Je ne devrais pas faire du favoritisme envers ma mère
Par Xinyi, ChineEn 2012, je suis devenue responsable du travail de plusieurs Églises. J’ai appris que durant les élections de l’Église, ma...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En 2012, j’ai été choisie pour être dirigeante d’Église. Avec la direction de Dieu, le travail d’évangélisation de notre église a porté ses fruits, et nous avons également créé deux nouvelles églises. À l’époque, les frères et sœurs m’ont nommée pour prendre en charge le travail électoral de l’Église, et lorsque les frères et sœurs étaient dans une situation difficile, ils me demandaient d’échanger et de les aider. Après ceci, ils étaient en mesure de remédier à leur état. C’est surtout lors des réunions entre collègues, en voyant que notre église avait accueilli le plus grand nombre de nouveaux arrivants, qu’elle avait le plus grand nombre de dirigeants et de diacres, et que le travail progressait bien dans tous les domaines, que j’étais extrêmement heureuse. Je pensais que j’avais vraiment des capacités de travail et que j’étais douée pour sélectionner et employer les gens.
Plus tard, j’ai été choisie pour être prédicatrice. Une fois, je suis allée présider une élection de l’Église, et au premier tour des élections, une soeur nommée Wang Chen a reçu le plus grand nombre de voix. Je me suis dit : « Bien que Wang Chen soit assez attirée par le statut et aime se montrer, les quelques fois où nous nous sommes rencontrées, j’ai remarqué qu’elle comprenait un peu son tempérament corrompu. Elle est faite pour être dirigeante. » Ce jour-là, j’ai vu Zhang Lin, qui avait déjà été démise de ses fonctions de dirigeante dans l’Église. Zhang Lin m’a dit : « Wang Chen parle souvent d’elle-même et se met en valeur. Lorsqu’elle échange sur son état, elle ne mentionne que ses points positifs et ne parle jamais de ses corruptions. Cela a conduit les frères et sœurs à la vénérer et à affirmer qu’elle est capable d’échanger sur la vérité et de résoudre les problèmes. Elle ne parvient pas à se comprendre, même après avoir été renvoyée ; la choisir comme dirigeante n’est pas judicieux ! » Après avoir entendu cela, je me suis fait mon idée sur Zhang Lin. Je me suis dit : « N’est-ce pas parce que tu viens d’être démise de tes fonctions que tu te sens mal de voir Wang Chen élue ? De plus, j’ai interagi avec Wang Chen à plusieurs reprises, et je pense qu’elle a fait preuve d’une certaine compréhension à l’égard de sa précédente destitution. Ce n’est pas du tout comme tu le dis. Tu devrais réfléchir aux raisons qui te poussent à parler ainsi. » Dans le passé, j’avais été en charge de presque toutes les élections de l’Église, et les personnes élues avaient plus ou moins été à la hauteur de leur tâche. Je pensais donc avoir un bon jugement et je ne voulais pas accepter les conseils de Zhang Lin. En rentrant chez moi, j’ai dit à la sœur avec laquelle j’étais associée que Wang Chen avait obtenu le plus grand nombre de voix lors de cette élection. Elle a été surprise d’entendre cela, et m’a dit : « Wang Chen a un fort désir de statut et un sérieux problème avec le fait de se mettre en valeur. En tant que dirigeante, elle ne mettait l’accent que sur ses bons côtés lorsqu’elle rendait compte de son travail et ne mentionnait jamais ses écarts. Lorsqu’elle parlait de son état, tout était positif ; elle ne laissait jamais personne voir son côté corrompu. Elle disait que les frères et sœurs lui parlaient tous en cas de problème, mais qu’ils ne cherchaient pas à connaître les principes. À l’époque, nous avons échangé avec elle et nous lui avons fait part de ses problèmes, mais elle disait qu’elle n’avait pas d’arrière-pensées, que c’était la volonté des frères et sœurs de l’admirer. Après avoir été renvoyée, elle n’a pas réussi à se comprendre. Nous ne pouvons toujours pas voir clair dans les intentions de Wang Chen ; tu devrais continuer à chercher la vérité à ce sujet. » En entendant que cette sœur avait également rejeté la personne que j’avais choisie, je me suis sentie bouleversée. Je me suis dit : « Tu parles de choses qui se sont passées il y a plusieurs années. Les dernières fois que j’ai eu affaire à elle, j’ai vu qu’elle était capable de se comprendre elle-même. Ce n’est pas comme tu le dis. Ne sois pas si prompte à mettre les gens dans une catégorie. Sans oublier que je suis dirigeante depuis quelques années, que j’ai été en contact avec beaucoup de gens et que je sais faire preuve de discernement. J’ai plus d’expérience que toi en matière de choix et d’utilisation des personnes ; est-ce que, vraiment, je pourrais me tromper à ce sujet ? » Mais à l’extérieur, je lui ai quand même dit gentiment : « Les choses dont tu parles se sont produites il y a plusieurs années ; elle a maintenant une certaine compréhension d’elle-même. Nous ne pouvons pas nous contenter de regarder le passé des gens ; nous devons les percevoir avec justesse. » Comme la sœur n’a pas répondu, j’ai cru encore plus fermement que j’étais dans le vrai.
