Quand j’ai appris que ma femme devait être exclue

22 mars 2025

Par Zhou Xiaoou, Chine

En mars 2021, j’ai reçu une lettre des dirigeants d’Église, me demandant de donner des détails sur le comportement de ma femme en tant qu’incrédule. Je savais que ma femme était effectivement une incrédule et qu’elle répondait aux critères pour ce qui était d’être exclue de la maison de Dieu. Elle croyait en Dieu depuis de nombreuses années, mais n’avait jamais poursuivi la vérité, elle courait sans cesse après les tendances mondaines et la richesse, et recherchait le plaisir. Non seulement elle n’était pas disposée à assister aux réunions d’Église, mais elle ne priait jamais non plus, ou ne mangeait et ne buvait jamais les paroles de Dieu, et elle rechignait à faire des devoirs. Quand les frères, les sœurs et moi échangions avec elle sur l’importance de la poursuite de la vérité et de l’exécution des devoirs, elle ne prenait pas du tout les choses à cœur. Non seulement elle ne poursuivait pas la vérité elle-même, mais elle me disait sans cesse : « Tu n’as pas besoin de poursuivre la vérité avec autant de diligence ; il suffit de suivre le mouvement. » Quand je ne l’écoutais pas, elle s’énervait souvent contre moi, ce qui me faisait me sentir assez contraint. Je savais que je devais noter, en toute sincérité, le comportement de ma femme, mais au moment de mettre les choses par écrit, j’ai hésité en me disant : « Nous sommes mariés depuis presque dix ans. Même si ma femme ne poursuit pas la vérité, elle a été très gentille avec moi et mes parents. Elle est économe lorsqu’elle s’achète des vêtements de luxe pour elle-même, mais généreuse quand elle fait des courses pour mes parents et moi. Maintenant qu’elle va être exclue, non seulement je ne peux rien faire pour l’aider, mais je dois aussi l’exposer moi-même. Cela me fend le cœur. De plus, si ma femme découvre que c’est moi qui expose son comportement, elle m’en voudra sûrement d’être aussi insensible. Comment pourrais-je la regarder en face à l’avenir ? » Puis, j’ai également pensé : « Même si ma femme ne poursuit pas la vérité, elle n’a jamais rien fait de mal, la garder dans l’Église ne causera donc aucun problème. Si elle reste dans l’Église, je pourrais continuer à lui écrire et à l’aider, et elle ne quittera pas complètement Dieu pour poursuivre le monde. Il y a peut-être encore une mince chance qu’elle puisse survivre. Mais si elle sait qu’elle doit être exclue, il se peut qu’elle s’abandonne au désespoir, qu’elle quitte complètement Dieu et suive des tendances mondaines. » Réfléchissant à cela, je me suis retrouvé pris dans un dilemme : d’un côté, il y avait l’affection familiale, et de l’autre, les intérêts de l’Église. Que devais-je choisir ? Pendant cette période, j’ai simplement voulu éviter toute l’affaire, alors je me suis plongé dans mon travail. Mais quand j’avais fini de travailler et que je me calmais, je me disais ceci : « Les dirigeants vont-ils penser que je suis trop sentimental s’ils remarquent que je n’ai toujours pas écrit cette évaluation ? En outre, l’attitude et la position personnelles de chacun quant au travail de purge de l’Église sont des choses essentielles. Ne pas respecter les principes et ne pas protéger le travail de l’Église signifie prendre le parti de Satan. » Avec ces pensées à l’esprit, j’ai commencé à rédiger l’évaluation de ma femme. Mais tandis que j’écrivais, mon affection pour elle a refait surface et j’ai pensé : « Si je note tous les détails du comportement de ma femme en tant qu’incrédule, elle sera sans aucun doute exclue. Peut-être que je vais simplement faire court. » Après avoir rédigé l’évaluation, je me suis senti quelque peu mal à l’aise : « En faisant cela, ne suis-je pas délibérément en train de cacher des choses ? » Mais j’ai alors pensé : « De toute façon, j’ai rédigé cette évaluation. Comme les dirigeants sont déjà informés de certains de ses comportements, ne pas donner trop de détails devrait aller. » J’ai donc rendu mon évaluation aux dirigeants. Un peu plus tard, les dirigeants ont répondu en disant que j’étais trop vague concernant le comportement de ma femme dans mon évaluation, et ils m’ont demandé de la réécrire. Je me suis senti un peu coupable. J’avais craint que donner trop de détails entraîne l’exclusion de ma femme, alors j’avais voulu que mon évaluation reste brève et vague, simplement pour en rester là. Mais Dieu scrute toutes choses. En faisant cela, n’essayais-je pas à la fois de me leurrer et de leurrer les autres ? Alors je suis venu devant Dieu pour prier et réfléchir sur moi-même.

