Les fruits de l’accomplissement de son devoir

9 juillet 2020

Par Yang Mingzhen, Canada

Dieu Tout-Puissant dit : « La soumission à l’œuvre de Dieu doit être réelle et vraie, et elle doit être manifestée. La soumission superficielle seule ne peut pas recevoir la louange de Dieu, et la simple obéissance aux aspects superficiels de la parole de Dieu sans chercher une transformation du tempérament n’est pas selon le cœur de Dieu. L’obéissance à Dieu et la soumission à l’œuvre de Dieu sont une seule et même chose. Ceux qui se soumettent à Dieu seul, mais pas à Son œuvre ne peuvent pas être considérés comme obéissants, encore moins ceux qui ne se soumettent pas vraiment, mais sont extérieurement flagorneurs. Ceux qui se soumettent véritablement à Dieu sont tous capables de tirer quelque chose de l’œuvre et de parvenir à une compréhension du tempérament et de l’œuvre de Dieu. Seules de telles gens se soumettent véritablement à Dieu. De telles gens sont capables d’acquérir de nouvelles connaissances et d’expérimenter de nouveaux changements à partir d’une nouvelle œuvre. Seules de telles gens sont loués par Dieu, seules de telles gens sont perfectionnés et eux seuls ont subi une transformation de leur tempérament. Ceux qui sont loués par Dieu sont ceux qui se soumettent volontiers à Dieu, ainsi qu’à Sa parole et à Son œuvre. Seules de telles gens sont dans le droit chemin ; seules de telles gens désirent Dieu sincèrement et cherchent Dieu sincèrement » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui obéissent à Dieu avec un cœur sincère seront sûrement gagnés par Dieu). Lire ces paroles de Dieu me rappelle mon expérience de soumission à Lui.

Tout a commencé en mars 2016, quand j’ai fui la Chine pour échapper à l’arrestation et à la persécution par le PCC, afin que je puisse pratiquer ma foi librement. Quelque temps plus tard, sœur Zhang, une dirigeante de l’Église, est venue me demander : « Aimerais-tu exercer des tâches d’abreuvement ? » Ravie, je lui ai répondu : « Ce serait formidable ! Je pourrai aider les frères et sœurs à comprendre la vérité et à acquérir les bases du vrai chemin. J’accomplirai de bonnes actions ! » Si les frères et sœurs qui me connaissaient s’apercevaient que j’exerçais une tâche d’abreuvement, ils m’admireraient et auraient une haute opinion de moi. Ce serait excellent pour mon image. Cependant, alors que je cultivais cet espoir, la dirigeante est revenue me parler. Elle m’a dit que des sœurs avaient dû déménager en urgence, mais n’avaient pas trouvé d’endroit approprié, que mon domicile conviendrait et elle m’a demandé si je pourrais les héberger. J’ai alors été en proie à une agitation intérieure. J’avais prévu d’exercer des tâches d’abreuvement, et voilà qu’il s’agissait d’hébergement ? Est-ce que je n’allais pas passer tout mon temps dans la cuisine ? Ce serait une lourde tâche, mais surtout, ce serait humiliant ! Dans le monde extérieur, j’avais travaillé en entreprise et j’avais eu mon propre atelier. Tous mes amis et mes proches m’appelaient « Superwoman ». Chez moi, c’était la domestique qui faisait la lessive, la cuisine et le ménage. Et voilà que j’allais devoir assumer ce rôle et préparer les repas pour les autres. Je n’en avais vraiment pas envie. Mais je me suis dit que ces sœurs n’avaient nulle part où habiter et ne pouvaient pas accomplir leurs devoirs en paix, et ma maison convenait pour les héberger. J’ai donc accepté à contrecœur.

