Je me suis fait du mal à force de déguisements et de tromperies

1 mars 2025

Par Serena, Corée du Sud

En septembre 2021, l’Église m’a permis de participer à la production d’un nouveau projet vidéo – un projet qui semblait assez difficile. Je savais que je manquais de principes et de compétences professionnelles. Alors j’ai beaucoup étudié et, quand j’ai participé à des réunions et discuté des problèmes, j’ai toujours pris activement la parole dans l’espoir que les autres voient que mon calibre était assez bon et pensent que je valais la peine d’être cultivée. Mais, très vite, des problèmes ont commencé à survenir les uns après les autres.

Un jour, comme nous discutions de la production d’une vidéo, j’ai parlé de quelque chose qui me semblait être un problème. Mais, selon une évaluation basée sur des principes, les autres ont décidé qu’après tout ce n’était pas un problème. Je me suis sentie découragée, comme si je ne valais rien. Une autre fois, alors que j’avais une suggestion à faire au sujet d’une vidéo, j’ai réfléchi pendant longtemps avant de partager mon opinion. Mais je n’arrivais toujours pas à le faire correctement. Après coup, j’ai regretté d’avoir parlé. Je me suis dit : « Si j’avais su que les gens réagiraient ainsi, je n’aurais rien dit ! » Avant, quand je faisais des projets simples, j’étais capable d’obtenir l’approbation de mes frères et sœurs plus ou moins à chaque fois que je faisais une suggestion ou que j’exprimais une opinion. Mais maintenant, je ne voyais même plus clairement les problèmes et je faisais tout le temps des erreurs. Les frères et sœurs allaient-ils penser que mon calibre n’était pas si bon ? Si les choses continuaient ainsi, commenceraient-ils à se demander si j’étais vraiment faite pour ce travail ? Il semblait qu’à l’avenir, il me faudrait être plus prudente lorsque je ferai une suggestion ou en exprimant une opinion. Si je n’étais pas sûre de quelque chose, il valait mieux ne rien dire et éviter de faire des erreurs autant que possible afin que les autres ne voient pas la vérité, à savoir à quel point j’étais incompétente. Mais alors, ma pire peur est arrivée. Un jour, j’échangeais lors d’une réunion quand le chef d’équipe m’a soudainement interrompue. Il a dit que j’étais hors sujet et que mon échange était censé tourner autour des paroles de Dieu. J’étais très gênée, j’ai rougi et j’aurais voulu simplement disparaître dans un trou sous terre. Pendant tout le reste de la réunion, j’ai gardé la tête baissée, comme une fleur fanée. J’avais honte, je me sentais humiliée et apathique. Dès le début, mes capacités professionnelles étaient pires que celles des autres et mes idées sur les questions étaient superficielles. Mais maintenant, je ne pouvais même pas énoncer les points principaux quand je prenais la parole. Qu’allait-on penser de moi maintenant que j’avais montré autant de lacunes dans un laps de temps si court ? Allaient-ils penser que j’étais de calibre médiocre ? À partir de ce moment-là, dès qu’il était question de travailler ensemble, je me sentais agitée et j’avais l’estomac noué. Je voulais faire des suggestions, mais à chaque fois qu’il m’en venait une à l’esprit, je la rééxaminais et n’osais pas l’exprimer par peur que, si je faisais une erreur, tout le monde verrait à quel point je n’étais pas à la hauteur. J’ai décidé qu’il valait mieux ne rien dire que de dire quelque chose de faux. Alors, quand on discutait des problèmes, je m’arrêtais totalement de parler. Parfois, j’admirais ceux qui exprimaient toujours les idées qu’ils avaient à l’esprit. Mais je ne pouvais pas me résoudre à faire pareil. Je n’avais pas ce courage. En fait, je savais que j’avais tort. Je me sentais mal à l’aise et stressée, mais je ne savais que faire. Quelque temps après, une dirigeante de notre Église a été licenciée. Quand les dirigeants supérieurs ont exposé ses performances, ils ont dit qu’elle avait toujours essayé de camoufler ses défauts et ne s’ouvrait jamais en faisant son devoir. Leurs propos ont touché une corde sensible chez moi et je ne pouvais pas m’empêcher de penser à mes propres actions. Ces temps-ci, je me repliais sur moi-même, en cachant mes idées et mes points de vue par peur que les gens me percent à jour. À ce moment-là, je me suis rendu compte à quel point mon état était dangereux et j’ai su que je devais chercher la vérité et y remédier rapidement.

