Vivre devant Dieu
Par Yongsui, Corée du Sud Dieu Tout-Puissant dit : « Pour entrer dans la réalité, on doit tout orienter vers la vie réelle. En croyant en...
Nous accueillons tous les chercheurs qui désirent ardemment l'apparition de Dieu !
En 2016, j’étais responsable du travail textuel dans l’Église. À l’époque, les résultats d’une tâche spécifique étaient systématiquement médiocres, le dirigeant m’a donc demandé d’en assurer un suivi direct. En m’appuyant sur Dieu et en faisant de réels efforts pour étudier les principes, j’ai rapidement constaté une amélioration dans le travail. Plus tard, une autre tâche a connu des problèmes, et le dirigeant m’a de nouveau demandé de prendre les choses en main et de les résoudre. En entendant cela, j’ai été ravie. En voyant que le dirigeant me confiait toutes les tâches difficiles, j’ai senti que j’étais une personne d’un talent rare et un pilier de notre Église.
Plus tard, notre église s’apprêtait à élire un dirigeant et je me suis dit : « Serai-je élue dirigeante cette fois-ci ? Pour l’instant, je fais les devoirs textuels, ce qui ne me permet pas de me démarquer ou d’avoir un quelconque statut. Si je pouvais être élue dirigeante, ce serait différent. J’aurais le pouvoir de mener la danse et de prendre des décisions, et les frères et sœurs viendraient me voir pour me parler de leurs problèmes et de leurs difficultés. Ce serait merveilleux ! Quand j’étais à l’école, je voulais être la déléguée de classe, mais ce souhait ne s’est jamais réalisé. Si je pouvais être élue en tant que dirigeante dans l’Église, cela prouverait mes capacités et réaliserait mon rêve. » Par la suite, je me suis montrée particulièrement assidue dans mon devoir, et j’ai activement échangé pour résoudre tout état qu’avaient les frères et sœurs. Lorsque je recevais leur approbation, j’étais très heureuse, et j’espérais qu’ils voteraient pour moi lors des élections. Mais en fin de compte, je n’ai pas été élue. Je me suis sentie très déçue. Plus tard, j’ai entendu les frères et sœurs dire que je n’avais pas été élue parce qu’ils avaient le sentiment que j’étais immature et que je manquais de profondeur dans mon entrée dans la vie. J’ai donc rapidement réfléchi à la manière de me donner un air plus mûr et plus stable. En termes d’entrée dans la vie, j’ai lu davantage des paroles de Dieu qui jugent et exposent la nature-essence des gens, dans l’espoir d’apprendre et de m’équiper davantage, tout en prêtant attention au fait de pratiquer la vérité dans la vie de tous les jours, afin que tout le monde puisse voir mes progrès et mes changements et qu’ils votent pour moi lors des prochaines élections.
Toutefois, par la suite, j’ai encore échoué plusieurs fois à être élue. En particulier, une élection a abouti à l’élection de Sœur Siyu en tant que dirigeante. En apprenant cela, j’ai été très surprise, et je me suis dit : « Son calibre et ses capacités de travail sont moyens. Comment se fait-il que la plupart des frères et sœurs aient voté pour elle ? En quoi est-elle meilleure que moi ? » Je me suis sentie jalouse et rebelle, et je me suis exclamée : « Est-elle compétente ? » Par curiosité, les sœurs m’ont toutes demandé : « Est-ce que tu la connais bien ? » Sans réfléchir, j’ai répondu : « J’ai déjà travaillé avec elle. Je pense que son calibre et ses capacités de travail sont moyens, et je ne l’ai pas vue écrire de bons articles de témoignage d’expérience. Je doute même qu’elle ait la moindre entrée dans la vie. » Après avoir entendu ça, les sœurs ont toutes dit : « Si tu la connais bien et que tu penses qu’elle n’est pas adaptée, tu devrais t’exprimer. La direction de l’Église est particulièrement importante ; nous devons choisir les bonnes personnes. » Les frères et sœurs ont tous commencé à en discuter. Le lendemain, la sœur qui était ma partenaire m’a sévèrement émondée, en disant : « Ce que tu as dit hier revient à porter des jugements sur les dirigeants et les ouvriers. Bien que l’entrée dans la vie de Siyu soit superficielle, elle a un bon calibre, un cœur juste, et s’efforce de trouver la vérité, et elle porte un fardeau pour le travail. Tu ne l’as pas jugée en fonction de principes, ni pris en compte ses performances actuelles, mais au lieu de ça, tu t’es accrochée à ses déficiences passées. En parlant ainsi avec des arrière-pensées, tu as conduit les frères et les sœurs à avoir des a priori à l’encontre de Siyu, comme si l’Église avait choisi la mauvaise personne. C’est très grave par nature et ça revient à jeter le trouble sur l’élection. Tu devrais réfléchir à ça convenablement et arriver à le comprendre ! » En entendant les paroles de la sœur, j’ai senti mon visage s’enflammer. En pensant que le fait de porter des jugements sur les dirigeants et les ouvriers causait des perturbations et les minait, et que c’était un acte malfaisant, j’étais quelque peu effrayée. Je n’osais plus juger verbalement, mais je refusais toujours de me soumettre dans mon cœur.
