Persévérer dans la diffusion de l’Évangile au milieu des tribulations

1 mars 2025

Par Yiting, Chine

En juin 2022, la dirigeante a dit qu’une Église avait récemment été perquisitionnée par le PCC, et que maintenant le travail d’évangélisation de cette Église n’était pas efficace, la dirigeante a voulu que je m’y rende en tant que superviseuse. Elle a également mentionné que cinq ou six ouvriers d’évangélisation avaient été arrêtés, et qu’il fallait rapidement cultiver de nouveaux membres. J’étais un peu inquiète et j’ai pensé : « Je suis déjà recherchée par le PCC, et j’ai failli être attrapée deux fois. Si je vais là-bas et que je me montre, serai-je surveillée et arrêtée par la police ? Si je suis arrêtée, torturée, battue à mort, ou incapable de supporter la coercition et les incitations de la police, et que je trahis Dieu, alors mon chemin de foi en Dieu sera complètement terminé. » En pensant cela, je n’ai pas voulu accepter, mais je me sentais quelque peu coupable et j’ai pensé : « Je crois en Dieu depuis de nombreuses années, mais au fond, je pense toujours à mes propres intérêts. Je suis vraiment rebelle ! Je ne peux pas continuer à protéger mes propres intérêts. » Avec cela en tête, je me suis soumise et j’ai accepté ce devoir.

Après être arrivée à l’Église, j’ai appris que le travail d’évangélisation était inefficace parce que les ouvriers d’évangélisation vivaient tous dans un état d’effarouchement. J’ai rapidement trouvé certaines des paroles de Dieu à échanger avec les frères et sœurs, pour les aider à comprendre que les vérités telles que l’autorité de Dieu, la vie et la mort humaines sont entre les mains de Dieu, et que prêcher l’Évangile est notre mission. Après avoir entendu cela, la foi de chacun a été renforcée, ils ont reconnu leur égoïsme et leur bassesse, ont éprouvé des remords, et étaient disposés à changer et à accomplir le travail d’évangélisation de manière appropriée. Je me suis sentie tellement reconnaissante envers Dieu. Au bout d’un certain temps, le travail d’évangélisation s’est amélioré. Mais, contre toute attente, cinq mois plus tard, quelques frères et sœurs ont été traqués et arrêtés. La sœur qui hébergeait nos réunions a également été interrogée par la police. Puis la dirigeante a envoyé une lettre disant que les collègues avec qui j’avais été en contact récemment avaient tous été arrêtés, et que maintenant j’étais aussi en danger, et que je devais partir rapidement. Après avoir lu la lettre, j’étais un peu paniquée et j’ai pensé : « Récemment, j’ai été à l’extérieur avec ces collègues la majeure partie du temps pour diffuser l’Évangile. Maintenant qu’ils ont tous été arrêtés, si la police vérifie ses archives de surveillance, elle va sûrement me trouver. Je dois me cacher ! Je ne peux pas me faire prendre par la police ! » J’ai pensé à la façon dont la police venait chaque année chez moi pour se renseigner sur mes allées et venues, et à comment, si j’étais vraiment attrapée cette fois, ils ne me laisseraient certainement pas partir. Si je ne pouvais pas supporter la torture et la coercition et que je trahissais Dieu, alors, à la fin, non seulement mon corps serait puni, mais mon âme irait aussi en enfer. J’ai donc décidé que le plus important était de me cacher et de me protéger. J’ai rapidement confié tout le travail de suivi à la dirigeante, même si je savais que certains destinataires potentiels de l’Évangile avaient besoin de ma prédication et que des nouveaux venus avaient besoin de mon abreuvement, j’ai relégué ces pensées au fond de mon esprit.

