On ne peut voir les gens avec exactitude qu’à travers la parole de Dieu

24 novembre 2022

Par Shan Xin, Corée du Sud

Un jour, en mars de cette année, j’ai soudain appris que l’Église avait mis ma grande sœur en isolement pour réflexion. J’en ai eu le souffle coupé. Je n’en croyais pas mes oreilles. Depuis que je croyais en Dieu, ma grande sœur avait toujours été mon modèle, je l’admirais et la vénérais. Pour moi, elle croyait sincèrement en Dieu et poursuivait la vérité, et elle allait à coup sûr être sauvée. Son isolement pour réflexion a été pour moi comme un coup de tonnerre. Comment était-ce possible ? Elle savait bien prêcher l’Évangile. Depuis qu’elle était croyante, elle avait converti beaucoup de gens et était capable de souffrir et de payer un prix. S’il fallait faire quelque chose pour le travail de l’Église, elle le faisait activement et ne le refusait jamais. Elle faisait son devoir du matin au soir, et elle était très active. Elle me disait aussi, souvent, de prier plus et de me rapprocher de Dieu, et je voyais que c’était ainsi qu’elle pratiquait. Ce qu’elle faisait en premier le matin, c’était de prier Dieu, elle écoutait des hymnes dès qu’elle en avait le temps et même avant de se coucher, elle écoutait des lectures de la parole de Dieu. Elle poursuivait vraiment la vérité, alors comment pouvait-elle être isolée pour réflexion ? La dirigeante n’aurait-elle pas fait une erreur ? Je n’arrêtais pas de penser : « Si quelqu’un qui cherche avec autant d’enthousiasme est inapte aux yeux de Dieu, alors je n’ai aucun espoir d’être sauvée par Lui. Dieu exige que les gens mettent dans leur devoir tout leur cœur, tout leur esprit et toute leur force, et ça, moi, je ne l’ai pas fait. Serai-je moi aussi envoyée en isolement pour réflexion ? Si ça m’arrive, comment dois-je le prendre ? Serai-je capable de continuer à croire en Dieu ? » Plus j’y pensais, plus j’étais mal à l’aise, comme si j’étais prise dans un sentiment de crise. J’avais toujours pressenti qu’un jour, je serais chassée. Sur le moment, j’étais aussi très triste. J’ai commencé à être sur mes gardes contre Dieu, fatiguée de mon devoir et peu disposée à participer aux réunions. Elle prêchait l’Évangile sans suivre les principes et agissait arbitrairement. Certains de ceux à qui elle prêchait étaient d’une mauvaise humanité et certains ne croyaient pas sincèrement en Dieu mais n’étaient que des profiteurs. Ce qu’elle faisait n’était pas du tout conforme aux principes. Les frères et sœurs le lui avaient rappelé et l’avaient aidée maintes fois, mais elle refusait de l’accepter. Elle discutait aussi, elle disait : « Ces gens sont venus, alors pourquoi je ne leur prêcherais pas ? » Elle semblait parfois accepter les choses, mais elle ne suivait toujours pas les principes et continuait à n’en faire qu’à sa tête, d’où des perturbations dans le travail d’évangélisation. Quand il se passait quelque chose, elle n’en tirait aucune leçon, elle discutait toujours et répandait de la négativité et des notions. Un jour, à une réunion de nouveaux arrivants, elle a dit : « Pour remplir mon devoir, j’ai quitté ma famille et mon travail, et j’ai souffert et payé un prix, mais j’ai encore beaucoup de difficultés dans ma vie. Pourquoi Dieu ne me montre pas Sa grâce et ne me bénit pas ? » Certains nouveaux arrivants avaient aussi des notions après avoir entendu ça et la suivaient dans ses récriminations vis-à-vis de Dieu. Parce qu’elle était toujours sans principes et imprudente dans sa prédication, répandait de la négativité et des notions pour tromper les gens, ce qui perturbait le travail de l’Église, et parce qu’elle refusait de se repentir, elle a été isolée pour l’auto-réflexion.

