Leçons tirées de mes échecs et revers

14 octobre 2022

Par Chengxin, Corée du Sud

Quand je servais en tant que dirigeante d’Église, Wang Hua dirigeait mon travail. Elle parlait souvent de sa façon de gérer les tâches de l’Église. Elle était responsable du travail au sein de son Église, mais elle supervisait aussi celui de plusieurs autres églises, et les dirigeants supérieurs louaient sa sagesse, son bon calibre et ses compétences. Elle disait que son travail était couronné de succès principalement parce qu’elle se concentrait sur son entrée dans la vie. Elle disait également qu’à l’école, elle avait aimé rédiger des essais, et qu’elle écrivait bien, de sorte que les courriers qu’elle envoyait aux dirigeant et aux collaborateurs avaient rarement besoin d’être révisés, et qu’elle savait expliquer des problèmes complexes de façon claire et éloquente. Elle disait que Dieu lui avait donné ce talent et qu’elle le mettait à profit, désormais. Je l’enviais quand elle me disait ça, et j’admirais son bon calibre, ses performances impressionnantes et sa recherche de la vérité.

Mais après avoir travaillé avec elle pendant deux mois, j’ai remarqué qu’elle restait souvent là où elle était hébergée au lieu d’assister aux réunions. Je lui ai demandé : « Pourquoi ne viens-tu pas aux réunions ? » Elle m’a répondu : « Je mange et bois les paroles de Dieu et je m’équipe de la vérité, pour échanger sur les paroles de Dieu et résoudre les problèmes des membres. » J’ai pensé : « L’heure est venue de propager l’Évangile, et le travail d’évangélisation est ta principale responsabilité. Il y a tant de choses à faire, mais tu restes chez toi. Ne négliges-tu pas le travail pratique pour profiter avec avidité des avantages de ton statut ? » Mais ensuite, je me suis dit : « Elle est de très bon calibre, elle est dirigeante depuis longtemps, même les dirigeants supérieurs reconnaissent son calibre, sa sagesse et ses capacités de travail. Si elle profite un peu des avantages que lui donne son statut, quelle importance ? Nous sommes tous corrompus, il est normal de le manifester par moments. Je dois cesser d’avoir ces vaines pensées. » Alors j’ai cessé d’y réfléchir et la vie a repris son cours. Des collaborateurs et moi avons organisé des réunions avec chaque groupe, pour échanger et motiver tout le monde à faire un travail d’évangélisation. Plus j’ai échangé, plus je suis devenue lucide. J’ai gagné une certaine clarté sur les principes de propagation de l’Évangile et sur un chemin de pratique. Nous avons expliqué à Wang Hua les résultats obtenus dans les réunions, mais à notre grande surprise, elle n’a pas eu l’air impressionnée, et elle a dit, avec un sourire forcé : « Ce que vous avez fait aurait dû être mené a bien par ceux qui répandent l’Évangile. Ce genre de travail est un jeu d’enfant. Dans les réunions, vos échanges devraient plutôt se concentrer sur la recherche de la vérité et l’entrée dans la vie. Le travail d’évangélisation s’en trouvera naturellement couronné de succès. » Mais à ce moment-là, je discernais mal Wang Hua, et après l’avoir écoutée, je n’ai pas osé m’en tenir à ma propre opinion. J’étais tiraillée et perdue, je ne savais pas comment m’y prendre. Si je ne suivais pas son avis, et si la situation tournait mal et que cela affectait le travail d’évangélisation, les frères et sœurs diraient que tout était de ma faute. Perturber et entraver le travail d’évangélisation est malfaisant. Je risquais au minimum d’être punie et remplacée, et, au pire, je pouvais être expulsée. Je me suis dit : « Tant pis, je vais faire ce qu’elle me dit de faire ! »

Le lendemain, lors d’une réunion, quand des membres ont évoqué les problèmes pratiques qu’ils avaient rencontrés en répandant l’Évangile, je n’ai pas analysé ces problèmes ni essayé de les résoudre en fonction des situations réelles qu’ils avaient affrontées. Je me suis contentée d’éviter ces difficultés et problèmes, et j’ai demandé ce qu’ils avaient appris sur eux-mêmes grâce à ces questions. J’ai ajouté que c’était en se concentrant sur l’entrée dans la vie que l’on pouvait obtenir des résultats dans nos devoirs. En entendant ça, les frères et sœurs se sont tous regardés les uns les autres, visiblement frustrés, et personne n’a rien dit. Les jours suivants, les réunions se sont poursuivies de cette façon. Plus j’ai échangé de cette manière, plus je me suis sentie fatiguée. Mon échange était terne et ennuyeux, je n’avais pas grand-chose à dire, et je manquais de direction quand je dirigeais les réunions. Je me sentais vraiment coupable, et nos réunions semblaient dépourvues de l’œuvre du Saint-Esprit. Mes collaborateurs pensaient comme moi. Plus tard, nous sommes allés voir Wang Hua pour échanger avec elle. Nous avons dit que travailler ainsi nous semblait un peu problématique. Mais Wang Hua a persisté à croire que tant que nous échangions sur l’entrée dans la vie, le travail d’évangélisation s’avérerait efficace. Elle a ajouté que nous manquions d’expérience et de perspicacité, et que nous nous focalisions sur notre travail sans chercher la vérité. Quand elle a dit ça, je me suis de nouveau sentie perdue. J’ai pensé : « Elle est de bon calibre, elle dirige de nombreux projets, et les dirigeants supérieurs l’estiment, je dois donc simplement suivre son avis ! Après tout, mon calibre est médiocre, je manque d’expérience et de sagacité, je lui suis inférieure en tout. » En fin de compte, j’ai continué à suivre ses ordres.

