Libérée de ma lutte pour être en tête

28 janvier 2022

Par Xinliang, Allemagne

Quand j’ai commencé à servir à la tête de l’équipe d’abreuvement, les frères et sœurs chargés de ce devoir me consultaient quand ils rencontraient des problèmes et avaient une haute opinion de moi. Quand de nouveaux croyants étrangers devaient être abreuvés, les dirigeants me demandaient de le faire personnellement. Ils m’ont aussi chargée d’enseigner l’allemand aux autres membres de l’équipe. Du coup, tout le monde m’a encore plus admirée et chacun tenait à me parler de ses problèmes. J’avais l’impression d’être indispensable à l’équipe et j’adorais être admirée et entourée.

Ensuite, les dirigeants ont fait entrer Sœur Fang dans notre équipe pour qu’elle abreuve les nouveaux croyants avec nous. Au fil du temps, j’ai découvert qu’elle avait un bon calibre et que son échange sur la vérité était clair. Quand de nouveaux croyants avaient des questions ou des problèmes, non seulement elle trouvait des paroles de Dieu pertinentes, mais elle intégrait son expérience à ses échanges. Ils trouvaient très vite les solutions dont ils avaient besoin. Après quelque temps, les frères et sœurs sont allés trouver Sœur Fang directement quand ils rencontraient un obstacle. Ҫa m’a découragée. J’ai pensé : « Depuis son arrivée, tout le monde l’admire et lui soumet ses problèmes. La croient-ils plus compétente que moi ? Je suis la dirigeante d’équipe ! Je ne peux pas la laisser prendre ma place. Je dois récupérer la gloire qui me revient. »

Un jour, juste avant une réunion, Sœur Wang a édité un document en allemand et l’a envoyé au groupe en disant qu’elle s’était servie d’un logiciel de traduction pour certaines parties. Elle voulait qu’on le vérifie, Sœur Fang et moi, avant la réunion. En le lisant, j’y ai trouvé toutes sortes d’erreurs et j’ai pensé : « C’est ma chance. Sœur Fang parle un peu allemand, mais pas aussi bien que moi. Maintenant, je dois montrer à tout le monde que je suis plus compétente qu’elle. » J’ai donc corrigé et remis en forme le document. Je me disais que les frères et sœurs s’apercevraient de mon talent dès qu’ils verraient à quel point je l’avais rendu plus clair et plus cohérent. Finalement, j’ai passé toute la réunion sur ce document au lieu d’écouter ce qui se disait. Même après la réunion, j’ai aussi passé la soirée à le revérifier et le recompiler encore et encore. J’avais mal à la tête et mes yeux me brûlaient mais, quand je pensais à l’admiration des frères et sœurs que je regagnerais par la qualité de mon travail, j’oubliais ma fatigue. J’ai envoyé le document au groupe le lendemain. Quand les autres ont discuté des problèmes d’abreuvement des nouveaux croyants, ils ont tous interrogé Sœur Fang sur les points qu’ils ne comprenaient pas. Aucun d’entre eux n’a précisé que j’avais corrigé la traduction. J’ai été très frustrée et je me suis demandé pourquoi j’étais devenue secondaire depuis l’arrivée de Sœur Fang. Elle ne valait pas mieux que moi. Je suis restée devant l’ordinateur sans dire un mot et sans aucun désir de participer à la discussion. J’ai même pensé que je n’avais plus du tout envie de faire ce devoir. Tout à coup, une sœur m’a posé une question et je n’ai pas su quoi lui répondre parce que je n’avais pas suivi la discussion. Comme je ne disais rien, Sœur Fang a donné son avis et tout le monde a été d’accord avec elle. Je suis devenue toute rouge. Je me suis empressée de chercher la partie du document dont il était question. Je ne me suis aperçue qu’à ce moment-là qu’ils avaient presque fini d’échanger à son sujet et que je n’avais rien suivi. Je me suis sentie un peu coupable, sur le coup. Puisque je dirigeais l’équipe d’abreuvement, j’aurais dû guider les autres dans leur apprentissage et m’occuper de leurs problèmes, mais je passais mon temps à me comparer à Sœur Fang et je ne me souciais que de ce que les autres pensaient de moi. Je ne mettais pas mon cœur dans mon devoir. Comment aurais-je pu bien l’accomplir avec une attitude pareille ?

