Après que j’ai été dénoncée

2 avril 2024

Par Judy, Corée du Sud

Un jour, en 2016, j’ai soudain reçu une lettre qui me dénonçait. Elle était écrite par deux sœurs que j’avais renvoyées. Elles écrivaient que dans leur église, j’avais agi autocratiquement et arbitrairement dans mes devoirs, promu deux personnes qui se sont avérées être de fausses dirigeantes, et que l’une d’elles, nommée Zhang, était une malfaitrice qui, après être devenue dirigeante, entravait et perturbait le travail de l’Église, et elle avait pratiquement paralysé le travail de toute l’Église. La lettre disait aussi que si je les avais écoutées à l’époque, ou avais pris davantage le temps pour me renseigner auprès des frères et sœurs, je n’aurais pas choisi ces deux fausses dirigeantes, ni causé un si grand tort au travail de l’Église. En lisant cette lettre, j’ai été stupéfaite et un peu inquiète. Je me suis dit : « Comment est-ce possible ? Ce doit être une erreur. » Je ne pouvais tout de même pas accepter ça. J’avais une mauvaise opinion des deux sœurs qui avaient écrit la lettre, et je me suis dit qu’elles tentaient de se venger de moi. Au départ elles avaient été dirigeantes de cette église, mais elles étaient d’un faible calibre et ne faisaient pas de travail réel. Elles avaient couvert et protégé les faux dirigeants et elles condamnaient et attaquaient ceux qui les dénonçaient, si bien qu’elles ont fini par être renvoyées. Je me suis rappelé que je leur avais demandé leur avis quand j’avais promu Zhang : elles avaient seulement dit qu’elle n’était pas d’une bonne humanité et ne pouvait pas coopérer avec les autres. Elles n’ont jamais précisé que c’était une malfaitrice. Mais une fois Zhang démasquée, elles m’ont dénoncée. N’étaient-elles pas tout simplement amères que je les aie révoquées ? Par ailleurs, à l’époque, les arrestations menées par le PCC étaient si importantes et la situation était si difficile qu’on ne pouvait pas organiser d’élections convenables, et que, pendant un certain temps, on n’avait pu trouver aucun candidat qui convienne. Zhang possédait un calibre un peu meilleur et avait plus de discernement que les autres, donc qui d’autre pouvais-je choisir dans cette situation ? Il fallait choisir un dirigeant. J’avais aussi enquêté auprès de plusieurs frères et sœurs lors de sa promotion, et personne ne m’avait dit qu’elle était une malfaitrice. Tout le monde fait des erreurs dans ses devoirs. Qui peut saisir l’essence de quelqu’un au premier abord ? Que des dirigeants inadéquats soient choisis, c’est normal. Qui peut garantir que la bonne personne sera toujours choisie ? Ne faisaient-elles pas que pinailler ? J’essayais de me justifier dans ma tête. J’étais très hostile à cette lettre de dénonciation. Mais les deux personnes mentionnées dans le rapport avaient vraiment été démasquées comme étant fausses dirigeantes et Zhang comme malfaitrice. En tant que dirigeantes, elles causaient un grave tort au travail d’Église et à l’entrée dans la vie des élus de Dieu. Confrontée aux faits, je ne pouvais pas les éluder. J’ai admis à contrecœur que je n’avais pas été capable de percer à jour les gens, que j’étais arrogante, suffisante, et que j’utilisais les gens aveuglément. Mais je ne comprenais pas véritablement mes propres problèmes et n’y réfléchissais pas, et finalement le dossier a été traité.