Au cours de ma réflexion, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Vous dites tous que vous êtes attentifs au fardeau de Dieu et que vous défendrez le témoignage de l’Église, mais qui parmi vous a vraiment été attentif au fardeau de Dieu ? Demande-toi : es-tu quelqu’un qui a démontré de la considération pour Son fardeau ? Peux-tu pratiquer la justice pour Lui ? Peux-tu te lever et parler en Ma faveur ? Peux-tu mettre la vérité en pratique fermement ? Es-tu assez audacieux pour te battre contre tous les actes de Satan ? Pourrais-tu mettre tes sentiments de côté et exposer Satan pour Ma vérité ? Peux-tu permettre que Mes intentions soient satisfaites en toi ? As-tu offert ton cœur au moment le plus crucial ? Es-tu quelqu’un qui suit Ma volonté ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 13). Chaque question posée par Dieu m’a fait me sentir profondément honteux. J’ai profité de tant d’abreuvement et d’approvisionnement des paroles de Dieu, j’aurais dû pratiquer la vérité et exposer les incrédules. Mais quand il s’agissait d’exposer ma femme, je ne pouvais pas m’y résoudre, et je recourais même à la fourberie pour tromper les dirigeants. Je préférais garder une incrédule dans l’Église plutôt que de pratiquer la vérité. J’étais si égoïste, sans aucune loyauté envers Dieu. Je n’étais pas du tout quelqu’un qui pratiquait la vérité. En y pensant, j’ai été plein de remords. Alors je suis venu devant Dieu, je me suis confessé et repenti, et j’ai exprimé ma volonté de mettre de côté mon affection et de pratiquer la vérité. Puis j’ai fourni à l’Église des renseignements détaillés sur le comportement de ma femme. En 2023, j’ai appris que ma femme avait été exclue de l’Église.

Plus tard, j’ai lu certaines des paroles de Dieu sur le discernement des incrédules, ce qui m’a aidé à gagner un certain discernement quant à l’essence de ma femme en tant qu’incrédule. J’ai compris qu’elle n’avait jamais vraiment cru en Dieu. Même quand elle croyait au Seigneur Jésus, elle ne poursuivait pas. Quand la mère de ma femme avait accepté l’œuvre de Dieu des derniers jours, elle avait essayé à maintes reprises de prêcher l’Évangile à sa fille, mais celle-ci n’avait pas été disposée à l’accepter. Ma femme n’avait fini par rejoindre l’Église avec moi qu’en raison de notre mariage et de ma croyance en Dieu. Cependant, elle me disait souvent que, lorsqu’on croyait en Dieu, il suffisait de suivre le mouvement, qu’il ne fallait pas trop chercher à poursuivre, et que gagner de l’argent devait être notre priorité. C’est pourquoi elle ne s’était pas beaucoup investie dans ses devoirs après avoir trouvé Dieu. J’avais fréquemment échangé avec elle sur l’importance de l’exécution de nos devoirs, et elle avait alors accepté à contrecœur d’héberger des frères et sœurs lors de réunions, mais elle n’avait pas été disposée à rester à la maison pour les protéger. De plus, elle se plaignait souvent de mon incapacité à lui donner une vie meilleure sur le plan matériel. Même si les conditions de vie de notre famille étaient plutôt bonnes, que nous ne manquions ni de nourriture ni de produits indispensables, elle était malgré tout insatisfaite et voulait vivre dans une maison plus agréable. Voyant que je croyais en Dieu et que je ne pouvais pas répondre à ses exigences, elle avait dit plusieurs fois qu’elle ne voulait plus continuer dans sa foi. Mais chaque fois qu’elle faisait face à quelque chose de fâcheux, elle devenait immédiatement fervente, priait et faisait des offrandes. Une fois les tracas passés, elle reprenait ses vieilles habitudes. Il était clair que sa foi avait entièrement pour but de gagner des bénédictions. Elle avait aussi de nombreuses notions sur Dieu et elle les diffusait souvent devant moi, me disant de ne pas poursuivre ma foi trop assidûment et de ne pas quitter la maison pour faire mes devoirs. Lorsque je lui conseillais de chercher la vérité quand elle faisait face aux choses, elle se contentait de rejeter mes conseils, affirmant qu’elle comprenait tout, mais qu’elle ne pouvait simplement pas les mettre en pratique. En voyant cela, j’ai compris qu’elle était effectivement une incrédule ayant de l’aversion pour la vérité. Ce n’est qu’après avoir acquis un certain discernement au sujet de ma femme que j’ai compris que j’avais vécu dans l’affection durant ces années. C’était pour cela que j’essayais sans cesse de la soutenir et de l’aider, espérant la garder dans l’Église. Tout cela était dû à mon affection excessive.

