L’affect ne doit pas passer avant les principes

8 janvier 2023

Par Lin Xi, États-Unis

Il y a environ six mois, Ruthy et moi accomplissions nos devoirs en groupe. Ruthy était cultivée, avait un bon calibre et était assez douée. Elle était très appréciée au sein du groupe. Quant à moi, à tous les points de vue, je n’étais jamais à la hauteur. Souvent, j’échouais dans mon devoir et j’étais exposée, mais Ruthy ne m’a jamais dédaignée ni méprisée et elle me consolait et m’encourageait toujours. Dès qu’elle avait quelque chose en tête, elle venait en discuter avec moi, ce qui me touchait vraiment et me faisait la considérer comme une amie proche. Même si je savais que son tempérament était quelque peu arrogant et qu’elle ne prenait pas bien les suggestions, vu que je l’appréciais, je ne soulevais jamais ces questions avec elle. Je pensais même que tout le monde avait un tempérament corrompu et que ce n’était pas quelque chose qui pouvait être résolu du jour au lendemain. Pendant un certain temps, j’ai enchaîné les problèmes dans mon devoir, et dans ma négativité, juste au moment où je voulais abandonner, Ruthy a activement travaillé avec moi et m’a patiemment aidée à résoudre mes problèmes techniques. J’ai constaté des résultats dans mon devoir et j’ai finalement pu pousser un soupir de soulagement. En m’aidant à traverser cette crise, j’ai senti que Ruthy avait une réelle compassion pour moi, et je lui en étais sincèrement reconnaissante. Un peu plus tard, elle est devenue dirigeante. J’étais sincèrement heureuse pour elle et je l’encourageais souvent.

Un soir, alors que je m’apprêtais à aller me coucher, Ruthy m’a soudainement envoyé un message disant qu’elle avait été renvoyée et qu’elle en avait le cœur brisé. En discutant avec elle, j’ai découvert qu’elle avait été dénoncée par certains frères et sœurs. Le dirigeant lui avait lu les détails du rapport, qu’elle avait considéré comme une exagération des faits très difficile à accepter. Par exemple, ils avaient dit qu’elle était très avide de réputation et de statut. Et bien qu’elle ait admis qu’elle appréciait ces choses, elle a nié qu’il s’agisse d’un désir insatiable. Le rapport disait aussi qu’elle ne coopérait pas harmonieusement, qu’elle ne faisait pas de travail concret et que lorsque les choses n’allaient pas dans son sens, elle était de mauvaise humeur et perturbait le travail de l’Église. Elle a admis qu’elle avait eu quelques problèmes dans son devoir, mais pas aussi sérieux. Alors qu’elle parlait de ses griefs, elle a fondu en larmes. Elle a également dit que ce rapport ne faisait que la faire passer pour quelqu’un de mauvais, était orienté contre ceux qui l’avaient dénoncée et le dirigeant qui avait géré l’affaire, et qu’elle pensait que le dirigeant n’écoutait qu’une seule version des faits. Elle a également dit que bien qu’elle ait eu des problèmes dans son devoir, personne n’avait échangé sur ces choses avec elle pour l’aider, et que son renvoi soudain était totalement injuste. Plus elle parlait, plus elle se sentait lésée. En la voyant si malheureuse, j’ai été assez affectée. Et en la consolant, je me suis demandé : « Les affirmations du rapport sont-elles vraiment si exagérées ? A-t-elle vraiment été renvoyée à tort ? » Ruthy a alors soudainement dit quelque chose qui m’a mise très mal à l’aise. Elle a dit : « Pour moi, ce rapport est comme une dénonciation de la Révolution culturelle. Ils veulent juste m’accabler de tout un tas d’accusations pour me faire tomber et me salir. » Mon cœur a fait un bond. J’ai trouvé que ce qu’elle disait était vraiment étrange. Être dénoncée et renvoyée étaient des faits graves. Pourtant, elle ne réfléchissait pas sur elle-même, ne cherchait pas la vérité et ne tirait aucune leçon de la situation. Elle comparait même ce rapport et ce renvoi aux dénonciations du PCC. Elle avait l’impression qu’on essayait de la punir. La nature de tout cela était si grave ! Je lui ai rapidement rappelé de ne pas dire ce genre de choses, mais de réfléchir sur elle-même.

