Défaire les nœuds du cœur

28 janvier 2022

Par Chunyu, Chine

Ҫa s’est produit au printemps dernier, quand j’avais un devoir d’évangélisation dans l’Église. À cette époque, Sœur Wang avait été élue diaconesse d’évangélisation et nous étions toujours en contact au sujet de nos devoirs. Après quelque temps, je me suis aperçue que c’était une personne franche, qui disait ce qu’elle pensait. Quand elle voyait un problème de n’importe quelle sorte avec moi, elle le disait tout de suite et sur un ton assez dur. Quand on l’informait de notre travail, il arrivait qu’elle signale des problèmes dans le mien devant les autres frères et sœurs. Je sentais que ça me plaçait dans des situations délicates. Au début, j’arrivais à serrer les dents et à accepter ses réprimandes, et je me rendais compte que c’était l’effet du fardeau qu’elle portait dans son devoir. Mais, à force, je ne l’ai plus supporté. J’ai pensé : « Je mets mon cœur dans mon devoir. Pourquoi ne vois-tu que ce que je fais mal ? » Dans une réunion de travail, quand elle m’a interrogée sur quelqu’un avec qui je partageais l’Évangile, j’ai répondu : « J’ai échangé avec elle plusieurs fois, mais comme elle a beaucoup de notions et qu’elle n’est pas très réceptive, j’ai arrêté d’aller la voir. » Sœur Wang m’a réprimandée devant tout le monde : « Ne la limites-tu pas en te fiant à ta propre imagination ? Tu ne t’es pas vraiment fait d’efforts, alors comment peux-tu savoir qu’elle n’acceptera pas l’Évangile ? Si elle se conforme aux principes du prêche de l’Évangile, tu devrais aller témoigner auprès d’elle immédiatement. Comment peux-tu bien faire ton devoir si tu es aussi négligente et irresponsable ? » En voyant son expression dure et en entendant son ton sévère, j’en ai eu assez. J’étais humiliée devant tous les autres frères et sœurs. Je savais que j’étais en tort, mais fallait-il vraiment qu’elle me critique devant tout le monde ? Les autres n’allaient-ils pas penser que je n’étais pas responsable et que je ne portais pas de fardeau ? Ils avaient une assez bonne opinion de moi, mais elle me traînait dans la boue et me discréditait parce que j’avais laissé une personne glisser entre les mailles du filet. Je ne savais pas comment je pourrais soutenir le regard des frères et sœurs après ça. Dans l’espoir de conserver un peu de dignité, j’ai fourni quelques arguments pour me défendre, mais Sœur Wang n’a pas mâché ses mots : « Ma sœur, je dois te signaler tes lacunes. J’ai découvert que tu avais tendance à te trouver des excuses face aux difficultés et que tu n’étais pas disposée à accepter l’aide ni les critiques des autres. Est-ce une manière de faire ton devoir ? » Ҫa m’a contrariée encore plus et j’ai pensé : « Que tu es autoritaire ! N’as-tu donc aucune considération pour ce que les autres ressentent ? Tu fais exprès de me donner le mauvais rôle. Tu me traînes dans la boue devant tout le monde. Maintenant, non seulement tout le monde croit que je suis irresponsable dans mon devoir, mais j’ai la réputation de me chercher des excuses. Que penseront de moi les autres ? Qui me fera confiance et m’estimera encore après ça ? » Mes joues me brûlaient. J’étais furieuse et je me sentais accusée injustement. J’ai décoché un regard plein de ressentiment à Sœur Wang. Je n’ai rien dit, mais je me sentais offensée et elle m’exaspérait. Je ne voulais ni poser les yeux sur elle ni écouter ce qu’elle avait à dire.