En apprenant sa conduite, j’ai été surprise. Je n’arrivais pas à y croire. Tous ces bons comportements que j’avais vus chez elle n’étaient-ils qu’une illusion ? Plus tard, j’ai lu un passage de la parole de Dieu. « Certains demandent : “Est-ce que cela démontre une poursuite de la vérité si, quotidiennement, l’on mange et boit les paroles de Dieu, si l’on échange sur la vérité, et si l’on est capable d’accomplir son devoir normalement ? Si l’on fait tout ce que la maison de Dieu arrange et qu’on ne cause jamais de troubles ni de perturbations et si, bien qu’il puisse y avoir des moments où l’on enfreint les principes de la vérité, on ne le fait pas sciemment ni délibérément ?” C’est une bonne question. Une telle pensée est dans l’esprit de la plupart des gens. Tout d’abord, vous devez savoir si quelqu’un serait capable d’atteindre une compréhension de la vérité et d’obtenir la vérité en adhérant constamment à une telle pratique. Le serait-il ? Qu’en dites-vous ? (Une telle pratique est tout à fait correcte, mais elle ressemble davantage à un rituel religieux. C’est suivre des règles. Cela ne peut pas conduire à une compréhension de la vérité ni à l’obtention de la vérité.) Alors, de quels types de comportements s’agit-il vraiment ? (Ce sont des comportements superficiellement bons.) J’aime cette réponse. Ce ne sont que de bons comportements qui découlent d’un fondement de la conscience et de la raison, résultant d’une éducation positive. Mais ce ne sont que de bons comportements, et ils sont loin d’être une poursuite de la vérité. Quelle est alors la cause profonde qui sous-tend ces comportements ? Qu’est-ce qui les fait naître ? Ils découlent de la conscience et de la raison de l’homme, de sa vision morale, de ses sentiments favorables à la croyance en Dieu et de sa retenue. Étant de bons comportements, tels qu’ils sont, ils n’ont aucun rapport avec la vérité : ce n’est en aucun cas la même chose. Un bon comportement n’est pas la même chose que la pratique de la vérité, et quelqu’un qui se comporte bien n’est pas nécessairement approuvé par Dieu. Un bon comportement et la pratique de la vérité sont deux choses différentes, qui n’ont aucune incidence l’une sur l’autre. Pratiquer la vérité est l’exigence de Dieu et est entièrement conforme à Sa volonté ; le bon comportement provient de la volonté de l’homme et porte les intentions et les motivations de l’homme. C’est quelque chose que l’homme considère comme bon. Un bon comportement, bien qu’il ne soit pas une mauvaise action, va à l’encontre des principes de la vérité et n’a rien à voir avec la vérité. Un bon comportement n’a aucun rapport avec la vérité, peu importe en quoi il est bon ou comment il s’accorde avec les notions et l’imagination de l’homme, de sorte que toute bonne conduite ne recevra pas l’approbation de Dieu. Puisque le bon comportement est défini comme tel, alors évidemment, cela n’implique pas la pratique de la vérité. […] Ces comportements découlent des efforts subjectifs de l’homme, de ses notions, de ses préférences et de sa volonté ; ce ne sont pas des manifestations de la repentance qui fait suite à la véritable connaissance de soi qu’a l’homme lorsqu’il a accepté la vérité et le jugement et le châtiment des paroles de Dieu, et ce ne sont pas non plus des comportements ni des actes participant de la pratique de la vérité qui se manifestent quand on tâche de se soumettre à Dieu. Comprenez-vous cela ? Cela revient à dire que ces comportements n’impliquent en aucune façon un changement dans le tempérament de quelqu’un, ni ce qui découle du fait de subir le jugement et le châtiment des paroles de Dieu, ni la vraie repentance dont on peut faire preuve en ayant appris à connaître son propre tempérament corrompu. Cela n’implique certainement pas la véritable soumission de l’homme à Dieu et à la vérité, et pas davantage un cœur de révérence et d’amour pour Dieu. Un bon comportement n’a rien à voir avec ces choses-là : c’est simplement quelque chose qui vient de l’homme et que l’homme considère comme bon. Pourtant, nombreux sont ceux qui voient dans ces bons comportements le signe d’une pratique de la vérité. C’est une grave erreur, une vision et une compréhension absurdes et fallacieuses. Ces bons comportements ne sont qu’un exercice de cérémonie religieuse, une façon de faire les choses pour la forme. Ils n’ont pas le moindre lien avec la pratique de la vérité. Dieu ne peut pas les condamner purement et simplement, mais Il ne les approuve pas : de cela, vous