Plus tard, j’ai lu ce passage des paroles de Dieu : « Certains accordent une grande importance aux sentiments, ils réagissent à tout ce qui leur arrive en fonction de leurs sentiments ; dans leur cœur, ils savent parfaitement qu’ils ont tort, et pourtant, ils sont toujours incapables d’être objectifs, et encore moins capables d’agir conformément aux principes. Quand on est en permanence dominé par ses sentiments, est-on capable de pratiquer la vérité ? C’est extrêmement difficile ! Ce sont les sentiments qui rendent beaucoup de gens incapables de pratiquer la vérité ; ils considèrent les sentiments comme étant particulièrement importants, ils les placent en première position. Aiment-ils la vérité ? En aucun cas. Que sont les sentiments, en substance ? Ils sont une sorte de tempérament corrompu. On peut caractériser les manifestations des sentiments en utilisant différents termes : favoritisme, protection des autres sans respect des principes, préservation des relations physiques et partialité. Voilà ce que sont les sentiments. Quelles sont les conséquences probables du fait que les gens ont des sentiments et vivent selon eux ? Pourquoi Dieu déteste-t-Il le plus les sentiments des gens ? Certaines personnes sont toujours gouvernées par leurs sentiments, elles ne peuvent pas mettre la vérité en pratique, et bien qu’elles souhaitent se soumettre à Dieu, elles ne le peuvent pas. Par conséquent, elles sont tourmentées par leurs sentiments. Beaucoup de gens comprennent la vérité mais ne peuvent pas la mettre en pratique. C’est, là encore, parce qu’ils sont gouvernés par leurs sentiments » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Quelle est la vérité-réalité ?). Ces paroles de Dieu exposaient mon état exact. Quand j’avais donné des renseignements sur le comportement de ma femme en tant qu’incrédule, je savais clairement que, de façon systématique, elle ne poursuivait pas la vérité, qu’elle refusait d’assister aux réunions, qu’elle ne priait jamais ou ne mangeait et ne buvait jamais les paroles de Dieu, et qu’elle n’était pas disposée à faire le moindre devoir. Au lieu de cela, elle ne poursuivait que l’argent et les plaisirs mondains. De plus, son humanité n’était pas bonne, et si quelqu’un l’offensait, elle le maudissait en employant le langage le plus vile, se comportant exactement comme une non-croyante. Je savais que je devais exposer le comportement de ma femme, mais je m’étais complètement attardé sur mon affection pour elle. Je me disais que tant qu’elle n’était pas exclue, elle pourrait rester dans l’Église en tant qu’exécutante. Sinon, elle raterait complètement l’occasion d’être sauvée. Alors, en rédigeant l’évaluation, j’avais été délibérément concis et vague quant à son comportement pour essayer de tromper les dirigeants. En réfléchissant à mes actes, j’ai compris à quel point j’avais été égoïste et méprisable. Si les dirigeants n’avaient pas découvert mon problème et qu’ils ne l’avaient pas signalé à temps, j’aurais continué à m’attarder sur mon affection et à protéger ma femme. Si elle était restée dans l’Église, elle aurait continué à diffuser ses notions sur Dieu, perturbant les autres, et si les frères et sœurs ne l’avaient pas discernée, ils auraient risqué d’être induits en erreur par ses idées fausses. De plus, même si elle hébergeait les frères et sœurs lors des réunions, elle ne leur offrait pas de refuge dans notre demeure, ce qui faisait qu’ils avaient du mal à se calmer dans les réunions. Désormais, je voyais finalement qu’en défendant et en protégeant ma femme de manière sentimentale, je permettais à une incrédule d’interrompre et de perturber l’Église. Cela montrait que j’agissais comme l’un des serviteurs de Satan et que je commettais des actes malfaisants !

