Les efforts pour parler honnêtement

28 janvier 2022

Par Weniela, Philippines

J’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant des derniers jours en 2017. En échangeant avec mes frères et sœurs, j’ai généralement été très heureuse, parce que j’apprenais toujours plus de vérités et j’en tirais quelque chose. Au début, c’était seulement par texto, c’est-à-dire que nous tapions toutes nos communications. Alors je ne gardais rien pour moi et j’étais vraiment impatiente de parler de ma compréhension des paroles de Dieu. Les dirigeants disaient que j’avais une bonne compréhension, et mes frères et sœurs m’admiraient. Ils disaient qu’ils aimaient entendre mon échange et que je parlais bien l’anglais. J’étais ravie d’entendre leurs éloges et je sentais que ça allait bien pour moi. Et puis, une sœur a suggéré qu’on passe des appels vocaux pour les réunions, et mes problèmes ont vraiment commencé.

Lors d’une réunion de l’après-midi, après avoir lu les paroles de Dieu, des sœurs ont partagé leur compréhension de ce passage. Mais j’étais stressée et je n’avais pas vraiment entendu leur échange. Tout s’était passé par texto auparavant, donc je n’étais pas vraiment habituée à échanger oralement. La communication vocale était mon point faible. Quand c’était par texto, je pouvais choisir mes mots et les peaufiner. Mais avec le chat en direct, je n’avais pas assez de temps pour me préparer. Même si j’avais une certaine compréhension des paroles de Dieu, mon échange était chaotique et désorganisé, si bien que j’avais peur de décevoir mes frères et sœurs. Cela me préoccupait tout le temps. Je me demandais si je devais ou non partager. Si j’y renonçais, on penserait que je n’étais pas activement engagée et je décevrais la dirigeante. Mais sinon, je serais sur la sellette et si je m’y prenais mal, les frères et sœurs me mépriseraient. Je ruinerais ma bonne image à leurs yeux. Ces pensées me déstabilisaient tellement que je n’en tirais rien. J’étais dans l’embarras, surtout parce que les sœurs qui m’avaient convertie étaient présentes. Je pensais qu’elles seraient forcément déçues parce que, dans nos textos, je montrais une bonne compréhension et j’étais vraiment engagée, mais là, je n’ai plus dit un seul mot. Alors Flora Shi, une dirigeante, m’a dit : « Sœur Weniela, voudrais-tu échanger ? Tout le monde l’a fait. Aurais-tu oublié d’échanger ? » Au ton de sa voix, j’ai senti qu’elle était déçue. J’étais vraiment mal à l’aise et gênée. Pour cacher cette lacune de ma part et préserver mon image, j’ai décidé que dorénavant j’écrirais avant la réunion ce que je voulais dire, et je n’aurais plus qu’à le lire quand ce serait mon tour. Ainsi je serais moins tendue. Ils se diraient que je savais parler et que mon échange était pertinent et leur était utile. J’ai pensé que c’était une bonne idée.

Un soir, deux sœurs venues de Chine ont animé notre réunion. Pour des raisons pratiques, on a tous communiqué en anglais. Les frères et sœurs du coin étaient vraiment intimidés, leur anglais n’étant pas très bon, mais ils pouvaient quand même échanger sur leur compréhension des paroles de Dieu. Quand ce fut mon tour, j’étais vraiment engagée et j’ai eu l’air très sûre de moi parce que j’avais tout écrit à l’avance. J’étais la dernière. J’avais passé du temps à écrire mon échange et faisais de mon mieux pour parler de façon très naturelle, pour qu’on ne remarque pas que je lisais. Après ça, Tout le monde m’a complimentée et m’a dit que ça leur était utile, et que mon anglais était remarquable. J’étais secrètement heureuse d’entendre leurs éloges et j’avais l’impression d’avoir gagné leur respect. Ensuite, chaque fois que des frères et sœurs disaient qu’ils aimaient mon échange et que j’avais du talent, je ne pouvais pas retenir la joie que je ressentais. Et puis, j’ai été élue cheffe de groupe. Je me suis souciée encore plus de ce qu’on pensait de moi. Mais au bout d’un moment, j’ai commencé à me sentir coupable, un peu mal à l’aise chaque fois que les autres me louaient. Je savais que ce que