À ma grande surprise, quand mon dirigeant a été au courant, il m’a aussi exposée pour avoir fait d’une malfaitrice une dirigeante, ne pas avoir écouté les rappels et avoir été arrogante et suffisante. Ce n’est qu’à ce moment-là que j’ai finalement acquis une certaine prise de conscience. Avais-je vraiment commis une erreur ? Étais-je vraiment trop arrogante et suffisante ? Mais dans cette situation, qu’aurais-je pu faire d’autre ? Je ne comprenais pas où je m’étais fourvoyée. En cherchant, je me suis rappelé la parole de Dieu : « Plus tu sens que, dans certains domaines, tu as bien fait ou fait ce qu’il fallait et plus tu penses pouvoir satisfaire la volonté de Dieu ou pouvoir te vanter dans certains domaines, alors plus cela vaut la peine que tu te connaisses dans ces domaines et plus cela vaut la peine que tu les creuses en profondeur pour voir quelles impuretés existent en toi, ainsi que quelles choses en toi ne peuvent pas satisfaire la volonté de Dieu. […] C’est parce que ce que tu penses être bon est ce que tu détermineras comme étant correct, et tu n’en douteras pas, tu n’y réfléchiras pas et tu ne disséqueras pas s’il y a là quelque chose qui résiste à Dieu » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en reconnaissant ses opinions erronées que l’on peut vraiment changer). La parole de Dieu m’a réveillée et m’a donné un chemin de pratique. Chaque fois que j’avais le temps, j’examinais la question, et en cherchant, je me suis rendu compte que j’étais effectivement trop arrogante et suffisante. Depuis que j’avais reçu la lettre, j’avais proposé mon raisonnement ; la situation d’alors avait été si difficile, qu’on ne pouvait pas organiser d’élections normales, et il n’y avait pas de candidats appropriés. Zhang était la meilleure candidate disponible et, dans ce contexte, cela n’avait pas été une erreur de la sélectionner. Personne n’aurait pu prédire qu’elle se révélerait être une malfaitrice. À coup sûr, je n’avais pas nommé exprès une malfaitrice pour perturber le travail de l’Église. Donc, j’ai eu le sentiment de n’avoir rien fait de mal et je n’ai pas réfléchi ni essayé de me connaître, et j’ai résisté et détesté les sœurs qui avaient écrit la lettre de dénonciation et, au fond de moi, j’ai même pensé qu’elles avaient tenté délibérément de me mettre en cause. En y repensant maintenant, quand j’avais choisi Zhang, ces deux sœurs avaient en effet souligné qu’elle manquait d’humanité. Je savais aussi qu’elles craignaient que le choix d’une personne malfaisante comme dirigeante causerait du tort au travail de l’Église, mais, en même temps, elles ne pouvaient pas voir clairement l’essence de Zhang et n’ont donc pas osé la condamner directement comme étant une malfaitrice. Mais j’étais trop arrogante et suffisante, et je les ai méprisées. Pour moi, la plupart des gens qu’elles avaient choisis quand elles étaient dirigeantes étaient médiocres. Si elles ne pouvaient pas évaluer les gens, en quoi leur avis était-il utile ? Quand, après bien des efforts, je trouvais enfin quelqu’un pour prendre en charge leur travail, elles n’étaient pas d’accord. Je pensais qu’elles pinaillaient volontairement, donc je ne les avais pas du tout écoutées. À présent, quand je me mettais de côté, réfléchissais et cherchais la vérité, je me rendais compte que ma façon de choisir les dirigeants posait vraiment des problèmes. Même s’il n’était pas question d’élections ordinaires, avant de sélectionner une dirigeante, j’aurais dû obtenir le consentement de ceux qui comprenaient la vérité. J’en avais seulement parlé avec la sœur avec qui je collaborais, et j’avais demandé à quelques autres ce qu’ils pensaient de Zhang. Parmi eux, les deux sœurs qui ont écrit la lettre pour me dénoncer désapprouvaient mon choix, mais je n’ai pas cherché plus loin en raison de mon préjugé à leur égard. Je me suis simplement fiée à mes suppositions subjectives, pensant que Zhang convenait comme dirigeante. À ce sujet, j’avais clairement violé les principes de promotion des gens à des postes de direction dans la maison de Dieu. Je n’avais pas sollicité davantage les gens avertis afin de mieux comprendre et clarifier les performances