Je n’espère plus que mon fils se distingue

11 juin 2025

Par Chaoyue, Chine

Quand j’étais jeune, j’adorais écouter des concerts d’accordéon. À l’époque du collège, il y avait une fille dans notre classe qui savait jouer de l’accordéon de façon très professionnelle, et elle se produisait sur scène à chaque événement artistique de l’école. Les professeurs l’aimaient bien, et nos camarades de classe la tenaient en haute estime, et plus tard, elle a été recrutée par la troupe de danse du district militaire. En la voyant réussir comme ça, j’étais vraiment jalouse, et donc je souhaitais moi aussi pouvoir un jour être aussi admirée qu’elle. Quelle gloire ce serait ! Mais comme ma famille était pauvre et que mes parents n’avaient pas l’argent pour me permettre d’apprendre l’accordéon, j’ai dû abandonner cette idée. Plus tard, je me suis concentrée sur mes études. Je me suis dit : « Il faut que j’étudie assidûment, que j’entre à l’université et que je trouve un bon travail dans le futur ; comme ça, moi aussi je pourrai réussir, non ? » Mais ça s’est produit pendant la Révolution culturelle, et le système d’examen d’entrée à l’université avait été aboli, donc après avoir terminé le collège, je suis allée travailler dans une usine. Plus tard, le pays a rétabli la politique d’examen d’entrée à l’université, et un par un, des diplômés universitaires ont été affectés à notre unité. J’enviais la façon dont ils étaient valorisés par la direction. Je me disais que comme j’avais un faible niveau d’éducation et aucune compétence, j’étais donc au bas de l’échelle sociale, et personne ne se souciait de moi, et je ne pouvais pas m’empêcher de me sentir triste.

Après m’être mariée, j’ai eu un enfant, et en voyant mon fils apprendre à parler, j’ai recommencé à espérer, et j’ai placé sur lui tous les rêves que je n’avais pas pu réaliser. Je me suis dit : « Je dois bien l’éduquer, pour qu’il excelle non seulement dans ses études, mais pour qu’il se développe aussi dans d’autres domaines et qu’il soit polyvalent, pour qu’à l’avenir il entre à l’université, puis devienne fonctionnaire. Tout le monde donnera alors son approbation et louera mon fils comme une vraie réussite. Quelle gloire ce serait pour moi ! » Afin de le cultiver pour la réussite, je l’ai inscrit à un cours d’anglais quand il était en grande section de maternelle. Comme il était si jeune, il ne pouvait pas vraiment comprendre si bien que ça, donc il ne pouvait pas répondre quand le professeur posait des questions, et c’était si difficile pour lui qu’il pleurait. Je me suis dit : « S’il n’arrive pas à suivre maintenant, il ne pourra pas suivre à l’avenir, et il lui sera impossible de réussir. » Sentant que je n’avais pas d’autre choix, quand mon fils a eu six ans, j’ai quitté mon travail, et je l’ai accompagné pour apprendre l’anglais. Je notais chaque leçon que le professeur enseignait, et après être rentrée à la maison, j’utilisais chaque moment disponible pour l’interroger encore et encore. Même pendant les moments de jeu, je ne lui laissais aucun répit, et avant de dormir, je l’interrogeais sur les expressions quotidiennes et lui faisais mémoriser quelques mots. Au bout d’un certain temps, j’ai vu le niveau d’anglais de mon fils s’améliorer de façon constante. Il est devenu capable de répondre avec aisance aux questions du professeur, ses résultats aux examens étaient toujours excellents, et le professeur l’aimait beaucoup. Donc je suis devenue encore plus confiante, croyant que mon fils allait sûrement réussir dans le futur. En un clin d’œil, mon fils a commencé l’école primaire. Je lui ai acheté des cahiers d’exercices à la librairie. De cette manière, après l’école, il devait faire les exercices que j’avais achetés en plus des exercices fournis par l’école. Chaque jour, il était occupé jusqu’à plus de 22 heures. Mon mari ne supportait pas ça et me grondait : « Il est si tard, et tu ne le laisses pas dormir. Est-ce qu’il ne va pas s’endormir pendant ses cours de la journée ? » Je lui jetais un regard et je le réprimandais intérieurement : « Qu’est-ce que tu en sais ? S’il n’étudie pas maintenant, est-ce qu’il ne finira pas au bas de l’échelle sociale comme toi quand il sera grand ? » Quand mon fils était en CE1, j’ai commencé avec enthousiasme à développer une compétence spéciale chez lui, en lui faisant apprendre la clarinette. Pour entraîner ses capacités de réflexion, je l’ai aussi inscrit à des cours d’Olympiades de mathématiques. Je me disais que même s’il n’était pas bon dans ses études, avoir une compétence spéciale l’aiderait sûrement à trouver sa place dans la société à l’avenir, n’est-ce pas ? Plus tard, à cause de la scolarité de mon fils et des coûts d’études qui augmentaient régulièrement, l’argent de notre famille ne suffisait plus. Alors j’ai ouvert une maison de retraite tout en m’occupant de lui. De cette façon, non seulement le problème des frais de scolarité était résolu, mais j’avais aussi plus de contrôle sur mon temps, et je pouvais aussi m’occuper de mon fils et l’aider à mieux étudier.