Une autre fois, j’ai vu une sœur nommée Li Li. Elle avait été démise de ses fonctions de dirigeante et était extrêmement négative. Elle voulait rentrer chez elle. J’ai pensé que Li Li voulait peut-être rentrer chez elle parce qu’elle n’avait aucun devoir à accomplir. Si je lui donnais un devoir à accomplir, elle ne voudrait peut-être plus rentrer chez elle. Il se trouve que l’église avait besoin de quelqu’un pour s’occuper des affaires courantes, alors j’ai pensé à Li Li, et j’ai envisagé de lui confier ce devoir. Je suis allée rencontrer son dirigeant, Zhang Hui, pour discuter de la possibilité pour Li Li de prendre en charge les affaires courantes. Zhang Hui m’a dit : « Li Li n’a fait preuve d’aucune compréhension de soi après avoir été renvoyée. Elle n’accepte pas que ses frères et sœurs lui pointent du doigt ses problèmes, et tout le monde se sent contraint par elle. Les frères et sœurs ont rapporté qu’elle avait une humanité médiocre et qu’elle n’acceptait pas la vérité. » En entendant les paroles de Zhang Hui, j’étais pleine de mépris. Je me suis dit : « Li Li vient d’être licenciée, il est normal qu’elle ne comprenne pas grand-chose. Et lorsque je l’ai côtoyée par le passé, je n’ai pas remarqué que son humanité était mauvaise. Savez-vous au moins comment juger les gens ? Même si Li Li se soucie beaucoup de sa réputation et qu’il lui arrive de raisonner ceux qui lui font remarquer ses problèmes, elle réfléchit et essaie de se connaître après coup, et elle ne laisse pas sa mauvaise humeur l’empêcher d’accomplir son devoir. Elle prend son devoir avec le sens du fardeau. » J’ai donc dit à Zhang Hui : « Je connais assez bien cette sœur, et je n’ai pas remarqué que son humanité était faible. Il n’y a pas de mal à ce qu’elle fasse ce devoir. » Bien que je ne sois pas apparue comme trop rigide en apparence, je réfléchissais encore : « Je suis dirigeante depuis des années, est-ce que vraiment je me tromperais sur la situation ? Nous ferons ce que je dis. Je suis juste venue ici pour vous en informer. En fin de compte, c’est moi qui prendrai la décision. » Après cela, j’ai immédiatement fait en sorte que Li Li s’occupe des affaires courantes.
Et c’est ainsi que j’ai vécu dans un état d’arrogance et de prétention ; c’était ma manière ou rien, et je n’acceptais pas les conseils des autres. Je pensais que j’étais géniale, que ma façon de voir les choses était pertinente. De même, lorsque je discutais du travail avec la sœur avec laquelle j’étais associée, j’avais toujours l’impression d’avoir un meilleur jugement qu’elle, et je m’en tenais à mes opinions. Après cela, les résultats obtenus dans le cadre de mon devoir ont commencé à se dégrader, et mon état s’est aggravé de plus en plus. Même en échangeant sur les paroles de Dieu, je ne pouvais parler d’aucune lumière. Je m’assoupissais toujours en faisant mon devoir, et j’avais sommeil vers 20 ou 21 heures ; Je ne pouvais pas lutter, même si je le voulais. J’avais l’impression d’avoir perdu l’œuvre du Saint-Esprit, comme si Dieu me cachait Son visage. À l’époque, j’étais encore incapable de reconnaître mes problèmes. Quelques jours plus tard, j’ai été confrontée au jugement et au châtiment de Dieu.