habituelles de Zhang, et je n’ai pas consulté ceux qui comprenaient la vérité. Plus important, face à des opinions différentes, j’étais arrogante et suffisante. J’avais nié et ignoré les suggestions des autres et, de ma propre initiative, j’avais autocratiquement nommé Zhang dirigeante. J’agissais vraiment de façon désinvolte. La maison de Dieu a souligné à maintes reprises que choisir des malfaiteurs et des gens malhonnêtes pour être dirigeants était le sujet le plus tabou. Quand mes deux sœurs ont dit que Zhang avait peu d’humanité, si j’avais vraiment eu un cœur qui craignait Dieu, avant de la choisir, j’aurais interrogé davantage de personnes qui étaient complètement averties, j’aurais clarifié la condition de son humanité, et j’aurais déterminé si elle était une malfaitrice. Si, après enquête, je n’étais toujours pas sûre et qu’il n’y avait personne d’autre qui convienne, j’aurais pu l’utiliser tout en l’observant, puis la renvoyer après avoir découvert qu’elle n’était pas une bonne personne et qu’elle était sur le mauvais chemin. Le travail de l’Église n’en aurait pas été perturbé. Si j’avais éprouvé une quelconque crainte de Dieu dans mon cœur, je n’aurais, en aucun cas, sélectionné simplement quelqu’un pour être dirigeant, pensé ensuite que tout irait bien et m’en serais lavé les mains. Je me rendais compte à présent que ce que j’avais cru être vrai, ce que j’avais considéré comme étant vrai, était entièrement fondé sur mes propres idées, et relevait de mes notions et de mon imagination. J’avais été suffisante et m’en étais obstinément tenue à mes propres idées, et résultat, j’avais laissé une malfaitrice servir plus d’un an en tant que dirigeante, ce qui avait pratiquement paralysé tout le travail de l’Église. C’est là que je me suis enfin rendu compte qu’en choisissant une dirigeante, j’avais fait non pas une petite erreur mais le mal, quelque chose qui résistait gravement à Dieu. Pour suivre Dieu, poursuivre la vérité et atteindre le salut, les élus de Dieu doivent avoir un bon dirigeant, mais je n’ai pas du tout pris au sérieux le choix d’un dirigeant. Je n’avais pas du tout un cœur qui craint Dieu. Non seulement je n’ai pas su choisir un bon dirigeant pour mes frères et sœurs, mais j’ai mis en place une malfaitrice et l’ai laissée nuire aux élus de Dieu. Je ne prenais absolument pas soin de la vie de mes frères et sœurs et je n’en assumais pas du tout la responsabilité. Avec cette attitude vis-à-vis de mon devoir, comment pouvais-je être une dirigeante ? Dans le choix d’une dirigeante, j’ai été si imprudente, irréfléchie et négligente, et si arrogante et suffisante, que lorsqu’on a essayé de me le rappeler, je n’y ai pas prêté attention. J’étais autocratique et arbitraire, si bien que le travail de l’Église et l’entrée de mes frères et sœurs dans la vie en ont gravement souffert. Je n’avais aucun moyen de rattraper ces préjudices. J’avais choisi une dirigeante maléfique pour mes frères et sœurs et j’avais fait tant de mal, et quand mes deux sœurs m’ont dénoncée et exposée, je n’ai éprouvé ni culpabilité ni remords, mais au contraire, j’ai protesté et je me suis défendue. J’ai été vraiment obstinée et détestable !

Après ça, j’ai commencé à me demander pourquoi j’étais si arrogante et autocratique, au point de ne prendre aucun avis et de ne pas chercher les vérités-principes. Quelle sorte de tempérament était-ce là ? Comment Dieu voyait-Il la chose ? Un jour, je suis tombée sur ce passage de la parole de Dieu : « L’arrogance et la prétention constituent le tempérament satanique le plus évident de l’homme, et si les gens n’acceptent pas la vérité, ils n’auront aucun moyen de le purifier. Les gens ont tous un tempérament arrogant et prétentieux, et ils sont toujours vaniteux. Peu importe ce qu’ils pensent, ce qu’ils disent ou comment ils voient les choses, ils croient toujours que leurs propres points de vue et leurs propres attitudes sont corrects, et que ce que les autres disent n’est pas aussi bon ou aussi juste que ce qu’ils disent. Ils s’accrochent sans arrêt à leurs propres opinions, et peu importe qui parle, ils ne l’écouteront pas. Même si ce que dit quelqu’un d’autre est correct ou