Je ne maintiens plus une bonne image de moi-même

3 mars 2025

Par Yao Yongxin, Chine

Mon père est décédé d’une maladie avant ma naissance, laissant ma mère élever cinq enfants toute seule, luttant pour s’en sortir. Personne dans le village ne nous respectait. Du plus loin que je me souvienne, ma mère nous disait constamment : « Une persone doit avoir de la dignité. Même si nous sommes pauvres, nous ne devons pas perdre notre esprit. » « “Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole.” Il faut te faire une bonne réputation au cours de ton existence. Si tu n’as pas une bonne réputation, à quoi sert ta vie ? Où que tu ailles, tu dois donner une bonne impression aux gens. Quoi que tu fasses, ne laisse pas les gens dire du mal de toi. Au lieu de ça, fais en sorte que les gens se souviennent de ta bonté. » Sous la direction sincère et durable de ma mère, le dicton « Un homme laisse son nom partout où il passe, une oie fait entendre son cri partout où elle vole » s’est profondément ancré dans mon cœur. C’est devenu le sens de ma conduite et de mon comportement, et je me souciais fortement de mon image aux yeux des autres dans tout ce que je faisais. Je me souviens que quand j’étais adolescente, j’ai entendu par hasard ma belle-sœur se plaindre que ma mère et ma sœur aînée ne l’aidaient pas à garder ses enfants. Je me suis dit que je ne pouvais pas la laisser dire du mal de moi derrière mon dos, alors pour anticiper, j’ai gardé ses enfants, lavé leurs vêtements et leur ai donné à manger. Par la suite, ma belle-sœur me louait souvent devant les autres, disant que j’étais la meilleure de ma famille. Les villageois me complimentaient également. J’étais très heureuse d’entendre tout cela. Après mon mariage, ma belle-mère a été alitée, et après m’être occupée d’elle pendant un certain temps, mon corps était accablé. Lorsque j’ai rendu visite à ma mère, je me suis plainte auprès d’elle. Elle m’a conseillée : « Il faut que tu sois gentille avec ta belle-mère. Tu ne peux pas laisser une mauvaise réputation. » J’ai réfléchi aux paroles de ma mère : j’étais d’accord avec elle. Vivre une existence, c’est en effet laisser une bonne réputation, et éviter une mauvaise réputation. Mes deux belles-sœurs et moi étions censées nous relayer pour nous occuper de ma belle-mère. Mais pour me forger une bonne réputation dans le village, j’ai pris l’initiative de m’occuper d’elle toute seule pendant dix ans jusqu’à son décès. Et j’ai reçu des louanges de la part des villageois et la bonne réputation que je désirais.

Après avoir commencé ma foi en Dieu, j’ai continué à me souvenir des enseignements de ma mère. L’appréciation des frères et sœurs de l’Église me tenait énormément à cœur. J’avais peur qu’ils puissent avoir une mauvaise impression de moi si je commettais une quelconque erreur. À cette époque, je poursuivais ma foi avec ferveur, lisais assidûment la parole de Dieu, et participais activement aux échanges lors des réunions. J’ai rapidement commencé mon devoir en tant que dirigeante d’Église. Afin de maintenir une bonne image dans le cœur des frères et sœurs, je me suis encore plus concentrée sur le fait de manger et boire la parole de Dieu, pour qu’ils me voient comme quelqu’un qui pouvait échanger sur la vérité et comme une dirigeante compétente. J’ai également travaillé dur pour garder de bonnes relations avec mes collègues. Chaque fois qu’ils me demandaient mon aide, je faisais de mon mieux pour les aider. Parfois, ils rataient des réunions de groupe pour des affaires personnelles, ou m’apportaient des questions non résolues et me demandaient d’échanger pour aborder ces problèmes au lieu de les résoudre par eux-mêmes. Je prenais aussi en charge ces tâches. En raison de la charge de travail accrue, je partais tôt de chez moi et rentrais tard tous les jours. En fait, je ne voulais pas être aussi occupée chaque jour. De plus, mon mari m’empêchait de faire mes devoirs et me réprimandait souvent quand je rentrais chez moi. Même si je me sentais amère et épuisée, je promettais toujours d’aider mes collègues, quelle que soit la difficulté, afin qu’ils gardent une bonne opinion de moi. Chaque fois que les frères et sœurs avaient des griefs dans leur vie ou des difficultés dans leurs devoirs, ils venaient me trouver, et je les réconfortais et trouvais quelques paroles de Dieu pour échanger avec eux. Dans l’Église, j’avais obtenu les louanges unanimes de la part des frères et sœurs.