Plus tard, j’ai entendu dire que de nombreux frères et sœurs diffusaient l’Évangile et faisaient leurs devoirs, et je me suis regardée, moi, qui, par peur de l’arrestation, n’osait pas diffuser l’Évangile ou témoigner de Dieu. Je me suis demandé si je n’étais l’une des ivraies révélées dans la grande tribulation ? Plus j’y pensais, plus j’étais contrariée. Je ne pouvais ni manger ni dormir, et j’ai réfléchi : « Pourquoi est-ce que je crois en Dieu ? Je mène actuellement une vie pitoyable pour éviter d’être arrêtée par la police, et à un moment où l’Évangile doit être répandu, je ne m’engage pas et je n’ai aucun témoignage. Je néglige vraiment mon devoir ! » J’ai lu les paroles de Dieu : « Ce que Je désire, c’est ta fidélité, ta soumission, ton amour et ton témoignage maintenant. Même si tu ne sais pas, à l’heure actuelle, ce que sont le témoignage et l’amour, tu dois Me donner tout ton être et Me remettre les seuls trésors que tu possèdes : ta fidélité et ta soumission. Tu dois savoir que le témoignage de Ma victoire sur Satan se trouve dans la loyauté et la soumission de l’homme, tout comme le témoignage de Ma conquête complète de l’homme. Le devoir de ta foi en Moi est de témoigner pour Moi, de M’être fidèle, à Moi et à personne d’autre, et d’être soumis jusqu’à la fin. Avant que J’entame la prochaine étape de Mon œuvre, comment Me rendras-tu témoignage ? Comment Me seras-tu fidèle et soumis ? Vas-tu consacrer toute ta fidélité à ta fonction ou simplement abandonner ? Souhaiterais-tu plutôt te soumettre à tous Mes arrangements (même la mort ou la destruction) ou fuir à mi-chemin pour éviter Mon châtiment ? Je te châtie afin que tu Me rendes témoignage et que tu Me sois fidèle et soumis. En outre, le châtiment à l’heure actuelle sert à inaugurer la prochaine étape de Mon œuvre et à permettre à l’œuvre de progresser sans entrave. Par conséquent, Je t’exhorte à être sage et à ne pas traiter ta vie ni la signification de ton existence comme un terrain sablonneux sans valeur. Peux-tu savoir exactement ce que sera Ma prochaine œuvre ? Sais-tu comment Je travaillerai dans les jours à venir et comment se déroulera Mon œuvre ? Tu dois connaître la signification de l’expérience que tu as de Mon œuvre et, en outre, la signification de ta foi en Moi » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Que connais-tu de la foi ?). Les paroles de Dieu m’ont soudainement réveillée. C’est vrai, Dieu veut la loyauté et la soumission des gens, et vaincre Satan exige également la loyauté des gens. Mais après avoir appris que mes collègues avaient été arrêtés, j’ai eu peur que la police vérifie les archives de surveillance et me trouve, alors je me suis cachée, pensant à ma propre sécurité, et j’ai laissé de côté les destinataires potentiels de l’Évangile sans inquiétude ou sens des responsabilités. La calamité était devenue si grande, mais certains destinataires potentiels de l’Évangile n’avaient pas encore entendu l’Évangile de Dieu, et les nouveaux venus n’avaient pas encore pris racine et risquaient de se détourner, mais je les ai abandonnés sans m’en préoccuper. Je n’étais vraiment pas digne de confiance. J’avais toujours dit que je devais être loyale envers Dieu, mais face aux faits, j’ai été révélée. Ce que j’avais dit auparavant étaient des mensonges pour tromper Dieu. Dieu veut des gens qui peuvent écouter Ses paroles, et qui peuvent être loyaux envers Lui en tout temps, mais quand je me suis retrouvée face à un petit danger, j’ai abandonné mon devoir et je me suis cachée, sans me soucier de savoir si la vie des nouveaux venus serait affectée. J’ai vu que je n’avais ni loyauté ni témoignage au milieu de la tribulation et des épreuves. J’étais une telle déception pour Dieu ! J’ai pensé à Job, dont la vaste richesse avait été dérobée par des voleurs en une nuit, et dont le corps s’était couvert de furoncles, et dont la femme l’avait même exhorté à abandonner Dieu, mais qui a préféré se maudire lui-même plutôt que de blâmer Dieu dans ces épreuves physiques et mentales douloureuses, et qui est resté ferme dans son témoignage, et qui a finalement humilié et vaincu Satan. J’ai aussi pensé à Abraham, qui, de ses propres mains, a levé un couteau pour tuer son fils afin de l’offrir à Dieu, montrant une soumission absolue à Dieu. En comparaison, je n’avais ni loyauté ni soumission. Je devais me repentir devant Dieu, suivre les exemples de Job et d’Abraham, et même si j’étais arrêtée, torturée et perdais la vie, je devais rester ferme dans mon témoignage et faire honte à Satan. Avec ces pensées, j’ai retrouvé foi et force, et j’ai rapidement écrit à la dirigeante, lui disant que je pouvais me rendre dans une autre Église pour diffuser l’Évangile.