Durant cette période, d’autres Églises ont doublé leurs résultats en répandant l’Évangile, mais, quant à nous, nos résultats ont empiré au lieu de s’améliorer. Je me sentais très mal, je ne savais absolument pas ce que je devais faire. À ce moment-là, une réunion de collaborateurs a été organisée, et quand les dirigeants des autres Églises ont appris que nous n’avions pas obtenu de bons résultats en répandant l’Évangile, ils ont critiqué Wang Hua parce qu’elle profitait des avantages de sa situation sans faire de travail pratique. Non, pas du tout. Elle s’est mise à pleurer et a essayé de se justifier. Elle a dit qu’elle n’était pas la seule responsable de ces mauvais résultats, et que des collaborateurs étaient fautifs, eux aussi. Nous avons essayé d’échanger avec elle, pour lui dire de réfléchir à ses actes, mais elle n’a rien voulu savoir. Elle a continué à pleurer et à faire des histoires. Elle a complètement perturbé la réunion. Voyant ce qui se passait, j’ai pensé : « Nous avons échangé et mené le travail d’évangélisation selon les arrangements prévus, mais tu n’as cessé de nous en empêcher, en disant que nous devions nous concentrer sur l’entrée dans la vie. Tu l’as bien dit, n’est-ce pas ? Tu as omis de résoudre les problèmes pratiques dans le travail d’évangélisation en affirmant que nous devions “nous concentrer sur l’entrée dans la vie”. N’est-ce pas ce que tu as fait ? Les choses sont clairement établies, non seulement tu n’as pas reconnu ce que tu avais fait, mais tu as même essayé de rejeter la faute sur les autres. N’es-tu pas en train de refuser la vérité ? » J’ai alors prévu d’informer les dirigeants supérieurs de sa situation, et de les laisser décider si elle était la bonne personne à ce poste. Mais alors, il m’est apparu qu’elle était peut-être simplement dans un mauvais état. Lorsqu’elle avait été traitée, elle avait pris ça comme un véritable affront à sa dignité et à son statut, et c’était pour ça qu’elle avait réagi aussi violemment. Si elle était simplement dans un mauvais état et que je signalais sa situation aux dirigeants supérieurs, allaient-ils penser que je manquais de vérité et de discernement, que j’étais incapable de me montrer équitable ? Et si Wang Hua l’apprenait, penserait-elle que je lui rendais la vie difficile intentionnellement ? Allait-elle m’isoler et m’en faire baver ? Allait-elle essayer de me faire remplacer pour ça ? J’ai pensé qu’il valait mieux d’abord échanger avec elle, et voir ensuite. Après avoir échangé et l’avoir discernée, je pourrais toujours signaler la situation, le cas échéant.

Le deuxième jour de la réunion des collaborateurs, j’ai entendu par hasard Wang Hua qui portait un jugement sur la partenaire d’une sœur devant cette sœur, et qui déclenchait une controverse entre ces deux personnes. Je l’ai rappelée à l’ordre, en disant : « Ces deux sœurs se comprenaient déjà mal, échanger comme ça ne va faire que jeter de l’huile sur le feu. Comment sont-elles censées pouvoir continuer à collaborer après ça ? » Elle n’a pas voulu l’accepter et a continué à se justifier : « Tout ce que j’ai dit est exact, je suis honnête, j’appelle un chat un chat, et je dis ce que je pense. » J’ai répondu : « Ce n’est pas appeler un chat un chat, la façon dont tu as décrit cette sœur n’était ni factuelle ni objective, tu ne faisais que porter un jugement. Tu n’as pas envisagé que ce que tu disais pouvait blesser cette sœur, ni que cela pouvait avoir un effet sur le travail de l’Église. Le seul résultat possible, c’est que leur relation va se détériorer, et qu’elles ne pourront plus collaborer convenablement. On appelle ça semer la discorde. » À ma grande surprise, elle a répondu : « Je ne suis pas de ceux qui ne disent pas ce qu’ils pensent, qui se dérobent, qui ne sont pas francs dans leur travail, mais sournois et fourbes. » Elle attaquait les gens avec ses insinuations à peine voilées. Elle avait de graves problèmes. À ce moment-là, j’ai voulu la signaler, mais alors, j’ai pensé : « Aujourd’hui, je me suis contentée de lui faire des suggestions, et elle m’a aussitôt attaquée. Si elle apprenait que j’avais signalé ses problèmes, la honte la pousserait-elle à se mettre en colère et à se venger ? Elle a déjà dit qu’elle pensait que j’étais sournoise et fourbe, et si elle continuait à nier les faits, et si elle m’accusait d’être fourbe et me faisait remplacer ? La police du PCC me poursuit encore, je ne peux pas rentrer à mon domicile. Si je suis remplacée et que je ne peux plus assister aux réunions chez moi, où vais-je aller ? » Ce soir-là, je me suis vraiment sentie mal, mes pensées se sont emballées et je n’ai pas fermé l’œil de la nuit. Finalement, j’ai décidé de ne pas la signaler. Puis, le lendemain matin, je me suis cogné la tête sur le montant de ma couchette, si fort que cela m’a étourdie, et que j’ai eu deux grosses bosses, qui sont restées visibles plusieurs jours. Je me suis dit : « Est-ce Dieu qui me discipline ? » Mais j’avais alors l’esprit confus, et je me sentais spirituellement insensible, alors je n’ai pas réfléchi sur moi-même. Pendant ces quelques jours, je me suis comportée comme une zombie, et eu l’impression que j’avais perdu l’œuvre du Saint-Esprit.