Une fois, au cours d’une réunion, alors qu’un dirigeant était en train d’échanger, j’ai remarqué que l’attention de tous était portée sur lui. À ce moment-là, j’ai senti que le dirigeant semblait rayonner de lumière, et je me suis mise à m’imaginer combien ce serait merveilleux d’être dirigeante. J’ai regardé par la fenêtre, mon nez me picotait et j’ai failli verser une larme, en me disant : « Depuis que j’ai commencé à croire en Dieu, je n’ai jamais été dirigeante. Pourquoi n’en ai-je pas eu l’occasion ? J’ai eu de si bons résultats, mais je n’arrive toujours pas à être dirigeante. Dieu est injuste avec moi ! Quel est l’intérêt pour moi de continuer à poursuivre de la sorte ? » Durant cette période, je me suis sentie très déprimée et abattue, et j’étais réticente à me rapprocher de Dieu ou à Lui dire ce que j’avais sur le cœur. Quand je voyais les frères et sœurs dans de piteux états, je n’avais plus envie d’échanger avec eux et de les aider. Je continuais à mépriser Siyu, en ayant le sentiment que son intelligence, son calibre et ses capacités de travail étaient inférieurs aux miens. Je me suis demandé : « Pourquoi ne puis-je pas être élue dirigeante ? » Sans m’en rendre compte, j’ai évacué mon mécontentement devant ma famille. En voyant que je ne me connaissais pas du tout, ils m’ont émondée en disant : « Tu poursuis le statut, et plus tu le poursuivras, plus il t’échappera ! » J’ai répondu avec défi : « Sur quelle base ? » Après avoir dit ça, j’ai eu peur : N’étais-je pas en train de vociférer ouvertement contre Dieu ? Je n’ai rien osé dire de plus.
Lors d’une réunion, j’ai ouvertement exposé mon état consistant à avoir de l’ambition et un désir constant d’être dirigeante. Une sœur a échangé avec moi sur son expérience pour m’aider, et elle a dit : « Nous pensons souvent que nous sommes meilleures que les autres, et nous nous demandons pourquoi ils peuvent être dirigeants alors que nous ne le pouvons pas, en éprouvant de l’insubordination et du mécontentement au point de les juger dans le dos. Par nature, cela revient à s’opposer à Dieu et à vociférer contre Lui. » En entendant l’échange de la sœur, j’ai réfléchi sur moi-même. Pendant tout ce temps, je n’avais pas été élue comme dirigeante, et je conservais de l’insubordination dans mon coeur, en argumentant avec Dieu, « Sur quelle base ne me permets-Tu pas d’être dirigeante ? » Ce « Sur quelle base » représentait mon refus de me soumettre à la souveraineté et aux arrangements de Dieu, et mon opposition et ma vocifération à Son encontre. En tant que personne corrompue, je méritais le traitement que Dieu me réservait, quel qu’il soit. De plus, les dirigeants étaient élus par les frères et sœurs ; non seulement je ne réfléchissais pas sur moi-même concernant mon échec constant à être élue, mais je m’opposais aussi à Dieu et me disputais avec Lui. J’étais vraiment dépourvue de raison ! Le dirigeant a également souligné mon problème : « Tu fais ton devoir dans le but de poursuivre le statut, tu deviens négative et réfractaire lorsque tu ne l’obtiens pas. Tu arpentes le chemin d’un antéchrist, de sorte que personne n’ose t’élire comme dirigeante. » Chaque parole prononcée par le dirigeant m’a transpercé le cœur. Je me suis sentie très affligée et contrite. J’ai prié Dieu : « Dieu, j’ai très peur maintenant. Ma poursuite du statut Te dégoûte. Je T’en prie, montre moi de la miséricorde. Fais-moi connaître mon tempérament corrompu, afin que je ne me dispute