Il n’y a ni rang ni distinction dans les devoirs

14 février 2025

Par Li Min, Chine

En février 2019, j’ai été renvoyée de mon devoir de dirigeante parce que j’y poursuivais la réputation et le statut au lieu de faire un travail concret. Le jour qui a suivi mon renvoi, le mari de la sœur qui m’hébergeait a été blessé dans un accident, et elle a dû rentrer pour s’occuper de lui. La superviseuse a arrangé que je prenne temporairement en charge ses devoirs d’hébergement. J’ai pensé : « Si les frères et sœurs apprennent qu’après mon renvoi, je ne fais plus que de l’hébergement, de la cuisine, des courses et la transmission de messages, que penseront-ils de moi ? Ils ne manqueront pas de me mépriser, c’est sûr. Comment puis-je sauver la face ? » Mais comme je pensais que ce devoir n’était que temporaire, j’ai accepté de le faire pour le moment. Cependant, quand après plusieurs semaines, aucune personne appropriée n’a été trouvée pour me remplacer, la superviseuse a échangé avec moi et m’a demandé de continuer mes devoirs d’hébergement. À ses mots, mon cœur s’est serré, car j’ai pensé ; « Pourquoi arranger les choses ainsi ? Si les frères et sœurs qui me connaissent apprennent que je vais faire des devoirs d’hébergement à long terme, ils me mépriseront, cela ne fait aucun doute. Ils diront sans doute que je ne suis pas une personne qui poursuit la vérité, et que je ne suis bonne à rien à part les travaux manuels et les devoirs d’hébergement. Comment pourrai-je sauver la face ? De plus, avant d’être renvoyée, j’ai coopéré avec quelques sœurs pour faire nos devoirs. Et maintenant, je suis là à faire la cuisine. Quelle différence ! C’est tellement humiliant ! » À cette pensée, j’ai commencé à ne plus vouloir faire mes devoirs d’hébergement. La superviseuse a vu que j’étais dans un mauvais état et a échangé sur sa propre expérience de renvoi. J’ai compris que chaque devoir vient de la souveraineté et des arrangements de Dieu, donc je me suis soumise. Mais cette nuit-là, j’ai tourné sans cesse dans mon lit, incapable de m’endormir. Je pensais : « Depuis que j’ai trouvé Dieu, mes devoirs ont été en majorité ceux de dirigeante ou d’ouvrière. Je n’aurais jamais cru finir à faire des basses besognes et à cuisiner. Que penseront les frères et sœurs de moi qui me connaissent s’ils l’apprennent ? Cela serait tellement humiliant ! » J’ai vu les sœurs discuter du travail ensemble et je me suis souvenue que quand j’étais dirigeante, je travaillais avec elles lors de telles discussions. Mais aujourd’hui, j’étais là, à passer mes journées à laver la vaisselle, faire la cuisine et même le ménage. Quelle différence ! Je vivais dans un mauvais état et plus j’y pensais, plus cela devenait douloureux. Après cela, dès que je faisais ces basses besognes, j’avais peur que les sœurs me méprisent, donc je me précipitais pour les faire tant qu’elles n’étaient pas là. Je trouvais que ces basses besognes étaient humiliantes. Mon cœur était rempli de douleur et de souffrance et des larmes me coulaient sur les joues malgré moi.