À mon grand étonnement, juste après la réunion des collaborateurs, des frères et sœurs envoyés par les dirigeants supérieurs sont venus investiguer la situation de Wang Hua, et je leur ai finalement dit tout ce que je savais. Ces frères et sœurs m’ont traitée assez sévèrement : « Tu savais clairement qu’il y avait un problème, pourquoi n’as-tu rien signalé ? Même si tu n’arrivais pas à saisir la substance de ce problème, tu aurais pu au moins signaler ce que tu avais vu, ce que tu savais, et les détails spécifiques de son comportement aux dirigeants supérieurs. Tu savais que tu aurais dû signaler ses problèmes, mais pour te protéger, tu as ignoré la direction du Saint-Esprit, tu n’as pas pratiqué la vérité, et tu n’as pas protégé les intérêts de l’Église le moins du monde. Tu es vraiment égoïste et méprisable ! » Après avoir été ainsi traitée et émondée, j’ai été prise de remords et de regrets, et j’ai eu profondément honte. J’ai prié Dieu, en disant : « Ô Dieu, je sais que je n’ai pas protégé les intérêts de l’Église, mais je ne sais pas en quoi je me suis trompée. S’il Te plaît, éclaire-moi et guide-moi, pour que je me connaisse moi-même. Je suis prête à me repentir. »

Ensuite, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu. « Dans leur travail, les dirigeants et ouvriers d’Église doivent être attentifs à deux principes : l’une est de faire leur travail exactement selon les principes stipulés par les arrangements de travail, en n’enfreignant jamais ces principes et en ne basant pas leur travail sur quelque chose qu’ils pourraient imaginer ou sur leurs propres intentions. En tout ce qu’ils font, ils devraient se soucier du travail de l’Église et toujours faire passer les intérêts de la maison de Dieu en premier. Il y a l’autre chose qui est essentielle : c’est qu’en tout ce qu’ils font, ils doivent se concentrer sur la direction du Saint-Esprit et tout faire dans la stricte observance de la parole de Dieu. S’ils sont encore capables d’aller à l’encontre de la direction du Saint-Esprit, ou s’ils suivent obstinément leurs propres idées et font les choses selon leur propre imagination, alors leurs actions constitueront une résistance des plus sérieuses contre Dieu. Tourner le dos fréquemment à l’éclairage et à la direction du Saint-Esprit ne peut conduire qu’à une impasse. S’ils perdent l’œuvre du Saint-Esprit, alors ils ne seront pas capables de travailler, et même s’ils arrivent effectivement à travailler, ils n’accompliront rien » (La Parole, vol. 3, « Sermons de Christ des derniers jours », Troisième partie). En songeant à ces paroles, j’ai compris que ce que Dieu exigeait des dirigeants et ouvriers dans leurs tâches, c’était qu’ils travaillent précisément selon les arrangements, et qu’ils suivent les principes de la maison de Dieu. S’ils suivent leur propre chemin, contre les principes et la direction du Saint-Esprit, s’ils s’en tiennent obstinément à leurs propres idées dans leur travail, cela constitue une grave résistance à Dieu. C’est seulement alors que j’ai compris pourquoi j’avais perdu l’œuvre du Saint-Esprit et sombré dans les ténèbres. En repensant que j’avais vu Wang Hua ne pas aller à l’Église et ne pas faire de travail d’évangélisation, j’ai compris qu’elle s’était opposée aux arrangements de travail. Quand je lui avais obéi, j’avais clairement perdu l’œuvre du Saint-Esprit et je n’avais obtenu aucun résultat. Mais comme je croyais qu’elle était de bon calibre, qu’elle était efficace, j’avais accepté de violer, avec elle, les arrangements de travail, et, par conséquent, le travail d’évangélisation en avait pâti. J’avais vu que Wang Hua refusait de réfléchir sur elle-même, alors qu’elle avait sans cesse tort, qu’elle allait jusqu’à inverser les rôles et attaquer les autres, qu’elle refusait complètement la vérité. Mais comme j’avais eu peur de l’offenser et d’être remplacée, je n’avais pas signalé son problème, je n’avais pas corrigé mes erreurs, même après avoir été disciplinée par Dieu. Je m’étais opposée aux arrangements de travail et à la direction du Saint-Esprit, j’avais renchéri dans ma résistance à Dieu. Comment Dieu aurait-il pu ne pas me cacher Son visage ? Je n’avais gagné aucun éclairage grâce aux paroles de Dieu, je n’avais rien eu à dire dans mon échange, je n’avais pas trouvé de chemin dans mes devoirs, j’avais sombré dans les ténèbres. Comme le disent les paroles de Dieu, je m’étais retrouvée dans une impasse. N’avais-je pas affronté le tempérament juste de Dieu ?

