5. L’échange doit être sincère
Au début de l’année 2021, j’ai accepté l’œuvre de Dieu Tout-Puissant dans les derniers jours. J’assistais activement aux réunions et lisais la parole de Dieu. Au bout de deux mois, j’ai été élue diaconesse d’abreuvement. Nous avions une réunion des diacres chaque fin de semaine. Nous discutions des problèmes et des difficultés rencontrés dans nos devoirs, et échangions sur ce que nous avions gagné, sur la corruption que nous avions exposée et sur la façon dont nous réfléchissions et comprenions les choses grâce à la parole de Dieu. Avant chaque réunion, j’étais très nerveuse et je réfléchissais beaucoup, parce que je ne savais pas quoi dire aux dirigeants d’Église et aux autres diacres. Je craignais de m’exprimer au sujet de ma corruption et de mes défauts, parce que j’avais peur qu’ils se fassent une mauvaise opinion de moi. Par exemple, je venais de commencer à abreuver les nouveaux venus, j’ignorais donc beaucoup de choses, et je manquais d’expérience. J’avais peur que les nouveaux venus ne m’aiment pas, et qu’ils pensent que je n’étais pas capable de bien les abreuver, de sorte que je ne voulais plus faire ce devoir. Mais je ne voulais pas m’ouvrir au sujet de mon état lors des réunions de diacres, parce que j’avais peur que mes frères et sœurs se disent que je n’étais pas capable d’échanger avec les nouveaux croyants. De plus, certains nouveaux venus me faisaient perdre patience, et je ne voulais pas avoir à le dire, parce que je m’inquiétais du fait que, si je le mentionnais lors de la réunion, ils pensent alors que je manquais d’humanité. Cependant, si je ne disais rien, les diacres pourraient penser que j’étais moins compétente que les autres. Je ne voulais pas avoir honte, ou qu’ils me regardent de haut. Après avoir réfléchi, j’ai finalement décidé de simplement leur dire des choses sans importance et peu embarrassantes, par exemple que j’étais paresseuse, un défaut que la plupart des gens ont. Ainsi, je n’allais pas sembler inférieure aux autres.
Et donc, lors d’une réunion, un dirigeant m’a posé des questions sur les expériences que je faisais en ce moment, et m’a demandé quelle connaissance j’avais gagnée de mes tempéraments corrompus. J’ai alors échangé comme j’avais prévu de le faire. Ensuite, j’ai poussé un soupir de soulagement, mais je me suis sentie mal à l’aise, sachant que je n’avais pas dit la vérité et que ce que j’avais fait allait à l’encontre des intentions de Dieu. J’ai pensé à ces paroles du Seigneur Jésus : « Que votre parole soit oui, oui, non, non ; ce qu’on y ajoute vient du malin » (Matthieu 5:37). « Je vous le dis en vérité, si vous ne vous convertissez et si vous ne devenez comme les petits enfants, vous n’entrerez pas dans le royaume des cieux » (Matthieu 18:3). En pensant à ce que Dieu dit, je me suis sentie très coupable. Les mensonges viennent de Satan et sont malfaisants. Dieu aime les gens honnêtes et seuls les gens honnêtes peuvent entrer au royaume des cieux. Les menteurs et les hypocrites ne peuvent pas entrer dans le royaume de Dieu. Dieu déteste ces gens et ils seront assurément éliminés par Lui au bout du compte. Quand j’ai compris ça, j’ai été bouleversée et j’ai eu peur d’être détestée et abandonnée par Dieu. J’ai prié Dieu et je Lui ai demandé de m’aider à devenir une personne honnête. J’ai décidé de dire la vérité à la réunion suivante, et de m’ouvrir au sujet de ma corruption. Mais le moment venu, je n’ai pas eu le courage de parler. J’ai craint que, si je parlais de ma corruption et de mes défauts, les frères et sœurs pensent que j’étais plus corrompue qu’eux. J’ai pensé qu’il était trop difficile de dire la vérité et pour cette raison, j’ai même eu envie d’arrêter d’assister aux réunions de diacres. Mais j’ai eu peur que mes frères et sœurs me demandent pourquoi je ne venais plus, car je n’aurais alors pas su quoi leur répondre. Plus j’y pensais, plus je me sentais tiraillée et malheureuse. Je ne savais plus quoi faire. Lors d’une réunion, les frères et sœurs ont échangé sur leur connaissance expérientielle, comme d’habitude, et je n’ai absolument pas su quoi dire, alors j’ai juste écouté en silence. Mon propre comportement m’a déçue, je me déguisais sans cesse et je ne pratiquais pas la vérité, encore et encore. Je n’étais pas capable de dire un seul mot honnête. J’étais malheureuse, alors j’ai prié Dieu, en Lui demandant de m’aider à sortir de cet état.