Plus tard, j’ai davantage réfléchi sur moi-même, en me demandant : « Si je gardais ma femme dans l’Église du fait de mes bonnes intentions, pourrais-je réellement l’aider à atteindre le salut et à survivre ? Agir ainsi serait-il conforme à l’intention de Dieu ? » Puis je suis tombé sur ce passage des paroles de Dieu : « Ceux qui traînent leurs enfants et leurs proches absolument non-croyants à l’Église sont tous extrêmement égoïstes et ne font qu’exhiber la bonté. Ces gens ne font que s’efforcer d’aimer, peu importe qu’ils croient ou non ou que ce soit les intentions de Dieu ou non. Certains amènent leur femme devant Dieu ou traînent leurs parents devant Dieu, et que le Saint-Esprit soit d’accord ou non, qu’Il œuvre en eux ou non, aveuglément, ils continuent d’“adopter des gens de talent” pour Dieu. Un avantage peut-il éventuellement être acquis en étant bon envers ces non-croyants ? Même si ces incroyants en qui le Saint-Esprit n’est pas présent luttent pour suivre Dieu, ils ne peuvent quand même pas être sauvés, contrairement à ce que l’on pourrait croire. Ceux qui reçoivent le salut ne sont pas réellement si faciles à acquérir. Les gens qui n’ont pas fait l’objet de l’œuvre du Saint-Esprit ni n’ont subi Ses épreuves, et qui n’ont pas été perfectionnés par le Dieu incarné ne peuvent pas du tout être rendus complets. Par conséquent, dès le moment où il commence à suivre Dieu uniquement pour la forme, ces gens manquent de la présence du Saint-Esprit. À la lumière de leurs conditions et de leurs états réels, ils ne peuvent tout simplement pas être rendus complets. De ce fait, le Saint-Esprit décide de ne pas leur dévouer beaucoup d’énergie et Il ne leur procure aucun éclairage ni ne les guide d’aucune manière non plus. Il leur permet simplement de suivre et finalement révélera leur fin ; cela suffit. L’enthousiasme et les intentions de l’humanité viennent de Satan, et d’aucune manière ne peut-elle compléter l’œuvre du Saint-Esprit. Peu importe qui sont les gens, l’œuvre du Saint-Esprit est requise. Des humains peuvent-ils rendre des humains complets ? Pourquoi un mari aime-t-il sa femme ? Pourquoi une femme aime-t-elle son mari ? Pourquoi les enfants sont-ils respectueux de leurs parents ? Et pourquoi les parents adorent-ils leurs enfants ? Quelles sortes d’intentions les gens entretiennent-ils réellement ? Leur intention n’est-elle pas de poursuivre leurs propres plans et leurs propres désirs égoïstes ? Veulent-ils vraiment agir dans l’intérêt du plan de gestion de Dieu ? Agissent-ils vraiment dans l’intérêt de l’œuvre de Dieu ? Leur intention est-elle d’accomplir le devoir d’un être créé ? Ceux qui n’ont pas pu s’attirer la présence du Saint-Esprit depuis le moment où ils ont commencé à croire en Dieu ne peuvent jamais être l’objet de l’œuvre du Saint-Esprit ; ces gens sont résolument des objets à détruire. L’amour que l’on a pour eux importe peu ; il ne peut pas remplacer l’œuvre du Saint-Esprit. L’enthousiasme et l’amour des gens représentent les intentions humaines, mais ne peuvent pas représenter les intentions de Dieu ni ne peuvent servir de substitut à l’œuvre de Dieu. Même si l’on démontre le plus grand amour ou la plus grande miséricorde possibles envers ces gens qui croient en Dieu pour la forme seulement et font semblant de Le suivre sans savoir ce que signifie vraiment croire en Dieu, ils n’obtiendront pas la sympathie de Dieu ni ne feront l’objet de l’œuvre du Saint-Esprit. Même si les gens qui suivent sincèrement Dieu sont de pauvre calibre et ne peuvent pas comprendre un grand nombre de vérités, ils peuvent encore occasionnellement faire l’objet de l’œuvre du Saint-Esprit ; cependant, ceux qui sont d’un calibre considérablement bon, mais ne croient pas sincèrement ne peuvent tout simplement pas s’attirer la présence du Saint-Esprit. Absolument aucune possibilité de salut n’existe pour de telles gens. Même s’ils lisent les paroles de Dieu ou écoutent occasionnellement des sermons, ou même chantent des louanges à Dieu, en fin de compte ils ne pourront pas survivre jusqu’au temps du repos » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Dieu et l’homme entreront dans le repos ensemble). Grâce à ces paroles de Dieu, j’en suis venu à comprendre que le fait qu’une personne puisse s’engager ou non sur le chemin de la poursuite de la vérité et être finalement sauvée, qu’elle puisse ou non survivre, ne dépendait pas de l’aide ou du soutien d’autrui. Ce n’est pas simplement le fait de rester dans l’Église sans la quitter qui donne à quelqu’un l’espoir de survivre. En fait, cela dépend de l’attitude de la personne vis-à-vis de Dieu et de la vérité, et si elle peut ou non gagner l’œuvre et le perfectionnement du Saint-Esprit dans sa poursuite personnelle. Dès le début, ma femme n’avait jamais cru sincèrement en Dieu. Elle n’avait jamais eu l’intention de mener à bien ses devoirs pour satisfaire Dieu, et elle ne s’était jamais soumise aux arrangements de l’Église. Même quand elle hébergeait à contrecœur les frères et sœurs lors de réunions, elle n’assumait aucune responsabilité. Les dirigeants d’Église avaient beau échanger avec elle, elle ne changeait jamais ses habitudes. Elle avait même mentionné plusieurs fois qu’elle ne voulait plus croire en Dieu. Comme elle avait une aversion aussi profonde pour la vérité, même si je la forçais à rester dans l’Église, le Saint-Esprit n’œuvrerait pas en elle. Si c’était le cas, tous mes efforts ne seraient-ils pas vains ? Mon désir de garder ma femme dans l’Église était motivé par mon affection personnelle et mon égoïsme. Non seulement de tels actes seraient inefficaces, mais ils pourraient m’amener à offenser le tempérament de Dieu du fait de mon affection. Je me suis souvenu que l’un des dix décrets administratifs de l’ère du Règne stipulait : « Ceux de ta famille qui n’ont pas la foi (tes enfants, ton mari ou ton épouse, tes sœurs ou tes parents, etc.) ne doivent pas être forcés à se joindre à l’Église. La maison de Dieu ne manque pas de membres et il n’est pas nécessaire d’ajouter à son nombre des gens qui ne sont d’aucune utilité. Tous ceux qui ne croient pas volontiers ne doivent pas être conduits à l’Église. Ce décret s’adresse à tous. Vous devez vous observer les uns les autres, vous surveiller et vous rappeler ce décret ; personne ne peut le violer. Même quand les parents qui n’ont pas la foi se joignent à l’Église à contrecœur, il ne faut pas leur donner de livres ni un nouveau nom ; ces gens ne sont pas de la maison de Dieu, et leur entrée dans l’Église doit être entravée par tous les moyens nécessaires. S’il survient du trouble dans l’Église en raison de l’invasion des démons, alors tu seras toi-même expulsé ou des restrictions seront placées sur toi. En bref, tout le monde a une responsabilité à ce sujet, mais tu ne dois pas être imprudent ni l’utiliser pour régler des problèmes personnels » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Les dix décrets administratifs qui doivent être respectés par les élus de Dieu à l’ère du Règne). Ce décret administratif stipule clairement que nous ne devons pas forcer les membres non-croyants de notre famille à entrer dans l’Église. Même si de telles personnes entrent dans l’Église, Dieu ne les reconnaît pas. Tout croyant devrait respecter ce décret. Cependant, j’avais