En cherchant, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Faire des erreurs ou se dissimuler : lequel des deux se rapporte au tempérament ? La dissimulation est une question de tempérament, elle implique un tempérament arrogant, la malveillance et la malhonnêteté ; elle est particulièrement détestée par Dieu. […] Si, ayant commis une erreur, tu peux t’en occuper correctement, permettre à tous les autres d’en parler, leur permettre de commenter cette erreur et de la discerner, si tu peux t’ouvrir à ce sujet et la disséquer, qu’est-ce que les autres penseront de toi ? Ils diront que tu es une personne honnête car ton cœur est ouvert à Dieu. Ils seront capables de voir ton cœur à travers tes actes et ton comportement. Mais si tu essaies de te dissimuler et de tromper tout le monde, les gens auront une piètre opinion de toi, et ils diront que tu es stupide et que tu manques de sagesse. Si tu n’essaies pas de faire semblant ou de te justifier, si tu parviens à admettre tes erreurs, tout le monde dira que tu es honnête et sage. Et qu’est-ce qui te rend sage ? Tout le monde commet des erreurs. Tout le monde a des défauts et des failles. Et en réalité, tout le monde a le même tempérament corrompu. Ne te crois pas plus noble, parfait et gentil que les autres ; c’est là être profondément déraisonnable. Quand tu seras lucide quant aux tempéraments corrompus des gens, ainsi qu’à l’essence et au vrai visage de leur corruption, tu n’essaieras plus de dissimuler tes propres erreurs, et tu ne tiendras pas non plus rigueur aux autres de leurs erreurs : tu seras capable de faire face à ces deux aspects des choses correctement. Ce n’est qu’alors que tu deviendras perspicace et que tu n’agiras pas stupidement, et que tu deviendras sage. Ceux qui ne sont pas sages sont stupides et ils ruminent en permanence leurs fautes bénignes, tout en se montrant sournois dans les coulisses. C’est écœurant à observer. En réalité, tes agissements sont d’emblée évidents pour les autres, pourtant tu continues ouvertement de jouer la comédie. Pour les autres, cela s’apparente à un spectacle burlesque. N’est-ce pas stupide ? Si, vraiment. Les gens stupides n’ont aucune sagesse. Ils ont beau écouter nombre de sermons, ils ne comprennent toujours pas la vérité et ne perçoivent pas correctement les choses. Ils ne descendent jamais de leurs grands chevaux, pensant être différents de tous les autres, et plus respectables. Il s’agit là d’arrogance et de suffisance, de stupidité. Les imbéciles n’ont aucune compréhension spirituelle, n’est-ce pas ? Les questions dans le cadre desquelles tu te montres stupide et peu sage sont les questions vis-à-vis desquelles tu n’as aucune compréhension spirituelle et dans le cadre desquelles tu ne peux pas facilement comprendre la vérité. Telle est la réalité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Les principes que l’on devrait suivre dans son comportement). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai réfléchi sur l’état dans lequel je me trouvais ces temps-ci. Au début, j’ai pensé qu’être sélectionnée pour participer à un nouveau projet vidéo signifiait que mon calibre et mes capacités n’étaient pas si mauvais et que je valais la peine d’être cultivée. Alors j’ai activement exprimé mes opinions et je me suis engagée dans des échanges et des discussions en espérant gagner l’approbation de tout le monde. Mais, quand j’ai vu que j’étais constamment en train d’exposer mes problèmes, je me suis sentie gênée. Les gens voyaient clair dans mon jeu et je ne pouvais pas l’accepter. J’ai pensé que mes erreurs étaient la preuve que je n’étais pas bonne du tout et que je n’étais pas faite pour ce travail. Alors je me suis repliée sur moi et me