Plus tard, j’ai lu ce passage de la parole de Dieu : « Vous devez chercher la vérité pour résoudre tout problème qui se pose, quel qu’il soit, et ne devez en aucun cas vous déguiser ni présenter aux autres un faux visage. Vos insuffisances, vos déficiences, vos défauts, vos tempéraments corrompus : soyez complètement ouverts sur tous ces sujets, et échangez sur tous ces sujets. Ne les gardez pas pour vous. Apprendre à vous ouvrir est le premier pas vers l’entrée dans la vie, et c’est le premier obstacle et le plus difficile à surmonter. Une fois que tu l’as surmonté, il est facile d’entrer dans la vérité. Que signifie franchir ce pas ? Cela signifie que tu ouvres ton cœur et que tu montres tout ce que tu as, le bon et le mauvais, le positif et le négatif ; que tu te mets à nu devant les autres et devant Dieu ; que tu ne caches rien à Dieu, ne dissimulant rien, ne déguisant rien, exempt de tromperie et de ruse, et également ouvert et honnête avec les autres. De cette façon, tu vis dans la lumière, et non seulement Dieu te scrutera, mais les autres pourront également voir que tu agis selon les principes et avec une certaine transparence. Tu n’as pas besoin d’avoir recours à une quelconque méthode pour protéger ta réputation, ton image et ton statut, et tu n’as pas besoin non plus de dissimuler ni de déguiser tes erreurs. Tu n’as pas besoin de te consacrer à ces efforts inutiles. Si tu peux abandonner ces choses, tu seras très détendu, tu vivras sans contraintes ni douleurs et tu vivras entièrement dans la lumière » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que nous ne devons jamais dissimuler nos états corrompus. Nous devons les présenter à Dieu et prier, réfléchir, essayer de nous comprendre nous-mêmes, et ouvrir notre cœur pour exposer notre corruption devant nos frères et sœurs, afin de chercher la vérité. Cela nous aide à mieux nous comprendre et à résoudre nos tempéraments corrompus. Mais, pour préserver mon image, je refusais de m’ouvrir au sujet de ma corruption et de mes difficultés, et je ne voulais pas non plus chercher la vérité avec mes frères et sœurs. J’avais toujours le cœur fermé, pour que personne ne puisse voir en moi, mais vivre dans l’obscurité ne m’apportait aucun soulagement. J’ai compris que je ne pouvais plus continuer ainsi, que je devais pratiquer la parole de Dieu, m’ouvrir au sujet de mon état devant mes frères et sœurs et leur demander de l’aide. Juste après la réunion, une sœur est venue me voir pour parler de ce qu’elle venait de vivre. Je me suis dit que c’était une bonne occasion de m’ouvrir et de chercher la vérité, mais cela m’a quand même un peu embarrassée, parce que je ne savais pas ce qu’elle allait penser de moi. J’avais peur qu’elle dise que j’étais vraiment malhonnête. Alors j’ai prié Dieu : « Dieu, je ne veux plus me dissimuler. Je ne veux plus cacher mes véritables pensées. Je suis très fatiguée. Dieu, je veux devenir une personne honnête, guide-moi, s’il Te plaît. » Après avoir prié, j’ai dit à cette sœur tout ce que je n’avais pas osé dire durant la réunion. Après avoir parlé, je me suis sentie très soulagée. Cette sœur a partagé sa compréhension avec moi, puis elle m’a envoyé un passage des paroles de Dieu : « La principale caractéristique