Ce que j’ai gagné à parler honnêtement
Par Clara, États-UnisIl y a quelque temps, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui disent : « Faire preuve de flagornerie, de flatterie...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
Au début de l’année 2017, ma voisine Li Lan m’a prêché l’Évangile de Dieu Tout-Puissant des derniers jours. Après une période d’investigation, j’ai confirmé l’œuvre de Dieu et commencé à comprendre certaines vérités. Surtout, lorsque j’ai vu que Dieu incarné des derniers jours œuvre pour purifier les tempéraments corrompus des gens, et qu’aussi longtemps que ces derniers poursuivent véritablement la vérité, ils peuvent être sauvés et gagner la vie éternelle, je me suis sentie vraiment heureuse et excitée. J’ai pris conscience que ce n’était pas quelque chose qui pouvait être acheté avec de l’argent ou des biens matériels, et j’étais véritablement reconnaissante envers Li Lan du fond du cœur. Je me souviens que lorsque j’ai accepté pour la première fois l’œuvre de Dieu des derniers jours, j’étais empêchée de participer réunions parce que j’étais persécutée par mon mari, et mon état était très négatif, et c’est l’amour et la patience de Li Lan qui m’ont aidée et soutenue à maintes reprises, m’empêchant de tomber. Peu à peu, j’ai compris certaines vérités et j’ai gagné la foi. Je n’étais plus contrainte par mon mari et je pouvais participer aux réunions et faire mes devoirs normalement. Lorsque je partais faire mes devoirs, Li Lan s’occupait de mes enfants et gérait les tâches ménagères. Je pensais souvent : « Le fait de pouvoir croire en Dieu et de faire mes devoirs sans être contrainte par mon mari, c’est grâce à l’aide de Li Lan. Li Lan est ma grande bienfaitrice et c’est une personne que je n’oublierai jamais. Je dois trouver l’occasion de lui rendre la pareille dans le futur. »
Un jour, en octobre 2021, la dirigeante m’a dit : « Li Lan ne parle que des affaires domestiques lors des réunions, et cela perturbe les frères et sœurs et les empêche de se concentrer sur la contemplation et l’échange des paroles de Dieu. Nous avons échangé avec elle et souligné son comportement de nombreuses fois, et elle a l’accepté verbalement, mais dès qu’elle revient à la réunion suivante, elle fait exactement la même chose. Son comportement, en tant qu’incrédule est assez sérieux, et l’Église est en train de collecter des évaluations auprès des frères et sœurs à son sujet. Sachant que vos maisons sont proches et que tu as eu des interactions avec elle au fil des années, rédige une évaluation la concernant. » En entendant la dirigeante dire cela, j’ai ressenti un pincement au cœur. Je connaissais bien la situation de Li Lan ; nos maisons étaient proches et elle venait souvent chez moi. Lors de nos lectures des paroles de Dieu et de nos échanges sur nos états, je me rendais compte que ses pensées n’étaient pas du tout orientées vers les paroles de Dieu, et elle parlait souvent de choses insignifiantes sur sa famille, à un moment elle se plaignait du manque d’attention de son mari, et l’instant d’après, elle parlait de son fils qui était désobéissant. J’échangeais avec elle pour lui faire accepter cela comme venant de Dieu et chercher la vérité pour en tirer des leçons, mais elle ne semblait jamais prendre ces choses au sérieux, et chaque fois que nous nous retrouvions, elle parlait encore des mêmes choses, ce qui m’agaçait vraiment. De plus, elle n’investissait jamais son cœur dans ses devoirs et faisait toujours preuve de négligence