je faisais était mal, que je ne leur permettais pas de voir mon vrai moi. Je ne me sentais pas bien, mais j’ai continué à faire les mêmes choses. Dans les réunions, je n’écoutais pas vraiment les échanges des autres. Je ne les écoutais même pas de loin avec mon cœur, mais j’étais occupée à écrire ma propre compréhension, si bien que je n’avais aucun moyen d’apprendre vraiment de leurs échanges. Les réunions n’avaient aucun sens pour moi. J’étais toujours en train de chercher à écrire quelque chose qui sonnait bien pour satisfaire ma vanité et préserver ma réputation. Cela m’empêchait de tirer le meilleur parti de ces réunions. Je voulais changer, échanger plus librement, mais j’avais peur de franchir ce pas. J’avais peur que les autres, s’ils savaient que j’avais écrit des choses à l’avance, me regardent de haut, et peut-être diraient-ils que j’étais vraiment hypocrite, que je mentais et que j’étais malhonnête. J’ai voulu arrêter de faire ça à maintes reprises parce que ça ne m’apportait rien du tout et que ça me mettait vraiment mal à l’aise, mais cette anxiété ne faisait pas du tout le poids face à mon image et à l’admiration des autres. Je me souciais plus de mon image et de ma réputation. Mais chaque fois que je faisais ça, je me sentais très coupable. J’essayais même de me convaincre que je le faisais juste pour pouvoir partager ma compréhension plus clairement et plus précisément, et qu’ainsi les autres pourraient mieux comprendre ce que je disais. Je n’arrêtais pas de me dire que ça allait, mais mon malaise et ma culpabilité ne cessaient de me tourmenter. Je me disais que si je pouvais renoncer à ma fierté et dire la vérité à tout le monde, je pourrais y échapper. Mais s’ils se rendaient compte que mon anglais n’était pas si bon, je pensais qu’ils se moqueraient de moi. Et comment pourrais-je les regarder en face ? Je me suis débattue avec ça pendant longtemps, mais sans jamais réussir à ouvrir mon cœur. Ne sachant pas quoi faire d’autre, j’ai tenté de travailler mes compétences linguistiques. J’ai pratiqué la communication par moi-même à la maison, en m’enregistrant puis en écoutant pour voir comment ça sonnait. Je pensais pouvoir peu à peu améliorer ainsi mes compétences orales, ainsi je n’aurais plus à écrire mon échange à l’avance mais je pourrais juste le partager directement. Alors je n’aurais pas besoin de dire la vérité à tout le monde. Tant que je pourrais encore bien échanger et que mon anglais paraîtrait fluide, ils éprouveraient du respect pour moi. Mais j’avais beau pratiquer, J’étais stressée chaque fois que nous étions tous en train d’échanger, alors je lisais mon échange comme je l’avais fait depuis le début. Je me décevais moi-même et j’étais piégée dans un état négatif. Mon devoir en a aussi souffert. J’ai fini par être démise de mes fonctions de chef de groupe.

Une fois, en réunion, une sœur a partagé ce passage des paroles de Dieu : « Si tu souhaites que les autres te fassent confiance, tu dois d’abord être honnête. En tant que personne honnête, tu dois d’abord mettre ton cœur à nu afin que tout le monde puisse le sonder, voir tout ce que tu penses et apercevoir ton vrai visage ; tu ne dois pas te déguiser ou te faire plus beau que tu ne l’es. Alors seulement, les gens te feront confiance et te considéreront comme honnête. C’est la pratique la plus fondamentale, et une condition préalable pour être une personne honnête. Tu fais toujours semblant, simules toujours la sainteté, la vertu, la grandeur, et tu simules de hautes qualités morales. Tu ne laisses pas les gens voir ta corruption et tes échecs. Tu présentes aux gens une fausse image afin qu’ils croient que tu es respectable, grand, dévoué, impartial et altruiste. C’est mensonger. Ne te déguise pas et ne te mets pas en valeur ; au contraire, mets-toi à nu et mets ton cœur à nu pour que les autres te voient. Si tu peux mettre ton cœur à nu pour que les autres le voient et mettre à nu toutes tes pensées et tous tes projets – aussi bien positifs que négatifs –, alors, n’es-tu pas honnête ? Si tu peux te mettre à nu pour que les autres te voient, alors Dieu aussi te verra et dira : “Tu t’es mis à nu pour que les autres te voient, donc tu es aussi sûrement honnête devant Moi.” Si tu te mets à nu seulement devant Dieu, quand tu es loin du regard des autres, et si tu prétends toujours être grand et vertueux, ou juste et altruiste en leur compagnie, alors que pensera et dira Dieu ? Il dira : “Tu es véritablement trompeur, tu es purement hypocrite et insignifiant et tu n’es pas une personne honnête.” Dieu te condamnera de cette manière. Si tu désires être une personne honnête, alors, peu importe que tu sois devant Dieu ou d’autres personnes, tu dois être capable de fournir un compte-rendu pur et ouvert de ce qui se manifeste en toi et des paroles de ton cœur. Cela est-il facile à atteindre ? Cela exige du temps ; cela exige une lutte intérieure, et nous devons pratiquer continuellement. Progressivement, nos cœurs s’ouvriront et nous serons capables de nous mettre à nu » (« La pratique la plus fondamentale pour être une personne honnête », dans Sermons de Christ des derniers jours). Dieu aime les gens honnêtes et Il n’aime pas la ruse ni la malhonnêteté. Qu’il s’agisse d’une chose belle ou affreuse, on doit ouvrir notre cœur durant les échanges, ne pas faire semblant d’être ce qu’on n’est pas, ne pas se masquer. C’est ça, être honnête. Je me suis sentie très coupable en lisant ça, car je savais que je n’étais pas quelqu’un d’honnête. Je voulais vraiment m’ouvrir à tout le monde, renoncer à ma vanité et à mon désir d’image, mais j’avais eu beau essayer plusieurs fois, je n’avais jamais pu le faire. Je voulais trop paraître. J’étais prisonnière de ma vanité. J’ai compris que j’étais vraiment très corrompue. Je me sentais vraiment coupable et en même temps ennuyée. Pourquoi faisais-je toujours semblant, donnant une fausse impression positive ? Pourquoi ne pouvais-je pas pratiquer la vérité ? Pourquoi est-ce que je gâchais ma foi en Dieu ? Toutes ces réunions, tous ces devoirs, était-ce en vain ? J’avais l’impression que je n’échapperais jamais aux liens de ma vanité. J’ai voulu quitter le groupe pour prendre le temps de corriger mon état, ainsi je pourrais revenir aux réunions et cesser de faire ces choses. J’ai donc quitté le groupe et cessé d’utiliser ce compte que j’avais, voulant être seule pour réfléchir sur moi-même. Pendant un moment, j’ai été vraiment troublée et frustrée, et seule, aussi. Je me décevais moi-même. J’étais croyante depuis deux ans, mais je n’avais toujours pas su être honnête ni me défaire de ma vanité. Je me souciais trop de l’opinion que les autres avaient de moi. Rien qu’en imaginant leurs réactions en apprenant la vérité, j’avais vraiment honte.

Pendant ce temps, je n’ai fait que lire les paroles de Dieu. Un jour, j’ai vu ce passage : « Poursuivre la vérité est ce qui est le plus important, et la pratiquer est en fait très simple. Tu devrais commencer par être une personne honnête et par parler sincèrement, et par ouvrir ton cœur. S’il y a quelque chose au sujet duquel tu es trop embarrassé pour en parler avec tes frères et sœurs, alors tu devrais te mettre à genoux et le dire à Dieu dans la prière. Que devrais-tu dire à Dieu ? Raconte à Dieu ce qu’il y a dans ton cœur ; ne lui sers pas de formules de politesse creuses et n’essaye pas de Le tromper. Commence par être honnête. Si tu as été faible, alors dis que tu as été faible ; si tu as été malveillant, alors dis que tu as été malveillant ; si tu as été trompeur, alors dis que tu as été trompeur ; si tu as eu des pensées vicieuses et insidieuses, parles-en à Dieu. Si tu es toujours en compétition pour un statut, dis-le-Lui aussi. Laisse Dieu te discipliner ; laisse-Le t’organiser un environnement. Permets à Dieu de t’aider à traverser toutes tes difficultés et à résoudre tous tes problèmes. Tu devrais ouvrir ton cœur ; ne le garde pas fermé. Même si tu L’exclus, Il peut toujours voir en toi. Cependant, si tu t’ouvres à Lui, tu peux acquérir la vérité. Alors, quel chemin dois-tu choisir ? Commence par être honnête et ne joue en aucun cas la comédie. Depuis des années, nous partageons des vérités sur l’honnêteté, et pourtant il y a encore aujourd’hui beaucoup de gens qui restent indifférents, qui parlent et agissent uniquement selon leurs propres intentions, désirs et objectifs et à qui il n’est jamais venu à l’idée de se repentir. Est-ce l’attitude des gens honnêtes ? (Non.) Pourquoi Dieu demande-t-Il aux gens d’être honnêtes ? Est-ce pour les rendre plus faciles à contrôler ? (Non.) Être honnête, c’est la première chose pour être normal, être aimé de Dieu, acquérir la vérité, et c’est aussi le signe le plus fondamental que l’on possède de l’humanité et que l’on ressemble à une personne authentique. Ainsi, quiconque n’a jamais été honnête ou n’a jamais envisagé d’être honnête, est quelqu’un qui ne peut pas comprendre la vérité ni obtenir la vérité. Si vous ne Me croyez pas, allez voir par vous-mêmes, ou allez expérimenter cela par vous-mêmes. Ton cœur ne peut s’ouvrir que si tu pratiques l’honnêteté et ce n’est qu’une fois que ton cœur s’est ouvert que la vérité peut entrer en toi et, à ton tour, tu peux la comprendre et l’acquérir. Si ton cœur est toujours fermé, que tu ne parles jamais sincèrement à personne et que tu es toujours évasif et fuyant, alors que ressortira-t-il de tous ces évitements ? Tu finiras par te détruire et tu seras incapable de comprendre ou d’acquérir aucune vérité » (« Six indicateurs de croissance de vie », dans Sermons de Christ des derniers jours). Cela m’a montré que comprendre la vérité est plus important que tout le reste, plus que mon image et ma vanité. Pour obtenir la vérité, je devais d’abord être honnête. Un c’est un, deux c’est deux : plus de triche ni de faux-semblant. Pendant un bon moment, j’avais joué la comédie, trompant les autres. J’avais écrit ce que je voulais échanger pour qu’on pense que je comprenais bien et que je parlais bien l’anglais, et qu’on continue à me louer. J’étais rongée par la culpabilité et l’anxiété, mais je n’avais pas le courage de m’ouvrir aux frères et sœurs. Je ne voulais pas qu’ils voient mes faiblesses et me méprisent, et me traitent de menteuse. J’ai même préféré quitter notre groupe plutôt que leur dire la vérité. J’étais vraiment sournoise. J’ai pris conscience qu’une telle déprime, c’était le mal que me faisait Satan et ça m’entravait probablement dans mon entrée dans la vie. Ça pouvait même causer ma perte. Je devais avoir le courage de dire aux autres ce que j’avais vraiment sur le cœur, pour pouvoir vraiment cultiver l’honnêteté. Peu importe que ce soit embarrassant de dire la vérité, je savais qu’il fallait que j’évite de mal faire les choses. Dieu aime les gens honnêtes, et les gens sournois Le dégoûtent. Si je continuais à jouer la comédie, à donner une impression fausse et à manquer de franchise, Je continuerais à vivre dans les ténèbres et n’obtiendrais jamais l’œuvre du Saint-Esprit. Je n’obtiendrais jamais la vérité. J’ai dû m’ouvrir largement à Dieu afin qu’Il puisse m’aider à résoudre cette tromperie en moi. J’ai dit une prière, demandant à Dieu de me guider pour pratiquer la vérité et être une personne honnête.

Plus tard, je me suis enfin ouverte à notre dirigeante, Sœur Connie. Je lui ai expliqué pourquoi j’avais quitté notre groupe et désactivé mon compte. Après m’avoir entendue, Sœur Connie m’a dit : « Je ne te mépriserais jamais pour ça, et j’apprécie vraiment ton honnêteté. » J’ai été incroyablement soulagée d’entendre cela. J’ai vraiment vu à quel point il est merveilleux d’être honnête. Cette honnêteté m’a libérée de toutes mes angoisses et m’a permis de corriger mes opinions erronées. Elle m’a aussi donné quelques conseils, que lorsque je partage ma compréhension des paroles de Dieu, Je n’ai pas besoin de parler vraiment avec éloquence ni de partager n’importe quelles théories de haut niveau. Il suffit que cela vienne du cœur, pour que ce soit honnête. Cela fait la joie de Dieu. J’ai retenu sa suggestion et me suis sentie prête à la mettre en pratique.

