Apprendre des échecs des autres
L’année dernière, en octobre, deux superviseuses du travail vidéo ont été renvoyées. C’était parce que notre dirigeant avait souligné à maintes reprises l’importance de ce travail, mais qu’elles n’avaient jamais montré aucun empressement. Elles ne faisaient que s’occuper des affaires générales et ne résolvaient aucun problème ni ne participaient réellement à la production vidéo, ce qui retardait le travail. Le dirigeant était très en colère et il a dit que les personnes comme elles étaient fuyantes et irresponsables, indifférentes à leur travail et inaptes à être superviseuses. Il les a donc renvoyées. J’ai été choquée de l’apprendre. Je pensais qu’elles faisaient leur devoir normalement. Même si elles étaient peu efficaces, passives et qu’elles ne portaient pas de fardeau, ce n’était pas un gros problème. Tout le monde est ainsi, dans une certaine mesure. Méritaient-elles vraiment d’être démises pour cela ? Plus tard, le dirigeant nous a demandé comment nous faisions nos devoirs, habituellement : faisions-nous de gros efforts, nous donnions-nous à fond, travaillions-nous dur ? Tâchions-nous d’être aussi efficaces et productifs que possible ? Ces questions m’ont tellement stressée que je n’ai pas osé relever la tête. Je savais que j’étais loin de respecter ces normes, alors entendre le dirigeant dire que ces superviseuses étaient « indifférentes », « jamais empressées » et qu’elles « ne portaient pas de fardeau » m’a rendue encore plus nerveuse. Je me suis rendu compte que je faisais mon devoir comme cela, moi aussi. Le dirigeant avait fait en sorte que j’assure le suivi du travail vidéo et au début, j’avais cherché les principes, étudié ce qu’il fallait connaître et cherché comment faire rapidement le travail. Mais au bout de quelques jours, j’avais commencé à me dire : « La production vidéo est assez complexe. Je viens de commencer et il y a beaucoup de choses que je ne connais pas encore : les problèmes sont inévitables. Je ferai ce que je pourrai. Ce sera vérifié par le dirigeant, de toute façon. Même s’il y a des problèmes, il comprendra. » Alors j’avais fait chaque jour les choses de façon routinière. Je disais que je comprenais l’urgence du travail, mais quand le dirigeant ne nous poussait pas, nos progrès ralentissaient sans que je m’en rende compte. Un travail qui aurait pu être fait en une semaine prenait deux fois plus de temps, et j’avais aussi cessé de suivre le travail d’abreuvement dont j’étais responsable. Parfois, je me sentais coupable, mais comme le travail n’était pas trop retardé, je ne m’en inquiétais pas. Plus tard, le dirigeant m’avait chargée d’un autre travail, et j’avais conservé la même attitude. Même si, en apparence, j’étais occupée, je n’avais aucun sentiment d’urgence et ne résolvais pas beaucoup de problèmes réels. Parfois je me demandais : « Je suis responsable de plus de travail, donc mon emploi du temps devrait être plus chargé, je devrais me soucier de plus de choses, et je devrais être plus stressée. Pourquoi n’est-ce pas le cas ? À la fin de la journée, je me sens plutôt détendue. » J’avais pensé à planifier mon temps plus judicieusement. Avec un emploi du temps plus serré, j’aurais été plus efficace et j’aurais fait plus de travail. Mais ensuite, j’avais pensé : « Je suis déjà très occupée. Pourquoi m’en demander autant à moi-même ? » J’avais donc laissé tomber l’idée. Je n’avais ressenti aucune urgence dans mon devoir jusqu’à ce que ces deux superviseuses soient renvoyées. Le chef avait établi deux normes pour nos devoirs : nous devions nous surpasser et tout donner, et être aussi efficaces et productifs que possible. Je n’atteignais ni l’une ni l’autre. Dans mon devoir, j’étais surtout fuyante et négligente. Je n’avais aucune loyauté et encore moins de révérence pour Dieu. J’ai été prise d’une peur indicible. Si le dirigeant s’apercevait de mon attitude, ne serais-je pas la prochaine à être transférée ou renvoyée ? Si je ne m’amendais pas, je pouvais être exposée à tout instant. Je me suis présentée devant Dieu en prière : « Ô Dieu, j’ai été très fuyante dans mon devoir, récemment. J’ai peur d’être exposée et bannie un de ces jours. Mais en ce moment, j’ai peur et je suis inquiète, je n’ai pas de vraie connaissance ni de vraie haine de mon tempérament corrompu. Guide-moi pour que je me connaisse moi-même et que je corrige mon état incorrect. »