Une fois, alors que je parlais de mon état à Sœur Zheng Lu, elle a mentionné que plusieurs frères et sœurs avaient dit que j’étais arrogante et que je parlais d’un ton sévère. J’ai été stupéfaite, et j’ai essayé de savoir qui avait une telle opinion de moi. En réfléchissant à chaque interaction que j’avais eue avec les frères et sœurs, je me suis souvenue que lorsque j’avais récemment géré une lettre de signalement, sans vérifier les détails, j’avais hâtivement établi une certaine description en me basant sur mes propres notions et sur mon imagination et j’avais forcé les autres à abonder dans mon sens. J’avais en effet été arrogante et prétentieuse. Mais en prenant conscience que les frères et sœurs avaient cette opinion de moi, j’ai eu un peu de mal à l’accepter, et je me suis sentie vraiment abattue. Je me suis dit : « J’avais toujours pensé que j’avais une assez bonne image dans le cœur des frères et sœurs. Mais il s’avère que c’est absolument horrible. C’est vraiment terriblement gênant ! Comment pourrai-je les regarder en face dans le futur ? » En un instant, mon moral est descendu au plus bas, et je me suis sentie très frustrée. J’avais à l’esprit les opinions négatives qu’ils avaient de moi. Cette nuit-là, je me suis tournée et retournée dans mon lit, incapable de dormir, et j’ai pleuré en silence. J’ai même envisagé d’abandonner mon devoir. Je me sentais complètement abattue, comme désarçonnée. Pour rétablir mon image dans le cœur des frères et sœurs, lorsque j’ai de nouveau assisté à des réunions, j’ai accordé une attention particulière au ton de ma voix et à mes expressions. Lorsque je leur parlais, j’essayais de prendre un ton doux et gentil. Quand je remarquais des problèmes dans leurs devoirs, j’évitais de les signaler ou de les exposer directement. Au lieu de ça, je les amadouais pour qu’ils fassent avancer les choses, espérant qu’ils aient l’impression que j’étais accessible et non pas arrogante et prétentieuse. Une fois, lors d’une réunion pour mettre en œuvre le travail, une cheffe de groupe est arrivée très en retard pour raisons familiales, ce qui a retardé la réunion. Certains frères et sœurs avaient signalé qu’elle manquait de fardeau dans son devoir, et qu’elle arrivait généralement en retard aux réunions. Je voulais le signaler et l’émonder, mais ensuite, je me suis dit : « Si je l’émonde, dira-t-elle du mal de moi aux frères et sœurs, et précisera-t-elle combien je suis sévère et comment je l’ai émondée ? Si c’est le cas, cela ne laissera-t-il pas une mauvaise impression de moi dans le cœur de davantage de frères et sœurs ? » Afin de maintenir ma fierté et mon statut, je me suis restreinte et j’ai dit gentiment à la cheffe de groupe : « La prochaine fois, ne sois pas en retard, s’il te plaît, sinon cela retardera le travail. » Après avoir dit cela, j’ai pris conscience que si je continuais ainsi à ne pas signaler ses problèmes, cela pouvait avoir un impact sur la vie de l’Église. Cependant, j’avais peur qu’elle ait une mauvaise impression de moi, alors je ne les ai pas signalés. Après la réunion, je me suis sentie épuisée de faire ainsi semblant. Par la suite, cette cheffe de groupe n’a pas changé. Elle a continué à traîner les pieds dans son devoir, et manquait de sens du fardeau. Je me suis sentie réprimée et angoissée, au point même de penser que je ne pouvais pas continuer ce devoir parce que c’était trop épuisant.