Un soir, j’ai ouvert par hasard une lettre de signalement. En la voyant, je n’en croyais pas mes yeux. La lettre disait que je n’avais pas agi selon les principes à l’époque où j’étais prédicatrice. Lorsque les frères et sœurs m’avaient informé que Wang Chen n’était pas apte à être dirigeante, je ne l’avais pas accepté et je n’avais pas essayé de comprendre la véritable situation. Pendant que Wang Chen était dirigeante d’Église, elle n’avait pas cherché les paroles de Dieu pour échanger et aider les frères et soeurs lorsque leur état était mauvais. Au lieu de cela, elle leur avait fait la leçon parce qu’ils ne poursuivaient pas la vérité. La sœur avec laquelle elle était associée, Xiaoxue, avait souligné les problèmes de Wang Chen, mais non seulement Wang Chen ne l’avait pas accepté, mais elle avait également parlé des problèmes de Xiaoxue aux frères et sœurs. Tout le monde s’était alors rangé du côté de Wang Chen et avait cru que Xiaoxue était une fausse dirigeante. Le chaos avait éclaté dans l’Église, et les frères et sœurs avaient passé plus de deux mois sans vivre une vie d’Église normale. Leur entrée dans la vie avait subi des pertes, et le travail de l’Église avait été sérieusement perturbé. En lisant cette lettre de signalement, je tremblais de la tête aux pieds et mon cœur battait la chamade. C’était comme si chaque mot de la lettre m’avait transpercé le cœur, et c’était comme si j’avais été condamnée ; j’étais dans un état de panique et d’inquiétude. Je me suis dit : « C’en est vraiment fini de moi, maintenant. La hiérarchie va-t-elle me licencier ? » J’ai aussi pensé : « L’œuvre de Dieu touche à sa fin. Si je suis renvoyée maintenant, cela ne signifie-t-il pas que j’ai été démasquée ? Cela ne signifie-t-il pas que je n’ai plus aucun espoir d’être sauvée ? » J’avais l’impression qu’un poids me comprimait sur la poitrine. Je n’ai pas bien mangé pendant ces quelques jours et je n’arrivais pas à dormir. J’avais peur que la dirigeante me renvoie à tout moment. Bientôt, la dirigeante supérieure a organisé une rencontre entre elle et moi. Voyant que je n’avais aucune compréhension de moi-même, elle m’a exposée et m’a émondée, en disant que j’étais extrêmement arrogante, que je n’acceptais pas les conseils des frères et sœurs, que je me comportais de manière arbitraire et irréfléchie dans mon devoir, et que j’interrompais et perturbais le travail de l’Église. Finalement, elle m’a renvoyée. Après avoir été renvoyée, j’étais très négative ; je ne voulais plus manger et boire les paroles de Dieu, ni prier, et dès que je pensais à la façon dont la dirigeante m’avait exposée, j’étais terriblement affligée. J’ai pensé que c’en était fini de moi, que j’étais trop arrogante, que j’étais irrécupérable. J’ai même baissé les bras et je me suis laissée aller à la détresse, je n’ai pas réfléchi sur moi-même quand j’en avais le temps et je me suis contentée de regarder des séries télévisées pour endormir la douleur. Je passais des journées entières dans un état d’hébétude, vivant comme un cadavre ambulant. Parfois, je me disais : « Pourquoi est-ce que je crois en Dieu ? Est-ce que je vais vraiment arrêter ma poursuite maintenant que j’ai été congédiée ? Pourquoi est-ce que l’énergie que j’ai déployée dans le passé a-t-elle disparu maintenant ? Suis-je quelqu’un qui croit sincèrement en Dieu ? » En pensant à cela, je me suis présentée devant Dieu et j’ai prié : « Oh, Dieu ! Après avoir été congédiée, je suis tombée dans la négativité et j’en suis arrivée là. Je vois que ma stature est vraiment trop petite. Dieu, s’il Te plaît, guide-moi hors de cet état négatif. »
