Réflexions après m’être perdue

21 août 2022

Par Xinzhi, Chine

Un jour, en août 2019, ma dirigeante m’a écrit pour me demander d’aller chercher une sœur qui habitait à l’extérieur de la ville. J’ai vu que cette sœur résidait non loin d’une Église voisine de la nôtre. J’ai pensé : « Pourquoi est-elle transférée dans notre Église ? Pourquoi ne va-t-elle pas dans celle qui est plus proche ? » Mais, réflexion faite, je me suis dit que notre Église avait besoin d’aide pour toutes sortes de tâches, et j’ai décidé d’aller chercher cette sœur. Quel que soit son devoir, son aide serait la bienvenue. Puis j’ai lu dans la lettre que le nom de cette sœur était Zhu Yun, et je me suis soudain souvenue : « J’ai rencontré cette sœur, il y a quelques années. Elle a dans la quarantaine et reçoit bien les choses. S’il s’agit d’elle, elle pourrait même devenir dirigeante ou ouvrière ici. Ça me ferait une assistante de plus. » À cette pensée, j’ai été très contente. Qu’elle vive loin n’a plus compté pour moi, j’ai juste voulu la ramener à l’Église sur le champ.

Grâce à l’adresse indiquée dans la lettre, j’ai trouvé sa maison, et j’ai frappé à la porte, mais la femme qui m’a ouvert était âgée, ce n’était pas la sœur dont je me souvenais. J’ai tout de suite dit : « Désolé, j’ai frappé à la mauvaise porte ! » J’allais partir, mais la femme m’a demandé avec empressement : « Qui cherchez-vous ? » J’ai dit que je cherchais une certaine Zhu Yun. Elle m’a aussitôt répondu : « C’est moi. » Je l’ai suivie à l’intérieur. En discutant avec elle, j’ai appris qu’elle avait été arrêtée par le PCC et qu’elle avait passé plus de trois ans en prison. La police la surveillait encore, depuis sa libération, et elle ne pouvait donc pas assister aux réunions dans sa ville. Elle était obligée d’aller chez son fils pour pouvoir reprendre sa vie d’Église. Apprendre dans quelle situation cette sœur se trouvait m’a beaucoup déçue. J’ai pensé : « Dommage que ce ne soit pas la Zhu Yun que j’ai connue. Si elle avait rejoint l’Église, ça m’aurait fait une bonne assistante. Cette Zhu Yun a été arrêtée, et la police la surveille encore. Cela signifie qu’elle ne peut faire aucun devoir au sein de l’Église. Notre Église manque déjà de personnel, et quelqu’un va devoir se réunir avec elle en tête-à-tête. Si la police cible aussi les frères et sœurs qui sont en contact avec elle, les pertes vont être terribles ! Je ne peux pas l’admettre dans notre Église. Je vais écrire à la dirigeante pour lui demander qu’elle la transfère dans l’Église près de chez elle. » Après m’être informée de sa situation, je me suis apprêtée à partir. Je ne lui ai pas demandé si elle rencontrait des difficultés ou des problèmes. Elle m’a demandé avec insistance : « Quand allez-vous revenir ? » J’ai répondu machinalement : « Attendez ici. Je vous recontacterai une fois certains problèmes réglés. »

En rentrant, je me suis lamentée, tout en marchant : « La dirigeante ne sait pas ce qu’elle fait. Zhu Yun habite si près de l’Église voisine, pourquoi quelqu’un de cette Église n’a pas été la chercher ? C’est si loin, pour nous. Nous allons perdre beaucoup de temps pour aller la voir… » Dans mon cœur, j’ai maugréé, tout en marchant vers le nord, et puis je me suis rendu compte que j’étais perdue. J’ai demandé mon chemin et découvert que j’étais partie dans le mauvais sens en sortant de la ville. Je me le suis demandé, moi aussi : « J’ai déjà pris cette route, comment ai-je pu me perdre ? » À ce moment-là, je n’y ai pas prêté attention. Une fois rentrée, j’ai écrit une lettre suggérant à la dirigeante de transférer Zhu Yun dans l’Église près de chez elle.

