Apprendre du renvoi d’une scélérate

28 janvier 2022

Par Songyi, Pays-Bas

En mars de cette année, j’ai assumé un devoir de dirigeante. Quand j’ai rencontré la superviseuse, j’ai découvert que certains dirigeants des groupes d’abreuvement se contentaient de mener les gens à la baguette et de les exhorter à faire leur devoir, pendant qu’eux-mêmes se tournaient les pouces. Ne comprenant pas les problèmes réels auxquels les groupes faisaient face, ces dirigeants se contentaient de prononcer des discours creux et de faire appliquer les règles, sans partager un chemin pratique. Nous avons échangé avec eux sur le fait que diriger ne se limitait pas à dire aux gens ce qu’ils devaient faire, que les dirigeants devaient aussi apporter un abreuvement pratique aux nouveaux venus, et travailler en collaboration avec les autres. Mais quelques jours plus tard, ils n’avaient toujours pas pris de vraies mesures. J’ai enquêté, et appris qu’une dirigeante d’équipe nommée Gao semait la pagaille. Elle ne faisait aucun travail pratique et provoquait les dirigeants d’équipe, en disant que la superviseuse et moi leur avions demandé d’abreuver les nouveaux venus, ce qui ne leur laissait pas le temps d’assurer le suivi du travail de leurs équipes, et voulait sans doute dire que nous ne voulions plus qu’ils le fassent. Alors, de quoi étaient-ils responsables ? Elle disait aussi qu’elle ne pouvait pas bien faire son travail parce que la superviseuse n’était pas une professionnelle. En gros, elle disait qu’elle ne pouvait pas assurer de direction pratique parce que la superviseuse n’était pas expérimentée en matière d’abreuvement, et que les dirigeants ne devaient donc pas l’écouter. Quand la superviseuse a repéré des problèmes dans leur travail, elle a eu des mots assez durs, alors Gao l’a critiquée, en disant qu’elle réprimandait les gens avec dédain. Gao a également répandu des rumeurs, en faisant mine de vouloir chercher, disant que la superviseuse se comportait en amatrice, que leur travail allait certainement en pâtir, et que la dirigeante supérieure violait les principes en matière de nomination. En fait, cette dirigeante supérieure, Sœur Liu, avait promu la superviseuse conformément aux principes. Cette dernière n’était pas très expérimentée en matière d’abreuvement des nouveaux venus, mais elle était de bon calibre, compétente, et portait un fardeau dans son devoir, on pouvait la cultiver. Elle savait également détecter les problèmes et guider le travail d’une équipe, et elle s’était améliorée pour ce qui était d’abreuver les nouveaux venus. Mais Gao ne cessait d’affirmer qu’elle n’était pas qualifiée, elle l’attaquait et persistait à dire qu’elle n’était pas digne de ce poste. Elle répandait aussi la rumeur que la dirigeante supérieure nommait les gens sans suivre les principes. Les autres avaient donc des préjugés contre cette dirigeante et la superviseuse, et refusaient de mener leur travail à bien. Les devoirs de ces dirigeantes s’en trouvaient perturbés, de même que le travail de la maison de Dieu. Dans les réunions, Gao échangeait également de façon peu sincère, et elle insultait et attaquait insidieusement la dirigeante supérieure et la superviseuse. Par exemple, elle disait qu’elle avait remarqué que ces deux personnes n’avaient pas bien arrangé une certaine tâche. Gao disait qu’elle leur en avait parlé, mais qu’elles n’avaient pas retenu sa suggestion parce qu’elles ne comprenaient pas le travail. Gao disait qu’elle n’avait pas insisté et que, par la suite, elle avait remarqué qu’il y avait vraiment un problème. En fait, les choses ne s’étaient pas passées comme ça du tout. Délibérément, Gao échangeait en restant vague, pour faire croire que ces dirigeantes ne comprenaient pas son travail et qu’elles l’entravaient, en refusant de suivre ses conseils, et qu’elle était freinée parce qu’elle défendait les intérêts de la maison de Dieu. Elle voulait que tout le monde compatisse avec elle et prenne son parti. Gao méprisait et jugeait toujours les dirigeants et les superviseurs, ce qui lui avait valu de nombreux échanges à ce sujet, mais elle ne s’était absolument jamais repentie à cet égard. Il ne s’agit pas là d’une légère corruption qu’on laisse paraître, mais d’un problème de nature.