Un jour, au cours de ma dévotion spirituelle, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Certaines personnes pensent que dès que quelqu’un a été jugé, châtié, et émondé, ou après que ses véritables couleurs ont été révélées, son sort est scellé, et il est destiné à n’avoir aucun espoir de salut. La plupart des gens sont incapables de le voir clairement, ils hésitent à la croisée des chemins, ne sachant pas comment emprunter la voie à suivre. Cela ne signifie-t-il pas qu’ils manquent encore de connaissances réelles de l’œuvre de Dieu ? Ceux qui ont toujours des doutes quant à l’œuvre de Dieu et au salut de l’homme par Dieu n’ont-ils donc aucune véritable foi ? D’ordinaire, quand certains n’ont pas encore été émondés et n’ont subi aucun revers, ils ont l’impression de devoir poursuivre la vérité et satisfaire aux intentions de Dieu dans leur foi. Cependant, dès qu’ils connaissent un petit malheur ou que des difficultés apparaissent, leur nature traitresse émerge. Ce qui est répugnant à voir. Après coup, eux aussi trouvent cela répugnant et finissent par porter un verdict sur leur propre résultat en disant : “C’en est fait de moi ! Si je suis capable de faire de telles choses, cela ne veut-il pas dire que je suis fichu ? Dieu ne me sauvera jamais.” Beaucoup sont dans cet état d’esprit. On pourrait même dire que tout le monde est comme ça. Pourquoi les gens portent-ils un verdict sur eux-mêmes de la sorte ? Cela prouve qu’ils ne comprennent toujours pas l’intention de Dieu qui est de sauver l’humanité. Il vous suffira d’être émondés une seule fois pour sombrer durablement dans la négativité, ne pas pouvoir vous ressaisir, au point de renoncer peut-être même à votre devoir ; le moindre incident peut vous rebuter dans votre poursuite de la vérité et vous pétrifier. On dirait que les gens ne s’enthousiasment pour leur quête que s’ils se sentent parfaits et irréprochables, mais en découvrant leur corruption démesurée, ils n’ont pas le cœur à poursuivre la quête de la vérité. Beaucoup ont exprimé leur frustration et leur négativité en ces termes : “C’en est fini de moi ; Dieu ne me sauvera pas. Même si Dieu me pardonne, je ne pourrai pas me pardonner ; je ne pourrai jamais changer.” Ils ne comprennent pas les intentions de Dieu et prouvent ainsi qu’ils ne connaissent pas Son œuvre. En fait, il leur est naturel de révéler parfois un penchant pour la corruption pendant leurs expériences ou d’agir de manière dénaturée, irresponsable ou encore négligente et sans loyauté. C’est parce qu’ils sont enclins à la corruption ; telle est l’inexorable loi. Sans ces révélations, pourquoi seraient-ils qualifiés d’êtres humains corrompus ? Si des êtres humains n’étaient pas corrompus, l’œuvre salvatrice de Dieu serait alors dénuée de sens. Le problème est maintenant que, faute de comprendre la vérité ou de se comprendre vraiment eux-mêmes et à défaut d’une vision claire de leur propre nature, ils ont besoin de Dieu pour exprimer Ses paroles de révélation et de jugement afin de voir la lumière. Sans cela, ils demeureraient insensibles et obtus. Si Dieu n’œuvrait pas ainsi, les gens ne changeraient jamais » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ce passage des paroles de Dieu m’a fait l’effet d’un courant chaud qui a apaisé mon cœur, m’a réconfortée et encouragée. J’ai enfin reconnu que je vivais dans cet état de désespoir parce que je n’avais pas compris l’œuvre de Dieu. Je pensais que puisque j’avais choisi et employé des gens selon ma propre volonté et que j’avais interrompu et perturbé le travail de l’Église, Dieu ne me sauverait plus. En réalité, l’œuvre de jugement et de châtiment de Dieu était de m’aider à comprendre ma corruption. Sans ce que les faits ont révélé et sans cet émondage, je n’aurais pas vu la gravité de mon tempérament arrogant, et de quelle manière j’avais été capable de faire tant de choses qui résistaient à Dieu. Or, j’avais été renvoyée, et c’était Dieu qui me protégeait, et qui me permettait de cesser rapidement de faire le mal et d’être capable de réfléchir, de me repentir et de changer. Mais je ne comprenais toujours pas Dieu, pensant qu’Il me révélait et m’éliminait. J’ai donc vécu dans la négativité et je me suis laissée aller au désespoir. J’avais blessé Dieu si profondément ! Je me sentais extrêmement redevable envers Dieu, et je me suis dit intérieurement : « Peu importe à quel point je suis corrompue, je dois quand même faire de mon mieux pour être meilleure. Je ne peux pas continuer à m’enfoncer dans la négativité. » Après cela, j’ai mangé et bu normalement les paroles de Dieu et je L’ai prié tous les jours, et peu à peu, mon état s’est amélioré.