dans son travail des affaires générales. Je l’avais corrigée et exposée à de nombreuses reprises concernant sa façon d’accomplir ses devoirs, mais elle se contentait d’accepter verbalement et continuait à se comporter de la même manière. Désormais, elle perturbait aussi les frères et sœurs, rendant difficile pour eux d’avoir des réunions paisibles. Malgré plusieurs rappels et de l’aide, elle ne tenait toujours pas compte de ces conseils. Je voyais bien que Li Lan n’acceptait pas du tout la vérité et qu’elle interrompait et perturbait constamment la vie de l’Église, et il était évident qu’elle n’était pas apte à rester dans l’Église. Mais je pensais que si j’exposais son comportement, Li Lan devrait être exclue en tant qu’incrédule, et cette idée me bouleversait énormément. J’ai réfléchi au fait que j’avais pu accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours et que j’avais eu l’opportunité de poursuivre la vérité et d’être sauvée, tout cela grâce à Li Lan qui m’avait prêché l’Évangile. Et pendant mes moments de négativité et de faiblesse, c’était Li Lan qui m’avait toujours aidée et soutenue. De plus, lorsque je faisais mes devoirs à l’extérieur, Li Lan m’aidait souvent à s’occuper de mes enfants et à gérer les tâches ménagères. Comme le dit l’adage « La gentillesse d’une goutte d’eau devrait être récompensée par une source jaillissante », et qui plus est, Li Lan m’avait tant aidée, donc si j’exposais son comportement comme celui d’une incrédule, cela ne montrerait-il pas que j’étais dépourvue de conscience ? Avec cette pensée à l’esprit, j’ai répondu à la dirigeante avec tact : « Au cours de ces deux dernières années, je n’ai pas eu l’occasion de participer aux réunions avec Li Lan, donc je ne la connais pas suffisamment. » J’ai également pris la défense de Li Lan, en disant : « Li Lan est enthousiaste, et bien que sa famille la persécute, elle cherche sincèrement à faire ses devoirs. » La dirigeante a dit : « Une sœur qui a interagi avec Li Lan à deux reprises a trouvé qu’elle perturbait la vie de l’Église et elle a du discernement à son sujet. Logiquement, tu devrais mieux la connaître, n’as-tu vraiment pas de discernement à son sujet ? » En me rendant compte que mon mensonge avait été exposé, j’ai eu un peu honte, mais en pensant à tout le bien que Li Lan avait fait pour moi, je n’avais pas envie de rédiger une évaluation la concernant. Une fois que la dirigeante est partie, je me suis sentie mal à l’aise, comme si une lourde pierre pesait sur mon cœur. Un jour, ma fille est revenue d’une réunion et m’a dit : « Pendant la réunion, Li Lan n’a pas arrêté pas de parler de problèmes domestiques, et c’était impossible pour nous d’avoir une véritable réunion, et malgré les échanges des frères et sœurs qui l’ont exposée à plusieurs reprises, elle n’a toujours pas changé. Tout le monde a dit qu’ils ne voulaient plus se réunir avec elle. » En entendant les propos de ma fille, j’ai compris que Li Lan continuait à perturber la vie de l’Église, et je me suis sentie vraiment coupable. Je me suis dit : « Si je devais exposer le comportement de Li Lan, elle pourrait être exclue de l’Église plus tôt, et les frères et sœurs seraient moins perturbés. Mais si je la signale à la dirigeante, Li Lan m’accusera-elle d’être ingrate et dépourvue de conscience lorsqu’elle le découvrira. Comment pourrais-je la regarder en face ? » Avec ces pensées à l’esprit, je me suis sentie vraiment tiraillée, et en fin de compte, je n’ai pas fourni d’évaluation de Li Lan.