J’ai songé aux paroles de Dieu sur l’exposition de ce genre de personne. Dieu Tout-Puissant dit : « Dans la vie de l’Église, quelles personnes, quelles situations et quelles choses sont associées à la question de la compétition pour le statut ? Quelles manifestations de compétition pour le statut sont par nature associées au fait d’obstruer et de perturber le travail de la maison de Dieu ? La plus courante est le fait de rivaliser avec les dirigeants de l’Église pour leur statut dans l’Église afin de prendre le contrôle des élus de Dieu en dénigrant, en calomniant et en condamnant fréquemment les dirigeants de l’Église et en exposant délibérément leurs défauts et leurs lacunes dans leur humanité, ou leurs problèmes avec leur calibre, en particulier lorsqu’il s’agit d’erreurs qu’ils ont commises dans leur travail ou dans leurs relations avec les gens. C’est la forme de compétition pour le statut la plus courante et la plus flagrante. Quelles sont les autres manifestations ? La concurrence ouverte pour le statut avec les dirigeants de l’Église : le fait de ne pas leur obéir, même s’ils font bien leur travail, qu’il soit ou non conforme aux principes, et qu’il y ait ou non des problèmes avec leur humanité. Pourquoi ne leur obéit-on pas ? Parce que la personne en compétition pour le statut veut aussi être un dirigeant. Et donc, peu importe ce que fait un dirigeant qui a été élu ou nommé, elle le calomnie et le condamne. Elle n’utilise pas les principes que la maison de Dieu exige des dirigeants et des ouvriers pour mesurer ou constater si ce que fait ce dirigeant est conforme aux principes, s’il s’agit de quelqu’un qui a raison, s’il s’agit de quelqu’un qui recherche la vérité, s’il y a de la conscience et du bon sens dans son humanité : elle ne se base pas sur de telles choses. Au lieu de cela, comme il sied à ses propres ambitions, motivations et objectifs, elle ne cesse de pinailler et de couper les cheveux en quatre, accentuant la pression sur ce dirigeant ou cet ouvrier, répandant des rumeurs dans son dos, selon lesquelles il violerait la vérité, ou mentionnant ses lacunes. Elle pourrait dire, par exemple : “Le dirigeant untel a commis une fois cette erreur et a été traité par le Supérieur, ce qu’aucun d’entre vous ne sait, ce qui montre à quel point il sait jouer la comédie.” Elle ignore et néglige de savoir si ce dirigeant ou cet ouvrier est formé par la maison de Dieu et s’il est un dirigeant ou un ouvrier qualifié, mais continue simplement à le calomnier, à cancaner à son sujet et à comploter contre lui dans son dos. Et dans quel but fait-elle ces choses-là ? C’est parce qu’elle rivalise pour le statut, n’est-ce pas ? Il y a un but à tout ce qu’elle dit et fait. Ce n’est pas pour le bien du travail de l’Église, et ce n’est pas basé sur les paroles de Dieu ni sur la vérité, encore moins sur les arrangements de travail de la maison de Dieu ou sur les principes que Dieu exige de l’homme, mais sur ses propres ambitions et objectifs. Elle contre, à l’aide de ses propres “idées”, tout ce que ce dirigeant ou cet ouvrier peut dire, elle rejette tout ce que tu peux dire avec sa propre opinion divergente. Elle est particulièrement heureuse lorsqu’un dirigeant ou un ouvrier s’ouvre, se met à nu et parle de connaissance de soi : elle pense avoir trouvé une occasion. Quelle occasion ? L’occasion de dénigrer ce dirigeant ou cet ouvrier, de faire savoir à tout le monde qu’il y a un problème avec son calibre, qu’il peut être faible, qu’il est corrompu, qu’il fait souvent des erreurs dans les choses qu’il entreprend, qu’il n’est pas meilleur que n’importe qui d’autre. C’est l’occasion pour elle de mettre ce dirigeant ou cet ouvrier sous