Après que mon fils soit entré au collège, ses notes étaient les meilleures de la classe au début. Mais ensuite, de façon inattendue, l’enseignante m’a appelée à l’école un jour. Elle a dit : « Votre fils va à la salle d’arcade pendant la pause déjeuner pour jouer à des jeux, il n’assiste à aucune de ses séances de tutorat du week-end, et ses notes chutent rapidement. » Puis elle m’a montré son bulletin. J’ai vu que parmi ses matières, la note la plus élevée tournait autour de soixante, et les autres étaient toutes insuffisantes. En un instant, ma vision s’est brouillée, je ne pouvais rien voir, mon esprit s’est vidé, et je n’ai plus entendu un mot de ce que l’enseignante a dit après ça. Le bulletin dans les mains, je suis rentrée à la maison en me sentant faible. Dès que j’ai franchi la porte, je me suis précipitée sur mon fils avec un bâton comme si j’étais devenue folle, mais les personnes âgées de la maison de retraite m’ont retenue. J’ai pleuré en disant : « Tu crois que toutes ces années ont été faciles pour moi ? J’ai ouvert la maison de retraite pour t’offrir de meilleures conditions d’études. Je travaille 24 heures sur 24 tous les jours sans repos. J’ai enduré toutes ces difficultés pour gagner plus d’argent pour ta scolarité afin de t’aider à trouver ta place dans la société à l’avenir. Regarde-toi maintenant, tu as joué à des jeux en cachette derrière mon dos, et tes notes se sont effondrées. À ce rythme, quel genre d’avenir auras-tu ? » Plus je parlais, plus ma colère grandissait. Mon fils, en voyant à quel point je m’énervais, a eu peur et a vite dit : « Maman, s’il te plaît, ne sois pas en colère. J’ai eu tort ! Je trouvais juste que les études étaient trop fatigantes et je voulais jouer un peu. Je vais étudier à fond à partir de maintenant ! » À partir de ce moment-là, il a commencé à travailler dur dans ses études, et finalement, il est entré dans un lycée prestigieux. Plus tard, comme j’étais si occupée avec les affaires de la maison de retraite, et que je ne pouvais pas toujours me concentrer sur lui, il a de nouveau arrêté d’étudier correctement, et il passait ses journées à jouer secrètement sur son téléphone sous les couvertures des livres. Je craignais qu’il n’arrive pas à entrer dans une bonne université, alors j’ai dépensé plus de cent mille yuans pour envoyer des cadeaux partout afin d’établir des connexions dans l’espoir de le faire entrer dans une académie militaire, parce que cette académie avait un programme de musique et que mon fils avait ses compétences de clarinettiste qu’il pourrait utiliser à l’avenir. Mais au final, ses notes n’étaient pas assez bonnes pour qu’il y entre, et l’argent a été gaspillé. Finalement, il a été admis de justesse dans une université de troisième rang. En me disant que toutes ces années de travail acharné semblaient n’avoir servi à rien, j’étais si bouleversée que je n’ai même pas pu dormir cette nuit-là. Quand des proches et des voisins m’interrogeaient sur l’admission de mon enfant à l’université, je ne savais même pas comment répondre. J’avais peur qu’ils se moquent de lui pour avoir fini dans une école aussi médiocre. J’avais mis tant d’efforts à former mon enfant pour qu’il réussisse, et j’avais même abandonné mon travail, mais au final, c’était ça le résultat. À partir de ce moment-là, ma vie a perdu sa direction, chaque jour était terne et sans but, et je n’avais pas l’énergie de faire quoi que ce soit. Je me sentais complètement inutile. Penser à tout ça me faisait pleurer, et je ressentais tellement de douleur intérieurement.