Plus tard, j’ai appris par ceux avec qui elle faisait équipe qu’en tant que dirigeante, elle ne faisait pas de travail concret, ne coopérait pas de manière amicale et s’occupait rarement des travaux dont elle était censée être responsable. Lorsque son dirigeant a suivi son travail et a trouvé des problèmes, il a échangé avec elle et l’a également traitée. Mais elle a résisté et n’a pas accepté, trouvant toujours des excuses, rejetant la faute, disant que c’étaient les problèmes des autres, et abandonnant même carrément ses responsabilités. Cette information m’a donné la certitude que ce que contenait le rapport était vrai. J’ai alors réfléchi à ce que Ruthy avait dit, que c’était comme si le rapport venait tout droit d’une séance de lutte de la Révolution culturelle. Et j’ai su à quel point c’était devenu grave. Elle ne faisait clairement pas de réel travail et elle n’a pas accepté quand le dirigeant l’a traitée. C’était vraiment une fausse dirigeante qui méritait d’être renvoyée. Mais elle ne réfléchissait pas sur elle-même et comparait ce rapport légitime à une de ces dénonciations du PCC. Non seulement elle rejetait la vérité, mais elle déformait les faits et donnait une fausse image de la réalité ! C’était résister et provoquer un tollé, et c’était un blasphème contre les choses positives. C’était offenser le tempérament de Dieu ! Plus j’y pensais, plus j’avais peur. Je sentais que son tempérament était pervers et que si elle continuait à résister sans réfléchir ni se repentir, elle serait bannie conformément aux principes de l’Église sur l’exclusion des gens. Je me demandais si je devais signaler au dirigeant son état d’esprit actuel et ce qu’elle m’avait dit. Mais j’ai alors pensé : « Si le dirigeant découvre son état d’esprit et le compare à son comportement en tant que dirigeante, puis décide que c’est une malfaitrice qui n’accepte pas du tout la vérité, ne sera-t-elle pas chassée de l’Église ? » Penser à ces choses me mettait très mal à l’aise. Je ne voulais vraiment pas en arriver à ce résultat. J’ai aussi pensé à tous les moments que nous avions partagés et à quel point elle avait été gentille avec moi. Je devais essayer de l’aider et de la consoler davantage. Si elle savait que j’avais rapporté au dirigeant tout ce qu’elle m’avait confié, elle serait vraiment blessée. Elle m’avait dit ces choses si ouvertement parce qu’elle me faisait confiance. Je serais vraiment sans cœur si je la signalais au dirigeant. Je n’arrêtais pas de retourner le problème dans ma tête, incapable de dire quoi que ce soit. Je n’arrêtais pas de penser que faire cela serait trahir mon amie. Ce serait même inadmissible. Je n’ai donc évoqué son problème avec personne d’autre. Quand j’avais le temps, je lui envoyais un message pour savoir comment elle allait, ou certaines des paroles de Dieu. J’espérais qu’elle serait capable de changer son mauvais état d’esprit et de bien accomplir son devoir au plus vite. Même si je protégeais notre relation, je me sentais mal à l’aise. Je savais que ses problèmes étaient assez graves, et pourtant je ne disais rien. N’étais-je pas en train de la couvrir ? Mon esprit était tout emmêlé. En ne disant rien, j’avais mauvaise conscience, mais si je parlais, j’aurais l’impression de laisser tomber Ruthy. Toute cette affaire me tourmentait vraiment et je ne savais pas quoi faire. J’ai donc prié Dieu, Lui demandant de me guider et de me permettre de comprendre Sa volonté sur ce sujet et de trouver un chemin de pratique.

Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Vous devez apprendre à discerner ce qu’est un bon comportement et ce qu’est de pratiquer la vérité et de changer votre tempérament. Changer votre tempérament implique de pratiquer la vérité, d’écouter les paroles de Dieu, de Lui obéir et de vivre selon Ses paroles. Alors, que doit faire une personne pour pratiquer et vivre selon les paroles de Dieu ? Prenons l’exemple de deux très bons amis. Ils se sont entraidés dans le passé, ils ont traversé des moments difficiles ensemble et chacun donnerait sa vie pour sauver l’autre. Est-ce pratiquer la vérité ? C’est de la fraternité, c’est valoriser autrui plus que soi-même, c’est un bon comportement, mais ce n’est pas pratiquer la vérité. Pratiquer la vérité, c’est agir conformément aux paroles et aux exigences de Dieu : c’est obéir à Dieu et Le satisfaire. Un bon comportement consiste à cultiver des relations charnelles et à préserver des liens affectifs. Par conséquent, la fraternité, protéger les relations, s’entraider, se tolérer et se satisfaire mutuellement, ce ne sont là que des affaires privées, personnelles et qui n’ont rien à voir avec la pratique de la vérité. Alors, comment Dieu exige-t-Il que les gens se traitent les uns les autres ? (Dieu exige que nous nous traitions mutuellement avec des principes. Si une autre personne fait quelque chose de mal, quelque chose qui n’est pas conforme aux principes de la vérité, alors nous ne pouvons pas l’écouter, même s’il s’agit de notre propre mère ou père. Nous devons nous en tenir aux principes de la vérité et protéger les intérêts de la maison de Dieu.) (Dieu exige que les frères et sœurs s’entraident. Si nous voyons qu’une autre personne a un problème, nous devons le signaler, échanger sur ce sujet et rechercher ensemble les principes de la vérité pour le résoudre. Ce n’est qu’en faisant cela que nous l’aidons vraiment.) Il veut que le comportement des gens les uns envers les autres soit fondé sur les principes de la vérité, quelles que soient leurs relations. Tout ce qui est en dehors de ces principes ne compte pas comme pratique de la vérité. Par exemple, quelqu’un fait quelque chose qui nuit au travail de l’Église et tout le monde critique ce comportement et s’y oppose. Son ami dit : “Vous n’avez pas à le dénoncer simplement parce qu’il a fait une erreur ! Je suis son ami. Je dois avant tout être compréhensif à son égard. Je dois être tolérant envers lui et l’aider. Je ne peux pas le critiquer comme vous l’avez fait. Je dois le consoler, ne pas le blesser, et je lui dirai que l’erreur n’est pas grave. Celui d’entre vous qui, de nouveau, le critiquera et lui donnera du fil à retordre aura affaire à moi. Aucun de vous n’est plus proche de lui que moi. Nous sommes de bons amis. Les amis veillent les uns sur les autres et je le défendrai s’il le faut.” Est-ce pratiquer la vérité ? (Non, il s’agit d’une philosophie de vie.) La mentalité de la personne repose également sur un autre fondement théorique. Elle se dit : “Mon ami m’a aidé pendant la période la plus difficile et la plus douloureuse de ma vie. Tous les autres m’avaient abandonné, lui seul a pris soin de moi et m’a aidé. Maintenant, il a des ennuis et c’est à mon tour de l’aider : pour moi, c’est cela, avoir une conscience et avoir de l’humanité. Comment pouvez-vous vous considérer comme des humains si vous croyez en Dieu mais n’avez même pas ce peu de conscience ? Cela ne fait-il pas de votre foi en Dieu et de votre pratique de la vérité des mots vides de sens ?” Ces paroles ont l’air d’être justes. La plupart des gens ne peuvent pas les percevoir telles qu’elles sont vraiment, pas même la personne qui les a prononcées et qui pense que ses actions découlent de la vérité. Mais ses actions sont-elles justes ? En fait, elles ne le sont pas. Si l’on y regarde de plus près, chacune de ses paroles est inspirée par l’éthique, la moralité et la conscience. Selon la mesure de l’éthique humaine, cette personne est consciencieuse et sérieuse. Défendre ainsi son ami fait d’elle une bonne personne. Mais est-ce que quelqu’un sait quel tempérament et quelle essence se cachent derrière cette “bonne personne” ? Ce n’est pas un vrai croyant. Tout d’abord, quand quelque chose arrive, il ne voit pas la situation selon les paroles de Dieu. Il ne cherche pas la vérité dans les paroles de Dieu, mais choisit plutôt de voir la question selon la moralité, l’éthique et les maximes de vie des incroyants. Il considère les hérésies et les sophismes de Satan comme la vérité et met les paroles de Dieu de côté. En faisant cela, il se moque de la vérité et ignore ce qui est dit dans les paroles de Dieu. Cela montre qu’il n’aime pas la vérité. Il remplace la vérité par des maximes de vie sataniques et par les notions, l’éthique et la moralité de l’Homme, et il agit selon les philosophies sataniques. Il dit même avec confiance que c’est pratiquer la vérité et satisfaire la volonté de Dieu, que c’est la manière juste d’agir. N’utilise-t-il pas simplement cette apparence de justice pour aller à l’encontre de la vérité ? » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Avoir un bon comportement ne signifie pas que son tempérament a changé). Cette parole de Dieu a précisément révélé mon état d’esprit. J’ai réfléchi à mes pensées de ces derniers jours. Bien que je sache que Ruthy n’acceptait pas la vérité et qu’elle répandait secrètement de la négativité et des mensonges, je la couvrais et ne la dénonçais pas. Tout cela parce que j’avais