Après la réunion, j’ai réfléchi sur l’état dans lequel j’étais depuis quelque temps. Depuis l’arrivée de Sœur Fang, tout le monde lui soumettait ses problèmes et j’étais très réfractaire. Il me semblait qu’on m’avait volé mon rôle de dirigeante et ma gloire. Je frimais de toutes les manières possibles dans l’espoir de retrouver ma position dans les cœurs des gens. N’obtenant pas ce que je voulais, je perdais toute ma motivation et j’ai même eu envie de démissionner. N’était-ce pas trahir Dieu ? Comprenant que je n’étais pas dans le bon état, j’ai prié Dieu en silence pour Lui demander de m’aider à me connaître. Les paroles de Dieu disent : « Quand les gens ne comprennent pas ou ne pratiquent pas la vérité, ils vivent souvent au milieu du tempérament corrompu de Satan. Ils existent au milieu de divers pièges sataniques, se torturant les méninges pour leur avenir, leur fierté, leur statut et leurs autres intérêts personnels. Mais si tu adoptes cette attitude dans ton devoir, dans ta quête et ta poursuite de la vérité, tu gagneras la vérité. […] Si tu travailles toujours dur pour la vérité, te présentant souvent devant Dieu, cherchant souvent la vérité, tu récolteras le fruit de la vérité, et ce que tu vis aura une apparence humaine, une humanité normale et la réalité-vérité. Si tu planifies, envisages, passes du temps à réfléchir, travailles dur – et même, donnes ta vie - pour diverses choses qui te sont bénéfiques, sans épargner aucun coût, alors tu pourras gagner le respect des gens et obtenir différents avantages et différentes formes de fierté, mais qu’est-ce qui est le plus important, ces choses, ou la vérité ? (La vérité.) Les gens comprennent ce message, mais ils ne poursuivent pas la vérité et n’accordent de la valeur qu’à leurs propres intérêts et à leur statut. Alors, le comprennent-ils vraiment, ou est-ce une fausse compréhension ? En réalité, ils sont stupides. Ils ne voient pas clairement ces problèmes. Quand ils seront capables de les voir clairement, ils auront gagné un peu de stature. Pour cela, il faut qu’ils poursuivent la vérité, qu’ils travaillent dur : ils ne peuvent pas être confus et négligents. Quand vient le jour où Dieu dit qu’Il a fini de parler, qu’Il ne veut plus rien dire à l’humanité et plus rien faire, quand vient le temps de tester le travail de l’homme, si tu ne poursuis pas la vérité, alors tu es destiné à être éliminé » (L’échange de Dieu). Les paroles de Dieu m’ont vraiment bouleversée. J’ai pensé à mon comportement récent. Même si j’avais l’air d’accomplir mon devoir, j’avais juste protégé mes intérêts et mon statut à chaque instant. Quand j’ai vu que Sœur Fang me surpassait en calibre et en compétence, que les autres membres de l’équipe l’estimaient beaucoup, j’ai vécu une crise. Je croyais ma position menacée. J’ai commencé à l’affronter en secret, à me comparer à elle, et je voulais que tout le monde m’estime meilleure qu’elle. Je voulais reconquérir l’admiration des autres. N’étais-je pas en train de protéger mon statut personnel en prétendant accomplir mon devoir ? Dieu m’avait élevée au poste de dirigeante d’équipe pour que je me soucie de Sa volonté et que je défende le travail de l’Église. C’était aussi dans l’espoir que j’apprenne à utiliser la vérité pour résoudre des problèmes et à pratiquer la vérité dans mon devoir, afin que mon tempérament corrompu puisse être changé. Mais je ne pratiquais pas du tout la vérité. J’étais piégée dans un état de lutte pour la gloire et le gain. Je ne pensais qu’à surpasser Sœur Fang et à gagner l’admiration des frères et sœurs. Je mettais complètement mon devoir de côté. Quand j’ai échoué à gagner du prestige et du statut, j’ai eu envie d’abandonner et de trahir Dieu. C’était résister à Dieu. À ce stade, j’ai pris un peu peur. J’ai compris que mon esprit était dans l’obscurité et la douleur et que j’avais perdu l’œuvre du Saint-Esprit parce que tout ce que je faisais dégoûtait Dieu et donc, Il m’avait caché Son visage. Si je ne me repentais pas, Il m’éliminerait. Quand j’ai compris tout ça, je me suis empressée de me présenter devant Dieu pour prier. J’ai dit : « Ô Dieu, je ne veux pas ne parler et n’agir que pour mon prestige et mon statut, mais je ne peux pas m’en empêcher. S’il Te plaît, guide-moi pour que je réussisse à mettre la vérité en pratique. »