pression, d’inciter tout le monde à le subvertir, à le miner et à le critiquer. Et la motivation de tous ces comportements et actions n’est autre que la compétition pour le statut. » « Quiconque élève ouvertement la voix contre un dirigeant ou un ouvrier et rivalise avec lui pour le statut ne doit pas seulement être soumis à des restrictions et à des limitations : si la situation est grave et remplit les conditions d’éloignement et d’expulsion, il convient d’y remédier faire face selon le principe. De plus, il essaie d’aliéner et d’attaquer les gens qui sont plus enclins à rechercher la vérité dans l’Église, parce que les gens qui recherchent la vérité ont une compréhension pure, ils ont l’expérience des paroles de Dieu, une compréhension de celles-ci, ils en ont un désir ardent et parmi les frères et sœurs, ces personnes sont souvent capables de résoudre des problèmes en échangeant sur la vérité et ainsi, d’édifier les élus de Dieu, si bien qu’elles gagnent progressivement en prestige dans l’Église. Quiconque attaque ou essaie d’isoler les personnes qui recherchent la vérité perturbe et dérange directement la vie de l’Église. Ces gens-là ne visent peut-être pas directement les dirigeants de l’Église, mais ils font preuve d’une antipathie particulière envers ceux des membres de l’Église qui ont de vraies expériences, qui possèdent la réalité de la vérité, qui comprennent et aiment la vérité. Ils aliènent, minent et méprisent ces personnes, se moquant souvent d’elles et les humiliant, leur tendant même des pièges et complotant contre elles, etc. Bien que de tels problèmes soient moins graves que la compétition avec les dirigeants et les ouvriers pour le statut, ils n’en perturbent et n’en dérangent pas moins la vie de l’Église. Et comme ils sont obstructifs et perturbateurs, ces gens-là doivent être limités et gardés sous contrôle. Et si un grand nombre de frères et sœurs dans l’Église sont touchés, s’ils sont souvent réduits à la négativité et à la faiblesse, alors ces gens-là doivent non seulement être gardés sous contrôle, mais purgés ou séparés de tous les autres pour qu’ils réfléchissent sur eux-mêmes. S’ils sont de nature obstructive et perturbatrice, alors tous les problèmes de ce type sont de nature habituelle. Si deux personnes se brouillent occasionnellement pour une certaine raison, si elles sont hargneuses et querelleuses l’une avec l’autre en raison d’une différence de personnalité, de la manière dont elles voient les choses ou de la façon dont elles s’expriment, agir occasionnellement de cette manière n’est alors pas associé au fait d’être de nature obstructive et perturbatrice. Ce dont nous parlons, c’est de la situation dans laquelle la nature de cela a déjà atteint le stade où les gens sont obstructifs et perturbateurs : des gens qui agissent habituellement de cette manière, qui essaient de saper, d’aliéner, de railler et de comploter contre quiconque a des expériences réelles et partage ces expériences réelles. Ils agissent habituellement de cette façon, ils ne supportent pas les gens qui sont bons – les gens qui sont bons les font réagir, les font enrager, et ils ciblent tous ceux qui sont bons, ils essaient de leur faire du mal et de les faire souffrir. De telles personnes ont déjà causé de graves obstructions et de graves perturbations dans la vie normale et l’organisation de l’Église, et les dirigeants et les ouvriers devraient se joindre aux frères et sœurs pour freiner, limiter et exposer de tels individus. S’il n’est pas possible de les garder sous contrôle, si échanger avec eux ne les amène pas à se repentir ni à se maîtriser, alors, une fois que les frères et sœurs ont échangé ensemble et sont