Peu après, une sœur qui faisait du travail de purification est venue à une réunion avec nous, et m’a demandé soudainement si je connaissais Li Lan. Mon cœur a fait un bond et je me suis dit : « Pourquoi cette sœur m’interroge-t-elle sur Li Lan soudainement ? Comment devrais-je répondre ? Si je lui dis que je la connais, la soeur va sûrement me demander des détails sur le comportement de Li Lan, et si je réponds honnêtement, il est très probable que Li Lan soit exclue. Je pourrais simplement dire que je ne la connais pas, mais j’ai déjà menti une fois. Si je mens encore, ne deviendrais-je pas une menteuse effrontée ? » Je me suis sentie très tiraillée, alors j’ai prié Dieu avec urgence : « Dieu ! Cette question de la sœur doit avoir été permise par Toi, s’il Te plaît, accorde-moi la force de pratiquer la vérité. » Après avoir prié, je me suis souvenue d’un passage des paroles de Dieu : « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes sentiments de côté et exposer Satan pour Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient satisfaites en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui suit Ma volonté ? Pose-toi ces questions et réfléchis souvent sur elles » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Chaque question de Dieu m’a transpercé le cœur. Dieu espère que je puisse considérer Son fardeau et protéger les intérêts de l’Église, et que je puisse rapidement exposer et signaler toute personne qui perturbe la vie de l’Église. J’avais souvent été en contact avec Li Lan et j’étais bien au courant de ses actions. Elle avait constamment refusé d’accepter la vérité, et pendant les réunions, elle abordait des questions familiales et perturbait les autres dans leur tranquillité pour manger et boire les paroles de Dieu. Malgré plusieurs cycles d’échange et de corrections, elle ne s’était toujours pas repentie, et cela avait sérieusement perturbé la vie de l’Église. Je devrais pratiquer la vérité pour protéger les intérêts de l’Église, fournir les détails de la situation que je comprenais de manière honnête, et renvoyer Li Lan de l’Église en temps opportun, de sorte que les frères et sœurs puissent avoir un environnement paisible pour vivre la vie de l’Église. Cela serait faire preuve de considération envers l’intention de Dieu et Son fardeau. J’ai donc expliqué honnêtement à la sœur le comportement constant de Li Lan, et elle a pris note de chaque détail que je lui ai exposé. Après lui avoir confié cela, je me suis sentie apaisée et tranquille. Peu de temps après, Li Lan a été exclue de l’Église, et les frères et sœurs n’ont plus été perturbés pendant les réunions.
Cependant, par la suite, je me sentais toujours redevable envers Li Lan. Plus tard, lorsque j’en ai parlé à une sœur, elle a échangé avec moi : « Tes sentiments constants de reconnaissance envers Li Lan sont principalement dus à l’influence de ce point de vue selon lequel une gentillesse reçue doit être rendue avec gratitude. » La sœur m’a fourni deux passages des paroles de Dieu : « Dans la culture traditionnelle chinoise, l’idée selon laquelle “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” est l’un des critères classiques pour juger si une personne est morale ou immorale. Quand on évalue si l’humanité de quelqu’un est bonne ou mauvaise et à quel point sa conduite est vertueuse, l’un des points de repère est de savoir s’il rend les faveurs ou l’aide qu’il reçoit, s’il s’agit ou non de quelqu’un qui rend avec gratitude la bonté qu’il reçoit. Dans la culture traditionnelle chinoise et dans la culture traditionnelle de l’humanité, les gens traitent cela comme une mesure importante de la conduite morale. Si quelqu’un ne comprend pas qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude et qu’il est ingrat, alors il se voit considéré comme dépourvu de conscience et indigne d’être fréquenté et il doit être méprisé, repoussé ou rejeté par tous. Par contre, si quelqu’un comprend qu’un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude, s’il est reconnaissant et rend les faveurs et l’aide qu’il reçoit avec tous les moyens à sa disposition, il est considéré comme une personne dotée de conscience