Plus tard, je suis allée à l’Église de Shu Guang. Mais un mois plus tard, le grand dragon rouge a déployé ses griffes sur l’Église de Shu Guang également, et a arrêté une dizaine de frères et sœurs en une seule rafle. J’ai ensuite entendu dire que quelqu’un nous avait trahis comme un Judas, et que la police avait utilisé la photo d’une sœur pour que Judas l’identifie. J’ai pensé que, étant donné que cette sœur était souvent avec moi, et que si sa photo était chez la police, la mienne le serait-elle aussi ? Si la police la traquait, je serais également impliquée. J’ai également pris conscience que puisque je n’étais pas de la région, si on m’arrêtait, la peine serait plus lourde, alors je devais éviter de sortir à découvert, sinon je pourrais être la prochaine à être arrêtée. Alors, j’ai cessé d’aller à l’Église pour accomplir le travail d’évangélisation. Plus tard, je me suis soudainement rappelée que la dernière fois, parce que les collègues de l’Église avaient été arrêtés, je m’étais cachée par peur pendant plus de vingt jours, retardant le travail. Si je me cache à chaque fois à la moindre alerte, comment pourrais-je diffuser l’Évangile ? En y pensant, ma conscience était remplie de culpabilité. Confrontée à la tribulation, je n’ai pas pensé à la manière de protéger le travail de l’Église, mais seulement à ma propre sécurité. J’avais été véritablement égoïste et méprisable ! Plus tard, j’ai commencé à rencontrer des frères et des sœurs, à échanger avec eux sur la façon d’être loyaux et de mener à bien nos devoirs.

Au bout d’un certain temps, plusieurs autres Églises ont été perquisitionnées par le PCC, et la police a également commencé à surveiller la maison où nous nous étions réunis. N’ayant pas de lieu adapté où nous réunir, nous devions nous rencontrer dans des lieux improvisés, soit dans des maisons abandonnées depuis longtemps, soit près de cimetières. Un jour, alors que nous nous réunissions encore dans une vieille maison, une sœur est arrivée précipitamment et a dit : « Cet endroit n’est plus sûr. Hier, plus de cinquante policiers sont venus fouiller des maisons, et plusieurs maisons où étaient entreposés des livres des paroles de Dieu ont été perquisitionnées. La police arrête encore et inspecte les voitures sur la route ! » En entendant cela, mon cœur s’est mis à battre la chamade, et j’ai pensé : « Le PCC a menacé que s’il attrapait des croyants, il les battrait à mort et ils mourraient sans être vengés, alors tomber entre ses mains signifie une mort presque certaine ! J’ai toujours été traquée par le PCC, alors s’ils m’attrapent, ils me battront sûrement à mort. » En y pensant, j’ai reculé et je n’ai pas osé diffuser l’Évangile. Plus tard, j’ai lu les paroles de Dieu : « Comment ces disciples du Seigneur Jésus sont-ils morts ? Parmi les disciples, certains ont été lapidés, traînés derrière un cheval, crucifiés la tête en bas, démembrés par cinq chevaux ; ils sont morts de toutes sortes de manières. Quelle a été la raison de leur mort ? Ont-ils été légalement exécutés pour leurs crimes ? Non. Ils ont été condamnés, battus, injuriés et mis à mort parce qu’ils répandaient l’Évangile du Seigneur, et ils ont été rejetés par les gens du monde ; c’est ainsi qu’ils ont été martyrisés. […] En fait, c’est ainsi qu’a eu lieu leur mort physique et qu’ils sont décédés ; c’est ainsi qu’ils ont quitté le monde d’ici-bas, mais cela ne signifie pas que leur fin a été la même. Quels qu’aient pu être les moyens de leur mort et de leur départ ou la façon dont cela s’est passé, ce n’est pas ainsi que Dieu a défini la fin de ces vies, de ces êtres créés. Tu dois voir cela clairement. Au contraire, ce sont les moyens dont ils se sont servis pour condamner ce monde et témoigner des actions de Dieu. Ces êtres créés se sont servis de leur si précieuse vie, ils ont utilisé le dernier moment de leur vie pour témoigner des actions de Dieu, pour témoigner de la grande puissance de Dieu et pour déclarer