La soi-disant connaissance de soi

1 mars 2025

Par Joseph, Corée du Sud

Après avoir accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, je me rassemblais toujours avec les frères et sœurs qui croyaient en Dieu depuis longtemps. Lorsque j’ai vu que chacun était capable parler de la corruption qu’il révélait en échangeant sur les paroles de Dieu, et qu’il pouvait se jauger, réfléchir sur lui-même et disséquer sa corruption conformément aux paroles de Dieu, je suis devenu très envieux et j’ai commencé à les imiter. Peu à peu, je suis devenu, moi aussi, capable de me jauger face aux paroles de Dieu et d’admettre ma corruption lors des réunions. Je pensais qu’il s’agissait là de connaissance de soi. Certains frères et sœurs ont vu que je ne croyais en Dieu que depuis deux ou trois ans, mais lorsque je parlais de connaissance de soi, mon propos était assez approfondi et organisé, et ils me lançaient des regards pleins d’admiration. J’éprouvais beaucoup de fierté, et me disais que j’avais un bon calibre et que je savais comment me connaître, et que si je continuais sur cette voie, un changement de tempérament et le salut seraient à ma portée. Après cela, je me suis concentré sur mes efforts pour échanger sur ma connaissance de soi, et je citais souvent des paroles sévères de Dieu qui exposaient les gens pour me jauger et montrer aux autres que ma compréhension était profonde et pertinente, et que mon entrée dans la vie était meilleure que celle des autres. Je ne me demandais jamais si ce mode de compréhension était correct, et ce n’est que plus tard, après avoir été émondé plusieurs fois, que je me suis rendu compte que ma connaissance de moi-même n’était que du vent.

En novembre 2020, j’ai passé en revue des vidéos faites par des frères et sœurs avec deux autres sœurs. Pendant cette période, de nombreuses vidéos ont été soumises et les frères et sœurs ont soulevé de nombreux problèmes, et je ne savais pas comment résoudre certains d’entre eux. C’est à ce moment-là que mon attitude négligente a fait surface. Je me suis dit : « Je suis responsable de plusieurs groupes, aussi suis-je très occupé et j’ai encore plusieurs vidéos en attente qui doivent être vérifiées. Si j’évalue et que je réfléchis à chaque vidéo précautionneusement, sur la base de principes, et que j’essaie de résoudre chacun des problèmes soulevés par les frères et sœurs, cela nécessitera beaucoup d’efforts. Combien de temps libre me restera-t-il ? Je vais simplement mettre de côté certains des problèmes que je n’arrive pas à discerner pour le moment. Et puis, les deux sœurs qui coopèrent avec moi prennent davantage le temps de vérifier les vidéos, alors si je vérifie les vidéos rapidement, ne vais-je pas me causer du tort ? Je vais juste garder le même rythme que tous les autres. D’autant que personne ne peut faire parfaitement son devoir. Il y a de nombreuses vérités que je ne comprends pas non plus tout à fait. Il est impossible de pleinement résoudre chaque problème, alors s’en approcher n’est pas si mal. » En pensant cela, je n’ai pas investi beaucoup d’efforts pour résoudre certains des problèmes dans les vidéos, ou les confusions des frères et sœurs. Plus tard, j’ai fini de vérifier toutes les vidéos que j’avais, et comme j’en avais vérifié davantage que les sœurs qui coopéraient avec moi, je me suis senti assez satisfait de moi et me suis dit que j’étais assez assidu et fiable dans mon devoir. Mais quelque temps plus tard, le superviseur a passé en revue les vidéos que nous avions soumises, et a trouvé de nombreux problèmes en lien avec les principes, et il nous a écrit une lettre sévère pour nous émonder, « Vous faites ce devoir depuis bien longtemps, et ces problèmes basiques de principe continuent de se reproduire. Ce ne devrait absolument pas être le cas ! Ce n’est pas tant que vous ne saisissez pas les principes, c’est un cas de comportement négligent bien plus grave. Vous devez correctement réfléchir à votre attitude vis-à-vis de votre devoir ! » En lisant le sévère émondage du superviseur, je me suis senti lésé et résistant. Je me suis dit : « J’ai investi beaucoup d’efforts dans mon devoir, récemment. Pourquoi ne mentionnes-tu rien de positif à notre sujet, et te concentres-tu uniquement sur l’exposition de nos problèmes ? Sans compter que personne ne peut faire son devoir parfaitement, et il y aura toujours des défauts. Nous avons une compréhension superficielle de la vérité et nous ne pouvons pas discerner certains problèmes, alors il est normal que certaines des vidéos que nous avons soumises aient des problèmes ; pourquoi ne peux-tu pas le comprendre ? » Dans mon cœur, je ne cessais de me récrier. En parlant avec les sœurs qui collaboraient avec moi, j’ai fini par exprimer mes points de vue, de manière intentionnelle ou non, et j’ai dit : « Le superviseur est trop exigeant. La perfection