conforme à la vérité, ils ne l’accepteront pas : ils auront seulement l’air d’écouter, mais ils n’adopteront pas vraiment son idée, et quand viendra le moment d’agir, ils continueront à faire les choses à leur manière, en pensant toujours que ce qu’ils disent est juste et raisonnable. Il est possible que ce que tu dis soit effectivement juste et raisonnable, ou que ce que tu as fait soit juste et irréprochable, mais quel genre de tempérament as-tu révélé ? N’est-ce pas un tempérament arrogant et prétentieux ? Si tu ne t’en débarrasses pas, n’affectera-t-il pas l’accomplissement de ton devoir ? N’affectera-t-il pas ta pratique de la vérité ? Si tu ne résous pas ton tempérament arrogant et prétentieux, ne t’apportera-t-il pas de sérieux revers à l’avenir ? Il est certain que tu connaîtras des revers, c’est inévitable. Dites-moi, Dieu peut-Il voir un tel comportement de l’homme ? Dieu est plus que capable de le voir ! Dieu ne scrute pas seulement les profondeurs du cœur des hommes, Il observe aussi leurs moindres paroles et leurs moindres actes, en tout temps et en tout lieu. Que dira Dieu quand Il verra ton comportement ? Dieu dira : “Tu es intransigeant ! Il est compréhensible que tu t’accroches à tes idées quand tu ne sais pas que tu te trompes, mais quand tu sais clairement que tu te trompes et que tu t’accroches quand même à tes idées, et que tu mourrais avant de te repentir, tu n’es qu’un insensé qui s’obstine, et tu vas avoir des ennuis. Si, quelle que soit la personne qui te fait une suggestion, tu adoptes systématiquement une attitude négative et résistante à son égard et n’acceptes même pas une petite partie de la vérité, et si ton cœur est complètement résistant, fermé et dédaigneux, alors tu es tout à fait ridicule, tu es quelqu’un d’absurde ! Tu es trop difficile à traiter !” En quoi es-tu difficile à traiter ? Tu es difficile à traiter parce que ce que tu donnes à voir, ce n’est pas une approche erronée ou un comportement erroné, mais une manifestation de ton tempérament. Une manifestation de quel tempérament ? Un tempérament où tu en as assez de la vérité et hais la vérité. Une fois que tu as été identifié comme une personne qui hait la vérité, aux yeux de Dieu, tu vas avoir des ennuis et Il te détestera, te rejettera et t’ignorera. Du point de vue des gens, tout ce qu’ils diront, c’est : “Le tempérament de cette personne est mauvais, elle est incroyablement obstinée, intransigeante et arrogante ! Il est difficile de s’entendre avec elle et elle n’aime pas la vérité. Elle n’a jamais accepté la vérité et ne met pas la vérité en pratique.” Tout au plus, chacun te donnera cette appréciation, mais cette appréciation peut-elle décider de ton sort ? L’appréciation que les gens te donnent ne peut pas décider de ton sort, mais il y a une chose que tu ne dois pas oublier : Dieu scrute le cœur des hommes et, en même temps, Dieu observe leurs moindres paroles et leurs moindres actes. Si Dieu te définit ainsi et dit que tu hais la vérité, s’Il ne dit pas seulement que tu as un tempérament un peu corrompu ou que tu es un peu désobéissant, n’est-ce pas un problème très grave ? (C’est grave.) Cela signifie des ennuis, et ces ennuis ne résident pas dans la façon dont les gens te voient ou t’évaluent, mais dans la façon dont Dieu considère ton tempérament corrompu qui consiste à haïr la vérité. Alors, comment Dieu voit-Il cela ? Dieu a-t-Il simplement déterminé que tu haïssais et n’aimais pas la vérité, et c’est tout ? Est-ce aussi simple que cela ? D’où vient la vérité ? Qui la vérité représente-t-elle ? (Elle représente Dieu.) Réfléchissez à cela : si une personne hait la vérité, comment Dieu, depuis Son point de vue à Lui, considérera-t-Il cette personne ? (Comme Son ennemi.) N’est-ce pas là un grave problème ? Quand une personne hait la vérité, c’est Dieu qu’elle hait ! Pourquoi dis-Je que c’est Dieu qu’elle hait ? A-t-elle maudit Dieu ? S’est-elle opposée à Dieu frontalement ? L’a-t-elle jugé ou condamné dans Son dos ? Pas nécessairement. Alors pourquoi dis-Je que manifester un tempérament qui hait la vérité revient à haïr Dieu ? Ce n’est pas faire une montagne d’une taupinière, c’est la réalité de la