plus avec Toi et ne m’oppose plus à Toi. » De retour chez moi, j’ai cherché des paroles de Dieu qui exposent la poursuite du statut. J’ai lu ces paroles de Dieu : « Ceux qui se méprennent ou imaginent des choses à propos de Dieu, ou qui ont des désirs extravagants ou des exigences à Son égard, sont fortement altérés lors de l’accomplissement de leurs devoirs. Ils veulent du prestige, un statut et des récompenses. Si une grande récompense reste éloignée, et hors de vue, ils se diront : “Puisque je ne peux pas l’obtenir immédiatement, je dois juste attendre et endurer. Mais je devrais déjà obtenir quelques avantages maintenant, ou au moins un certain statut. Je m’efforcerai d’abord d’être un dirigeant dans l’Église, d’être responsable de dizaines de personnes. C’est assez prestigieux d’avoir continuellement des gens autour de soi.” C’est ainsi qu’apparaît cette altération dans leur croyance en Dieu. Lorsque tu n’as accompli aucun devoir ni fait quoi que ce soit de concret pour la maison de Dieu, tu penses que tu n’es pas qualifié, et ces choses ne surgissent pas en toi. Mais lorsque tu es capable de faire quelque chose, que tu te sens un peu supérieur à la plupart des gens, et que tu peux prêcher quelques doctrines, alors ces pensées émergent. Par exemple, lors de l’élection d’un dirigeant, si tu ne crois en Dieu que depuis un ou deux ans, tu sentiras que ta stature est petite, que tu es incapable de prêcher des sermons et que tu n’es pas qualifié, alors tu te retireras pendant l’élection. Après trois ou cinq ans de croyance, tu seras en mesure de prêcher quelques doctrines spirituelles, de sorte que lorsque le temps viendra d’élire à nouveau un dirigeant, tu tendras proactivement vers cette position et tu prieras, “Ô Dieu ! Je porte un fardeau, je suis prêt à être un dirigeant dans l’Église, et je suis prêt à tenir compte de Tes intentions. Mais que je sois élu ou non, je suis toujours prêt à me soumettre à Tes arrangements”. Tu diras que tu es prêt à te soumettre, mais dans ton cœur, tu penseras : “Mais ce serait formidable si Tu me laissais une chance d’être un dirigeant !” Si tu as une telle exigence, Dieu va-t-Il la satisfaire ? Certainement pas, car cette exigence n’est pas une demande légitime, mais un désir extravagant. Même si tu dis que tu veux devenir un dirigeant pour montrer de la considération pour le fardeau de Dieu, en utilisant cette excuse comme justification, et en ressentant que c’est conforme à la vérité, que penseras-tu lorsque Dieu ne satisfera pas ta demande ? Comment réagiras-tu ? (Je vais mal comprendre Dieu et me demander pourquoi Il ne m’a pas satisfait alors que je voulais simplement montrer de la considération pour Son fardeau. Je deviendrai négatif, résistant, et je me plaindrai.) Tu deviendras négatif, et tu penseras : “La personne qu’ils ont élue ne croit pas en Dieu depuis aussi longtemps que moi, elle n’est pas aussi bien éduquée que moi, et son calibre est pire que le mien. Je peux aussi faire des sermons, alors en quoi est-elle meilleure que moi ?” Vous réfléchirez encore et encore, mais vous ne parviendrez pas à comprendre, alors des notions surgiront en vous, et vous jugerez Dieu comme étant injuste. Ne s’agit-il pas d’un tempérament corrompu ? Pourras-tu encore te soumettre ? Non. Si tu n’avais pas ce désir d’être un dirigeant, si tu pouvais poursuivre la vérité, et si tu possédais la connaissance de soi, tu dirais : “Je me contente d’être un disciple ordinaire. Je