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « La famille ne conditionne pas les gens simplement avec un ou deux dictons, mais avec toute une série de citations et d’aphorismes bien connus. Par exemple, les aînés de ta famille et tes parents mentionnent-ils souvent le dicton “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole” ? (Oui.) Ils te disent : “Les gens doivent vivre pour leur réputation. Au cours de leur vie, les gens cherchent uniquement à se forger une bonne réputation auprès des autres et à faire bonne impression. Où que tu ailles, sois plus généreux en distribuant salutations, propos aimables et compliments, et dis davantage de mots gentils. N’offense pas les gens, au contraire, fais plus de bonnes actions et d’actes bienveillants.” Cet effet conditionnant particulier exercé par la famille a un certain impact sur le comportement ou les principes de conduite des gens, avec pour conséquence inévitable qu’ils attachent une grande importance à la renommée et au gain. Autrement dit, ils attachent une grande importance à leur propre réputation, à leur prestige, à l’impression qu’ils créent dans l’esprit des autres et à l’appréciation que les autres ont de tout ce qu’ils font et de chaque opinion qu’ils expriment. En accordant une grande importance à la renommée et au gain, tu accordes à ton insu peu d’importance à la question de savoir si le devoir que tu accomplis est conforme à la vérité et aux principes, si tu satisfais Dieu et si tu fais ton devoir de manière adéquate. Tu considères ces choses comme étant de moindre importance et de moindre priorité, tandis que le dicton “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole”, que ta famille a conditionné en toi, devient extrêmement important pour toi. Cela t’amène à prêter une grande attention à la façon dont chaque détail te concernant est perçu par l’esprit des gens. En particulier, certains accordent une attention particulière à ce que les autres pensent réellement d’eux dans leur dos, au point d’écouter à travers les murs, d’écouter derrière les portes entrouvertes et même de jeter un coup d’œil à ce que les autres écrivent à leur sujet. Dès que quelqu’un prononce leur nom, ils pensent : “Je dois me dépêcher d’écouter ce qu’il dit de moi pour savoir s’il a une bonne opinion de moi. Oh mon Dieu, il a dit que j’étais paresseux et que j’aimais manger de bonnes choses. Alors il faut que je change, je ne peux pas être paresseux à l’avenir, il faut que je sois assidu.” Après avoir été assidus pendant un moment, ils se disent : “J’ai écouté si tout le monde disait que j’étais paresseux, et personne ne semble l’avoir dit ces derniers temps.” Mais ils sont tout de même mal à l’aise, alors ils en parlent, l’air de rien, dans leurs conversations avec ceux qui les entourent, en disant : “Je suis un peu paresseux”. Et les autres leur répondent : “Tu n’es pas paresseux, tu es beaucoup plus assidu maintenant qu’auparavant.” Ils sont instantanément rassurés, ravis et réconfortés : “Regardez ça, l’opinion de tout le monde à mon sujet a changé. Il semble que tout le monde ait remarqué l’amélioration de mon comportement.” Tout ce que tu fais, ce n’est pas pour pratiquer la vérité, ni pour satisfaire Dieu, c’est plutôt dans l’intérêt de ta propre réputation. De ce fait, qu’est-il advenu, en réalité, de tout ce que tu fais ? C’est devenu, en réalité, un acte religieux. Qu’est devenue ton essence ? Tu es devenu l’archétype du pharisien. Qu’est devenu ton chemin ? Il est devenu le chemin des antéchrists. C’est ainsi que Dieu le définit. Donc, l’essence de tout ce que tu fais est entachée, elle n’est plus la même. Tu ne pratiques pas la vérité et ne la poursuis pas, au lieu de cela, tu poursuis la renommée et le gain. En fin de compte, aux