J’ai envoyé cette lettre, et les jours suivants, je me suis sentie mal à l’aise, comme si quelque chose n’allait pas. Je n’arrivais pas à me calmer quand je lisais la parole de Dieu, ni à me concentrer sur les sermons ou les échanges. J’ai compris que j’avais peut-être fait quelque chose qui allait à l’encontre de la volonté de Dieu, alors j’ai vite prié et cherché Dieu, en Lui demandant de m’éclairer et de me guider, pour que je me connaisse moi-même. Après avoir prié, je me suis soudain souvenue du jour où je m’étais perdue. J’ai compris que lorsqu’il s’était agi d’admettre Zhu Yun dans l’Église, je ne m’étais souciée que de mes propres intérêts. Si ça avait été bon pour moi, je l’aurais fait, sinon, j’aurais résisté, refusé, et je me serais plainte. Je ne m’étais aucunement souciée de la vie de ma sœur. Ce n’est que plus tard, après avoir lu ces paroles de Dieu, que j’ai gagné une certaine compréhension de mon problème. La parole de Dieu dit : « Les questions concernant les intérêts d’une personne sont ce qui la révèle, plus que tout le reste. Les intérêts de chaque personne sont intimement liés à sa vie, et tout ce avec quoi elle entre en contact chaque jour met en jeu ses intérêts. Par exemple, lorsque vous dites quelque chose ou parlez d’un sujet, quels sont les intérêts en jeu ? Lorsque deux personnes discutent de quelque chose, leurs intérêts sont liés à la question de savoir qui peut parler avec éloquence et qui ne le peut pas, quelle personne est admirée et laquelle est méprisée. […] En dehors de cela, qu’est-ce qui est lié à la poursuite des intérêts chez une personne donnée ? Dans ce qu’ils font, les gens sont constamment en train d’évaluer, de peser, de réfléchir et de se creuser la tête pour savoir ce qui leur sera bénéfique et ce qui ne le sera pas, ce qui améliorera leurs intérêts ou au moins évitera de les compromettre, ce qui leur vaudra les plus grands honneurs et le meilleur traitement matériel et ce qui fera d’eux les plus grands bénéficiaires d’une situation donnée » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie I) », dans Exposer les antéchrists). « Tant que les gens n’ont pas fait l’expérience de l’œuvre de Dieu ni compris la vérité, c’est la nature de Satan en eux qui domine. Quelles sont les spécificités de cette nature ? Par exemple, pourquoi es-tu égoïste ? Pourquoi protèges-tu ta propre position ? Pourquoi as-tu des émotions si fortes ? Pourquoi te réjouis-tu de ces choses injustes ? Pourquoi aimes-tu ces fléaux ? Sur quoi repose ton penchant pour de telles choses ? D’où viennent ces choses ? Pourquoi es-tu si heureux de les accepter ? Désormais, vous avez tous compris que la cause principale de toutes ces choses, c’est que le poison de Satan est en l’homme. Quel est donc le poison de Satan ? Comment peut-il être exprimé ? Par exemple, si tu leur demandes : “Comment les gens devraient-ils vivre ? Pour quoi les gens devraient-ils vivre ?” les gens répondront : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Cette seule phrase exprime la racine du problème. La philosophie et la logique de Satan sont devenues la vie des gens. Quoi que les gens poursuivent, ils ne le font que pour eux-mêmes : et donc, ils ne vivent que pour eux-mêmes. “Chacun pour soi, Dieu pour tous”, voilà la philosophie de vie de l’homme, et cela représente aussi la nature humaine. Ces paroles sont déjà devenues la nature de l’humanité corrompue, le véritable portrait de la nature satanique de l’humanité corrompue, et cette nature satanique est déjà devenue la base de l’existence de l’humanité corrompue ; depuis plusieurs milliers d’années, l’humanité corrompue vit de ce venin de Satan, jusqu’à aujourd’hui » (« Comment suivre la voie de Pierre », dans Sermons de Christ des derniers jours). Cette parole de Dieu a révélé mon état. J’ai vu que j’étais particulièrement égoïste et méprisable. En toutes choses, je ne pensais qu’à mes propres intérêts. Je voulais seulement maximiser ce qui m’était bénéfique. Je ne pensais pas du tout à mes frères et sœurs, et encore moins au travail de l’Église. Quand la dirigeante m’avait demandé d’aller chercher Zhu Yun, j’avais pensé que celle-ci allait pouvoir travailler pour l’Église, et que j’aurais ainsi une nouvelle assistante pour alléger ma charge et rendre mon travail plus efficace, ce qui aurait donné une meilleure image de moi, et j’avais donc eu hâte de la ramener. Mais quand j’avais vu qu’elle n’était pas la sœur que j’avais connue, et qu’elle était surveillée par la police, j’avais pensé qu’elle n’allait pas pouvoir faire un devoir, et que quelqu’un allait être obligé de se réunir avec elle en tête-à-tête. Je m’étais dit qu’elle n’allait pas améliorer notre productivité, ni donner une bonne image de moi, mais qu’elle risquait aussi de menacer notre sécurité. Je m’y étais opposée, je m’étais plainte que l’arrangement de la dirigeante était déraisonnable, et j’avais essayé à la hâte de recaser cette sœur dans une Église voisine. J’ai vu que vivre selon le poison satanique qui dit : « Chacun pour soi, Dieu pour tous » me rendait de plus en plus égoïste et méprisable. Je n’avais que mes intérêts à cœur et je ne me souciais que de moi. Dieu voit ce qu’il y a dans nos cœurs, comment aurait-Il pu ne pas détester mes pensées ? Quand j’ai pensé que Sœur Zhu Yun avait dû être transférée dans l’Église près de chez elle, je me suis sentie redevable à son égard, et j’ai su que je devais pratiquer la parole de Dieu, que je ne pouvais plus tenir compte de mes intérêts.