ne possède pas la vérité-réalité, je suis d’une humanité moyenne, et je ne suis pas très éloquent. J’ai un peu d’expérience mais je ne peux pas vraiment en parler. J’aimerais en parler davantage mais je ne peux pas m’exprimer clairement. Si je parlais davantage, il est probable que les gens en auraient assez de m’écouter. Je ne me sens pas à la hauteur. Je ne suis pas fait pour être un dirigeant, et je devrais me contenter d’apprendre des autres, accomplir mon devoir du mieux que je peux, et poursuivre la vérité en gardant les pieds sur terre. Un jour, quand j’aurai la stature et que je serai apte à diriger, je ne refuserai pas d’être élu par mes frères et sœurs.” C’est le bon état d’esprit. […] Quoi que tu fasses, tu dois réfléchir et comprendre tes motifs, ta réflexion initiale, tes intentions, tes objectifs, et toutes tes pensées, selon la vérité, et déterminer si elles sont bonnes ou mauvaises. Ces choses doivent toutes se fonder sur les paroles de Dieu, afin que tu ne suives pas le mauvais chemin. Peu importe ce que tu veux faire, ou ce que tu cherches, pries ou demandes devant Dieu, cela doit être légitime et raisonnable, cela doit être quelque chose qui peut être discuté et approuvé par tout le monde. Il ne sert à rien de chercher et de prier pour des choses qui ne peuvent pas être dévoilées. Peu importe tes prières pour ces choses, cela ne servira à rien » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, C’est seulement en poursuivant la vérité que l’on peut résoudre ses notions et ses incompréhensions au sujet de Dieu). Ce que Dieu a exposé était exactement mon véritable état. Au début de ma foi en Dieu, je n’avais aucun désir d’être dirigeante, car je sentais que ma stature était modeste et que je n’étais pas qualifiée. À mesure que j’accomplissais mon devoir au fil du temps, j’ai pu exprimer quelques doctrines spirituelles et j’ai vu quelques résultats dans mon travail, j’ai donc pensé que j’avais un bon calibre et un bon capital, que j’étais une personne d’un talent rare dans l’Église, et que je devrais être élue dirigeante. Ainsi, à chaque élection, j’étais enthousiaste et je faisais activement mon devoir dans le but d’être choisie comme dirigeante. Toutefois, quand je n’étais pas élue, mes intentions méprisables étaient complètement révélées. Non seulement j’avais perdu le fardeau pour mon devoir, en ne résolvant pas les problèmes même lorsqu’ils étaient découverts, mais j’avais également éprouvé de la jalousie et de la haine, j’avais jugé le dirigeant nouvellement élu, et je m’étais même plainte de Dieu dans mon cœur, croyant que Dieu était injuste et avait enterré mon talent. J’ai vu que je n’avais aucune soumission à Dieu ni de cœur qui craint Dieu, et que mes actes malfaisants étaient provoqués par la poursuite du statut. Si mes intentions avaient vraiment été de protéger le travail de l’Église, même en tant que simple croyant, j’aurais pu tenir compte de l’intention de Dieu et fait mon travail principal tranquillement et correctement. Les faits ont montré que la source et le point de départ de mes actions étaient tous deux motivés par le statut. Je voulais simplement être dirigeante et que les gens gravitent autour de moi, et satisfaire mon ambition et mon désir d’être une personnalité « officielle ». Avec de telles intentions en faisant mon devoir, non seulement je n’ai pas été élue en tant que dirigeante, mais j’ai également échoué à faire correctement mon travail principal.