yeux de Dieu, l’accomplissement de ton devoir, en un mot, est inadéquat. Pourquoi cela ? Parce que tu ne te consacres qu’à ta propre réputation, plutôt qu’à ce que Dieu t’a confié ou à ton devoir en tant qu’être créé. Que ressens-tu dans ton cœur lorsque Dieu propose une telle définition ? Que ta croyance en Dieu pendant toutes ces années a été vaine ? Cela signifie-t-il donc que tu n’as pas du tout poursuivi la vérité ? » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (12)). Grâce aux paroles de Dieu, je suis parvenue à comprendre que les gens ont été influencés par le dicton « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole ». Ils sont particulièrement préoccupés par le jugement des autres. Ils se concentrent sur leur propre statut et leur propre image dans le cœur des autres, et à travers leurs paroles et leurs actions, s’efforcent toujours de laisser une bonne impression aux autres et d’obtenir une réputation positive. Je n’ai pas pu m’empêcher de réfléchir au fait que je poursuivais continuellement une bonne image dans le cœur des autres, et j’ai pris conscience que cela était influencé par ce genre de pensée et de point de vue. Petite, j’avais entendu par hasard ma belle-sœur dire du mal de ma mère et de ma sœur aînée. Afin d’empêcher ma belle-sœur d’être médisante envers moi, j’avais pris l’initiative de laver les vêtements de ses enfants et de leur donner à manger. Après mon mariage, afin de me forger une bonne réputation parmi les gens, je m’étais volontairement occupée de ma belle-mère alitée pendant dix ans. Même si j’étais épuisée et réticente, j’avais enduré ces souffrances peu importe les difficultés. Après avoir commencé à croire en Dieu, afin de laisser une bonne impression de moi sur les frères et sœurs, j’avais poursuivi ma foi avec enthousiasme et activement fait mon devoir. Lorsque mes collègues avaient retardé le travail pour des affaires personnelles, je ne l’avais pas signalé. Au lieu de ça, je les avais aidés à les terminer. Entendre les louanges des autres me rendait folle de joie et me motivait à faire mon devoir, et j’étais disposée à endurer toute difficulté. Lorsque j’avais entendu des évaluations négatives de la part des frères et sœurs, je m’étais sentie tellement contrariée que j’avais même voulu abandonner mon devoir. Je m’étais alors concentrée sur le fait de rétablir mon image dans leurs cœurs. Lorsque je rencontrais les frères et sœurs, je prenais des pincettes pour leur parler, essayais de prendre le ton le plus gentil possible et les saluais avec le sourire, pour qu’ils me voient comme quelqu’un d’accessible. Lorsque j’avais vu que la cheffe de groupe était souvent en retard aux réunions et irresponsable, j’aurais dû signaler et exposer ses problèmes. Mais j’avais eu peur que le fait de l’émonder ne laisse une mauvaise impression de moi dans le cœur des autres. Alors j’avais fermé les yeux, je l’avais pris à la légère et j’avais géré cela de manière douce et gentille, pour que tout le monde ait une bonne impression de moi. En tant que dirigeante d’Église, ayant vu que les frères et sœurs faisaient leur devoir de manière négligente et qu’ils retardaient le travail, j’aurais dû échanger pour les aider, signaler leurs problèmes, les émonder, et les aider à connaître leurs problèmes et à rapidement les rectifier. Cependant, pour faire en sorte que tout le monde ait une bonne opinion de moi et maintenir une bonne réputation, je n’avais pas hésité à violer les exigences de Dieu pour leur céder et cautionner leurs actions. Je n’avais pas du tout tenu compte du travail de l’Église. Comment faire ainsi mon devoir pouvait-il être aligné sur les intentions de Dieu ? En réfléchissant à mes actions, il m’est apparu qu’elles avaient été vraiment dégoûtantes !