J’ai éprouvé de la rancune envers Sœur Wang après ça. Je ne voulais ni entendre ce qu’elle avait à dire ni la voir. À chaque fois qu’elle essayait de discuter du travail avec moi, je faisais la tête et je me taisais. Quand je n’avais vraiment pas le choix, je lui donnais une réponse lapidaire à contrecœur. J’étais rebelle et récalcitrante lorsqu’elle me faisait remarquer des problèmes dans mon devoir. Je la défiais en silence. Parfois, dans les réunions avec les autres, je faisais un effort pour exposer la corruption de Sœur Wang, sous couvert d’échanger sur mes expériences, pour que tout le monde la trouve arrogante et la respecte moins. J’espérais que les autres se ligueraient pour la critiquer et la traiter. Je voulais qu’elle comprenne ce que ça faisait d’être humilié tout le temps, parce qu’elle avait osé m’offenser et me discréditer devant tout le monde ! Du coup, certains frères et sœurs ont développé des préjugés à l’encontre de Sœur Wang et ont cessé de demander son avis quand ils avaient des difficultés dans leur devoir. Ils se sont mis à l’éviter. En voyant ça, je me suis sentie un peu mal à l’aise et coupable. Même si elle était franche, elle était très consciencieuse dans son devoir et je savais que je ne rendais pas service à notre travail en incitant les autres à l’ostraciser et à l’éviter. Mais dès que je pensais à la manière dont elle m’avait réprimandée publiquement, ça devenait une obsession et j’étais incapable de surmonter ce blocage dans mon cœur. Plus tard, comme je la rejetais, Sœur Wang a arrêté d’échanger avec moi et, quand on se parlait, elle essayait toujours de deviner ce que je pensais. C’était très inconfortable. Ҫa pesait sur ma conscience et je me suis demandé si j’allais trop loin, si je risquais de lui faire du mal en me comportant ainsi. Mais alors je me suis souvenue qu’elle m’avait humiliée devant tout le monde et ma colère a repris le dessus. J’ai continué à éviter de lui adresser la parole. Alors, je me suis retrouvée dans les ténèbres. Je n’avais plus rien à dire à Dieu dans mes prières et les résultats de mon devoir se sont progressivement dégradés.

À un moment, un dirigeant a écrit à notre équipe pour nous demander de rédiger une évaluation de Sœur Wang. Je savais dans mon cœur que l’évaluation devait être juste et objective, mais, comme j’en voulais toujours à Sœur Wang, j’ai mis toutes mes plaintes et mes préjugés par écrit. J’ai dit qu’elle manquait d’amour, que ses paroles et ses actes n’étaient pas édifiants et qu’elle était blessante. Je me disais que le dirigeant voudrait sûrement lui parler après avoir lu cette évaluation. Alors elle goûterait à l’humiliation ou elle serait démise de ses fonctions, ce qui m’épargnerait d’avoir affaire à elle. Mais, après avoir rédigé l’évaluation, j’ai ressenti un malaise tenace : ma conscience m’accusait. Je n’ai pas pu m’empêcher de repenser à toutes sortes de choses que Sœur Wang avait faites dans son devoir. Je savais qu’elle était vraiment capable de travail concret et qu’elle était sincère et responsable dans son devoir. Le travail d’évangélisation de l’Église était très efficace depuis qu’elle était devenue diaconesse, mais j’en avais fait abstraction dans mon évaluation. Ce n’était pas du tout juste envers elle ! Plus j’y ai pensé, plus je me suis sentie mal. Alors je me suis présentée devant Dieu pour prier : « Ô Dieu, mon cœur déborde de ténèbres et de douleur. Je sais que ce que je fais est mal, mais je n’arrive pas à traiter Sœur Wang convenablement. Quelle est la leçon que je dois retenir ? Ô Dieu, s’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi pour que je connaisse mes défauts et ma corruption, afin que je sorte de ce mauvais état. »