Plus tard, j’ai lu un passage des paroles de Dieu et j’ai acquis une certaine compréhension de mes problèmes. Dieu dit : « Pourquoi toutes les idées fausses que l’homme se fait de Dieu surviennent-elles ? Elles surviennent parce que les gens ne peuvent pas évaluer leurs propres capacités ; pour être précis, ils ne savent pas ce qu’ils sont aux yeux de Dieu. Ils ont une trop haute opinion d’eux-mêmes, surestiment leur position aux yeux de Dieu et voient ce qu’ils considèrent être la valeur et le capital d’une personne comme la vérité, comme les normes selon lesquelles Dieu évalue s’ils seront sauvés ou non. C’est une erreur. Tu dois savoir quelle place tu as dans le cœur de Dieu, la façon dont Dieu te vois, et la position appropriée que tu dois adopter quand tu approches Dieu. Tu devrais connaître ce principe ; de cette façon, tes points de vue seront conformes à la vérité et compatibles avec ceux de Dieu. Tu dois posséder cette raison et être capable de te soumettre à Dieu ; quelle que soit la façon dont Il te traite, tu dois te soumettre. Ensuite, il n’y aura plus de contradictions entre toi et Dieu. Et quand Dieu te traitera à nouveau à Sa manière, ne pourras-tu pas te soumettre ? Vas-tu continuer à contester et à t’opposer à Dieu ? Tu ne le feras pas. Même si tu ressens un certain malaise dans ton cœur, ou si tu as l’impression que Dieu ne te traite pas comme tu le souhaiterais et que tu ne comprends pas pourquoi Il te traite ainsi, néanmoins, parce que tu comprends déjà certaines vérités et que tu possèdes certaines réalités, et parce que tu es capable de rester ferme dans ta position, tu ne lutteras plus contre Dieu, ce qui signifie que tes actions et tes comportements qui te feraient périr cesseront d’être. Et ne seras-tu pas alors en sécurité ? Une fois que tu seras en sécurité, tu te sentiras enraciné, ce qui signifie que tu auras commencé à marcher sur le chemin de Pierre » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, L’attitude que l’homme doit avoir envers Dieu). Après avoir lu les paroles de Dieu, j’ai pris conscience que mon incompréhension et mon jugement de Dieu, ainsi que ma grave transgression, étaient dus à ma nature excessivement arrogante et à mon excès d’estime personnelle. Je pensais que même si je croyais en Dieu depuis peu de temps, j’avais du calibre et des capacités de travail, j’avais toujours été une superviseure, et que chaque fois qu’il y avait un travail important, les dirigeants pensaient à moi. Je me considérais comme une personne d’un talent rare dans l’Église, donc je croyais que je devrais faire partie des dirigeants. Lorsque mes ambitions et mes désirs n’ont pas été satisfaits et que j’ai perdu plusieurs élections, je me suis plainte et je me suis dit que Dieu était injuste, en me disputant constamment avec Lui. J’ai constaté que je manquais de conscience de moi-même et que je ne parvenais pas à évaluer mes propres capacités. J’étais devevenue croyante depuis peu de temps et je n’avais aucune expérience professionnelle. Même si je comprenais certaines compétences professionnelles, je n’étais pas au clair sur de nombreuses vérités-principes. Chaque fois que je rencontrais des difficultés, je priais sincèrement Dieu et cherchais des principes. Lorsque j’avais les bonnes intentions, je pouvais, sans m’en rendre compte, comprendre certaines choses, ce qui était dû à l’éclairage et la direction du Saint-Esprit. Mais au lieu de rendre grâce à Dieu, je considérais ces choses comme un capital, en me vantant que j’avais un bon calibre et de bonnes compétences professionnelles, et que je devais accomplir le devoir d’une dirigeante. J’étais véritablement dépourvue de raison et de conscience personnelle. Dans le même temps, j’ai également pris conscience que pour les dirigeants et les ouvriers de l’Église élus, il faut au minimum avoir une coeur juste et une bonne humanité, et poursuivre la vérité. Toutefois, j’avais poursuivi le statut, et avec plusieurs échecs aux élections, où Dieu n’avait pas répondu à mes ambitions et à mes désirs, j’étais devenue négative et m’étais opposée à Lui, en perdant le sens du fardeau pour mon devoir quand j’ai échoué à obtenir un poste. Je n’avais pas suivi le chemin de la poursuite de la vérité et je n’avais pas vraiment rempli les conditions pour être une dirigeante. Il était juste que les frères et sœurs ne me choisissent pas. Cela m’a aussi fait voir que Dieu examine tout.