Plus tard, je me suis demandé : « Pourquoi le renvoi de ces superviseuses m’a-t-il tant effrayée et rendue méfiante vis-à-vis de Dieu ? » Je me suis rendu compte que c’était en partie parce que je n’avais pas percé à jour l’essence de leurs problèmes. Je pensais que leurs problèmes n’étaient pas si graves, donc je ne pouvais pas vraiment accepter ce qui leur arrivait. J’ai trouvé des paroles de Dieu pertinentes sur cette question : La parole de Dieu dit : « Désormais, tous les élus de Dieu pratiquent l’accomplissement de leurs devoirs, et Dieu Se sert de cet accomplissement pour perfectionner un groupe de personnes et en chasser un autre. C’est donc l’accomplissement du devoir qui révèle chaque sorte de personne, et toutes sortes de fourbes, d’incroyants et de personnes malfaisantes sont révélées et chassées dans l’accomplissement de leur devoir. Ceux qui accomplissent fidèlement leur devoir sont des gens honnêtes ; ceux qui sont constamment négligents et superficiels sont des gens fourbes et rusés, et ce sont des non-croyants ; et ceux qui causent des interruptions et des perturbations en accomplissant leurs devoirs sont des gens malfaisants, et ce sont des antéchrists. À l’heure actuelle, il existe encore un large éventail de problèmes chez bon nombre de ceux qui accomplissent des devoirs. Certains sont toujours très passifs dans leurs devoirs, toujours dans l’attentisme et comptant sur les autres. Quelle sorte d’attitude est-ce là ? C’est de l’irresponsabilité. La maison de Dieu s’est arrangée pour que tu accomplisses ce devoir, mais tu y réfléchis pendant des jours sans effectuer aucun travail concret. Tu n’es nulle part sur le lieu de travail et les gens ne peuvent pas te trouver lorsqu’ils ont des problèmes à résoudre. Tu ne portes pas de fardeau pour ce travail. Si un dirigeant s’enquiert du travail, que vas-tu lui dire ? Tu ne fais aucun travail en ce moment. Tu sais bien que ce travail relève de ta responsabilité, mais tu ne le fais pas. À quoi penses-tu ? Est-ce que tu ne fais aucun travail parce que tu en es incapable ? Ou es-tu simplement avide de confort ? Quelle attitude as-tu vis-à-vis de ton devoir ? Tu ne prêches que les lettres et les paroles de la doctrine et ne dis que des choses agréables, mais tu n’effectues aucun travail pratique. Si tu ne souhaites pas accomplir ton devoir, tu dois démissionner. Ne conserve pas ta position pour n’y rien faire. Agir ainsi ne cause-t-il pas du tort aux élus de Dieu et ne compromet-il pas le travail de l’Église ? Dans ta façon de parler, tu sembles comprendre toutes sortes de doctrines, mais lorsqu’on te demande d’accomplir un devoir, tu es négligent et superficiel, pas du tout consciencieux. Est-ce cela, se dépenser sincèrement pour Dieu ? Tu ne fais preuve d’aucune sincérité à l’égard de Dieu, pourtant tu la feins. Es-tu capable de Le tromper ? Dans ta façon habituelle de parler, il semble y avoir une très grande foi : tu voudrais être le pilier de l’Église et son rocher. Mais lorsque tu accomplis un devoir, tu n’es pas plus utile qu’une allumette. De ta part, n’est-ce pas tromper Dieu ? Sais-tu ce qu’il advient quand tu essayes de tromper Dieu ? Il te déteste et te banni ! Toute personne est révélée dans l’accomplissement de ses devoirs : il suffit de confier à une personne un devoir, et il ne faudra pas longtemps avant qu’il soit révélé s’il s’agit ou non d’une personne honnête ou d’une personne qui trompe, et si cette personne aime ou non la vérité » (« Seule l’honnêteté permet de vivre comme un véritable être humain », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Cette parole de Dieu le disait clairement : Ceux qui sont toujours négligents, fuyants et satisfaits de vivre aux crochets de l’Église avec le peu qu’ils font sont d’une mauvaise humanité, fuyants et rusés par nature et ne se dépensent pas vraiment pour Dieu. À la fin, ils sont tous chassés par Dieu. Dieu est juste. Il décide de la fin de chaque personne selon l’attitude que celle-ci a vis-à-vis de son devoir. J’ai repensé à ces superviseuses renvoyées. Elles étaient chargées d’un travail vraiment important, mais n’assumaient que le titre de « superviseuses », et non le fardeau, et elles faisaient chaque jour leurs devoirs de façon routinière, sans se demander pourquoi leur travail était aussi inefficace, ni quels problèmes les autres rencontraient dans leurs devoirs, ni comment elles devaient les guider ou suivre leur travail. Les autres ne cessaient de leur rappeler qu’elles devaient être plus proactives, planifier le travail judicieusement et le rendre plus efficace. Elles