Au bout d’un moment, j’ai reçu une autre lettre de ma dirigeante. Des frères et sœurs essayaient d’échapper au PCC, et il fallait que nous arrangions pour eux qu’ils viennent dans notre Église. Cette fois, je ne pouvais plus tenir compte de mes propres intérêts. Qu’ils soient ou non à même d’accomplir des devoirs, j’étais prête à les accepter, pour qu’ils puissent avoir une vie d’Église. Je suis allée aux adresses que ma dirigeante m’avait indiquées, j’ai accueilli ces membres dans notre Église et pris les dispositions nécessaires. Après avoir pratiqué ainsi, je me suis sentie vraiment en paix et à l’aise.

Plus tard, la police m’a surveillée, moi aussi. Je constituais donc un risque et ne pouvais pas entrer en contact avec les autres. Je ne pouvais pas assister aux réunions ni accomplir mes devoirs. Ça a été une période très difficile pour moi. J’ai beaucoup regretté l’époque où je pouvais me réunir avec mes frères et sœurs et faire mes devoirs. J’avais hâte de retrouver mes frères et sœurs, d’échanger sur la vérité avec eux et de dire ce que j’avais dans le cœur. La vie d’Église et mes frères et sœurs me manquaient, j’étais tourmentée. Je n’ai compris qu’alors ce que mes frères et sœurs traqués par le PCC avaient dû ressentir quand ils ne pouvaient pas avoir de vie d’Église ni voir leurs frères et sœurs. J’ai pensé à Sœur Zhu Yun, que j’avais recasée dans l’Église voisine. Je m’étais alors dit que, puisqu’elle ne pouvait pas accomplir de devoirs, elle n’allait être d’aucune aide dans le travail de l’Église. Mais je n’avais pas réfléchi aux tourments qu’elle avait dû endurer, étant donné qu’elle avait été emprisonnée par le PCC pendant plus de trois ans, qu’elle était encore surveillée depuis sa libération, et qu’elle ne pouvait pas contacter ses frères et sœurs ni avoir une vie d’Église. Pour pouvoir assister aux réunions, elle avait dû venir dans notre Église depuis sa ville. Elle l’avait fait pour pouvoir être en contact avec ses frères et sœurs, mais je l’avais rejetée, sans un mot de réconfort ni la moindre compassion. Plus j’y ai songé, plus je me suis sentie coupable. Pourquoi avais-je été aussi froide et cruelle ? Je n’avais aucune humanité !