des personnes fourbes est qu’elles n’ouvrent jamais leur cœur à l’échange avec qui que ce soit et qu’elles ne parlent même pas avec leur cœur à leur meilleur ami. Elles sont extraordinairement impénétrables. En fait, de telles personnes ne sont pas nécessairement âgées, n’ont peut-être pas vu grand-chose du monde et elles peuvent même avoir peu d’expérience, mais elles sont extrêmement impénétrables. Elles sont très rusées pour leur âge. Ne sont-elles pas des personnes fourbes par nature ? Elles se cachent si profondément que personne ne peut les percer à jour. Quelle que soit la quantité de paroles qu’elles prononcent, il est difficile de dire lesquelles sont vraies et lesquelles sont fausses, et personne ne sait quand elles disent la vérité et quand elles mentent. De plus, elles sont particulièrement douées pour le déguisement et les sophismes. Souvent, elles cachent la vérité en donnant aux gens de fausses impressions, de sorte que tout le monde ne voit que leur fausse apparence. Elles se déguisent en personnes élevées, bonnes, vertueuses et candides, en personnes aimées et approuvées et à la fin, tout le monde les adore et les admire. Vous avez beau passer du temps avec de telles personnes, vous ne saurez jamais ce qu’elles pensent. Leurs points de vue et leurs attitudes envers toutes sortes de personnes, d’événements et de choses sont cachés dans leur cœur. Elles ne disent jamais ces choses à personne. Elles n’échangent jamais sur ces choses, même avec leur confident le plus proche. Même lorsqu’elles prient Dieu, il se peut qu’elles ne Lui confient pas ce qu’elles ont dans le cœur ni la vérité à leur propos. Non seulement cela, mais elles essaient de se faire passer pour des personnes avec une bonne humanité, très spirituelles et dévouées à la poursuite de la vérité. Personne ne peut voir quel genre de tempérament elles ont, ni quel genre de personne elles sont » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 15 : Ils ne croient pas à l’existence de Dieu et ils nient l’essence de Christ (Partie I)). Grâce à cette parole de Dieu, j’ai compris que les gens fourbes ne parlaient pas du fond du cœur avec les autres, et qu’ils ne s’ouvraient pas non plus au sujet de leur véritable état. Ils préféraient souvent se dissimuler et se déguiser. J’ai vu que je me comportais exactement comme Dieu le révélait. Depuis que j’étais devenue diaconesse d’abreuvement, j’avais vu que j’avais de nombreuses insuffisances, que j’exposais aussi de nombreux tempéraments corrompus, et que je n’avais ni amour ni patience à l’égard des nouveaux venus. Il fallait que j’ouvre mon cœur et que je cherche des solutions à ces problèmes avec mes frères et sœurs. Mais j’avais eu peur qu’en disant la vérité, ils me regardent de haut et me considèrent comme inférieure à eux, alors je n’avais pas voulu leur révéler mon véritable état. J’avais évité les sujets essentiels et parlé de choses sans importance, ou de problèmes que beaucoup de gens ont. J’avais agi ainsi pour cacher mon côté obscur et mes pensées les plus intimes. Pour que les autres aient une bonne opinion de moi, je m’étais déguisée et j’avais donné une fausse image de moi. J’avais trompé mes frères et sœurs. J’avais été si fourbe et si hypocrite !