à Satan et au monde que les actions de Dieu sont justes, que le Seigneur Jésus est Dieu, qu’Il est le Seigneur, et la chair incarnée de Dieu. Même jusqu’au dernier moment de leur vie, ils n’ont jamais renié le nom du Seigneur Jésus. N’était-ce pas une forme de jugement sur ce monde ? Ils ont donné leur vie pour proclamer au monde, pour confirmer aux êtres humains que le Seigneur Jésus est le Seigneur, que le Seigneur Jésus est Christ, qu’Il est la chair incarnée de Dieu, que l’œuvre de rédemption qu’Il a faite pour tous les humains permet aux humains de continuer de vivre. Ce fait est à jamais immuable. Ceux qui ont été martyrisés pour avoir répandu l’Évangile du Seigneur Jésus, dans quelle mesure ont-ils accompli leur devoir ? Jusqu’à l’ultime mesure ? Comment l’ultime mesure a-t-elle été manifestée ? (Ils ont offert leur vie.) C’est juste, ils ont payé le prix de leur vie. La famille, la richesse et les possessions matérielles de cette vie sont toutes des choses externes ; la seule chose liée à l’être est la vie. Pour chaque personne vivante, la vie est la chose la plus digne d’être chérie, la chose la plus précieuse, et il se trouve que ces gens ont pu offrir ce qu’ils avaient de plus précieux, la vie, comme une confirmation et un témoignage de l’amour de Dieu pour l’humanité. Jusqu’au jour de leur mort, ils n’ont pas renié le nom de Dieu ni Son œuvre, et ils ont utilisé les derniers instants de leur vie pour témoigner de l’existence de ce fait. N’est-ce pas la plus haute forme de témoignage ? C’est la meilleure façon de faire son devoir ; c’est ce que signifie assumer sa responsabilité. Quand Satan les a menacés et terrorisés, et, à la fin, même quand il leur a fait payer le prix de leur vie, ils n’ont pas abandonné leurs responsabilités. C’est ce que signifie accomplir son devoir dans la plus grande mesure possible. Qu’est-ce que Je veux dire par là ? Est-ce que Je veux que vous témoigniez de Dieu et répandiez Son Évangile de la même façon ? Tu n’as pas forcément à faire cela, mais tu dois comprendre que c’est ta responsabilité, que si Dieu a besoin que tu le fasses, tu dois l’accepter comme quelque chose que tu es tenu par l’honneur de faire » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Répandre l’Évangile est le devoir auquel sont tenus par honneur tous les croyants). La lecture des paroles de Dieu m’a donné la foi. Le destin de chaque personne est déterminé par la souveraineté de Dieu, et peu importe les circonstances auxquelles je fais face en diffusant l’Évangile, je dois remplir mon devoir en tant qu’être créé. J’ai pensé aux disciples du Seigneur Jésus qui ont enduré beaucoup de persécution et de tribulation pour diffuser l’Évangile du royaume des cieux, et qui ont finalement été martyrisés pour le Seigneur. Certains ont été crucifiés, d’autres traînés à mort derrière des chevaux, et certains ont été lapidés à mort, mais ils n’ont jamais abandonné leur mission ou leurs responsabilités. Leurs corps ont peut-être péri, mais leurs âmes étaient entre les mains de Dieu, et le prix de leur vie qu’ils ont payé pour diffuser l’Évangile a remporté l’approbation de Dieu. Ensuite, je me suis rappelée des paroles du Seigneur Jésus : « Ne craignez pas ceux qui tuent le corps et qui ne peuvent tuer l’âme ; craignez plutôt celui qui peut faire périr l’âme et le corps dans la géhenne » (Matthieu 10:28). Ma vie, ma mort, mon avenir et mon destin sont tous entre les mains de Dieu. Même si la police me capture et me frappe à mort, elle ne peut pas achever mon âme. La mort physique n’est pas terrifiante, ce qui est terrifiant, c’est d’entendre parler du danger et ensuite de me cacher par peur pour ma vie, n’osant pas faire mon devoir, et ainsi perdre mon témoignage en vivant de manière aussi pathétique. En vivant ainsi, même si je n’étais pas arrêtée, je serais tout de même éliminée lorsque l’œuvre de Dieu prendra fin. En comprenant cela, je n’étais plus contrainte par la peur de la mort.