Ensuite, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui m’a montré comment renoncer à tout ça. La parole de Dieu dit : « Ceux qui sont capables de mettre la vérité en pratique sont en mesure d’accepter l’examen de Dieu quand ils font des choses. Quand tu acceptes l’examen de Dieu, ton cœur est sur le droit chemin. Si tu ne fais des choses que pour que les autres les voient et que tu n’acceptes pas l’examen de Dieu, alors Dieu est-Il toujours dans ton cœur ? Les gens de ce type n’ont aucune révérence pour Dieu. Ne faites pas toujours les choses pour vous-mêmes, ne considérez pas constamment vos propres intérêts ; ne pensez pas à votre propre statut, à votre prestige ou à votre réputation. Ne prête aucune considération non plus aux intérêts de l’homme. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta première priorité. Tu dois être attentif à la volonté de Dieu et commencer par réfléchir si, oui ou non, tu as été impur dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as fait ton maximum pour être loyal, si tu as fait de ton mieux pour assumer tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as songé à ton devoir et au travail de la maison de Dieu. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Penses-y fréquemment et il sera plus facile pour toi de bien accomplir ton devoir » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu sont parfaitement claires. Dieu a une place dans le cœur de ceux qui se soucient vraiment de Sa volonté et qui peuvent accepter Son examen minutieux dans tout ce qu’ils font. Ils sont capables de renoncer à leur renommée, leur statut, leurs intérêts personnels, et de se soucier des intérêts de Dieu en tout, se consacrant pleinement à leur devoir. Ce sont ces personnes qui apportent de la joie à Dieu. À la réflexion, l’échange sur la vérité de Sœur Fang était très clair et résolvait des problèmes, et ses suggestions étaient plus utiles à notre travail que les miennes. C’était très profitable au travail de l’Église et aux vies de nos frères et sœurs. Il était bon pour notre travail que les autres consultent Sœur Fang plus que moi. Ainsi, tout le monde pouvait apprendre et croître ensemble. C’était une bonne chose. Mais, au lieu de penser à tout ça, je ne me souciais que de mes intérêts et de ma position. Voyant que les autres admiraient Sœur Fang, j’ai eu l’impression qu’elle avait volé ma place et je l’ai affrontée en secret. N’était-ce pas perturber les intérêts de la maison de Dieu et leur nuire ? Je me suis sentie coupable quand j’ai pris conscience de tout ça. Je me suis vraiment méprisée et j’ai voulu pratiquer la vérité pour satisfaire Dieu. Après ça, j’ai fait un effort conscient pour renoncer à ma renommée et mon statut. Quand on échangeait et étudiait, j’ai arrêter d’essayer de frimer pour paraître meilleure qu’elle. À la place, j’ai tâché de me calmer devant Dieu et de me demander comment échanger le plus efficacement possible. J’ai réussi à réagir convenablement quand des frères et sœurs exposaient leurs problèmes à Sœur Fang. Je me disais que la personne qu’ils consultaient n’avait aucune importance tant que leur problème était résolu. J’ai commencé à la consulter moi-même et à écouter ce qu’elle avait à dire quand je rencontrais des problèmes dans mon devoir. Je me suis sentie très apaisée en agissant de cette manière et j’ai bénéficié de l’orientation du Saint-Esprit dans mon devoir, ce qui m’a permis de résoudre certains problèmes. Du coup, le travail de l’équipe a progressé. J’ai été reconnaissante envers Dieu pour Son orientation.