Pendant cette période, j’ai également réfléchi aux raisons pour lesquelles j’avais échoué et chuté. J’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Que signifie être “arbitraire et irréfléchi” ? Cela signifie agir comme bon te semble lorsque tu rencontres un problème, sans aucun processus de réflexion ou de recherche. Rien de ce que dit quelqu’un d’autre ne peut toucher ton cœur ni te faire changer d’avis. Tu ne peux même pas accepter qu’on échange avec toi sur la vérité, tu t’accroches à tes propres opinions, sans écouter quand d’autres personnes disent quelque chose de juste, convaincu d’avoir toi-même raison et t’accrochant à tes propres idées. Même si ce que tu penses est correct, tu devrais aussi prendre en compte les opinions des autres. Et si tu ne le fais pas du tout, n’est-ce pas être extrêmement suffisant ? Pour les gens qui sont extrêmement suffisants et obstinés, il n’est pas facile d’accepter la vérité. Si tu fais quelque chose d’incorrect et qu’on te critique en disant : “Tu ne le fais pas conformément à la vérité !” tu réponds : “Même si c’est le cas, c’est quand même comme ça que je vais le faire” et alors, tu trouves une raison pour leur faire croire que c’est juste. Si on te fait ce reproche : “Que tu agisses ainsi est perturbant et ça va porter atteinte au travail de l’Église”, non seulement tu n’écoutes pas, mais tu n’arrêtes pas de trouver des excuses : “Je pense que c’est la bonne manière, donc je vais le faire comme ça.” Quel tempérament est-ce là ? (L’arrogance.) C’est de l’arrogance. Une nature arrogante te rend obstiné. Si tu as une nature arrogante, tu te comporteras de façon arbitraire et irréfléchie, sans te soucier de ce qu’on peut te dire » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Ce que Dieu a exposé, c’est exactement mon comportement. J’étais tout à fait comme il l’avait décrit : quelqu’un d’arrogant, agissant de manière irréfléchie et arbitraire. Je pensais être assez expérimentée en matière de sélection et de gestion des gens, et je pensais savoir comment juger les gens sur la base des principes, je n’étais donc pas disposée à écouter les suggestions des frères et sœurs, pensant que j’avais raison et que je ne me tromperais pas sur quelqu’un. En ce qui concerne la question de l’élection des dirigeants de l’Église, Zhang Lin et la sœur avec laquelle j’étais associée m’avaient rappelé que Wang Chen se mettait toujours en valeur et se vantait, qu’elle n’avait pas acquis une véritable compréhension d’elle-même après avoir été démise de ses fonctions, et qu’elle n’était pas apte à être dirigeante. Cependant, je n’avais pas écouté les conseils des sœurs, je croyais encore que j’avais été dirigeante pendant de nombreuses années et que je savais mieux juger les gens. Non seulement je n’avais pas approfondi et compris la question, mais j’avais également réfuté les conseils des sœurs, en voulant qu’elles fassent ce que je disais. Parce que j’étais arrogante et présomptueuse, que je m’accrochais à mes propres opinions et que j’agissais avec insouciance, Wang Chen est devenue dirigeante, ce qui a interrompu et perturbé la vie de l’Église. Par ailleurs, en ce qui concerne la promotion de Li Li, Zhang Hui m’avait dit qu’elle venait d’être licenciée et qu’elle n’avait aucune compréhension d’elle-même, et qu’elle avait une humanité médiocre, qu’elle n’acceptait pas les conseils des autres, et qu’elle n’était pas apte à s’occuper des affaires courantes. Alors même que je savais que les propos de Zhang Hui étaient logiques, j’avais pensé que l’état de Li Li pouvait être amélioré en lui faisant accomplir un devoir. J’avais également pensé que je la connaissais assez bien, et j’avais donc insisté pour la promouvoir. Dans ces deux cas de sélection et de gestions des personnes, les frères et soeurs m’avaient fait des suggestions, mais je n’avais absolument rien écouté de ce qu’ils m’ont dit. En conséquence, j’avais causé de graves interruptions et perturbations dans le travail de l’Église, et les frères et sœurs avaient passé plus de deux mois sans avoir de vie d’Église normale. C’était la conséquence de mon tempérament arrogant, de mon comportement arbitraire et du fait de ne pas accepter les conseils des autres. En comprenant cela, j’ai prié Dieu : « Oh Dieu ! Si on ne m’avait pas dénoncée, renvoyée et empêchée de faire le mal, qui sait combien d’actes malfaisants j’aurais encore commis ? Dieu ! Merci de m’avoir révélée ; je suis prête à me repentir. »