pouvez être sûrs » (« En quoi consiste la poursuite de la vérité (1) », dans La Parole, vol. 6, « Sur la poursuite de la vérité »). La parole de Dieu m’a appris que si quelqu’un peut se priver, se dépenser, souffrir, payer un prix et faire de bonnes actions, cela ne veut pas dire qu’il poursuit et pratique la vérité. Ces manifestations n’impliquent aucun changement de tempérament. Ce ne sont que des pratiques basées sur l’effort personnel, les notions et les préférences de la personne. J’ai seulement vu ma sœur lire tous les jours les paroles de Dieu, prier souvent, souffrir et payer un prix dans son devoir, mais je n’ai pas regardé pour quels motifs elle le faisait, ni si elle avait changé, ni si elle obtenait de bons résultats dans son devoir. D’après mes propres imaginations, je pensais qu’elle croyait en Dieu sincèrement et poursuivait la vérité. J’étais si stupide ! En apparence, elle était tous les jours occupée par son devoir et elle faisait tout ce que l’Église lui assignait, mais elle faisait son devoir sans suivre les principes, elle était arrogante et elle agissait arbitrairement. Les frères et sœurs le lui avaient rappelé et l’avaient aidée maintes fois, mais elle n’acceptait pas du tout ces choses et ne réfléchissait pas sur elle-même, et elle répandait des notions dans l’Église et en perturbait le travail. En quoi faisait-elle son devoir ? C’était clairement faire le mal. Avant, comme je ne comprenais pas la vérité et n’avais pas de discernement, je la considérais comme un exemple. Maintenant, en appliquant la parole de Dieu, j’ai vu que lorsqu’elle travaillait dur, se privait et se dépensait en apparence, c’était au mieux un bon comportement. Cela n’avait rien à voir avec la pratique de la vérité. Elle croyait en Dieu depuis de nombreuses années mais ne pratiquait pas du tout la vérité, et elle pouvait répandre des idées négatives et déranger le travail de l’Église. Elle n’était absolument pas quelqu’un qui cherchait ni acceptait la vérité.

Plus tard, j’ai lu un autre passage des paroles de Dieu et j’ai acquis plus de discernement sur son tempérament et son essence de lassitude de la vérité. Les paroles de Dieu disent : « Le dégoût de la vérité ne se manifeste pas seulement par des sentiments d’aversion pour la vérité que l’on entend, mais également par une réticence à pratiquer la vérité. Quand le moment est venu de mettre la vérité en pratique, ces gens s’effacent, et la vérité n’a rien à voir avec eux. Certains, lorsqu’ils échangent lors de réunions, semblent très animés et aiment répéter des paroles de doctrines et faire de nobles déclarations pour tromper les autres et les rallier à leur cause : cela donne une bonne image d’eux et ainsi, ils sont contents d’eux-mêmes, et ils continuent indéfiniment. Et puis, il y a ceux qui s’occupent toute la journée de questions de foi : ils lisent les paroles de Dieu, prient, écoutent des hymnes, prennent des notes, comme s’ils ne pouvaient pas être séparés de Dieu ne serait-ce qu’un instant. De l’aube jusqu’au plus profond de la nuit, ils sont occupés à accomplir leurs devoirs. Ces gens aiment-ils vraiment la vérité, alors ? N’ont-ils aucunement un tempérament de dégoût de la vérité ? Quand peut-on percevoir leur véritable état ? (Lorsque vient le moment de pratiquer la vérité, ils reculent devant elle, et quand ils sont traités et émondés, ils refusent de l’accepter.) Se pourrait-il que ce soit parce qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils entendent, ou bien, est-ce parce qu’ils ne comprennent pas la vérité qu’ils ne veulent pas l’accepter ? Ni l’un ni l’autre : ils sont gouvernés par leur nature, et c’est un problème de tempérament. Au fond d’eux-mêmes, ils savent très bien que les paroles de Dieu sont la vérité et que ce sont des choses positives, que la pratique de la vérité peut entraîner un changement de tempérament et amener une personne à satisfaire la volonté de Dieu, mais ils n’acceptent tout simplement pas tout cela et ne le mettent pas en pratique. Voilà ce qu’est le dégoût de la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Seule la connaissance des six catégories de tempéraments corrompus est la véritable connaissance de soi). J’ai toujours pensé que celui qui pouvait se priver, se dépenser et faire un devoir poursuivait la vérité. Maintenant j’ai vu que cette idée n’était pas conforme à la vérité. Une personne a beau sembler souffrir et se dépenser, si elle n’accepte ou ne pratique jamais la vérité quand il arrive quelque