Plus tard, ma sœur m’a envoyé un autre passage des paroles de Dieu : « En réalité, les gens savent tous pourquoi ils mentent. Au nom d’un gain personnel et de l’orgueil, ou bien par vanité et pour le statut, ils essaient de rivaliser avec les autres et de se faire passer pour ce qu’ils ne sont pas. Au bout du compte, leurs mensonges sont toutefois révélés et exposés par les autres, et ils finissent par perdre la face, ainsi que leur dignité et leur personnalité. Tout cela est dû à une quantité excessive de mensonges. Tes mensonges sont devenus trop nombreux. Chaque parole que tu dis est frelatée et affectée, et pas une seule ne peut être considérée comme vraie ou honnête. Même si tu n’as pas l’impression de perdre la face quand tu mens, au fond, tu éprouves du déshonneur. Tu as mauvaise conscience et une piètre opinion de toi-même, et tu te dis : “Pourquoi est-ce que je mène une vie aussi pitoyable ? Est-ce si difficile de dire la vérité ? Dois-je recourir au mensonge au nom de mon orgueil ? Pourquoi ma vie est-elle aussi épuisante ?” Tu n’es pas obligé de mener une vie épuisante. Si tu peux pratiquer l’honnêteté, tu seras à même de mener une vie sereine, libre et affranchie. Cependant, tu as choisi d’entretenir ton orgueil et ta vanité en racontant des mensonges. Par voie de conséquence, tu mènes une existence ennuyeuse et misérable, que tu t’infliges à toi-même. Une personne peut gagner un sentiment d’orgueil en disant des mensonges, mais quel est donc ce sentiment d’orgueil ? Ce n’est qu’une chose vide, qui n’a aucune valeur. Dire des mensonges signifie brader sa personnalité et sa dignité. C’est se dépouiller de sa dignité et de sa personnalité ; cela déplaît à Dieu, et Il le déteste. Cela en vaut-il la peine ? Non. […] Si tu es quelqu’un qui aime la vérité, tu endureras diverses souffrances en vue de pratiquer la vérité. Même si cela signifie sacrifier ta réputation, ton statut, et endurer les moqueries et les humiliations des autres, tu ne t’en formaliseras pas : pour peu que tu puisses pratiquer la vérité et satisfaire Dieu, c’est suffisant. Ceux qui aiment la vérité choisissent de la pratiquer et d’être honnêtes. Voilà le chemin qui est correct, et il est béni par Dieu. Si une personne n’aime pas la vérité, que choisit-elle ? Elle choisit d’utiliser le mensonge pour maintenir sa réputation, son statut, sa dignité et sa personnalité. Elle préfère faire preuve de fourberie et être détestée et rejetée par Dieu. Ces gens-là rejettent la vérité et rejettent Dieu. Ils choisissent leur propre réputation et leur propre statut. Ils veulent se montrer fourbes. Ils ne se soucient pas de savoir si Dieu est satisfait ou s’Il les sauvera. Ces gens-là peuvent-ils encore être sauvés par Dieu ? Certainement pas, car ils ont choisi le mauvais chemin. Ils ne savent vivre qu’en mentant et en trichant. Ils ne peuvent que mener une vie douloureuse, qu’ils passent à dire des mensonges, les dissimuler et se creuser la tête pour se justifier au quotidien. Si tu t’imagines que les mensonges peuvent entretenir la réputation, le statut, la vanité et l’orgueil que tu désires, tu te fourvoies complètement. En réalité, en mentant, non seulement tu ne parviens pas à préserver ta vanité, ton orgueil, ta dignité et ta personnalité, mais plus grave encore, tu passes à côté de l’occasion de pratiquer la vérité et d’être quelqu’un d’honnête. Même si, sur le coup, tu réussis à ménager ta réputation, ton statut, ta vanité et ton orgueil, tu auras sacrifié la vérité et trahi Dieu. Cela veut dire que ta chance d’être sauvé et perfectionné par Lui sera complètement perdue, ce qui est la plus grande perte qui soit et que tu regretteras toute ta vie. Ceux qui sont fourbes ne le comprendront jamais » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Seul quelqu’un d’honnête peut vivre une véritable ressemblance humaine). Après avoir lu cette parole de Dieu, j’ai réfléchi sur moi-même. Pour préserver mon image et mon statut, et pour éviter que les autres me regardent de haut, avant chaque réunion, je m’étais creusé la cervelle pour savoir comment échanger. J’avais eu peur de faire mauvaise impression devant mes frères et sœurs en m’ouvrant au sujet de mon véritable état. Mais si je n’avais rien dit, mes frères et sœurs auraient pensé que j’étais incompétente et ils m’auraient regardée de haut. Désespérée, j’avais voulu échapper à cette situation. J’ai vu que pour préserver mon image et mon statut, je me creusais les méninges et je préférais me rendre malheureuse plutôt que de m’ouvrir, d’être une personne honnête et de parler à mes frères et sœurs de mon véritable état et de mes difficultés. Quelle fourberie de ma part ! Même si j’avais préservé mon image dans l’esprit des gens pendant un moment, j’avais perdu ma dignité, l’occasion d’être une personne honnête, et l’occasion de chercher la vérité. Je m’étais sentie épuisée à chaque réunion, je n’en avais tiré absolument aucun soulagement. J’avais été l’esclave de mon tempérament corrompu. Les frères et sœurs sont censés manger et boire la parole de Dieu lors des réunions, et échanger sur leur connaissance expérientielle de la parole de Dieu. Si nous avons des problèmes ou des difficultés, nous pouvons les étudier et les résoudre ensemble, et apprendre de nos points forts respectifs. De cette façon, il est facile d’obtenir l’œuvre du Saint-Esprit et de comprendre la vérité. Mais dans les réunions, j’avais toujours pensé à ce que je devais dire pour ne pas être prise de haut, pour que les gens aient une bonne opinion de moi. Je consacrais toutes mes pensées à ça. Il était trop difficile et épuisant de vivre ainsi.