Durant les jours qui ont suivi, je m’acquittais de mes devoirs d’hôtesse, mais j’étais troublée intérieurement et je devenais soupçonneuse. Est-ce que mes frères et sœurs me croyaient inapte aux tâches d’abreuvement ? Sinon, pourquoi me demander de faire l’hôtesse ? Si les frères et sœurs qui me connaissaient s’en apercevaient, est-ce qu’ils ne se diraient pas que je n’avais pas la réalité de la vérité et que je n’étais pas capable de tenir un autre rôle ? À cette pensée, j’étais encore plus mal à l’aise. J’ai alors songé à cette résolution que j’avais prise devant Dieu : peu importait la tâche qui me serait confiée, tant qu’elle serait utile au travail d’Église, je m’y consacrerais à fond. Même si ça ne me plaisait pas, je me soumettrais pour satisfaire Dieu. Alors pourquoi ne pouvais-je pas me soumettre maintenant qu’on me confiait un rôle d’hôtesse ? J’ai adressé à Dieu une prière silencieuse : « Ô Dieu, Tu as prévu et décidé que j’allais jouer un rôle d’hôtesse, mais j’ai toujours envie de me rebeller et je ne peux jamais me soumettre. Dieu, éclaire-moi et guide-moi pour que je comprenne Ta volonté. »

Ensuite, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Pour mesurer si, oui ou non, les gens peuvent obéir à Dieu, l’élément clé à observer, c’est s’ils désirent quoi que ce soit de déraisonnable de la part de Dieu et si, oui ou non, ils ont des arrière-pensées. Si les gens posent sans arrêt des exigences à Dieu, cela prouve qu’ils ne Lui sont pas obéissants. Quoi qu’il vous arrive, si vous ne pouvez pas le recevoir de Dieu, ne pouvez pas rechercher la vérité, parlez toujours à partir de votre propre raisonnement subjectif et avez toujours l’impression que vous seuls avez raison, et êtes même encore capables de douter de Dieu, alors vous aurez des ennuis. Ces gens-là sont les plus arrogants et les plus rebelles envers Dieu. Les gens qui posent sans arrêt des exigences à Dieu ne peuvent jamais véritablement Lui obéir. Si vous posez des exigences à Dieu, cela prouve que vous passez un accord avec Dieu, que vous choisissez vos propres pensées et agissez en fonction de vos propres pensées. En cela, vous trahissez Dieu et êtes dépourvus d’obéissance » (« Les gens ont trop d’exigences à l’égard de Dieu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Qu’est-ce que la vraie soumission ? Chaque fois que Dieu fait quelque chose qui va dans ton sens et que tout te semble satisfaisant et correct et que tu as pu te démarquer, tu as l’impression que c’est splendide, tu dis “merci mon Dieu” et tu peux te soumettre à Son orchestration et à Ses arrangements. Cependant, chaque fois que l’on t’affecte à un poste ordinaire où tu n’es jamais capable de te démarquer et où personne ne te remarque jamais, alors tu cesses d’être heureux et trouves cela difficile de te soumettre. […] En général, il est facile de se soumettre quand les conditions sont favorables. Si tu peux également te soumettre dans des circonstances défavorables où les choses ne vont pas comme tu le souhaites et où te sens blessé, des circonstances qui t’affaiblissent, te font souffrir physiquement et portent sérieusement atteinte à ta réputation, qui ne flattent pas ta vanité et ta fierté, et qui te font souffrir psychologiquement, alors tu as vraiment une stature. N’est-ce pas le but que tu devrais poursuivre ? Si tu as une telle motivation, un tel but, alors il y a de l’espoir » (L’échange de Dieu). Ces paroles de Dieu m’ont montré que la vraie soumission n’est pas une transaction et que le choix personnel n’a rien à y faire. Que ça me plaise ou non, que ça me soit profitable ou non, dans la mesure où ça vient de Dieu et facilite le travail de l’Église, je dois me soumettre absolument. Or, qu’est-ce que je faisais ? Quand on me demandait d’héberger les gens, au lieu de penser à être attentive à la volonté de Dieu ou à participer au travail de l’Église, je ne me préoccupais que de me mettre en valeur, me faire admirer et satisfaire ma vanité. C’était ça, se soumettre à Dieu ? J’ai repensé à l’époque où je dirigeais un groupe. La dirigeante de l’Église échangeait toujours avec moi d’abord sur le travail dans l’Église. Je me disais qu’elle avait une haute opinion de moi et que mes frères et sœurs m’admiraient. Dans mon devoir, aucun effort n’était trop grand, et peu importait que ce soit dur ou épuisant, j’étais heureuse de l’accomplir. Mais dans ce rôle d’hôtesse, je suis devenue négative, trouvant ça dégradant. Surtout, les autres n’avaient pas conscience de tous les efforts que je pouvais faire. C’est pour cela que j’étais contrariée et que je ne voulais pas le faire. C’est seulement là que j’ai compris que si je m’appliquais tant dans mon ancien devoir, c’était parce que je pouvais me mettre en valeur et me faire admirer. Mais des tâches d’hôtesse ne pouvaient pas du tout satisfaire mon ambition et j’étais incapable de me soumettre. Je me suis alors rendu compte que j’avais toujours eu des préférences et des choix personnels dans mon devoir et que je n’avais jamais songé qu’à ma réputation, à mon statut et à ce que ça m’apportait. Je ne poursuivais pas la vérité et ne me soumettais pas à Dieu le moins du monde !

