Les conséquences du fait de ne jamais douter de ceux que tu utilizes

1 mars 2025

Par Abby, États-Unis

J’ai exercé en tant que diaconesse d’évangélisation dans l’Église. En plus de diffuser moi-même l’Évangile, je supervisais également l’accomplissement des devoirs par les ouvriers d’évangélisation et j’en assurais le suivi. Quant à ceux qui avaient tendance à se montrer superficiels dans leurs devoirs, je les surveillais de près. Par exemple, je prenais soigneusement connaissance de la situation des destinataires potentiels de l’Évangile et de la façon dont ils échangeaient et témoignaient. Parfois, quand je découvrais qu’ils n’étaient pas responsables dans leurs devoirs, je les émondais et exposais leurs problèmes. Toutefois, pour certains frères et sœurs qui s’étaient généralement acquittés de leurs devoirs avec diligence, je me contentais de leur demander brièvement s’ils avaient rencontré de quelconques difficultés. Je ne me demandais jamais s’ils risquaient d’échouer à assumer leurs responsabilités ou de se relâcher. Je me disais même : « Si je suis leur travail de trop près, vont-ils se dire que je ne leur fais pas confiance ? S’ils se font une opinion négative de moi, il sera malaisé de s’entendre avec eux. » Par conséquent, j’ai rarement suivi ou supervisé leur travail en détail.

Un jour, j’ai reçu un message de la sœur qui collaborait avec moi. Elle m’a signalé que Sonia ne se montrait pas responsable dans sa diffusion de l’Évangile, qu’elle se dérobait devant les difficultés et causait des retards dans le travail. J’ai été surprise par ce message et je me suis interrogée : « Pourrait-il y avoir une erreur ? Sonia est habituellement très diligente dans ses devoirs. Comment était-il possible qu’elle ait ces problèmes ? » Même si j’ai promis d’examiner la question, je ne croyais pas que de telles choses s’étaient réellement produites. Je n’ai donc interrogé Sonia que brièvement sur sa situation concernant la prédication de l’Évangile. Elle m’a dit qu’elle avait récemment rencontré quelques difficultés pour prêcher l’Évangile. Certains de ses destinataires potentiels de l’Évangile avaient de nombreuses notions religieuses, tandis que d’autres ne répondaient pas à ses messages. À ce moment-là, je me suis dit : « Faut-il que je vérifie son travail pour voir s’il y a un quelconque problème ? » Mais ensuite, j’ai pensé : « Sonia a généralement une bonne attitude vis-à-vis de ses devoirs. Si je vérifie son travail de manière exhaustive, aura-t-elle le sentiment que je ne lui fais pas confiance et que je la mets en doute ? Si c’est le cas, ça va être très gênant quand nous nous verrons tous les jours ! Si elle se fait une opinion négative de moi, il sera difficile de collaborer avec elle à l’avenir. De plus, Sonia a été diaconesse d’évangélisation, elle doit donc savoir travailler pour obtenir des résultats. Elle ne va pas être irresponsable et se dérober devant les difficultés. Comme elle a évoqué quelques raisons, elle doit effectivement être confrontée à des difficultés. » Je n’ai donc pas cherché à en savoir plus. Quelques jours plus tard, la sœur qui collaborait avec moi a de nouveau signalé que Sonia ne se montrait pas responsable dans la prédication de l’Evangile, qu’elle ne faisait pas d’efforts pour échanger et témoigner avec les destinataires potentiels de l’Évangile. Cette fois-ci, j’ai senti que quelque chose n’allait pas. Comme la sœur qui collaborait avec moi avait continuellement signalé les problèmes de Sonia, je ne pouvais plus l’ignorer. J’ai donc immédiatement eu une discussion avec Sonia, en lui demandant la situation détaillée de chaque destinataire potentiel de l’Évangile. Cette vérification a en effet exposé quelques problèmes. Certains de ses destinataires potentiels de l’Évangile avaient participé à deux ou trois réunions, mais elle ne savait rien de leur situation, et elle n’était pas consciente de leurs problèmes et de leurs notions. Pour certains destinataires potentiels de l’Évangile, elle leur envoyait simplement de courts messages de salutation, sans autre forme de suivi et d’échange. Elle avait même renoncé à un certain nombre de destinataires potentiels de l’Évangile qui auraient pu convenir. En voyant ces problèmes, j’ai été choquée. Le comportement de Sonia était complètement différent de l’impression qu’elle m’avait