Est-ce vraiment seulement de la malchance lorsque les choses se passent mal ?

21 mars 2025

Par Cheng Nuo, Chine

En avril 2023, j’étais responsable du travail d’évangélisation à l’Église. Après un certain temps, le dirigeant a organisé une réunion avec nous pour échanger sur certaines vérités relatives à la prédication de l’Évangile. J’ai trouvé ces vérités formidables. Si j’échangeais de manière approfondie sur ces vérités avec les prédicateurs de l’Évangile, il serait plus facile de résoudre les notions des personnes religieuses, ce qui serait très bénéfique pour le travail d’évangélisation. Ensuite, j’ai rapidement planifié des réunions pour échanger avec les prédicateurs de l’Évangile. Cependant, à cette époque, plusieurs frères et sœurs d’une Église dont j’étais responsable ont été arrêtés. Parmi les frères et sœurs que je devais rencontrer, certains ont perdu le contact, tandis que d’autres avaient des problèmes de sécurité et n’ont pas pu venir. À contrecœur, j’ai dû organiser des réunions avec les frères et sœurs d’autres Églises. Lorsque j’ai essayé de les organiser avec un frère, ce dernier a répondu qu’il devait gérer une urgence et qu’il ne pourrait pas participer à la réunion au cours des deux prochains jours. J’ai pensé : « Pourquoi suis-je si malchanceuse ? Même le fait d’essayer de faire participer des gens à une réunion est très difficile. Chaque fois qu’il y a un moment critique, divers problèmes surviennent. Pourquoi les choses ne peuvent-elles pas se dérouler sans heurts ? » Peu de temps après, j’ai reçu une lettre du dirigeant, disant que les Églises d’autres lieux avaient déjà terminé leurs échanges et qu’elles avaient commencé la mise en œuvre. Il s’était renseigné sur l’état d’avancement de mon côté. J’étais à la fois envieuse et inquiète, en pensant : « Pourquoi sont-elles si chanceuces ? Leur travail se déroule si bien, tandis que les Églises de mon périmètre n’ont pas du tout avancé. Le dirigeant pensera-t-il que je suis incompétente et que je fais traîner les choses dans le travail ? » Avec ces pensées, je suis devenue très irritée, pensant : « Moi aussi, je veux bien faire mon travail. Pourquoi Dieu ne me permet-il pas travailler en douceur ? Si ce n’est pas cette personne qui a des socuis de sécurité, alors c’est une autre personne qui est trop occupée pour trouver du temps. Tout semble s’accumuler en même temps ! » Face à cette situation, je me suis sentie impuissante et démotivée par rapport à mon devoir. Plus tard, j’ai écrit à une sœur d’une autre Église, pour lui demander d’organiser une réunion et de m’en communiquer l’heure. Mais contre toute attente, le messager a été retardé en chemin. Lorsque j’ai reçu sa réponse, j’ai manqué l’heure fixée pour la réunion. J’ai pensé : « Pourquoi suis-je si malchanceuse ? Juste au moment où j’ai réussi à organiser la participation des gens à la réunion, j’ai raté l’heure prévue. La réunion sera reportée de quelques jours. » Pendant ces deux jours, je me suis sentie très anxieuse, en me disant : « Je me suis fermement engagée à respecter un plan de travail. Mais à présent, après tout ce temps, je n’ai encore rencontré personne. Comment répondrai-je au dirigeant lorsqu’il m’interrogera sur l’état d’avancement de mon travail ? Pensera-t-il que je fais traîner le travail s’il découvre que je n’ai pas encore commencé la mise en œuvre ? » Contre toute attente, deux jours plus tard, le dirigeant m’a envoyé une lettre disant que le PCC avait lancé une nouvelle vague de répression au niveau national, entraînant l’arrestation de nombreux dirigeants et ouvriers d’Église. On m’a demandé de ne pas organiser de réunions avec qui que ce soit pour l`instant. Je me suis plainte dans mon for intérieur, « Je viens à peine de réussir à arranger la venue de quelques personnes, et maintenant je ne peux pas convoquer la réunion. Cela rend le travail encore plus difficile à réaliser ! » Face à tout cela, je me suis sentie frustrée, en pensant : « Moi aussi, je veux faire du bon travail, mais pourquoi tout a-t-il mal tourné lorsque j’ai mis le travail en œuvre ? Pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégée ? Il semble que je ne sois simplement pas chanceuse. » Plus j’y réfléchissais, plus j’avais l’impression d’être malchanceuse, et que tout allait mal. Cette nuit-là, je n’ai pas arrêté de me retourner dans mon lit, incapable de dormir. J’ai prié Dieu et cherché Son intention. J’ai pensé aux paroles de Dieu à propos du fait d’exposer les gens à la poursuite de la chance, alors j’ai trouvé et lu ce chapitre sur les paroles de Dieu.

