D’où vient cette voix ?

14 juin 2019

Par Shiyin, Chine

Je suis née dans une famille chrétienne, dont un grand nombre de membres sont prédicateurs. Je crois au Seigneur, comme mes parents, depuis toute petite. Quand j’ai grandi, j’ai adressé au Seigneur cette prière : si j’arrive à trouver un mari qui soit croyant également, je me mettrai avec lui au service du Seigneur. Après mon mariage, mon mari s’est mis pour de bon à croire au Seigneur, et il est même devenu prédicateur à plein temps. Afin qu’il puisse se consacrer pleinement à son travail pour le Seigneur et honorer l’engagement qu’il avait pris devant Lui, j’ai pris l’initiative d’assumer la tâche difficile de gérer nos affaires domestiques. Bien que ce soit un peu difficile et fatigant, mon cœur était rempli de joie et de paix, quelles que soient les difficultés, car j’avais le Seigneur comme soutien.

L’année 1997 est arrivée et est passée, et j’ai fini par me rendre compte que les sermons de mon mari ne contenaient plus la même lumière qu’auparavant. Chaque fois que je lui demandais de faire quelque chose dans la maison, il prétextait qu’il était occupé par son travail de prédication. Même lorsqu’il effectuait une tâche ménagère, son cœur n’y était pas, et souvent il se mettait en colère après moi pour des choses futiles. En apparence, je restais patiente et ne me disputais pas avec lui, mais au fond de moi j’étais vraiment mécontente de sa conduite. La lourde charge des travaux ménagers et la noirceur dans mon esprit me tourmentaient. Tout ce que je pouvais faire, c’était me présenter devant le Seigneur pour prier et ouvrir mon cœur au beau milieu de la nuit, quand tout le monde était endormi, et Lui demander de me donner plus de foi et de force. Dans le même temps, j’espérais que le Seigneur reviendrait bientôt pour me sauver de mon existence misérable.

Un jour d’avril 2000, en rangeant du linge, j’ai trébuché sur le sac de mon mari et je me suis aperçue qu’il était rempli à craquer. Par curiosité, je l’ai ouvert, et j’ai vu une Bible et un livre d’hymnes, ainsi qu’un livre tout neuf recouvert d’une protection. Je me suis dit : « Comment se fait-il que je n’aie jamais vu ce livre ? C’est sûrement quelque ouvrage de référence pour prêcher, ou bien les expériences d’un personnage spirituel. Il faut que je le lise. Je peux peut-être y trouver de quoi nourrir mon esprit. » Je l’ai ouvert par curiosité, et j’ai lu ce titre : « Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement. » « Quel titre pour un roman ! » ai-je pensé, « À en juger par ce titre, l’expérience de l’épurement n’est pas une mauvaise chose ! J’entreprends maintenant un épurement que je ne peux pas éluder, il faut donc que je lise cela attentivement pour savoir quelle est son expérience de l’épurement. Ainsi, je pourrai trouver là-dedans un chemin de pratique. » J’ai alors commencé à lire : « Dans le passé, les gens avaient l’habitude de prendre leurs résolutions devant Dieu et disaient : “Même si personne d’autre n’aime Dieu, je dois L’aimer.” Mais maintenant, tu fais face à l’épurement. Ce n’est pas conforme à tes notions, donc tu perds la foi en Dieu. Est-ce un amour authentique ? Tu as lu l’histoire de Job à de nombreuses reprises. L’as-tu oubliée ? Le véritable amour ne peut prendre forme qu’à partir de la foi. […] Lorsque tu fais face à des souffrances, tu dois pouvoir oublier la chair et ne pas te plaindre de Dieu. Quand Dieu Se cache de toi, tu dois être en mesure d’avoir la foi pour Le suivre, pour maintenir ton premier amour sans le laisser faiblir ou disparaître. Peu importe ce que Dieu fait, tu dois te soumettre à Son dessein et être plus disposé à maudire ta propre chair qu’à te plaindre de Lui. Lorsque tu fais face à des épreuves, tu dois satisfaire Dieu en dépit de tes larmes amères ou de ta réticence à te défaire de quelque chose que tu aimes. Cela seul est l’amour et la foi véritables. Quelle que soit ta stature réelle, tu dois d’abord posséder la volonté d’endurer les souffrances aussi bien que la vraie foi, et tu dois aussi avoir la volonté de renoncer à la chair. Tu dois être prêt à endurer des souffrances personnelles et à supporter la perte de tes intérêts personnels, afin de satisfaire la volonté de Dieu. Tu dois également être capable de ressentir dans ton cœur du regret vis-à-vis de toi-même. Dans le passé, tu étais incapable de satisfaire Dieu, et maintenant, tu le regrettes. Tu ne dois manquer d’aucune de ces choses, car c’est à travers ces choses que Dieu te rendra parfait. Si tu ne parviens pas à remplir ces conditions, tu ne peux pas être perfectionné » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu). Ces paroles m’ont vraiment touchée au cœur. J’ai pleuré en lisant cela : n’était-ce pas précisément l’épreuve que j’étais en train de traverser ? Dans le passé, j’avais décidé de me consacrer au Seigneur, avec mon mari. J’étais parfaitement heureuse d’assumer toutes les charges qu’implique la gestion d’un ménage afin de soutenir mon mari dans le travail qu’il accomplissait pour le Seigneur à l’extérieur, même si c’était ardu et épuisant. Or, en raison de difficultés à la maison et du manque de considération de mon mari à mon égard, j’avais maintenant le sentiment constant d’avoir été lésée : j’étais en plein épurement et je perdais la foi et l’amour qui m’avaient habitée auparavant. J’étais devenue incapable de respecter la résolution que j’avais prise devant Dieu, et souvent je pleurais seule, en secret. J’ai songé à la façon dont Job était capable de porter témoignage pour Dieu au milieu d’une grande et pénible épreuve, sans perdre sa foi en Lui. Il disait même : « L’Éternel a donné, et l’Éternel a ôté ; que le nom de l’Éternel soit béni ! » (Job 1:21). Comment avais-je pu oublier même cela ? J’ai alors été pleine de regrets pour tout ce que j’avais fait en présence du Seigneur. Job préférait souffrir et sacrifier ses intérêts plutôt que ne pas satisfaire Dieu. Or, malgré tant d’années passées à croire au Seigneur, j’avais perdu foi en Lui. Je me plaignais à Lui alors que je subissais l’épurement, et je n’exprimais pas le moins du monde mon amour pour Lui ! Ayant réalisé cela, j’ai décidé en secret que je ne pouvais pas continuer ainsi, que je devais soutenir mon mari dans son travail pour le Seigneur et qu’il était normal que j’endure quelques souffrances.