suis camouflée en espérant que les autres ne voient pas à quel point j’étais incompétente. Mon tempérament était si arrogant et fourbe ! En réalité, le fait que j’ai été assignée à ce devoir ne prouvait pas que j’étais si douée que ça, l’Église me donnait simplement une occasion de pratiquer. En fait, j’avais toujours beaucoup de lacunes et de défauts, et il me fallait apprendre et m’améliorer tout en faisant mon devoir. Mais je ne traitais pas ces questions correctement. Je ne réfléchissais pas aux causes de mes erreurs et je ne cherchais pas les vérités-principes pour compenser mes lacunes. Au contraire, je me creusais la tête pour trouver le moyen de cacher mes problèmes pour que les autres ne me percent pas à jour. Comment pouvais-je avoir été si fourbe et ignorante ? Plus tard, j’ai lu d’autres paroles de Dieu : « Quand les gens font leur devoir ou tout autre travail devant Dieu, leur cœur doit être pur : il doit être comme un bol d’eau fraîche – clair comme de l’eau de roche, sans impureté. Donc quel genre d’attitude est correct ? Quoi que tu fasses, tu es capable d’échanger avec les autres de tout ce qu’il y a dans ton cœur, peu importent les idées que tu peux avoir. Si quelqu’un dit que ta manière de faire les choses ne fonctionnera pas et qu’il propose une autre idée, et si tu as l’impression que c’est une idée plutôt bonne, alors tu renonces à ta propre façon de faire et tu fais les choses conformément à ce qu’il pense. Ce faisant, tout le monde voit que tu es capable d’accepter les suggestions des autres, de choisir le bon chemin, d’agir selon les principes, et avec transparence et clarté. Il n’y a pas de zone sombre dans ton cœur et tu agis et parles avec sincérité, en t’en tenant à une attitude d’honnêteté. Tu appelles un chat un chat. Si c’est ça, c’est ça, et si ce n’est pas ça, ce n’est pas ça. Pas de stratagème, pas de secret, juste une personne très transparente. N’est-ce pas là un type d’attitude ? C’est une attitude envers les gens, les évènements et les choses, et c’est représentatif du tempérament d’une personne » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Dieu aime les gens honnêtes. Je dois faire mon devoir en adoptant une attitude d’honnêteté. Quoi que je fasse ou dise, il faut que je sois directe et ouverte, en disant ce que je pense et, si des problèmes surviennent, il faut que je sois capable de les admettre et de les traiter pour les résoudre de façon appropriée. J’ai alors examiné mes erreurs passées une par une. Je cherchais les raisons pour lesquelles les choses s’étaient mal passées. J’essayais de comprendre les principes liés. C’est alors seulement que j’ai pris conscience que faire des erreurs nous permettait de découvrir nos points faibles et de les compenser à temps, ce qui est une bonne chose. J’ai toujours été préoccupée par ma propre image et mon statut, me renfermant sur moi-même, présentant une fausse façade, ne partageant pas mes idées et ayant peur d’exposer mes défauts. En faisant cela, je ne serais jamais capable de compenser ce dont je manque et mes progrès seraient lents. Est-ce que je ne creusais pas ainsi ma propre tombe ? Après en avoir pris conscience, j’ai commencé à changer de mentalité. En discutant du travail avec les autres frères et sœurs et en faisant des suggestions sur les vidéos, j’ai exprimé tous les points de vue que j’avais à l’esprit sans essayer de deviner comment cela serait perçu. Bien que certaines de mes idées et opinions soient sans fondement, grâce aux corrections et aux conseils de mes frères et sœurs, j’ai commencé à comprendre certains principes qui étaient impliqués. Petit à petit, je suis devenue moins contrainte et je me suis sentie mieux. Mon cœur était plus léger.