Ensuite, j’ai lu ces paroles de Dieu qui révélaient les antéchrists. Elles m’ont aidée à voir mon problème plus clairement. La parole de Dieu dit : « Le caractère insidieux et venimeux des antéchrists se manifeste principalement par l’existence d’un but dans tout ce qu’ils font. La première chose à laquelle ils pensent, ce sont leurs propres intérêts, et leurs méthodes sont méprisables, grossières, sordides, misérables et louches. Il n’y a aucune sincérité dans la façon dont ils font les choses et dont ils traitent les gens ni dans les principes selon lesquels ils les traitent. La façon dont ils traitent les gens consiste à profiter d’eux et à les manipuler, et quand les gens ne leur sont plus utiles, ils les jettent. Si tu as une valeur utile pour eux, ils font semblant de se soucier de toi : “Comment vas-tu ? As-tu rencontré des difficultés ? Je peux t’aider à résoudre tes difficultés. Dis-moi si tu as des problèmes. Je suis là pour toi. Quelle chance nous avons d’avoir une si bonne relation !” Ils semblent si attentifs. Pourtant, s’il arrive un jour que tu n’aies plus aucune valeur utile pour eux, ils t’abandonneront, ils te mettront de côté et te traiteront comme s’ils ne t’avaient jamais rencontré. Lorsque tu as vraiment un problème et que tu vas chercher de l’aide, leur attitude change soudainement, leurs paroles ne sonnent plus aussi bien que lorsqu’ils t’avaient promis de t’aider pour la première fois : et pourquoi cela ? C’est parce que tu n’as plus aucune valeur utile pour eux, alors ils cessent de te prêter attention. Et ce n’est pas tout : s’ils découvrent que tu as fait quelque chose de mal ou trouvent quelque chose qu’ils peuvent utiliser comme levier, ils deviennent froidement cyniques vis-à-vis de toi et peuvent même te condamner. De quel genre de façon de faire s’agit-il ? Est-ce une manifestation de gentillesse et de sincérité ? Lorsque les antéchrists manifestent ce genre de caractère insidieux et venimeux dans leur comportement envers les autres, y a-t-il là-dedans une trace d’humanité ? Ont-ils la moindre sincérité vis-à-vis de ces gens ? Absolument pas. Tout ce qu’ils font est pour leur propre profit, leur fierté et leur réputation, pour se donner un statut et une renommée parmi les autres. De tous ceux qu’ils rencontrent, s’ils peuvent tirer profit, ils le feront. Ceux dont ils ne peuvent pas profiter, ils les dédaignent et ne leur prêtent aucune attention : même si tu prends sur toi de les approcher, ils t’ignorent, comme si tu leur étais invisible. Mais si un jour vient où ils ont besoin de toi, leur attitude envers toi change soudainement et ils deviennent inexplicablement très attentifs et très aimables. Pourquoi leur attitude envers toi a-t-elle changé ? (Tu as une valeur utile.) C’est vrai : quand ils voient que tu as une valeur utile, leur attitude change » (« Résumé du caractère des antéchrists et de l’essence de leur tempérament (Partie I) », dans Exposer les antéchrists). Quand j’ai vu ce que cette parole de Dieu révélait, je me suis sentie malheureuse et coupable. J’avais agi comme un antéchrist. Quelle que soit la situation, j’étais uniquement motivée par mes intérêts. Je calculais sans cesse et j’utilisais les gens dans mes interactions. Je n’avais aucun amour pour mes frères et sœurs, aucune honnêteté, aucune bonté. Sœur Zhu Yun avait été surveillée par le PCC pendant si longtemps, sans pouvoir avoir une vie d’Église. J’aurais dû comprendre sa situation, la soutenir et l’aider avec amour, arranger au plus vite pour elle qu’elle assiste aux réunions et accomplisse les devoirs qu’elle pouvait faire. Mais je m’étais juste souciée du risque qu’elle nous faisait courir. Je m’étais dit que l’accepter n’allait aider en rien le travail de l’Église, que nous allions devoir dépenser de l’énergie et payer un prix pour l’aider. Au pire, elle allait menacer la sécurité des autres frères et sœurs, ce qui allait affecter le travail de l’Église. Je ne m’étais donc pas souciée qu’elle puisse avoir ou non une vie d’Église, et je ne lui avais pas posé une seule question sur son état ou ses difficultés. J’avais juste voulu me débarrasser d’elle, ne pas l’admettre dans l’Église. J’avais été si indifférente et égoïste. Je n’avais vraiment aucune humanité ! Je n’ai pas pu m’empêcher de me demander : « Je n’ai même pas pu penser à ma sœur dans cette situation simple. Je n’ai eu aucun amour, aucune compassion pour elle. Alors comment l’aide que j’ai proposée auparavant à mes frères et sœurs aurait-elle pu être sincère ? » En réfléchissant, j’ai compris qu’à maintes reprises j’avais aidé mes frères et sœurs parce que j’étais dirigeante d’Église. J’avais cru qu’en les soutenant convenablement, en m’assurant que tous étaient dans un état normal, j’allais obtenir des résultats dans mon devoir et donner une bonne image de moi à coup sûr. Je réalisais seulement maintenant que mes actes ne tenaient pas compte de la volonté de Dieu, et que je n’assumais pas mes responsabilités de dirigeante. À la place, je protégeais ma réputation et mon statut. En apparence, j’accomplissais mon devoir, mais en fait, je veillais sur mes intérêts, sous couvert de faire mon devoir. Je me servais des autres comme d’un tremplin pour poursuivre réputation et statut. Ce que je faisais était dégoûtant aux yeux de Dieu, et je suivais un chemin de résistance à Dieu. Si je n’avais pas souffert d’être privée de vie d’Église, je n’aurais jamais connu la peine et la souffrance endurées par mes frères et sœurs sans réunions ni vie d’Église. Et je n’aurais jamais reconnu mon tempérament d’antéchrist sinistre et malveillant.