parvenus à un consensus, ces personnes doivent être éliminées de l’Église. Il ne faut plus leur laisser aucune latitude : leur perturbation de la vie de l’Église ne doit plus être tolérée. Si tu tolères leurs méfaits, tu n’assumes pas tes responsabilités envers les frères et sœurs » (« Identifier les faux dirigeants (14) », dans Sermons de Christ des derniers jours). J’ai appris des paroles de Dieu que ne pas voir si des dirigeants conviennent à leur poste, si, d’après les principes de la maison de Dieu, ils sont aptes à être cultivés, mais leur trouver des défauts à l’aveuglette et essayer de leur mettre la pression, les juger dans leur dos, essayer d’inciter les autres à s’opposer à eux et à les renverser, c’est perturber le travail de la maison de Dieu. Ceux qui se comportent ainsi devraient être exposés et encadrés, et, dans les cas graves, éliminés de l’Église. En comparaison, Gao ne regardait pas si la superviseuse obtenait des résultats dans son devoir, si son travail bénéficiait à la maison de Dieu, ou si elle valait la peine d’être formée. Gao voyait seulement que la superviseuse n’avait pas autant d’expérience qu’elle, et disait que c’était une amatrice qui essayait de faire la loi. Elle déformait les faits, semait la discorde, et amenait les autres à prendre parti contre la superviseuse et à refuser de suivre les instructions. Cela freinait nos progrès dans le travail d’évangélisation. Gao ne montrait pas une corruption momentanée, elle avait toujours été comme ça. Elle avait déjà gravement perturbé la vie d’Église, et n’était pas digne du moindre devoir. J’aurais dû la démettre immédiatement, conformément au principe. Ensuite, si elle ne s’était pas repentie, elle aurait été renvoyée de l’Église. Mais j’ai hésité, en me disant qu’elle avait été dirigeante d’équipe assez longtemps, et qu’elle était une bonne actrice. Les frères et sœurs n’avaient pas beaucoup de discernement, et certains l’admiraient. Ils pensaient qu’elle avait le sens de la justice, qu’elle portait un fardeau et faisait preuve d’amour dans son devoir. Si je l’avais démise dès que j’avais rejoint l’Église, les frères et sœurs n’auraient-ils pas pensé que j’étais impitoyable et cruelle, que je la punissais ? M’auraient-ils approuvée en tant que dirigeante après cela ? Mais Gao était vraiment malfaisante, elle savait souffler sur les braises et semer la discorde en coulisses. Et si je l’offensais, et qu’elle me montrait du doigt et me jugeait parmi les autres, perturbant mes relations avec eux, mon travail deviendrait bien plus difficile à faire. Je me suis dit que je ne devais pas me précipiter pour la renvoyer, que je devais d’abord l’émonder et la traiter, l’exposer et disséquer l’essence et les conséquences de ses actes. Si elle l’acceptait et changeait, alors il lui resterait encore une chance. Dans le cas contraire, et si elle continuait à juger les dirigeants et les ouvriers, alors elle pourrait être révoquée.

Ensuite, notre dirigeante supérieure Sœur Liu et moi avons parlé à Gao et à ceux qui étaient concernés. Nous avons échangé avec eux sur les principes quant aux sélections dans la maison de Dieu, et sur le contexte de la promotion de la superviseuse. J’ai également expliqué que le comportement récent de Gao et de quelques autres dirigeants d’équipe, fondamentalement, créait une faction attaquant les dirigeants et les ouvriers et les dénigrant, ce qui perturbait le travail de la maison de Dieu. S’ils ne changeaient pas, et continuaient comme ça, alors ils seraient renvoyés. Quelques dirigeants d’équipe ont reconnu leurs erreurs, et dit qu’ils voulaient coopérer avec la superviseuse et accomplir les tâches avec elle. Seule Gao ne s’est pas