Plus tard, j’ai lu ceci dans la parole de Dieu : « Êtes-vous capables de vous ouvrir et de dire ce qui est vraiment dans votre cœur lorsque vous échangez avec les autres ? Si quelqu’un dit toujours ce qui est vraiment dans son cœur, s’il parle honnêtement, s’il parle clairement, s’il est sincère, et pas du tout superficiel dans l’accomplissement de son devoir, et s’il peut pratiquer la vérité qu’il comprend, alors cette personne a un espoir d’obtenir la vérité. Si une personne se couvre toujours et cache son cœur pour que personne ne puisse la voir clairement, si elle donne une fausse impression pour tromper les autres, alors elle court un grave danger, elle a de gros ennuis, il lui sera très difficile de gagner la vérité. Vous pouvez voir, d’après la vie quotidienne de quelqu’un, ses paroles et ses actions, quelles sont ses perspectives. Si cette personne fait toujours semblant, prend toujours des airs, alors cette personne n’est pas quelqu’un qui accepte la vérité, et elle sera révélée et éliminée tôt ou tard. […] Les gens qui n’ouvrent jamais leur cœur, qui essaient toujours de cacher et dissimuler des choses, qui prétendent être respectables, qui veulent que les autres aient une haute opinion d’eux, qui ne permettent pas aux autres de prendre la pleine mesure d’eux-mêmes, qui veulent que les gens les admirent, ces gens-là ne sont-ils pas idiots ? Ils sont extrêmement idiots ! C’est parce que la vérité sur les gens sera exposée tôt ou tard. Quel chemin parcourent-ils avec ce genre de comportement ? C’est le chemin des pharisiens. Les hypocrites sont-ils en danger ou non ? Ce sont les gens que Dieu déteste le plus, alors penses-tu qu’ils sont en danger ou non ? Tous ceux qui sont des pharisiens suivent le chemin de la destruction ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). J’ai compris, grâce à ces paroles, que Dieu veut que nous soyons des gens honnêtes, que nous parlions simplement et franchement, sans mentir ni tromper, et quand nous exposons de la corruption, nous devons être capables de nous ouvrir et d’en parler, pour que les autres puissent voir nos véritables pensées. Vivre de cette façon n’est pas aussi fatigant, et il est ainsi plus facile d’entrer dans la vérité et d’emprunter le chemin du salut. Mais ceux qui se déguisent sans cesse, qui dissimulent, qui cachent, et qui ne montrent pas leur état aux autres, empruntent le mauvais chemin. Ils ne font que devenir de plus en plus hypocrites, et ils ne peuvent donc jamais résoudre leurs tempéraments corrompus. Cette route mène à la perdition. J’ai pensé aux pharisiens, il y a deux mille ans. En apparence, ils étaient pieux, et passaient leur temps à expliquer les Écritures aux autres dans les synagogues. Ils se tenaient aussi délibérément aux carrefours en priant, pour que les gens pensent qu’ils aimaient Dieu. Mais ils ne craignaient pas Dieu, ils n’honoraient pas Sa grandeur, et ils n’obéissaient pas à Ses commandements. Quand le Seigneur Jésus est apparu et qu’Il a œuvré, ils savaient clairement que Ses paroles avaient autorité et puissance, et qu’elles venaient de Dieu, mais pour conserver leur statut et leurs revenus, ils ont désespérément résisté à l’œuvre de Dieu, ils ont condamné Dieu et ils ont finalement crucifié le Seigneur Jésus. J’ai vu que les pharisiens étaient pieux en apparence, mais que, par essence, ils étaient insidieux et fourbes. Ils étaient habiles pour ce qui était de se déguiser et de tromper. Tout ce qu’ils faisaient visait à induire les gens en erreur et à les contrôler, et à leur extorquer par la ruse leur estime et leur vénération. Le chemin qu’ils empruntaient était un chemin de résistance à Dieu. Ils ont fini par être maudits et punis par Dieu. J’ai réfléchi sur moi-même. Pour avoir une bonne image dans l’esprit des gens, j’avais dissimulé ma corruption, et je n’avais parlé que de la corruption courante que je révélais. Ainsi, non seulement j’avais protégé mon image, mais j’avais aussi donné aux autres l’impression que j’étais une personne simple et ouverte. N’étais-je pas aussi fourbe que les pharisiens ? Cela m’a effrayée. Je ne pouvais plus agir ainsi. Je devais devenir une personne honnête, conformément aux exigences de Dieu.