À ce stade de ma réflexion, j’ai opéré mentalement un important virage salutaire. J’ai trouvé que ces paroles étaient très éloquentes et qu’elles correspondaient très bien à ma situation actuelle. Elles m’indiquaient un chemin de pratique, et en un rien de temps j’ai retrouvé la force et la foi. Je me suis demandé : « Qui a prononcé ces paroles ? Comment a-il pu avoir une vision aussi élevée ? J’ai lu des livres écrits par des personnages spirituels célèbres, et même s’ils sont assez édifiants, ils ne sont pas écrits de façon aussi claire et explicite et ne possèdent pas la vérité. De qui proviennent vraiment ces paroles ? » J’étais fascinée par les paroles contenues dans ce livre, et j’ai voulu continuer à les lire : plus je les lisais, plus je trouvais ces paroles merveilleuses. Chaque phrase m’allait droit au cœur. Ces paroles me faisaient comprendre que quelle que soit notre souffrance, nous devons suivre Dieu jusqu’au bout et nous soumettre à Lui volontiers, malgré notre souffrance. Même si l’on devient fragile au milieu d’une épreuve, on doit avoir foi dans le Seigneur et se fier à Dieu pour tenir bon. Plus je lisais, plus je me sentais illuminée dans mon cœur et plus j’avais le sentiment d’avoir un chemin de pratique. C’est alors que mon mari est rentré, et je lui ai aussitôt demandé : « Où as-tu eu ce livre ? » Il a souri et m’a répondu : « Je l’ai emprunté à quelqu’un, et je dois le lui rendre bientôt. » Je n’ai plus rien dit.