J’ai continué à lire les paroles de Dieu et j’ai eu une meilleure compréhension de mon comportement. Dieu Tout-Puissant dit : « Tu n’as pas poursuivi la vérité, tu as préféré prêter une attention particulière à ta propre réputation, et à l’origine de tout cela se trouvent les effets conditionnants qui proviennent de ta famille. Quel est le dicton principal avec lequel tu as été conditionné ? Le dicton : “Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole” s’est profondément enraciné dans ton cœur et est devenu ta devise. Tu as été influencé et conditionné par ce dicton depuis que tu es jeune, et même maintenant que tu as grandi, tu continues souvent à répéter ce dicton pour influencer la génération suivante dans ta famille et les personnes qui t’entourent. Bien sûr, ce qui est encore plus grave, c’est que tu as adopté ce dicton comme méthode et comme principe pour te conduire et gérer les choses, et même comme objectif et comme direction que tu poursuis dans ta vie. Ton objectif et ta direction sont erronés et le résultat final sera donc nécessairement négatif. Parce que, par essence, tout ce que tu fais, tu le fais uniquement pour ta réputation et uniquement afin de mettre en pratique le dicton “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole.” Tu ne poursuis pas la vérité, et pourtant tu ne le sais pas toi-même. Tu penses que ce dicton ne pose aucun problème, car les gens ne devraient-ils pas vivre pour leur réputation ? Comme le dit ce dicton commun : “Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole.” Ce dicton semble tout à fait positif et légitime, donc tu acceptes inconsciemment son effet conditionnant et tu le considères comme une chose positive. Une fois que tu considères ce dicton comme une chose positive, tu le poursuis et tu le mets en pratique sans t’en apercevoir. En même temps, sans t’en apercevoir, et confusément, tu l’interprètes à tort comme la vérité et comme un critère de la vérité. Lorsque tu le considères comme un critère de vérité, tu n’écoutes plus ce que Dieu dit et tu ne peux pas non plus le comprendre. Tu mets aveuglément en pratique cette devise : “Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole”, et tu agis en accord avec elle, et ce que tu en retires finalement, c’est une bonne réputation. Tu as gagné ce que tu voulais gagner, mais ce faisant, tu as violé et abandonné la vérité et raté l’occasion d’être sauvé. Étant donné qu’il s’agit là du résultat final, tu devrais lâcher prise et abandonner l’idée selon laquelle “un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole”, que ta famille a conditionnée en toi. Ce n’est pas quelque chose auquel tu dois t’accrocher, ni un dicton ou une idée que tu dois mettre en pratique en y consacrant toute une vie d’efforts et d’énergie. Cette idée et cette opinion qui te sont inculquées et qu’on t’a conditionné à avoir sont fausses, tu devrais donc les abandonner. La raison pour laquelle tu devrais les abandonner n’est pas seulement qu’il ne s’agit pas de la vérité, mais aussi que cela t’égarera et mènera finalement à ta destruction. Les conséquences en sont donc très graves. Pour toi, il ne s’agit pas d’un simple dicton, mais d’un cancer, d’un moyen et d’une méthode qui corrompent les gens. Parce que, selon les paroles de Dieu, parmi toutes Ses exigences envers les gens, Dieu ne leur a jamais demandé de poursuivre une bonne réputation, ni de chercher le prestige, ni de faire bonne impression, ni de gagner l’approbation des autres, ni d’obtenir d’eux une validation. Il n’a jamais non plus fait vivre les gens pour la gloire, ni pour qu’ils laissent derrière eux une bonne réputation. Dieu veut seulement que les gens fassent bien leur devoir, qu’ils se soumettent à Lui et à la vérité. Par conséquent, en ce qui te concerne, ce dicton est un type de conditionnement émanant de ta famille que tu dois abandonner » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (12)). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai été profondément émue. Le dicton « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » nuit énormément aux gens. J’ai réfléchi à la façon dont j’avais assimilé les enseignements de ma mère depuis mon enfance, ce qui avait entraîné ma poursuite de « Un homme laisse son nom partout où il passe, comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole ». Afin de me forger une bonne réputation parmi les gens, même face à des choses que je n’étais clairement pas disposée à faire ou que je ne devais pas faire, j’avais arrêté de trouver des compromis et les avais exécutées. Après avoir commencé à croire en Dieu, je soutenais encore ce dicton comme des paroles de sagesse, et donnais toujours la priorité à mon image dans le cœur des autres par rapport à mes devoirs. Lorsque la sœur a signalé mon tempérament arrogant et mon ton sévère, son intention était de m’aider à réfléchir sur moi-même et à me débarrasser de mon tempérament corrompu en pratiquant la vérité. Mais au lieu de réfléchir sur moi-même, je montrais un faux visage et faisais semblant, induisant les frères et sœurs en erreur avec ma fausse apparence extérieure. Quand je remarquais que certains frères et sœurs étaient irresponsables