ignoré ce décret administratif de Dieu et j’avais essayé de garder ma femme dans l’Église par affection. L’Église est un lieu où les frères et sœurs adorent Dieu et font leurs devoirs. Elle n’autorise par les perturbations des incrédules, des antéchrists ou des personnes malfaisantes. Comme ma femme avait de l’aversion pour la vérité et était fondamentalement une incrédule, si elle restait dans l’Église, cela interromprait et perturberait sans aucun doute à la fois le travail et la vie d’Église. J’essayais de garder une incrédule dans l’Église en me basant sur mon affection personnelle, comment cela pouvait-il être conforme à l’intention de Dieu ?

Plus tard, j’ai lu cet autre passage des paroles de Dieu et j’ai en partie compris la cause profonde de mon approche sentimentale des choses. Dieu Tout-Puissant dit : « Si une personne renie ou s’oppose à Dieu, si elle est maudite par Dieu, mais que cette personne est l’un de tes parents ou de tes proches, elle ne paraît pas être une personne malfaisante pour autant que tu puisses en juger, et qu’elle te traite bien, alors il te sera sans doute impossible de haïr cette personne, et tu continueras peut-être même à entretenir d’étroites relations avec elle, vos rapports resteront inchangés. En apprenant que Dieu hait les gens qui se comportent ainsi, tu seras troublé, mais tu seras incapable de prendre parti pour Dieu et de rejeter impitoyablement cette personne. Tu resteras contraint par tes sentiments et ne parviendras pas à l’abandonner pleinement. Pour quelle raison ? Parce que tes sentiments sont trop forts et qu’ils t’empêchent de pratiquer la vérité. Cette personne se comporte bien avec toi, tu ne peux donc te résoudre à la haïr. Tu ne peux la haïr que si elle te blesse. Cette haine est-elle conforme aux vérités-principes ? De plus, tu es contrôlé par les notions traditionnelles selon lesquelles, si tu hais cette personne en sachant qu’elle est un parent ou un proche, tu seras méprisé par la société, vilipendé par l’opinion publique, et condamné comme étant indigne, dépourvu de conscience, et pas même humain. Tu penses que tu subirais la condamnation et le châtiment divins si tu te comportais ainsi. Même si tu veux haïr cette personne, tu n’auras pas la conscience tranquille. Pourquoi ta conscience fonctionne-t-elle de cette manière ? C’est parce qu’une façon de penser a été semée en toi depuis ton enfance, à travers l’héritage de ta famille, l’éducation que tes parents t’ont donnée et l’endoctrinement de la culture traditionnelle. Cette façon de penser est profondément enracinée dans ton cœur et te fait croire, à tort, que la piété filiale est parfaitement naturelle et justifiée, et que tout ce qui a été hérité de tes ancêtres est systématiquement bon. Tu l’as apprise au début et elle reste dominante, entravant et perturbant abondamment ta foi et ton acceptation de la vérité, te rendant incapable de mettre en pratique les paroles de Dieu, d’aimer ce que Dieu aime, et de haïr ce que Dieu hait. […] Satan utilise ce type de culture traditionnelle et de notions morales pour lier tes pensées, ton esprit et ton cœur, te rendant incapable d’accepter les paroles de Dieu ; tu as été possédé par ces choses de Satan qui t’ont rendu incapable d’accepter les paroles de Dieu. Quand tu veux pratiquer les paroles de Dieu, ces choses provoquent de la perturbation en toi, tu t’opposes alors à la vérité et aux exigences de Dieu, et tu n’as pas la force de te débarrasser du joug de la culture traditionnelle. Après avoir lutté pendant un moment, tu trouves un compromis : tu préfères croire que les notions morales traditionnelles sont correctes et conformes