Dieu Tout-Puissant dit : « Quel est le problème avec les gens qui pensent toujours qu’ils n’ont pas de chance ? Ils utilisent toujours le critère de la chance pour mesurer si leurs actions sont bonnes ou mauvaises et pour peser le chemin qu’ils doivent emprunter, les choses qu’ils doivent vivre et tous les problèmes auxquels ils sont confrontés. Est-ce juste ou faux ? (Faux.) Ils décrivent les mauvaises choses comme malchanceuses et les bonnes choses comme chanceuses ou avantageuses. Cette perspective est-elle juste ou fausse ? (Fausse.) Mesurer les choses à partir de ce genre de perspective est erroné. Il s’agit d’une méthode et d’une norme extrêmes et erronées pour mesurer les choses. Ce genre de méthode amène souvent les gens à sombrer dans la déprime, cela les rend souvent mal à l’aise et leur donne le sentiment que rien ne va jamais dans leur sens et qu’ils n’obtiennent jamais ce qu’ils veulent, ce qui finit par les amener à être constamment anxieux, irritables et mal à l’aise. Lorsque ces émotions négatives ne sont pas résolues, ces personnes sombrent constamment dans la déprime et ont le sentiment que Dieu ne les favorise pas. Elles pensent que Dieu traite les autres avec grâce mais pas elles, et que Dieu prend soin des autres mais pas d’elles. “Pourquoi suis-je toujours mal à l’aise et anxieux ? Pourquoi m’arrive-t-il toujours de mauvaises choses ? Pourquoi les bonnes choses ne se présentent-elles jamais à moi ? Une seule fois, c’est tout ce que je demande !” Lorsque tu vois les choses avec ce genre de façon de penser et de perspective erronée, tu tombes dans le piège de la chance et de la malchance. Lorsque tu tombes continuellement dans ce piège, tu te sens constamment déprimé. Au milieu de cette déprime, tu seras particulièrement sensible à la question de savoir si les choses qui t’arrivent sont heureuses ou malheureuses. Lorsque cela se produit, cela prouve que cette perspective et cette idée de chance et de malchance ont pris le contrôle sur toi. Lorsque tu es contrôlé par ce genre de perspective, tes points de vue et ton attitude envers les gens, les évènements et les choses ne sont plus dans le champ de la conscience et de la raison de l’humanité normale, mais sont tombés dans une sorte d’extrême. Lorsque tu tomberas dans cet extrême, tu ne sortiras pas de ta déprime. Tu continueras à être déprimé à maintes reprises, et même si tu ne te sens pas normalement déprimé, dès que quelque chose n’ira pas, dès que tu auras le sentiment que quelque chose de malheureux s’est produit, tu sombreras immédiatement dans la déprime. Cette déprime affectera ton jugement normal et ta prise de décision, et même ton bonheur, ta colère, ton chagrin et ta joie. Quand cela affectera ton bonheur, ta colère, ton chagrin et ta joie, cela perturbera et détruira l’accomplissement de ton devoir, ainsi que ta volonté et ton désir de suivre Dieu. Lorsque ces choses positives seront détruites, les quelques vérités que tu as compris s’évanouiront dans les airs et ne te seront d’aucune utilité. C’est pourquoi, lorsque tu tomberas dans ce cercle vicieux, il te sera difficile de mettre en pratique les quelques vérités-principes que tu comprends » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience du fait que mes sentiments récents d’agitation et de frustration étaient dus à mon point de vue incorrect sur les choses. J’avais mesuré et traité tout ce qui m’arrivait en me demandant si j’avais de la chance ou non. Chaque fois que diverses interruptions se produisaient en permanence pendant la mise en oeuvre du travail, et chaque fois que l’organisation de réunions avec des gens ne se passait pas bien et qu’elle se heurtait à un obstacle, j’avais l’impression d’être incroyablement malchanceuse, et que je n’avais pas de chance. Surtout quand j’avais constaté que le travail avançait normalement dans d’autres Églises, alors