prononcée clairement. Quelques jours plus tard, Gao s’est mise à répandre une rumeur, en disant à une sœur que la superviseuse n’était pas qualifiée et que la dirigeante avait fait un mauvais choix. Mais cette sœur n’a pas été dupe, et elle a échangé avec Gao sur certains principes. Voyant que la sœur ne se prêtait pas au jeu, Gao n’a pas insisté. Quelques jours plus tard, Gao a envoyé un message à quelques dirigeants d’équipe pour les abuser, en disant : « Je me suis mise sur la défensive l’autre jour, après l’échange, de peur d’être renvoyée. Vous avez le même sentiment que moi ? Je n’ose plus dire un mot maintenant. C’est comme si on ne pouvait même plus faire de suggestions, ou avoir des opinions différentes, et si nous nous exprimons, nous serons renvoyés et expulsés de l’Église. Qui oserait faire la moindre suggestion ? » Puis elle a dit que l’Église ne faisait guère de progrès à cause des dirigeants, qui ne nommaient pas les gens selon les principes. En plus, elle a été voir un frère qui faisait partie de l’équipe d’évangélisation, sous prétexte de chercher ces principes, et a dénigré la superviseuse. Mais ce frère en savait assez long sur la promotion de la superviseuse, et il a échangé avec Gao sur les principes de sélection des gens dans la maison de Dieu. Ensuite, il lui a demandé si elle avait compris. Gao a dit que oui, et qu’elle n’avait plus de préjugés contre la superviseuse. Ce frère lui a demandé si elle pouvait soutenir la superviseuse et travailler en harmonie avec elle, et Gao a juré qu’elle en était capable. Mais après coup, elle a parlé en secret avec une sœur, en prétendant chercher et échanger, alors qu’elle ne faisait en fait que se plaindre, et elle a déformé la vérité en disant : « Notre dirigeante, Sœur Liu, a arrangé les choses à l’avance avec les autres frères et sœurs. Ils sont de connivence. Liu a pas mal de pouvoir, et tout le monde a peur d’elle. Si je continue à signaler les problèmes de cette superviseuse, j’ai peur qu’elle se mette à me traiter comme un antéchrist. » En fait, elle voulait dire que toute l’Église était sous la coupe de Sœur Liu, que celle-ci censurait le signalement des problèmes. J’ai compris à quel point Gao était habile et fourbe, et feignait seulement d’être docile. Tant de gens avaient échangé avec elle sur les principes, mais elle refusait de l’accepter. Elle ne se repentait aucunement d’avoir jugé dirigeants et ouvriers, à la place, elle devenait encore plus déloyale, et les attaquait sans raison. Elle incitait au désaccord entre les membres et les dirigeants, et perturbait constamment le travail d’Église. C’était un démon, un laquais de Satan. À ce stade, J’ai regretté de ne pas l’avoir démise plus tôt. En hésitant aussi longtemps, je lui avais permis de tromper davantage les gens. Je savais que Gao avait toujours méprisé et jugé les dirigeants, et perturbé leur travail, j’aurais donc dû la renvoyer. Mais j’avais eu peur de ce que les autres penseraient de moi, alors j’avais pris mon temps. Je voulais d’abord échanger sur la vérité et la réprimander, puis la démettre et l’expulser si elle ne se repentait pas. Ainsi, j’aurais convaincu les frères et sœurs, qui n’auraient pas pensé du mal de moi. Pour protéger ma renommée et mon statut, je n’avais pas encadré Gao. Je l’avais laissée perturber le travail de la maison de Dieu. N’avais-je pas une part de responsabilité dans sa malfaisance ? Réfléchir à ce que j’avais fait a été vraiment difficile pour moi. Je me suis dit que je n’avais pas fait mon devoir de dirigeante, ni protégé les intérêts de la maison de Dieu. Dieu détestait ça. Alors j’ai prié, en demandant à Dieu de m’aider à réfléchir et à me connaître moi-même.