et d’humanité. Si quelqu’un reçoit des avantages ou de l’aide d’une autre personne, mais ne rend pas la pareille ou n’exprime qu’un peu de gratitude, par un simple “merci”, et rien de plus, que pensera cette autre personne ? Ne pourrait-elle pas en être mal à l’aise ? Peut-être pensera-t-elle : “Ce type ne mérite pas d’être aidé, ce n’est pas quelqu’un de bien. Si c’est comme ça qu’il réagit, alors que je l’ai tant aidé, c’est qu’il n’a ni conscience ni humanité et n’est pas digne d’être fréquenté.” Si cette même personne rencontrait à nouveau ce genre d’individu, l’aiderait-elle encore ? Du moins, elle n’aurait plus envie de l’aider » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). « De l’Antiquité jusqu’à aujourd’hui, d’innombrables personnes ont été influencées par cette idée, cette opinion et ce critère de conduite morale concernant le fait de rendre la bonté reçue. Même lorsque la personne qui leur témoigne de la bonté est une personne malfaisante ou mauvaise qui les oblige à commettre des actes néfastes et de mauvaises actions, elles vont toujours à l’encontre de leur conscience et de leur raison, s’y conformant aveuglément afin de lui rendre sa bonté, avec de nombreuses conséquences désastreuses. On pourrait dire que de nombreuses personnes, ayant été influencées, enchaînées, contraintes et liées par ce critère de conduite morale, soutiennent aveuglément et à tort cette idée de rendre la bonté reçue et sont même susceptibles d’aider et d’encourager les gens malfaisants. Maintenant que vous avez entendu Mon échange, vous avez une image claire de cette situation et vous pouvez déterminer qu’il s’agit d’une loyauté insensée, que ce comportement consiste à se conduire sans se fixer de limites et à rendre la bonté reçue de manière imprudente et sans aucun discernement, et que c’est dénué de sens et de valeur. Parce que les gens ont peur d’être fustigés par l’opinion publique ou condamnés par les autres, ils consacrent à contrecœur leur vie à rendre aux autres leur bonté, allant même jusqu’à sacrifier leur vie pour ce faire, ce qui est une manière fallacieuse et stupide de procéder. Non seulement ce dicton issu de la culture traditionnelle a entravé la réflexion des gens, mais il a également imposé un poids et des inconvénients inutiles à leur vie et a fait subir à leurs familles des souffrances et des fardeaux supplémentaires. De nombreuses personnes ont payé un prix élevé pour rendre la bonté reçue : elles considèrent le fait de rendre la bonté comme une responsabilité sociale ou comme leur propre devoir et elles peuvent même passer leur vie entière à rendre aux autres leur bonté. Elles croient que c’est une chose parfaitement naturelle et justifiée, un devoir incontournable. Ce point de vue et cette façon de faire ne sont-ils pas insensés et absurdes ? Cela révèle complètement à quel point les gens sont ignorants et non éclairés. Quoi qu’il en soit, ce dicton sur la conduite morale, “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude”, est peut-être conforme aux idées des gens, mais il n’est pas conforme aux vérités-principes. Il est incompatible avec les paroles de Dieu et constitue une idée incorrecte et une manière incorrecte de faire les choses » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). À partir des paroles de Dieu, j’ai compris que ma réticence à fournir des détails sur le comportement de Li Lan était due à l’emprise et aux contraintes de mon point de vue selon lequel il faut être reconnaissant et rendre la gentillesse. Depuis mon enfance, mes parents m’avaient souvent appris à être reconnaissante et à rendre la gentillesse. J’en étais venue à croire que si quelqu’un me faisait une faveur, je devais trouver un moyen de lui rendre la pareille, et si je n’y parvenais pas, les gens me critiqueraient dans mon dos et me qualifieraient d’ingrate. Ainsi, pour moi être reconnaissante et rendre une gentillesse était un principe de conduite. J’ai adopté cette attitude dans ma vie, rendant doublement la pareille à tous ceux qui étaient gentils avec moi, et mes voisins étaient heureux d’interagir avec moi, ce qui m’a fait croire encore davantage que ce