Après ça, ma sœur m’a envoyé un nouveau passage de la parole de Dieu : « Il y a maintenant beaucoup de gens qui se concentrent sur la poursuite de la vérité et sont capables de rechercher la vérité quand les choses leur arrivent. Si tu souhaites résoudre les mauvais motifs et les états anormaux en toi, tu dois, pour ce faire, rechercher la vérité. Pour commencer, tu dois apprendre à t’ouvrir par l’échange basé sur les paroles de Dieu. Bien sûr, tu dois choisir le bon destinataire pour un échange ouvert : à tout le moins, tu dois choisir quelqu’un qui aime et accepte la vérité, quelqu’un dont l’humanité est relativement bonne, qui est relativement honnête et droit. Naturellement, le mieux serait que tu puisses choisir quelqu’un qui comprenne la vérité, et avec qui l’échange t’aiderait. Trouver ce genre de personne à qui t’ouvrir par l’échange et résoudre tes difficultés peut être efficace. Si tu choisis la mauvaise personne, quelqu’un qui n’aime pas la vérité mais qui a simplement un don ou un talent, elle se moquera de toi et te méprisera, et elle te déshonorera. Ce ne serait pas à ton avantage. D’une part, t’ouvrir et te dévoiler, c’est là l’approche à adopter pour se présenter devant Dieu et Le prier, d’autre part, c’est la façon dont on doit échanger sur la vérité avec les autres. Ne retiens pas les choses en pensant : “J’ai des motivations et des difficultés. Mon état intérieur n’est pas bon, il est négatif. Je ne le dirai à personne. Je vais juste le retenir.” Si tu retiens toujours les choses sans les résoudre, tu deviendras de plus en plus négatif et ton état se dégradera de plus en plus. Tu ne seras pas disposé à prier Dieu. C’est une chose difficile à inverser. Par conséquent, quel que soit ton état, que tu sois négatif ou en difficulté, quelles que soient tes motivations ou quels que soient tes projets personnels, quoi que tu aies appris ou compris par introspection, tu dois apprendre à t’ouvrir et à échanger. Pendant que tu échanges ainsi, le Saint-Esprit œuvre. Et comment le Saint-Esprit œuvre-t-Il ? Il t’éclaire et t’illumine, et te permet de constater la gravité du problème, de prendre conscience de son origine et de son essence, puis Il te fait comprendre petit à petit la vérité et Ses intentions, et il te permet de voir le chemin de pratique et d’entrer dans la vérité-réalité. Lorsqu’une personne peut échanger ouvertement, cela signifie qu’elle a une attitude honnête vis-à-vis de la vérité. Qu’une personne soit honnête, cela s’apprécie en fonction de son attitude vis-à-vis de la vérité » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). J’ai lu cette parole de Dieu, puis ma sœur a échangé : « Pour être une personne honnête, nous devons tout d’abord apprendre à ouvrir notre cœur en cherchant et en échangeant. Si, sans cesse, nous cachons et dissimulons nos états corrompus et que nous ne voulons pas prier ni nous ouvrir dans nos échanges avec les autres, il devient difficile de résoudre nos problèmes. De même, quand une personne est malade, elle cherche un médecin ou demande l’aide de quelqu’un qui a de l’expérience. De cette façon, elle peut comprendre sa maladie, obtenir les bons médicaments, et maîtriser la maladie à temps. Pourtant, certaines personnes dissimulent leur maladie, si bien que, parce qu’elles n’ont pas été soignées à temps, leur maladie empire, ou même se met à menacer leur vie. Si nous voulons résoudre