Après ma prière, j’ai lu ceci dans les paroles de Dieu : « Dans votre vie quotidienne, dans quelles situations et dans combien de situations craignez-vous Dieu, et dans lesquelles ne Le craignez-vous pas ? Êtes-vous capables de haïr des gens ? Quand vous haïssez quelqu’un, pouvez-vous sévir contre lui ou vous venger de lui ? (Oui.) Eh bien alors, vous êtes vraiment terribles ! Vous ne craignez pas Dieu. Si tu peux agir ainsi, cela veut dire que ton tempérament est tout à fait exécrable, à un degré très grave ! […] Êtes-vous capables de trouver plusieurs façons de punir les gens parce qu’ils ne sont pas à votre goût ou parce qu’ils ne s’entendent pas avec vous ? Avez-vous déjà fait ce genre de chose ? L’avez-vous beaucoup fait ? N’avez-vous pas rabaissé des gens indirectement, fait des remarques désobligeantes, été sarcastiques vis-à-vis d’eux ? (Si.) Dans quels états étiez-vous quand vous faisiez de telles choses ? À ce moment-là, vous vous lâchiez et vous étiez contents : vous aviez eu le dessus. Cependant, après coup, vous vous êtes dit : “J’ai fait quelque chose de vraiment ignoble. Je n’ai pas la crainte de Dieu et j’ai traité injustement cette personne.” Au fond de vous, vous êtes-vous sentis coupables ? (Oui.) Si vous n’avez pas la crainte de Dieu, au moins vous avez une certaine conscience. Alors, êtes-vous encore capables de faire ce genre de chose à l’avenir ? Peux-tu envisager de t’attaquer à des gens et de chercher à te venger contre eux, à leur donner du fil à retordre et à leur montrer qui est le patron dès l’instant où tu les méprises et ne t’entends pas avec eux, ou dès l’instant où ils ne t’obéissent pas ou ne t’écoutent pas ? Vas-tu dire : “Si tu ne fais pas ce que je veux, je trouverai l’occasion de te punir sans que personne le sache. Personne ne s’en apercevra, mais je ferai en sorte que tu te soumettes devant moi : je te montrerai mon pouvoir. Après cela, personne n’osera m’embêter !” Dis-Moi : quelle sorte d’humanité possède une personne qui fait une chose pareille ? Concernant son humanité, elle est malveillante. À l’aune de la vérité, elle ne révère pas Dieu » (« Les cinq états nécessaires pour être dans le droit chemin de la foi », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Lire ça dans les paroles de Dieu m’a vraiment bouleversée. J’ai repensé à cette période et compris que j’avais développé des préjugés contre Sœur Wang parce qu’elle avait très franchement exposé mes fautes devant les autres et m’avait traitée. Je m’étais sentie embarrassée et j’avais pensé que ça ruinerait l’image que les autres avaient de moi. À partir de là, j’ai été irritable et rebelle, quoi qu’elle dise, et je n’ai fait que me plaindre d’elle. J’ai même exprimé mes griefs et mes préjugés dans les réunions. Je me suis servie du processus d’évaluation pour me venger au lieu de soupeser ses forces et ses faiblesses de manière juste. Je me suis contentée de mettre mes préjugés et mes plaintes par écrit avec l’espoir que le dirigeant la démettrait de ses fonctions, ou au moins l’émonderait et la traiterait, ce qui l’humilierait. Je n’ai fait qu’évacuer la colère que j’avais refoulée. Je lui en voulais et je me suis vengée sans retenue parce qu’elle m’avait blessée dans ma dignité. Je voulais lui montrer mon pouvoir pour qu’elle n’ose plus me chercher des poux. J’étais devenue complètement ingérable. Je révélais un tempérament malveillant. J’étais gouvernée par mon tempérament satanique, je disais et je faisais ce que je voulais sans aucune vénération pour Dieu. J’ai compris qu’en mettant mes défauts et mes insuffisances dans mon devoir en lumière, Sœur Wang assumait la responsabilité du travail de la maison de Dieu et m’aidait, parce qu’elle me permettait de me connaître. Mais je me suis défendue et je l’ai ostracisée. En plus de la blesser et de l’étouffer, j’ai influencé d’autres frères et sœurs pour qu’ils méprisent son travail. Ҫa a gravement nui à notre travail d’évangélisation. Cela ne revenait-il pas à entraver et à perturber le travail de la maison de Dieu ? J’étais si méprisable et malveillante !