dans l’exécution de leur devoir et qu’ils retardaient le travail de l’Église, je ne le leur signalais pas ou ne les aidais pas, mais je continuais à les amadouer, agissant comme si j’étais aimante et patiente pour que les frères et sœurs me tiennent en haute estime. En réalité, toutes mes actions étaient des restrictions et des masques superficiels, de l’hypocrisie incarnée. J’induisais les frères et sœurs en erreur, mais surtout, je trompais Dieu. Cela m’a rappelé les pharisiens qui semblaient pieux, humbles et aimants en apparence. Ils priaient intentionnellement aux intersections et enseignaient les Écritures dans les temples chaque jour pour montrer leur dévotion et leur loyauté envers Dieu, pour que tout le monde les soutienne. Cependant, ce qu’ils faisaient n’était pas suivre les paroles de Dieu. Au lieu de ça, ils se donnaient une image, trompaient et induisaient les autres en erreur en ayant un bon comportement en apparence. J’ai pris conscience que mon comportement était semblable à celui des pharisiens. Si je ne poursuivais pas un changement de tempérament et que je ne parvenais pas à pratiquer la vérité dans mes devoirs, j’aurais beau bien me déguiser et recevoir beaucoup d’admiration de la part des autres, mon issue serait comme celle des pharisiens : je serais maudite et punie par Dieu. Dieu m’a montré Sa grâce en me donnant l’opportunité de me former en tant que dirigeante, ce qui était censé m’aider à bien faire mes devoirs et à maintenir le travail de l’Église. Lorsque j’ai vu les problèmes avec les devoirs des frères et sœurs, j’aurais dû les signaler, échanger avec eux pour résoudre ces problèmes. C’est ma responsabilité et l’exigence que Dieu a de moi. Cependant, je poursuivais uniquement ma propre gloire et mon propre gain. Je vivais sans aucune intégrité ni dignité. Je ne voulais pas être dupée par Satan plus longtemps. Je dois bien faire mon devoir.

Par la suite, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu, qui m’a fourni un chemin de pratique. Dieu Tout-Puissant dit : « Le peuple élu de Dieu devrait, à tout le moins, posséder conscience et raison, et interagir, s’associer, et travailler avec autrui conformément aux principes et aux normes que Dieu exige des gens. C’est la meilleure approche. C’est de nature à satisfaire Dieu. Alors, quelles sont les vérités-principes requises par Dieu ? Que les gens se montrent compréhensifs auprès d’autrui quand ils sont faibles et négatifs, qu’ils aient de la considération pour leur douleur et leurs difficultés, et qu’ils s’enquièrent de ces choses, proposent leur aide et leur soutien, et leur lisent les paroles de Dieu pour les aider à régler leurs problèmes, et leur permettent de comprendre les intentions de Dieu et de ne plus être faibles, et les amènent devant Dieu. Cette façon de pratiquer ne s’accorde-t-elle pas aux principes ? Pratiquer de cette façon s’accorde aux vérités-principes. Les relations de ce type s’accordent naturellement davantage aux vérités-principes. Quand les gens causent délibérément des interruptions et des perturbations, ou font délibérément leur devoir avec négligence, si tu le vois et que tu peux le leur signaler, les réprimander et les aider conformément aux principes, alors c’est en accord avec les vérités-principes. Si tu détournes le regard, ou cautionnes leur comportement et les protèges, et que tu vas même jusqu’à leur dire des gentillesses, à les féliciter et les applaudir, ces façons d’interagir avec les gens, de traiter une question, de prendre un problème en main, sont clairement en désaccord avec les vérités-principes, et ne s’appuient pas sur les paroles de Dieu. Ainsi, ces façons d’interagir avec les gens et de traiter une question sont clairement inconvenantes, et il n’est guère facile de s’en apercevoir si elles n’ont pas été disséquées et discernées conformément aux paroles de Dieu » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (14)). Grâce à ces paroles de Dieu, je suis parvenue à comprendre que Dieu exige que les gens interagissent entre eux conformément aux vérités-principes. Quand nous voyons que les frères et sœurs se sentent négatifs, faibles, ou qu’ils ont des lacunes, nous devons échanger avec eux pour les aider avec amour, afin qu’ils puissent comprendre les intentions de Dieu, réfléchir sur leurs problèmes et les connaître, et progresser dans l’entrée dans la vie. Si quelqu’un a une attitude problématique envers ses devoirs, interrompt, perturbe ou retarde le travail, nous devons l’exposer et l’émonder conformément aux principes. Nous ne pouvons pas fermer les yeux pour maintenir notre propre fierté et notre propre statut. Par exemple, lorsqu’une cheffe de groupe arrivait souvent en retard aux réunions et avait un impact sur la vie de l’Église, j’aurais dû l’émonder, l’exposer et la disséquer. De plus, lorsque les frères et sœurs signalaient mes problèmes, je devais les accepter, réfléchir sérieusement à mon tempérament arrogant, et pratiquer la vérité pour me débarrasser de mon tempérament, plutôt que de me déguiser pour maintenir une bonne image de moi-même dans leur cœur. Après avoir compris ces principes de pratique, je me suis sentie détendue et soulagée.