Plus tard, j’ai lu cet autre passage de la parole de Dieu. « Le problème avec les gens qui poursuivent leurs propres intérêts est que les buts qu’ils poursuivent sont les buts de Satan, ce sont des buts qui sont mauvais et injustes. Lorsque les gens poursuivent des intérêts personnels comme le prestige et le statut, ils deviennent involontairement l’outil de Satan, ils deviennent un canal pour Satan et, de plus, ils deviennent l’incarnation de Satan. Ils jouent un rôle négatif dans l’Église. Sur le travail de l’Église, sur la vie normale de l’Église et sur la poursuite normale des élus de Dieu, l’effet qu’ils exercent est de déranger et de nuire : ils ont un effet défavorable et négatif » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie I) », dans Exposer les antéchrists). Cette révélation issue des paroles de Dieu m’a fait comprendre que si nous faisons notre devoir sans pratiquer la vérité, et protégeons notre réputation et notre statut, quel que soit le prix que nous payons, nous jouerons toujours un rôle négatif dans l’Église et servirons d’exutoire à Satan. Nous ne ferons qu’interrompre et perturber le travail de l’Église, et nuirons à l’entrée dans la vie de nos frères et sœurs. J’ai songé à ma sœur, obligée de venir à nous depuis sa ville pour prendre part à la vie d’Église. Elle croyait sincèrement en Dieu et désirait ardemment Sa parole. Si j’avais eu la moindre humanité, je ne l’aurais pas traitée ainsi. J’étais dirigeante d’Église, mais quand Sœur Zhu Yun avait eu des ennuis, je ne l’avais pas aidée. J’avais essayé de la recaser dans une autre Église, avec indifférence, sans pitié. Plus j’ai pensé à ce que j’avais fait et plus je me suis détestée. Je me sentais redevable envers ma sœur, et encore plus envers Dieu. Alors je suis venue devant Dieu et j’ai prié : « Dieu ! Je ne tiens compte que de mes intérêts quand j’agis, je n’ai aucun amour pour mes frères et sœurs. Je suis si égoïste et malveillante ! Dieu ! Je veux me repentir… »