n’existe pas. Peu importe combien de fois quelqu’un vérifie une vidéo, il y aura toujours des problèmes… » Plus tard, lorsque j’ai vu les deux sœurs écrire leur réflexion et leur connaissance d’elles-mêmes, je me suis rendu compte que je m’étais montré complètement hostile et que j’avais voulu me récrier face à mon émondage, et qu’il ne s’agissait pas du tout de connaissance de soi ! Cet émondage était venu de Dieu, et je devais l’accepter, réfléchir, et mieux me connaître. Alors j’ai trouvé les paroles de Dieu à même de répondre à mon état de négligence dans mon devoir, et j’ai réfléchi à la manière dont je pourrais écrire plus en profondeur au sujet de ma réflexion. J’ai cité les paroles les plus sévères de Dieu qui exposent la négligence des gens, qui disaient par exemple que traiter mon devoir avec désinvolture était une grave trahison de Dieu, qu’être négligent dans mon devoir indiquait une faible humanité et que répandre des idées fausses pour induire les gens en erreur faisait de moi un mauvais élément. Après avoir écrit, j’ai comparé mes réflexions avec celles des deux sœurs et j’ai eu le sentiment que les miennes étaient plus approfondies. J’ai été assez content de moi, et je me suis dit que j’étais capable de réfléchir et de mieux me connaître lorsque j’étais émondé, que je pouvais me disséquer en profondeur à la lumière des paroles de Dieu, et j’ai cru que j’avais appris une leçon. J’ai aussi éprouvé un peu de fierté, en me disant que mon superviseur aurait assurément l’impression, après avoir lu mes réflexions, que j’avais, en tant que chef d’équipe, une compréhension plus profonde que les sœurs avec lesquelles je collaborais et que mon entrée dans la vie était meilleure que la leur. D’autant que j’avais écrit à mon sujet de manière si négative que le superviseur n’aurait pas grand-chose à dire cette fois. Mais à ma grande surprise, quelques jours plus tard, j’ai reçu une autre lettre de mon superviseur. Celle-ci était encore plus dure que la précédente, affirmant directement que ma réflexion et ma compréhension étaient superficielles, que je ne me connaissais pas vraiment moi-même, et que mes points de vue fallacieux avaient induit les sœurs en erreur et avaient amené tout le monde à négliger leur compréhension d’eux-mêmes. Elle disait aussi que les conséquences de cela étaient graves, et que je devais pousser ma réflexion. J’ai trouvé ces mots d’exposition difficiles à accepter, et je me suis dit : « En quoi ai-je manqué de réelle connaissance de moi-même ? J’ai puisé dans les paroles de Dieu pour réfléchir à ma corruption et la disséquer, et ma compréhension est plus profonde que celle des sœurs avec lesquelles je travaille. N’est-ce pas là une vraie connaissance de soi ? Si les sœurs ne se connaissent pas elles-mêmes, comment se pourrait-il que je les aie induites en erreur ? Je parlais juste avec légèreté ; comment les ai-je induites en erreur ? » Pendant plusieurs jours, je me suis senti hostile et profondément calomnié, car j’ai cru que le superviseur me visait personnellement et essayait de rendre ma vie plus difficile. Je me suis concentré entièrement sur lui et pas sur une vraie réflexion ou une connaissance de moi-même. Mon cœur a nourri de plus en plus de noirceur et d’abattement, je ne parvenais pas à l’apaiser dans mon devoir et mes prières ne trouvaient pas Dieu. Je me suis rendu compte que quelque chose n’allait pas dans mon état. À ce moment, je me suis souvenu de la lettre que j’avais écrite au superviseur. J’avais écrit cette lettre avec application et j’avais admis que j’avais répandu de la négativité et induit en erreur les sœurs avec lesquelles je travaillais pour qu’elles se rangent de mon côté et deviennent mécontentes du superviseur, et j’avais aussi admis que le fait de répandre des idées fausses et d’induire les gens en erreur faisait de moi un mauvais élément, mais comment se faisait-il que, lorsque le superviseur m’exposait et m’émondait de la sorte, j’étais incapable de l’accepter et je me sentais si hostile ? Cela ne signifiait-il pas que ma compréhension passée avait été fausse ? Cela n’avait pas été une véritable connaissance de soi ! Je me suis aussi rendu compte que je m’étais seulement forcé à écrire ces mots pour me jauger et me connaître dans l’unique but de faire bonne impression au superviseur. Ce genre de connaissance de soi n’est-il pas faux et trompeur ? À ce moment-là, j’ai progressivement pris conscience que je n’avais pas vraiment accepté mon émondage, que je n’avais pas vraiment de connaissance véritable de moi-même, et que la noirceur et l’abattement que je ressentais dans mon cœur était causés par le dégoût que Dieu éprouvait pour mes agissements et par le fait qu’Il me cachait Son visage. Je suis allé devant Dieu et j’ai prié pour lui demander de m’éclairer afin de voir distinctement les problèmes que je nourrissais.