Plus tard, une autre sœur m’a envoyé un passage des paroles de Dieu. « Au lieu de chercher la vérité, la plupart des gens ont leurs propres intentions mesquines. Leurs propres intérêts, leur image et la place ou la position qu’ils occupent aux yeux des autres sont pour eux d’une grande importance. Ce sont les seules choses qu’ils chérissent. Ils s’y accrochent de toutes leurs forces. Et la manière dont Dieu les voit et les traite revêt une importance secondaire. Pour le moment, ils l’ignorent. Pour le moment, ils se demandent seulement s’ils sont le chef du groupe, si on les respecte et l’on écoute ce qu’ils disent. C’est pour eux d’une importance primordiale. Presque tous les individus, lorsqu’ils sont dans un groupe, recherchent ce genre de position, ce genre d’opportunités. Quand ils sont très talentueux, ils veulent, bien sûr, être les meilleurs. Si leurs capacités sont dans la moyenne, ils voudront toujours occuper une position plus élevée que les autres personnes moyennes du groupe. Et même s’ils occupent une position inférieure dans le groupe, étant de calibre et de capacités moyens, ils voudront eux aussi que les autres les admirent, ils ne voudront pas que les autres les méprisent. Leur image et leur dignité, voilà où ils tracent la limite : ils doivent s’accrocher à ces choses. Ils ne pourraient avoir aucune intégrité et ne pourraient obtenir ni l’approbation de Dieu ni Son assentiment, mais dans un groupe, ils ne manquent jamais l’occasion de se disputer pour leur image, leur statut et l’admiration des autres, et c’est là le tempérament de Satan. La plupart des gens n’en ont pas conscience. Leur conviction est qu’ils doivent s’accrocher jusqu’au bout à cette image insignifiante. Ils ne se rendent pas compte que ce n’est que lorsque ces choses vaines et superficielles seront complètement abandonnées et mises de côté qu’ils deviendront des gens résolus. Les gens qui font du statut leur vie perdent leur vie. Ils ne savent pas ce qui est en jeu. Et donc, quand ils agissent, ils retiennent toujours quelque chose, ils essaient toujours de protéger leur propre image et leur propre statut, ils les mettent en premier, ne parlant que pour leurs propres fins, pour leur propre défense fallacieuse. Tout ce qu’ils font, c’est pour eux-mêmes. Ils se précipitent vers tout ce qui brille, faisant savoir à tout le monde qu’ils y ont contribué. En réalité, ils n’y sont pour rien, mais ils ne veulent jamais être laissés pour compte, ils ont toujours peur que les autres les méprisent, ils ont toujours peur que les autres disent qu’ils ne sont rien, qu’ils sont incapables de quoi que ce soit, qu’ils n’ont aucune compétence. Tout cela n’est-il pas dirigé par leurs tempéraments sataniques ? Lorsque tu pourras te débarrasser de tout cela, tu seras beaucoup plus détendu et libre au fond de toi ; tu auras pris le chemin de l’honnêteté. Mais pour beaucoup, ce n’est pas facile à réaliser. Lorsque la caméra apparaît, ils se précipitent sur le devant de la scène. Ils aiment avoir leur visage devant la caméra : plus on les voit, mieux c’est. Ils ont peur de ne pas obtenir une couverture suffisante et ils paieront n’importe quel prix pour avoir la chance de l’obtenir. Et tout cela n’est-il pas dirigé par leurs tempéraments sataniques ? (Si.) Ce sont leurs tempéraments sataniques. Donc, tu obtiens une couverture, et alors ? Les gens ont une haute opinion de toi, et alors ? Ils t’idolâtrent, et alors ? Est-ce que tout cela prouve que tu as la vérité ? Rien de tout cela n’a de valeur. Quand tu pourras surmonter ces choses, quand tu deviendras indifférent à elles et que tu cesseras de les trouver importantes, quand le souci de l’image, la vanité, le statut, ce que les autres pensent de toi ne contrôleront plus tes pensées ni ton comportement, et encore moins ta façon d’accomplir ton devoir, alors ta façon d’accomplir ton devoir deviendra de plus en plus efficace et de plus en plus pure » (« On ne peut posséder l’humanité normale qu’en pratiquant la vérité », dans Sermons de Christ des derniers jours). Dans ce passage, Dieu montre comment les gens tiennent plus à leur image et à leur statut qu’à leur vie, et la première chose à laquelle ils pensent dès qu’arrive quelque chose, c’est leur réputation, leur vanité et leur position, pas du tout la volonté de Dieu. Dieu ne veut pas que