Un jour, la superviseuse m’a demandé de sortir les poubelles en partant. Quand j’ai entendu cela, je me suis sentie en grande résistance. Je pensais : « Pour qui me prends-tu ? Nous avions l’habitude de coopérer ensemble, mais maintenant tu me donnes des ordres comme ça. » Plus j’y pensais, plus je me sentais mal. J’étais complètement bouleversée à l’intérieur. Je suis venue devant Dieu et j’ai prié, pour Lui demander de m’éclairer et de me guider pour me connaître et comprendre Ses intentions. Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Quelle attitude devrais-tu avoir envers ton devoir, une attitude qui puisse être considérée comme correcte et en accord avec les intentions de Dieu ? Tout d’abord, tu ne peux pas examiner de près qui l’a organisé, ni le niveau de dirigeant par lequel il a été assigné : tu dois l’accepter de Dieu. Tu ne peux pas analyser cela, tu dois l’accepter de la part de Dieu. C’est une condition. De plus, quel que soit ton devoir, ne fais pas la différence entre ce qui est élevé et ce qui est indigne. Imagine que tu dises : “Bien que cette tâche soit une commission de la part de Dieu et le travail de la maison de Dieu, si je la fais, on pourrait me mépriser. D’autres ont à faire un travail qui les fait se démarquer. On m’a donné cette tâche qui ne me fait pas me démarquer, mais fait que je m’épuise en coulisse. C’est injuste ! Je ne ferai pas ce devoir. Mon devoir doit en être un qui fait que je me démarque devant les autres et qui me permet de me faire un nom, et même si je ne me fais pas un nom et ne me démarque pas, je dois tout de même en profiter et me sentir à l’aise physiquement.” Est-ce une attitude acceptable ? Être sélectif, ce n’est pas accepter ce qui vient de Dieu ; c’est faire des choix selon tes propres préférences. Ce n’est pas accepter ton devoir ; c’est un refus de ton devoir, une manifestation de ta rébellion contre Dieu. Une telle sélection est altérée par tes préférences et désirs individuels ; dès lors que tu prends en considération ton propre bénéfice, ta réputation, etc., ton attitude envers ton devoir n’est pas docile. Quelle attitude devrais-tu avoir envers ton devoir ? Premièrement, tu ne dois pas l’analyser ni réfléchir à qui te l’a confié ; au lieu de cela, tu dois l’accepter de la part de Dieu comme étant ton devoir qui t’a été confié par Dieu, et tu dois obéir à l’orchestration et aux arrangements de Dieu, et accepter ton devoir confié par Dieu. Deuxièmement, ne fais pas la différence entre ce qui est élevé et ce qui est indigne, et ne te préoccupe pas de sa nature : qu’il fasse que tu te démarques ou non, qu’il soit fait en public ou derrière les coulisses. Ne prends pas ces choses-là en considération. Il y a également une autre attitude : la soumission et la coopération active » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon adéquate ?). « Être capable d’endurer des souffrances dans l’accomplissement de son devoir n’est pas une tâche facile, pas plus qu’il n’est facile de bien accomplir un travail particulier. Il est certain que la vérité des paroles de Dieu est à l’œuvre dans les gens qui peuvent faire ces choses. Ce n’est pas qu’ils soient nés sans la crainte des difficultés et sans fatigue. Où pourrait-on trouver une telle personne ? Ces gens ont tous une certaine motivation, et ils ont un peu de la vérité des paroles de Dieu comme fondement. Lorsqu’ils prennent leurs devoirs, leurs perspectives et leurs points de vue changent : il leur devient plus facile d’accomplir leurs devoirs, et les difficultés charnelles et la fatigue qu’ils endurent commencent à leur sembler insignifiantes. Ceux qui ne comprennent pas la vérité et dont les perspectives sur les choses n’ont pas changé vivent selon les idées et les notions humaines, les désirs égoïstes et les préférences personnelles, de sorte qu’ils sont réticents et peu disposés à accomplir leurs devoirs. Par exemple, lorsqu’il s’agit de faire un travail sale et fatigant, certains disent : “Je vais obéir aux arrangements de la maison de Dieu. Quel que soit le devoir que l’Église me confie, je l’accomplirai, qu’il soit sale ou fatigant, impressionnant ou banal. Je n’ai pas d’exigences, et je l’accepterai comme étant mon devoir. C’est la commission que Dieu m’a confiée, et un peu de saleté et de fatigue sont les difficultés que je dois endurer.” Par