promettaient de le faire, mais ensuite, elles ne changeaient rien. Elles étaient passives et il fallait les pousser pour qu’elles travaillent. L’une d’entre elles, en particulier, parlait bien, était douée et avait du calibre, mais après plus d’un mois en tant que superviseuse, elle ignorait encore les bases du travail et la façon de le répartir. Elle était très négligente et irresponsable. J’ai pensé à la clarté avec laquelle la parole de Dieu échangeait sur les responsabilités des dirigeants et à notre dirigeant qui avait souvent parlé de l’importance des devoirs. Ces superviseuses savaient tout cela, pourtant elles restaient négligentes. Elles n’aimaient pas la vérité et ne la poursuivaient pas, et elles n’avaient aucune révérence pour Dieu. Je me suis souvenue que Dieu disait : « Si tu ne prends pas les commissions de Dieu au sérieux, alors tu Le trahis de la manière la plus grave ; en cela, tu es plus lamentable que Judas et tu devrais être maudit » (« Comment connaître la nature de l’homme », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). J’avais cru que seuls ceux qui refusaient de faire leurs devoirs trahissaient Dieu, mais grâce à la parole de Dieu, j’ai compris que lorsque l’Église vous confiait une tâche importante, si vous étiez mous, négligents, que vous aviez toujours une attitude insouciante et que vous bâcliez le travail, c’était de la négligence et de la trahison. Le dirigeant ne s’était pas montré dur en renvoyant ces superviseuses. C’était conforme à la parole de Dieu et aux principes. Je n’avais pas pu l’accepter parce que je ne voyais pas les choses selon la parole de Dieu, ce qui m’avait rendue méfiante envers Dieu. J’étais vraiment ignorante. Je me suis rendu compte que mon comportement ressemblait beaucoup au leur et que je devais donc vite réfléchir aux problèmes dans propre mon devoir.
Plus tard, j’ai trouvé des paroles de Dieu à pratiquer et dans lesquelles entrer, qui concernaient mon état et mon attitude par rapport à mon devoir. La parole de Dieu dit : « Si tu n’es pas assidu à la lecture des paroles de Dieu et que tu ne comprends pas la vérité, alors tu ne pourras pas réfléchir sur toi-même : tu te contenteras de faire un effort symbolique, de ne commettre aucune transgression, et d’utiliser cela comme capital. Tu passeras chaque jour dans la pagaille, tu vivras dans un état de confusion, tu feras simplement les choses dans les délais, tu ne t’appliqueras pas, tu n’engageras jamais ton esprit et tu seras toujours superficiel et bâclé. De cette façon, tu n’accompliras jamais ton devoir selon une norme acceptable. Pour consacrer tous tes efforts à quelque chose, tu dois d’abord y mettre tout ton cœur : ce n’est que lorsque tu mets tout ton cœur dans quelque chose que tu peux y consacrer tous tes efforts et faire de ton mieux. Aujourd’hui, il y a ces gens qui ont commencé à être assidus dans l’accomplissement de leur devoir, ils ont commencé à réfléchir à la manière d’accomplir correctement le devoir d’un être créé afin de satisfaire le cœur de Dieu. Ils ne sont pas négatifs ni paresseux, ils n’attendent pas passivement que le Supérieur donne des ordres mais prennent des initiatives. À en juger par la façon dont vous accomplissez votre devoir, vous êtes un peu plus efficaces qu’avant, et même si c’est toujours en dessous de la norme, il y a eu un petit progrès, ce qui est bien. Mais vous ne devez pas vous contenter du statu quo, vous devez continuer à chercher, continuer à grandir : ce n’est qu’alors que vous accomplirez mieux votre devoir et atteindrez un niveau acceptable. Certains, lorsqu’ils accomplissent leur devoir, ne mettent jamais tout en œuvre et ne donnent pas tout, ils n’y consacrent que 50 à 60 % de leurs efforts et se débrouillent jusqu’à ce que ce qu’ils font soit terminé. Ils ne peuvent jamais maintenir un état de normalité : lorsqu’il n’y a personne pour les surveiller ou leur offrir un soutien, ils se relâchent et perdent courage ; quand il y a quelqu’un pour partager la vérité, ils se redressent, mais si la vérité ne leur est pas communiquée pendant un certain moment, ils deviennent indifférents. Quel est le problème quand ils hésitent toujours comme cela ? C’est ainsi que sont les gens quand ils n’ont pas obtenu la vérité, ils vivent tous par passion, une passion qui est extrêmement difficile à entretenir : il faut qu’il y ait quelqu’un pour leur prêcher et échanger avec eux tous les jours ; une fois qu’il n’y a plus personne pour les abreuver et les