Par la suite, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Ceux qui sont capables de mettre la vérité en pratique sont en mesure d’accepter l’examen de Dieu quand ils font des choses. Quand tu acceptes l’examen de Dieu, ton cœur est sur le droit chemin. Si tu ne fais des choses que pour que les autres les voient et que tu n’acceptes pas l’examen de Dieu, alors Dieu est-Il toujours dans ton cœur ? Les gens de ce type n’ont aucune révérence pour Dieu. Ne faites pas toujours les choses pour vous-mêmes, ne considérez pas constamment vos propres intérêts ; ne pensez pas à votre propre statut, à votre prestige ou à votre réputation. Ne prête aucune considération non plus aux intérêts de l’homme. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta première priorité. Tu dois être attentif à la volonté de Dieu et commencer par réfléchir si, oui ou non, tu as été impur dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as fait ton maximum pour être loyal, si tu as fait de ton mieux pour assumer tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as songé à ton devoir et au travail de la maison de Dieu. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Penses-y fréquemment et il sera plus facile pour toi de bien accomplir ton devoir » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). J’ai trouvé un chemin de pratique dans ces paroles de Dieu. Il fallait que j’accepte Son observation dans mon devoir, que j’aie un cœur craignant Dieu, que je sois capable de laisser de côté le profit personnel pour ne faire que ce qui était bon pour l’Église. Ayant compris la volonté de Dieu, j’ai dit cette prière : « Ô Dieu, je désire accepter Ton observation. Je ne me soucierai plus de ce que pensent les autres. Je veux seulement pouvoir me soumettre à Tes arrangements et bien accomplir mon devoir d’hôtesse. » Durant les jours qui ont suivi, mes sœurs dans l’Église, sachant que je venais d’arriver dans ce pays étranger et qu’il m’était difficile de faire des courses, ont trouvé le temps de m’emmener faire des achats indispensables. Elles étaient vraiment très prises par leurs devoirs, mais elles m’aidaient dans mes tâches ménagères dès qu’elles le pouvaient. Chaque fois que j’avais un problème, elles échangeaient avec moi sur les paroles de Dieu et sur leur expérience pour m’aider et me soutenir. Aucune d’elles ne me prenait de haut ni ne me snobait parce que j’étais hôtesse. J’ai compris que parmi les devoirs à accomplir avec des frères et sœurs, aucun n’est plus dégradant qu’un autre. On s’acquitte de ses devoirs et obligations devant Dieu, et c’est tout. Après cette expérience, j’ai pensé pouvoir me soumettre un peu dans mon devoir, mais comme je ne comprenais pas vraiment ma nature et ma substance, je n’avais pas entièrement renoncé à la poursuite de la gloire et du statut. Ça s’est manifesté de nouveau dès qu’une situation m’a déplu.