Au bout d’un moment, nous avons dû adopter une nouvelle technologie pour améliorer la qualité des vidéos. Cette technologie était nouvelle pour moi, mais, en discutant et en apprenant les compétences nécessaires avec les autres, j’ai commencé à la comprendre un petit peu. Quand j’ai vu comment ma sœur partenaire communiquait ses idées et faisait des suggestions, comment ses analyses étaient toujours logiques et bien fondées et comment le superviseur demandait souvent son opinion sur différents sujets, j’ai ressenti beauoup d’envie. Moi, au contraire, je n’étais encore qu’une moins que rien. Je me demandais quand les gens allaient enfin découvrir qui j’étais. Parfois, pendant les discussions de travail, je pensais à comment utiliser les mots pour que les autres aient une bonne opinion de moi, pour qu’ils sachent que je n’étais pas tout à fait désemparée sur le sujet. Un jour, nous étions tous en train de discuter d’un plan de production d’une vidéo quand j’ai détecté un problème. Pour parler de façon concise et bien à propos et pour montrer que je connaissais des choses sur cette nouvelle technologie, je voulais choisir mes mots bien soigneusement avant de parler. Mais, plus je me tracassais, moins je savais ce qu’il fallait dire. À la fin, ma sœur partenaire a soulevé le problème pour moi. Plus tard, j’ai pensé à une solution. Ma sœur partenaire et moi-même pourrions discuter avant de ce qu’il y avait à dire. Puis j’échangerais sur mon point de vue avec les autres dès le début de la réunion. De cette façon, je serais capable de mieux m’exprimer et je ressentirais un sentiment de présence dans notre équipe. Le problème était que, quand je participais à des discussions seule, je n’osais toujours pas exprimer mes points de vue. Je préférais attendre que tout le monde ait exprimé son opinion, me contentant d’acquiescer en faisant semblant d’avoir compris ce qui avait été dit. Cela a continué jusqu’au point où je ne prenais aucun risque en discutant des problèmes. En les écoutant parler, je décrochais parfois, voire je somnolais.

Un jour, la sœur avec qui je travaillais est venue me voir et m’a fait remarquer que je ne faisais pas mon devoir aussi activement qu’avant. Elle m’a demandé si j’étais dans un état particulier et je me suis ouverte à elle sur mes récentes révélations. Elle a utilisé son expérience pour m’aider et m’a envoyé des paroles de Dieu qui disent : « Les antéchrists croient que s’ils parlent trop, exprimant constamment leurs points de vue et échangeant avec les autres, tous les gens les perceront à jour ; ces derniers penseront que l’antéchrist manque de profondeur et n’est qu’une personne ordinaire, et ne le respecteront pas. Que signifie perdre le respect, pour l’antéchrist ? Cela signifie la perte, dans le cœur des autres, de son statut estimé, et paraître médiocre, ignorant et ordinaire. C’est ce à quoi les antéchrists espèrent ne pas être confrontés. Par conséquent, quand il voit, dans l’Église, les autres qui, sans cesse, s’ouvrent et admettent leur négativité, leur rébellion contre Dieu, les erreurs qu’ils ont commises hier ou la douleur insupportable qu’ils ressentent du fait de leur manque d’honnêteté aujourd’hui, l’antéchrist considère ces gens comme stupides et naïfs, car il n’admet jamais de telles choses lui-même, gardant ses pensées dissimulées. Certaines personnes parlent rarement, car elles ont un calibre médiocre ou sont simples d’esprit, ou encore n’ont pas de pensées complexes, mais lorsque les antéchrists parlent rarement, ce n’est pas pour la même raison ; c’est un problème de tempérament. Ils parlent rarement lorsqu’ils rencontrent d’autres personnes et n’expriment pas facilement leurs points de vue sur des sujets. Pourquoi n’expriment-ils pas leurs points de vue ? Tout d’abord, ils sont sans aucun doute dépourvus de la vérité et incapables de percer à jour les choses. S’ils