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Les hommes raisonnent ainsi : “Si tu n’es pas gentil, alors je ne serai pas juste ! Si tu es grossier avec moi, alors je serai grossier avec toi aussi ! Si tu ne me traites pas avec dignité, pourquoi te traiterais-je avec dignité ?” Quel est ce genre de raisonnement ? N’est-ce pas une façon de penser vengeresse ? Dans l’opinion d’une personne ordinaire, ce type de perspective n’est-il pas viable ? “Œil pour œil et dent pour dent”, “je vais te rendre la pareille” : parmi les incroyants, ce sont des logiques qui tiennent la route et sont complètement conformes aux notions humaines. Cependant, étant quelqu’un qui croit en Dieu, étant quelqu’un qui cherche à comprendre la vérité et cherche un changement de tempérament, dirais-tu que de telles paroles sont vraies ou fausses ? Que devrais-tu faire pour les discerner ? D’où viennent de telles choses ? Elles viennent de la nature malicieuse de Satan ; elles contiennent du venin et elles contiennent le vrai visage de Satan dans toute sa malice et sa laideur. Elles contiennent l’essence même de cette nature. Quel est le caractère des perspectives, des pensées, des expressions, du discours et même des actions qui contiennent l’essence de cette nature ? Ces aspects n’appartiennent-ils pas à Satan ? Ces aspects de Satan sont-ils conformes à l’humanité ? Sont-ils conformes à la vérité ou à la réalité-vérité ? Sont-ils les actions que les partisans de Dieu devraient faire et les pensées et les points de vue qu’ils devraient avoir ? (Non.) » (« Seule la résolution de ton tempérament corrompu peut te libérer d’un état négatif », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « L’exigence qui vous est imposée aujourd’hui de travailler ensemble en harmonie est semblable au service que l’Éternel requérait des Israélites : sinon, cessez tout simplement d’exécuter du service. […] Chacun de vous, en tant que personne qui sert Dieu, doit être capable de défendre les intérêts de l’Église en tout ce qu’il fait au lieu de simplement considérer ses propres intérêts. Il est inacceptable d’agir seul, en se minant les uns les autres. Les gens qui se comportent ainsi ne sont pas aptes à servir Dieu ! Des gens de ce genre ont un terrible tempérament ; il ne leur reste pas une once d’humanité. Ils sont Satan à cent pour cent ! Ce sont des bêtes ! Même maintenant, de telles choses se produisent encore parmi vous. Vous allez même jusqu’à vous attaquer les uns les autres pendant les échanges, cherchant intentionnellement des prétextes et vous fâchant tout rouge en vous disputant sur une question banale, aucun ne voulant se rendre, chacun cachant ses pensées intérieures à l’autre, regardant attentivement l’autre partie et étant toujours sur ses gardes. Ce genre de tempérament convient-il au service de Dieu ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Servir comme les Israélites). La révélation et le jugement des paroles de Dieu m’ont montré pourquoi j’étais capable d’être rancunière. C’était parce que Satan, à travers mon éducation et ma socialisation, m’avait inculqué toutes sortes de philosophies mondaines, comme « Chacun pour soi, Dieu pour tous », « Œil pour œil, dent pour dent », « Nous n’attaquerons pas à moins d’être attaqués ; si nous sommes attaqués, nous contre-attaquerons certainement », « Je préfère trahir le monde que d’être trahi par le monde » et ainsi de suite. J’en étais venue à les voir comme des choses positives et à vivre en accord avec elles. Je voulais que tout tourne autour de moi et que les autres me prennent en considération, dans leurs paroles et dans leurs actes, pour me rendre les choses agréables. Je ne voulais pas que les autres soient honnêtes, qu’ils me fassent des critiques exactes, et je ne voulais surtout pas qu’ils exposent ma corruption. Dès que quelqu’un empiétait sur mes intérêts, je devenais hostile, je me défoulais et je me vengeais pour des raisons cachées. Mon tempérament satanique me contrôlait. Il me rendait arrogante, égoïste et malveillante, sans aucune ressemblance humaine. C’est dégoûtant pour Dieu et répugnant pour les autres. Dieu exige qu’on s’entende harmonieusement avec les frères et sœurs. Ҫa signifie que je dois conserver un cœur qui craint Dieu dans mes paroles et dans mes actes, modeler mon comportement en toutes choses sur les paroles de Dieu et faire passer les intérêts de Sa maison avant tout le reste, sans me soucier de ce que ma réputation y gagne ou y perd. C’est le seul moyen de faire notre devoir d’un même cœur et d’un même esprit. Mais j’étais gouvernée par des poisons sataniques et je voulais toujours protéger ma réputation. Je savais très bien que je faisais mon devoir de manière superficielle, mais je ne supportais pas que quelqu’un le dise. J’ai pris l’aide et les indications de Sœur Wang comme des choses humiliantes. Non seulement j’ai refusé de réfléchir sur moi-même, mais je l’ai prise en grippe et je me suis vengée. J’ai découvert que je manquais gravement d’humanité et que j’étais très déraisonnable. J’ai aussi vu ma nature satanique de rébellion et de dégoût de la vérité. En substance, j’étais une ennemie de la vérité et de Dieu ! Si je continuais à refuser de me repentir, j’offenserais le tempérament de Dieu, je Le dégoûterais et je serais éliminée. Quand j’en ai pris conscience, je me suis profondément détestée et j’ai prié Dieu pour me repentir, bien décidée à renoncer à mes préjugés contre Sœur Wang, à accepter qu’elle m’émonde et me traite, et à travailler de concert avec elle pour qu’on accomplisse notre devoir harmonieusement.