Au cours de mes dévotions, le lendemain, j’ai lu un passage des paroles de Dieu exposant les antéchrists, qui m’a aidée à mieux me comprendre moi-même : La parole de Dieu dit : « Les antéchrists réfléchissent sérieusement à la manière de traiter les principes de la vérité, les commissions de Dieu et le travail de la maison de Dieu, et à la façon de gérer ce à quoi ils sont confrontés. Ils ne se soucient pas d’accomplir la volonté de Dieu, d’éviter de nuire aux intérêts de la maison de Dieu, de satisfaire Dieu ni d’être utiles aux frères et sœurs : ce ne sont pas ces choses-là qui les préoccupent. Ce qui préoccupe les antéchrists, c’est de savoir si leur propre statut et leur réputation seront affectés et si leur prestige risque ou non d’être amoindri. Si faire quelque chose selon les principes de la vérité doit être bénéfique au travail de l’Église et apporter des avantages aux frères et sœurs, mais en même temps porter un coup à leur propre réputation et faire que leur vraie stature, leur nature et leur essence soient révélées à beaucoup de gens, alors il est certain qu’ils n’agiront pas conformément aux principes de la vérité. Si faire quelque chose d’une certaine manière leur permet d’acquérir un plus grand prestige au sein de la maison de Dieu, amenant plus de gens à avoir une haute opinion d’eux, à les admirer et à les vénérer, et qu’ainsi leurs paroles seront chargées d’autorité et amèneront davantage de gens à se soumettre à eux, alors ils choisiront d’agir de cette manière ; sinon, ils n’accorderont absolument aucune considération aux intérêts de la maison de Dieu ni à ceux des frères et sœurs, et n’iront pas mettre de côté leurs propres intérêts. Telles sont la nature et l’essence des antéchrists. N’est-ce pas égoïste et ignoble ? » (« Ils ne font leur devoir que pour se distinguer et nourrir leurs propres intérêts et ambitions ; ils ne tiennent jamais compte des intérêts de la maison de Dieu, et vendent même ces intérêts en échange de la gloire personnelle (Partie III) », dans Exposer les antéchrists). Dieu révèle que les antéchrists chérissent vraiment la réputation et le statut, et tout ce qu’ils font est lié à ça. Ils ne font que ce qui profite à leur statut, mais quand leurs intérêts sont en jeu, ils ferment les yeux sur les problèmes. Pour défendre leurs propres intérêts, ils préfèrent voir les intérêts de la maison de Dieu être attaqués. Mon comportement correspondait exactement à ce que Dieu disait des antéchrists. Je savais bien que la maison de Dieu avait besoin qu’on épure l’Église, et Dieu a dit de nombreuses fois que lorsque des personnes malfaisantes perturbent l’Église, dirigeants et ouvriers doivent se hâter d’intervenir et les exposer, les limiter ou les éliminer. Le comportement de Gao avait déjà commencé à perturber le travail de l’Église, j’aurais donc dû la traiter. Mais j’avais eu peur que les autres aient une mauvaise opinion de moi, et qu’ils ne me soutiennent pas en tant que dirigeante. Pour protéger ma renommée et mon statut, j’avais juste un peu échangé avec Gao, et je savais qu’elle ne l’avait pas accepté, mais je ne l’avais pas limitée ni renvoyée, et elle avait donc pu continuer à semer la discorde et à perturber le travail de l’Église. J’avais été prête à sacrifier les intérêts de la maison de Dieu pour me protéger moi-même. J’étais vraiment fourbe, égoïste et méprisable ! Je n’avais pas démis Gao conformément au principe, ni aidé les autres à comprendre la vérité et à améliorer leur discernement. De ce fait, beaucoup de gens avaient été trompés par Gao et avaient pris son parti, ce qui avait freiné le travail de l’Église. Je me suis sentie très coupable, et j’ai été remplie de regrets. Je me suis dit que je ne méritais vraiment pas d’être dirigeante. J’ai prié : « Ô Dieu, une scélérate perturbatrice a émergé au sein de l’Église. J’ai protégé ma renommée et mon statut plutôt que les intérêts de l’Église. Je suis si égoïste. Je ne veux pas continuer à vivre d’une manière aussi vile. Je veux me repentir véritablement devant Toi. »