Plus tard, j’ai lu deux extraits des paroles de Dieu : « Lorsque certaines personnes échangent sur leur connaissance d’elles-mêmes, la première chose qui sort de leur bouche est celle-ci : “Je suis un diable, un Satan vivant, quelqu’un qui résiste à Dieu. Je me rebelle contre Dieu et je Le trahis. Je suis une vipère, une personne malfaisante qui devrait être maudite.” Est-ce là une vraie connaissance de soi ? Ces personnes ne disent que des généralités. Pourquoi ne donnent-elles pas des exemples ? Pourquoi ne mettent-elles pas en lumière les choses honteuses qu’elles ont faites, afin de les disséquer ? Certaines personnes sans discernement, en les entendant, se disent : “Bon, voilà la vraie connaissance de soi ! Se connaître comme un démon, et même se maudire : quels sommets elles ont atteints !” Beaucoup de gens, les nouveaux croyants en particulier, sont susceptibles d’être induits en erreur par ce discours. Ils pensent que l’orateur est pur et qu’il a une compréhension spirituelle, que c’est quelqu’un qui aime la vérité et qui est apte à diriger. Or, une fois qu’ils ont interagi avec lui pendant un certain temps, ils découvrent que ce n’est pas le cas, que cette personne n’est pas celle qu’ils imaginaient, mais qu’elle est exceptionnellement fausse et fourbe, douée pour le déguisement et l’imposture, et c’est une grande déception pour eux. […] Par exemple, une personne peut savoir qu’elle est fourbe, qu’elle est pleine de plans et de complots mesquins, et elle peut également être capable de savoir à quel moment d’autres personnes révèlent leur fourberie. Regardez alors si elle se repent vraiment et se débarrasse de sa fourberie, après l’avoir reconnue. Et si elle révèle de nouveau sa fourberie, regardez si elle se le reproche et éprouve un sentiment de honte pour avoir agi ainsi, si elle a sincèrement des remords. Si elle n’a aucun sentiment de honte, et encore moins de repentance, alors sa connaissance d’elle-même est une chose superficielle et bâclée. Elle ne fait qu’un geste pour la forme : ce n’est pas une vraie connaissance. Elle ne perçoit pas que le mensonge soit une chose si mauvaise ou que ce soit démoniaque et elle ne ressent certainement pas à quel point le mensonge est un comportement honteux et vil. Elle se dit : “Les gens sont tous fourbes. Les seuls qui ne le sont pas sont stupides. Mentir un peu ne fait pas de vous une mauvaise personne. Je n’ai pas fait de mal ; je ne suis pas la personne la plus fourbe au monde.” Une telle personne peut-elle vraiment se connaître ? Elle ne le peut certainement pas. C’est parce qu’elle n’a pas la connaissance de son tempérament fourbe, qu’elle n’exècre pas le mensonge, et tout ce qu’elle dit sur la connaissance de soi n’est que faux-semblant, ce n’est qu’un discours vide de sens. Si l’on ne reconnait pas son propre tempérament corrompu, on n’a pas une connaissance de soi véritable. La raison pour laquelle les gens fourbes ne peuvent réellement se connaître, c’est parce que pour eux, il n’est pas facile d’accepter la vérité. Donc, peu importe combien de formules et doctrines ils peuvent réciter, ils ne changeront pas réellement » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la connaissance de soi aide à poursuivre la vérité). « Comment distinguer si une personne aime la vérité ? D’une part, il faut regarder si cette personne peut arriver à se connaître elle-même sur la base de la parole de Dieu, si elle peut réfléchir sur elle-même et éprouver de vrais remords ; d’autre part, il faut regarder si elle peut accepter et pratiquer la vérité. Si elle peut accepter et pratiquer la vérité, c’est quelqu’un qui aime la vérité et qui peut se soumettre à l’œuvre de Dieu. Si elle reconnaît seulement la vérité, mais ne l’accepte jamais ou ne la pratique pas, comme certaines personnes disent “je comprends toute la vérité, mais je n’arrive pas à la pratiquer”, cela prouve que ce n’est pas quelqu’un qui aime la vérité. Certains admettent que la parole de Dieu est la vérité et qu’ils ont des tempéraments corrompus, et se disent également prêts à se repentir et à devenir une nouvelle personne, mais après cela, il n’y a pas de changement du tout. Leurs paroles et leurs actes sont encore les mêmes qu’avant. Quand ils parlent de se connaître eux-mêmes, c’est comme s’ils racontaient une blague ou criaient un slogan. Ils ne réfléchissent pas et ne se connaissent pas du tout au fond d’eux-mêmes ; le problème principal, c’est qu’ils n’ont aucune attitude de remords. Encore moins s’ouvrent-ils sur leur corruption en toute franchise afin de véritablement réfléchir sur eux-mêmes. Au contraire, ils font semblant de se connaître en suivant le processus de façon machinale. Ce ne sont pas des gens qui se connaissent ou qui acceptent la vérité de façon véritable. Lorsque ces gens parlent de se connaître, ils font les choses machinalement. Ils se livrent au déguisement, à la fraude et à la fausse spiritualité. Certains sont fourbes et quand ils voient les autres échanger sur leur connaissance d’eux-mêmes, ils se disent : “Tous les autres se confient et dissèquent leur propre fourberie. Si je ne dis rien, tout le monde pensera que je ne me connais pas moi-même. Alors, il faut que je fasse semblant !” Ensuite, ils décrivent leur propre fourberie en disant qu’elle est extrêmement grave, l’illustrant de manière dramatique, et leur connaissance de soi semble particulièrement profonde. Tout leur auditoire a l’impression qu’ils se connaissent vraiment et les regarde alors avec envie, ce qui leur donne l’impression d’être glorieux, comme s’ils venaient de se parer d’une auréole. Cette manière de se connaître soi-même en faisant semblant, associée à la dissimulation et à la fraude, induit les autres en erreur » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seule la connaissance de soi aide à poursuivre la vérité). À travers l’exposition des paroles de Dieu, et en me jaugeant face à elles, je me suis rendu compte que ma connaissance de moi-même n’était rien d’autre que de l’hypocrisie et de la tromperie. Ma connaissance de moi-même n’avait été qu’une façade pour satisfaire mon superviseur. Je