nourrir, et plus personne pour les soutenir, leurs cœurs se refroidissent à nouveau, ils se relâchent une fois de plus. Et quand leur cœur s’affaiblit, ils deviennent moins efficaces dans leur devoir ; s’ils travaillent plus dur, l’efficacité augmente, ils accomplissent leur devoir de façon plus productive et ils obtiennent plus » (« Quand on croit en Dieu, le plus important est de pratiquer Ses paroles et d’en faire l’expérience », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). « Certaines personnes n’accomplissent pas correctement leur devoir. Elles essaient toujours de faire des petites astuces, comme s’amuser quand elles devraient travailler, dormir tard ou fermer les yeux sur les problèmes qu’elles voient et ne les mentionner à personne. Ne sont-ce pas des choses que feraient des personnes sans conscience ? Plus leurs devoirs sont prenants, plus elles sont préoccupées par leurs affaires personnelles. Elles sortent ensemble, jouent à des jeux vidéo, lisent des magazines et des journaux inutiles. Elles s’occupent toujours de questions personnelles alors qu’elles sont censées accomplir leurs devoirs. Ont-elles une conscience ? (Non.) Si Je vous parlais de loyauté et de soumission absolue, ce serait un sujet assez lourd pour vous, vous trouveriez cela assez difficile. Cela vous ferait vous sentir contraints et un peu mal à l’aise. Et si Je vous parlais de conscience et d’humanité ? Êtes-vous équipés de ces deux choses ? Si vous ne comprenez même pas la conscience, l’humanité et le bon sens que possèdent les gens normaux, si vous ne savez pas comment vous situer par rapport à ces choses, si vous ne savez pas comment les utiliser pour réguler vos esprits et restreindre votre conduite, alors aimer et poursuivre la vérité est hors de question, et toutes vos actions et votre conduite n’ont rien à voir avec la vérité. Dieu cherche des destinataires potentiels de Son salut parmi ceux qui possèdent l’humanité, la conscience et le bon sens. Les gens qui n’ont pas ces choses sont loin d’être capables de comprendre et de pratiquer la vérité, et ils sont encore plus loin du salut » (L’échange de Dieu). Cette parole de Dieu m’a appris que nous devons prendre l’initiative pour accomplir nos devoirs de façon adéquate. Il faut être disposé à travailler dur, souffrir et payer un prix. Nous devons aussi faire de notre mieux en toutes choses, y mettre tout notre cœur, nous acquitter de nos responsabilités et obtenir des résultats, et non nous contenter de faire les choses pour la forme. C’est cela, faire un devoir de façon adéquate. Quand le dirigeant m’avait chargée du travail vidéo, au début, j’avais voulu m’améliorer dans le suivi du travail et j’avais vraiment étudié les compétences et les principes, mais après l’avoir fait un moment, j’avais trouvé le travail vidéo très difficile. Je venais de commencer, j’ignorais encore beaucoup de choses et il fallait que je souffre et paie un prix, alors j’avais commencé à me relâcher et je n’avais pas rempli mon emploi du temps. Même si j’avais toujours l’air occupée, je ne travaillais pas efficacement et ne faisais pas tellement de travail réel. J’avais même le temps de penser à ce que j’allais manger et boire et quand j’en avais le temps, je me reposais, je sortais me promener ou je m’amusais. J’avais le titre de superviseuse, mais j’étais plus paresseuse que les autres dans mon devoir. Quand je rencontrais des difficultés dans le travail, je ne pensais pas à chercher les principes ni à trouver quelqu’un qui comprenait pour qu’il m’aide, je visais ce qui était « assez bien » et « plus ou moins bon », puis je laissais le dirigeant vérifier le reste. Parce que j’étais superficielle et ne cherchais pas de résultats réels dans mon devoir, le dirigeant trouvait toujours des problèmes dans mon travail et il fallait le renvoyer pour correction, ce qui retardait notre progression. Je ne mettais pas tous mes efforts dans mon devoir, encore moins tout mon cœur. Je le faisais de manière adultérée et dégradée, et je ne payais pas vraiment un prix. Même si je faisais des efforts, je n’obtenais pas de réels résultats. En quoi était-ce faire un devoir ? À l’évidence, je trompais Dieu et trichais avec Lui ! En m’en rendant compte, je me suis sentie vraiment coupable. L’Église me formait en tant que superviseuse, espérant que je me montrerais responsable et que le travail serait fait correctement, mais je tirais au flanc. J’étais vraiment sans cœur. Je traitais mon devoir comme une incroyante