Un jour, alors que je préparais le repas, j’ai entendu des bribes d’un hymne que mon mari écoutait : « Qui n’adore pas ? Qui n’aspire pas à voir Dieu ? […] Jadis, Dieu a partagé les joies et les peines de l’homme, et aujourd’hui, Il a été réuni avec l’humanité, et Il partage des histoires du bon vieux temps avec lui. Après qu’Il sortit de Judée, les gens ne purent trouver aucune trace de Lui. Ils aspirent à rencontrer Dieu une fois de plus, ignorant qu’ils L’ont rencontré aujourd’hui et qu’ils ont été réunis à Lui. Comment cela ne pourrait-il pas remuer des pensées d’hier ? Il y a deux mille ans aujourd’hui, Simon Bar-Jona, le descendant des Juifs, vit Jésus, le Sauveur, il mangea à la même table que Lui, et après L’avoir suivi pendant de nombreuses années, il ressentit une profonde affection pour Lui : il L’aima du fond de son cœur, il aima profondément le Seigneur Jésus. Et aujourd’hui, Il a été réuni avec l’humanité, et Il partage des histoires du bon vieux temps avec lui » (« Deux mille ans à soupirer », dans Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Les paroles de cet hymne reflétaient mes propres pensées les plus intimes et mon espérance du retour du Seigneur. En les écoutant, j’ai pleuré, et j’ai pensé : « Depuis que je suis croyante, il n’y a pas eu un seul jour où je n’ai pas pensé au Seigneur Jésus et espéré qu’Il puisse revenir bientôt pour que nous puissions venir ensemble nous remémorer les temps révolus. » Les paroles de cet hymne étaient vraiment authentiques et émouvantes, et particulièrement propres à exprimer le sentiment d’espoir que les gens ont du retour du Seigneur. J’ai laissé de côté le repas que je préparais, et j’ai écouté avec toute mon attention. Il y a eu ensuite un autre hymne, dont le titre était : « Un cœur fidèle à Dieu » : « Je ne demande rien d’autre dans ma vie, si ce n’est que mes pensées d’amour pour Dieu et le désir de mon cœur soient acceptés par Dieu » (Suivre l’Agneau et chanter des cantiques nouveaux). Je me suis dit : « Qui écrit cet hymne ? Comment sa détermination peut-elle être aussi forte ? » Cette phrase, en particulier, m’a paru vraiment enthousiasmante : « Je ne demande rien d’autre dans ma vie, si ce n’est que mes pensées d’amour pour Dieu et le désir de mon cœur soient acceptés par Dieu. » Un tel amour pour Dieu est si pur ! Avec la foi que j’avais dans le passé, je ne savais pas aimer le Seigneur, je voulais seulement bénéficier de Sa grâce et poursuivre la paix et la joie. Cet hymne, ce jour-là, a élargi ma vision du monde, et j’ai compris que ceux qui croient en Dieu doivent L’aimer et ne doivent rien chercher pour eux-mêmes, que seul un tel amour peut être pur. Cet hymne était vraiment bien écrit. En secret, au fond de moi, j’ai décidé de poursuivre moi aussi cet objectif et d’aimer le Seigneur, que d’autres L’aiment ou non.

Après avoir lu les paroles qui étaient dans ce livre et écouté ces hymnes, je me suis mise à agir conformément à ce que tout cela disait. Quand mon mari retournait à son travail sans avoir le temps de participer aux tâches ménagères, je n’étais plus aussi affligée qu’auparavant. Quand les autres frères et sœurs faisaient une gaffe, je pouvais me montrer tolérante parce que je voulais satisfaire Dieu. Je ne cherchais qu’à aimer Dieu de tout mon cœur, comme ce que dit cet hymne.