situation. C’est comme les pharisiens hypocrites qui ont cloué le Seigneur Jésus sur la croix parce qu’ils haïssaient la vérité : les conséquences qui ont suivi ont été terribles. Ce que cela signifie, c’est que si une personne a un tempérament qui en a assez de la vérité et qui hait la vérité, il peut émaner d’elle n’importe quand et n’importe où et, si elle vit en fonction de lui, ne s’opposera-t-elle pas à Dieu ? Quand elle est confrontée à quelque chose qui implique la vérité ou un choix à faire, si elle ne peut pas accepter la vérité et qu’elle vit en fonction de son tempérament corrompu, elle s’opposera naturellement à Dieu et Le trahira, parce que son tempérament corrompu sera un tempérament qui haïra Dieu et qui haïra la vérité » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en vivant souvent devant Dieu que l’on peut avoir une relation normale avec Lui). La parole de Dieu soulignait l’essence et le nœud du problème, surtout ces paroles : « En quoi es-tu difficile à traiter ? Tu es difficile à traiter parce que ce que tu donnes à voir, ce n’est pas une approche erronée ou un comportement erroné, mais une manifestation de ton tempérament. Une manifestation de quel tempérament ? Un tempérament où tu en as assez de la vérité et hais la vérité. » Cette section m’a transpercé le cœur et m’a vraiment frappée fort. Je ne m’attendais pas à ce que le tempérament arrogant que j’avais révélé soit, pour Dieu, celui de la haine, de la détestation et du refus de la vérité. C’est là le tempérament d’une malfaitrice et d’un antéchrist ! Si Dieu me voyait comme quelqu’un qui hait et déteste la vérité, alors cela ferait de moi un diable, un Satan, et je ne pourrais pas être sauvée. J’avais très peur. Je savais que j’avais un tempérament arrogant et suffisant, je n’acceptais pas les conseils des autres facilement et commettais certaines transgressions à cause de ça, mais je le reconnaissais simplement. Parfois, je me disais même que l’arrogance et la suffisance étaient des caractéristiques courantes des humains corrompus difficiles à changer, je m’y complaisais donc et ne considérais pas cela comme un grave problème que je devais résoudre. À cause de ça, dans mon devoir, je révélais souvent mon tempérament arrogant et suffisant, pourtant je le dédaignais. J’étais simplement troublée et prise de remords quand j’étais émondée, et puis, je me limitais intentionnellement, mais je le révélais encore involontairement par la suite. Ceux qui me connaissaient me trouvaient arrogante et suffisante, et dans le travail qu’il me donnait, mon dirigeant me rappelait souvent que je ne devais pas être arrogante ni suffisante, mais écouter davantage les avis des autres, sinon mon arrogance et ma suffisance risquaient de nuire au travail de l’Église. À présent, grâce à ce que la parole de Dieu a révélé, j’ai constaté que j’étais arrogante et suffisante, et que je n’acceptais pas la vérité, et donc, que peu importait que l’avis des autres puisse être juste et profitable au travail de l’Église, je m’accrochais obstinément à mes propres idées. Si quelqu’un échangeait sur les vérités-principes ou formulait des suggestions, je le détestais et lui résistais. Je haïssais et refusais de tolérer quiconque m’exposait. Cela montrait que j’avais le tempérament de haine et de détestation de la vérité d’un antéchrist. Tout au début, mes deux sœurs m’avaient rappelé une dirigeante que j’avais choisie et qui n’avait pas convenu, craignant que je laisse une malfaitrice nuire à l’Église, et pourtant je n’avais pas du tout écouté leur conseil et m’en étais tenue obstinément à mes propres idées. Ne se sentant plus contraintes par ma position, les deux sœurs ont écrit une lettre pour m’exposer et signaler mes problèmes. Elles l’ont fait pour protéger le travail de l’Église, mais ça m’a aussi servi d’avertissement. Pourtant, non seulement j’ai refusé de l’accepter, de réfléchir ou d’essayer de me connaître, mais au fond de moi, je les ai détestées, rejetées, et même jugées et condamnées pour avoir essayé de me reprocher quelque chose. Cette attitude n’était-elle pas uniquement haine et détestation de la vérité ? J’ai pensé à un passage de la parole