Après cette expérience, j’ai cru que j’avais acquis une certaine connaissance de moi-même et un peu changé, mais il s’est passé quelque chose, plus tard, qui m’a permis de me comprendre plus profondément. Un après-midi, une dirigeante m’a envoyé un message pour me dire qu’elle voulait que Sœur Fang m’aide dans l’une de mes tâches, afin qu’elle soit finie plus vite. Ҫa m’a contrariée. J’étais responsable de cette tâche depuis le début. L’intervention soudaine de Sœur Fang me donnait l’impression que la dirigeante la pensait meilleure que moi et croyait qu’elle pouvait rendre mon travail plus efficace. Alors, si ce projet était réussi, les efforts de Sœur Fang ne passeraient pas inaperçus. Je savais qu’elle était intelligente et efficace, et que son calibre et ses compétences étaient meilleurs que les miens. En plus, les autres l’appréciaient. J’avais l’impression qu’une crise s’approchait. Si la dirigeante voyait que Sœur Fang s’en sortait mieux que moi, ne lui donnerait-elle pas mon poste de dirigeante d’équipe ? Quand cette idée m’est venue, l’angoisse m’a gagnée. Je me suis rendu compte que je luttais encore contre Sœur Fang pour le statut, mais l’idée qu’elle risquait de prendre ma place me rendait très nerveuse. J’avais peur de perdre ma position. J’ai pensé : « Je dois prouver tout de suite à la dirigeante que je suis à la hauteur de la tâche. » Alors, j’ai divisé le projet en deux pour qu’on s’occupe chacune d’une partie. Comme ça, la dirigeante saurait qui avait fait quoi et verrait clairement qui avait le mieux travaillé. Alors, mon sens de la compétition, que je n’avais pas éradiqué, s’est réveillé.

En divisant la tâche, je n’ai fourni aucun détail à Sœur Fang parce que je ne voulais pas lui livrer tout ce que je savais. J’avais peur qu’elle se mette très vite au niveau. Je lui ai juste envoyé un message sommaire pour lui dire que j’avais divisé la tâche et qu’on devait travailler séparément. Pendant les jours suivants, j’ai travaillé sur ce projet sans interruption en me disant que si je le finissais vite et bien, la dirigeante penserait que j’étais plus efficace que Sœur Fang. Alors j’obtiendrais son approbation et je garderais ma position. En même temps, quand les frères et sœurs avaient besoin d’aide dans leur devoir, je faisais tout mon possible pour leur accorder mon attention en me disant que mieux je jonglerais, mieux je prouverais mon importance dans l’équipe et ma capacité à m’occuper de tout. Alors je serais solide comme un roc. J’observais aussi les progrès de Sœur Fang par peur de prendre du retard sur elle. Au lieu de trouver de la sérénité dans mon devoir, je suis devenue de plus en plus anxieuse. Comme j’abordais les problèmes que je rencontrais sans aucune perspicacité, je progressais très lentement. J’étais juste obsédée par la recherche de la gloire et du statut. Si la dirigeante n’avait pas compris ce qui se passait, je n’aurais pas réfléchi sur moi-même. Au bout d’une semaine, comme le projet ne progressait pas, la dirigeante a voulu que je fasse le point et m’a demandé comment se passait notre coopération. Elle a souligné qu’aucune de mes tâches importantes n’avait été bien faite et m’a demandé sur quoi je travaillais. Je me suis trouvé des excuses. Je lui ai dit que j’avais mal géré mon temps et que le travail était difficile. En réalité, je savais que c’était parce que je cherchais encore la gloire et le gain, que je ne travaillais pas bien avec Sœur Fang et que mon cœur n’était pas au bon endroit. Voilà pourquoi j’avais perdu l’orientation de Dieu. Voyant que je me cherchais des excuses, la dirigeante m’a traitée parce que j’organisais mal mon travail et m’a interrogée sur mon état. Je lui ai dit ce que je révélais depuis quelque temps.