Un jour, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Outre leur propre sécurité, à quoi pensent certains antéchrists ? Ils disent : “En ce moment, notre environnement est défavorable, alors montrons-nous moins et diffusons moins l’Évangile. Ainsi, nous risquons moins d’être arrêtés, et le travail de l’Église ne sera pas détruit. Si nous évitons d’être pris, nous ne deviendrons pas Judas et nous pourrons alors subsister à l’avenir, n’est-ce pas ?” N’y a-t-il pas des antéchrists qui utilisent de telles excuses pour induire leurs frères et sœurs en erreur ? […] Quels principes suivent-ils ? Ces gens disent : “Un lapin rusé a trois terriers. Pour qu’un lapin puisse se protéger contre l’attaque d’un prédateur, il doit préparer trois terriers pour s’y cacher. Si une personne fait face à un danger et doit s’enfuir, mais qu’elle n’a nulle part où se cacher, est-ce acceptable ? Nous devons prendre exemple sur les lapins ! Les animaux créés par dieu ont cette capacité de survie et les gens devraient s’en inspirer.” Depuis qu’ils assument des fonctions de direction, ils ont pris conscience de cette doctrine et croient même avoir compris la vérité. En réalité, ils sont terriblement effrayés. Dès qu’ils entendent parler d’un dirigeant qui a été dénoncé à la police parce que l’endroit où il vivait n’était pas sûr ou d’un dirigeant qui a été la cible des espions du grand dragon rouge parce qu’il sortait trop souvent pour faire son devoir et interagissait avec trop de gens, et comment ces personnes ont fini par être arrêtées et condamnées, ils prennent immédiatement peur. Ils se disent : “Oh non, vais-je être le prochain à être arrêté ? Je dois en tirer une leçon. Je ne dois pas être trop actif. Si je peux éviter de faire une partie du travail de l’Église, je le ferai. Si je peux éviter de me montrer, je le ferai. Je minimiserai mon travail autant que possible, j’éviterai de sortir, j’éviterai d’interagir avec qui que ce soit et je m’assurerai que personne ne sache que je suis un dirigeant. De nos jours, qui peut se permettre de se soucier de qui que ce soit d’autre ? Simplement rester en vie est déjà un défi !” Depuis qu’ils ont endossé le rôle de dirigeant, à part porter un sac et se cacher, ils ne travaillent pas du tout. Ils vivent sur le qui-vive, dans la crainte constante d’être arrêtés et condamnés. Supposons qu’ils entendent quelqu’un dire : “Si tu te fais prendre, tu seras tué ! Si tu n’étais pas un dirigeant, si tu n’étais qu’un simple croyant, tu pourrais être libéré après avoir payé une petite amende, mais comme tu es un dirigeant, c’est difficile à dire. C’est trop dangereux ! Certains dirigeants ou ouvriers qui se sont fait arrêter ont refusé de donner des informations et ont été battus à mort par la police.” Lorsqu’ils entendent parler d’une personne battue à mort, leur crainte s’intensifie et ils ont encore plus peur de travailler. Chaque jour, ils ne pensent qu’à éviter de se faire prendre, à éviter de montrer leur visage, à ne pas être surveillés et à éviter tout contact avec leurs frères et sœurs. Ils se creusent les méninges en pensant à tout cela et oublient complètement leurs devoirs. S’agit-il de personnes loyales ? Ce genre de personne peut-il s’acquitter d’un travail, quel qu’il soit ? (Non, il ne le peut pas.) Des gens comme ça sont simplement peureux, et nous ne pouvons pas assurément les étiqueter comme antéchrists sur la seule base de cette manifestation, mais quelle est la nature de cette manifestation ? L’essence de cette manifestation est celle d’un incrédule. Ils ne croient pas que Dieu peut assurer la sécurité des gens, et ils ne croient certainement pas que se consacrer à se dépenser pour Dieu revient à se consacrer à la vérité et que c’est quelque chose que Dieu approuve. Ils ne craignent pas Dieu dans leurs cœurs ; ils ne craignent que Satan et les partis politiques malveillants. Ils ne croient pas en l’existence de Dieu, ils ne croient pas que tout est entre les mains de Dieu et ils ne croient certainement pas que Dieu approuvera qu’une personne dépense tout pour Lui, pour suivre Sa voie et accomplir Son mandat. Ils ne peuvent rien voir de tout cela. Que croient-ils ? Ils croient que