me suis dit qu’il avait souligné nos problèmes, avait dit que nous étions irresponsables et négligents dans nos devoirs, et que face aux sœurs avec lesquelles je travaillais moi qui réfléchissaient toutes sur elles-mêmes, si je ne me connaissais pas moi-même, cela donnerait l’impression que je n’acceptais pas mon émondage. Si ma réflexion en tant que chef d’équipe était plus superficielle que celle des autres, n’aurait-on pas l’impression que mon entrée dans la vie était faible ? À cette fin, j’ai écrit à contrecœur quelques mots de réflexion et de connaissance de soi-même, mais ce n’était pas une connaissance sincère qui venait du cœur, et ce n’était pas non plus une réelle compréhension qui viendrait d’une acceptation du jugement et du châtiment des paroles de Dieu. Je n’ai ressenti aucune douleur ou dette morale. C’était juste pour le montrer aux autres, comme si je récitais des slogans et des discours grandiloquents. Je reconnaissais verbalement mon attitude négligente, mais au fond de mon cœur, je n’y croyais pas vraiment. Je me disais même : « Ce n’est pas bien grave s’il y a des problèmes ou des écarts dans mon devoir. Qui serait capable de faire son devoir sans le moindre problème ? Le superviseur exploite juste un petit problème dans mon travail pour m’émonder et me réprimander. Il se montre trop exigeant ! » Je répandais aussi du mécontentement à l’encontre du superviseur, dans son dos. En quoi cela équivaut à une connaissance concrète de soi-même ? Le pire, c’est que même si intérieurement je n’acceptais à l’évidence pas l’émondage du superviseur, je me comportais comme si c’était le cas, appliquant à moi-même les paroles de Dieu qui exposent les négligences des gens. J’ai vu que mes états internes et externes étaient contradictoires, trompaient les autres et leur donnaient une fausse impression. J’étais vraiment malhonnête ! Ce n’est qu’à travers la révélation de ces faits que j’ai été pleinement convaincu. Je n’avais vraiment aucune compréhension concrète de moi-même. Ma compréhension de moi-même était de pure forme et faite de paroles creuses, rien d’autre qu’un faux-semblant et une tromperie. Peu importe à quel point ma réflexion semblait profonde ou complète, tout cela n’était qu’hypocrite et faux. En prenant conscience de cela, j’ai enfin ouvert les yeux. Pendant toutes ces années de croyance en Dieu, j’avais toujours parlé de connaissance de soi et m’étais disséqué pendant des réunions, mais même avec toute cette connaissance, il n’y avait pas eu beaucoup de changement. Ma connaissance de moi-même n’avait visé qu’à gagner l’admiration et les louanges des autres, à afficher ma soi-disant bonne entrée dans la vie, et même à comparer secrètement mon échange et ma connaissance avec ceux des sœurs pendant des réunions, pour voir qui avait la compréhension la plus profonde et la plus complète. Ma connaissance de moi-même n’existait que sur le papier, et même si j’étais plein de grands discours et que je m’exposais avec dureté, allant jusqu’à dire parfois que j’étais un démon, un Satan et un antéchrist, ce n’était pas réellement une acceptation du jugement des paroles de Dieu, et cela ne venait pas du cœur. À la place, je me contentais de citer des paroles de Dieu pour prononcer des doctrines pompeuses qui semblaient profondes, mais qui étaient en réalité vides, sans compréhension concrète de mon état corrompu. Ce genre de connaissance de soi trompait les autres et m’aveuglait. Je pensais toujours qu’en admettant ma corruption et en me mesurant à ce que les paroles de Dieu exposent au sujet de l’essence corrompue des humains, j’avais une véritable connaissance de moi-même, et je m’admirais même pour cela. Mais en réalité, je n’étais même pas capable d’accepter une opinion correcte, et lorsque j’étais émondée, je cherchais à me récrier et à me justifier. Si je continuais ainsi, même si je croyais en Dieu toute ma vie et parlais toute la journée de connaissance de soi, je n’allais malgré tout jamais atteindre une repentance sincère ou un réel changement, et au bout du compte, mon tempérament satanique resterait inchangé, et j’allais sans doute être abandonné et éliminé par Dieu. En prenant conscience de cela, j’ai vu à quel point j’étais stupide et le danger que j’encourais !

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Certains antéchrists sont particulièrement habiles à faire semblant, à tromper les gens et à afficher une façade. Quand ils rencontrent des gens qui comprennent la vérité, ils commencent à parler de leur connaissance de soi, et disent aussi qu’ils sont un démon et un Satan, que leur humanité est mauvaise, et qu’ils méritent d’être maudits. Supposons que tu leur demandes : “Puisque tu dis que tu es un démon et un Satan, quels actes malfaisants as-tu commis ?” Ils diront : “Je n’ai rien fait, mais je suis un démon. Et je ne suis pas seulement un démon ; je suis aussi un Satan !” Tu leur demandes alors : “Puisque tu dis que tu es un démon et un Satan, quels actes malfaisants d’un démon et d’un Satan as-tu commis, et comment as-tu résisté à Dieu ? Peux-tu dire la vérité sur les actes malfaisants que tu as commis ?” Ils diront : “Je n’ai rien fait de malfaisant !” Tu insistes encore davantage et demandes : “Si tu n’as rien fait de malfaisant, alors pourquoi dis-tu que tu es un démon et un Satan ? Que cherches-tu à réaliser en disant cela ?” Quand tu deviendras sérieux avec eux de cette façon, ils n’auront rien à dire. En fait, ils ont commis beaucoup de mauvaises choses, mais ils ne partageront absolument pas les faits avec toi à ce sujet. Ils feront juste de grands discours et débiteront quelques doctrines pour parler de leur connaissance de soi de façon creuse. En ce qui concerne la façon spécifique dont ils attiraient les gens, trompaient les gens, utilisaient les gens en fonction de leurs sentiments, ne prenaient pas au sérieux les intérêts de la maison de Dieu, allaient à l’encontre des arrangements de travail, trompaient le Supérieur, cachaient des choses aux frères et aux sœurs, et à quel point ils ont nui aux intérêts de la maison de Dieu, ils ne diront pas un mot concernant ces