Elle m’a lu un passage des paroles de Dieu, a échangé avec moi et disséqué la nature et la racine de la lutte pour la gloire et le gain. Ҫa m’a aidée à mieux comprendre mon tempérament corrompu. Les paroles de Dieu disent : « Chaque fois qu’ils sont dans un groupe, la première chose que font ceux qui sont des antéchrists est de gagner la confiance et l’appréciation des gens et de faire en sorte que davantage de gens les respectent, les admirent et les vénèrent, afin d’atteindre leur objectif qui est de détenir le pouvoir absolu et d’avoir le dernier mot dans le groupe. […] Pour atteindre le statut, pour être le maître incontesté dans un groupe, ils feront tout ce qu’il faut, n’épargnant aucun individu ou aucun facteur qui menacerait leur statut. Bien sûr, les antéchrists sont obligés d’employer un certain nombre de moyens pour y parvenir. Toute personne qui s’exprime, qui parle logiquement, d’une manière ordonnée et bien organisée, devient l’objet de leur jalousie, une cible pour l’imitation et, de plus, la cible de leur compétition. Ceux qui poursuivent la vérité et ont une conviction, qui souvent aident et soutiennent les frères et sœurs, les faisant sortir de la négativité et de la faiblesse, deviennent également la cible de leur compétition. Celui qui est adepte d’une certaine tâche et est un peu admiré par les frères et sœurs devient également la cible de leur compétition. Ceux dont le travail est fructueux, et qui sont loués par le Supérieur, sont encore plus une cible pour leur compétition. Et quelle est leur devise à tous qu’importe le groupe dans lequel ils sont ? Ces gens ne veulent pas nécessairement obtenir le statut le plus élevé ; c’est juste qu’ils ont un certain tempérament, une certaine mentalité, qui les fait faire ces choses. Quelle est cette mentalité ? C’est : “Je dois rivaliser ! Rivaliser ! Rivaliser !” “Rivaliser”. Voilà quel est leur tempérament. C’est un tempérament que personne ne peut contenir. Personne ne peut le contrôler, eux-mêmes ne le peuvent pas : il faut qu’ils rivalisent » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans Exposer les antéchrists). J’ai réfléchi à ce que ce passage révélait sur ces états. Il décrivait parfaitement celui dans lequel j’étais ces derniers temps. Dans mon devoir, je voulais toujours avoir un certain statut et que les autres m’admirent. Quand j’ai cru Sœur Fang sur le point de prendre ma place, je l’ai traitée comme une adversaire et j’ai secrètement lutté contre elle pour conserver ma position. J’ai voulu diviser le travail pour qu’on puisse voir qui était la plus efficace. J’ai aussi utilisé le fait d’aider les frères et sœurs à résoudre leurs problèmes pour montrer que j’étais plus impliquée qu’elle, que je comprenais mieux la vérité et le travail, dans l’espoir de prouver que j’étais un membre de l’équipe fort et compétent et de consolider ma position. J’étais obsédée par l’envie de prouver ma valeur et je me comparais à elle à chaque instant. N’est-ce pas précisément le tempérament d’antéchrist révélé par Dieu ? En y réfléchissant, j’ai compris que la dirigeante voulait qu’on travaille ensemble pour être plus efficaces et finir le projet plus rapidement. Obsédée par des stratagèmes mesquins, je voulais me servir de mon devoir pour renforcer ma position. Je n’ai pas songé un instant au travail de l’Église. Au lieu de mettre mon cœur dans le mandat de Dieu, je ne songeais qu’à trouver des moyens de faire bonne figure. Je manigançais, je travaillais contre Sœur Fang pour assurer ma position, ce qui retardait notre travail. En quoi était-ce faire mon devoir ? De toute évidence, je ne faisais qu’aider Satan à saboter le travail de l’Église !