Plus tard, alors que je réfléchissais à tout ça, je suis tombée sur ce passage des paroles de Dieu : « Quand surgit la confusion, êtes-vous cerné par les difficultés ? Si vous êtes cerné par les difficultés, cela signifie que vous devez faire un choix. Et si vous ne pouvez pas voir quelle est la source de ce problème, vous n’aurez aucun moyen de le résoudre. Face à des telles circonstances, les dirigeants et les ouvriers doivent faire le point sur la situation globale et les opinions et attitudes de la majorité des gens, puis signaler la situation au Supérieur et chercher une réponse, afin de résoudre rapidement le problème. Êtes-vous souvent confronté à la confusion ? (Oui.) Faire souvent face à la confusion est un problème. S’il se passe quelque chose et que tu ne sais pas quelle est la bonne façon de faire face à la situation, et que quelqu’un te propose une solution qui te paraît raisonnable, puis que quelqu’un d’autre te propose une autre solution, dont tu penses aussi qu’elle est raisonnable, et que tu ne parviens pas à voir quelle solution est la plus adaptée, et si les opinions de tout le monde varient et que personne n’est capable de saisir quelle est la racine et l’essence du problème, alors il y aura forcément des bévues dans la résolution de ce problème. Et donc, si le problème doit être résolu, il est vraiment essentiel, vraiment important de parvenir à la source et à l’essence. Si les dirigeants et les ouvriers ne savent pas faire de distinctions, s’ils sont incapables de saisir l’essence du problème, s’ils ne sont pas capables d’en tirer les bonnes conclusions, alors ils doivent le signaler promptement au Supérieur et chercher une réponse. C’est absolument nécessaire, ce n’est pas faire une montagne d’une taupinière. Si le problème ne peut pas être résolu, alors il y aura des conséquences graves, ce qui affectera le travail de l’Église, il faut que ce soit clair pour toi » (La Parole, vol. 5, « Les responsabilités des dirigeants et des ouvriers »). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que lorsque nous rencontrons des problèmes dans nos devoirs, comme des conflits entre collaborateurs que nous ne savons pas résoudre, ou quand nous voyons des problèmes chez des gens qui ont un rôle important, sans les voir clairement, et que nous ne savons pas les résoudre, ce qui mène à la confusion et à d’autres difficultés, nous devons le signaler rapidement aux dirigeants supérieurs et chercher une solution. Signaler des problèmes n’est pas souligner les défauts des gens, ni les dénoncer, ce n’est pas faire une montagne d’une taupinière. L’important est d’aider les gens à résoudre les problèmes qu’ils ne comprennent pas, pour éviter les retards dans le travail, et dans l’entrée dans la vie des gens. Quant à moi, quels que soient les problèmes que j’avais rencontrés et leur gravité, j’avais préféré retarder le travail et nuire à l’entrée dans la vie de mes frères et sœurs plutôt que de signaler des problèmes si cela menaçait mes intérêts ou mes perspectives d’avenir. Quand j’avais vu Wang Hua s’opposer aux arrangements de travail et ne pas superviser le travail d’évangélisation, même si je n’avais pas entièrement compris le problème, j’avais senti que quelque chose n’allait pas, qu’elle dépassait les bornes et que je devais signaler sa situation aux dirigeants supérieurs, mais j’avais craint d’être tenue pour responsable si je ne suivais pas ses ordres, alors j’avais fait ce qu’elle me demandait. Quand Wang Hua avait fait des histoires après avoir été émondée et traitée, même si je n’avais pas su avec certitude si elle était simplement dans un mauvais état, ou si elle rejetait et méprisait la vérité du fait de son essence même, j’aurais pu faire un rapport à temps, et laisser les dirigeants supérieurs envoyer quelqu’un investiguer et discerner la situation, pour éviter de retarder le travail de l’Église parce que la mauvaise personne avait été employée. Mais j’avais eu peur, en la signalant à tort, que les dirigeants supérieurs pensent que je manquais de discernement, et j’avais redouté que Wang Hua me réprime par la suite, alors j’avais hésité à signaler son problème et remis les choses à plus tard. Si j’avais été responsable, si j’avais protégé le travail de l’Église, alors, que je sois capable ou non de saisir l’essence du problème et de comprendre la vérité, je n’aurais été limitée par rien et j’aurais trouvé le moyen de protéger les intérêts de l’Église. Mais à la place, afin de me protéger, j’étais restée passive, je m’étais trouvé des excuses en disant que je signalerais cette personne quand je la discernerais correctement. Mais si j’avais attendu de la discerner correctement, n’aurait-il pas été trop tard ? Le travail d’évangélisation ne s’en serait-il alors pas trouvé encore plus affecté ? C’est alors que j’ai compris à quel point il était important de chercher la vérité face à la confusion et aux difficultés. S’engager à protéger le travail de l’Église est vraiment important.