comportement faisait de moi une personne dotée de conscience et d’humanité. Après avoir trouvé Dieu, j’ai persisté à suivre ces idées traditionnelles, et parce que Li Lan m’avait prêché l’Évangile de Dieu des derniers jours, qu’elle m’avait soutenue dans mes moments de faiblesse et de négativité, tout en s’occupant de mes enfants et des tâches ménagères, j’étais vraiment reconnaissante envers Li Lan. Je sentais que le fait de pouvoir faire mes devoirs normalement jusqu’à ce jour était en grande partie dû à l’échange et à l’aide de Li Lan. Je pensais qu’elle était la seule personne que je ne pourrais jamais oublier. En réalité, au fil de mes interactions régulières avec Li Lan, j’avais déjà remarqué qu’elle se focalisait toujours sur les gens et les événements, qu’elle n’acceptait pas les choses venant de Dieu ni ne tirait aucune leçon, et qu’elle ne mettait pas son cœur dans ses devoirs. Lorsqu’on mangeait et buvait les paroles de Dieu avec elle, elle ne parlait que de petites préoccupations de la vie familiale, ce qui dérangeait et distrayait tout le monde. Son comportement avait montré qu’elle était une incrédule et que selon les principes, elle devait être exclue. J’aurais dû rapidement signaler le comportement de Li Lan aux dirigeants et la faire exclure de l’Église. Mais afin de rendre la gentillesse à Li Lan et d’éviter d’être appelée ingrate, je n’ai pas seulement omis de signaler son comportement, mais je l’ai aussi protégée et excusée, voulant qu’elle reste dans l’Église. N’étais-je pas en train de protéger une incrédule ? Je faisais du mal et je m’opposais à Dieu ! L’Église est l’endroit où le peuple élu de Dieu L’adore, et c’est un lieu où les frères et sœurs échangent les paroles de Dieu. Mais à cause des perturbations causées par Li Lan, les frères et sœurs ne pouvaient pas se poser pour méditer sur les paroles de Dieu. Et afin de rendre à Li Lan sa soi-disant gentillesse envers moi, je ne l’ai pas exposée. En quoi avais-je une conscience ou de l’humanité ? Je ne savais vraiment pas distinguer ce qui est juste et ce qui est mal, ce qui est bon et ce qui est mauvais. J’avais réellement fait en sorte que Dieu me déteste ! En prenant conscience de cela, j’étais remplie de regret et de culpabilité, alors j’ai prié Dieu : « Dieu, Je vois que je suis étroitement liée par ce point de vue traditionnel d’être reconnaissante et de rendre la gentillesse, et je suis devenu incapable de distinguer ce qui est bon de ce qui est mauvais, ou le bien du mal. Dieu ! Je souhaite me repentir devant Toi. »
Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Le concept culturel traditionnel selon lequel “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” doit être discerné. La partie la plus importante est le mot “bonté” : comment devez-vous considérer cette bonté ? À quel aspect et à quelle nature de la bonté fait-on référence ? Que signifie “un acte de bonté reçu doit être rendu avec gratitude” ? Il faut que les gens trouvent les réponses à ces questions et qu’en aucune circonstance ils ne soient contraints par cette idée de rendre la bonté reçue : pour quiconque poursuit la vérité, c’est absolument essentiel. Qu’est-ce que la “bonté” selon les notions humaines ? À un degré moindre, la bonté, c’est quelqu’un qui t’aide lorsque tu as des problèmes. Par exemple, quelqu’un qui te donne un bol de riz quand tu as faim, ou une bouteille d’eau quand tu meurs de soif, ou qui t’aide à te relever quand tu tombes et que tu n’arrives pas à te relever seul. Ce sont là autant d’actes de bonté. Un grand acte de bonté, c’est quelqu’un qui te sauve lorsque tu es dans une situation désespérée : c’est une bonté salvatrice. Lorsque tu cours un danger mortel et que quelqu’un t’aide à éviter la mort, il te sauve essentiellement la vie. Ce sont là des choses que les gens perçoivent comme de la “bonté”. Ce genre de bonté dépasse de loin n’importe quelle petite faveur matérielle : c’est une grande bonté qui ne peut être mesurée en termes d’argent ou de choses matérielles. Ceux qui en bénéficient ressentent une forme de gratitude qu’il est impossible d’exprimer par quelques mots de remerciements. Est-il exact, cependant, que