J’ai lu d’autres passages des paroles de Dieu. « Si tu ne poursuis pas la vérité et veux toujours gagner les gens à ta cause, que tu souhaites toujours satisfaire tes propres ambitions et désirs et combler ta propre aspiration à un statut, alors tu suis le chemin des antéchrists. Le chemin des antéchrists est-il en harmonie avec la vérité ? (Non.) Qu’est-ce qui est en contradiction avec la vérité ? Au nom de quoi ces gens agissent-ils ? (Au nom du statut.) Qu’est-ce qui se manifeste chez les gens qui agissent au nom d’un statut ? Certains disent : “Ils prononcent toujours des paroles de doctrine, ils ne communiquent jamais la réalité-vérité, ils parlent toujours pour eux-mêmes, jamais ils n’exaltent Dieu ni ne Lui portent témoignage. Les gens chez qui de telles choses sont exposées agissent pour le statut” » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans Exposer les antéchrists). « Si tu es obsédé par le statut et le prestige, si tu les chéris vraiment, que tu y es profondément attaché, que tu ne peux pas supporter d’y renoncer, que tu as toujours l’impression qu’en l’absence de statut et de prestige, il n’y a ni joie ni espoir de vivre, que tu dois vivre toute ta vie pour le statut et le prestige, que tu dois être dirigé par ces deux choses, que même si tu n’atteins finalement pas tes objectifs, tu ne peux pas abandonner complètement et que tu dois persévérer jusqu’au bout tant qu’il y a une lueur d’espoir, si tu as de telles pensées, alors il est peu probable que tu sois très exigeant envers toi-même vis-à-vis de ce que tu entreprends et tu es susceptible de fermer les yeux sur ta pratique. […] Une telle poursuite du statut affecte ta capacité à être une créature de Dieu acceptable, et bien sûr, elle affecte ta capacité à accomplir ton devoir selon une norme acceptable. Pourquoi est-ce que Je dis cela ? Rien n’est plus répugnant à Dieu que les gens qui recherchent le statut, parce que la poursuite du statut est un tempérament corrompu qui provient de la corruption de Satan et qui, du point de vue de Dieu, ne devrait pas exister. Dieu n’a pas ordonné qu’il soit donné à l’homme. Si tu es toujours en compétition et en lutte pour le statut, que tu le chéris constamment, que tu veux toujours le saisir pour toi-même, cela n’est-il pas quelque peu empreint de la nature de l’antipathie envers Dieu ? Le statut n’est pas ordonné pour les gens par Dieu ; Dieu fournit aux gens la vérité, le chemin et la vie, et finalement Il fait de chacun d’eux une créature acceptable de Dieu, une créature de Dieu petite et insignifiante, pas quelqu’un qui a un statut et du prestige et qui est vénéré par des milliers de personnes. Et donc, quelle que soit la perspective à partir de laquelle elle est considérée, la poursuite du statut est une impasse. Peu importe à quel point ton excuse pour rechercher un statut est raisonnable, cette voie est toujours la mauvaise et elle n’est pas louée par Dieu. Quels que soient tes efforts et le prix que tu payes, si tu désires un statut, Dieu ne te le donnera pas ; s’il n’est pas donné par Dieu, tu échoueras dans ta lutte pour l’obtenir, et si tu continues à lutter, il n’y aura qu’un seul résultat : la mort ! C’est une impasse : tu comprends cela, n’est-ce pas ? » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans Exposer les antéchrists). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai été terrifiée. Je ne cherchais pas la vérité dans mon devoir. À la place, je poursuivais la gloire et le statut pour satisfaire mes désirs. J’étais sur le chemin d’un antéchrist. Je me suis demandé pourquoi ces choses m’obsédaient tant. C’était à cause de la corruption de Satan. Depuis mon enfance, j’avais entendu des choses comme « L’homme cherche à s’élever ; l’eau coule vers l’aval » et « Tout bon soldat rêve de devenir général ». Imprégnée de ces poisons de Satan, j’avais l’impression que je ne vaudrais rien si je me contentais d’être dans la moyenne. Je pensais que je n’aurais aucune valeur si je n’étais pas au sommet dans tous les domaines. C’était devenu le socle de ma personnalité. Même quand je suis devenue croyante, je n’ai pas réussi à arrêter d’obéir à ces philosophies sataniques. Quand quelqu’un me surpassait, j’éprouvais le besoin de m’opposer à lui et de tout tenter pour prouver ma valeur. Je voulais avoir une place dans les cœurs de gens, qu’ils se pressent autour de moi et m’admirent. Je pensais que ça constituait ma valeur. Avec ce point de vue et ce but, je ne pouvais pas faire mon devoir depuis la place d’un être créé. Au lieu de ça, je faisais semblant de faire mon devoir en rivalisant avec Dieu pour le statut. J’offensais le tempérament de Dieu et je Lui résistais ! Je savais que Dieu m’éliminerait tôt ou tard si je ne me repentais pas. Cette pensée m’a terrifiée. J’ai compris que j’étais sur un chemin terriblement dangereux. Je me suis tout de suite présentée devant Dieu et repentie. Que je garde mon poste de dirigeante d’équipe ou non, que Sœur Fang me remplace ou non, j’étais prête à me soumettre. Autrefois, je pensais que je révélais juste un peu de corruption donc je ne le prenais pas sérieusement. Mais, grâce au jugement et à la révélation des paroles de Dieu, j’ai compris à quel point c’était grave et j’ai sincèrement voulu résoudre cette corruption. Après ça, je me suis mise à lire des paroles de Dieu exposant les gens qui recherchaient ces choses. Il y a un passage qui m’a profondément marquée et aidée à trouver un chemin. « Comme l’une des créatures, l’homme doit garder sa propre place et se comporter consciencieusement. Garde avec dévouement ce qui t’est confié par le Créateur. N’agis pas de manière déplacée, ne fais rien qui dépasse tes capacités ou qui soit répugnant pour Dieu. N’essaie pas d’être grand, surhumain ou au-dessus des autres et ne cherche pas non plus à devenir Dieu. C’est comme cela que les gens ne devraient pas désirer être. Chercher à devenir grand ou surhumain est absurde. Chercher à devenir Dieu est encore plus scandaleux ; c’est vraiment dégoûtant et aussi méprisable. Ce qui est louable et ce à quoi les créatures devraient tenir plus que toute autre chose, c’est de devenir une véritable créature ; c’est le seul objectif que tout le monde devrait poursuivre » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). Les paroles de Dieu ont illuminé mon cœur et m’ont aidée à comprendre Sa volonté. Un être créé ne devrait pas chercher à être quelqu’un d’exceptionnel, un surhomme. On doit prendre notre place de créature de Dieu et accomplir avec constance les tâches qu’Il nous confie. Voilà le bon objectif, le seul que Dieu approuve.