Pour me protéger, j’avais hésité à signaler les problèmes de Wang Hua et remis les choses à plus tard, ce qui avait nui gravement au travail d’évangélisation. J’ai été pleine de regrets. Puis je suis tombée sur ces passages, dans lesquels Dieu exposait les antéchrists : « Comment se manifestent l’égoïsme et l’ignominie des antéchrists ? Pour tout ce qui est profitable à leur statut ou à leur réputation, ils font l’effort de faire ou de dire tout ce qui est nécessaire et ils endurent volontiers n’importe quelles souffrances. Mais lorsqu’il s’agit du travail organisé par la maison de Dieu, ou lorsqu’il s’agit d’un travail qui profite à la croissance de la vie des élus de Dieu, ils l’ignorent complètement. Même lorsque des gens maléfiques dérangent et interfèrent, et commettent toutes sortes de mal, affectant profondément, de ce fait, le travail de l’Église, ils restent passifs et indifférents, comme s’ils n’étaient pas concernés. Et si quelqu’un découvre et signale les méfaits d’un malfaiteur, ils disent qu’ils n’ont rien vu et feignent l’ignorance » (« Annexe 4 : Résumé du caractère des antéchrists et de l’essence de leur tempérament (Partie I) », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). « Certaines personnes ne comprennent pas beaucoup de vérités. Elles ne comprennent les principes dans rien de ce qu’elles font, et quand elles rencontrent des problèmes, elles ne connaissent pas la manière correcte de les gérer. Comment les gens devraient-ils pratiquer dans cette situation ? Le critère minimum qu’elles devraient respecter consiste à agir en toute conscience : c’est la base. Comment dois-tu agir en toute conscience ? Agis avec sincérité, et sois digne de la bonté de Dieu, du fait qu’Il t’a donné cette vie, et de cette chance que Dieu t’offre d’atteindre le salut. Est-ce là agir en toute conscience ? Une fois que tu respecteras le strict minimum de ces critères, tu auras obtenu la protection et tu ne commettras plus d’erreurs graves. Tu ne feras alors plus aussi facilement des choses pour désobéir à Dieu ou fuir tes responsabilités, et tu ne seras pas non plus aussi susceptible d’agir de manière négligente. En plus, tu ne seras pas aussi enclin à conspirer pour ta propre position, ta renommée, ta fortune et ton avenir. Voilà le rôle que joue la conscience. La conscience et la raison doivent l’une et l’autre être des composantes de l’humanité d’une personne. Elles sont les plus fondamentales et les plus importantes. Quel genre de personne manque de conscience et n’a pas la raison d’une humanité normale ? D’une manière générale, c’est une personne qui manque d’humanité, dont l’humanité est extrêmement mauvaise. En allant plus en détail, quelles manifestations d’humanité perdue cette personne présente-t-elle ? Essayez d’analyser les caractéristiques que l’on retrouve chez de telles personnes et les manifestations spécifiques qu’elles présentent. (Elles sont égoïstes et méprisables.) Les personnes égoïstes et méprisables sont superficielles dans leurs actions et se tiennent à l’écart de tout ce qui ne les concerne pas personnellement. Elles ne tiennent pas compte des intérêts de la maison de Dieu ni de la volonté de Dieu. Elles n’assument aucun fardeau pour témoigner en faveur de Dieu ou pour accomplir leurs devoirs, et n’ont aucun sens des responsabilités. […] Il y a des gens qui n’assument aucune responsabilité, quel que soit le devoir qu’ils accomplissent. Ils ne signalent pas non plus rapidement les problèmes qu’ils découvrent à leurs supérieurs. Quand ils voient des gens être indiscrets et perturbateurs, ils ferment les yeux. Quand ils voient des gens méchants commettre le mal, ils n’essaient pas de les arrêter. Ils n’accordent pas la moindre considération aux intérêts de la maison de Dieu, ni à ce que sont leur devoir et leur responsabilité. Lorsqu’ils accomplissent leur devoir, les gens comme ça ne font pas de vrai travail. Ce sont des béni-oui-oui avides de confort. Ils ne parlent et n’agissent que pour leur vanité, leur image, leur statut et leurs intérêts, et s’assurent de consacrer leur temps et leurs efforts à tout ce qui leur est profitable » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, En offrant son cœur à Dieu, on peut obtenir la vérité). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que dans nos devoirs, nous rencontrons souvent des problèmes que nous ne comprenons pas entièrement et que nous ne savons pas résoudre, mais ceux qui ont une humanité protègent les intérêts de l’Église en toute bonne conscience. Ceux qui sont sans conscience ni raison ne tiennent compte que de leur dignité, de leur statut et de leurs propres intérêts. Ils ne signalent pas les problèmes et sont incroyablement égoïstes et méprisables. J’avais agi exactement comme ça. J’avais hésité à signaler que Wang Hua perturbait le travail de l’Église afin de protéger ma réputation, mon statut et mes perspectives d’avenir. J’avais vécu selon des poisons sataniques tels que : « Protégez-vous, ne cherchez que pour échapper aux reproches » et « Quand on sait que quelque chose ne va pas, il vaut mieux se taire ». J’avais eu peur d’être réprimée ou remplacée en signalant les problèmes de Wang Hua, alors je m’étais trouvé des excuses apparemment raisonnables, comme : « Tout le monde est corrompu », « Peut-être qu’elle est simplement dans un mauvais état », et « Je signalerai son problème quand je comprendrai mieux la situation ». Ces excuses pouvaient sembler légitimes, mais, en réalité, j’avais juste essayé de me protéger, de fuir mes responsabilités. Je ne m’étais souciée que de ma réputation, de mon statut, de mes perspectives d’avenir et de ma destination, je n’avais pas tenu compte du travail de l’Église ni protégé ses intérêts. Je m’étais montrée égoïste et inhumaine. J’avais mordu la main qui me nourrissait ! J’avais perdu l’œuvre du Saint-Esprit et subi le châtiment de Dieu. C’était là Sa justice.