Peu de temps après, la dirigeante de l’Église m’a appelée pour me dire que sœur Zhou était très occupée à prêcher l’Évangile et me demander si je pourrais garder sa fille une demi-journée tous les samedis. J’ai tout de suite été contre cette idée de m’occuper d’enfants. J’avais l’habitude d’être tellement prise par mes affaires que je ne m’occupais même pas des miens. En m’occupant des enfants des autres, j’aurais vraiment l’air d’une nounou. Si les frères et sœurs qui me connaissaient s’en apercevaient, qu’allaient-ils penser ? De quoi j’aurais l’air ? Mais j’ai pensé aux difficultés réelles de sœur Zhou et je savais que ça pèserait sur ma conscience si je ne l’aidais pas. J’y ai réfléchi un moment, puis j’ai accepté. Ce samedi après-midi, je suis allée chez sœur Zhou. Je m’en sortais à peu près jusqu’à ce qu’en fin de journée, la petite se mette soudain à brailler et à réclamer sa mère, sans que j’arrive à la consoler. Je me suis dépêchée de trouver des friandises pour l’égayer, je lui ai raconté des histoires, je lui ai mis des dessins animés, et elle a fini par arrêter de pleurer. Sur le chemin du retour, je me suis dit : « S’occuper d’enfants, c’est vraiment dur. Non seulement c’est épuisant, mais c’est une tâche subalterne et ingrate. » Plus j’y pensais, plus j’étais contrariée. En rentrant chez moi, j’ai vu les sœurs qui parlaient joyeusement des bienfaits et de l’expérience qu’elles avaient retirés de leurs devoirs. J’étais envieuse et frustrée. Je me suis dit : « Quand pourrai-je exercer des fonctions d’abreuvement comme mes sœurs ? Dans ma fonction actuelle, ou je récure des casseroles, ou je m’occupe de jeunes enfants. Quelles vérités ça m’apporte ? Est-ce qu’on ne va pas dire que je n’ai pas la réalité de la vérité et que je ne suis bonne qu’à ce genre de tâche subalterne ? » Je n’en étais que plus contrariée encore. Cette nuit-là, comme je me retournais dans mon lit sans pouvoir fermer l’œil, je me suis présentée devant Dieu pour prier. J’ai dit : « Ô Dieu, je suis vraiment contrariée en ce moment. Je veux toujours accomplir des tâches qui me mettent en valeur, qui fassent qu’on m’admire. Ô Dieu, je sais que cette poursuite n’est pas conforme à Ta volonté, mais je trouve très dur de me soumettre. Mon Dieu, guide-moi et conduis-moi, et fais que je me connaisse pour que je puisse me défaire de ce mauvais état d’esprit. »