chose, qu’elle s’en tient obstinément à sa propre volonté et ne fait pas son devoir conformément aux principes, alors elle fait partie de ceux qui sont las de la vérité et elle ne changera pas, même si elle croit en Dieu depuis longtemps. Si on compare ça au comportement de ma sœur, même si elle était pieuse en apparence et que souvent, elle lisait la parole de Dieu, écoutait des hymnes, priait, souffrait et payait un prix dans son devoir et qu’elle semblait véritablement croire en Dieu et poursuivre la vérité, en réalité, elle ne l’acceptait pas du tout. Sans arrêt, elle faisait de l’à-peu-près et agissait arbitrairement dans son devoir. Quand des frères et sœurs mettaient le doigt sur ses problèmes, toujours, elle contestait et raisonnait, elle ne réfléchissait jamais sur elle-même, son tempérament n’avait pas changé même si elle croyait en Dieu depuis des années. Elle faisait partie des non-croyants qui sont las de la vérité tels que Dieu les décrit. Elle pouvait se priver, se dépenser, souffrir et payer un prix, mais elle faisait cela en échange de la grâce et des bénédictions de Dieu. Quand les environnements que Dieu arrangeait ne cadraient pas avec ses désirs, elle maugréait et se plaignait, et elle répandait de la négativité et dérangeait les frères et les sœurs. Il était clair qu’elle n’avait pas la moindre révérence pour Dieu. Quand elle se dépensait pour Dieu, elle transigeait avec Lui et Le trompait. Les gens regardent l’apparence des autres. Quand on voit que les autres peuvent souffrir et accomplir de bonnes actions, on suppose qu’ils sont de bonnes personnes. Mais Dieu regarde le cœur et l’essence des gens, ainsi que leur attitude vis-à-vis de la vérité. Si quelqu’un peut accepter la vérité et que, lorsqu’il est émondé et traité, il peut chercher la vérité, réfléchir sur lui-même, accéder à la connaissance véritable et à la haine de lui-même et montrer une repentance sincère, alors c’est quelqu’un qui poursuit et aime la vérité et c’est quelqu’un que Dieu sauvera. Si quelqu’un, par sa nature, est buté et las de la vérité et que son tempérament n’a pas changé du tout alors qu’il croit en Dieu depuis des années, alors, même s’il accomplit visiblement beaucoup de bonnes actions, ce n’est qu’hypocrisie et déguisement. Les pharisiens semblaient pieux et accomplissaient beaucoup de bonnes actions, mais leur nature était d’être las de la vérité et de la mépriser. Quand le Seigneur Jésus a exprimé la vérité et œuvré pour sauver les hommes, ils ont résisté et L’ont condamné frénétiquement et pour finir, L’ont crucifié, ce pour quoi ils ont été maudits et punis par Dieu. Alors seulement j’ai compris que sans la vérité nous sommes ignorants, nous ne pouvons pas voir clairement l’essence des gens et nous ne comprenons pas quelle sorte de gens Dieu aime ni quelle sorte de gens Il sauve. Quand j’ai appris que ma sœur était isolée pour réflexion, je n’ai pas compris. J’ai pensé que c’était parce que la dirigeante n’avait pas enquêté et que c’était une erreur. Ce n’est qu’en appliquant la parole de Dieu que j’ai pu voir clairement que l’isolement de ma sœur pour ses actions était conforme aux principes, et que la dirigeante n’avait pas fait d’erreur. À ce moment-là, je me suis sentie vraiment soulagée.

Plus tard, je me suis demandé : quand j’avais appris que ma sœur était isolée pour réflexion, bien que je sache que je devais recevoir de Dieu et que Dieu est juste, j’avais tout de même involontairement beaucoup de préoccupations et d’inquiétudes. Croyant en Dieu depuis peu de temps et n’ayant pas bien fait mon devoir, ne serais-je pas éliminée et chassée un jour ? Alors j’ai commencé à mal comprendre Dieu et à me méfier de Lui. Mais je savais aussi que j’avais des leçons à tirer, donc j’ai prié Dieu, Lui demandant de me guider pour que je comprenne Sa volonté. Un jour, à une réunion, j’ai lu deux passages de la parole de Dieu. « Si vous souhaitez être rendus parfaits par Dieu, vous devez apprendre à faire l’expérience de toute chose et faire en sorte que vous soyez éclairés dans tout ce qui vous arrive. Bonne ou mauvaise, chaque expérience que tu fais doit t’apporter quelque chose. Elle ne doit pas te rendre négatif. Quoi qu’il en soit, tu devrais être en mesure de voir les choses comme celui qui se tient aux côtés de Dieu, et non les analyser ou les étudier du point de vue de l’homme (cela constituerait un écart dans ton expérience). Si telle est la manière dont tu fais ton expérience, alors ton cœur sera rempli des fardeaux