Plus tard, je me suis demandé pourquoi j’avais sans cesse hésité à signaler les problèmes de Wang Hua. Un autre aspect de la question était que je n’avais aucun discernement sur elle. Grâce à l’exposition des paroles de Dieu, j’ai gagné en discernement et en compréhension quant au comportement de Wang Hua. Dieu dit : « Leur méthode, pour s’exalter et témoigner d’eux-mêmes, consiste à se vanter et à rabaisser les autres. Ils se dissimulent et se camouflent, également, cachant aux autres leurs points faibles, leurs défauts et leurs insuffisances, pour qu’ils ne voient jamais que leur côté brillant. Quand ils n’ont pas le moral, ils n’osent même pas le dire aux autres : ils n’ont pas le courage de s’ouvrir et d’échanger avec eux, et quand ils font quelque chose de mal, ils font de leur mieux pour le masquer et le dissimuler. Ils ne mentionnent jamais le mal qu’ils ont causé au travail de l’Église dans le cadre de l’accomplissement de leur devoir. Cependant, dès qu’ils ont apporté quelque contribution mineure ou obtenu quelque succès modeste, ils sont prompts à le faire remarquer. Ils sont impatients de faire savoir au monde entier combien ils sont capables, combien leur calibre est élevé, combien ils sont exceptionnels et combien ils valent mieux que le commun des mortels. N’est-ce pas là une façon de s’exalter et de témoigner de soi-même ? S’exalter et témoigner de soi-même, est-ce ce que fait quelqu’un qui a conscience et raison ? Non. Quand les gens font cela, quel tempérament cela révèle-t-il donc, habituellement ? L’arrogance est l’un des principaux tempéraments révélés, suivie par la malhonnêteté, et cela consiste à faire tout ce qu’il est possible de faire pour être tenu en haute estime par les autres. Leurs histoires sont totalement inattaquables : leurs paroles reflètent clairement des motivations et des plans, pourtant, ils veulent cacher le fait qu’ils s’affichent. Le résultat de ce qu’ils disent, c’est que les gens ont l’impression qu’ils sont meilleurs que les autres, que personne ne les égale, que tous les autres leur sont inférieurs. Or, ce résultat n’est-il pas obtenu par des moyens sournois ? Quel tempérament se cache derrière de tels moyens ? Et n’y a-t-il pas là de la méchanceté ? C’est là un genre de tempérament méchant. On peut voir que ces moyens qu’ils emploient sont dictés par un tempérament malhonnête : alors pourquoi dis-Je que c’est méchant ? Quel lien cela a-t-il avec la méchanceté ? Qu’en pensez-vous, peuvent-ils être ouverts concernant leurs buts quand ils s’exaltent et témoignent d’eux-mêmes ? Non, ils ne le peuvent pas. Mais il y a toujours un désir au plus profond de leur cœur, et ce qu’ils disent et font sert ce désir, et les buts et les motivations de ce qu’ils disent et font restent très secrets. Ils détourneront l’attention, par exemple, ou emploieront des méthodes louches pour atteindre ces buts. Cette culture du secret n’est-elle pas sournoise par nature ? Et cette sournoiserie ne peut-elle pas être qualifiée de méchante ? Si, on peut en effet la qualifier de méchante, et cela va plus loin que la malhonnêteté. Ils emploient certains moyens ou certaines méthodes pour atteindre leurs buts. Ce tempérament est la malhonnêteté. Cependant, l’ambition et le désir éhontés, au fond de leur cœur, d’être toujours suivis, admirés et vénérés par les gens les gouvernent souvent, de sorte que, partout, ils s’exaltent eux-mêmes et témoignent d’eux-mêmes, et ils font ces choses sans scrupules et sans honte. Quel est ce tempérament ? Cela atteint le niveau du mal » (« Section 4 : Ils font leur propre éloge et témoignent à leur propre sujet », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Grâce à ces paroles de Dieu, j’ai vu que les antéchrists avaient un tempérament arrogant et malfaisant. Ils usent de toutes sortes de méthodes pour s’exalter et témoigner d’eux-mêmes, et amènent peu à peu les gens, à leur insu, à les admirer plus que tout, pour atteindre leur objectif : prendre au piège et contrôler les gens. Ces paroles de Dieu m’ont permis de mieux discerner les méthodes et intentions de Wang Hua. En repensant à mes interactions avec elle, je me suis souvenue qu’elle se vantait souvent de la façon dont elle gérait le travail, dont les dirigeants supérieurs l’encensaient, et ce qu’elle disait donnait l’impression qu’elle accordait une grande importance à l’entrée dans la vie, et qu’elle cherchait la vérité. Elle affichait aussi souvent ses talents, affirmant être capable de rédiger des lettres dans une prose fluide et élégante qui nécessitait rarement des révisions. Les autres se sentaient donc inférieurs à elle en toutes choses, ils pensaient ne pas lui arriver à la cheville. Wang Hua employait toutes sortes de méthodes pour s’afficher et se vanter, sans jamais exposer sa propre corruption. Elle déformait même les faits et se dissimulait, elle se camouflait et s’embellissait, pour que personne ne voit ses faiblesses, ses insuffisances et intentions sournoises. En fait, les dirigeants supérieurs l’avaient traitée à maintes reprises parce qu’elle ne choisissait pas les gens selon le principe, et qu’elle agissait imprudemment dans ses devoirs, mais elle n’en parlait jamais. Elle ne parlait que des dirigeants qui l’encensaient et qui avaient une haute opinion d’elle, et ne montrait aux gens que les aspects les plus présentables d’elle-même. Elle restait souvent chez elle au lieu d’aller à l’Église, et affirmait qu’elle s’équipait de la vérité pour mieux pouvoir résoudre les problèmes des gens, alors qu’elle ne faisait que profiter des avantages de son statut. Clairement, elle ne faisait aucun travail pratique, ne résolvait aucun problème réel dans le travail d’évangélisation, mais répandait l’idée fausse qu’en résolvant les problèmes liés au travail d’évangélisation durant les réunions, les gens se focalisaient sur le travail au lieu de l’entrée dans la vie. De même, elle attaquait et dénigrait sans cesse les autres, qualifiant leur travail pratique de jeu d’enfant. Elle semait la discorde, détruisait les relations entre frères et sœurs, discréditait les autres en secret, pourtant, elle affirmait être honnête, franche et directe… Tous les actes de Wang Hua étaient sinistres et fourbes. Sans l’exposition de Dieu, il aurait été facile de se laisser berner et de l’admirer et l’adorer. Ayant compris tout cela, j’ai finalement retrouvé mes esprits, et gagné un certain discernement quant à l’essence d’antéchrist de Wang Hua.