faits. S’agit-il d’une véritable connaissance de soi ? (Non.) En disant qu’ils sont un démon et un Satan, ne feignent-ils pas la connaissance de soi dans le but de s’exalter et de se rendre témoignage à eux-mêmes ? N’est-ce pas une méthode qu’ils utilisent ? (Si.) La personne ordinaire ne peut pas déceler cette méthode. […] Satan induit parfois les gens en erreur en s’exaltant et en se rendant témoignage à lui-même, et parfois il peut admettre ses erreurs de façon détournée quand il n’a pas d’autre choix, mais cela n’est qu’une façade, et son objectif est de gagner la sympathie et la compréhension des gens. Il dira même : “Personne n’est parfait. Tout le monde a des tempéraments corrompus et tout le monde peut faire des erreurs. Tant que l’on peut corriger ses erreurs, ce sont de bonnes personnes.” Quand les gens entendent cela, ils sentent que c’est juste, et continuent d’adorer et de suivre Satan. La méthode de Satan est de reconnaître ses erreurs de façon proactive, et de faire en douce son propre éloge et d’élever sa position dans le cœur des gens, afin que ces derniers acceptent tout à son égard – même ses erreurs – puis de pardonner ces erreurs, de les oublier progressivement, et finalement, de complètement accepter Satan, de lui être loyal jusqu’à la mort, de ne jamais le quitter ou l’abandonner, et de le suivre jusqu’au bout. N’est-ce pas là la méthode de Satan pour faire les choses ? C’est ainsi que Satan agit, et les antéchrists utilisent également ce genre de méthode quand ils agissent afin de réaliser leurs ambitions et leurs objectifs d’inciter les gens à les adorer et à les suivre. Les conséquences que cela entraîne sont les mêmes, et pas du tout différentes des conséquences de Satan induisant les gens en erreur et les corrompant » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 4 : Ils font leur propre éloge et témoignent à leur propre sujet). En réfléchissant sur moi-même, j’ai vu que j’étais exactement ainsi que Dieu l’avait exposé. Lorsque j’avais été émondé, j’avais clairement cherché à me récrier et refusé de me soumettre intérieurement, mais pour faire dire aux autres que je pouvais accepter la vérité, et pour remplacer la mauvaise impression du superviseur par une bonne, j’ai disséqué et reconnu mes problèmes sans hésitations et je me suis jaugé en utilisant des mots durs, disant que je manquais d’humanité, que j’induisais les autres en erreur, et que je perturbais et interrompais le travail de l’Église pour amener les autres à penser que ma compréhension de moi-même était profonde et complète. En réalité, je faisais un pas en arrière pour faire deux pas en avant, et j’utilisais la reconnaissance immédiate de ma faute pour réduire les autres au silence et obtenir de tous leur approbation et leur admiration, et qu’ils disent que j’étais capable d’accepter la vérité, d’avoir de l’entrée dans la vie, et de corriger mes erreurs une fois que j’en avais connaissance. J’ai utilisé de fausses apparences et de doctrines vides pour me présenter, alors qu’en réalité, je voulais juste me mettre en valeur, m’exalter et tromper les autres. J’ai vu que ma connaissance cachait bien des motifs et stratagèmes honteux destinés à me blanchir d’induire les autres en erreur, et de les amener à m’admirer. J’étais vraiment répugnant ! De plus, je ne pensais pas réellement que mes problèmes étaient si sérieux, mais je me décrivais comme quelqu’un d’hideux et de méprisable. En substance, ce que je faisais n’était rien d’autre que porter un faux témoignage pour induire les autres en erreur. Ce n’est qu’à travers cette révélation que j’ai vu à quel point ma nature était trompeuse si j’allais jusqu’à faire semblant d’avoir une connaissance de moi-même et la contrefaire. L’exposition et l’émondage du superviseur étaient tout à fait justes !

Plus tard, j’ai lu un extrait des paroles de Dieu, et j’ai gagné une certaine compréhension du mauvais chemin que j’avais emprunté. Dieu Tout-Puissant dit : « Parmi ceux qui cherchent la vie, Paul était quelqu’un qui ne connaissait pas sa propre essence. Il était loin d’être humble ou soumis, il ne connaissait pas non plus son essence qui s’opposait à Dieu. Et donc, il était quelqu’un qui n’avait pas subi d’expériences précises et quelqu’un qui n’avait pas mis la vérité en pratique. Pierre était différent. Il connaissait ses imperfections, ses faiblesses et son tempérament corrompu en tant qu’un être créé, et donc il avait un chemin à pratiquer par lequel changer son tempérament ; il n’était pas de ceux qui ne parlaient que de doctrine, mais ne possédaient pas la réalité. Ceux qui changent sont de nouvelles personnes qui ont été sauvées, ce sont des personnes qui sont qualifiées pour poursuivre la vérité. Ceux qui ne changent pas sont naturellement dépassés ; ce sont ceux qui n’ont pas été sauvés, c’est-à-dire ceux que Dieu déteste et abandonne. Dieu ne Se souviendra pas d’eux, peu importe la qualité de leur travail. En comparant cela à ta propre quête, que tu sois, en fin de compte, du genre de Pierre ou de Paul devrait être évident. S’il n’y a toujours pas de vérité dans ce que tu cherches, et si même aujourd’hui, tu restes toujours aussi arrogant et insolent que Paul, et es toujours aussi désinvolte et prétentieux que lui, alors tu es sans aucun doute un dégénéré qui échoue. Si tu cherches comme Pierre, si tu cherches des pratiques et des changements véritables et n’es ni arrogant ni entêté, mais cherches à accomplir ton devoir, alors tu es un être créé qui peut remporter la victoire. Paul ne connaissait pas sa propre essence ou corruption, il connaissait encore moins sa propre rébellion. Il n’a jamais fait mention de son ignoble méfiance envers Christ, il n’avait pas non plus trop de regrets. Il a seulement offert une brève explication et, au fond de son cœur, il n’avait pas totalement cédé à Dieu. Bien qu’il soit tombé sur le chemin de Damas, il ne s’est pas profondément examiné. Il se contentait de travailler et ne considérait pas la connaissance de lui-même et le changement de son ancien tempérament comme les questions les plus cruciales. Il était satisfait simplement de dire