à la vérité, et donc, tu rejettes les paroles de Dieu ou tu y renonces. Tu n’acceptes pas les paroles de Dieu comme étant la vérité et tu n’accordes pas d’importance au salut, et tu te dis que tu vis toujours dans ce monde et que tu ne peux survivre qu’en te fiant à ces gens. Incapable d’endurer les récriminations de la société, tu préfères abandonner la vérité et les paroles de Dieu, te livrant aux notions morales traditionnelles et à l’influence de Satan, tu préfères offenser Dieu et ne pas pratiquer la vérité. Dites-Moi, l’homme n’est-il pas pitoyable ? N’a-t-il pas besoin du salut de Dieu ? » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). Ces paroles de Dieu exposaient la cause profonde de la manière sentimentale dont j’agissais. Quand il s’était agi de fournir des détails sur le comportement de ma femme en tant qu’incrédule, je ne l’avais pas discernée ni exposée en me basant sur son essence ou sur son attitude envers Dieu et la vérité. Au lieu de cela, je m’étais seulement focalisé sur le fait qu’elle était habituellement gentille avec moi et prenait soin de mes parents. Je m’étais donc attardé sur mon affection et j’avais essayé de la défendre et de la protéger. Même si je savais qu’elle était une incrédule et que son cas était conforme aux principes qui justifiaient qu’elle soit exclue de l’Église, m’en tenir aux principes, l’exposer et même la laisser être exclue de l’Église, m’avait mis mal à l’aise, comme si ma conscience ne le permettait pas. J’avais même eu l’impression que si j’exposais ma femme, ce serait l’abandonner, et j’avais eu peur qu’elle me reproche d’être froid et insensible si elle avait découvert que c’était moi qui l’exposais. J’avais adopté comme principes de conduite des philosophies sataniques telles que : « Le sang est plus épais que l’eau » et « L’homme n’est pas sans âme ; comment peut-il se libérer des sentiments ? » Lié par ces pensées, j’avais ressenti une pression invisible. Je m’étais peu soucié que cette personne soit une incrédule, ou des torts qu’elle pourrait causer au travail de l’Église et aux frères et sœurs si elle restait dans l’Église. J’avais simplement pensé que, du moment que cette personne faisait partie de ma famille, je ne pouvais pas l’exposer. Je m’étais même senti obligé de la couvrir, en allant contre ma conscience, et j’avais craint, si je ne le faisais pas, que les gens m’accusent d’être sans cœur. J’ai finalement vu que les dictons : « Le sang est plus épais que l’eau » et « L’homme n’est pas sans âme ; comment peut-il se libérer des sentiments ? » n’étaient pas du tout des principes de conduite, et que me comporter selon ces poisons sataniques ne m’amènerait qu’à m’attarder sur mon affection et à devenir incapable de discerner le bien du mal.

En juillet 2023, j’ai reçu une lettre de ma belle-mère, qui disait que ma femme voulait entamer une procédure de divorce au tribunal. J’ai vraiment eu envie de rentrer chez moi pour sauver notre mariage, mais après avoir lu certaines paroles de Dieu se rapportant spécifiquement à mon état, je me suis rendu compte que ma femme et moi étions de nature différente et que nous n’empruntions pas le même chemin. Si nous vivions ensemble, le seul résultat serait des souffrances sans fin. De plus, j’ai fait l’expérience de la direction et des bénédictions de Dieu en faisant mes devoirs loin de chez moi ces dernières années. J’ai reconnu que seule la poursuite de la vérité était le bon chemin dans la vie. Alors j’ai décidé d’abandonner l’idée de rentrer chez moi. Dieu soit loué de m’avoir guidé afin que j’abandonne mon affection !

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