En réfléchissant, j’ai compris que mon manque de discernement à son égard s’expliquait aussi parce que je ne savais pas faire la distinction entre un cas de corruption isolé et une nature et une essence corrompues. Ensuite, j’ai trouvé ces paroles de Dieu : « Ceux qui ont été corrompus par Satan ont tous un tempérament corrompu. Certains n’ont rien d’autre qu’un tempérament corrompu, tandis que d’autres ne sont pas comme cela : non seulement ils ont un tempérament satanique corrompu, mais leur nature est également malveillante à l’extrême. Non seulement leurs paroles et leurs actes révèlent leur tempérament satanique corrompu, mais en outre, ces gens sont eux-mêmes le vrai diable Satan » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avertissement à ceux qui ne pratiquent pas la vérité). « Comment Dieu définit-Il les antéchrists ? Les antéchrists détestent la vérité et sont hostiles à Dieu. Ils sont les ennemis de Dieu ! Être hostile à la vérité, détester Dieu, détester tout ce qui est positif n’est pas la faiblesse et l’ignorance temporaires de gens ordinaires, ni un exemple passager de réflexion erronée, d’opinions erronées ou de compréhension absurde, qui sont incompatibles avec la vérité. Ce n’est pas le problème. Ce sont des antéchrists, des ennemis de Dieu, et leur rôle est de détester tout ce qui est positif, de détester toutes les vérités, de détester Dieu et d’être hostile à Dieu. Et comment Dieu considère-t-Il un tel rôle ? Il n’y aura aucun salut par Dieu ! Ces gens méprisent la vérité, ils détestent la vérité, et c’est là avoir la nature d’un antéchrist. Comprenez-vous cela ? Ce qui est exposé ici, c’est le mal, la malveillance et le dégoût de la vérité, et il s’agit là des tempéraments sataniques les plus graves de tous les tempéraments corrompus, de choses qui sont les caractéristiques principales de Satan, et qui ont le plus l’essence de Satan, il ne s’agit pas des tempéraments corrompus révélés dans l’humanité corrompue ordinaire. Les antéchrists sont une force qui est hostile à Dieu, ils sont susceptibles de perturber et d’essayer de contrôler l’Église et ils sont enclins à saper et à interrompre le plan de gestion de Dieu. Il ne s’agit pas là de choses que font les gens ordinaires dotés d’un tempérament corrompu, seuls des antéchrists font cela. Vous ne devez pas prendre ça à la légère » (« Section 6 : Ils se comportent de façon sournoise, ils sont arbitraires et dictatoriaux, ils n’échangent jamais avec les autres et ils obligent les autres à leur obéir », dans La Parole, vol. 4, « Exposer les antéchrists »). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à comprendre que tous ceux qui ont été corrompus par Satan ont un tempérament corrompu, mais que certaines personnes ont humanité, conscience et raison, et sont capables d’accepter la vérité. Quand ces dernières font des erreurs dans leurs devoirs, et qu’elles sont exposées, traitées et corrigées, même si elles se sentent honteuses et résistantes, et qu’elles se justifient, dès qu’elles réfléchissent sur elles-mêmes, par la suite, elles en viennent à mépriser leur nature corrompue et leurs méthodes imparfaites, elles comprennent qu’elles ont entravé le travail de l’Église, éprouvent des regrets, et sont capables de se mépriser, de se repentir et d’opérer une transformation. Néanmoins, certains ont non seulement le tempérament corrompu de Satan, mais aussi une nature malveillante, ils n’acceptent pas du tout la vérité et même, ils la méprisent. Quel que soit le mal qu’ils font, ou le tort qu’ils causent au travail de l’Église, ils n’en souffrent absolument pas et ne réfléchissent pas sur eux-mêmes. Ils n’en éprouvent pas la moindre culpabilité. Ils ont beau être traités et exposés, ils ne reconnaissent jamais leurs torts, ils n’acceptent jamais les simples faits quand ils sont révélés. Ils méprisent la façon dont Dieu les traite, les émonde, les juge et les châtie, et, à en juger par leur attitude envers la vérité et les choses positives, ils sont clairement hostiles à Dieu, ils sont Ses ennemis jurés. Je me suis souvenue du comportement de Wang Hua : clairement, elle ne faisait aucun travail pratique, se montrait arrogante, défendait ses propres croyances et entravait le travail d’évangélisation. Quand les autres dirigeants l’avaient exposée et traitée, elle n’avait pas accepté ce qu’ils disaient, elle avait présenté des arguments infondés et rejeté la faute sur les autres, et, de ce fait, elle avait perturbé toute la réunion. Quand je l’avais avertie qu’elle jugeait les autres et semait la discorde entre les frères et sœurs, non seulement elle ne l’avait pas accepté, mais elle avait inversé les rôles en m’attaquant et en me condamnant. Elle parlait sans cesse de se concentrer sur l’entrée dans la vie, faisant ainsi croire aux gens qu’elle cherchait la vérité, mais en réalité, les arrangements de travail de la maison de Dieu et la volonté de Dieu la dégoûtaient et elle s’y opposait. Quand elle avait été exposée et traitée, elle ne s’était pas soumise du tout, elle avait même été offensée et dégoûtée. Quels que soient les erreurs qu’elle commettait et le tort qu’elle causait au travail de l’Église, elle ne le reconnaissait jamais, n’éprouvait aucun remords, ne se sentait pas redevable, et manquait totalement de conscience. Elle ne se souciait que de ses propres intérêts, et si quelqu’un menaçait son statut, elle se mettait en colère et lançait des contre-accusations infondées. Elle n’acceptait absolument pas la vérité ni les choses positives, et elle traitait en ennemi quiconque essayait d’échanger avec elle ou de la corriger. Elle attaquait tous ceux qui tentaient de l’exposer. Vu qu’elle détestait vraiment la vérité, qu’elle méprisait ceux qui pratiquaient la vérité et détestait ceux qui l’exposaient par sens de la justice, ne prenait-elle pas Dieu comme ennemi ? Comme le disent les paroles de Dieu : « Ce ne sont pas la faiblesse et l’ignorance temporaires de gens ordinaires, ni un exemple passager de réflexion erronée, d’opinions erronées ou de compréhension absurde, qui sont incompatibles avec la vérité. Ce n’est pas le problème. Ce sont des antéchrists, des ennemis de Dieu, et leur rôle est de détester tout ce qui est positif, de détester toutes les vérités, de détester Dieu et d’être hostile à Dieu. » Quand Wang Hua a été remplacée, elle ne s’est pas calmée et n’a pas reconnu sa malfaisance. Elle a même dit : « J’agis devant Dieu et je me moque de ce que pensent les autres. » Elle n’a vraiment pas semblé avoir des remords ni réfléchir sur elle-même. Sa nature était malveillante et détestait la vérité, n’était-elle pas un antéchrist typique ? Les gens comme elle ne font que perturber et interrompre le travail de l’Église.