nos états et nos difficultés, nous devons échanger ouvertement et être des gens honnêtes. Voilà la façon correcte de pratiquer. » J’ai pu constater qu’être une personne honnête et s’ouvrir était très important. Je ne croyais pas en Dieu depuis longtemps et je ne comprenais pas la vérité. Même si je reconnaissais que j’avais exposé un tempérament corrompu, je n’étais pas parvenue à le résoudre. Je devais pratiquer l’honnêteté, m’ouvrir au sujet de mon état et chercher la vérité. C’est seulement de cette façon que je pouvais gagner la direction de Dieu, et cela m’aiderait également à résoudre mon tempérament corrompu. Je commençais à peine à abreuver les nouveaux venus, il était donc normal que je ne comprenne pas beaucoup de choses. Quand je ne comprenais pas, je devais m’ouvrir pour chercher avec mes frères et sœurs. Ainsi, je pourrais maîtriser les principes de mon devoir peu à peu, et bien faire ce devoir. Ensuite, j’ai parlé à une autre sœur de mon état durant cette période et de mes difficultés dans mon devoir. Elle ne m’a pas regardée de haut, et elle m’a envoyé des paroles de Dieu et a échangé sur sa propre expérience pour m’aider. Cela m’a permis de gagner une certaine connaissance de mon état, et de la corruption que j’avais exposée, et cela m’a donné un chemin de pratique. J’ai éprouvé un grand bonheur et beaucoup de soulagement. À partir de ce moment, j’ai délibérément pratiqué l’honnêteté et l’ouverture au sujet de mon état.
Un soir, j’ai dû présider une réunion de groupe. Une dirigeante d’Église s’est arrangée pour qu’une dirigeante de groupe anime la réunion avec moi. Cette sœur comprenait mieux la vérité que moi. Durant la réunion, elle a échangé et résolu les problèmes des autres très efficacement, ce qui m’a rendue un peu jalouse. J’ai eu peur que les autres se disent que j’étais inférieure à elle. Après la réunion, la dirigeante d’Église a demandé si j’avais des réflexions à partager. Je savais que je devais me montrer honnête, m’ouvrir au sujet de ma corruption, et chercher une solution. Je lui ai donc dit ce que j’avais révélé dans mon cœur, et elle m’a alors envoyé des paroles de Dieu et m’a parlé de sa propre expérience. J’ai compris que j’étais jalouse de ma sœur parce que j’accordais de l’importance au statut, parce que j’avais un tempérament arrogant et voulais qu’on m’admire. J’ai aussi compris que pour me débarrasser de ma jalousie, je devais prier Dieu davantage, voir la nature et les conséquences de la jalousie, tenir compte du travail de l’Église et de mon devoir, et faire passer en premier les intérêts de l’Église. C’est conforme à l’intention de Dieu. En même temps, je devais également m’occuper correctement de mes défauts et de mes insuffisances, et apprendre davantage des points forts des autres pour compenser mes lacunes. Ainsi, je pourrais mieux comprendre la vérité. J’ai été ravie de comprendre ça. J’ai vraiment eu l’impression que, lorsque je m’ouvrais à mes frères et sœurs, au lieu de me prendre de haut, ils m’aidaient tous beaucoup.
Après avoir fait cette expérience, je sais à quel point il est important d’être honnête. C’est seulement en étant honnête et en s’ouvrant que l’on peut recevoir l’œuvre du Saint-Esprit et en venir à comprendre la vérité. Je vois également qu’être une personne honnête peut nous apporter soulagement et liberté, et nous permettre de vivre comme des êtres humains. Dieu soit loué !