nous jouions un rôle, ni que nous accordions la priorité à notre réputation ou poursuivions notre statut parmi les gens. Ce n’est pas ce qui nous fait gagner Son approbation, et cela ne peut pas nous aider à changer nos tempéraments ni à être sauvés. Le nom et le statut sont des liens que Satan utilise pour nous lier, et poursuivre ces choses nous rend de plus en plus vains et sournois. De cette façon, on perd la direction de Dieu et l’on perdra finalement Son salut. Dieu n’aime pas les gens rusés et Il ne veut pas que les gens jouent à des jeux intelligents pour gagner Son approbation ou l’admiration des autres. Il veut nous voir renoncer à notre réputation et à notre statut, chercher la vérité et devenir des gens honnêtes. Que ce soit devant Dieu ou devant les autres, nous ne pouvons pas être trompeurs ou malhonnêtes. À maintes reprises, je n’avais pas réussi à m’ouvrir ni à partager mes luttes avec les autres parce que j’étais trop préoccupée par mon image et ma vanité. Bien prise dans les griffes de mon tempérament satanique, j’étais incapable de pratiquer la vérité. Mon désir d’image et de statut était trop fort.

Plus tard, la sœur m’a envoyé d’autres paroles de Dieu avec un passage qui m’a été particulièrement utile. « Quand vous examinez les choses maintenant, diriez-vous qu’accorder des petites faveurs, se mettre en avant ou tromper les gens avec des illusions est un bon chemin à prendre, quels que soient les bénéfices et la satisfaction qu’une personne qui met ces moyens en œuvre peut en tirer en apparence ? Est-ce un chemin de poursuite de la vérité ? Est-ce un chemin qui peut conduire au salut ? Très clairement non. Ces méthodes et ces ruses, quel que soit le degré d’intelligence qui a permis de les concevoir, ne pourraient pas tromper Dieu et sont toutes condamnées et détestées par Dieu, en définitive, car derrière de tels comportements se dissimulent l’ambition personnelle et une sorte d’attitude et d’essence qui consiste à vouloir s’opposer à Lui. En Son for intérieur, Dieu ne reconnaîtrait absolument jamais un tel individu comme quelqu’un qui accomplit son devoir, et Il le définirait plutôt comme un malfaiteur. Quelle est la conclusion de Dieu quand Il S’occupe de malfaiteurs ? “Retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.” Quand Dieu a dit : “Retirez-vous de moi”, Il envoyait les gens à Satan, vers des endroits envahis par des Satan, et Il ne voulait plus d’eux. Ne plus vouloir d’eux signifiait qu’Il ne les sauverait pas. Si tu ne fais pas partie du troupeau de Dieu, et si tu es encore moins l’un de Ses disciples, alors tu ne fais pas partie de ceux qu’Il sauvera. C’est ainsi qu’une telle personne est définie » (« Ils essaient de rallier les gens à leur cause », dans Exposer les antéchrists). Les paroles de Dieu m’ont montré que certains sont hypocrites et faux pour voler une place dans le cœur des gens. Apparemment, ils gagnent leur respect, et leurs ambitions et leurs désirs sont satisfaits. Mais qu’obtiennent-ils en fin de compte ? Ils peuvent tromper les gens un moment, mais pas Dieu. Dieu voit dans nos cœurs et dans notre esprit, et finalement, ils perdent leur chance d’avoir Son salut et ne gagnent jamais la vérité ni Son approbation. Les paroles de Dieu sont claires. Il déteste ceux qui ne poursuivent pas la vérité et suivent leurs propres intentions, et veulent voler une place dans le cœur des autres. Il voit en eux des scélérats et Il ne reconnaît pas les devoirs qu’ils accomplissent. Ça m’a effrayée. J’ai eu peur que Dieu m’abandonne, me rejette vers Satan, et que je perde Son salut. J’ai pris conscience que j’avais vraiment suivi le mauvais chemin. Parce que toutes mes pensées et actions étaient pour le plaisir d’être louée et admirée par les autres, Je n’avais jamais considéré la volonté de Dieu ni ce que j’obtiendrais finalement en agissant de cette façon. Même si je gagnais le cœur de certaines personnes, je n’obtiendrais jamais la vérité parce que j’étais sur un chemin contre Dieu. Si je continuais sur cette voie, je courrais finalement à ma perte. À cette pensée, j’ai su que Dieu détestait ce que j’avais fait et que ce n’était pas ce qu’Il voulait que je poursuive. Je ne pouvais pas gérer mes émotions. Je voulais vraiment changer et échapper à cet état, être mon vrai moi, et ne plus jamais être malhonnête.