de ta vie. Tu vivras constamment à la lumière de la face de Dieu et ne dévieras pas facilement dans tes pratiques. Ces gens-là ont un avenir radieux devant eux » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Promesses à ceux qui ont été rendus parfaits). « Je décide de la destination de chaque homme, non en fonction de l’âge, de l’ancienneté, du degré de souffrance et encore moins du degré auquel il inspire la pitié, mais plutôt selon qu’il possède ou non la vérité. Il n’y a pas d’autre option que celle-ci. Vous devez vous rendre compte que tous ceux qui ne respectent pas la volonté de Dieu seront punis. C’est un fait immuable. Par conséquent, tous ceux qui sont punis le sont à cause de la justice de Dieu et comme rétribution pour leurs nombreux actes mauvais » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Prépare suffisamment de bonnes actions pour ta destination). Grâce à la parole de Dieu, j’ai compris, face à l’isolement de ma sœur, que la volonté de Dieu était que je tire des leçons et du discernement, que j’apprenne à voir les gens et les choses selon Sa parole et que je comprenne qui Il aime et qui Il hait. Or, quand j’avais appris que ma sœur était isolée pour réflexion, j’avais eu des incompréhensions et des doutes, et j’avais vécu dans la négativité et la faiblesse. Je craignais, croyant en Dieu depuis peu et n’ayant pas autant qu’elle souffert ni payé un prix, d’être chassée aussi. Maintenant, j’ai compris que Dieu ne détermine pas la fin des gens d’après le temps depuis lequel ils croient ni d’après leurs souffrances. Il se base sur le fait que les gens, grâce à leur croyance en Dieu, puissent finalement gagner la vérité et apprendre à véritablement Lui obéir et Le vénérer. Le fait est que quel que soit le nombre d’années depuis lequel quelqu’un travaille et même s’il se prive, se dépense et paye un prix, s’il ne gagne pas la vérité et que ses tempéraments corrompus ne changent jamais, à la fin, il ne sera pas sauvé. S’il commet de nombreuses mauvaises actions et ne se repent jamais, Dieu le punira. C’est la justice de Dieu. Paul avait travaillé de nombreuses années et grandement souffert, il avait gagné beaucoup de gens en prêchant l’Évangile et établi beaucoup d’Églises, mais son tempérament de vie n’avait pas changé du tout. Il était même devenu de plus en plus arrogant, avait fini par déclarer ouvertement qu’il vivait en tant que Christ et avait été condamné et puni par Dieu. Paul est l’exemple classique qui nous montre que dans notre croyance en Dieu, simplement être enthousiaste, se priver et se dépenser ne suffit pas. Ce qui compte, c’est de poursuivre la vérité et réussir à changer de tempérament. C’est la norme qui détermine si les gens peuvent être sauvés. La maison de Dieu fait le travail de purification et envoie certaines personnes s’isoler et réfléchir pour les empêcher de continuer à faire le mal et à déranger la vie d’Église. Cela les protège, et c’est aussi profitable au travail de l’Église. Mais leur destination finale dépend entièrement de leur nature et de leur essence, du fait qu’elles poursuivent ou non la vérité et du chemin qu’elles suivent. Quand les gens échouent et chutent, s’ils peuvent réfléchir sur eux-mêmes et se repentir sincèrement, ils auront encore une chance d’être sauvés par Dieu. S’ils restent impénitents, continuent à vivre selon des tempéraments corrompus, causent des troubles et font le mal, ou s’ils renoncent à eux-mêmes, ou deviennent négatifs et résistent, alors ce sont d’authentiques non-croyants et malfaiteurs, ils sont révélés et chassés et ils ne sont pas sauvés par Dieu. J’étais sur la défensive et j’avais des incompréhensions sur Dieu car je ne connaissais pas les principes de Dieu pour évaluer les gens, j’ignorais le tempérament juste de Dieu et j’étais trop obnubilée par mon avenir et mon destin. Grâce à l’isolement de ma sœur, j’ai acquis une certaine compréhension du tempérament juste de Dieu et j’ai vu que les gens peuvent sembler souffrir et se dépenser dans leur foi mais que s’ils n’acceptent jamais la vérité, ne la pratiquent pas et ne font pas leur devoir selon les principes, à la fin, Dieu ne les sauvera pas mais les révélera et les chassera. La purification de l’Église était aussi un signal d’alarme qui m’a permis de réfléchir sur moi-même et de me repentir à temps, d’éviter de suivre le chemin de l’échec, de m’occuper de chercher la vérité et de bien faire mon devoir selon les principes.

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