été influencée par des idées sataniques comme « se sacrifier pour ses amis » et que je pensais qu’il était moral de privilégier l’affect et la bienveillance dans sa conduite. Quand j’étais incroyante, j’avais vu tous ces personnages à la télévision et dans des récits qui étaient totalement dévoués à leurs amis et je les admirais profondément. Pour moi, c’était ça, être intègre et être réellement quelqu’un de bien. Ils étaient mes modèles. Je me disais que je serais une personne qui valorise la loyauté et la camaraderie, que si les autres étaient gentils avec moi, je devais alors le leur rendre doublement, que je ne pouvais les laisser tomber en aucune façon, sinon je serais déraisonnable et méprisée. Quand je suis devenue croyante, j’ai conservé cette façon de penser. Si quelqu’un était gentil avec moi ou me témoignait une attention particulière, je gardais cela à l’esprit. Et quels que soient les difficultés ou les problèmes qu’il rencontrait, je l’aidais toujours et ne faisais jamais rien qui puisse compromettre notre amitié. Parce que j’étais liée par cette prétendue « morale », même si je savais que Ruthy avait des problèmes et que je devais respecter les principes en la dénonçant, je ne pouvais tout simplement pas franchir le pas et pratiquer la vérité. Je n’arrêtais pas de me dire que si je racontais ce qu’elle m’avait confié, ce serait vraiment la laisser tomber. Ces philosophies sataniques me contrôlaient, m’empêchaient de distinguer le bien du mal et me laissaient totalement sans principes. Plus je réfléchissais, plus je voyais à quel point j’avais été stupide et confuse. Même si je croyais en Dieu et lisais Sa parole, je m’appuyais toujours sur des philosophies sataniques lorsqu’il m’arrivait quelque chose. J’ai enfin compris que j’étais vraiment pitoyable et que je n’avais aucune des réalités de la vérité !

J’ai continué à lire la parole de Dieu. « Comment peut-il y avoir de la bonté en ceux qui n’aiment pas la vérité ? Comment peut-il y avoir de la justice en ceux qui n’aiment que la chair ? Justice et bonté ne se réfèrent-elles pas toutes deux à la vérité ? Ne sont-elles pas réservées à ceux qui aiment Dieu sans réserve ? Ceux qui n’aiment pas la vérité et qui ne sont que des cadavres putrides, tous ceux-là n’entretiennent-ils pas le mal ? Ceux qui sont incapables de vivre la vérité, ne sont-ils pas tous des ennemis de la vérité ? Et qu’en est-il de vous ? » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Seuls ceux qui sont perfectionnés peuvent mener une vie riche de sens). « Si tu es particulièrement cordial et dévoué envers les membres de ta famille, tes amis, ta femme (ou ton mari), tes fils et filles et tes parents, sans jamais profiter des autres, mais que tu ne peux jamais être compatible et en harmonie avec Christ, alors Je dirais quand même que tu es mauvais et plein de ruse, quand bien même tu offrirais tout ce que tu possèdes pour venir en aide à tes prochains ou prendrais bien soin de ton père, de ta mère et de ton foyer » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui sont incompatibles avec Christ sont sûrement les adversaires de Dieu). En lisant la parole de Dieu, j’ai compris que la vraie justice et la bonté ne consistaient pas à être loyal envers une seule personne. Aussi amical ou loyal que vous puissiez être envers un ami ou un membre de votre famille, même si on vous trouve gentil ou que la société vous couvre d’éloges, on ne peut pas vous qualifier de personne juste ni gentille. La vraie vertu et la vraie bonté sont dictées par la vérité, et ce sont des choses qui s’alignent sur la vérité. Quand il vous arrive quelque chose, c’est votre capacité de pratiquer la vérité, d’agir selon la parole de Dieu, de mettre de côté vos émotions conformément aux principes et de protéger le travail de l’Église qui démontre votre droiture et votre amour de la vérité et qui vous fera gagner l’approbation de Dieu. J’ai pensé à la façon dont, dans la Bible, à un moment critique, Lot a pu échanger ses deux filles contre la sécurité des deux messagers, et comment cette conduite a été jugée juste par Dieu. J’ai pensé à la façon dont, après avoir reçu la commission de Dieu, Noé avait passé plus de 100 ans à construire l’arche, et au fait qu’à cette époque, ayant subi beaucoup de souffrances, de calomnies et de jugements, il ait encore été capable d’écouter la parole de Dieu et d’accomplir la commission de Dieu. C’était de la vertu. J’ai compris qu’en accomplissant la volonté de Dieu, on pouvait pratiquer en accord absolu avec Sa parole, et que malgré la souffrance et même si l’on devait renoncer à sa vie, on pouvait encore accomplir la commission de Dieu et protéger l’œuvre de la maison de Dieu. Cela seul peut être qualifié de vertueux et bon. J’avais toujours protégé mes relations et mon affection pour les autres. Je savais que Ruthy répandait secrètement de la négativité et des mensonges, et pourtant je ne l’ai pas dénoncée. J’ai privilégié mon affection pour elle et je l’ai protégée, même au détriment du travail de l’Église. J’ai fait passer mes sentiments en premier et j’ai violé la vérité. En quoi était-ce juste ou bon ? Sur le fond, j’ai résisté à Dieu et Il m’a condamnée. À cette pensée, j’ai réalisé la gravité de mon problème et mon cœur a été saisi par la peur. Je ne pouvais pas continuer à agir selon mes émotions. Je devais m’en tenir à la vérité et aux principes en dénonçant Ruthy. J’ai donc fait un compte rendu factuel des problèmes de Ruthy et je l’ai envoyé au dirigeant.