En octobre 2012, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Plus tard, j’ai partagé ma douleur avec une sœur, et elle m’a lu les paroles de Dieu : « Le destin de l’homme est entre les mains de Dieu. Tu es incapable de te contrôler : malgré le fait qu’il est toujours pressé et affairé pour son propre compte, l’homme reste incapable de se contrôler. Si tu pouvais connaître tes propres perspectives, si tu pouvais contrôler ton propre destin, serais-tu toujours un être créé ? […] La destination de l’homme est entre les mains du Créateur, alors comment l’homme pourrait-il se contrôler ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Restaurer la vie normale de l’homme et l’emmener vers une merveilleuse destination). La sœur a dit : « Le destin qu’une personne a dans la vie est déjà prédéterminé par Dieu, et les humains n’ont pas leur mot à dire là-dessus. Tu as fait tant d’efforts et payé un tel prix pour le bien de ton fils, tout ça dans l’espoir de l’aider à apprendre davantage et à développer des talents pour qu’il puisse entrer dans une bonne université, se démarquer, gagner l’admiration des autres, et pour qu’il réalise les aspirations que tu n’as pas pu accomplir quand tu étais jeune. Pour ça, toi et ton enfant, vous avez travaillé si dur, au-delà du supportable, mais au final, tes souhaits n’ont pas été réalisés pour autant. » En écoutant l’échange de la sœur, j’ai soupiré profondément, et j’ai finalement compris que le destin d’une personne est entre les mains de Dieu, et que les humains ne peuvent pas contrôler leur propre destin. Le type d’université dans laquelle mon enfant entrerait et ce que son destin lui réserve, tout ça est entre les mains de Dieu et ce ne sont pas des choses que je peux changer par mes propres efforts. Je ne peux même pas contrôler mon propre destin, alors comment pourrais-je contrôler celui de mon fils ? En prenant conscience de ça, je ne me sentais plus affligée par le fait que mon fils n’était pas entré dans une bonne université.

En 2015, mon fils a obtenu son diplôme universitaire. Il avait fait des études de droit, parlait couramment anglais, et avait même passé l’examen de clarinette de niveau 10. Rassurée et confiante, je me disais qu’avec trois domaines d’expertise, il devrait pouvoir trouver un emploi décent. Mais ce à quoi je ne m’attendais pas, c’est qu’après l’obtention de son diplôme, il n’a pas cherché de travail et a passé tout son temps à jouer à des jeux à la maison. En le voyant comme ça, mon cœur souffrait. Je me disais : « J’ai mis mon sang, ma sueur et mes larmes pour le cultiver, et maintenant il ne fait que jouer à des jeux à la maison tous les jours. Tout ça pour ça ? Quel avenir il a ? » Quand le voisin me demandait : « Où travaille ton fils après avoir eu son diplôme ? » Je ne savais même pas quoi répondre. Je pensais que si les gens l’apprenaient, ce serait si embarrassant ! Plus tard, il a fini par partir à la recherche d’un emploi, et je pensais qu’il se ferait un nom et me rendrait fière. Mais contre toute attente, il n’a as supporté la faible rémunération et les critiques de son patron, alors il est revenu au bout de quelques mois. À son retour, il a commencé à travailler comme joueur professionnel à la maison. En le voyant comme ça, j’étais très en colère, en me disant : « J’ai dépensé tant d’argent et mis mon sang, ma sueur et mes larmes pour te cultiver, mais au final, tu veux gagner ta vie en jouant à des jeux ? Comment peux-tu manquer à ce point d’ambition ? Même si ce travail peut te rapporter de l’argent, il n’inspire aucun respect ! Quand les gens te demanderont ce que tu fais, tu diras : “Je joue à des jeux à la maison”. Qui ne te regarderait pas de haut ? » Mon fils me mettait dans une telle colère que je n’avais même plus la force de faire quoi que ce soit. Je déambulais avec un air sombre, ne voulant même pas lui adresser la parole. Deux ou trois ans ont filé de cette façon, et peu importe combien j’essayais de le persuader, il n’avait toujours pas l’intention de sortir chercher un travail. J’étais si déçue, et je pensais qu’il était complètement sans espoir et qu’il n’arriverait jamais à rien. Chaque fois que je pensais à ces choses le concernant, je ressentais tellement de douleur, je n’arrivais tout simplement pas à me calmer, et je perdais l’envie de lire la parole de Dieu. J’ai prié Dieu : « Dieu, ça fait deux ou trois ans que mon fils a obtenu son diplôme universitaire, et il n’a toujours pas trouvé de travail. Il n’écoute rien de ce que je dis. Est-ce qu’il va juste devenir un bon à rien ? Je souffre tellement. Dieu, je ne sais pas quoi faire ; s’il Te plaît, guide-moi et montre-moi le chemin. »