travaillant pour un patron et rendant service de façon insuffisante. Je me suis souvenue de ce passage de la parole de Dieu : « La norme que Dieu exige de toi dans votre devoir est “l’adéquation”. Comment faut-il comprendre le mot “adéquation” ? Il signifie que tu dois répondre aux exigences de Dieu et Le satisfaire, et que ton travail doit être jugé satisfaisant par Dieu et recevoir Son signe d’approbation, alors seulement auras-tu accompli ton devoir de façon satisfaisante. Si Dieu dit que tu fais ton devoir de manière inadéquate, alors tu as beau l’accomplir depuis longtemps et payer pour cela un prix élevé, c’est toujours inadéquat. Quelle en sera la conséquence ? Tu ne feras que rendre service. Seul un petit nombre d’exécutants loyaux pourra survivre aux catastrophes. Si tu n’es pas loyal dans le service que tu rends, tu n’auras aucun espoir de survivre. Pour le dire clairement, tu seras détruit dans les désastres » (« Comment accomplir son devoir de façon satisfaisante ? », dans La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours »). Cette parole de Dieu m’a fait comprendre que je n’atteignais même pas le niveau de conscience le plus élémentaire dans mon devoir. Cette attitude était détestée par Dieu et me rendait indigne du salut. Le renvoi de ces deux superviseuses a été pour moi un avertissement. J’ai vu que ceux qui étaient superficiels et négligents dans leurs devoirs ne restaient pas longtemps dans l’Église. À la fin, ils étaient exposés et bannis. Même si je faisais un devoir dans l’Église, cela ne voulait pas dire que je le faisais de façon adéquate. Si je ne corrigeais pas mon état au plus vite, même si l’Église ne me bannissait pas, je serais bannie par Dieu. C’était décidé par le tempérament juste de Dieu. M’en rendant compte, j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, je ne paie pas un vrai prix dans mon devoir, je suis très superficielle et j’ai beaucoup de regrets. Maintenant je me rends compte que mon état est dangereux et que je ne peux pas garder cette attitude vis-à-vis de mon devoir. Je veux me repentir correctement et faire mon devoir du mieux que je peux. »
Après cela, je me suis demandé : « Parfois, je sais combien mes responsabilités sont importantes, mais souvent, je ne peux m’empêcher de me relâcher et je ne veux pas payer un prix dans mon devoir. Quelle en est la raison ? » J’ai lu ces paroles de Dieu : « Quels types de comportements et de caractéristiques les gens excessivement paresseux affichent-ils ? Premièrement, dans tout ce qu’ils font, ils agissent de manière superficielle, font les choses machinalement, traînent, progressent à un rythme nonchalant, se reposent et temporisent chaque fois que possible. Deuxièmement, ils ne prêtent aucune attention au travail de l’Église. Pour eux, quiconque aime s’appliquer peut le faire, mais eux ne le feront pas. Quand ils s’appliquent à quelque chose, c’est pour leur propre réputation et leur propre statut : tout ce qui compte pour eux, c’est de pouvoir profiter des avantages du statut. Troisièmement, ils ne peuvent pas accepter que leur travail devienne ne serait-ce que légèrement plus fatigant : ils deviennent très amers et peu disposés à supporter les difficultés ou à faire des sacrifices. Quatrièmement, ils sont incapables de persévérer dans leur travail, abandonnant toujours à mi-chemin et incapables d’aller jusqu’au bout. Faire quelque chose de nouveau pendant un moment peut être acceptable pour eux en tant qu’expérience plaisante, mais si quelque chose nécessite un engagement à long terme et que cela les occupe, leur demande beaucoup de réflexion et fatigue leur chair, avec le temps, ils commenceront à rechigner. Par exemple, certains dirigeants commencent par apprécier le côté nouveau de la supervision du travail de l’Église. Ils sont très motivés dans leur échange sur la vérité et, lorsque les frères et sœurs ont des problèmes, ils sont capables de les aider et de résoudre ces problèmes. Cependant, lorsque d’innombrables problèmes continuent de surgir et qu’ils ne parviennent jamais à les résoudre tous après avoir persisté dans le travail pendant un certain temps, ils ne peuvent plus persévérer et désirent passer à un travail plus facile. Ils ne sont pas disposés à supporter les souffrances et ils manquent de persévérance. Cinquièmement, une autre caractéristique qui distingue ces gens paresseux est leur réticence à faire du travail concret. Dès que leur chair souffre, ils trouvent des excuses et des raisons