Le temps des semailles est arrivé extrêmement vite. Un soir, tout en participant au rangement, mon mari m’a dit : « Demain, il faut que j’aille dans une autre église, en dehors de la ville. » Je lui ai immédiatement demandé : « Est-ce que tu seras de retour dans les jours qui viennent ? » Il m’a répondu : « Je ne sais pas. Je ferai de mon mieux pour revenir rapidement. Ne te stresse pas à cause du travail à faire ici, à la maison. » J’ai tout de suite fait la tête, et j’ai pensé : « Tu me dis de ne pas me stresser, mais comment puis-je ne pas me stresser ? Tu pars sans même savoir quand tu reviendras, alors que tout le monde a déjà ensemencé les champs. Et nous, nous n’avons même pas labouré les nôtres, et si nous ensemençons trop tard, nous n’aurons pas une bonne récolte en automne. Et alors, on fera quoi ? Si seulement mon mari finissait d’ensemencer avant d’aller aider les frères et sœurs ! » Ce soir-là, allongée dans mon lit, j’ai été totalement incapable de trouver le sommeil. J’étais complètement déstabilisée et je me disais : « La dernière fois que mon mari est parti, il a été absent pendant plus de deux semaines, mais nous n’avions alors aucune tâche agricole. Là, c’est un moment critique pour les semailles, et s’il s’absente à nouveau pendant deux semaines, qu’est-ce que je vais faire ? Je devrais peut-être lui demander de trouver un collaborateur pour faire ce travail. » Cependant, j’y ai réfléchi un peu plus : « Non, cela ne fera pas l’affaire. Les frères et sœurs comptent sur son aide. S’il n’y va pas, est-ce que ce ne sera pas une offense envers le Seigneur ? » Au milieu de cet épurement, je me suis présentée devant le Seigneur et j’ai prié : « Seigneur ! Ce n’est pas que je ne veuille pas que mon mari aille aider les frères et sœurs, c’est simplement que nous devons ensemencer les champs maintenant. Je ressens réellement les effets de cet épurement et je ne sais pas quoi faire. Seigneur ! Je Te demande de m’aider, de préserver mon cœur et de faire que je ne sois pas perturbée par tout cela. » Après ma prière, les paroles suivantes me sont très clairement venues à l’esprit : « Quelle que soit ta stature réelle, tu dois d’abord posséder la volonté d’endurer les souffrances aussi bien que la vraie foi, et tu dois aussi avoir la volonté de renoncer à la chair. Tu dois être prêt à endurer des souffrances personnelles et à supporter la perte de tes intérêts personnels, afin de satisfaire la volonté de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). Ces paroles me sont tout de suite allées droit au cœur et m’ont considérablement illuminée. Je me suis dit : « C’est exact ! Celui qui veut satisfaire le Seigneur doit se résoudre à supporter des épreuves et doit être heureux de souffrir dans sa chair et de voir ses intérêts personnels sacrifiés, dans la mesure où il s’agit de se conformer à la volonté de Dieu ! » Ces paroles m’ont donné la foi, et je me suis dit : « Si les champs doivent être ensemencés un peu tard, qu’il en soit ainsi ! Ce que nous récoltons dépend de Dieu, et que mon mari travaille pour le Seigneur, c’est ce qui est le plus important. » À cette pensée, je me suis sentie soulagée au fond de moi, et je me suis rapidement endormie. Le lendemain matin, j’ai dit à mon mari : « Va faire ton travail pour le Seigneur et ne te soucie de rien. Reviens quand tu pourras, et ce sera très bien. Je me soumettrai à ce que le Seigneur arrangera. » À l’idée que j’agissais de manière à satisfaire le Seigneur, j’ai ressenti de la joie et de la stabilité dans mon cœur.

Mon mari est revenu quelques jours plus tard, et il m’est apparu comme une personne totalement différente. Il m’a aidée dans les tâches ménagères et m’a même dit : « Tu travailles trop dur ! Ces dernières années, j’ai été assez dur avec toi pour la gestion de toutes nos tâches, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur de la maison. J’en suis conscient. Je suis allé au travail sans partager avec toi le fardeau des tâches ménagères. Dorénavant, je t’aiderai davantage chaque fois que j’en aurai le temps. » J’ai été très touchée en entendant cela, car il ne m’avait encore jamais parlé de cette façon. Je me suis dit : « Depuis qu’il lit ce livre, j’ai assisté à une transformation considérable chez lui. Non seulement ses sermons sont remplis de lumière, mais son attitude vis-à-vis de moi est différente. Lire la Bible pendant toutes ces années ne l’a pas changé, mais là, il a vraiment beaucoup changé en peu de temps. On dirait que les paroles qui sont dans ce livre ont réellement le pouvoir de changer les gens ! » En même temps, j’ai eu le sentiment que le contenu de ce livre m’avait été très profitable également. Sa lecture m’avait donné foi et force, et quand j’avais agi conformément à ce qu’il disait, l’insatisfaction que je ressentais vis-à-vis de mon mari s’était dissipée. Enfin, grâce à la lecture de ce livre, son attitude envers moi a aussi changé : il a su me témoigner de la considération et se soucier de moi. Tous ces changements m’ont fait ressentir plus profondément que le contenu de ce livre est vraiment chargé de pouvoir et d’autorité. Je me suis cependant demandé qui avait pu écrire les paroles qui sont dans ce livre. Je n’avais pas trouvé la réponse.