Après avoir prié, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu que j’avais lu auparavant. Dieu Tout-Puissant dit : « Quand on quitte ses parents et qu’on devient indépendant, les conditions sociales auxquelles on fait face et le genre de travail et de carrière qui s’offrent à soi sont tous deux décrétés par le destin et n’ont rien à voir avec les parents qu’on a. Certaines personnes choisissent un bon cursus de spécialisation dans une institution d’études supérieures et finissent par trouver un emploi satisfaisant après l’obtention du diplôme, faisant ainsi un premier grand pas triomphant dans le voyage de leur vie. Certaines personnes apprennent et maîtrisent de nombreuses compétences et pourtant ne trouvent jamais un emploi qui leur convienne ou ne trouvent jamais leur poste, encore moins ne font carrière ; dès le début de leur voyage de vie, elles se trouvent contrariées à chaque tournant, en proie à des ennuis, avec des perspectives lugubres et une vie incertaine. Certaines personnes s’appliquent avec zèle à leurs études, mais manquent de justesse toutes les chances de recevoir un enseignement supérieur ; elles semblent vouées à ne jamais connaître le succès, leur première aspiration dans le voyage de leur vie fondant comme neige au soleil. Ne sachant pas si oui ou non la route est lisse ou rocailleuse, elles sentent pour la première fois comment la destinée humaine est pleine de variables et considèrent donc la vie avec espoir et effroi. Certaines personnes, malgré leur bas niveau d’études, écrivent des livres et arrivent à avoir une certaine renommée ; certaines, bien que presque totalement analphabètes, gagnent de l’argent dans les affaires et sont ainsi en mesure de subvenir à leurs besoins… L’emploi que l’on choisit, comment on se débrouille pour vivre : contrôle-t-on si l’on fait un bon choix ou un mauvais choix dans ces domaines ? Ces choses-là sont-elles en harmonie avec les désirs que l’on a et les décisions que l’on prend ? La plupart des gens ont les souhaits suivants : travailler moins et gagner plus, ne pas peiner sous le soleil et la pluie, bien s’habiller, rayonner et briller partout, dominer les autres et faire honneur à leurs ancêtres. Les désirs des gens sont si parfaits, mais quand les gens font leurs premiers pas dans le voyage de leur vie, ils viennent peu à peu à réaliser à quel point la destinée humaine est imparfaite et, pour la première fois, ils saisissent vraiment le fait que, même si l’on peut faire des plans ambitieux pour son avenir et nourrir des fantasmes audacieux, personne n’a la capacité ou le pouvoir de réaliser ses propres rêves et personne n’est en mesure de contrôler son propre avenir. Il y aura toujours une certaine distance entre ses rêves et la réalité qu’il faut affronter ; les choses ne sont jamais comme on aimerait qu’elles soient, et devant ces réalités, les gens ne peuvent jamais obtenir la satisfaction ou le contentement. Certaines personnes vont même faire tout leur possible, consentir à de grands efforts et à de grands sacrifices pour améliorer leurs moyens d’existence et leur avenir, dans un effort de changer leur propre destin. Mais à la fin, même si elles peuvent réaliser leurs rêves et leurs désirs par leur travail acharné, elles ne peuvent jamais changer leur destin, et peu importe la façon dont elles s’acharnent, elles ne peuvent jamais aller au-delà de ce que le destin leur a réservé. Indépendamment des différences de capacité, d’intelligence et de volonté, les gens sont tous égaux face au destin qui ne fait aucune distinction entre les grands et les petits, ce qui est élevé et ce qui est bas, ce qui est exalté et ce qui est moyen. Le métier que l’on poursuit, ce que l’on fait pour vivre et la quantité de richesse que l’on amasse dans la vie, cela ne procède pas de la décision des parents, de ses talents, de ses efforts ou de ses ambitions, mais c’est prédéterminé par le Créateur » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique III). En méditant sur les paroles de Dieu, j’ai compris que la profession qu’une personne exerce tout au long de sa vie n’est pas quelque chose qu’elle peut contrôler, et que Dieu a déjà prédéterminé ça dès le moment de sa naissance. En pensant à mon fils, depuis qu’il était en grande section de maternelle, j’avais commencé à le former pour apprendre l’anglais, et il avait commencé à apprendre la clarinette en CE1. À la fin de ses études secondaires, son anglais avait atteint le niveau 6, il avait réussi le dixième niveau de clarinette, et il s’était spécialisé en droit à l’université. Je pensais qu’après l’obtention de son diplôme, il pourrait devenir avocat ou professeur spécialisé, compte tenu de la spécialité et des compétences qu’il avait étudiées, mais au final, tous ces efforts ont été vains et il n’a fini par faire aucune de ces choses. Au lieu de ça, il est resté à la maison à jouer à des jeux toute la journée, il en a même fait sa profession. J’ai pris conscience que la profession qu’on exerce ne peut pas être changée par les efforts ou les plans de quelqu’un, et ne peut pas non plus être décidée par les parents. Tout dépend des prédéterminations du Créateur. En prenant conscience de ça, mon cœur a trouvé la paix. Quant à savoir quand mon fils irait travailler, je n’avais plus aucune exigence, et j’ai commencé à être disposée à me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu.