que de mon côté, rien ne se passait correctement lorsque j’organisais des réunions ; soit les frères et sœurs avaient des problèmes de sécurité, soit ils étaient trop occupés pour trouver le temps d’y prendre part, et j’avais raté la réunion, même si j’avais finalement réussi à l’organiser ; tous ces événements m’avaient fait penser encore plus que j’étais malchanceuse, que ma chance était mauvaise, et j’avais donc ressenti de la frustration et de la détresse. Je m’étais même plainte que Dieu ne me protégeait pas, au point que j’avais perdu la motivation de faire mon devoir. Aujourd’hui, j’ai compris que Dieu a laissé diverses situations défavorables se produire pour me faire chercher la vérité et tirer des leçons, ce qui était bénéfique pour ma vie. Je ne pouvais pas vivre avec des émotions négatives. En prenant conscience de cela, mon coeur s’est apaisé. Je voulais chercher la vérité pour résoudre mes problèmes et adopter une approche correcte des environnements arrangés par Dieu.

Pendant mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Le fait qu’une personne se sente bien ou mal à propos de quelque chose est basé sur ses propres motivations égoïstes, ses désirs et son intérêt personnel, plutôt que sur l’essence de la chose elle-même. Ainsi, la base sur laquelle les gens évaluent si quelque chose est bon ou mauvais est inexacte. Parce que la base est inexacte, les conclusions finales qu’ils tirent sont également inexactes. Pour en revenir au sujet de la chance et de la malchance, maintenant tout le monde sait que ce discours sur la chance ne tient pas la route, et qu’il n’y a rien de bon ni de mauvais. Les personnes, les évènements et les choses que tu rencontres, qu’ils soient bons ou mauvais, sont tous déterminés par la souveraineté et les arrangements de Dieu, tu dois donc les affronter correctement. Accepte ce qui est bon de Dieu, et accepte également ce qui est mauvais de Dieu. Ne dis pas que tu as de la chance quand de bonnes choses arrivent et que tu n’as pas de chance quand de mauvaises choses arrivent. On peut seulement dire qu’il y a des leçons à apprendre pour les gens dans toutes ces choses, et qu’ils ne devraient pas les rejeter ni les éviter. Remercie Dieu pour les bonnes choses, mais remercie également Dieu pour les mauvaises choses, car elles sont toutes arrangées par Lui. Les bonnes personnes, les évènements favorables, les bonnes choses et les bons environnements fournissent des leçons qu’ils doivent apprendre, mais il y a encore plus à apprendre des mauvaises personnes, des évènements défavorables, des mauvaises choses et des mauvais environnements. Ce sont autant d’expériences et d’épisodes qui doivent faire partie de la vie. Les gens ne devraient pas utiliser l’idée de chance pour les mesurer. Alors, quelles sont les pensées et les perspectives des personnes qui utilisent la chance pour mesurer si les choses sont bonnes ou mauvaises ? Quelle est l’essence de telles personnes ? Pourquoi accordent-elles autant d’attention à la chance et à la malchance ? Les gens qui se concentrent beaucoup sur la chance espèrent-ils avoir de la chance, ou de la malchance ? (Ils espèrent avoir de la chance.) C’est vrai. En fait, ils poursuivent la chance et cherchent à ce que de bonnes choses leur arrivent, et ils en tirent avantage et en profitent. Ils ne se soucient pas de savoir combien les autres souffrent, ni du nombre de souffrances ou de difficultés que les autres doivent endurer. Ils ne veulent pas que quelque chose qu’ils perçoivent comme malchanceux leur arrive. En d’autres termes, ils ne veulent pas que de mauvaises choses leur arrivent : pas de revers, pas d’échecs ni d’embarras, ne pas être émondés, pas de perte, pas de ratage et pas de tromperie. Si cela se produit, ils le considèrent comme de la malchance. Qui que soit celui qui arrange cela, s’il arrive de mauvaises