Ensuite, j’ai lu un passage des paroles de Dieu, et j’ai acquis davantage de compréhension au sujet de mon problème de désir constant d’être une dirigeante. Dieu dit : « Quelles sont les manifestations de la rivalité pour un statut qui sont associées par nature à l’interruption et à la perturbation du travail de la maison de Dieu ? La manifestation la plus courante est la rivalité des gens avec les dirigeants de l’Église pour un statut, ce qui se manifeste en eux principalement quand ils utilisent certaines choses concernant les dirigeants et leurs erreurs pour les dénigrer et les condamner, et exposent à dessein leurs révélations de corruption ainsi que les défauts et lacunes de leur humanité et de leur calibre, notamment lorsqu’il s’agit d’écarts et d’erreurs commis dans leur travail ou dans leur façon de s’occuper des gens. C’est la forme de rivalité pour un statut avec les dirigeants de l’Église la plus courante et la plus flagrante. En outre, ces personnes ne se soucient pas de savoir si les dirigeants de l’Église font bien leur travail, s’ils agissent ou non conformément aux principes, et si leur humanité pose problème ou non, et ils sont simplement réfractaires à ces dirigeants. Pourquoi sont-ils réfractaires ? Parce qu’eux aussi veulent devenir un dirigeant de l’Église – c’est leur ambition, leur désir, voilà pourquoi ils sont réfractaires. Peu importe comment les dirigeants de l’Église travaillent ou règlent les problèmes, ces personnes s’emparent toujours de choses les concernant pour les juger et les condamner, et vont même jusqu’à en faire toute une histoire, déformer les faits, et exagérer les choses autant que possible. Ils n’utilisent pas les normes que la maison de Dieu exige des dirigeants et des ouvriers pour mesurer si ces dirigeants et ouvriers agissent conformément aux principes, si ce sont des gens corrects, si ce sont des gens qui poursuivent la vérité, et s’ils ont une conscience et une raison. Ils n’évaluent pas les dirigeants conformément à ces principes. Au lieu de quoi, forts de leurs propres intentions et de leurs propres buts, ils pinaillent constamment et inventent des motifs de plainte, trouvent des choses à reprocher aux dirigeants et aux ouvriers, répandent des rumeurs les concernant dans leur dos, selon lesquelles ils font des choses contraires à la vérité, ou exposent leurs défauts. […] Quel est leur but en faisant tout cela ? Ce n’est pas d’aider les gens à comprendre la vérité ni à distinguer les faux dirigeants et les antéchrists, ni d’amener les gens devant Dieu. Leur but est plutôt de vaincre et de renverser les dirigeants et les ouvriers pour que tout le monde voie en eux les meilleurs candidats au poste de dirigeant. À ce stade, leur objectif aura été atteint, et il leur suffira d’attendre que les frères et les sœurs les nomment dirigeants. Y a-t-il ce genre de personnes au sein de l’Église ? Quel est leur tempérament ? Ces individus sont vicieux par tempérament, ils n’aiment pas du tout la vérité et ne la pratiquent pas non plus ; ils désirent seulement détenir le pouvoir » (La Parole, vol. 5 : Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers, Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers (14)). Dieu expose que le tempérament de ceux qui luttent pour le statut est extrêmement méchant, et qu’ils n’ont absolument aucun amour pour la vérité et ont une piètre humanité. À y réfléchir, mon comportement montrait que j’avais été submergée par mon ambition et mon désir de pouvoir, que j’avais négligé mon devoir et continuellement lutté pour obtenir un statut, tout en jugeant le dirigeant et en perturbant l’élection de l’Église. En voyant que Siyu avait été élue dirigeante, au lieu de réfléchir