Mon fils est resté à la maison pendant 9 ans après avoir obtenu son diplôme universitaire, gagnant sa vie comme joueur professionnel. Un jour, je dînais avec la famille de ma sœur cadette. Ils ont mentionné le fait que la fille de ma sœur aînée avait contracté un prêt de plus d’un million pour acheter une excavatrice, mais qu’elle n’avait gagné aucun argent avec et ne pouvait pas rembourser le prêt. Je n’ai pas pu m’empêcher de dire : « Cette gamine est vraiment audacieuse, investir autant ; ça doit être inquiétant ! » Mon beau-frère a répliqué brusquement : « Occupe-toi de ta propre famille. Ton gamin est déjà adulte, et il n’a toujours pas de travail ni de partenaire. » En entendant mon beau-frère, je me suis sentie tellement embarrassée. Je me suis dit : « Si mon fils était allé chercher un bon travail, devrais-je tolérer ce type de critique de la part des autres ? » En particulier, comme le gendre de ma sœur cadette travaillait dans un bureau du procureur, chaque fois qu’on dînait ensemble, il regardait à peine mon fils, et il était évident qu’il était plein de mépris envers lui. Dans mon cœur, j’étais en colère contre mon fils d’être une telle déception. Quand je rentrais à la maison et que je regardais mon fils, je me sentais étouffée, et je me disais qu’il n’avait pas d’avenir du tout.

Plus tard, j’ai réfléchi à cette question. Chaque fois que je le voyais, je me sentais étouffée ; quel problème causait ça ? Dans ma recherche, j’ai lu les paroles de Dieu : « Pendant le processus d’acquisition de la connaissance par l’homme, Satan utilise toutes les méthodes possibles : lui raconter des histoires, simplement lui donner un savoir ou lui permettre de satisfaire ses désirs et ses ambitions. Sur quel chemin Satan veut-il te conduire ? Les hommes pensent qu’il n’y a rien de mal à acquérir des connaissances, que c’est le cours naturel des choses. Pour le dire avec douceur, nourrir de grands idéaux ou avoir des ambitions, c’est avoir de la détermination, ce qui devrait être le bon chemin dans la vie. Si les hommes peuvent réaliser leurs idéaux ou réussir leur carrière, n’est-il pas plus glorieux de vivre de cette façon ? C’est non seulement une façon d’honorer ses ancêtres, mais aussi de marquer potentiellement l’histoire. N’est-ce pas là une bonne chose ? C’est une bonne chose aux yeux des gens de ce monde, pour qui ce devrait être quelque chose de juste et de positif. Est-ce que Satan, cependant, avec ses sinistres motivations, emmène tout simplement les hommes sur ce genre de chemin et rien de plus ? Certainement pas. En fait, peu importe la grandeur des idéaux de l’homme, quel que soit le réalisme de ses désirs ou s’ils sont convenables, tout ce qu’il veut atteindre, tout ce qu’il cherche est inextricablement lié à deux mots. Ces deux mots sont d’une importance vitale pour la vie de chaque personne, et ce sont des choses que Satan a l’intention d’inculquer à l’homme. Quels sont-ils ? La “gloire” et le “gain”. Satan emploie une méthode très douce, une méthode qui est très conforme aux notions des gens et qui n’est pas très agressive, pour amener les gens à accepter sans le savoir ses moyens et ses lois de survie, à développer des buts et des orientations dans la vie, et à acquérir des aspirations dans la vie. Peu importe à quel point les paroles que les gens utilisent pour parler de leurs aspirations dans la vie peuvent sembler nobles, ces aspirations sont inextricablement liées à la “gloire” et au “gain”. Tout ce que toute personne éminente ou célèbre – ou, en fait, toute personne – poursuit tout au long de sa vie n’a de rapport qu’avec ces deux mots : “gloire” et “gain”. Les gens pensent qu’une fois qu’ils ont la gloire et le gain, ils ont un capital qu’ils peuvent utiliser pour jouir d’un statut élevé et d’une grande richesse, et pour profiter de