choses, c’est de la malchance. Ils espèrent que toutes les bonnes choses leur arrivent, qu’il s’agisse d’être promus, de se démarquer de la foule et d’obtenir un bénéfice aux dépens des autres, de profiter de quelque chose, de gagner beaucoup d’argent ou de devenir un haut fonctionnaire, et ils pensent que c’est de la chance. Ils mesurent toujours les personnes, les évènements et les choses qu’ils rencontrent en fonction de la chance. Ils poursuivent la chance, pas la malchance. Dès que la moindre chose ne va pas, ils se fâchent, s’agacent et sont insatisfaits. Pour le dire franchement, ces gens-là sont égoïstes. Ils cherchent à se faire du bien aux dépens des autres, à faire des profits pour eux-mêmes, à se distinguer et à se démarquer de la foule. Ils seraient satisfaits si chaque bonne chose leur arrivait à eux seuls. C’est leur nature-essence : c’est leur vrai visage » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les choses ne peuvent pas être qualifiées de bonnes ou mauvaises selon qu’elles se déroulent sans heurts ou non. Cela n’a aucun rapport avec la chance. Les environnements que nous rencontrons chaque jour relèvent de la souveraineté et des arrangements de Dieu. Ils sont tous bénéfiques pour nos vies. En pensant aux non-croyants qui ne croient pas en Dieu, quoi qu’il leur arrive, ils ne l’accepteront pas de Dieu, ne considérant que leurs propres intérêts et leurs pertes. Face à l’adversité, ils se plaignent du ciel et blâment les autres, pensant qu’ils sont mal chanceux et que leur chance est mauvaise. N’étais-je pas pareille ? Dans le passé, chaque fois que je voyais quelqu’un pour qui tout semblait se passer sans heurts au travail ; constamment promu, gagnant la faveur du patron ou étant très apprécié des autres ; je ne pouvais m’empêcher de penser que cette personne avait une chance exceptionnelle, et qu’elle semblait toujours bénéficier de situations favorables, alors que je n’étais pas aussi chanceuse qu’elle, malgré le fait que je travaillais très dur, et que j’ai constamment été confrontée à diverses difficultés, que je n’ai pas réussi à me démarquer ou à me faire remarquer, et que j’ai souvent été réprimandée par le patron. Je croyais donc que tout ce qui m’arrivait m’était destiné, et je me plaignais du ciel et blâmais les autres. Même lorsque j’ai commencé à croire en Dieu, je suis toujours restée la même. Chaque fois que j’avais vu des frères et des sœurs de bon calibre et efficaces dans leurs devoirs, et qui étaient estimés par les dirigeants et très appréciés par les autres, j’avais éprouvé de l’envie dans mon coeur, en ayant le sentiment qu’ils avaient tellement de chance alors que j’étais juste si malchanceuse, et que je rencontrais fréquemment des obstacles et de l’adversité dans mes devoirs. J’avais cru que cela était dû à ma malchance. Aujourd’hui, j’ai pris conscience que mon point de vue était absurde. Ce que j’avais considéré comme de l’adversité et de la malchance, je l’avais déterminé en fonction de mes propres intérêts. J’ai pensé que si ma mise en œuvre du travail s’était déroulée sans heurts depuis le début, que si les effets s’étaient améliorés et que si j’avais été capable de me faire remarquer, j’aurais vraiment été heureuse. J’avais professé de mes lèvres que je tenais compte des intentions de Dieu, et que je ferais de mon mieux dans mon devoir pour améliorer l’efficacité de mon travail. Cependant, en réalité, je ne m’étais préoccupée que de ma propre réputation et de mon statut, et de la façon dont le dirigeant me percevait. Je n’avais pas vraiment de place pour Dieu dans mon cœur. J’avais vraiment été trop égoïste ! Chaque fois que mes intérêts personnels avaient été en jeu, je m’étais plainte du ciel et j’avais blâmé les autres, et je ne l’avais absolument pas accepté de la part de Dieu. N’était-ce pas le même point de vue que celui des non-croyants ?

Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Tout le monde doit traverser de nombreux revers et échecs dans la vie. Qui a une vie remplie uniquement de satisfaction ? Qui n’a jamais connu d’échecs ou de revers ? Lorsque parfois les choses ne se passent pas bien pour toi, ou que tu rencontres des revers et des échecs, ce n’est pas de la malchance, c’est ce que tu devrais expérimenter. C’est comme manger de la nourriture : il faut manger de la même manière l’aigre, le sucré, l’amer et l’épicé. Les gens ne peuvent pas se passer de sel et doivent manger quelques aliments salés, mais si tu manges trop de sel, ce sera dommageable pour tes reins. Il faut manger des aliments aigres à certaines saisons, mais il ne faut pas en manger trop, car ce n’est pas bon pour les dents ni pour l’estomac. Tout doit être consommé avec modération. Tu manges des aliments aigres, des aliments salés et des aliments sucrés, et tu dois également manger des aliments amers. Les aliments amers sont bons pour certains organes internes, tu dois donc en manger un peu. Il en est de même de la vie d’une personne. La plupart des personnes, des évènements et des choses que tu rencontreras à chaque étape de ta vie ne te plairont pas. Pourquoi cela ? C’est parce que les gens poursuivent des choses différentes. Si tu poursuis la renommée, la fortune, le statut et la richesse pour être supérieur aux autres et obtenir un grand succès, et ainsi de suite, alors 99 pour cent des choses ne te plairont pas. C’est comme on le dit : tout n’est que malchance et malheur. Cependant, si tu abandonnes l’idée de ta chance ou de ta malchance et que tu traites ces choses correctement et avec calme, tu constateras que la plupart des choses ne sont pas si défavorables, ni si difficiles à gérer. Lorsque tu abandonnes tes ambitions et tes désirs, lorsque tu cesses de rejeter ou d’éviter tout malheur qui t’arrive et que tu cesses de mesurer ces choses en fonction de ta chance ou de ta malchance, beaucoup de choses que tu considérais autrefois comme malheureuses et mauvaises, tu les considéreras désormais comme bonnes : les mauvaises choses se transformeront en bonnes choses. Ta mentalité et la façon dont tu vois les choses changeront, ce qui te permettra de ressentir différemment tes expériences de vie et, en même temps, de récolter des récompenses différentes. C’est une expérience extraordinaire, qui t’apportera des récompenses inimaginables. C’est une bonne chose, pas une mauvaise chose » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que chaque personne doit traverser beaucoup de choses dans la vie, et faire l’expérience de nombreux revers et échecs, ainsi que de moments de joie et de tristesse. De cette manière, nos expériences de vie sont enrichies. Souvent, nous vivons des situations qui ne vont pas dans notre sens et, bien que cela nous cause de l’angoisse et nous bouleverse, c’est la seule façon pour nous de devenir plus forts et pour notre humanité de mûrir et de se stabiliser progressivement. Il en va de même lorsque nous faisons l’expérience de certains échecs et que nous sommes révélés dans nos devoirs, en nous interrogeant plus tard sur nous-mêmes et en cherchant la vérité, nous finissons par comprendre notre propre corruption et nos propres lacunes. Cela est bénéfique à notre entrée dans la vie. Sans ces expériences, nous sommes comme des fleurs sous serre, incapables de résister à la moindre tempête, et nous sommes très fragiles. J’ai réfléchi à certains frères et sœurs avec lesquels j’avais eu des interactions dans le passé, certains avaient un bon calibre et étaient efficaces dans leurs devoirs, et étaient très bien perçus par les autres. En apparence, il semblait que tout se passait sans heurts pour eux, et qu’ils n’avaient pas fait l’expérience du moindre revers ou d’un quelconque échec. Cependant, ils n’ont pas poursuivi la vérité. Ils s’étaient vantés et avaient fait grand cas de leur ancienneté chaque fois que leur travail était