Plus tard, j’ai lu davantage de paroles de Dieu et j’ai acquis une certaine compréhension de mon tempérament corrompu. Dieu Tout-Puissant dit : « Si tu as un tempérament arrogant et vaniteux, alors le fait de te dire de ne pas t’opposer à Dieu ne fait aucune différence, tu ne peux pas t’en empêcher, c’est incontrôlable pour toi. Tu ne le ferais pas exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et prétentieuse. Ton arrogance et ta prétention te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu te mettes constamment en valeur ; elles te feraient mépriser les autres, elles ne laisseraient dans ton cœur que toi-même ; ton arrogance et ta prétention te priveraient de la place de Dieu dans ton cœur et elles finiraient par t’amener à prendre la place de Dieu et à exiger que les gens se soumettent à toi, et elles te feraient vénérer tes propres pensées, idées et notions comme la vérité. Tant de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et prétentieuse ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament). « L’arrogance est la source du tempérament corrompu de l’homme. Plus les gens sont arrogants, plus ils sont déraisonnables, et plus ils sont déraisonnables, plus ils sont susceptibles de résister à Dieu. En quoi ce problème est-il grave ? Non seulement les gens dotés d’un tempérament arrogant considèrent tous les autres comme inférieurs à eux, mais, pire que tout, ils sont même condescendants à l’égard de Dieu et n’ont pas un cœur qui craint Dieu. Même si les gens peuvent donner l’impression de croire en Dieu et de Le suivre, ils ne Le traitent pas du tout comme Dieu. Ils ont toujours le sentiment de détenir la vérité et se tiennent en haute estime. Voilà l’essence et la source du tempérament arrogant, et il provient de Satan. Par conséquent, le problème de l’arrogance doit être résolu. Avoir l’impression d’être meilleur que d’autres : voilà un sujet insignifiant. Le problème crucial, c’est que le tempérament arrogant chez quelqu’un empêche de se soumettre à Dieu, à Sa souveraineté et à Ses arrangements ; un tel individu se sent toujours enclin à rivaliser avec Dieu au sujet du pouvoir et du contrôle sur les autres. Ce genre de personne n’a pas un cœur qui craint Dieu le moins du monde, sans parler d’aimer Dieu ou de se soumettre à Lui. Les hommes qui sont arrogants et prétentieux, surtout ceux qui sont arrogants au point d’avoir perdu leur raison, ne peuvent se soumettre à Dieu dans leur croyance en Lui et vont jusqu’à s’exalter et se porter témoignage à eux-mêmes. Ce sont eux qui résistent le plus à Dieu et qui n’ont absolument pas un cœur qui craint Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu a dit que ceux qui ont des tempéraments arrogants sont capables de faire des choses qui causent des interruptions et des perturbations et qui violent les principes ; ils sont capables de résister à Dieu. J’ai cru en Dieu pendant des années et j’ai obtenu quelques résultats dans mon devoir, et je considérais donc ces choses comme un acquis. Je pensais que je possédais un peu de la vérité-réalité, que j’avais du talent, que j’étais meilleure que les autres. J’avais une grande confiance en moi, pensant que j’avais raison sur toute la ligne. Ces deux fois où j’avais sélectionné et employé des personnes, Dieu avait utilisé les frères et sœurs pour me rappeler à plusieurs reprises que la façon dont je faisais appel à ces personnes n’était pas conforme aux principes, mais je ne les avais pas du tout pris au sérieux. Je pensais que je comprenais la vérité, que