la vie. Ils pensent qu’une fois qu’ils ont la gloire et le gain, ils ont un capital qu’ils peuvent utiliser pour chercher le plaisir et s’adonner à la jouissance effrénée de la chair. Pour cette gloire et ce gain qu’ils désirent, les gens remettent volontiers, bien qu’à leur insu, leur corps, leur cœur et même tout ce qu’ils ont, y compris leurs perspectives d’avenir et leur destin, à Satan. Ils le font sans réserve, sans même un instant de doute, et sans jamais savoir récupérer tout ce qu’ils avaient autrefois. Les gens peuvent-ils garder un quelconque contrôle sur eux-mêmes une fois qu’ils se sont réfugiés auprès de Satan et lui sont devenus fidèles de cette manière ? Certainement pas. Ils sont complètement et totalement contrôlés par Satan. Ils sont aussi complètement et totalement tombés dans le bourbier et incapables de s’en libérer » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que la source de ma douleur était la poursuite de la « gloire » et du « gain ». Je vivais selon les poisons instillés par Satan, comme « Se distinguer des autres », « Être au-dessus du lot » et « Faire honneur à ses ancêtres ». Je pensais que vivre, c’était avoir une place dans la société, avoir du pouvoir, de l’influence et un statut, être admiré et envié par tout le monde, et que ce n’était qu’en vivant de cette façon que la vie pouvait avoir de la valeur. Je croyais que si une personne n’avait pas de pouvoir ou d’influence, et qu’elle était méprisée par tout le monde, alors cette personne vivait une vie sans valeur. Je considérais ces points de vue comme des choses positives à poursuivre. Comme je n’avais pas eu les conditions pour satisfaire mon propre désir de me distinguer et d’être au-dessus des autres, j’avais placé cet espoir sur mon fils, et j’avais commencé tôt à développer son apprentissage et ses compétences spéciales, en espérant son développement complet, et ainsi, il aurait un avenir brillant, il recevrait l’admiration et les louanges des autres, de sorte que je puisse être fière quand les gens parleraient de lui. Pour y parvenir, j’ai enduré beaucoup de difficultés, conduisant mon fils ici et là entre divers cours particuliers, lui infligeant des souffrances et lui ôtant la joie de l’enfance qu’il aurait dû avoir. Après être entré au collège, mon fils a commencé à résister à cette éducation sous haute pression, en utilisant secrètement l’argent que je lui donnais pour des cours particuliers pour jouer à des jeux, et ses notes ont chuté. En le voyant ne pas étudier assidûment, j’ai même voulu le battre. Plus tard, j’ai dépensé beaucoup d’argent et j’ai essayé de jouer sur des relations pour le faire entrer dans une académie militaire, mais les choses ne se sont pas passées comme je l’avais souhaité. Après avoir obtenu son diplôme universitaire, mon fils n’a pas trouvé un bon travail et a fini par travailler dans le monde du jeu vidéo. J’ai souffert à cause de ça, je lui en ai voulu d’être une déception, et je ne voulais même pas lui parler. J’étais pieds et poings liés par la « gloire » et le « gain », je passais mes journées à vivre pour ces choses, en pensant constamment à comment faire en sorte que mon fils se distingue. Je n’avais pas la moindre envie de calmer mon cœur et de manger et boire les paroles de Dieu, ni de réfléchir à comment poursuivre la vérité ou comment bien faire mon devoir. Au final, non seulement j’ai souffert, mais j’ai aussi causé du tort à mon fils. J’ai finalement vu clairement que ma poursuite de la gloire, du gain et du fait de se distinguer revenait à tomber dans le stratagème de Satan. Le destin de mon fils est entre les mains de Dieu, mais je voulais le contrôler ; n’était-ce pas en opposition à Dieu ? En continuant ainsi, je ne ferais que m’éloigner davantage de Dieu, et ça me vaudrait d’être détestée et éliminée par Lui.

