi-même. Je méprisais toujours mes partenaires, et j’étais souvent impétueuse : quel genre de problème était-ce ? Je me suis présentée devant Dieu pour prier, et j’ai trouvé des passages des paroles de Dieu à manger et à boire concernant mon propre état. Je savais que mon caractère impétueux était régi par une nature arrogante et que mes exigences envers les autres étaient trop élevées. Le frère qui faisait équipe avec moi était âgé, et il n’avait jamais accompli ce devoir avant. Il était normal qu’il réagisse de manière un peu lente. Je fixais toujours mes exigences envers lui selon mes propres critères, et je lui parlais d’un ton désapprobateur. Je n’envisageais pas les choses en me mettant à sa place, et je n’abordais pas les choses en fonction de la situation de chacun. De cette façon, lorsque j’interagissais avec les autres, ils se sentaient toujours blessés et contraints à cause de moi. J’étais vraiment trop déraisonnable. Lorsque je m’en suis rendu compte, j’ai enfin commencé à prendre ce problème au sérieux. Par la suite, lorsque nous parlions du travail, quand je voyais que les frères mettaient du temps à répondre, je pouvais alors traiter le problème correctement et leur donner un peu de temps pour réfléchir. Je pouvais échanger du mieux que je pouvais sur les principes correspondants un peu plus en détail. Et lorsqu’ils me posaient certaines questions, je pouvais échanger avec eux patiemment, chercher la vérité et y entrer avec eux. Plus tard, lorsque des choses se produisaient, j’ai commencé à accorder plus d’importance à examiner ce que j’avais révélé. Quand j’avais des pensées ou des idées erronées ou quand je révélais un tempérament corrompu, je priais Dieu sciemment et je cherchais les vérités pertinentes afin de résoudre le problème au lieu de traiter ces choses-là en fonction de mon tempérament corrompu.

Plus tard, il y a eu une période durant laquelle j’ai de nouveau été très occupée par mon devoir. Certains frères et sœurs agissaient contre les principes : il fallait échanger avec eux et les résoudre. De plus, il y avait certains destinataires potentiels de l’Évangile qui avaient besoin que l’Évangile leur soit annoncé. Lorsque j’ai vu toute cette charge de travail, mon premier réflexe a été de me dépêcher à tout faire. Soudain, j’ai repensé au fait qu’avant, la seule chose qui m’importait était d’exécuter le travail, j’allais où il fallait que j’aille, et je faisais ce que je devais faire, mais je n’en tirais aucun avantage. Je ne pouvais pas refaire ça, il fallait que je cherche les principes. Je me suis alors posée, j’ai réfléchi aux manifestations des frères et sœurs, j’ai trouvé quelques paroles de Dieu et je me suis demandé comment échanger afin d’obtenir des résulats et de leur faire comprendre l’essence du problème. Concernant les destinataires potentiels de l’Évangile, j’ai également étudié leur principal problème et j’ai cherché la vérité qui était en lien pour me préparer à l’avance. En faisant cette recherche, j’ai compris certaines vérités-principes que je n’avais pas saisis auparavant, j’en ai tiré quelques avantages et j’ai obtenu certains résultats dans mon devoir. À travers cette expérience, j’ai compris qu’il était important de prêter attention à l’entrée dans la vie et de chercher les vérités-principes en faisant mon devoir.

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