Plus tard, en cherchant des vérités sur la manière de travailler en harmonie avec les autres et en y entrant, j’ai regardé une vidéo de lecture des paroles de Dieu. Dieu Tout-Puissant dit : « L’amour et la haine sont des choses qu’une humanité normale doit posséder, mais tu dois établir une distinction claire entre ce que tu aimes et ce que tu hais. Dans ton cœur, tu dois aimer Dieu, aimer la vérité, aimer les choses positives et aimer tes frères et sœurs, tandis que tu dois haïr le diable Satan, haïr les choses négatives, haïr les antéchrists et haïr les méchants. Si tu nourris de la haine envers tes frères et sœurs, alors tu seras enclin à les réprimer et à te venger sur eux : ce serait très effrayant. Certains n’ont que des pensées de haine et des idées mauvaises. Au bout d’un moment, si ces personnes ne peuvent pas s’entendre avec celui qu’elles haïssent, elles vont se distancier de lui. Cependant, elles ne laissent pas cela affecter leur devoir ni influencer leurs relations interpersonnelles normales, parce qu’elles ont Dieu dans leur cœur et elles Le révèrent. Elles ne veulent pas offenser Dieu et ont peur de le faire. Ces personnes peuvent avoir certaines idées au sujet de quelqu’un, mais elles ne traduisent jamais ces idées en actes ni ne prononcent même une seule parole déplacée, ne voulant pas offenser Dieu. Quelle sorte de conduite est-ce là ? C’est l’exemple d’une conduite et d’une façon de procéder selon des principes et en toute impartialité. Tu es peut-être incompatible avec la personnalité de quelqu’un et tu peux ne pas l’aimer, mais quand tu travailles avec lui, tu restes impartial et tu ne vas pas faire état de tes frustrations dans l’accomplissement de ton devoir, sacrifier ton devoir ni reporter tes frustrations sur les intérêts de la famille de Dieu. Tu peux agir conformément aux principes : ce faisant, tu fais preuve d’une révérence élémentaire envers Dieu. Si tu as un peu plus que cela, alors, quand tu repères chez quelqu’un des lacunes ou des faiblesses, même s’il t’a offensé ou a porté atteinte à tes propres intérêts, tu es tout de même en mesure de l’aider. Le faire serait encore mieux : cela signifierait que tu es une personne qui possède de l’humanité, la réalité de la vérité et de la révérence pour Dieu. Si tu ne peux pas y parvenir avec ta stature actuelle mais que tu peux faire des choses, te conduire et traiter les gens selon des principes, alors tu peux être considéré comme craignant Dieu : c’est la chose la plus fondamentale » (« Les cinq états nécessaires pour être dans le droit chemin de la foi », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Dieu exige qu’on distingue l’amour de la haine et qu’on traite les autres en respectant les principes. Si quelqu’un est une personne mauvaise ou un antéchrist, nous devons l’exposer et le rejeter sans pitié. Si quelqu’un aime la vérité, même s’il est un peu arrogant et qu’il a quelques défauts et quelques lacunes, nous devons être clairs vis-à-vis de nous-mêmes et le traiter avec tolérance et avec amour. J’ai repensé à Sœur Wang. Même si elle était très franche et ne mâchait pas ses mots, ce que j’avais du mal à supporter à l’époque, j’ai compris avec du recul qu’elle avait raison. Elle me signalait un échec dont je ne m’étais pas aperçue. Mon orgueil avait pris un coup, j’étais contrariée et blessée, mais Dieu se servait de cette situation pour résoudre ma vanité. Il m’incitait à être plus sincère et plus concrète dans mon devoir grâce au traitement de Sœur Wang et au fait qu’elle garde un œil sur mon devoir. Ҫa me permettait de corriger mes défauts en temps opportun. En réalité, c’était une aubaine pour moi ! Sans les indications et l’aide des autres, je ne ferais aucun progrès dans mon entrée dans la vie ni dans mon devoir. Sœur Wang n’avait fait que m’indiquer mes défauts sans avoir peur de m’offenser. Ҫa prouvait qu’elle avait un sens de la justice, et elle le faisait par amour et pour me soutenir. Elle abordait aussi son devoir avec un sens du fardeau et elle faisait un travail concret. Mais je me suis défoulée et vengée d’elle. J’étais à peine humaine !