Plus tard, les frères et sœurs ont voté majoritairement pour expulser Wang Hua de l’Église. Pendant son remplacement, nous avons offert des échanges pour faciliter le travail d’évangélisation, en nous basant sur les arrangements de travail, et le travail d’évangélisation de l’Église s’est vite nettement amélioré. Je me suis alors sentie encore plus redevable, et je me suis méprisée pour avoir été aussi égoïste, pour ne m’être souciée que de moi, pour ne pas avoir protégé le travail de l’Église et permis à un antéchrist de faire le mal, de perturber le travail d’évangélisation de l’Église. Je me suis juré qu’à l’avenir, chaque fois que je verrais quelqu’un perturber le travail de l’Église, j’allais pratiquer la vérité et protéger le travail de l’Église. Quels que soient le statut de la personne et la somme de travail qu’elle avait abattue, et même si cette personne parlait de doctrine de façon convaincante, tant qu’elle perturberait le travail de l’Église, j’allais soutenir les principes de vérité. Même si les autres me disaient arrogante ou me condamnaient en tant que scélérate ou antéchrist, j’allais protéger le travail de l’Église. Même si je ne comprenais pas tout à fait la situation, j’allais signaler ce que j’avais vu aux dirigeants supérieurs. Alors j’ai prié Dieu, et dit que si je ne protégeais pas le travail de l’Église face à un problème, j’étais prête à être disciplinée par Dieu.

Quelques mois plus tard, des membres ont signalé qu’une dirigeante nommée Li Na, dans une autre Église, ne faisait aucun travail pratique, qu’elle n’avait pas remplacé des faux dirigeants et ouvriers, et qu’elle avait même promu des scélérats. Ces gens ne travaillaient pas selon le principe, et les offrandes à Dieu s’en étaient trouvées abîmées. Li Na avait particulièrement tendance à s’afficher et à dénigrer les autres, et tous les frères et sœurs l’admiraient. Ses collaborateurs avaient souligné ses problèmes à maintes reprises, mais elle avait refusé ce qu’ils disaient. En plus, elle jugeait les dirigeants supérieurs, ce qui avait conduit ses partenaires et collaborateurs à avoir des préjugés contre ces dirigeants. Quand les dirigeants supérieurs avaient envoyé quelqu’un pour l’aider à mener à bien le travail, elle avait ostracisé cette personne. Non seulement elle ne coopérait pas, mais elle portait des jugements et sabotait le travail, en disant que la personne envoyée par les dirigeants ne savait pas résoudre les problèmes, et que le travail n’était donc pas fait. Ayant appris ça, j’ai compris que cette personne pouvait très bien être un antéchrist, alors j’ai discuté avec les collaborateurs, en vue de la remplacer rapidement. Mais quand j’ai su que Li Na était la sœur cadette de ma partenaire, j’ai hésité. Si je remplaçais Li Na, qu’allait penser de moi ma partenaire ? Allait-elle dire que je voulais affronter Li Na ? J’ai retourné le problème dans tous les sens, et j’ai été de plus en plus partagée, je ne savais pas quoi faire. C’est alors que j’ai compris que mon état d’esprit et mes intentions étaient erronés. J’essayais de nouveau de protéger mes propres intérêts. Je me suis souvenue que, la fois précédente, je m’étais trop souciée de me protéger moi-même, je n’avais pas exposé l’antéchrist à temps, et j’avais gravement nui au travail de l’Église, commettant une transgression que je ne pourrais jamais réparer. Je ne pouvais pas recommencer à protéger mes propres intérêts, je devais pratiquer la vérité et protéger le travail de l’Église. Quoi que les autres pensent de moi, l’essentiel était d’accomplir la volonté de Dieu. Alors mes collaborateurs et moi avons renvoyé Li Na selon le principe. Plus tard, des investigations ont révélé que Li Na s’était continuellement exaltée et affichée pour tromper et piéger les autres, pour contrôler l’Église et établir un royaume indépendant. C’était un antéchrist. La majorité des membres de l’Église ont voté pour qu’elle soit expulsée. J’ai fait cette expérience : renoncer à ma chair, pratiquer la vérité et agir selon le principe m’a apporté la paix, la satisfaction et la joie. J’ai aussi compris que ce n’était qu’en pratiquant la vérité que l’on pouvait porter témoignage, et faire honte à Satan. Dieu soit loué pour Sa direction.

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