s’ils tombent entre les mains du grand dragon rouge, ils connaîtront une mauvaise fin, qu’ils pourraient être condamnés ou même risquer de perdre la vie. Dans leur cœur, ils ne pensent qu’à leur propre sécurité et non au travail de l’Église. Ne s’agit-il pas d’incrédules ? (Si.) Que dit la Bible ? “Celui qui perdra sa vie à cause de Moi la retrouvera” (Matthieu 10:39). Croient-ils à ces paroles ? (Non, ils n’y croient pas.) Si on leur demande de prendre un risque en faisant leur devoir, ils souhaiteront se cacher et ne se faire voir de personne, ils voudront être invisibles. Voilà à quel point ils ont peur. Ils ne croient pas que Dieu est le soutien de l’homme, que tout est entre les mains de Dieu, que si quelque chose tourne vraiment mal ou qu’ils se font arrêter, cela est permis par Dieu, et que les gens devraient avoir un cœur de soumission. Ces gens ne possèdent pas ces cœurs, cette compréhension ou cette préparation. Croient-ils vraiment en Dieu ? (Non, ils n’y croient pas.) L’essence de cette manifestation n’est-elle pas celle d’un incrédule ? (Si.) C’est comme ça. Les gens comme ça sont exceptionnellement peureux, terriblement effrayés, et craignent de souffrir physiquement et que quelque chose de mauvais leur arrive. Ils deviennent aussi effrayés que des oiseaux craintifs et ne peuvent plus accomplir leur travail » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie II)). Dieu expose que les antéchrists sont particulièrement égoïstes et méprisables, et ne croient absolument pas en la souveraineté de Dieu. Lorsque des événements leur arrivent, ils considèrent toujours leur propre sécurité, leurs perspectives et leur destination. Les responsabilités et la mission d’un être créé n’existent pas dans leur cœur. Lorsqu’ils font face à un danger dans leur foi, ils se cachent. Ils ne se soucient pas du travail de l’Église ou de l’entrée dans la vie des frères et sœurs, et ne tiennent absolument pas compte des intérêts de la maison de Dieu. En me regardant à nouveau, j’ai vu que j’étais aussi égoïste et méprisable qu’un antéchrist. Lorsqu’il n’y avait pas de danger, je pouvais souffrir et me dépenser dans mon devoir, mais lorsque le véritable danger et la souffrance sont arrivés, je me suis cachée comme une tortue qui rentre sa tête dans sa carapace dès la moindre alerte, en voulant me cacher dans un endroit sûr où personne ne pourrait me trouver, et en ignorant complètement les nouveaux venus et les destinataires potentiels de l’Évangile. Plus tard, j’ai appris que nous avions été trahis par un Judas, et je me suis à nouveau préoccupée de ma propre sécurité. Je craignais que n’étant pas de la région, je serais battue à mort ou laissée pour handicapée si je me faisais prendre, ou que je ne supporterais pas la torture et trahirais l’Église, perdant ainsi ma chance de salut, alors je ne voulais pas sortir pour prêcher l’Évangile. Je n’ai pas reconnu la souveraineté de Dieu, et face au danger, j’ai relégué mon devoir au fond de mon esprit. Je n’ai pas du tout protégé les intérêts de la maison de Dieu et j’ai totalement vécu dans un état d’effarouchement, de peur et de préservation personnelle. J’avais été une incrédule tellement égoïste et méprisable ! En prenant conscience de cela, j’ai éprouvé encore plus de regrets. J’ai pensé : « Peu importe l’environnement auquel je serai confrontée à l’avenir, je dois faire mon devoir correctement. »

Après cela, les arrestations par la police sont devenues plus sévères et les hauts dirigeants m’ont transférée dans une autre Église. Seulement deux mois après être arrivée dans cette Église, j’ai remarqué qu’un mouchard avait été installé sur mon vélo électrique. J’ai pensé : « La police m’a-t-elle suivi jusqu’ici en vérifiant les enregistrements de surveillance en cours de route ? Si c’est le cas, je n’ai aucun moyen de fuir ! » J’ai éprouvé de la peur à nouveau, craignant que si je me montrais au grand jour, je serais arrêtée par la police. Mais je me suis rappelée des paroles de Dieu précédentes, et j’ai su que je ne pouvais pas abandonner mon devoir pour me protéger à nouveau, sinon je perdrais mon témoignage. J’ai lu davantage les paroles de Dieu : « Quelle que soit la “puissance” de Satan, quelles que soient son audace et son ambition, quelle que soit son habileté à infliger des dommages, quelle que soit l’ampleur de ses tactiques pour corrompre et séduire l’homme, quelle que soit la ruse de ses stratagèmes et de ses plans pour menacer l’homme, quelle que soit la flexibilité de la forme dans laquelle il existe, il n’a jamais été capable de créer une seule chose vivante, n’a jamais été capable d’établir des lois ou des règles pour l’existence de toutes choses et n’a jamais été capable de régner et de contrôler n’importe quel objet, qu’il soit animé ou inanimé. Dans le cosmos et le firmament, il n’y a pas une seule personne ou un seul objet qui soit né de lui ou qui existe à cause de lui ; il n’y a pas une seule personne ou un seul objet qui soit dirigé par lui ou contrôlé par lui. Au contraire, non seulement il doit vivre sous la domination de Dieu, mais il doit de plus se soumettre à tous les ordres et commandements de Dieu. Sans la permission de Dieu, il est difficile pour Satan de toucher même une goutte d’eau ou un grain de sable sur la terre ; sans la permission de Dieu, Satan n’a même pas la liberté de déplacer les fourmis sur la terre, et encore moins l’humanité qui a été créée par Dieu. Aux yeux de Dieu, Satan est inférieur aux lys des montagnes, aux oiseaux qui volent dans les airs, aux poissons dans la mer et aux asticots sur la terre. Son rôle parmi toutes choses est de servir toutes choses, de servir l’humanité et de servir l’œuvre de Dieu et Son plan de gestion » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique I). Dieu est souverain sur toutes choses. Aucune personne, aucun événement et aucune chose ne peut surpasser l’autorité de Dieu. Peu importe à quel point Satan est rampant et méchant, il ne peut pas excéder les limites que Dieu a fixées pour lui. Sans la permission de Dieu, il n’ose pas franchir les limites, encore moins nous nuire. Satan n’est qu’un pion entre les mains de Dieu, servant à perfectionner le peuple élu de Dieu ! J’ai réfléchi aux années que j’avais passées à diffuser l’Évangile presque tous les jours, courant sous les caméras de surveillance sans être arrêtée. Une fois, dans une maison d’accueil, la police a frappé à la porte, mais nous ne l’avons pas ouverte, et une demi-heure plus tard, nous nous sommes déguisés avant de sortir, les policiers qui étaient en bas ne nous ont pas reconnus, et nous avons réussi à nous échapper. J’ai vu que sans la permission de Dieu, la police ne pouvait pas m’attraper. En prenant conscience de cela, j’ai décidé que si Dieu me permettait d’être arrêtée, je me soumettrais à Ses orchestrations et arrangements et donnerais ma vie pour témoigner pour Lui.

Plus tard, j’ai lu un hymne des paroles de Dieu, intitulé « Une vie pleine de sens » : « Tu es un être créé : tu dois bien sûr adorer Dieu et poursuivre une vie qui a une signification. Puisque tu es un être humain, tu dois te dépenser pour Dieu et endurer toute souffrance ! Tu dois accepter avec plaisir et aisance les petites souffrances auxquelles tu es soumis aujourd’hui et vivre une vie significative, comme Job et Pierre. Vous êtes des gens qui poursuivent le bon chemin, ceux qui poursuivent l’amélioration. Vous êtes des gens qui se lèvent dans la nation du grand dragon rouge, ceux que Dieu appelle justes. N’est-ce pas là la vie la plus significative ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Pratique (2)). En réfléchissant à cet hymne, j’ai éprouvé un sentiment d’assurance dans mon cœur. Pour un être créé, être capable de mener à bien son devoir est la chose la plus significative et la plus précieuse, et cela est honoré par Dieu. Traverser des persécutions et des tribulations répétées m’a permis de voir réellement la toute-puissance et la souveraineté de Dieu, et de gagner ma foi en Lui, de discerner l’essence malfaisante du grand dragon rouge, et de comprendre ma propre nature égoïste. Mais surtout, j’ai appris à faire face à la mort. Ce sont des choses que je n’aurais jamais pu gagner dans un environnement confortable. Gloire à Dieu !

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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