Peu après, le dirigeant m’a dit : « Les problèmes de Ruthy sont assez graves. Depuis son renvoi, elle n’a fait preuve d’aucune réflexion, elle continue à désobéir, à s’indigner, à répandre des notions et de la négativité, et elle n’a pas réussi à se ressaisir. Ses problèmes devront être exposés à nouveau. Si elle ne prend pas la mesure de la gravité de ces problèmes, elle risque de continuer à propager la négativité et de vraiment perturber la vie de l’Église ! » Le dirigeant m’a également demandé de participer. Tout d’un coup, je me suis sentie stressée et de nouveau tiraillée : « Si cet échange pour exposer les problèmes de Ruthy doit avoir lieu devant beaucoup de gens, que va-t-elle penser de moi ? Ne va-t-elle pas me détester ? Ne sera-t-elle pas blessée ? Ne va-t-elle pas penser qu’elle ne peut pas se confier à moi, et m’ignorer ? » Je n’osais pas imaginer la scène de son exposition. Je voulais tout simplement fuir. Percevant mon hésitation, le dirigeant m’a dit : « Si tu n’es pas à l’aise, tu n’es pas obligée d’y assister. Réfléchis. » Je n’ai rien dit. Après cela, j’ai été vraiment mal à l’aise et je me suis demandé : « Pourquoi ai-je si peur d’affronter Ruthy ? Pourquoi n’ai-je pas le courage de l’exposer ? Je continue à vivre selon mes émotions et à vouloir protéger mes relations. » M’en apercevant, je me suis sentie très coupable et j’ai prié Dieu : « Ô Dieu, aide-moi. Donne-moi le courage de me libérer de la sombre influence de Satan. Je désire pratiquer la vérité. »

Après ma prière, j’ai lu quelques paroles de Dieu en rapport avec mon état d’esprit. « Une fois que la vérité sera devenue vie en toi, lorsque tu observeras quelqu’un qui blasphème contre Dieu, qui ne craint pas Dieu, qui est négligent et superficiel dans l’accomplissement de son devoir ou qui interrompt et perturbe le travail de l’Église, tu réagiras selon les principes de la vérité et tu seras capable d’identifier et d’exposer cette personne, si nécessaire. Si la vérité n’est pas devenue ta vie et que tu vis encore dans ton tempérament satanique, alors quand tu découvriras des gens méchants et des démons qui provoquent des interruptions et des perturbations dans le travail de l’Église, tu fermeras les yeux et tu feras la sourde oreille ; tu les ignoreras sans que ta conscience te le reproche. Tu iras jusqu’à penser que quiconque provoque des perturbations dans le travail de l’Église n’a rien à voir avec toi. Peu importe à quel point le travail de l’Église et les intérêts de la maison de Dieu en souffrent, tu t’en moques, tu n’interviens pas et tu ne te sens pas coupable, ce qui fait de toi quelqu’un qui n’a ni conscience ni bon sens, un non-croyant, un exécutant. Tu manges ce qui appartient à Dieu, tu bois ce qui appartient à Dieu et tu jouis de tout ce qui vient de Dieu, mais tout préjudice aux intérêts de la maison de Dieu te semble être sans lien avec toi, ce qui fait de toi un traître qui mord la main qui te nourrit. Si tu ne protèges pas les intérêts de la maison de Dieu, es-tu seulement humain ? C’est un démon qui s’est insinué dans l’Église. Tu feins de croire en Dieu, tu fais semblant d’être un élu et tu veux profiter de la maison de Dieu. Tu ne vis pas la vie d’un être humain et tu fais clairement partie des non-croyants. Si tu es quelqu’un qui croit vraiment en Dieu, alors, même si tu n’as pas encore obtenu la vérité et la vie, au moins tu parleras et agiras du côté de Dieu ; à tout le moins, tu ne resteras pas les bras croisés lorsque tu verras que les intérêts de la maison de Dieu sont compromis. Lorsque tu auras envie de fermer les yeux, tu te sentiras coupable, tu seras mal à l’aise et tu te diras : “Je ne peux pas rester assis ici à ne rien faire, je dois me lever et dire quelque chose, je dois prendre mes responsabilités, je dois révéler ce mauvais comportement, je dois y mettre fin, afin que les intérêts de la maison de Dieu ne soient pas lésés et que la vie de l’Église ne soit pas perturbée.” Si la vérité est devenue ta vie, alors non seulement tu auras ce courage et cette résolution et tu seras capable de comprendre entièrement la question, mais tu assumeras également la responsabilité que tu dois assumer vis-à-vis de l’œuvre de Dieu et des intérêts de Sa maison, et ton devoir