donnée. Mon impression était qu’elle était diligente et responsable dans ses devoirs, et j’avais donc une grande confiance en elle lorsque j’assurais le suivi de son travail, en me disant qu’elle n’aurait pas de soucis. Même lorsque j’avais remarqué certains problèmes chez elle, je ne les avais pas pris au sérieux. J’ai commencé à me remettre en question : Pourquoi lui faisais-je à ce point confiance ? Pourquoi est-ce que je ne suivais pas et ne comprenais pas son travail en détail comme je le faisais avec d’autres ? J’ai ressenti de profonds remords. Même si j’avais à présent découvert ses problèmes, en fin de compte, il était trop tard pour remédier aux pertes qui avaient déjà été causées.

Dans ma réflexion, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Les faux dirigeants ont un défaut fatal : ils ont vite fait de faire confiance aux gens en se fondant sur leur propre imagination. Et c’est dû au fait qu’ils ne comprennent pas la vérité, n’est-ce pas ? Comment la parole de Dieu révèle-t-elle l’essence de l’humanité corrompue ? Pourquoi devraient-ils faire confiance aux gens, alors que Dieu ne leur fait pas confiance ? Les faux dirigeants sont trop arrogants et présomptueux, n’est-ce pas ? Ils se disent : “Il n’est pas possible que j’aie mal jugé cette personne, elle ne devrait poser aucun problème, puisque j’ai jugé qu’elle convenait. Ce n’est assurément pas quelqu’un qui s’adonne à la nourriture, à la boisson et au divertissement, ou qui aime le confort et déteste travailler dur. Elle est absolument fiable et digne de confiance. Elle ne changera pas. Si elle changeait, cela voudrait dire que je me suis trompé à son sujet, n’est-ce pas ?” Quel genre de logique est-ce donc ? Es-tu une sorte d’expert ? As-tu une vision aux rayons X ? As-tu cette compétence extraordinaire ? Tu aurais beau vivre avec une personne pendant un ou deux ans, serais-tu capable de voir qui elle est vraiment sans un environnement approprié pour mettre entièrement à nu sa nature-essence ? Si elle n’était pas révélée par Dieu, tu pourrais vivre côte à côte avec elle pendant trois, voire cinq ans, et tu aurais encore du mal à voir quel genre de nature-essence elle a exactement. Et n’est-ce pas encore plus vrai quand tu ne la vois que rarement, que tu es rarement avec elle ? Les faux dirigeants font allègrement confiance à une personne en se fondant sur une impression fugace, ou sur l’appréciation positive qu’en a quelqu’un d’autre, et ils osent confier le travail de l’Église à une telle personne. En cela, ne sont-ils pas extrêmement aveugles ? N’agissent-ils pas imprudemment ? Et quand ils agissent ainsi, les faux dirigeants ne sont-ils pas extrêmement irresponsables ? » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (3)). Dieu expose le fait que les faux dirigeants sont irresponsables dans leur travail, et qu’ils sont arrogants et présomptueux, pensant qu’ils peuvent juger les gens avec justesse et donc leur faire aveuglément confiance, ce qui entraîne des pertes dans le travail. J’avais également été irresponsable vis-à-vis de Sonia. Je m’étais dit que, comme elle avait été diaconesse d’évangélisation par le passé et qu’elle avait reçu des évaluations plutôt positives pour ses devoirs passés, elle ne poserait probablement pas de problèmes. Je m’étais sentie rassurée et je l’avais laissée faire les choses sans supervision, je m’étais donc contentée de faire les choses machinalement chaque fois que je vérifiais son travail. Quand des défauts étaient survenus dans le travail et que la sœur qui collaborait avec moi avait signalé les problèmes de Sonia, je n’y avais toujours pas cru, en me disant que Sonia n’était pas ce genre de personne. Je demandais simplement, pour la forme, comment les choses se passaient, et je faisais aveuglément confiance à Sonia en me fondant sur les excuses qu’elle trouvait. Ce n’est que lorsque la sœur qui collaborait avec moi me l’avait rappelé une deuxième fois que j’avais procédé, tardivement, à un suivi du travail de Sonia. Mais à ce moment-là, le mal était déjà fait. Dieu exige des superviseurs qu’ils surveillent le travail et en assurent le suivi. Toutefois, je m’étais contentée de faire aveuglément confiance aux gens, sans faire de travail réel. J’avais été vraiment irresponsable ! Cette prise de conscience m’a remplie de remords et de culpabilité.