J’ai cherché d’autres personnes qui connaissaient la situation, pour en apprendre davantage sur le comportement de Gao. En me renseignant, j’ai compris que certains manquaient de discernement à son égard, ils pensaient qu’elle protégeait avec justice la maison de Dieu. Certains savaient quelle était dans l’erreur, mais ils se disaient qu’elle ne comprenait simplement pas les principes de la vérité. J’ai échangé avec eux sur ce que sont la justice et l’arrogance, et sur la différence entre une transgression momentanée et la nature de quelqu’un. Cela les a aidés à acquérir davantage de discernement, et ils se sont montrés prêts à intervenir et à exposer Gao. Mais à ma grande surprise, quand j’ai parlé de Gao à Frère Wang, celui-ci m’a répondu : « Pourquoi poses-tu des questions sur elle ? Elle a juste fait une petite suggestion. Pourquoi vous en prenez-vous à elle ? Comment se fait-il que vous autres dirigeants censuriez tous ceux qui ont des idées, pourquoi leur en faites-vous voir de toutes les couleurs ? Qui oserait faire la moindre suggestion maintenant ? Tes recherches me font même craindre d’avoir un jour ma propre opinion. Vous ressemblez beaucoup à des antéchrists. Les antéchrists ne tolèrent pas les voix différentes. » J’ai été étonnée d’entendre tout ça. Je n’aurais jamais cru qu’il réagirait aussi violemment et qu’il affirmerait que nous étions injustes avec Gao. J’ai commencé à échanger patiemment avec lui. Mais il n’a pas voulu écouter. Il croyait encore Gao, et pensait que le problème venait de nous. J’ai vraiment eu envie d’abandonner, à ce moment-là. Je me suis dit que ma compréhension de la vérité était superficielle et que je manquais d’expérience. Si je continuais à m’occuper de cette histoire, les autres allaient peut-être moins m’estimer. J’ai alors compris que je recommençais à tenir compte de mes propres intérêts, alors j’ai prié Dieu en silence et je Lui ai demandé foi et force. Je me suis souvenue de ce passage : « Ne faites pas toujours les choses pour vous-mêmes, ne considérez pas constamment vos propres intérêts ; ne pensez pas à votre propre statut, à votre prestige ou à votre réputation. Ne prête aucune considération non plus aux intérêts de l’homme. Tu dois d’abord penser aux intérêts de la maison de Dieu et en faire ta première priorité. Tu dois être attentif à la volonté de Dieu et commencer par réfléchir si, oui ou non, tu as été impur dans l’accomplissement de ton devoir, si tu as fait ton maximum pour être loyal, si tu as fait de ton mieux pour assumer tes responsabilités et fait tout ton possible et si, oui ou non, tu as songé à ton devoir et au travail de la maison de Dieu. Tu dois prendre en considération ces choses-là. Penses-y fréquemment et il sera plus facile pour toi de bien accomplir ton devoir. Si tu es de faible calibre, que ton expérience est limitée, ou que tu n’es pas compétent dans ton travail professionnel, alors il se peut qu’il y ait des erreurs ou des insuffisances dans ton travail, et il se peut que les résultats ne soient pas très bons, mais tu y auras consacré tous tes efforts. Quand tu ne penses pas à tes propres désirs égoïstes ou ne considères pas tes propres intérêts dans les choses que tu fais, et qu’au contraire, tu prends constamment en considération l’œuvre de la maison de Dieu, gardant en tête ses intérêts et accomplissant bien ton devoir, alors tu accumuleras de bonnes actions devant Dieu. Ceux qui réalisent ces bonnes actions sont ceux qui possèdent la réalité de la vérité ; en cela, ils ont porté témoignage. Si tu vis toujours selon la chair, satisfaisant constamment tes propres désirs égoïstes, alors de telles personnes ne possèdent pas la réalité de la vérité ; c’est le signe d’une personne qui apporte le déshonneur à Dieu » (« Offre à Dieu un cœur vrai, et tu pourras obtenir la vérité », dans Sermons de Christ des derniers jours). J’ai compris, grâce à ces paroles de Dieu, que nous ne devons pas songer au gain personnel dans notre devoir. Nous devons faire passer les intérêts de la maison de Dieu en premier, accepter l’examen de Dieu, et y consacrer tout notre cœur. C’est la seule façon dont notre devoir gagne l’approbation de Dieu. Sinon, nous faisons le mal et nous nous opposons à Dieu. Je ne peux pas cesser de pratiquer la vérité de peur d’offenser les autres, ou par crainte de leurs partis pris. Je n’avais jamais géré un problème de ce genre avant, mais je devais au moins rester fidèle à mon devoir, et faire de mon mieux pour échanger avec les autres. Je savais que Gao avait trompé et embrouillé Frère Wang, il parlait donc pour son compte à elle. Elle avait fait passer des mensonges pour la vérité, et dit que les critiques