Plus tard, lorsque je me suis rendue dans une autre Église pour suivre le travail d’évangélisation, j’ai appris que la diaconesse évangélique était irresponsable et manquait de fardeau dans son devoir. Elle était même réfractaire lorsque les dirigeants d’Église supervisaient et suivaient son travail. Compte tenu de cette situation, j’aurais dû le signaler pour l’aider, l’exposer et l’émonder. Cependant, je me disais que c’était la première fois que j’assistais à une réunion là-bas. Que penserait tout le monde de moi si j’exposais ses problèmes à mon arrivée ? Comment pourrais-je coopérer avec eux dans le futur s’ils n’ont pas une bonne impression de moi à notre première rencontre ? Lorsque j’ai eu ces pensées, j’ai pris conscience que j’étais une fois de plus préoccupée par ma réputation et mon statut. Je me suis souvenue des paroles de Dieu : « Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu, tenir compte des intentions de Dieu et prendre en considération le travail de l’Église. Donne la priorité à ces considérations avant toute chose ; c’est seulement après cela que tu peux penser à la stabilité de ton statut ou à la façon dont les autres te considèrent » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, On ne peut gagner la liberté et la libération qu’en se débarrassant de son tempérament corrompu). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai compris que quelles que soient les circonstances, je devais donner la priorité aux intérêts de l’Église. La diaconesse évangélique était irresponsable dans son devoir et ralentissait l’avancement du travail d’évangélisation. Qui plus est, elle refusait d’accepter toute supervision. Si je ne signalais pas des problèmes, cela retarderait le travail d’évangélisation et il n’y aurait aucun bénéfice pour sa propre entrée dans la vie. Je ne pouvais pas continuer à maintenir mon image et mon statut dans le cœur des autres plus longtemps. Peu importe ce que la sœur pourrait penser de moi, je devais pratiquer la vérité et protéger les intérêts de l’Église. J’ai ensuite signalé les problèmes dans le devoir de la sœur, et échangé sur l’importance de la supervision et du suivi du travail de la part des dirigeants et des ouvriers, sur les responsabilités d’un diacre évangélique, et sur la façon de mener à bien les devoirs de manière responsable. Après mon échange, la sœur a reconnu qu’elle avait été négligente dans l’exécution de son devoir. Elle s’est livrée sur son état et a exprimé sa volonté de se reprendre en main. Par la suite, elle est devenue plus proactive dans son devoir, et le travail d’évangélisation a commencé à progresser.

À travers ces expériences, j’ai pris conscience qu’il était crucial de pratiquer la vérité et de faire son devoir conformément aux principes. Si je protège toujours mes intérêts personnels et que je maintiens toujours ma fierté et mon statut en faisant mon devoir, je nuis non seulement au travail de l’Église, mais aussi aux frères et sœurs et à moi-même. Ce sont les paroles de Dieu qui m’ont aidée à parvenir à cette prise de conscience et à cette transformation. Dieu soit loué !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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