Plus tard, j’ai continué à chercher une direction ; pourquoi n’avais-je pas supervisé le travail de Sonia ? Pendant les dévotions, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « La plupart des gens ont déjà entendu l’expression “Ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez.” Croyez-vous que cette expression soit correcte ou incorrecte ? (Incorrecte.) Puisque vous croyez qu’elle est incorrecte, pourquoi est-elle encore capable de vous influencer dans la vie réelle ? Quand ce type d’affaires vous arrivent, ce point de vue émergera. Cela vous dérangera dans une certaine mesure, et une fois que cela vous dérange, votre travail sera compromis. Donc, si tu crois que c’est incorrect et si tu as déterminé que c’était incorrect, alors pourquoi es-tu encore influencé par ceci et pourquoi l’utilises-tu encore pour te réconforter ? (Parce que les gens ne comprennent pas la vérité, ils ne sont pas à la hauteur de la pratique en accord avec les paroles de Dieu, alors ils prennent la philosophie de Satan des relations mondaines comme principe et critère de pratique.) C’est une des raisons. Y en a-t-il d’autres ? (Parce que cette expression est relativement conforme aux intérêts charnels des gens, et ils agiront naturellement de façon conforme à cette expression quand ils ne comprennent pas la vérité.) Les gens ne sont pas seulement ainsi quand ils ne comprennent pas la vérité ; même quand ils comprennent la vérité, ils peuvent ne pas être capables de pratiquer selon la vérité. Il est correct que cette expression soit “relativement conforme aux intérêts charnels des gens”. Les gens préféreront suivre un stratagème rusé ou une philosophie satanique des relations mondaines dans le but de protéger leurs propres intérêts charnels plutôt que de pratiquer la vérité. De plus, ils ont un fondement pour le faire. Quel est ce fondement ? C’est que cette expression est largement acceptée par les masses comme étant vraie. Quand ils font des choses en accord avec cette expression, leurs actions peuvent être valables devant les autres et ils peuvent se libérer des critiques. Si elle est envisagée selon une perspective morale ou légale, ou la perspective des notions traditionnelles, il s’agit d’un point de vue et d’une pratique qui tiennent la route. Donc, quand tu es réticent à pratiquer la vérité ou quand tu ne la comprends pas, tu offenserais plutôt Dieu, violerais la vérité et te retirerais à un endroit qui ne franchit pas de ligne morale. Et quel est cet endroit ? C’est le minimum requis “ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez”. Te retirer à cet endroit et agir conformément à cette expression te mettra l’esprit en paix. Pourquoi cela t’apaisera-t-il ? Parce que tout le monde pense également de cette manière. En outre, ton cœur abrite aussi la notion que la loi ne peut pas être appliquée lorsque tout le monde est un délinquant, et tu penses “Tout le monde pense de cette façon. Si je pratique conformément à cette expression, cela n’aura pas d’importance si Dieu me condamne, puisque je ne peux pas voir Dieu ou toucher le Saint-Esprit de toute façon. Au moins, aux yeux des autres, je serai vu comme quelqu’un avec des caractéristiques humaines, quelqu’un avec un peu de conscience.” Tu choisis de trahir la vérité pour le bien de ces “caractéristiques humaines”, pour que les gens te regardent sans hostilité dans leurs yeux. Tout le monde pensera du bien de toi, tu ne seras pas critiqué et tu vivras une vie confortable avec l’esprit tranquille ; ce que tu cherches est la tranquillité d’esprit. La tranquillité d’esprit est-elle une manifestation de l’amour d’une personne pour la vérité ? (Non, ça ne l’est pas.) Alors, quel type