conséquent, lorsqu’ils sont engagés dans leur travail, ils ne se sentent pas du tout éprouvés. Alors que d’autres peuvent trouver le travail sale et fatigant, ils le trouvent facile, parce que leur cœur est calme et n’est pas perturbé. Ils le font pour Dieu, donc ils n’ont pas l’impression que c’est difficile. Certains individus considèrent le travail sale, fatigant ou banal comme une insulte à leur statut et à leur caractère. Ils pensent que cela veut dire que les autres ne les respectent pas, les malmènent ou les méprisent. En conséquence, même lorsqu’ils sont confrontés aux mêmes tâches et à la même charge de travail, ils trouvent que c’est pénible. Quoi qu’ils fassent, ils éprouvent du ressentiment dans leur cœur, et ils sentent que les choses ne sont pas comme ils voudraient qu’elles soient ou qu’elles ne sont pas satisfaisantes. À l’intérieur, ils sont emplis de négativité et de résistance. Pourquoi sont-ils négatifs et résistants ? Quelle en est la source ? Le plus souvent, c’est parce que l’accomplissement de leurs devoirs ne leur rapporte pas de salaire ; ils ont l’impression de travailler gratuitement. S’il y avait des récompenses, cela pourrait être acceptable pour eux, mais ils ne savent pas s’ils les obtiendront ou non. Par conséquent, les gens estiment qu’il ne vaut pas la peine d’accomplir des devoirs, car cela équivaut à travailler pour rien. Ils deviennent alors souvent négatifs et résistants lorsqu’il s’agit d’accomplir des devoirs. N’est-ce pas le cas ? Pour parler franchement, ces gens sont réticents à accomplir des devoirs » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu expose que lorsque certaines personnes reçoivent certains devoirs, elles ne peuvent les accepter de Dieu et choisissent plutôt leurs devoirs selon leurs préférences. Elles acceptent les devoirs qui leur permettent de s’illustrer, mais sont en résistance et rejettent ceux qui ne leur apportent pas de reconnaissance. Elles n’ont aucune attitude de soumission dans leurs devoirs. C’était précisément mon état que Dieu avait exposé. Je croyais qu’avoir le droit de parler faisait partie du devoir de dirigeante, et que partout où j’irais, je serais admirée par mes frères et sœurs, alors j’éais disposée à faire ce devoir. Cependant, je trouvais que le devoir d’hébergement comptait parmi les plus ingrats, et qu’il ne s’agissait que de travail manuel et je ne pouvais me résoudre à m’y soumettre. Je trouvais que ce devoir m’humiliait, et je me sentais lésée. Quand la superviseuse me demandait de nettoyer la cour et de sortir les poubelles, j’avais du mal à accepter. J’avais l’impression qu’elle me manquait de respect en me donnant des ordres, et cela me contrariait. J’utilisais les niveaux de statut comme mesure de la dignité d’une personne. Je pensais que faire le devoir de dirigeant revenait à être le patron ou le directeur d’une entreprise, que cela apportait statut et rang, et que ces personnes étaient admirées où qu’elles aillent, et j’enviais de telles personnes. Quand j’ai entendu parler de devoirs d’hébergement, j’ai eu l’impression qu’il s’agissait de faire des corvées et de la cuisine, un peu comme un travail servile, et je pensais que les personnes qui faisaient ce devoir étaient médiocres et méprisées où qu’elles aillent. Je trouvais ce devoir humiliant. Je croyais en Dieu depuis tant d’années, et pourtant j’avais encore les mêmes points de vue que les non-croyants. Mes points de vue étaient vraiment absurdes ! Dans la maison de Dieu, tout le monde est égal dans ses devoirs. Il n’y a pas de distinction dans les devoirs en termes de hauteur ou de bassesse, de noblesse ou de trivialité, de grandeur ou de petitesse. Que ce soit le devoir de direction ou d’hébergement, ils viennent tous de Dieu et servent juste des fonctions différentes. En tant qu’être créés, nous devons les accepter et nous y soumettre. Mais dans mes devoirs, je ne considérais que mes propres intérêts et ma fierté. Je ne traitais pas du tout mes devoirs comme le mandat de Dieu. Parce que mon devoir d’hébergement ne me permettait pas de me mettre en avant, je me sentais y résister. Je n’avais aucun sens des responsabilités envers mes devoirs et je me contentais de faire les choses superficiellement. J’ai vu que j’étais vraiment égoïste et méprisable et que je n’avais ni conscience, ni raison !

Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Né dans une terre si souillée, l’homme a été gravement infecté par la société. Il a été influencé par l’éthique féodale et formé dans des “instituts d’enseignement supérieur”. La pensée arriérée, la moralité corrompue, le point de vue mauvais sur la vie, l’infâme philosophie des relations mondaines, l’existence absolument sans valeur, le mode de vie et les coutumes dépravés ont tous gravement envahi le cœur de l’homme, ainsi que sérieusement miné et attaqué sa conscience. En conséquence, l’homme s’éloigne de plus en plus de Dieu et s’oppose de plus en plus à Lui. Le tempérament de l’homme devient plus vicieux chaque jour et il n’y a pas une seule personne qui soit disposée à renoncer de bon gré à quoi que ce soit pour Dieu, pas une seule qui se soumette à Lui de bon gré, ni, par ailleurs, une seule qui cherche de bon gré Son apparition. Au contraire, sous le pouvoir de Satan, l’homme ne fait que chercher le plaisir, se livrant à la corruption de la chair en terrain boueux. Même quand ils entendent la vérité, ceux qui vivent dans les ténèbres ne pensent pas à la mettre en pratique et ne sont pas enclins non plus à chercher Dieu, même s’ils ont vu Son apparition. Comment une humanité aussi dépravée aurait-elle la moindre chance de salut ? Comment une humanité aussi décadente pourrait-elle vivre dans la lumière ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). Les paroles de Dieu ont exposé la racine de mon incapacité à me soumettre à Lui. Dès mon plus jeune âge, j’avais été influencée par des poisons sataniques tels que : « Un homme a besoin de sa fierté comme un arbre a besoin de son écorce » et « L’homme lutte pour s’élever ; l’eau coule vers l’aval » et ils étaient devenus le critère par lequel je me comportais et je me conduisais. Je croyais que les gens devaient vivre pour leur fierté, et que le fait de pouvoir être admiré où que l’on aille, était, pour une personne, vivre dans la dignité. Je voulais aussi faire un travail qui me permettrait de me mettre en avant et d’être admirée par les autres et je pensais que c’était ainsi qu’on vivait avec dignité et valeur. Mais pour moi, faire un travail sale ou non reconnu me paraissait inférieur et dévalorisant, alors je n’étais pas disposée à l’accepter. Avant de trouver Dieu, je vivais selon ces points de vue, et je voulais toujours vivre mieux que les autres. Je méprisais les agriculteurs et les ouvriers qui gagnaient de l’argent en travaillant dur, et j’estimais que gérer un commerce de vêtements était plus respectable que le travail physique, et me permettrait de garder la tête haute face aux autres, et même de faire en sorte que mes amis et ma famille me voient sous un nouveau jour. Après avoir trouvé Dieu, je vivais encore selon ces poisons sataniques tout en faisant mes devoirs dans l’Église. Faire le devoir d’une dirigeante satisfaisait ma vanité et ma fierté et me permettait d’être admirée par mes frères et sœurs, ce qui me rendait heureuse. J’étais même disposée à endurer des difficultés et de la fatigue pour cela. Mais en faisant mon devoir de dirigeante, je cherchais toujours l’admiration des autres, et j’essayais sans cesse de protéger ma fierté et mon statut. Je ne faisais pas de travail concret, et j’ai donc été renvoyée. Quand on m’a donné un autre devoir, je n’ai pas su le chérir. Non seulement, je n’ai pas réfléchi aux raisons de mon échec, mais je continuais à penser à ma fierté et à mon statut. Je pensais que faire un devoir d’hébergement était honteux et même quand je l’ai accepté à contrecœur, je me sentais en résistance et je l’ai fait de manière superficielle. Je n’avais aucune conscience ou raison. Je plaçais ma fierté et mon statut au-dessus de tout le reste, et même quand j’ai su que personne d’autre n’était en mesure de s’occuper des devoirs d’hébergement, j’ai continué à vouloir les refuser et à m’y soustraire. Je ne considérais pas du tout les intérêts de l’Église, et je ne pensais pas non plus à mes devoirs et à mes responsabilités. J’étais vraiment égoïste ! Si je ne me repentais pas, j’allais finir méprisée et éliminée par Dieu. J’ai compris les terribles conséquences de la poursuite de la fierté et du statut, et je suis devenue disposée à me repentir devant Dieu, pour abandonner ma fierté et mon statut, et me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu en faisant bien mon devoir.

Après cela, je ne me suis plus sentie si résistante en faisant mes devoirs d’hébergement. Parfois, j’étais même capable de m’ouvrir et d’échanger avec les sœurs et je me suis sentie bien plus libre et libérée. J’ai vu que mes sœurs ne me méprisaient parce que je faisais des devoirs d’hébergement et j’ai vraiment compris que dans la maison de Dieu, il n’y a pas de haut ou de bas devoirs. Les fonctions sont tout bonnement différentes. Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Dans la maison de Dieu, chaque fois que l’on t’assigne quelque chose à faire, même si c’est une tâche difficile ou fatigante et que cela te plaise ou non, c’est ton devoir. Si tu peux considérer cela comme une commission et une responsabilité que Dieu t’a confiées, alors tu es concerné par Son œuvre de salut de l’homme. Et si ce que tu fais et le devoir que tu accomplis sont pertinents pour l’œuvre de Dieu de salut de l’homme, et que tu peux sérieusement et sincèrement accepter la commission que Dieu t’a donnée, comment te considérera-t-Il ? Il te considérera comme un membre de Sa famille. Est-ce une bénédiction ou une malédiction ? (Une bénédiction.) C’est une grande bénédiction » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment accomplir son devoir de façon adéquate ?). « Quelle est votre fonction, en tant qu’êtres créés ? Ceci est lié à la pratique et au devoir d’une personne. Tu es un être créé et si Dieu te donne le don du chant, et que la maison de Dieu arrange pour toi que tu chantes, alors tu dois bien chanter. Si tu as le don de prêcher l’Évangile et que la maison de Dieu arrange pour toi de prêcher l’Évangile, alors tu dois le faire bien. Quand le peuple élu de Dieu t’élit dirigeant, tu dois accepter cette commission de direction, et guider le peuple élu de Dieu pour qu’il mange et boive les paroles de Dieu, qu’il échange sur la vérité et entre dans la réalité. En faisant cela, tu auras bien accompli ton devoir. La commission que Dieu donne à l’homme est extrêmement importante et chargée de sens ! Alors, comment dois-tu accepter cette commission et remplir ta fonction ? C’est l’un des plus gros problèmes auxquels tu es confronté, et tu dois faire un choix. On peut dire que c’est là le moment crucial qui détermine si tu peux ou non gagner la vérité et être perfectionné par Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en comprenant la vérité que l’on peut connaître les actes de Dieu). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai trouvé un chemin de pratique et j’ai compris la position que les êtres créés doivent adopter devant Dieu, ainsi que la raison appropriée que nous devons posséder. Quel que soient les devoirs arrangés par l’Église, qu’il s’agisse de devoir d’hébergement ou de tout autre devoir, nous devons nous soumettre à Dieu sans conditions. Voilà la raison appropriée que nous devons avoir. Quelle que soit la taille du devoir, si nous pouvons nous soumettre et le traiter comme une responsabilité donnée par Dieu, nous fier à Dieu et faire de notre mieux pour l’effectuer, nous aurons des gains. Par exemple, certains frères et sœurs font peut-être des devoirs moins visibles, mais ils ne cherchent pas à se mettre en avant. Ils sont concentrés sur la recherche de la vérité et sur l’exécution de leurs devoirs conformément aux principes, et ils font tout de même des progrès. Si une personne ne poursuit pas la vérité ou ne se soumet pas quand elle fait son devoir, alors son devoir aura beau avoir l’air impressionnant, si elle ne gagne pas la vérité ou si elle n’expérimente pas de changement de tempérament, elle est toujours opposée à Dieu et sera au final éliminée par Lui. Tous les devoirs dans la maison de Dieu sont importants et indispensables. De la même manière qu’une machine ne peut fonctionner s’il lui manque une seule vis. Les devoirs d’hébergement peuvent paraître insignifiants, mais si personne ne les fait, les frères et sœurs n’auraient pas d’endroit calme où se rassembler et faire leurs devoirs. Quand j’ai compris cela, j’ai commencé à chérir mon devoir d’hébergement du fond du cœur et j’ai commencé à vouloir coopérer correctement.

À partir de ce moment, quand j’avais des intentions incorrectes dans mon devoir, je priais consciemment Dieu pour me rebeller contre moi-même. Chaque jour, à la fin de mon devoir, je me calmais, je lisais les paroles de Dieu et j’écrivais des notes de dévotion. J’avais plus de temps pour être proche de Dieu. Petit à petit, mon état s’est amélioré et j’en suis venue à penser que ce devoir est vraiment bon. J’ai vraiment fait l’expérience des intentions minutieuses de Dieu, parce que peu importe les orchestrations et les arrangements que Dieu met en place, ils sont tous destinés à nous purifier et à nous transformer. Dieu ne fait pas de favoritisme et quel que soit le devoir qu’une personne fait, tant qu’elle l’accepte comme venant de Dieu et qu’elle est disposée à se soumettre et à poursuivre la vérité, elle aura des gains.

En repensant à cette expérience, j’ai remercié Dieu en silence dans mon cœur. Dieu a arrangé cet environnement pour que je fasse mes devoirs d’hébergement, m’a émondée pour mon désir de fierté et de statut et a corrigé mes points de vue fallacieux sur la façon d’envisager mon devoir. C’était une chose dont ma vie avant besoin, et c’était l’amour de Dieu. J’ai aussi compris que les devoirs ne sont pas classés en termes d’importance ou de valeur et que quel que soit le devoir qu’on fait, ils sont la fonction que les êtres créés doivent mener à bien. Nous ne devrions ni faire nos devoirs selon nos préférences personnelles, ni être sélectifs. Nous devons nous soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu et c’est cela que signifie avoir de l’humanité et de la raison. La compréhension et la transformation que j’ai gagnées sont toutes le résultat de la direction des paroles de Dieu.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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