Après ça, quand j’étais de nouveau tentée de me battre pour la gloire et le gain, je faisais un effort pour prier Dieu et renoncer à moi-même et j’allais parler des problèmes de notre travail à Sœur Fang. Lorsque je me suis vraiment ouverte à elle, j’ai découvert qu’elle avait de bonnes idées sur beaucoup de choses et on a très vite élaboré un plan d’action en collaborant. Sœur Fang a aussi fait l’effort de me parler de son expérience pour m’aider à devenir plus efficace. J’ai été à la fois honteuse et très émue. Avoir une partenaire comme elle m’était très utile. Je me suis haïe pour mon aveuglement. En luttant pour la gloire et le gain, j’avais raté de nombreuses occasions de gagner la vérité. Après ça, j’ai arrêté de craindre que Sœur Fang prenne ma place de dirigeante d’équipe. Je suis devenue bien plus détendue et efficace dans mon devoir. Dès qu’on a travaillé en équipe, on a fini ce projet en un rien de temps. En traversant tout ça, j’ai vraiment senti que Dieu était à mes côtés et qu’Il avait arrangé beaucoup de situations pour me purifier et transformer mon tempérament corrompu. Il m’a aussi jugée, exposée, éclairée et guidée par Ses paroles, ce qui m’a permis de me comprendre un peu mieux. J’étais emplie de gratitude envers Dieu et j’ai décidé de bien faire mon devoir et de Le satisfaire.

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