de tempérament est-ce ? Cache-t-il de la fourberie ? Oui, il y a de la fourberie en cela » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 1 : Ce qu’est la vérité). En me voyant à la lumière des paroles de Dieu, je me suis rendu compte que mon échec à superviser le travail de Sonia découlait du fait que j’étais régie par la philosophie satanique des relations mondaines qui dit de : « Ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez ». J’avais pensé que le fait d’employer quelqu’un signifiait qu’il était au-delà de tout soupçon, sinon cela signifiait qu’il ne fallait pas lui faire confiance. Je m’étais inquiétée que si j’examinais le travail de Sonia en détail, elle pourrait avoir le sentiment que je ne lui fais pas confiance et développer des préjugés à mon encontre. Je n’avais donc pas assuré le suivi de son travail et je n’avais pas assumé mes responsabilités, ce qui avait entraîné des retards dans les travaux. J’avais utilisé la justification suivante, apparemment légitime, qui dit de : « Ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez » comme excuse pour ne pas superviser et vérifier le travail, simplement pour éviter d’offenser quelqu’un afin de pouvoir protéger ma réputation et mon statut. Ce que j’avais révélé, c’était mon tempérament satanique égoïste et fourbe. Même si je croyais en Dieu et que je le suivais, que je mangeais et buvais Ses paroles et que je faisais mon devoir, je n’avais pas considéré les paroles de Dieu comme des principes pour mon comportement et mes actions, et lorsque les choses m’étaient tombées dessus, je m’étais encore appuyée sur des philosophies sataniques pour les gérer, en négligeant de superviser ou d’inspecter le travail et en n’assumant pas mes responsabilités dans le cadre de mon devoir. J’avais résisté à Dieu et je l’avais trahi. Cette prise de conscience m’a effrayée, et j’ai également reconnu que vivre selon des philosophies sataniques ne pouvait que me nuire.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu : « Croyez-vous que l’approche “ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez” est correcte ? Cette formule est-elle la vérité ? Pourquoi quelqu’un utiliserait-il cette formule dans le cadre du travail de la maison de Dieu et quand il fait son devoir ? Quel est le problème ici ? “Ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez.” Ce sont clairement les paroles des non-croyants, des paroles qui viennent de Satan : alors pourquoi les considère-t-il comme la vérité ? Pourquoi ne sait-il pas si elles sont vraies ou fausses ? Ce sont manifestement les paroles de l’homme, les paroles de l’humanité corrompue, elles ne sont tout simplement pas la vérité, elles sont totalement en contradiction avec les paroles de Dieu et ne devraient pas servir de critère pour les actions et le comportement des gens, ni pour adorer Dieu. Alors, comment aborder cette expression ? Si tu es vraiment capable de discernement, quel type de vérité-principe dois-tu utiliser à la place en guise de principe de pratique ? Ce doit être : “Accomplir ton devoir de tout ton cœur, de toute ton âme et de tout ton esprit.” Agir de tout son cœur, de toute son âme et de tout son esprit, c’est n’être contraint par personne : c’est être d’un seul cœur et d’un seul esprit, et rien de plus. C’est ta responsabilité et ton devoir, et tu dois bien l’accomplir, puisque faire cela est parfaitement naturel et justifié. Quels que soient les problèmes que tu rencontres, tu dois agir selon les principes. Gère-les comme tu le dois. Si l’émondage est nécessaire, qu’il en soit ainsi, et si le renvoi est nécessaire, qu’il en soit ainsi. En bref, agis en te basant sur les paroles de Dieu et sur la