de Dieu : « Selon vous, quel genre de personnes sont ceux qui en ont assez de la vérité ? Sont-elles ceux qui résistent et qui s’opposent à Dieu ? Elles ne résistent peut-être pas ouvertement à Dieu, mais leur nature-essence est de nier Dieu et de Lui résister, ce qui revient à dire ouvertement à Dieu : “Je n’aime pas entendre ce que Tu dis, je ne l’accepte pas, et parce que je n’accepte pas que Tes paroles soient la vérité, je ne crois pas en Toi. Je crois en quiconque m’est profitable et bénéfique.” N’est-ce pas là l’attitude des incroyants ? Si telle est ton attitude vis-à-vis de la vérité, n’es-tu pas ouvertement hostile à Dieu ? Et si tu es ouvertement hostile à Dieu, est-ce que Dieu te sauvera ? Il ne le fera pas. Telle est la raison de la colère de Dieu envers tous ceux qui Le renient et Lui résistent » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Comprendre la vérité est particulièrement essentiel pour accomplir convenablement son devoir). Dieu dit que notre attitude vis-à-vis de la vérité est notre attitude envers Lui, donc en haïssant et en détestant la vérité, n’étais-je pas en train de détester Dieu et Le considérer comme mon ennemi ? C’était là l’entière manifestation d’un tempérament satanique ! Ceux qui détestent la vérité sont des malfaiteurs, des diables et des Satans ! Si l’avis de mes frères et sœurs venait de l’éclairage du Saint-Esprit, s’accordait avec la vérité et était profitable au travail de l’Église, j’étais pourtant si arrogante et suffisante que je ne cherchais pas, n’acceptais pas, ni ne me soumettais, j’allais donc contre l’éclairage du Saint-Esprit, et je résistais à Dieu. Ayant compris cela, j’ai été encore plus effrayée, parce que je savais que mon problème était très grave. Ce n’était pas, comme je l’avais cru, simplement être un peu arrogante et suffisante et ne pas accepter l’avis des autres. Le problème concernait mon attitude envers l’œuvre du Saint-Esprit et envers Dieu, ainsi que ma résistance à Dieu.

Par la suite, mon dirigeant m’a aussi analysée à ce propos et m’a dit : « Quand tu as promu la malfaitrice, les autres t’ont rappelé que cette personne avait de graves problèmes, mais tu n’as pas écouté, et tu ne t’es fiée qu’à tes propres idées. Si tes idées se fondent sur la parole de Dieu, alors tu peux te fier à toi-même. Mais sinon, s’il s’agit de tes notions absurdes, alors le fait que tu te fies à toi-même est un problème relatif à ton humanité. Tu n’agissais pas selon des principes, et ne possédais pas le sens de l’équité. Tu étais irrationnelle et déraisonnable. » Quand j’ai entendu l’échange de mon dirigeant, ça m’a vraiment percé le cœur. C’était vrai, non seulement j’avais un tempérament arrogant et suffisant, mais j’avais aussi des problèmes d’humanité, et je ne parvenais pas à traiter les gens avec équité. Une fois que j’avais choisi quelqu’un et prévu de l’utiliser, je n’acceptais pas qu’on le critique, particulièrement si ceux qui formulaient des suggestions étaient ceux que je méprisais ou qui avaient été renvoyés. Je faisais la fine bouche et ne tenais aucun compte de leur conseil. Je pensais que ceux qui avaient été renvoyés pour n’avoir pas bien accompli leurs devoirs ne pouvaient pas donner un bon conseil. Au fond de moi, j’avais complètement rejeté ces deux sœurs. Je traitais et choisissais les gens en fonction de mes propres émotions et idées. Je ne pouvais pas les traiter avec équité selon les vérités-principes. Cela montre qu’il y avait des problèmes dans mon humanité, dans mon caractère et dans mon tempérament. Plus j’y réfléchissais, plus j’avais le sentiment que mon problème était grave. À cause de mon arrogance et de ma suffisance, je n’écoutais pas l’avis de mes sœurs sur le travail important au sein de l’Église et les questions essentielles, ce qui causait beaucoup de tort à l’Église. Dans le cadre de ma croyance en Dieu, c’était une mauvaise action de plus, une nouvelle tache. Je me suis vraiment sentie troublée et coupable, et j’ai commencé à me demander pourquoi je faisais toujours le mal et résistais toujours à Dieu involontairement ? Quelle en était la cause profonde ? La parole de Dieu m’a donné la réponse. Dieu dit : « Si, au fond de toi, tu comprends vraiment la vérité, alors tu sauras comment pratiquer la vérité et obéir à Dieu et tu t’engageras naturellement sur le chemin de la poursuite de la vérité. Si le chemin que tu empruntes est le bon et qu’il est conforme à la volonté de Dieu, alors l’œuvre du Saint-Esprit ne te quittera pas : auquel cas il y aura de moins en moins de risque que tu trahisses Dieu. Sans la vérité, il est facile de faire le mal, et tu le commettras involontairement. Par exemple, si tu as un tempérament arrogant et vaniteux, alors le fait de te dire de ne pas t’opposer à Dieu ne fait aucune différence, tu ne peux pas t’en empêcher, c’est incontrôlable pour toi. Tu ne le ferais pas exprès ; tu le ferais sous la domination de ta nature arrogante et vaniteuse. Ton arrogance et ta vanité te feraient mépriser Dieu et te Le feraient voir comme n’ayant pas d’importance ; elles feraient que tu t’exaltes, que tu te mettes constamment en valeur ; elles te feraient mépriser les autres, elles ne laisseraient dans ton cœur que toi-même ; ton arrogance et ta vanité te priveraient de la place de Dieu dans ton cœur et elles finiraient par t’amener à prendre la place de Dieu et à exiger que les gens se soumettent à toi, et elles te feraient vénérer tes propres pensées, idées et notions comme la vérité. Tant de mal est perpétré par les hommes sous la domination de leur nature arrogante et vaniteuse ! » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en cherchant la vérité qu’on peut réaliser un changement de tempérament). C’était vrai. Ma nature était tellement arrogante et si extrêmement déraisonnable. J’estimais toujours avoir raison, comme si mes idées et opinions étaient la vérité, et je ne laissais pas les autres me remettre en cause, sans parler de proposer d’autres suggestions. Pour ce qui était de choisir un dirigeant, par exemple, la maison de Dieu stipule clairement que des gens mauvais et malhonnêtes ne peuvent pas être choisis. C’est interdit, et c’est un très grave problème. Quand mes deux sœurs m’ont rappelé que Zhang avait peu d’humanité, j’ai simplement questionné quelques personnes à ce sujet, sans grande conviction, et à cause de mes suppositions subjectives qui s’ajoutaient à cela, j’ai aveuglément nié leurs conseils. Je n’ai ni cherché conseil auprès des frères et sœurs qui comprenaient la vérité, ni clarifié la différence entre avoir une mauvaise humanité et avoir une essence de malfaiteur, ni essayé de trouver la raison particulière pour laquelle Zhang ne pouvait pas coopérer, qu’il s’agissait d’un problème de tempérament corrompu ou d’une humanité perverse. Si c’était juste le fait d’un tempérament corrompu et qu’elle puisse accepter la vérité, alors elle changerait et ne pourrait pas être définie comme mauvaise. Si elle avait une humanité malveillante, qui haïssait et détestait la vérité, elle était une malfaitrice. Peu importait comment on l’émondait pour ce qu’elle avait fait de mal, elle ne l’acceptait pas et ne se repentait pas sincèrement. Si j’avais cherché la vérité à ce moment-là, et évalué le comportement type de Zhang selon l’essence et les caractéristiques des malfaiteurs, j’aurais fait preuve d’un certain discernement à son égard, je n’aurais pas tenu à l’utiliser et j’aurais pu éviter de causer tant de tort au travail de l’Église. Les conséquences ont été entièrement dues au fait que je sois trop arrogante et ne cherche pas la vérité. Si j’avais eu ne serait-ce que la moindre crainte de Dieu et la moindre obéissance envers Lui, je n’aurais pas fait une si grande erreur ni causé un tel mal. Mais j’avais été arrogante et suffisante, et dans cette affaire importante de choix d’un dirigeant, je n’avais pas cherché la vérité, et je n’avais pas non plus écouté les suggestions de mes sœurs. J’avais choisi une personne malfaisante comme dirigeante et plongé l’ensemble du travail de l’Église dans un état de paralysie. Ainsi, beaucoup de frères et sœurs avaient souffert et vu leur vie en pâtir, et j’avais commis une transgression irréparable. J’étais trop rigide et obstinée ! Du fond du cœur, je me suis détestée et maudite. J’ai prié Dieu, désirant me repentir sincèrement.