Il y a une autre vidéo des paroles de Dieu que j’ai vue plus tard. Dieu Tout-Puissant dit : « Ne regardez pas toujours les fautes des autres, mais réfléchissez souvent sur vous-mêmes et soyez prompts ensuite à reconnaître les dérangements ou les préjudices que vous avez pu leur causer. Apprenez à vous ouvrir aux autres et à échanger, et discutez souvent ensemble pour savoir comment échanger de façon pratique sur la base des paroles de Dieu. Quand ce contexte devient fréquent dans votre vie, les relations entre les frères et sœurs deviennent normales : pas de complications, d’indifférence, de froideur ni de cruauté comme dans les relations entre incroyants. Peu à peu, vous vous affranchirez de ce genre de relations. Les frères et sœurs deviennent plus proches et ont entre eux des relations plus personnelles : vous êtes capables de vous soutenir les uns les autres et de vous aimer les uns les autres. Il y a de la bonne volonté dans vos cœurs, et dans votre façon d’être vous faites preuve de tolérance et de compassion les uns envers les autres, vous vous soutenez et vous êtes attentifs les uns aux autres, plutôt que d’adopter un état d’esprit et une attitude consistant à vous disputer, à écraser l’autre, à le jalouser, à rivaliser en secret, à cultiver en cachette le mépris et le dédain des autres ou à ne jamais obéir aux autres. […] C’est pourquoi tu dois d’abord apprendre à bien t’entendre avec tes frères et sœurs. Vous devez être tolérants et indulgents les uns envers les autres et être capables de voir ce qui est exceptionnel chez l’autre, quels sont ses points forts, et vous devez apprendre à accepter les opinions des autres et à pratiquer l’introspection pour réfléchir sur vous-mêmes et mieux vous connaître » (« Les principes les plus fondamentaux pour la pratique de l’entrée dans la réalité-vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Les paroles de Dieu m’ont montré que quand quelqu’un me critiquait et me donnait des conseils, quels que soient son ton et son attitude, et même si ça heurtait mon point de vue, je devais mettre mon ego de côté et l’accepter. Même si je ne le comprends pas sur le coup, je ne dois pas me défouler et me venger, mais me présenter devant Dieu pour prier et chercher. Je dois me fier au fait que tout ce qui m’est présenté est permis par Dieu. Comme c’est quelque chose dont j’ai besoin pour mon entrée dans la vie et pour apprendre une leçon, je dois commencer par me soumettre et réfléchir sur moi-même, tout en cherchant des paroles de Dieu pertinentes pour résoudre mon problème. Dans mes interactions avec les autres, je dois aussi prendre davantage en compte leurs points forts. et, en cas de conflit, je dois commencer par réfléchir sur moi-même et chercher la vérité. Je dois reconnaître volontairement mon erreur et m’ouvrir à l’autre au sujet de ma corruption pour qu’il puisse voir dans mon cœur. C’est une condition de la coopération harmonieuse et un principe dans lequel je dois entrer.

Plus tard, j’ai fini par aller voir Sœur Wang et je me suis ouverte à elle au sujet de la corruption que j’avais révélée et de la manière dont je l’avais résolue. Ҫa a été très libérateur et les barrières qu’il y avait entre nous sont tombées. Depuis, dans notre collaboration, il arrive qu’elle dise quelque chose d’une manière très franche qui blesse mon ego. Alors je ressens une certaine résistance, mais je m’empresse de prier Dieu et de renoncer à moi-même. Comme je sais que c’est permis par Dieu, j’examine mes problèmes et j’accepte son point de vue. En mettant ça en pratique, je me suis débarrassée des préjugés que j’avais contre elle et j’ai senti notre relation devenir bien plus insouciante. Nous travaillons bien ensemble dans notre devoir et notre travail d’évangélisation est devenu plus productif. Cette expérience m’a enseigné que ce n’est qu’en acceptant le jugement et le châtiment des paroles de Dieu et en basant notre comportement sur les paroles de Dieu que nous pouvons résoudre nos corruptions et vivre une humanité normale. Je remercie Dieu Tout-Puissant de m’avoir sauvée !

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