parlent, ils pourraient faire des erreurs et être eux-mêmes percés à jour ; ils craignent d’être méprisés, alors ils font semblant d’être silencieux et feignent la profondeur, ce qui rend difficile pour les autres de les évaluer, car ils semblent sages et distingués. Avec cette façade, les gens n’osent pas sous-estimer l’antéchrist, et voyant son extérieur apparemment calme et composé, ils le tiennent encore plus en considération et n’osent pas lui manquer de respect. C’est l’aspect sournois et malveillant des antéchrists. Ils n’expriment pas facilement leurs points de vue parce que la plupart de leurs points de vue ne sont pas conformes à la vérité, mais consistent simplement en des notions et des produits de l’imagination humains, qui ne méritent pas d’être révélées au grand jour. Ils restent donc silencieux. […] Ils ne veulent pas être percés à jour, connaissant leurs propres limites ; mais derrière cela, il y a aussi une intention méprisable : celle d’être admirés. N’est-ce pas ce qui est le plus dégoûtant ? » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 6). Dans le passé, quand je lisais des paroles de Dieu exposant les tempéraments des antéchrists, je ne me suis presque jamais regardée à travers Ses paroles. Je pensais que je n’avais aucun statut, et encore moins des ambitions et désirs démesurés. Mais maintenant, en me comparant aux paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists étaient réticents à exprimer leurs points de vue, afin de dissimuler leurs défauts, et qu’ils restaient souvent silencieux pour feindre la profondeur. C’est pourquoi tout le monde autour d’eux pense à tort qu’ils comprennent la vérité et les respecte. N’est-ce pas là ce que je faisais ? En vérité, je ne maîtrisais pas du tout cette nouvelle technologie. Mais pour sauver la face et pour avoir une assise stable dans le groupe, je ne parlais jamais ouvertement de mes défauts ou incompétences. Je montrais une façade fausse, en faisant semblant de comprendre les choses et en n’osant pas partager mes opinions devant quiconque, par peur de mal parler et qu’ils remarquent que j’étais une néophyte. J’en étais arrivée au point de camoufler mes lacunes en me pressant de suggérer, lors des réunions, des choses dont j’avais déjà discuté avec ma binôme. Non seulement ça me permettait de me sentir davantage comme une partie prenante, mais ça empêchait les autres de se rendre compte que mon niveau était si bas. J’étais tellement fourbe ! En repensant à tout ça, j’ai pris conscience que beaucoup de gens avaient fait remarquer que je ne parlais pas beaucoup. Je pensais que cela avait simplement à voir avec ma personnalité. Ce n’est que quand j’ai été exposée aux paroles de Dieu que j’ai compris que je gardais le silence pour empêcher les autres de me percer à jour. J’avais agi comme cela avant aussi quand j’accomplissais mon devoir. Parfois, je détectais des problèmes, mais je me retenais de dire quoi que ce soit s’ils n’étaient pas encore assez clairs pour moi. Au lieu de cela, j’attendais jusqu’à comprendre le problème clairement, puis j’exprimais mon point de vue méthodiquement et logiquement. Comme je faisais cela, tout le monde pensait que j’avais un bon œil pour détecter les problèmes et je les entendais occasionnellement faire l’éloge de mon intelligence et de mon calibre élevé. Cela me flattait. En voyant la façon dont quelques-unes de mes autres sœurs étaient directes, disant ce qu’elles pensaient et l’admettant quand elles ne comprenaient pas quelque chose, je les regardais de haut. Je me disais qu’elles parlaient sans réfléchir suffisamment et que les autres allaient tout de suite voir à quel point elles étaient incompétentes. Je savais que je ne pouvais pas agir comme cela. À présent que j’avais pris conscience de tout cela, je savais que mon tempérament d’antéchrist était grave. Je montrais une façade fausse pour obtenir un