pour se dérober et échapper à leur travail et chargent quelqu’un d’autre de le faire à leur place. Lorsque cette personne termine le travail, ils en récoltent les fruits. Telles sont les cinq principales caractéristiques des gens paresseux. Vous devez vérifier s’il y a de tels individus paresseux parmi les dirigeants et les ouvriers des Églises. Si vous en trouvez un, renvoyez-le immédiatement. Les gens paresseux peuvent-ils faire du bon travail en tant que dirigeants ? Quels que soient leur calibre et la qualité de leur humanité, s’ils sont paresseux, ils seront incapables de bien faire leur travail. Ils retarderont le travail, et le projet de façon plus générale. Le travail de l’Église comporte de multiples facettes : chaque projet comprend de nombreuses parties plus petites et nécessite, pour être bien réalisé, un échange sur la vérité pour résoudre les problèmes. Si les mesures prises sont insuffisantes, on sera loin d’atteindre le résultat souhaité. Par conséquent, les dirigeants et les ouvriers doivent être diligents : ils doivent beaucoup discuter et travailler chaque jour afin d’assurer l’efficacité du travail. S’ils parlent trop peu ou ne font pas assez de travail, il n’y aura aucun résultat. Ainsi, si un dirigeant ou un ouvrier est paresseux, c’est certainement un faux dirigeant et il est incapable d’effectuer un travail concret. Les gens paresseux n’effectuent pas de travail concret, encore moins se rendent-ils eux-mêmes sur les chantiers, et ils ne sont pas disposés à résoudre des problèmes ni à s’impliquer dans un travail spécifique. Ils n’ont pas la moindre compréhension des problèmes dans un quelconque projet. Ils font simplement de l’à-peu-près en écoutant ce que les autres ont à dire, en ayant une connaissance superficielle de ce qui se passe et en prêchant un peu de doctrine. Êtes-vous capables de discerner ce genre de dirigeants ? Êtes-vous capables de déterminer que ce sont de faux dirigeants ? (Dans une certaine mesure.) Les gens paresseux sont superficiels et dans n’importe quel devoir qu’ils accomplissent, ils font les choses machinalement. Quel que soit le devoir, ils manquent de persévérance, travaillent par à-coups et se plaignent pendant des jours lorsqu’ils subissent des souffrances. Ils s’en prennent à quiconque les critique ou les traite, comme une mégère hurlant dans les rues, voulant toujours exprimer leur colère et ne pas faire leur devoir. En quoi cela indique-t-il qu’ils ne feront pas leur devoir ? Cela montre qu’ils ne portent pas de fardeau, qu’ils ne veulent pas assumer de responsabilités et qu’ils sont paresseux. Ils ne veulent pas subir de souffrances ni faire de sacrifices. En particulier, si les dirigeants et les ouvriers ne portent pas de fardeau, peuvent-ils assumer les responsabilités d’un dirigeant ou d’un ouvrier ? Absolument pas » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Méditer ces paroles de Dieu m’a fait comprendre pourquoi je manquais de persévérance dans mon devoir et pourquoi, après un bref sursaut de zèle, je ne voulais plus payer un prix. C’était principalement parce que j’étais très paresseuse et désirais trop le confort de la chair. Je ne cherchais pas l’efficacité dans mon travail. Si personne ne me poussait ni ne me traitait, je n’en ressentais pas l’urgence. J’étais très peu disposée à dépenser de l’énergie mentale pour des problèmes de travail, je me laissais sans cesse aller, avec comme excuse que je venais de commencer, et je me déchargeais des problèmes sur le dirigeant. Je me disais : « Nous devons nous amuser, tant que nous sommes en vie. Quelle que soit l’urgence du travail, nous ne devons pas nous maltraiter ni nous surmener. Tant que je ne suis pas chassée, faire seulement un petit effort et un peu de travail me convient. » Je ne cherchais jamais à progresser, si bien que je n’avançais que très lentement. J’ai pensé à mes frères et sœurs : certains consacraient beaucoup de temps et d’énergie à terminer les tâches, ils étaient sans cesse concentrés sur leurs devoirs. Même quand ils avaient terminé leur travail, ils ne cessaient de se demander s’il n’y avait pas des déviations dans ce travail et comment faire mieux. Tout ce qu’ils cherchaient, c’était à bien faire leurs devoirs. Ils faisaient un vrai travail, ils avaient de l’humanité et étaient dévoués à leurs devoirs. Ils gagnaient facilement la direction du Saint-Esprit dans leur travail, et avec le temps, ils progressaient et réalisaient des gains. Quant à moi, j’avais été