Plus tard, Sœur Connie m’a encouragée à échanger et à m’ouvrir aux autres, à être honnête, pour que je puisse ressentir un peu de paix et de joie. Mais à l’idée de parler aux frères et sœurs de ma corruption et de mes fautes, j’ai vraiment hésité. Puis j’ai vu un autre passage des paroles de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à s’ouvrir est le premier pas pour entrer dans la vérité, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Franchir ce pas signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres aussi pourront voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin de dissimuler quoi que ce soit, de faire des modifications ou d’avoir recours à des stratagèmes pour ta propre réputation, ton estime personnelle et ton statut, et cela s’applique également à toute erreur que tu aurais commise ; un travail aussi inutile n’est pas nécessaire. Si tu t’en abstiens, tu auras une vie facile et reposante et tu seras complètement dans la lumière. Seuls des gens comme cela peuvent s’attirer les éloges de Dieu. Ensuite, tu dois apprendre à disséquer tes pensées et tes idées. Peu importe si les choses que tu fais sont mauvaises et peu importe si tes comportements ne plaisent pas à Dieu, tu dois être capable de les changer immédiatement et de les corriger. À quoi sert-il de les corriger ? Il s’agit d’accepter et d’adopter la vérité tout en rejetant les choses en toi qui appartiennent à Satan et en les remplaçant par la vérité. Tu avais l’habitude de t’appuyer sur tes natures sataniques, comme la fourberie et la malhonnêteté, mais ce n’est plus le cas : maintenant, quand tu agis, tu le fais avec une mentalité d’honnêteté, de pureté et d’obéissance. Si tu ne tais rien, que tu ne joues pas un personnage, que tu ne fais pas semblant, que tu ne présentes pas une façade, que tu te mets à nu devant les frères et sœurs, que tu ne caches pas tes pensées et tes réflexions les plus intimes, mais que tu permets plutôt aux autres de voir ton attitude honnête, alors la vérité prendra peu à peu racine en toi, elle fleurira et portera ses fruits, elle donnera des résultats, petit à petit. Si ton cœur est de plus en plus honnête et de plus en plus orienté vers Dieu, que tu sais protéger les intérêts de la maison de Dieu lorsque tu accomplis ton devoir et que ta conscience est troublée lorsque tu ne parviens pas à protéger ces intérêts, alors c’est la preuve que la vérité a eu un effet sur toi et qu’elle est devenue ta vie » (« Seuls ceux qui pratiquent la vérité craignent Dieu », dans Sermons de Christ des derniers jours). J’ai pu voir que les paroles de Dieu peuvent vraiment changer les gens. Quand les gens apprennent à s’ouvrir sur leur véritable corruption et à rechercher la vérité, nos idées erronées et nos tempéraments corrompus peuvent changer peu à peu. Dieu a exposé ma mauvaise pensée et révélé ma quête erronée de gloire et de statut, puis m’a guidée par Ses paroles pour que je trouve le bon chemin de pratique. J’ai dû faire le premier pas pour m’ouvrir aux autres, arrêter de penser à ma gloire et à mon image, cesser d’être sournoise, trompeuse et malhonnête. J’ai dû mettre en pratique les paroles de Dieu et les laisser me montrer le chemin en moi.