plus ou moins efficace. Ils avaient agi de leur propre chef dans leurs devoirs, ce qui a entraîné de sérieuses interruptions et perturbations dans le travail de l’Église. Finalement, ils avaient été expulsés pour avoir emprunté le chemin des antéchrists et ne pas s’être repentis. Cela m’a permis de prendre conscience que le fait de faire ses devoirs sans heurts et de bénéficier de l’estime des autres n’est pas nécessairement une bonne chose ou un signe de chance. Le plus important est de savoir si une personne suit le chemin de la poursuite de la vérité et si elle se concentre sur le fait de chercher la vérité pour résoudre son tempérament corrompu face à diverses choses. J’ai également compris que chaque environnement qui entre en conflit avec les notions humaines est bénéfique à la vie des gens, à condition que ces derniers cherchent la vérité et en tirent des leçons. En me prenant comme exemple, si je n’avais pas rencontré d’obstacles et de revers dans mes devoirs récemment, je n’aurais pas pris conscience du fait qu’en faisant mon devoir, je ne le faisais que pour impressionner les autres, pour acquérir une réputation et un statut, et parce que j’étais sur le mauvais chemin. Même si j’avais accompli mon devoir de cette façon à la fin, je n’aurais pas pratiqué la vérité ni fait mon devoir en tant qu’être créé. En fin de compte, je serais détestée et éliminée par Dieu faute de changement dans mon tempérament corrompu. J’ai pris conscience du fait que, derrière ces situations défavorables, il y avait la bonne intention de Dieu, dont le but était de me permettre de me connaître moi-même, et c’était l’amour de Dieu.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai acquis une meilleure compréhension de moi-même. Dieu Tout-Puissant dit : « Les gens vivent et poursuivent dans les limites de leurs notions et de leur imagination. Par conséquent, inévitablement, ils considèrent tout, jugent et délimitent tout, en se basant sur ces notions et ces produits de l’imagination. Donc, quelle que soit la façon dont Dieu apporte la vérité et dit aux gens quelles opinions ils devraient avoir et quel chemin ils devraient prendre, tant que ces gens n’abandonnent pas leurs notions et les produits de leur imagination, ils continuent à vivre en fonction d’eux, et ces notions et ces produits de l’imagination deviendront naturellement la vie des gens et les lois par lesquelles ils survivent, et ces notions et ces produits de l’imagination deviendront inévitablement les moyens et méthodes grâce auxquels les gens font face à toutes sortes d’événements et de choses. Une fois que les notions et les produits de l’imagination des gens deviennent les principes et critères en vertu desquels ces gens voient les personnes et les choses, et se conduisent et agissent, alors, peu importe leur façon de croire en Dieu, ou de poursuivre, et peu importe les souffrances qu’ils endurent ou le prix qu’ils paient, tout cela sera vain. Aussi longtemps que quelqu’un vit selon ses notions et les produits de son imagination, cette personne résiste à Dieu et Lui est hostile, elle n’a pas de véritable soumission aux environnements arrangés par Dieu ou à Ses exigences. Au bout du compte, alors, son issue sera tout à fait tragique » (La Parole, vol. 7 : Sur la poursuite de la vérité, Comment poursuivre la vérité (2)). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai compris que les notions et l’imagination humaines sont des obstacles et des pierres d’achoppement qui empêchent les gens de pratiquer et de gagner la vérité. Lorsque nous sommes confrontés aux choses, il n’est pas facile de s’y soumettre si nous les jugeons en fonction de nos propres notions et de notre imagination. Pendant cette période, j’ai vécu dans mes notions et mon imagination. J’ai pensé qu’en mettant en œuvre le travail, je voulais aussi améliorer l’efficacité et j’ai pris en compte le travail. J’ai donc pensé que Dieu aurait dû me protéger et faire en sorte que tout se passe