j’étais douée pour juger les gens, et j’insistais pour faire ce que je voulais, pour sélectionner et disposer des gens selon mes propres idées et sans tenir compte des vérités-principes. Je pensais que tout le monde était inférieur à moi et je ne portais pas Dieu dans mon cœur ; mon arrogance ne connaissait pas de limites. Si j’avais obtenu des résultats en accomplissant mon devoir dans le passé, ce n’était pas parce que j’avais un bon calibre et que je comprenais la vérité. En fait, lorsque j’avais commencé à accomplir mon devoir, il y avait beaucoup de choses que je ne comprenais pas. Je priais Dieu et m’en remettais à Lui lorsque je faisais face à des difficultés, en recherchant Son intention et en agissant conformément aux principes. Il m’avait ainsi été facile d’être guidée par le Saint-Esprit, et j’avais obtenu des résultats dans mon devoir. Cependant, je considérais les résultats obtenus grâce à l’œuvre du Saint-Esprit comme mon propre capital, pensant toujours que je comprenais la vérité. Je n’avais pas accepté les conseils des frères et sœurs ni recherché les vérités-principes, en agissant de manière arbitraire et irréfléchie et en causant des interruptions et des perturbations dans le travail, j’avais finalement perdu l’œuvre du Saint-Esprit et été démise de mes fonctions. C’était la cause profonde de mon échec. J’ai pensé à la manière dont Christ donnait aux frères et sœurs la possibilité d’exprimer leurs points de vue à chaque réunion, et acceptait leurs paroles si elles étaient justes. En voyant l’humilité et la discrétion de Christ, ainsi que Son essence de splendeur et de bonté, je me suis sentie encore plus honteuse. Je n’étais rien ; j’avais compris quelques doctrines et acquis de l’expérience professionnelle, puis j’avais cessé d’écouter qui que ce soit, j’avais agi avec l’attitude « ma manière ou rien ». Si à l’époque j’avais pu écouter les conseils des frères et sœurs avec un esprit ouvert et si j’avais adopté une attitude d’acceptation de la vérité, je n’aurais pas choisi et employé des personnes à ma guise et je n’aurais pas causé un tel préjudice au travail. J’avais vraiment beaucoup de remords ! Dieu S’est servi des frères et sœurs qui m’ont dénoncée et renvoyée pour m’empêcher de faire le mal ; c’était Dieu qui me protégeait. Sans Sa protection, étant donné ma nature arrogante, on ne peut pas savoir quel genre d’actes malfaisants j’aurais commis. À présent, Dieu m’avait donné l’occasion de réfléchir et de me repentir. J’ai senti que l’amour de Dieu pour moi était immense, et dans mon coeur, je me suis dit : « À l’avenir, quoi que je fasse, je dois chercher davantage et garder un cœur qui craint Dieu ; je ne peux pas agir de manière insouciante en fonction de mes propres désirs. »
En 2020, je suis redevenue dirigeante d’Église. À l’époque, notre Église avait besoin de quelqu’un pour s’occuper de l’abreuvement. La sœur avec laquelle j’étais associée m’a dit qu’une sœur de notre église nommée Zhenxin était active dans son devoir, avait un cœur pur, était une bonne personne, et pouvait être formée. Après avoir entendu cela, je me suis dit : « J’ai eu des contacts avec cette sœur à plusieurs reprises. Ses échanges sont plutôt superficiels, et elle ne parle pas de ses corruptions. Est-ce que quelqu’un comme elle peut faire le travail d’abreuvement ? » À ce moment-là, deux autres sœurs ont également dit que même si Zhenxin était active dans ses activités, elle n’était pas à la hauteur pour échanger sur la vérité et la résolution des problèmes. Après cela, je me suis sentie encore plus sûre que j’avais bien jugé la situation, que Zhenxin n’était pas apte à faire le travail d’abreuvement. Lorsque j’ai eu cette pensée, je me suis aperçue que j’étais à nouveau arrogante et présomptueuse. J’ai pensé à la façon dont j’avais transgressé en m’en tenant à mes propres opinions dans le passé, et j’ai senti que je ne pouvais pas continuer à m’en tenir à mes opinions, que je devais chercher avec ceux qui comprenaient la