vérité. N’est-ce pas le principe ? N’est-ce pas l’exact opposé de l’expression “ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez” ? Que signifie “ne pas douter de ceux que vous employez ni employer ceux dont vous doutez” ? Cela signifie que si tu as engagé une personne, tu ne dois pas douter d’elle. Si tu as engagé une personne, tu dois lui lâcher les rênes, ne pas la surveiller et la laisser faire ce qu’elle veut, et si tu doutes d’elle, tu ne dois pas l’engager. N’est-ce pas ce que cela signifie ? Or, c’est terriblement faux. L’humanité a été profondément corrompue par Satan. Chaque personne a un tempérament satanique et est capable de trahir Dieu et de résister à Dieu. On pourrait dire que personne n’est fiable. Même si une personne jure tant et plus, cela ne sert à rien, car les gens sont contraints par leurs tempéraments corrompus et ne peuvent pas se contrôler. Ils doivent accepter le jugement et le châtiment de Dieu avant de pouvoir résoudre le problème de leur tempérament corrompu et résoudre complètement le problème de leur résistance et de leur trahison envers Dieu : résoudre la racine des péchés des gens. Tous ceux qui ne sont pas passés par le jugement et la purification de Dieu et qui n’ont pas obtenu le salut ne sont pas fiables. Ils ne sont pas dignes de confiance. Par conséquent, lorsque tu emploies quelqu’un, tu dois le superviser et le diriger. Tu dois aussi l’émonder et échanger fréquemment sur la vérité et ce n’est qu’ainsi que tu pourras voir clairement s’il peut continuer à être employé. S’il y a des gens qui peuvent accepter la vérité, accepter l’émondage, qui sont capables d’accomplir loyalement leur devoir et qui progressent continuellement dans leur vie, alors seuls ces gens peuvent vraiment être employés » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Annexe 1 : Ce qu’est la vérité). Les paroles de Dieu soulignent un chemin de pratique pour les gens. Peu importe si cela risque de nuire à ma réputation ou à mes intérêts personnels, faire mon devoir conformément aux exigences de Dieu est le principe que je dois respecter. En tant que superviseuse, c’est mon rôle de surveiller et d’assurer le suivi du travail. Peu importe qui sont les personnes, du moment qu’elles relèvent du domaine dont je suis responsable, il me faut les superviser et assurer leur suivi. Si je vois qu’elles sont négligentes, irresponsables ou qu’elles violent des principes, je dois les aider, les corriger et les émonder. Si elles ne se rachètent toujours pas, il faut les réaffecter ou les renvoyer. Il ne faut pas que je lâche la bride et que je fasse aveuglément confiance aux gens, car ce sont là des manifestations d’irresponsabilité et de stupidité. Nous avons été profondément corrompus par Satan et nous vivons souvent selon nos tempéraments corrompus, en nous montrant négligents dans nos devoirs et en ayant recours à la ruse pour pouvoir nous relâcher. Avant que nos tempéraments corrompus ne soient purifiés, on ne peut se fier à personne. C’est pourquoi les gens ont besoin de dirigeants et d’ouvriers pour les encadrer. C’est aussi pour pousser les gens à mieux faire leurs devoirs. Même si Sonia avait été diaconesse d’évangélisation et qu’elle était habituellement diligente et responsable dans son devoir, après avoir été renvoyée, elle avait vécu dans l’état qui consiste à se délimiter comme ayant un piètre calibre. Elle était devenue quelque peu négative et passive dans son nouveau devoir, ce qui avait eu pour conséquence que beaucoup de travail n’avait pas été achevé en temps voulu. Comme son travail n’avait pas été suivi ou supervisé, je n’avais pas été en mesure de déceler ou d’aborder à temps le problème de son état.