la vérité, de soutenir les autres pour soulager sa propre conscience et de ne plus persécuter les disciples de Jésus pour se consoler et se pardonner à lui-même ses vieux péchés. L’objectif qu’il poursuivait n’était rien de plus qu’une future couronne et un travail temporaire, une grâce abondante. Il n’a pas cherché à connaître suffisamment la vérité, de même qu’il n’a pas cherché à aller plus en profondeur dans la vérité qu’il n’avait pas comprise précédemment. La connaissance qu’il avait de lui-même peut donc être qualifiée d’erronée, et il n’acceptait pas le châtiment ou le jugement. Qu’il ait été capable de travailler ne signifie pas qu’il possédait une connaissance de sa propre nature ou essence ; il se concentrait seulement sur les pratiques externes. Ses efforts étaient déployés, en outre, non pas vers le changement, mais vers la connaissance. Son travail était totalement la conséquence de l’apparition de Jésus sur le chemin de Damas. Ce n’était pas quelque chose qu’il avait décidé de faire au départ, non plus le travail qui s’était présenté après qu’il eut accepté l’émondage de son ancien tempérament. Peu importe la façon dont il a travaillé, son ancien tempérament n’a pas changé, et ainsi, son travail n’a pas expié ses vieux péchés, mais a simplement joué un certain rôle au sein des Églises de l’époque. Pour un tel homme, dont l’ancien tempérament n’a pas changé – c’est-à-dire, qui n’a pas reçu le salut et avait encore moins la vérité –, il a été absolument impossible qu’il soit accepté par le Seigneur Jésus » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Le succès ou l’échec dépendent du chemin que l’homme emprunte). Les paroles de Dieu exposent les chemins que Pierre et Paul ont empruntés. Le succès de Pierre dans sa croyance en Dieu vient de sa poursuite sincère de la vérité et de sa concentration sur la connaissance de soi. Il se jaugeait rigoureusement à l’aune des paroles du Seigneur Jésus qui exposaient l’humanité, réfléchissait sur lui-même à la lumière des paroles de Dieu, et a fini par gagner une véritable connaissance de lui-même. L’échec de Paul est dû à son manque de connaissance et son essence corrompue. Il se satisfaisait d’une simple prise de conscience verbale, en disant qu’il était un pécheur et le premier des pécheurs, mais il n’a jamais disséqué ou dévoilé la manière dont il s’est rebellé et a résisté au Seigneur Jésus, ou les méfaits qu’il a commis. Sa connaissance de lui-même était vide et fausse. Non seulement cela l’a empêché d’obtenir un changement dans son tempérament-vie, mais cela l’a rendu encore plus arrogant, et au bout du compte, il a effrontément rendu témoignage de lui-même et affirmé qu’il était Christ vivant. À travers l’exposition des paroles de Dieu, j’ai pris conscience que j’empruntais le même chemin que Paul. Pendant toutes ces années de croyance en Dieu, j’avais parlé de connaissance de soi-même pendant des réunions et devant les frères et sœurs, affirmant que j’étais arrogant, égoïste, vil et que je manquais d’humanité, allant jusqu’à déclarer que j’étais un démon et un Satan, avec des paroles de connaissance de soi qui sortaient facilement de ma bouche, et peu importe quel aspect de mon tempérament corrompu j’étais en train de reconnaître, je pouvais en parler pendant dix ou vingt minutes. Mais au fond de mon cœur, je ne ressentais ni douleur ni désarroi. Je ne pouvais pas m’empêcher de me demander : « Avec toute cette connaissance de moi-même, au cours de toutes ces années, ai-je vraiment accepté le jugement d’une seule des paroles de Dieu ? En suis-je vraiment arrivé à me haïr ? Quel aspect de mon tempérament corrompu a réellement changé ? » Chaque fois, durant des réunions ou quand d’autres m’exposaient, je discutais de connaissance doctrinale en le faisant sans grande conviction, mais je n’éprouvais aucun sentiment de culpabilité ou dette morale dans mon cœur, et après coup, je ne réfléchissais jamais à un moyen d’effectuer un changement. Plus je reconnaissais que j’étais ainsi, plus je devenais négligent, et j’ai perdu ma motivation pour progresser dans mes devoirs. Ma connaissance de moi-même n’a pas opéré le moindre changement en moi. Au lieu de cela, il m’a amené à être content de moi-même et à m’admirer. Je pensais que j’avais admis mes négligences, mon égoïsme et mon caractère méprisable, et que j’avais reconnu mon manque d’humanité. Je pensais même que ma compréhension était plus profonde et plus complète que celle des autres et que cela signifiait que j’étais entré dans la vérité. Non seulement une connaissance de soi si hypocrite trompait les autres, mais elle m’induisait aussi en erreur, et au bout du compte, c’est moi qui ai subi une perte. En réalité, certains frères et sœurs ont discerné cette soi-disant connaissance de moi-même. Un frère m’a même dit : « La connaissance de toi-même dont tu parles semble grandiose et hors de portée pour la plupart des gens, et au début, je l’ai admirée, mais avec le temps, je ne t’ai pas vu beaucoup changer ou atteindre une entrée ! » À bien y réfléchir, c’est vraiment pitoyable ! Au fil des ans, tandis que je faisais mon travail, Dieu a arrangé bien des environnements pour moi et j’ai aussi fait face à de nombreux émondages, mais j’ai laissé toutes ces opportunités m’échapper et je n’ai pas correctement réfléchi sur moi-même et je ne me connaissais pas réellement de ce point de vue là. Dieu a exprimé tant de paroles qui exposent tous les aspects des tempéraments humains corrompus dans l’espoir que les gens puissent véritablement accepter le jugement de Ses paroles, se débarrasser de leurs tempéraments corrompus et atteindre le salut. Mais j’utilisais juste les paroles littérales de Dieu comme un outil pour me mettre en valeur, je m’équipais d’un tas de doctrines, mais cela ne changeait en rien mon tempérament corrompu. J’étais juste comme les pharisiens hypocrites. En pensant à cela, j’ai éprouvé un sentiment de crise, et je me suis rendu compte que je ne pouvais pas continuer ainsi, alors j’ai prié Dieu, et Lui ai demandé de me guider pour corriger mes mauvaises poursuites et véritablement me connaître.