Ce dimanche matin, j’ai rejoint la réunion comme d’habitude et je me suis dit que je devais être authentique, partager librement ma compréhension avec tout le monde. J’ai prié : « Cher Dieu, cette fois je veux pratiquer la vérité, échapper aux liens de Satan et révéler mon hypocrisie et ma tromperie. Même si l’on me méprise, je ne m’en soucierai pas. Je veux juste être une personne honnête pour Te satisfaire. Aide-moi pour que je puisse être ouverte et honnête. » Après cette prière, j’ai été plus détendue. Au cours de notre réunion, j’ai vraiment pensé aux paroles de Dieu et j’ai sérieusement écouté l’échange des autres sur leur expérience et leur compréhension. Je n’ai plus passé ces moments à écrire mon propre échange, et je ne me suis pas demandé quelle sorte d’échange plairait aux autres. En faisant cela, j’ai obtenu de l’échange des autres un nouvel éclairage. Une fois mon tour arrivé, je ne me suis pas demandé si mon échange était bon ou éloquent, et même si j’étais stressée, ça ne m’a pas empêchée de poursuivre mon échange. J’ai alors parlé d’un passage des paroles de Dieu qui m’avait vraiment touchée. « L’honnêteté signifie donner son cœur à Dieu, être sincère avec Dieu en toutes choses, être ouvert avec Lui en toutes choses, ne jamais cacher les faits, ne pas essayer de tromper les supérieurs ni les inférieurs à soi et ne pas faire des choses simplement pour s’attirer la faveur de Dieu. Bref, être honnête, c’est être pur dans ses actions et ses paroles et ne tromper ni Dieu ni l’homme. […] Si tu as reçu beaucoup de confidences que tu hésites à partager, si tu es très peu enclin à dévoiler tes secrets, tes difficultés, devant les autres pour chercher le chemin de la lumière, alors Je dis que tu es quelqu’un qui n’atteindra pas facilement le salut et qui ne sortira pas facilement des ténèbres » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Trois admonitions). J’ai lié ce passage des paroles de Dieu à ma propre expérience, et finalement j’ai mis à nu mon âme, révélant à tous mon visage le plus absolument vrai. Je n’étais pas du tout inquiète de ce qu’ils diraient de moi. Je leur ai dit : « Durant tout ce temps, j’ai bien joué la comédie, en faisant semblant de parler couramment l’anglais. La vérité est que j’écrivais à l’avance tout mon échange, et même, que je l’enregistrais pour m’entraîner, pour que ça ait l’air naturel et que vous ayez tous une meilleure opinion de moi. C’était juste pour que vous me louiez et m’admiriez. Je vous trompais. […] » Je pensais qu’ils me mépriseraient après que j’aie mis mon cœur à nu, mais ils m’ont dit que je ne devais pas m’inquiéter de ne pas bien échanger, que nous sommes tous dans le même cas. Dieu veut que nous soyons authentiques, pas fleuris et peu concrets. Si je ne communiquais pas du fond du cœur, et que ce n’était que de la doctrine littérale, à quoi bon ? Cela m’a beaucoup émue. Ils ne m’ont pas méprisée du tout, et certains ont même dit qu’ils me comprenaient bien, et que mon expérience leur était utile. Pour moi, ça a été une agréable surprise. M’étant ouverte à tous à propos de ma corruption, j’ai eu l’impression qu’on m’avait retiré une épine. J’étais enfin libre, et je pouvais enfin échapper aux liens de mon tempérament satanique. Satan utilise la vanité et la réputation pour m’empêcher de pratiquer la vérité, mais quand je me suis instruite sur moi-même grâce aux paroles de Dieu, en devenant une personne honnête et en m’ouvrant sincèrement, j’ai senti que j’avais fait un pas vers Dieu et éliminé ces doutes et ces obstacles entre mes frères et sœurs et moi. Pendant si longtemps, je n’avais pas pu renoncer à ma vanité ni dire la vérité parce que j’étais si soucieuse de mon image, et non de la volonté de Dieu. Si longtemps, j’avais voulu me déguiser pour satisfaire ma vanité et obtenir la louange des autres, mais ce n’était pas ce que voulait Dieu. En fait, depuis aussi longtemps, je blessais Dieu. Mais Dieu a toujours été indulgent et patient, attendant que je me reprenne. Je Lui suis énormément reconnaissante de Son formidable amour.

Cette expérience m’a appris combien poursuivre la vérité est important. La seule façon d’échapper aux entraves d’un tempérament satanique est d’être une personne honnête et de pratiquer la vérité. La seule façon d’obtenir le vrai bonheur et la vraie paix est de choisir la vérité. J’étais tellement sournoise, hypocrite, mais maintenant je décide de pratiquer la vérité et d’être honnête. C’est le plus important pour moi. Tout ce que je veux, c’est que Dieu me guide encore pour que je mette en pratique plus de vérité.

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