Un jour, deux mois plus tard, mon mari m’a déclaré qu’il voulait m’emmener assister à une réunion. J’ai eu l’impression que cette réunion allait être quelque chose de très spécial, car autrement il ne m’emmènerait pas. Très enthousiaste, j’étais impatiente de revoir ce livre. Le lendemain, mon mari et moi, ainsi que deux sœurs, prenions joyeusement la route pour nous rendre chez une sœur. Il y avait là un certain nombre d’autres frères et sœurs, et parmi eux une trentenaire qui a échangé avec nous beaucoup de vérités sur l’œuvre de Dieu des derniers jours tout en citant l’Écriture. Mon cœur s’illuminait à mesure que je l’écoutais, et j’ai ainsi compris clairement un certain nombre de versets de la Bible que je n’avais jamais compris jusqu’alors, ainsi que le retour de Dieu pour accomplir l’œuvre du jugement. Je me suis dit : « Comment se fait-il que son échange soit si merveilleux, qu’elle puisse expliquer la Bible si clairement ? Comment fait-elle pour la comprendre aussi bien ? » C’est alors que cette sœur nous a dit d’une voix assurée, avec le sourire : « J’aimerais vous annoncer, mes frères et sœurs, une très bonne nouvelle qui est vraiment enthousiasmante. Le Seigneur Jésus que nous espérions depuis longtemps est revenu parmi nous incarné pour accomplir Sa nouvelle œuvre, pour prononcer des paroles et dévoiler toutes les vérités et tous les mystères, pour révéler les mystères des trois étapes de l’œuvre de Dieu, Son plan de gestion de six mille ans, les incarnations de Dieu et la Bible. Tout ce que j’ai partagé dans mon échange d’aujourd’hui provient des paroles qui ont été prononcées par Dieu. » Tous les frères et sœurs qui participaient et moi-même, en entendant cette grande nouvelle, nous avons enfin compris : il s’est avéré que si cette sœur avait une si bonne compréhension des choses, c’était parce que le Seigneur, qui était revenu, avait partagé tout cela avec l’humanité. Maintenant, nous aussi nous entendions la voix du Seigneur. Nous nous sommes tous embrassés joyeusement, et nous avons versé des larmes d’exaltation. L’exubérance était à son comble. J’étais si heureuse que j’avais envie de sauter de joie, et je me suis dit : « J’ai toujours espéré que le Seigneur Jésus reviendrait bientôt, et maintenant Il est réellement revenu ! Je suis si incroyablement heureuse de pouvoir accueillir le retour du Seigneur Jésus durant tout le reste de mon existence ! »

Alors que la réunion était sur le point de se terminer, la sœur nous a donné, à chacun d’entre nous, un livre intitulé Le jugement commence par la maison de Dieu. En tenant précieusement dans mes deux mains ce livre de paroles de Dieu, j’ai soudain pensé au livre que j’avais lu auparavant. Se pouvait-il que ce soit le même ? De retour chez nous, j’ai tout de suite demandé à mon mari : « Le livre que j’avais vu ce jour-là, est-ce que c’était le même que celui que la sœur nous a donné aujourd’hui ? » Il a souri et m’a répondu : « En effet. » J’ai eu l’impression de me réveiller d’un rêve. Cette voix était celle de Dieu, finalement : la voix du Seigneur Jésus revenu, la voix de Dieu ! Il n’était pas étonnant que ces paroles m’aient autant touchée, qu’elles m’aient donné la foi et la force, qu’elles m’aient changée et qu’elles m’aient débarrassée de ma souffrance. J’ai alors adressé à mon mari ce reproche : « Pourquoi m’as-tu caché que tu avais accepté la nouvelle œuvre de Dieu ? » Il m’a répondu : « À l’époque, je voulais vraiment te le dire, mais la plupart des membres de ta famille sont prédicateurs dans les cercles religieux, et ils s’opposent à l’œuvre de Dieu dans les derniers jours et la condamnent. Ils n’arrêtent pas de nous faire obstacle quand nous voulons étudier le vrai chemin. J’ai eu peur de ne pas pouvoir te l’expliquer assez clairement et que les gens de ta famille s’en aperçoivent, et aussitôt qu’ils auraient surgi d’un peu partout pour te déranger et te mettre des bâtons dans les roues, non seulement cela aurait compromis ta chance de salut, mais cela aurait aussi fait de moi un scélérat ! J’ai donc décidé de te le dire une fois que je l’aurais examinée et que j’y verrais plus clair. » Grâce à cette explication, le malentendu entre mon mari et moi a pris fin et je n’en ai été que plus reconnaissante pour le salut que Dieu m’accorde. J’ai décidé de lire attentivement ce livre des paroles de Dieu.

La lecture des paroles de Dieu Tout-Puissant a été une nourriture pour mon esprit assoiffé. Je n’aurais jamais pensé que je pourrais entendre de mes propres oreilles les paroles du Seigneur revenu, être élevée devant Dieu ou me retrouver face à Lui. J’ai été particulièrement reconnaissante envers Dieu pour Son amour et Son salut. Une dizaine de jours plus tard, mon mari et moi avons travaillé avec les sœurs qui diffusent l’Évangile pour amener en présence de Dieu Tout-Puissant les autres frères et sœurs de notre Église ayant une foi véritable dans le Seigneur.

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