Par la prière et la recherche, j’ai trouvé un chemin de pratique et une entrée dans les paroles de Dieu. Les paroles de Dieu disent : « Si ta connaissance de toi-même se limite à la reconnaissance rapide de choses superficielles, si tu te contentes de dire que tu es arrogant et présomptueux, que tu te rebelles contre Dieu et Lui résistes, alors ce n’est pas une véritable connaissance, mais de la doctrine. Tu dois y intégrer les faits : tu dois mettre en lumière tous les sujets sur lesquels tu as des intentions et des points de vue erronés ou des opinions déformées pour les soumettre à l’échange et à la dissection. Ce n’est qu’ainsi qu’on se connaît vraiment soi-même. Tu ne devrais pas gagner une compréhension de toi-même en te basant uniquement sur tes actes. Tu dois saisir l’essentiel et résoudre la racine du problème. Après un certain temps, tu dois réfléchir sur toi-même et résumer les problèmes que tu as résolus et ceux qui subsistent. Ainsi, tu dois également rechercher la vérité pour résoudre ces problèmes. Tu ne dois pas être passif, tu ne dois pas toujours avoir besoin que les autres te persuadent ou te poussent à faire des choses, ou même qu’ils te mènent par le bout du nez. Tu dois avoir ton propre chemin d’entrée dans la vie. Tu dois t’examiner fréquemment pour voir quelles sont les choses que tu as dites et faites qui sont contraires à la vérité, lesquelles de tes intentions sont erronées et quels sont les tempéraments corrompus que tu as révélés. Si tu pratiques et entres toujours de cette façon, si tu t’imposes des exigences strictes, tu seras alors progressivement capable de comprendre la vérité et d’avoir une entrée dans la vie. Quand tu comprendras la vérité de manière authentique, tu verras que tu n’es vraiment rien. D’une part, tu as un tempérament gravement corrompu ; d’autre part, tu es trop déficient et tu ne comprends aucune vérité. Si vient un jour où tu possèdes vraiment une telle connaissance de toi-même, tu ne seras plus capable d’arrogance et, dans de nombreux domaines, tu seras doué de sens et tu seras capable de soumission. Quelle est la question essentielle à l’heure actuelle ? Grâce à l’échange et à la dissection de l’essence des notions, les gens en sont venus à comprendre la raison pour laquelle ils conçoivent des notions. Ils sont capables de résoudre certaines notions, mais cela ne signifie pas qu’ils peuvent voir clairement l’essence de chaque notion, cela signifie simplement qu’ils ont une certaine connaissance de soi, mais que leur connaissance n’est pas encore assez profonde ou assez limpide. En d’autres termes, ils n’arrivent toujours pas à voir clairement leur propre nature-essence, ni les tempéraments corrompus qui se sont enracinés dans leur cœur. Il y a une limite à la connaissance de soi qu’une personne peut gagner de cette manière. Certains disent : “J’ai conscience que mon tempérament est extrêmement arrogant : cela ne veut-il pas dire que je me connais moi-même ?” Une telle connaissance est trop superficielle, elle ne peut pas résoudre le problème. Si tu te connais vraiment toi-même, pourquoi cherches-tu encore une promotion personnelle ? Pourquoi cours-tu encore après le statut et les distinctions ? Cela signifie que ta nature arrogante n’a pas été éradiquée. Par conséquent, le changement doit commencer par tes pensées et tes points de vue, et par les intentions qui sous-tendent tes paroles et tes actes » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Comment l’homme passe à la nouvelle ère). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai gagné quelque clarté sur le chemin de la connaissance de soi-même. J’ai réfléchi sur moi-même et je me suis reconnu vis-à-vis de cette question, et je me suis demandé « Pourquoi ai-je été si négligent dans mon devoir ? Pourquoi ai-je été si réticent à l’idée d’être exposé et émondé pour mon irresponsabilité ? Quelles intentions et quels points de vue présidaient à cela ? » Au cours de ma réflexion, j’ai pris conscience de ceci : d’un côté, j’ai accordé trop d’importance à ma chair, et j’ai juste voulu me laisser aller chaque fois que je devais endurer une souffrance charnelle. De surcroît, j’avais nourri la pensée méprisable que, dans la mesure où le devoir était partagé entre trois personnes, si je vérifiais davantage de vidéos, investissais davantage d’efforts, ou souffrait plus que mes sœurs, je serais stupide de me causer du tort. J’ai traité mon devoir comme si je travaillais pour un employeur, à constamment calculer mes gains et mes pertes et à me sentir floué si je faisais un petit peu plus de travail ou si je souffrais davantage que d’autres. Il semblait que je faisais mon devoir, mais en réalité, j’étais plein de stratagèmes malveillants et je ne pensais qu’à mon propre bénéfice. J’étais si arrogant et méprisable ! De plus, j’ai découvert que j’avais un autre point de vue erroné. Je croyais que personne n’était parfait, que personne ne peut faire son devoir à la perfection, et qu’avoir quelques problèmes ou écarts était normal, alors quand j’étais émondé, je ne réfléchissais pas sur moi-même ni ne cherchais à me connaître, et je pensais à la place que le superviseur était juste trop exigeant. Lorsque j’ai véritablement réfléchi sur moi-même et que je me suis disséqué, je me suis rendu compte que ce point de vue n’était pas conforme avec la vérité. Même si Dieu ne requiert pas de nous que nous fassions nos devoirs parfaitement, Il espère bel et bien que nous déployions tous nos efforts dans nos devoirs. C’est à ce principe que nous devrions adhérer dans nos devoirs. Mais je me suis accroché à des points de vue erronés et j’étais réticent à l’idée de faire un effort même lorsqu’un peu plus d’attention m’aurait permis d’éviter des problèmes. Je n’essayais pas de faire de mon mieux, et j’y mettais encore moins tout mon cœur. Cela a mené à encore davantage de problèmes qui sont apparus dans mon devoir, ce qui a directement entravé et causé des pertes à mon devoir. Après avoir pris conscience de cela, j’ai été capable de comprendre un petit peu de mon état intérieur.