sans heurts. Aujourd’hui, j’ai constaté que mes pensées étaient extrêmement déraisonnables. Derrière les environnements arrangés par Dieu, il y a les arrangements méticuleux et les bonnes intentions de Dieu. Ils sont également adaptés aux besoins humains. Même si certains environnements peuvent sembler contraires aux notions humaines, ils relèvent tous de la bonne volonté de Dieu. Nous ne devrions pas juger les choses simplement selon leur apparence. Je devrais adopter la position d’un être créé et me soumettre aux orchestrations et aux arrangements de Dieu. Cette fois-ci, j’ai pensé que mon incapacité à organiser la réunion et à mettre en œuvre le travail était liée, en réalité, à la protection de Dieu. C’est parce que j’ai appris plus tard que la maison que je comptais utiliser comme lieu de réunion avait été placée sous surveillance policière. Heureusement, nous n’y sommes pas allés. Sinon, nous aurions pu nous faire arrêter ou contrôler, ce qui aurait pu impliquer davantage de personnes et entraîner des conséquences plus graves. En y réfléchissant attentivement plus tard, j’ai constaté que cette situation ne m’a pas seulement permis de percevoir la souveraineté et les arrangements de Dieu, mais m’a aussi aidée à avoir une certaine compréhension de moi-même. J’ai compris que ma motivation à faire mes devoirs se résumait à servir mon propre intérêt, et non à pratiquer la vérité pour satisfaire Dieu. Lorsque Dieu arrangeait des environnements qui ne correspondaient pas à mes notions, j’exigeais des choses de Dieu et je me plaignais de Lui sans raison, révélant ainsi ma rébellion et ma résistance envers Dieu. Sans de telles circonstances, je n’aurais absolument pas été capable de me connaître, et encore moins de me repentir et de changer. J’ai pris conscience que tout cela constitue pour moi le salut de Dieu. Étant donné que de nombreuses Églises dans différents endroits étaient désormais confrontées à des rafles policières, dans un tel environnement, je ne pouvais que suivre le travail en coulisse. Même si le travail que je pouvais faire était limité, je devais faire de mon mieux et de toutes mes forces, chercher des moyens d’obtenir de meilleurs résultats dans le travail, assumer mes responsabilités dans ce contexte. Juste comme Dieu le dit : « Certains disent : “Dans certains endroits où l’environnement est difficile, nous ne pouvons pas interagir avec les gens en face-à-face. Comment pourrions-nous les évaluer ?” Quelle que soit la dureté de l’environnement, il existe toujours des méthodes et des approches pour gérer ces questions. Cela dépend de ton sens des responsabilités et de ton engagement réel, n’est-ce pas ? (Oui.) Si tu engages ta loyauté et ta responsabilité, alors même si le résultat n’est pas idéal, Dieu le scrute et le connaît, et la responsabilité ne t’incombera pas. Mais si tu n’engages pas ta loyauté et ta responsabilité, alors même si rien ne va mal et que cela n’entraîne aucune conséquence au bout du compte, Dieu le scrutera. La nature de ces deux approches est différente et Dieu les traitera différemment » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Étant donné qu’actuellement, les frères et sœurs n’ont pas pu donner des réponses claires concernant certaines notions religieuses, je me suis concentrée sur quelques notions clés et cherché des paroles pertinentes de Dieu, puis j’ai écrit aux frères et soeurs pour leur faire par en détail de ma propre compréhension. Lorsque les frères et sœurs rencontraient des problèmes et des difficultés dans la prédication de l’Évangile, je correspondais rapidement pour échanger avec eux. Au bout d’un certain temps passé à accomplir ce travail, l’efficacité de notre prédication de l’Évangile s’est quelque peu améliorée par rapport à ce qu’elle était dans le passé. Bien qu’il subsiste encore de nombreux problèmes dans le travail, j’ai la foi pour le faire. Merci à Dieu pour Sa direction !

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