à la manière de coopérer avec elle pour préserver le travail de l’Église, j’avais eu une attitude d’insubordination et d’indignation, je l’avais rabaissée, méprisée et jugée avec des arrière-pensées, en espérant que les frères et sœurs considéreraient que Siyu était moins capable que moi, et incompétente dans le devoir de dirigeante, afin que j’aie une chance d’être choisie. En fin de compte, cela avait conduit les frères et sœurs à se faire une impression négative de Siyu, ce qui avait provoqué des perturbations dans l’élection de l’Église. Après l’émondage de la sœur, bien que je n’aie plus osé porter des jugements dans l’église, mon insubordination intérieure n’avait pas été résolue, et j’avais continué à évacuer ma négativité devant ma famille, vraiment sans aucune once de raison ! En y réfléchissant, j’ai pris conscience que ceux qui sont élus comme dirigeants sont dans un processus de poursuite de la vérité, et qu’ils ont tous des lacunes et des insuffisances. Si j’avais eu un cœur juste et que j’avais été une personne qui protégeait les intérêts de l’Église, je n’aurais pas dénigré ou méprisé une dirigeante en voyant ses défauts, mais j’aurais coopéré harmonieusement avec elle, de manière à ce que nos forces et nos faiblesses se complètent. C’est ce qu’aurait fait une personne dotée d’humanité. J’ai songé à ces personnes malveillantes qui avaient été expulsées de l’Église. Dans leur compétition pour obtenir un statut, elles s’étaient opposées aux dirigeants à chaque occasion, en pinaillant souvent et en semant la discorde dans leur dos, poussant les frères et sœurs à développer des préjugés à l’encontre des dirigeants, ce qui avait finalement entraîné l’interruption et la perturbation du travail de l’Église et leur expulsion. En prenant conscience de cela, j’ai été profondément effrayée, sachant que si je ne me repentais pas, je serais révélée et éliminée par Dieu comme ces personnes malfaisantes. J’ai prié Dieu dans mon cœur, implorant Sa miséricorde et Son salut. J’ai alors pensé à quelques paroles de Dieu : « Le fait de ne pas avoir de statut constitue ta protection. En tant qu’individu ordinaire qui suit, tu pourrais ne jamais avoir l’occasion de commettre un grand mal, et les chances que tu sois puni pourraient être nulles. Cependant, dès l’instant où tu acquiers du statut, la probabilité que tu fasses le mal est de cent pour cent, tout comme la probabilité que tu sois puni, et alors c’en sera fini pour toi, et tu auras totalement anéanti toutes tes chances d’atteindre le salut. Si tu as des ambitions et des désirs, alors tu devrais vite prier Dieu, chercher la vérité pour résoudre le problème, t’appuyer sur Dieu et pratiquer la maîtrise de soi, et ne pas jouir de ta position ; et, alors, tu seras capable d’accomplir ton devoir normalement » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie I)). En réfléchissant à mes échecs répétés lors des élections, j’ai compris qu’il y avait là une intention de Dieu. Mon désir de statut était trop fort et ma nature très arrogante. Si j’obtenais un poste, toute personne qui ne m’écouterait pas ou qui menacerait mon statut serait réprimée ou exclue par moi. En fin de compte, je commettrais de nombreux actes malfaisants et je serais révélée et éliminée comme un antéchrist. J’ai senti que le fait que Dieu ne me donne pas de statut était une protection pour moi. L’amour de Dieu était caché derrière ces événements, mais je L’avais mal compris et m’étais plainte de Lui. Je ne savais pas ce qui était bon pour moi, ce qui a vraiment blessé le cœur de Dieu. Après avoir compris l’intention de Dieu, je me suis sentie particulièrement égayée et libérée, et la barrière entre Dieu et moi a été retirée.