Plus tard, j’ai aussi cherché à savoir comment les parents devraient traiter correctement leurs enfants. Un jour, j’ai lu les paroles de Dieu : « Quels que soient les capacités de vos enfants adultes, leur calibre, le genre de statut qu’ils ont au sein de la société, ou leurs revenus, c’est le destin que Dieu a établi pour eux, tout cela est sous Sa souveraineté. Les parents ne doivent pas interférer dans le style de vie que leurs enfants mènent, sauf s’ils ne suivent pas le bon chemin ou s’ils enfreignent la loi, auquel cas les parents doivent les discipliner avec sévérité. Mais dans des circonstances normales, où ces adultes ont un bon état d’esprit et la capacité de vivre et de survivre de manière autonome, leurs parents doivent se retirer, parce que leurs enfants sont déjà adultes. Si leurs enfants viennent tout juste de devenir des adultes, et qu’ils ont 20 ou 21 ans, et s’ils ne connaissent pas encore les diverses situations complexes que l’on rencontre au sein de la société, ou s’ils ne savent pas comment se conduire dans la vie ni comment entrer en relation avec les gens, et qu’ils ont de faibles capacités de survie, alors ces parents doivent leur apporter une aide appropriée, leur permettre d’atteindre peu à peu le stade où ils pourront vivre de manière autonome. Voilà ce que l’on appelle assumer ses responsabilités. Mais dès qu’ils ont mis leurs enfants sur la bonne voie, et que ces enfants ont la capacité de survivre de manière autonome, leurs parents doivent se retirer. Ils ne doivent pas continuer à traiter leurs enfants comme s’ils n’étaient pas encore adultes, ou comme s’ils étaient intellectuellement déficients. Ils ne doivent pas avoir des attentes irréalistes vis-à-vis de leurs enfants, ni interférer dans la vie privée de leurs enfants, ou dans leurs attitudes, leurs points de vue et leurs actes en ce qui concerne le travail, la famille, le mariage, les gens et les évènements, sous couvert d’avoir des attentes pour eux. S’ils font n’importe laquelle de ces choses, ils n’assument pas leurs responsabilités » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris comment on devrait traiter ses enfants selon les vérités-principes. C’est la responsabilité et l’obligation des parents de s’occuper de la vie quotidienne de leurs enfants quand ils sont mineurs, et de leur enseigner comment se conduire et emprunter le bon chemin. Une fois que les enfants atteignent l’âge adulte, on peut les laisser partir, et les parents devraient leur permettre de choisir ce qu’ils veulent faire. S’ils rencontrent des difficultés, les parents peuvent aider à les résoudre. Mon fils est maintenant un adulte, et il a ses propres pensées et la capacité de vivre de façon indépendante, donc je devrais lui donner la liberté de choisir son propre chemin de vie. En y repensant, j’ai vu que je lui avais imposé mes propres souhaits, en le poussant à étudier avec assiduité pour qu’il puisse se distinguer. Quand il s’agissait de choisir une carrière pour lui, j’ai ignoré ses souhaits et j’ai insisté pour qu’il trouve un travail respectable. En apparence, il semblait que je remplissais mes responsabilités parentales et que je faisais ce qu’il y avait de mieux pour lui, mais en réalité, mes actions visaient à gagner de l’honneur pour moi-même. Pour satisfaire mes propres désirs et gagner l’admiration des autres, je n’ai jamais considéré ce que pensait mon fils, et je lui ai imposé mes propres souhaits, en interférant avec sa vie. En regardant tout ce que je lui avais fait, en quoi est-ce que je remplissais ma responsabilité parentale ? Tout ce que j’avais fait était pour ma propre satisfaction. J’étais vraiment égoïste ! J’ai compris que mes points de vue étaient faux, que je n’avais pas compris la souveraineté de Dieu et ne m’étais pas non plus vraiment soumise, et que la profession que mon fils choisit dans sa vie fait entièrement partie des prédéterminations de Dieu. J’avais toujours essayé de manipuler et d’arranger les choses, en essayant de le changer par mes propres efforts. J’avais été vraiment arrogante et j’avais manqué de raison ! J’ai alors su comment traiter mon fils. Peu importe quelle carrière il choisit, tant qu’il ne fait rien d’illégal et qu’il peut subvenir à ses besoins, je devrais lâcher prise et lui permettre de faire ses propres choix.