Ensuite, j’ai lu des paroles de Dieu : « Le tempérament corrompu de l’homme se cache dans toutes ses pensées et ses idées, dans les motifs derrière chacune de ses actions ; il se cache dans chaque point de vue que l’homme porte sur chaque chose, et dans chaque opinion, compréhension, point de vue et désir qu’il a dans son approche de tout ce que Dieu fait. Il est caché dans ces choses-là » (« La vraie obéissance est la vraie foi », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). « Un tempérament satanique corrompu est très profondément enraciné chez les hommes ; il devient leur vie. Qu’est-ce que les hommes cherchent et souhaitent gagner exactement ? Avec comme moteur un tempérament satanique corrompu, quels sont les idéaux des hommes, leurs espoirs, leurs ambitions et leurs objectifs et directions de vie ? Ne vont-ils pas à l’encontre des choses positives ? Tout d’abord, les hommes veulent toujours avoir une renommée ou être des célébrités ; ils souhaitent acquérir une grande réputation et un grand prestige et faire honneur à leurs ancêtres. Ces choses sont-elles positives ? Elles ne sont pas du tout conformes à des choses positives ; en plus, elles vont à l’encontre de la loi de domination de Dieu sur le destin de l’humanité. Pourquoi dirais-Je cela ? Quel genre de personne Dieu veut-Il ? Veut-Il une personne éminente, une célébrité, une personne noble ou une personne très importante ? (Non.) Mais alors, quel genre de personne Dieu veut-Il ? Il veut une personne qui a les pieds bien ancrés au sol et qui cherche à être une créature de Dieu qualifiée, qui peut accomplir le devoir d’une créature et qui peut rester à une place humaine. […] Mais alors, qu’est-ce qu’un tempérament satanique corrompu apporte aux gens ? (L’opposition à Dieu.) Qu’advient-il aux gens qui s’opposent à Dieu ? (De la douleur.) De la douleur ? C’est de la destruction ! La douleur n’en représente même pas la moitié. Ce que vous avez sous les yeux, c’est de la douleur, de la négativité et de la faiblesse, c’est de la résistance et des doléances. Quel résultat ces choses-là produiront-elles ? L’annihilation ! Ce n’est pas un sujet léger et ce n’est pas un jeu » (« Seules la recherche de la vérité et la confiance en Dieu peuvent corriger un tempérament corrompu », dans Récits des entretiens de Christ des derniers jours). Ayant lu ces paroles de jugement et de révélation de Dieu, j’ai eu vraiment honte. J’ai réfléchi à ma propre situation : « Pourquoi ne puis-je jamais accepter les situations que Dieu arrange ? Comment se fait-il que je n’aie même pas le désir d’accomplir ces devoirs apparemment futiles ? J’ai l’impression qu’on me prend de haut pour ça, comme si j’étais inférieure. Je ne peux pas garder la tête haute, et je me sens misérable. Pour moi, seuls les devoirs importants qui me permettent de me distinguer et de gagner l’admiration et l’estime des autres en valent la peine. » En y réfléchissant, je me suis rendu compte que j’étais encore sous l’emprise de mon désir de gloire et de statut. Je vivais avec des poisons sataniques comme « Un arbre vit grâce à son écorce, tout comme un homme vit sur sa face », « Un homme laisse son nom où il passe ; comme une oie fait entendre son cri partout où elle vole » et « L’homme cherche à s’élever ; l’eau coule vers l’aval ». Depuis longtemps, ces poisons avaient pris racine en moi et étaient devenus ma nature. Ils m’avaient rendue arrogante et suffisante. J’adorais être admirée. J’adorais être estimée et avoir un statut, et ces choses-là étaient pour moi des buts à poursuivre. Je me suis rendu compte que c’étaient précisément les buts que les gens poursuivaient dans le monde. Avant de croire en Dieu, j’avais vraiment le goût de la compétition. Je travaillais de l’aube au crépuscule et je m’épuisais pour que mon atelier fonctionne bien. Chaque fois que je retournais dans ma ville d’origine et que mes amis et mes proches m’accueillaient chaleureusement et m’appelaient « Superwoman », ma vanité était rassasiée, et j’étais prête à payer n’importe quel prix. Quand j’ai trouvé la foi, j’ai continué à vivre avec ces idées. En accomplissant mon devoir pour ma réputation et ma position, je me souciais de mes profits et de mes pertes. À un poste enviable, j’étais contente. Sans ce poste, ne pouvant pas me distinguer, j’étais devenue négative et malheureuse, je résistais à Dieu et à la situation qu’Il avait arrangée. Plus j’y songeais, plus je me rendais compte que ces poisons sataniques ne me faisaient que du mal et me poussaient à me rebeller contre Dieu et à Le défier malgré moi. En persistant à avoir ces ambitions, je finirais certainement par encourir la haine de Dieu et Il m’éliminerait. Plus j’y pensais, plus le chemin que je suivais me faisait peur. Je me suis hâtée de prier et de me repentir devant Dieu. Je ne voulais plus poursuivre la renommée et le statut ni me faire admirer, mais chercher à être un être créé authentique, conformément aux paroles de Dieu. Après avoir prié, je me suis calmée.