Plus tard, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Quoi que tu fasses, et quel que soit le contexte, tu dois chercher la vérité, pratiquer l’honnêteté et l’obéissance envers Dieu, et mettre de côté la recherche du statut et de la réputation. Quand tu désires en permanence rivaliser pour le statut et que tu y penses constamment, tu dois comprendre vers quelles mauvaises choses ce type d’état va te conduire si tu ne le corriges pas. Tu dois donc vite chercher la vérité, surmonter ton désir de rivaliser pour le statut pendant qu’il est à un stade naissant, et remplace-le par la pratique de la vérité. Quand tu pratiqueras la vérité, ton désir et ton ambition de rivaliser pour le statut diminuera, et tu ne perturberas pas le travail de l’Église. De cette façon, Dieu Se souviendra de tes actes et les approuvera. Donc, que suis-Je en train de souligner ? Que tu dois te débarrasser de tes désirs et de tes ambitions avant qu’ils ne fleurissent, ne portent leurs fruits et conduisent à un grand désastre. Si tu n’y remédies pas tant qu’ils sont encore à leurs débuts, tu manqueras une superbe opportunité, et une fois qu’ils auront causé un grand désastre, il sera trop tard pour les corriger. Si même la volonté de te rebeller contre la chair te fait défaut, il te sera très difficile de t’engager sur le chemin de la poursuite de la vérité. Si tu es confronté à des obstacles et des échecs lors de ta recherche de gloire, de gain et de statut, et que tu ne reviens pas à la raison, alors c’est dangereux : il y a des chances que tu sois éliminé » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 9 (Partie III)). Les paroles de Dieu m’ont donné une manière de pratiquer. J’ai vu que que renoncer au statut nécessitait de chercher la vérité. Lorsque j’avais des ambitions et des désirs, il fallait que je les remplace par la pratique de la vérité. Je devais rapidement me rebeller contre mes pensées et mes idées incorrectes et rechercher rapidement la vérité pour résoudre mes problèmes. J’ai également compris que Dieu détermine le résultat d’une personne non pas selon son statut ou son identité, mais en fonction de la mesure dans laquelle elle est entrée dans la vérité-réalité, et si elle a une soumission véritable à Dieu et peut vivre selon Ses paroles lorsque les choses se produisent. Après avoir compris l’intention de Dieu, j’étais disposée à me soumettre. Comme on m’avait assigné le devoir textuel, je devais l’accepter et obéir et faire mon devoir correctement de manière pragmatique.
En mars 2023, l’Église a organisé une nouvelle élection pour pourvoir les postes de dirigeants. Même si j’avais encore des ambitions et des désirs, et que je me disais que c’était une nouvelle occasion de me présenter et d’espérer être élue, je savais que mon désir de statut était trop fort, ce qui pouvait facilement me conduire à emprunter le chemin d’un antéchrist. Je ne pouvais pas continuer à poursuivre le statut. Il fallait que je me restreigne et que je me rebelle contre moi-même. J’ai prié Dieu de me protéger de toute contrainte liée au statut. Si j’étais élue, je ferais mon devoir correctement. Si je ne l’étais pas, je ne serais pas négative et ne laisserais pas cela affecter mon devoir. Que j’aie un poste ou non, j’étais prête à me soumettre et à faire mon devoir correctement. Le jour de l’élection, ma mentalité n’était pas de me battre avec acharnement pour obtenir un rôle de dirigeante. J’ai partagé mon expérience de la poursuite du statut et j’ai exprimé mon dégoût et ma répugnance pour mes actions passées qui résistaient à Dieu en raison de ma poursuite du statut. Après avoir échangé, je suis restée assise là, en me sentant très calme. Contre toute attente, lorsque les résultats de l’élection ont été annoncés, je disposais du plus grand nombre de voix et j’ai été élue en tant que dirigeante d’Église. Par le passé, j’aurais été très heureuse, mais je savais désormais que ce devoir impliquait une lourde responsabilité. Je l’ai acceptée comme telle, plutôt que de profiter du prestige qui accompagnait ce poste. Je savais que ce petit changement en moi était entièrement dû au salut de Dieu. Dieu soit loué !
La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.
Par Yongsui, Corée du Sud Dieu Tout-Puissant dit : « Pour entrer dans la réalité, on doit tout orienter vers la vie réelle. En croyant en...
Par Joanne, Corée du SudUn jour, deux dirigeantes d’Église sont venues me parler d’un problème. Elles disaient qu’Isabelle, la responsable...
Par Zhou Hong, Chine Quand je suis devenue dirigeante d’Église, en 2018, j’ai rencontré une sœur nommée Yang qui avait un bon calibre et...
Par Heyi, Chine Je venais d’être élue au poste de leader de l’église. Mais après une période de durs labeurs, non seulement le travail...