J’ai ensuite lu davantage de paroles de Dieu : « Aucun parent ne souhaite voir ses enfants devenir des mendiants. Néanmoins, les parents n’ont pas à exiger que leurs enfants s’élèvent dans le monde et deviennent des hauts fonctionnaires ou des gens éminents dans les classes supérieures de la société. À quoi bon appartenir aux classes supérieures de la société ? À quoi bon s’élever dans le monde ? Il s’agit là de bourbiers, ce ne sont pas de bonnes choses. Est-ce une bonne chose de devenir une célébrité, un grand personnage, un surhomme, ou une personne qui a une situation et un statut ? C’est en tant que personne ordinaire qu’on est le plus à l’aise dans la vie. Qu’y a-t-il de mal à avoir une vie légèrement plus pauvre, plus dure, plus fatigante, avec de la nourriture et des vêtements d’une qualité légèrement inférieure ? À tout le moins, une chose est certaine, comme tu ne vis pas au milieu des tendances sociales des classes supérieures de la société, au moins, tu pécheras moins et tu feras moins de choses pour résister à Dieu. En tant que personne ordinaire, tu ne feras pas face à des tentations aussi grandes ou fréquentes. Ta vie sera un peu plus dure, mais au moins, ton esprit ne sera pas fatigué. Réfléchis-y, en tant qu’ouvrier, tout ce dont tu as à te soucier, c’est de t’assurer que tu puisses manger trois repas par jour. La situation est différente quand tu es un personnage officiel. Tu dois te battre, et tu ignores le jour, où ton poste ne sera plus assuré. Et cela ne s’arrêtera pas là : les gens que tu as offensés viendront te trouver pour régler leurs comptes, et ils te puniront. La vie est très fatigante pour les célébrités, les personnages éminents et les gens riches. Les gens riches ont sans cesse peur de ne plus être aussi riches, à l’avenir, et de ne pas pouvoir continuer si cela arrivait. Les célébrités s’inquiètent sans cesse que leur aura disparaisse, et ils veulent sans cesse la protéger, ils craignent d’être éliminés par cette ère et par les tendances. Leur vie est vraiment fatigante ! Les parents ne percent jamais ces choses à jour, ils veulent sans cesse pousser leurs enfants au cœur de cette lutte, et ils les envoient dans ces fosses aux lions et dans ces bourbiers » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (18)). Dieu dissèque que les aspirations et les espoirs des gens sont tous de devenir des célébrités et des personnes personnes formidables, de poursuivre un statut élevé et de surpasser les autres, et qu’une telle perspective derrière leurs poursuites n’est pas bonne et mènera les gens dans un bourbier. Regardez comment le monde d’aujourd’hui est rempli de toutes sortes de tentations – argent, statut, pouvoir, pornographie…. Ces tentations sont comme des pièges, et la plupart des gens ne peuvent pas y échapper. J’ai pensé aux personnes qui travaillent dans les bureaux du gouvernement, comme ma sœur aînée et le gendre de ma sœur cadette, qui étaient tous deux fonctionnaires. En apparence, ils présentaient une façade impressionnante dans leurs costumes impeccables, mais en leur parlant, je pouvais deviner qu’ils passaient leurs journées à s’épuiser. Pour obtenir des promotions et des augmentations, et pour gagner la faveur de leurs supérieurs, ils devaient les inviter à dîner et leur offrir des cadeaux ; pour accompagner leurs supérieurs à des soirées arrosées, ils buvaient jusqu’à l’ivresse tous les jours, ce qui affectait sérieusement leur santé. Entre collègues, les gens complotent et se poignardent dans le dos pour se surpasser les uns les autres, et souvent, ils sont confrontés à toutes sortes de tentations sexuelles qui déchirent leurs familles. Je n’avais pas été capable de percer à jour ces choses, insistant plutôt pour pousser mon fils vers la soi-disant « haute société ». N’étais-je pas en train d’envoyer mon fils directement dans le bourbier de Satan ? J’étais vraiment aveugle et stupide ! Peu importe le métier qu’il choisit, du moment qu’il peut avoir trois repas par jour et maintenir une vie normale, c’est suffisant. J’ai aussi pris conscience que la responsabilité d’un parent est de guider son enfant sur le bon chemin, alors je lui ai prêché l’Évangile. Même s’il ne l’a pas accepté, il ne s’y est pas opposé non plus, et quand des frères et sœurs venaient chez nous pour des réunions, il aidait même à maintenir l’environnement. Quand j’ai vraiment lâché prise sur mes attentes pour mon fils, non seulement je me suis retrouvée à vivre plus à l’aise, mais il était aussi heureux.

Sans la direction des paroles de Dieu, je vivrais encore dans la misère abjecte causée par la gloire et le gain. Dieu soit loué pour m’avoir permis de discerner les méthodes corruptrices de Satan et de ne plus être liée ou lésée par lui.

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