Le lendemain, pendant mes dévotions, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Tu crois en Dieu et tu suis Dieu, et donc, dans ton cœur, tu dois aimer Dieu. Tu dois mettre de côté ton tempérament corrompu, tu dois chercher à satisfaire le désir de Dieu, et tu dois accomplir le devoir d’une créature de Dieu. Puisque tu crois en Dieu et Le suis, tu devrais tout Lui offrir et ne devrais pas faire des demandes ou des choix personnels, et tu devrais arriver à satisfaire le désir de Dieu. Puisque tu as été créé, tu devrais obéir au Seigneur qui t’a créé, car tu ne peux pas intrinsèquement te dominer toi-même, et tu n’as aucune capacité à contrôler ton propre destin. Puisque tu es une personne qui croit en Dieu, tu devrais chercher la sainteté et le changement. Puisque tu es une créature de Dieu, tu devrais adhérer à ton devoir et garder ta place, et tu ne dois pas outrepasser ton devoir. Ce n’est pas pour te contraindre ou t’étouffer par la doctrine, mais c’est plutôt le chemin par lequel tu peux accomplir ton devoir, et il peut être emprunté – devrait être emprunté – par tous ceux qui pratiquent la justice » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). La lecture de ces paroles de Dieu m’a permis de comprendre qu’en tant qu’être créé, je dois me soumettre à la règle et aux arrangements de Dieu. Je dois poursuivre la vérité et chercher à changer mon tempérament. Tel est mon devoir et ce que je dois poursuivre. Je n’aimais pas la situation que Dieu avait arrangée, mais elle était le fruit de Ses bonnes intentions. Il avait soigneusement arrangé tout ça pour me purifier et me changer. Je ne pouvais plus courir après la renommée et le statut, ni faire la difficile concernant mon devoir. Je dois m’attacher à poursuivre la vérité et accepter le jugement et le châtiment des paroles de Dieu pour résoudre le problème de mon tempérament corrompu. Je dois tout faire pour bien accomplir mon devoir.

Les jours qui ont suivi, j’ai arrêté de me soucier de ce que les autres pensaient de moi, et j’ai accompli mon devoir devant Dieu. Parfois, quand des frères et sœurs étaient pris par leurs devoirs et n’avaient pas le temps de s’occuper de leurs enfants, je proposais mon aide. Quand je voyais des frères et sœurs prêcher l’Évangile et amener davantage de gens devant Dieu, J’étais contente au fond de moi. Même si je ne pouvais pas me distinguer dans ma fonction, j’étais en mesure d’assurer la tranquillité d’esprit des frères et sœurs et de m’acquitter sereinement de ma tâche pour l’expansion de l’Évangile du Règne. C’était important aussi. Alors que je remplissais mes devoirs d’hôtesse et m’occupais des enfants, même si ma vanité et mon désir de prestige n’étaient pas satisfaits, je trouvais ça très gratifiant. Je savais que poursuivre la renommée et un poste n’était pas le bon chemin à suivre. Me soumettre à la règle et aux arrangements de Dieu et faire de mon mieux dans mon devoir, voilà ce que je devais poursuivre. J’ai vraiment compris qu’il n’y a aucun devoir moins digne qu’un autre dans la maison de Dieu. Peu importe la tâche que j’accomplis, il y a toujours des leçons à en tirer et des vérités que je dois pratiquer et dans lesquelles je dois entrer. Tant que je me soumets et que je poursuis la vérité, je suis récompensée. Cela m’a montré combien Dieu est juste et ne favorise personne. Ce tout petit progrès dans la connaissance et le changement est un don de Dieu dans ma vie. Grâces soient rendues à Dieu !

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