vérité. J’ai lu davantage de paroles de Dieu : « Quand d’autres personnes expriment des opinions divergentes : comment peux-tu pratiquer pour éviter d’être arbitraire et irréfléchi ? Tu dois d’abord avoir une attitude d’humilité, mettre de côté ce que tu crois être juste et laisser tout le monde échanger. Même si tu crois que ta façon de faire est la bonne, tu devrais arrêter d’insister. C’est une forme d’amélioration ; cela montre une attitude de recherche de la vérité, de négation de soi et de satisfaction des intentions de Dieu. Une fois que tu as cette attitude, en même temps que tu n’adhères pas à tes propres opinions, tu devrais prier, solliciter la vérité de Dieu, puis chercher une base dans les paroles de Dieu. Détermine comment agir, en te basant sur les paroles de Dieu. C’est la pratique la plus appropriée et la plus juste. Lorsque les gens cherchent la vérité et soulèvent un problème pour que tous échangent et cherchent une réponse ensemble, c’est là que le Saint-Esprit apporte l’éclairage » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). J’ai prié Dieu : « Oh Dieu, ils ont dit que cette sœur était capable de faire un travail d’abreuvement, mais j’ai l’impression qu’elle ne convient pas. Je sais que j’ai un tempérament arrogant et que je n’ai pas forcément jugé cela avec justesse. S’il Te plaît, guide-moi pour que je puisse renoncer à moi-même et agir d’une manière qui s’aligne sur les principes et qui soit bénéfique à l’œuvre de l’Église. » Lors de l’une de nos réunions, le prédicateur était présent, et j’ai voulu solliciter son opinion. Le prédicateur a échangé avec moi et m’a dit que je pouvais émettre un jugement grâce à la façon dont la majorité des frères et sœurs avaient évalué Zhenxin. J’ai demandé autour de moi et j’ai appris que tout le monde pensait que Zhenxin avait une bonne humanité, qu’elle était patiente, et qu’elle était capable de s’ouvrir purement lorsqu’elle interagissait avec les autres. Ils ont dit que même si son entrée dans la vie était un peu superficielle, elle avait un sens du fardeau dans son devoir. À cette époque, l’Église manquait de personnel et il n’y avait personne de plus approprié. Zhenxin était la meilleure d’un groupe médiocre, il était donc approprié de la choisir pour s’occuper du travail d’abreuvement. Après l’évaluation des frères et sœurs, nous avons finalement choisi Zhenxin comme dirigeante du groupe d’abreuvement. Par la suite, lorsque je me suis associée avec Zhenxin, j’ai remarqué qu’elle était capable de reconnaître son tempérament corrompu quand des choses lui arrivaient, et qu’elle avait aussi un certain sens de la justice. Heureusement, j’avais écouté les conseils de tout le monde et je ne m’étais pas contentée de mes propres opinions. Dans les jours qui ont suivi, lors des discussions avec les frères et sœurs, chaque fois que je sentais que j’avais raison ou que d’autres me faisaient des suggestions différentes, j’ai consciemment prié Dieu et je me suis rebellée contre moi-même, j’ai écouté les suggestions des frères et sœurs avec un cœur en recherche. En pratiquant de cette manière, j’ai vu qu’il y avait souvent quelque chose d’intéressant à entendre dans leurs suggestions qui me montrait aussi ce qui me manquait. Cela m’a beaucoup aidée dans l’accomplissement de mon devoir. Si j’ai pu changer un peu, c’est grâce aux paroles de Dieu. Je rends grâce à Dieu !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
Par Xinyi, ChineEn 2012, je suis devenue responsable du travail de plusieurs Églises. J’ai appris que durant les élections de l’Église, ma...
Par Liu Wen Libérée des griffes de la mort, je loue la puissance de Dieu Quand mes proches ont appris que j’étais à un stade avancé d’un...
Par Christina, États-UnisÀ la mi-mai 2021, Jen, notre dirigeante, m’a demandé de rédiger une évaluation de Laura. Elle disait que Laura...
Par Song Yu, Pays-Bas En mai de cette année, une sœur m’a rapporté que sœur Lu lui avait dit qu’au moins trois dirigeants d’Église étaient...