statut et faire que les autres aient une bonne opinion de moi. Je me souciais trop du statut et j’avais une trop haute opinion de moi-même. Je voulais en permanence être une personne sans défauts et je refusais d’être une personne ordinaire. C’était vraiment arrogant et irrationnel de ma part. J’ai pensé à ma participation à ces projets vidéo complexes. Non seulement j’avais l’occasion d’améliorer mes capacités professionnelles, mais dans la foulée, je pouvais comprendre plus de principes. C’était quelque chose de formidable ! Or, au lieu de travailler dur pour acquérir de nouvelles compétences et de nouveaux principes avec mes frères et sœurs, j’avais passé mes journées à négliger mon devoir. Je pensais de manière tordue, m’inquiétant de gagner ou de perdre l’estime des autres et essayant de tout faire pour protéger ma propre image. J’avais été tellement insensée ! Après avoir cru en Dieu pendant tant d’années, je ne savais toujours pas ce que je devais privilégier dans mes poursuites. J’avais imprudemment perdu tellement de temps précieux et, pour finir, je n’y avais rien gagné. Non seulement je ne faisais pas mon devoir correctement, mais je méprisais Dieu et j’étais dégoûtée par Lui. Plus j’y pensais, moins je me sentais bien. J’avais honte de moi. J’ai alors prié Dieu, souhaitant me repentir.

Après cela, j’ai trouvé un chemin de pratique dans les paroles de Dieu. Dieu dit : « Comment se présentent les paroles et les actes des personnes normales ? Une personne normale peut parler avec son cœur. Elle dira ce qu’elle a sur le cœur, sans mensonge ni tromperie. Si elle peut comprendre une question qu’elle rencontre, elle agira selon sa conscience et sa raison. Si elle ne la perce pas clairement à jour, elle commettra des erreurs et échouera, elle entretiendra des idées fausses, des notions et son imagination personnelle, et elle sera aveuglée par les illusions qu’elle aura sous les yeux. Tels sont les signes extérieurs d’une humanité normale. Ces signes extérieurs d’une humanité normale satisfont-ils aux exigences de Dieu ? Non. Les gens ne peuvent pas satisfaire aux exigences de Dieu s’ils n’ont pas la vérité. Ces signes extérieurs d’une humanité normale sont les possessions d’un homme ordinaire et corrompu. Ce sont les choses avec lesquelles l’homme naît, les choses qui lui sont innées. Tu dois t’autoriser à montrer ces signes extérieurs et ces révélations. Tout en te permettant de montrer ces signes extérieurs et ces révélations, tu dois comprendre que ce sont les instincts naturels, le calibre et la nature innée de l’homme. Que faire une fois que tu as compris cela ? Il faut le considérer correctement. Mais comment mettre en pratique cette considération correcte ? Cela se fait en lisant davantage les paroles de Dieu, en s’équipant davantage de la vérité, en apportant plus souvent à Dieu les choses qu’on ne comprend pas, les choses sur lesquelles on nourrit des notions et les choses au sujet desquelles on peut avoir des jugements erronés, pour y réfléchir et chercher la vérité afin de résoudre tous ses problèmes. […] Comme tu n’es pas un surhomme ni un grand homme, tu ne peux pas pénétrer et comprendre toutes choses. Il t’est impossible de percer à jour le monde d’un seul coup d’œil, de percer à jour l’humanité d’un seul coup d’œil et de percer à jour tout ce qui se passe autour de toi d’un seul coup d’œil. Tu es une personne ordinaire. Tu dois passer par de nombreux échecs, de nombreuses périodes de confusion, de nombreuses erreurs de jugement et de nombreuses déviations. Cela peut révéler pleinement ton tempérament corrompu, tes faiblesses et tes défauts, ton ignorance et ta sottise, te permettant de te réexaminer et de te connaître toi-même, et d’avoir connaissance de la toute-puissance, de la pleine sagesse de Dieu et de Son tempérament. Tu obtiendras de Lui des choses positives et tu arriveras à comprendre la