chargée du travail vidéo par l’Église, mais je n’avais aucune conscience, mes idées et ma poursuite étaient comme celles d’un animal. Quand j’en avais le temps, je pensais à mes désirs charnels et pas du tout à mon devoir. J’avais un poste, mais je ne faisais pas de travail réel et non seulement cela nous empêchait d’obtenir de bons résultats, mais cela retardait le travail. J’étais vraiment égoïste et méprisable ! Si je continuais ainsi, je ne pourrais assumer aucun travail, je n’arriverais à rien et je serais vouée à être chassée par Dieu. Je me suis présentée devant Dieu en prière : « Ô Dieu, ma nature méprisable est trop grave. Je suis irresponsable et fuyante dans un travail si important et je n’ai pas de révérence pour Toi. Avant, je savais que j’étais gravement méprisable, mais je ne détestais pas vraiment cela. Je le sais maintenant. Ô Dieu, je veux changer. Je veux corriger mon attitude vis-à-vis de mon devoir et bien faire celui-ci. Guide-moi pour que je résolve mon tempérament corrompu et que je vive une ressemblance humaine. »
Plus tard, je me suis souvenue d’un autre passage de la parole de Dieu que j’avais lu : « Tu dois au moins avoir bonne conscience dans l’accomplissement de ton devoir, et tu dois sentir au moins que tu gagnes tes trois repas par jour et que tu ne les voles pas. C’est ce que l’on appelle avoir le sens des responsabilités. Que ton calibre soit élevé ou non et que tu comprennes ou non la vérité, tu dois avoir cette attitude : “Puisque ce travail m’a été donné à faire, je dois le traiter avec sérieux. Je dois en faire mon souci et le faire bien, de tout mon cœur et de toutes mes forces. Quant à savoir si je peux le faire parfaitement bien, je ne peux pas présumer d’offrir une garantie, mais mon attitude consiste à vouloir le faire de mon mieux pour que cela soit bien fait, et je ne serai certainement pas négligent ni superficiel à ce sujet. Si un problème survient, je dois alors en assumer la responsabilité, m’assurer d’en tirer une leçon et de bien accomplir mon devoir.” Voilà ce qu’est la bonne attitude. Avez-vous une telle attitude ? Certaines personnes disent : “Je n’ai pas nécessairement besoin de faire un bon travail sur la tâche qui m’est confiée. Je ferai juste ce que je pourrai, et le produit final sera ce qu’il sera. Je n’ai pas besoin de tellement me fatiguer ni d’être anxieux si je fais quelque chose de mal, et je n’ai pas besoin de subir autant de stress. À quoi bon me fatiguer autant ? Après tout, je travaille toujours et je ne suis pas un profiteur.” Ce genre d’attitude vis-à-vis de son devoir est irresponsable. “Si j’ai envie de travailler, je vais travailler un peu. Je ferai ce que je peux et le produit final sera ce qu’il sera. Il n’est pas nécessaire de prendre les choses tellement au sérieux.” De telles personnes n’ont pas une attitude responsable vis-à-vis de leur devoir et elles n’ont pas le sens des responsabilités. Quel genre de personne êtes-vous ? Si vous êtes le premier type de personne, alors vous êtes des gens doués de raison et d’humanité. Si vous êtes le deuxième type de personne, alors vous n’êtes pas différents de ce genre de faux dirigeants que Je viens de disséquer. Vous vous laissez aller : “J’éviterai la fatigue et les difficultés et je m’amuserai juste un peu plus. Même si, un jour, je suis renvoyé, je n’aurai rien perdu. Au moins j’aurai profité des avantages du statut pendant quelques jours, ce ne sera pas une perte pour moi. Si je suis choisi comme dirigeant, c’est comme cela que j’agirai.” Quel genre d’attitude ces personnes ont-elles ? Ces gens sont des non-croyants qui ne recherchent pas du tout la vérité. Si tu es vraiment responsable, cela montre que tu as une conscience et que tu es raisonnable. Quelle que soit l’ampleur de la tâche, quelle que soit la personne qui te confie cette tâche, que ce soit la maison de Dieu, un dirigeant d’Église ou un ouvrier, ton attitude doit être la suivante : “Ce devoir qui m’a été confié est l’exaltation et l’octroi de la grâce par Dieu. Je dois veiller à ce que cela soit bien fait selon les principes de la vérité. Bien que n’ayant qu’un calibre moyen, je suis prêt à assumer cette responsabilité et à tout donner pour bien le faire. Si je fais un mauvais travail, j’en assumerai la responsabilité, et si je fais du bon travail, je ne m’en attribuerai pas le mérite. Voilà ce que je dois faire.” Pourquoi est-ce que Je dis que la façon dont on traite son devoir est une question de principe ? Si tu as vraiment