Alors que j’étais en train de gagner quelque compréhension, le superviseur est venu pour tenir une réunion avec nous, et nous a demandé si nous avions compris notre émondage et notre révélation récents. J’ai commencé à organiser ce que j’allais dire dans ma tête, et je me demandais : « Comment puis-je parler de sorte que le superviseur pense que j’ai une connaissance de moi-même ? Comment puis-je amener à penser que j’ai une compréhension profonde ? Si ma compréhension semble trop superficielle, le superviseur et mes sœurs associées vont-ils me dédaigner à cause de ma mauvaise entrée dans la vie ? » En voyant les choses de cette manière, j’ai immédiatement pris conscience de ceci : « Ne suis-je pas encore en train de me déguiser avec des doctrines profondes pour gagner l’admiration des autres ? » Je savais que c’était une opportunité que Dieu m’avait offerte pour que je pratique la vérité et que je sois une personne honnête, alors j’ai prié Dieu dans mon cœur, et je me suis résolu à dire la vérité, du fond de mon cœur, peu importe comment les frères et les sœurs me percevraient, et j’ai partagé tout ce que je comprenais. Après cela, j’ai échangé sur mon comportement qui consistait à donner de fausses impressions aux autres et à les induire en erreur, et sur mes motivations. J’ai aussi confessé qu’à ce moment-là, j’avais uniquement reconnu que ma compréhension précédente avait été hypocrite et fausse, et que j’étais conscient de mon intention d’être négligent, mais que je n’avais pas pleinement pris conscience la nature et les conséquences de ma négligence. Après avoir exprimé mes vraies pensées et compréhension, je me suis senti soulagé dans mon cœur, car j’avais enfin laissé les autres voir mon vrai moi, et je n’avais plus besoin de me creuser les méninges pour me présenter. Plus tard, j’ai souvent mangé et bu les paroles de Dieu sur le jugement et l’exposition de Dieu concernant mon état négligent dans mon devoir, et j’ai réfléchi sur moi-même et reconnu mon état et comportement. Si je ne comprenais pas quelque chose, je le cherchais auprès de mes frères et sœurs. À travers la direction et l’aide de tous, j’ai gagné une certaine compréhension de moi-même, et ma négligence a diminué lorsque j’ai de nouveau fait mon devoir. Lorsque je rencontrais des problèmes et des difficultés dans mon devoir et ne savais pas comment les résoudre, je priais Dieu au sujet de ces problèmes et m’appuyais sur Lui, en cherchant des vérités-principes pertinentes, ou j’échangeais sur celles-ci avec les sœurs qui travaillaient avec moi, ou cherchais conseil auprès du superviseur, dans le but de vraiment comprendre et clarifier ces problèmes. Même si pratiquer de la sorte prenait plus de temps et d’effort, et me causait un petit peu plus de souffrances que d’ordinaire, à travers la recherche et l’échange, j’ai fini par comprendre certaines vérités avec plus de clarté, les problèmes ont été rapidement résolus, et l’efficacité du travail s’est progressivement améliorée.

Grâce à cette expérience, j’ai trouvé certains chemins de pratique en relation avec la connaissance de soi-même. J’ai aussi pris conscience que ce n’est qu’en saisissant mes pensées, mes intentions, et révélations de corruption et en réfléchissant sur moi-même, et en comprenant tout cela à la lumière des paroles de Dieu, que je pourrais gagner l’éclairage du Saint-Esprit, voir la nature des problèmes, reconnaître mon tempérament et mon essence corrompus, me haïr réellement, et être disposé à me repentir et à changer. S’appliquer des étiquettes, adhérer aux règlements, se reconnaître de manière hypocrite ; toutes ces choses sont faites pour impressionner les autres et ne mènent ni à un remords sincère ni à la repentance. Tout au plus, ces choses-là résultent à un respect du règlement et à une maîtrise de soi, mais après quelque temps, les vieux problèmes referont surface. C’est comme les gens religieux qui pèchent et puis se confessent. Peu importe depuis combien d’années il croient en Dieu, ils ne peuvent atteindre un changement de tempérament. J’ai pris conscience de l’importance de vraiment se connaître, dans la mesure où c’est directement lié au fait d’avoir la capacité ou non de se repentir, de changer et d’être sauvé. En repensant à mes années de croyance en Dieu, j’ai donné l’impression de manger et de boire les paroles de Dieu et de faire mes devoirs tous les jours, mais je n’ai pas vraiment accepté le jugement ou le châtiment des paroles de Dieu. Sans cette expérience d’émondage, je vivrais encore dans mes notions et mon imagination, et je ne me connaîtrais pas. Je remercie Dieu d’avoir arrangé cette situation pour que je rectifie les écarts dans ma poursuite.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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