Plus tard, en lisant cette parole de Dieu, j’ai vu l’approvisionnement et le souci désintéressés de Dieu pour l’humanité, et j’ai eu encore plus honte de mon égoïsme et de ma malveillance. La parole de Dieu dit : « Quels que soient la quantité de paroles de Dieu que tu as entendues, la vérité que tu es capable d’accepter et que tu as comprise, la réalité que tu as vécue et les résultats que tu as obtenus, il y a un fait que tu dois comprendre : la vérité, le chemin et la vie de Dieu sont accordés gratuitement à chacun, et c’est équitable pour chacun. Dieu ne favorisera jamais une personne par rapport à une autre en raison du temps depuis lequel elle croit en Lui ou de ce qu’elle a souffert, et Il ne favorisera ni ne bénira jamais une personne en raison du temps depuis lequel elle croit en Lui ou de ce qu’elle a souffert. Il ne traitera pas non plus quelqu’un différemment en raison de son âge, de son apparence, de son sexe, de son milieu familial, etc. Chaque personne obtient la même chose de Dieu. Il fait en sorte que personne n’obtienne moins et que personne n’obtienne beaucoup plus. Dieu est juste et équitable envers chaque personne. Il pourvoit aux besoins de l’homme à temps et de façon proportionnée, ne le laissant pas avoir faim, froid ni soif, et Il satisfait tous les besoins du cœur de l’homme. Quand Dieu fait ces choses, qu’est-ce que Dieu exige des gens ? Dieu donne ces choses aux gens, alors y a-t-il chez Dieu de l’égoïsme ? (Non.) Il n’y a chez Dieu aucun égoïsme. Les paroles et l’œuvre de Dieu sont toutes pour le bien de l’humanité et elles sont destinées à résoudre toutes les épreuves et difficultés de l’humanité, afin que l’humanité puisse obtenir de Dieu la vraie vie. C’est un fait » (« L’homme est le plus grand bénéficiaire du plan de gestion de Dieu », dans Sermons de Christ des derniers jours). Dieu subvient aux besoin de tous, de manière désintéressée. Il travaille très dur en chacun d’entre nous et n’attend jamais rien en retour. Il espère seulement que nous poursuivrons la vérité, changerons nos tempéraments, et vivrons une véritable ressemblance humaine. Mais j’avais traité mes frères et sœurs en me basant sur leur utilité. S’ils étaient utiles, j’étais prête à payer n’importe quel prix. Sinon, je ne leur prêtais aucune attention. S’ils n’apportaient rien, ils m’indifféraient. J’étais égoïste et méprisable. Le Seigneur Jésus a dit : « Je vous le dis en vérité, toutes les fois que vous avez fait ces choses à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous les avez faites » (Matthieu 25:40). Oui. Même aux frères et sœurs les moins remarquables au sein de l’Église, on doit proposer de l’aide, tant qu’ils croient authentiquement en Dieu, et qu’ils ne sont pas des scélérats, des antéchrists ou des non-croyants. Les aider avec amour, c’est tenir compte de la volonté de Dieu, et cela reçoit l’approbation de Dieu. Ces frères et sœurs recherchés par le PCC, en particulier, qui ne peuvent pas rentrer chez eux, doivent être bien traités, et nous devons nous assurer de leur sécurité. C’est encore plus une bonne action. L’attitude d’une personne envers ses frères et sœurs montre son humanité. J’ai éprouvé de profonds regrets. Si l’on me donnait une nouvelle chance de faire mon devoir, je ne pouvais plus être égoïste et méprisable, ni ne tenir compte que de mes intérêts quand j’interagissais avec mes frères et sœurs. Je devais faire de mon mieux pour aider mes frères et sœurs, et être quelqu’un qui possède humanité et raison.

En janvier de cette année, j’ai finalement commencé un autre devoir. Ma dirigeante a arrangé pour moi que je soutienne une sœur qui posait un problème de sécurité. J’ai pensé : « Après tout ce que j’ai traversé, j’ai enfin un devoir. Si j’entre en contact avec cette sœur, que va-t-il se passer si je suis mise en cause ? » À ce stade, j’ai compris que je n’étais pas dans un bon état, alors je suis venue en hâte devant Dieu et j’ai prié pour pouvoir renoncer à moi-même, en disant que je voulais faire de mon mieux pour aider et soutenir ma sœur. En me réunissant et en échangeant avec elle sur la parole de Dieu, son état négatif s’est peu à peu inversé, et elle a voulu écrire un article témoignant de Dieu. En faisant tout mon possible pour aider ma sœur, je me suis sentie vraiment en paix.

Autrefois, je me disais que je pouvais supporter des épreuves, travailler dur dans mon devoir, avoir une bonne humanité, et de l’amour pour mes frères et sœurs. Grâce à ce que les faits ont montré, et au jugement et à la révélation de la parole de Dieu, j’ai enfin vu que je n’avais fait que rechercher le gain. J’avais été égoïste, indifférente, et mon cœur n’avait eu ni honnêteté ni bonté. J’avais été corrompue par Satan, au point de devenir inhumaine ! Le jugement et la révélation de la parole de Dieu m’ont fait comprendre comment traiter mes frères et sœurs avec humanité et raison. Cela m’a aidée à bien m’entendre avec autrui, sans rechercher sans cesse mon propre intérêt, et à soutenir et aider avec sincérité mes frères et sœurs. Rendons grâce à Dieu !

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