vérité et à entrer dans la réalité. Il y aura beaucoup de choses dans ton expérience qui ne se dérouleront pas comme tu le souhaiterais, contre lesquelles tu te sentiras impuissant. Avec cela, tu dois chercher et attendre : il faut que tu obtiennes de Dieu la réponse à chaque question et que tu comprennes, à partir de Ses paroles, l’essence sous-jacente de chaque question et l’essence de chaque sorte de personne. C’est ainsi qu’une personne ordinaire et normale se comporte. Tu dois apprendre à dire : “Je ne peux pas”, “Cela me dépasse”, “Je ne peux pas pénétrer cela”, “Je n’en ai pas fait l’expérience”, “Je ne sais rien du tout”, “Pourquoi suis-je si faible ? Pourquoi suis-je si bon à rien ?”, “J’ai un calibre tellement médiocre”, “Je suis tellement engourdi et bête”, “Je suis tellement ignorant qu’il me faudra plusieurs jours avant de comprendre cette chose et de m’en occuper” et “J’ai besoin d’en parler avec quelqu’un”. Tu dois apprendre à pratiquer de cette manière. C’est le signe extérieur du fait que tu admets être une personne normale et de ton désir d’en être une » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Chérir les paroles de Dieu est le fondement de la croyance en Dieu). Après avoir médité sur les paroles de Dieu, j’ai compris que j’étais une personne ordinaire de calibre moyen, avec peu d’expérience et peu de compréhension des vérités-principes. Quand je me trouvais face à une nouvelle technologie et à de nouveaux problèmes, parfois je ne parvenais pas à comprendre et je faisais des erreurs, mais c’était normal. J’ai dû reconnaître et accepter mes défauts et mes lacunes, et chercher les vérités-principes pour résoudre le problème. Ce n’est qu’en faisant cela que je vais m’améliorer en continu. Après avoir pris conscience de tout cela, mon esprit s’est illuminé. Je voulais pratiquer en accord avec les exigences de Dieu, arrêter de faire semblant et de tromper les autres, me conduire et faire mon devoir de façon terre-à-terre.

À un moment, nous étions un groupe à discuter de la manière de rectifier une vidéo avec notre superviseur. Une fois que tous ont exprimé leurs suggestions, j’ai détecté un nouveau problème – mais je n’étais pas sûre d’avoir raison. J’avais quelques inquiétudes. Je me suis dit : « Dois-je le faire remarquer ? Si je soulève une question qui n’est pas vraiment un problème, je vais m’exposer aux yeux des autres comme une personne ignorante et lourde. » Alors seulement, j’ai pris conscience que je voulais me camoufler et me déguiser encore pour sauver la face. Alors, j’ai prié Dieu, Lui demandant la force de me rebeller contre mes mauvaises intentions et je me suis ouverte aux autres sur mes points de vue. Le superviseur et les autres sœurs ont aussi donné leur opinion. Bien que la question que j’avais soulevée se soit révélée ne pas être un problème, à travers notre discussion, j’ai commencé à avoir une compréhension plus claire des principes. Avec le temps, en communiquant et en discutant du travail ensemble, je suis devenue moins anxieuse et inquiète. Parfois, je remarquais des problèmes, mais je n’étais pas sûre de la façon de les résoudre. Alors, je partageais les problèmes honnêtement avec les autres et je les laissais réfléchir à des solutions pour les résoudre ensemble. Parfois, je proposais une solution, mais on découvrait au cours de la discussion qu’elle n’était pas adaptée. À ces moments-là, j’admettais que j’avais tort, et je discutais avec tout le monde sur la manière de régler le problème pour obtenir de meilleurs résultats… En pratiquant ainsi, mon cœur était plus calme et plus détendu et j’étais capable de faire ma part dans mon devoir, si petite soit-elle. J’ai appris par expérience personnelle que me conduire comme cela et faire mon devoir de cette manière m’aidaient à me sentir paisible, à l’aise et libérée.

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