sera ainsi accompli » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). « Dans l’Église, vous resterez fermes dans votre témoignage pour Moi, soutiendrez la vérité ; le bien est bien, et le mal est mal. Ne confondez pas le noir et le blanc. Vous serez en guerre avec Satan et devrez le vaincre complètement pour qu’il ne se lève jamais plus. Vous devez donner tout ce que vous avez pour protéger Mon témoignage. Ce sera le but de vos actions, ne l’oubliez pas » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 41). Ces paroles de Dieu m’ont profondément émue et m’ont remplie de honte. J’ai pensé à mon comportement récent. J’étais le genre de personne que Dieu exposait : traître, ne protégeant pas le travail de l’Église et renonçant à la vérité. Je savais que Ruthy n’avait pas vraiment réfléchi, ne s’était pas repentie après son renvoi et qu’elle haïssait même ceux qui l’avaient dénoncée. Je savais qu’elle répandait des notions et qu’elle était négative et réfractaire. Elle avait déjà exposé une nature de dégoût et de haine de la vérité : en substance, c’était une malfaitrice. Si une personne qui tenait compte de la volonté de Dieu et avait le moindre sens de la justice avait vu ce genre de comportement, elle serait intervenue pour protéger le travail de l’Église et arrêter les actes de Satan. Elle n’aurait pas permis que que la vie ou le travail de l’Église soient perturbés. Mais même avec mes connaissances de première main, j’hésitais, je vacillais, n’osant pas exposer Ruthy, craignant que cela nuise à l’affection que nous avions l’une pour l’autre. À ce moment clé, je n’ai pas considéré le travail de l’Église ni recherché les principes de la vérité. J’ai continué à écouter les philosophies sataniques, privilégiant l’amour et l’affect aux côtés du diable, me tenant à ses côtés pour protéger une malfaitrice. L’essence de ma conduite était mauvaise. Face à la vérité, toutes mes actions étaient vraiment condamnables. Plus je méditais la parole de Dieu, plus je voyais clairement mon problème. J’ai aussi pensé à la façon dont Dieu m’avait choisie pour venir dans Sa maison, et comment Il m’avait continuellement guidée et soutenue. Il m’avait donné une chance de poursuivre la vérité et d’être sauvée. Mais au moment clé, je n’ai pas tenu compte de Sa volonté et j’ai choisi de protéger Satan. J’étais en train de doubler Dieu et de Le trahir. J’étais vraiment en train de décevoir Dieu ! Je ne pouvais pas privilégier mes sentiments ni protéger mes relations plus longtemps. Peu importe si vous offensez les gens ; la violation de la vérité et l’offense à Dieu montrent un manque total d’humanité ! Je me suis souvenue que la parole de Dieu disait : « Tes relations avec les gens ne sont pas établies sur la chair, mais sur la fondation de l’amour de Dieu. Il n’y a presque aucune interaction charnelle, mais, par l’esprit, il y a de l’échange, un amour mutuel, du réconfort mutuel et un soutien les uns pour les autres. Tout cela est fait sur la base d’un cœur qui satisfait Dieu. Ces relations ne sont pas maintenues en comptant sur une philosophie humaine de la vie, mais elles se forment très naturellement en portant un fardeau pour Dieu. Cela ne requiert pas un effort humain. Il te suffit de pratiquer selon les principes de la parole de Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Il est très important d’établir une relation normale avec Dieu). Ces paroles de Dieu m’ont fait comprendre que les relations interpersonnelles ne doivent pas être entretenues selon des philosophie séculaires. Au contraire, les gens doivent vivre selon la parole de Dieu. Communiquer mutuellement sur les questions d’entrée dans la vie, s’entraider et se soutenir mutuellement, être capable d’échanger, d’aider, de superviser les autres et de les avertir quand ils violent les principes ou suivent le mauvais chemin, et être capable de les exposer et d’arrêter ceux qui perturbent le travail de l’Église : les gens devraient interagir selon ces principes. Face aux problèmes de Ruthy, j’avais privilégié mes sentiments et ma loyauté envers elle. C’était irrationnel et non conforme à la vérité. C’étaient les actions d’une non-croyante. Je ne me suis plus sentie tiraillée et j’ai eu le courage de pratiquer la vérité.