les gens mesurent la bonté de cette manière ? (Non.) Pourquoi dis-tu que ce n’est pas exact ? (Parce que cette mesure est basée sur les normes de la culture traditionnelle.) C’est une réponse basée sur la théorie et la doctrine, et bien qu’elle puisse sembler juste, elle ne va pas à l’essentiel de la question. Alors, comment expliquer cela concrètement ? Réfléchissez bien. Il y a quelque temps, J’ai entendu parler d’une vidéo en ligne dans laquelle un homme faisait tomber son portefeuille sans s’en rendre compte. Le portefeuille est ramassé par un petit chien qui poursuit l’homme, et quand l’homme voit cela, il bat le chien pour lui avoir volé son portefeuille. Absurde, n’est-ce pas ? Cet homme a moins de morale que le chien ! Les actions du chien étaient en totale conformité avec les normes humaines de moralité. Un humain aurait crié : “Tu as fait tomber ton portefeuille !” Mais parce que le chien ne pouvait pas parler, il a simplement ramassé le portefeuille en silence et a couru après l’homme. Donc, si un chien peut adopter certains des bons comportements encouragés par la culture traditionnelle, qu’est-ce que cela dit des humains ? Les humains naissent avec conscience et raison, ils sont donc d’autant plus capables de faire ces choses. Tant que quelqu’un a une conscience, il peut assumer ce genre de responsabilités et d’obligations. Il n’est pas nécessaire de travailler dur ni de payer un prix, cela demande peu d’efforts et cela consiste simplement à faire quelque chose d’utile, quelque chose qui profite aux autres. Mais la nature de cet acte doit-elle vraiment être considérée comme de la “bonté” ? Est-ce que cela atteint le niveau d’un acte de bonté ? (Ce n’est pas le cas.) Puisque ce n’est pas le cas, les gens doivent-ils parler de rendre la pareille ? Ce serait inutile » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). « Parfois, Dieu utilise les services de Satan pour aider les gens, mais dans de tels cas, nous ne devons pas manquer de remercier Dieu et nous ne devons pas rendre de bonté à Satan : c’est une question de principe. Lorsque la tentation se présente sous la forme d’une personne perverse qui te dispense de la bonté, il faut d’abord que tu saches clairement qui t’aide et te fournit de l’assistance, quelle est ta situation et s’il existe d’autres chemins que tu peux suivre. Dans de tels cas, tu dois te montrer souple. Si Dieu veut te sauver, quelles que soient les personnes dont Il utilise les services pour y parvenir, tu dois d’abord remercier Dieu et accepter tout cela de Dieu. Tu ne dois pas adresser ta gratitude uniquement aux gens, sans parler d’offrir ta vie à quelqu’un en signe de gratitude. C’est une grave erreur. L’essentiel est que ton cœur soit reconnaissant envers Dieu et que tu acceptes tout cela de Lui » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). À partir des paroles de Dieu, j’ai finalement compris comment voir la gentillesse des autres. Dans l’Église, lorsque les gens sont négatifs, faibles ou font face à des difficultés, les frères et sœurs échangent sur la vérité pour s’entraider et se soutenir. C’est la responsabilité de tous les élus de Dieu, et c’est ce que Dieu exige de Son peuple élu. Lorsque j’ai été persécutée par mon mari, Li Lan a su échanger sur la vérité et m’aider. C’était sa responsabilité et ne pouvait pas être considérée comme une gentillesse. J’ai également compris que concernant ma capacité à entendre la voix de Dieu et à accepter l’œuvre de Dieu des derniers jours, il semblait que ce soit Li Lan qui m’ait prêché l’Évangile, mais derrière tout cela se trouvaient la souveraineté et l’ordonnance de Dieu, j’aurais donc dû remercier Dieu pour Sa grâce. Après avoir trouvé Dieu, je n’ai pas trébuché à cause de la persécution de mon mari, et j’ai pu persister dans mes devoirs. Ce n’était pas l’accomplissement de qui que ce soit, mais c’était plutôt le résultat de l’abreuvement et de la nourriture des paroles de Dieu. Mais je ne l’ai pas accepté de la part de Dieu, je ne L’ai pas remercié, et au lieu de cela, j’ai exprimé ma gratitude envers une personne. J’étais tellement ingrate et je me rebellais contre Dieu !