J’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai gagné quelques chemins à suivre pour effectuer un travail réel. Dieu dit : « Quel que soit le travail important qu’accomplit un dirigeant ou un ouvrier et la nature de ce travail, leur priorité numéro un est de comprendre et de saisir la façon dont le travail se déroule. Ils doivent être là en personne pour assurer le suivi des choses et poser des questions, et obtenir leurs informations de première main. Ils ne doivent pas simplement se fier aux ouï-dire ou écouter les rapports d’autrui. Au lieu de cela, ils doivent observer de leurs propres yeux la situation du personnel, et la façon dont le travail progresse, et comprendre les difficultés rencontrées, savoir s’il y a, dans certains domaines, des contradictions avec les exigences du Supérieur, s’il y a des violations des principes, s’il existe des perturbations ou des interruptions, s’il manque un équipement nécessaire ou du matériel pédagogique lié à la mise en œuvre du travail : ils doivent se tenir au courant de tout cela. Quel que soit le nombre de rapports qu’ils écoutent ou ce qu’ils apprennent par ouï-dire, rien de cela ne vaut une visite en personne ; c’est plus précis et plus fiable pour eux de voir les choses de leurs propres yeux. Une fois qu’ils se seront familiarisés avec chaque aspect de la situation, ils auront une bonne idée de ce qui se passe » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (4)). Grâce aux paroles de Dieu, j’ai compris que lorsque l’on effectue un travail, on ne peut pas faire aveuglément confiance aux gens ni leur lâcher la bride après leur avoir assigné des tâches. Il faut superviser et vérifier personnellement leur travail. Par ailleurs, il ne suffit pas de vérifier une seule fois ; il faut examiner le travail sur une certaine période. Il faut être au clair dans son esprit sur l’avancement et la situation spécifique du travail des frères et sœurs. C’est le seul moyen d’identifier rapidement leurs problèmes et d’échanger pour redresser la situation. Sans quoi, ils risquent de causer des pertes dans le travail. En me rendant compte de cela, j’ai prié Dieu, en exprimant ma volonté de me repentir, de faire mon devoir conformément aux exigences de Dieu et de bien le faire. Au cours des jours suivants, quand j’ai assuré le suivi du travail, j’ai consciemment observé comment le travail des frères et des sœurs se déroulait, et quel que soit leur parcours ou leur expérience dans la prédication de l’Évangile, j’ai supervisé et suivi leur travail de la même manière.

Plus tard, j’ai eu besoin d’assurer le suivi du travail de Sœur Lydia. Elle avait déjà collaboré avec moi auparavant et au début, je me suis dit : « Elle sait comment faire les choses. Elle n’a peut-être pas besoin de ma supervision ». Mais lorsque cette pensée a surgi, je me suis rendu compte qu’elle était erronée. Je ne pouvais plus faire mon devoir en me basant sur la philosophie satanique qui dit de « Ne pas douter de ceux que vous employez. » J’ai donc fait un effort conscient pour examiner comment se déroulait le travail de Lydia. Une fois, j’ai remarqué une baisse des résultats dans son travail. Je lui ai d’abord adressé un rappel, mais il n’y a pas eu d’amélioration significative par la suite. Je me suis donc impliquée directement dans le travail dont elle était responsable. J’ai parlé aux frères et sœurs, en cherchant à comprendre la situation réelle du travail, et j’ai fini par découvrir certains problèmes. Après les avoir signalés à Lydia, son efficacité dans son devoir s’est quelque peu améliorée. Lydia a également déclaré que cette supervision et cette inspection de son travail étaient bénéfiques, car, ces derniers temps, elle avait remis à plus tard l’accomplissement de ses devoirs. Elle a également déclaré que cette supervision permettait de la rappeler à l’ordre et de l’exhorter. En pratiquant de cette manière, je me suis également sentie plus à l’aise. Ces prises de conscience et ces transformations que j’ai vécues sont toutes le résultat de la direction des paroles de Dieu. Je suis extrêmement reconnaissante à Dieu !

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