J’ai continué à lire quelques passages de la parole de Dieu qui exposaient les effets néfastes d’idées de la culture traditionnelle comme « se sacrifier pour ses amis », et je me suis sentie plus joyeuse dans mon cœur. Dieu Tout-Puissant dit : « Né dans une terre si souillée, l’homme a été gravement empoisonné par la société. Il a été influencé par l’éthique féodale et formé dans des “instituts d’enseignement supérieur”. La pensée arriérée, la moralité corrompue, le point de vue mauvais sur la vie, la philosophie infâme, l’existence absolument sans valeur, le mode de vie et les coutumes dépravés ont tous gravement envahi le cœur de l’homme, ainsi que sérieusement miné et attaqué sa conscience. En conséquence, l’homme s’éloigne de plus en plus de Dieu et s’oppose de plus en plus à Lui. Le tempérament de l’homme devient plus vicieux chaque jour et il n’y a pas une seule personne qui soit disposée à renoncer de bon gré à quoi que ce soit pour Dieu, pas une seule qui Lui obéisse de bon gré, ni, par ailleurs, une seule qui cherche de bon gré Son apparition. Au contraire, sous le domaine de Satan, l’homme ne fait que chercher le plaisir, se livrant à la corruption de la chair en terrain boueux » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). « Satan a inventé de nombreux récits populaires ou apparaissant dans des livres d’histoire, marquant profondément les gens avec des figures culturelles traditionnelles ou superstitieuses. En Chine, il y a par exemple “Les Huit Immortels traversent la mer”, “La Pérégrination vers l’Ouest”, “L’Empereur de jade”, “Le prince Nezha triomphe du roi Dragon” et “L’Investiture des dieux”. Ces histoires ne sont-elles pas profondément enracinées dans l’esprit de l’homme ? Même si certains d’entre vous n’en connaissent pas tous les détails, vous connaissez quand même la trame générale de ces histoires. C’est ce contenu général qui se plante dans ton cœur et dans ton esprit, que tu ne peux oublier. Ce sont diverses idées et légendes que Satan a mises en place pour l’homme il y a longtemps et qui ont été propagées à différentes époques. Ces choses blessent et dégradent l’âme des hommes en les envoûtant les uns après les autres. C’est-à-dire qu’une fois que tu as accepté une telle culture traditionnelle, des histoires ou des superstitions, une fois qu’elles sont ancrées dans ton esprit et qu’elles se sont plantées dans ton cœur, alors, c’est comme si tu étais ensorcelé : tu t’empêtres et tu es influencé par ces cultures, ces idées et ces histoires traditionnelles. Elles influencent ta vie, ta vision de la vie et ton jugement. Elles influencent encore plus ta quête du vrai chemin de vie : c’est vraiment un mauvais sort. Tu as beau essayer, tu ne peux t’en débarrasser. Tu as beau les combattre, tu ne peux les abattre. Tu as beau te débattre, tu ne peux les vaincre. De plus, après avoir inconsciemment été placé sous ce genre de mauvais sort, l’homme commence sans le savoir à adorer Satan, entretenant son image dans son cœur. En d’autres termes, il considère Satan comme son idole, un objet d’adoration et d’admiration, allant même jusqu’à le voir comme Dieu. Ces choses sont dans le cœur des gens, sans qu’ils le sachent, contrôlant leurs paroles et leurs actes. En outre, tu considères ces histoires et ces légendes comme fausses, mais tu reconnais inconsciemment leur existence en les transformant en de véritables personnages, en de véritables objets tangibles. Sans le savoir, tu reçois inconsciemment ces idées et l’existence de ces choses. Tu reçois aussi inconsciemment des diables, Satan et des idoles chez toi, dans ton cœur. C’est vraiment un mauvais sort » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Dieu Lui-même, l’Unique VI). En lisant ces paroles de Dieu, j’ai compris que les paroles transmises par les soi-disant saints et sages des temps anciens et les idées véhiculées dans les histoires classiques qui ont influencé une génération après l’autre venaient toutes de Satan. Satan a utilisé ces paroles et ces idées pour contrôler l’humanité. Ces idées