Dans ma recherche, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu qui m’a enseigné comment traiter ceux qui m’ont aidée. Dieu Tout-Puissant dit : « Prends également en considération cette situation : quelqu’un t’a aidé dans le passé, a fait preuve de bonté envers toi de certaines manières et a eu un impact sur ta vie ou sur un événement important, mais son humanité et le chemin qu’elle suit ne sont pas conformes à ton propre chemin et à ce que tu cherches. Vous ne parlez pas le même langage, tu n’aimes pas cette personne et peut-être qu’à un certain niveau, tu pourrais dire que tes centres d’intérêt et ce que tu cherches diffèrent complètement. Votre chemin dans la vie, votre vision du monde et votre point de vue sur la vie sont tous différents, vous êtes deux sortes de personnes complètement différentes. Alors, comment dois-tu aborder l’aide que cette personne t’a apportée précédemment et comment dois-tu y répondre ? S’agit-il là d’une situation réaliste qui peut se produire ? (Oui.) Donc, que dois-tu faire ? C’est également une situation facile à gérer. Étant donné que vous suivez tous deux des chemins différents, après avoir fourni à cette personne toute indemnisation matérielle que tu peux te permettre, vu tes moyens, tu découvres que vos croyances sont simplement trop divergentes, que vous ne pouvez pas suivre le même chemin, que vous ne pouvez même pas être amis et que vous ne pouvez plus interagir. Comment devrais-tu procéder, étant donné que vous ne pouvez plus interagir ? Garde tes distances avec cette personne. Elle a peut-être fait preuve de bonté à ton égard dans le passé, mais elle se fraie un chemin dans la société en escroquant et en trichant, en perpétrant toutes sortes d’actes infâmes et tu n’aimes pas cette personne, il est donc tout à fait raisonnable de garder tes distances avec cette personne. Certains diront peut-être : “Agir ainsi, n’est-ce pas manquer de conscience ?” Ce n’est pas manquer de conscience. Si cette personne devait vraiment rencontrer des difficultés dans la vie, tu pourrais quand même l’aider, mais tu ne peux pas être contraint par elle ou la suivre en commettant des actes malfaisants et inadmissibles. De plus, il n’y a nul besoin de trimer pour cette personne simplement parce qu’elle t’a aidé ou qu’elle t’a rendu un grand service dans le passé, ce n’est pas ton obligation et cette personne ne mérite pas un tel traitement. Tu as le droit de choisir d’interagir, de passer du temps et de devenir ami avec les gens que tu aimes et avec lesquels tu t’entends, avec les gens qui sont corrects. Tu peux assumer ta responsabilité et ton obligation vis-à-vis de cette personne, c’est ton droit. Bien entendu, tu peux aussi refuser de devenir ami et d’avoir des interactions avec les gens que tu n’aimes pas, et tu n’as pas à assumer la moindre obligation ou responsabilité vis-à-vis d’eux, c’est également ton droit. Même si tu décidais d’abandonner cette personne et si tu refusais d’interagir avec elle ou d’assumer la moindre responsabilité ou obligation vis-à-vis d’elle, tu n’aurais pas tort. Tu dois fixer certaines limites quant à ta façon de te conduire et traiter les différentes personnes de différentes manières. Tu ne dois pas t’associer à des gens malfaisants ou suivre leur mauvais exemple, voilà le choix sage. Ne sois pas influencé par divers facteurs, tels que la gratitude, les sentiments et l’opinion publique : c’est prendre position et avoir des principes, et c’est ce que tu devrais faire » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (7)). Après avoir lu les paroles de Dieu, mon cœur s’est beaucoup éclairci. On doit avoir un point de vue et des principes dans son comportement, et pour ceux qui nous ont aidés, il faut considérer le chemin qu’ils suivent. S’ils sont sur le bon chemin, nous devons être tolérants et patients lorsque leurs actions ne sont pas conformes aux vérités-principes et les aider en échangeant sur la vérité. Mais s’ils sont sur le chemin de la résistance à Dieu, nous devons les exposer et les signaler, et s’ils ne se repentent pas, nous devons nous éloigner d’eux et les rejeter. Tout comme Li Lan m’a un jour aidée, si elle rencontrait des difficultés dans la vie, je pourrais certainement lui offrir de l’aide matérielle, mais maintenant qu’elle perturbait la vie de l’Église et était sur le chemin de la résistance à Dieu, je ne pouvais pas m’associer à elle dans son méfait. Je devais l’exposer et protéger les intérêts de l’Église. C’est distinguer le bien du mal et agir selon les principes.
Ce sont le jugement et l’exposition des paroles de Dieu qui m’ont permis de corriger rapidement mes points de vue erronés et de ne plus être contrainte par le point de vue traditionnel selon lequel une gentillesse reçue doit être rendue avec gratitude, et de comprendre qu’en jugeant les gens et les choses selon les paroles de Dieu, nous pouvons nous aligner sur Ses intentions. Dieu soit loué !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
Par Clara, États-UnisIl y a quelque temps, j’ai lu un passage des paroles de Dieu qui disent : « Faire preuve de flagornerie, de flatterie...
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