des dirigeants à son sujet étaient dues au fait que ces dirigeants ne toléraient pas les suggestions ou les voix différentes. Ces mensonges qui semblent vrais peuvent vraiment tromper les gens. Gao avait dit que les dirigeants choisissaient les gens sans suivre les principes, mais elle avait tort. On lui avait expliqué les principes de sélection des gens, mais elle avait refusé de les accepter et de réfléchir sur elle-même. Elle déformait sans cesse les choses, en disant que les dirigeants la censuraient, elle et toutes les opinions divergentes. N’est-ce pas là inverser les faits et piéger les autres ? Elle disait que personne n’oserait exprimer des opinions différentes si cela signifiait être exclu de l’Église. Ces paroles semblaient venir du cœur, elles paraissaient honnêtes, mais cette soi-disant honnêteté masquait ses intentions sinistres et les ruses de Satan. Elle voulait attirer les gens dans son camp, afin qu’ils parlent pour elle et se dressent contre les dirigeants. C’est de la tromperie, et c’est perturber le travail de la maison de Dieu. Frère Wang n’avait aucun discernement et il avait été trompé par les remarques de Gao. Il avait besoin d’échanger avec amour. Grâce à l’échange, il a ensuite acquis du discernement à l’égard de Gao. Il a compris qu’il n’avait pas cherché la vérité et qu’il manquait de discernement, c’est pourquoi il avait protégé Gao, et pris le parti du mal. Il a vu également à quel point il était pitoyable sans compréhension de la vérité, et à quel point il était susceptible de faire le mal. J’ai été vraiment contente de constater son revirement. Par la suite, des collaborateurs et moi-même avons échangé avec les autres sur le fait de discerner les gens malfaisants, et nous avons disséqué tous les comportements de Gao. Tout le monde a acquis du discernement à son sujet, et nous avons décidé, par un vote presque unanime, de l’exclure de l’Église. Pendant le vote, les gens ont noté une partie de ce qu’ils avaient appris. Ils ont dit des choses comme : « Gao a concocté des mensonges et elle a répandu ses préjugés partout, tout en brandissant le drapeau de la protection de la maison de Dieu. Tout cela a semé une pagaille énorme dans le travail de l’Église. Les dirigeants ont eu beau l’exposer et la traiter, elle n’a pas éprouvé le moindre regret et ne s’est pas repentie. Elle a une essence malfaisante. » D’autres ont dit : « Gao paraissait très gentille, mais ses paroles étaient trompeuses, sinistres et malfaisantes. Sans cet échange et ce travail de dissection, je manquerais encore de discernement. J’ai compris à quel point il était important de comprendre la vérité et d’avoir du discernement. » Certains ont dit qu’ils avaient déjà été trompés par Gao auparavant, et qu’ils avaient cru qu’elle protégeait le travail de la maison de Dieu, ignorant qu’elle faisait tant de mal en secret, alors ils avaient pris son parti, et dit des choses qui n’étaient pas en accord avec la vérité. Ils devaient réfléchir et se repentir. Ils avaient également vu le tempérament juste de Dieu qui ne tolère aucune offense. Quand des scélérats perturbent le travail de la maison de Dieu, tôt ou tard ils sont éliminés. Ça me rappelle ces paroles de Dieu : « Ceux qui sont méchants seront toujours méchants et n’échapperont jamais au jour du jugement. Ceux qui sont bons seront toujours bons et seront connus lorsque l’œuvre de Dieu sera achevée. Pas un seul des méchants ne sera considéré comme juste ni un seul des justes considéré comme méchant » (« Ceux qui obéissent à Dieu avec un cœur sincère seront sûrement gagnés par Dieu », dans La Parole, vol. 1, « L’apparition et l’œuvre de Dieu »). Cette expérience m’a appris qu’en tant que dirigeante, quand une personne malfaisante au sein de l’Église perturbe le travail de la maison de Dieu, si je ne m’en occupe pas en me basant sur les principes et la vérité, et que je protège simplement mes propres intérêts, cela revient à laisser Satan saboter le travail de la maison de Dieu, à agir comme son laquais, à faire le mal et à s’opposer à Dieu. Je dois débarrasser l’Église des scélérats tout de suite, et guider les frères et sœurs pour qu’ils apprennent la vérité et gagnent en discernement. C’est cela, protéger la maison de Dieu, et faire ce qu’une dirigeante devrait faire. Rendons grâce à Dieu !

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