le sens des responsabilités et que tu es une personne responsable, alors tu seras en mesure d’assumer le travail de l’Église et d’accomplir le devoir que tu es censé accomplir. Si tu as une attitude négligente vis-à-vis de ton devoir, alors ta conception de la croyance en Dieu est inappropriée et ton attitude vis-à-vis de Dieu et de ton devoir est problématique » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que les gens responsables faisaient les choses avec diligence. Qu’ils aiment ou non le travail, qu’ils y soient bons ou non et quel que soit leur calibre, ils l’abordent avec honnêteté et font sincèrement de leur mieux pour bien l’effectuer. Ces gens tiennent leur parole, ils sont dignes de confiance et peuvent gagner l’approbation de Dieu. Inversement, si une personne accepte d’assumer un devoir, mais qu’ensuite, elle fait juste ce qu’il faut pour sauver la face et rien de concret et qu’elle ne vise pas les résultats ni l’efficacité, alors elle est comme les fainéants et les tire-au-flanc du monde profane. Elle n’est pas fiable ni digne de confiance. C’était ainsi que je faisais mon devoir. J’écoutais toujours la chair et je pratiquais rarement la vérité. Je vivais avec de moins en moins de ressemblance humaine. Il fallait que je corrige mon attitude vis-à-vis de mon devoir. Indépendamment de mes capacités de travail, l’Église m’avait confié cette tâche, je devais donc faire de mon mieux pour bien l’accomplir et y mettre toute mon énergie. De plus, c’est maintenant un moment crucial pour faire son devoir. Si je continuais à ne pas faire de mon mieux et attendais la fin de l’œuvre de Dieu pour faire plus d’efforts, il serait trop tard pour me repentir. À cette pensée, j’ai réorganisé mon emploi du temps, afin de faire le plus de travail possible. Quand j’avais envie de paresser, je priais Dieu et réfléchissais à Ses paroles, ce qui me rendait vigilante et capable de renoncer à la chair. Je Le priais avant chaque tâche, Lui demandant de veiller sur moi, tâchant de faire du bon travail et de ne pas faire dans l’à-peu-près. En pratiquant ainsi, je suis plus à l’aise.
Même si je veux bien faire mon devoir, je n’y parviens pas toujours. Un jour, par exemple, alors que je vérifiais le travail d’abreuvement, un nouvel arrivant a montré qu’il avait encore beaucoup de notions religieuses et la personne chargée de l’abreuvement m’a demandé de l’aider à les corriger. Au début, pensant aux difficultés qu’elle rencontrait, j’ai voulu l’aider du mieux que je le pouvais, quoi que je puisse accomplir. Mais quand j’ai parlé au nouvel arrivant, j’ai vu que je n’avais qu’une connaissance incomplète de certains de ses problèmes et je n’ai pas pu échanger clairement. Je n’ai pas pu m’empêcher de penser : « Ma compréhension de la vérité est superficielle : je ne peux pas faire plus. Le dirigeant assurera le suivi, de toute façon. Je vais le laisser résoudre ces problèmes. » Mais le dirigeant était occupé et il n’a pas pu venir, c’était donc à nous de les résoudre. Je savais que la volonté de Dieu était derrière cette situation. J’avais l’habitude de choisir des tâches faciles et simples dans mon devoir et de ne pas me mettre en quatre ni d’y consacrer toute mon énergie. Cette fois, je ne pouvais pas écouter la chair ni chercher le confort. Je devais faire tout mon possible, quoi que je puisse accomplir. À cette pensée, ma partenaire et moi sommes allées échanger avec la personne chargée de l’abreuvement. Nous avons trouvé des paroles de Dieu et des vidéos d’évangélisation sur les notions religieuses et après quelques discussions, nous avons toutes vu plus clairement cet aspect de la vérité. Finalement, les problèmes du nouvel arrivant ont été résolus. Cette expérience m’a fait voir que certaines choses pouvaient sembler au-delà de ma stature, mais que si je me fiais à Dieu et payais vraiment un prix, je pouvais obtenir des résultats. Si je travaille dur et que je n’y parviens toujours pas, alors j’aurai la conscience tranquille.
En examinant les échecs de ceux qui m’entourent, j’en ai tiré des leçons, j’ai réfléchi à l’attitude que j’avais vis-à-vis de mon devoir et j’ai vu combien j’étais loin de faire ce devoir de façon adéquate. Et j’ai vu à quel point ma nature méprisable était profondément enracinée. Même si je me repens, désormais, je suis encore en deçà des exigences de Dieu. Je dois accepter l’examen de Dieu et tâcher de faire mon devoir de façon adéquate !
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