sont déjà profondément enracinées dans le cœur de l’homme, et leur influence est considérable. Tout comme l’idée que l’on devrait se sacrifier pour nos amis : en apparence, cela est honoré comme valorisant la loyauté, comme si risquer sa vie pour un ami était quelque chose de noble. Une fois qu’on en arrive à accepter ce genre d’idée, on doit aider ses amis, qu’ils fassent quelque chose de bien ou de mal, au point même de risquer sa vie pour les aider. C’est agir sans principes et sans distinguer le bien du mal. Même si notre ami fait quelque chose de mal, nous devons le protéger, au point même de risquer notre vie, et c’est considéré comme juste et loyal. En réalité, c’est une conduite irrationnelle guidée par nos passions. Je ne songe plus à valoriser la loyauté comme quelque chose de noble. Au contraire, je pense que les gens qui ont ce genre de mentalité sont pitoyables et pathétiques. Leur vie n’a aucune valeur et leur mort n’a aucun sens. J’ai pensé à la façon dont cela m’avait profondément blessée. Pour protéger mon affect interpersonnel, je n’avais sciemment pas pratiqué la vérité. Je pensais même que j’étais loyale et que j’avais une bonne humanité. J’étais vraiment stupide. Ces idées prisées par Satan sont des poisons. Elles m’ont fait hésiter sur ce qui était bien ou mal, incapable de faire le différence entre les choses positives et négatives. Elles m’ont limité et faussé l’esprit. Elles m’ont empêchée d’avoir des relations interpersonnelles normales. Je me suis rappelé ce que dit la parole de Dieu : « Les racines de l’émergence de tempéraments corrompus chez l’homme sont la tromperie, la corruption et le poison de Satan. L’homme a été enchaîné et contrôlé par Satan, et il souffre du préjudice monstrueux que Satan a infligé à sa pensée, à sa moralité, à sa perspicacité et à sa raison. C’est précisément parce que les choses fondamentales de l’homme ont été corrompues par Satan et sont complètement différentes de la façon dont Dieu les a créées à l’origine que l’homme s’oppose à Lui et ne peut pas accepter la vérité » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Avoir un tempérament inchangé, c’est être en inimitié envers Dieu). Avant, je n’avais admis qu’en théorie que j’avais été si profondément corrompue par Satan que j’avais perdu toute humanité, mais je ne comprenais pas vraiment où se manifestait la profonde corruption de l’homme. Maintenant, je comprends un peu mieux. Les poisons de Satan et les idées de la culture traditionnelle sont tous déjà devenus la nature de l’homme. Ils ont piétiné et déformé les pensées de l’homme, et l’homme a perdu son humanité et ses pensées normales. Toutes ses pensées résistent à Dieu et sont en violation de la vérité. Sans les vérités exprimées par Dieu Tout-Puissant dans Son œuvre de salut qui traitent de ces philosophies laïques, de ces poisons sataniques et de l’essence de la culture traditionnelle et les décortiquent les uns après les autres, comment aurais-je pu comprendre ces choses ? J’aurais seulement été davantage corrompue et blessée par Satan. J’ai d’autant plus eu le sentiment que seule la parole de Dieu était la vérité et que seule la parole de Dieu pouvait changer et sauver les gens. La parole de Dieu est vraiment précieuse. La culture traditionnelle et ces philosophies sataniques corrompent les gens et leur font du mal. Ce n’est qu’en recherchant la vérité dans la parole de Dieu, en voyant les choses et en agissant conformément à la parole de Dieu que la raison et l’humanité d’une personne peuvent devenir de plus en plus normales.

Quelques jours plus tard, le dirigeant a invité Ruthy. J’ai parlé sans réserve de tous les problèmes que j’avais vus en elle. Je me suis sentie calme en l’exposant. Je savais que faire cela était conforme à la vérité et aux principes, et peu importait ce qu’elle pensait de moi après, ou si elle ne voulait plus jamais me revoir, parce que je pratiquais la vérité, je me sentais en paix et je ne regretterais jamais mes actions.

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