J’ai lu un autre passage de la parole de Dieu et j’ai trouvé un chemin de pratique. Dieu dit : « Comment dois-tu réfléchir sur toi-même et essayer de te connaître, lorsque tu as fait quelque chose qui viole les vérités-principes et déplaît à Dieu ? Quand tu étais sur le point de faire cette chose, L’as-tu prié ? As-tu déjà pensé : “Est-ce que faire les choses de cette manière est conforme à la vérité ? Si mon action était présentée à Dieu, comment la considérerait-Il ? Serait-Il heureux ou irrité, s’Il l’apprenait ? La détesterait-Il ou en serait-Il dégoûté ?” Tu ne te l’es pas demandé, n’est-ce pas ? Même si d’autres te le rappelaient, tu penserais toujours que la question n’était pas sérieuse, qu’aucun principe n’a été violé et que ce n’était pas un péché. En conséquence, tu as offensé le tempérament de Dieu et provoqué Sa colère, au point même qu’Il te méprise. Ceci est produit par la rébellion des gens. Par conséquent, tu dois rechercher la vérité en toutes choses. C’est ce que tu dois suivre. Si tu peux sincèrement te présenter devant Dieu pour prier à l’avance, puis rechercher la vérité selon les paroles de Dieu, tu ne te tromperas pas. Tu pourras commettre quelques déviations dans ta pratique de la vérité, mais c’est difficile à éviter, et tu seras en mesure de pratiquer correctement après avoir acquis une certaine expérience. Cependant, si tu sais comment agir conformément à la vérité, mais que tu ne pratiques pas cela, le problème est que tu n’aimes pas la vérité. Ceux qui n’aiment pas la vérité ne la chercheront jamais, quoi qu’il leur arrive. Seuls ceux qui aiment la vérité ont un cœur qui craint Dieu, et quand des choses arrivent qu’ils ne comprennent pas, ils sont capables de rechercher la vérité. Si tu ne peux pas saisir la volonté de Dieu et que tu ne sais pas comment pratiquer, alors tu dois échanger avec des gens qui comprennent la vérité. Si tu ne trouves pas ceux qui comprennent la vérité, tu dois trouver quelques personnes qui ont une parfaite compréhension pour prier Dieu ensemble avec un seul esprit et un seul cœur, rechercher Dieu, attendre le temps de Dieu et attendre que Dieu t’ouvre une voie. Tant que vous aspirez tous à la vérité, que vous recherchez la vérité et que vous échangez ensemble sur la vérité, le moment peut venir où l’un de vous trouvera une bonne solution. Si vous trouvez tous la solution appropriée et qu’elle constitue un bon chemin, alors ce sera sans doute dû à l’éclairage et à l’illumination du Saint-Esprit. Si vous continuez ensuite à échanger ensemble pour trouver un chemin de pratique plus précis, ce sera certainement conforme aux vérités-principes. Dans votre pratique, si vous découvrez que votre façon de pratiquer est encore quelque peu inadaptée, vous devrez rapidement la corriger. Si tu te trompes légèrement, Dieu ne te condamnera pas, car tes intentions dans ce que tu fais sont justes et tu pratiques selon la vérité. Tu es simplement un peu confus sur les principes et tu as commis une erreur dans ta pratique, ce qui est excusable. Mais quand la plupart des gens font les choses, ils les font sur la base de la façon dont ils imaginent qu’elles seront faites. Ils n’utilisent pas les paroles de Dieu comme base pour réfléchir à la manière de pratiquer selon la vérité ou d’obtenir l’approbation de Dieu. Au lieu de cela, ils ne pensent qu’à en tirer profit, à être bien considérés, à se faire admirer. Ils font les choses en se basant entièrement sur leurs propres idées et uniquement pour se satisfaire, ce qui est problématique. De telles personnes ne feront jamais les choses conformément à la vérité, et Dieu les haïra toujours. Si tu es vraiment quelqu’un qui possède une conscience et une raison, alors quoi qu’il arrive, tu dois pouvoir te présenter devant Dieu pour prier et chercher, être capable d’examiner sérieusement les motifs et l’adultération de tes actions, être capable de déterminer ce qui est approprié selon les paroles et les exigences de Dieu, et considérer à plusieurs reprises quelles actions plaisent à Dieu, quelles actions dégoûtent Dieu et quelles actions gagnent l’approbation de Dieu. Tu dois revenir sur ces questions maintes et maintes fois dans ton esprit jusqu’à ce que tu les comprennes clairement. Si tu sais que tu as tes propres motivations pour faire quelque chose, alors tu dois réfléchir à ce que sont tes motivations, à la question de savoir s’il s’agit de te satisfaire ou de satisfaire Dieu, si cela est bénéfique pour toi ou pour les élus de Dieu, et quelles en sont les conséquences… Si tu cherches et contemples davantage de cette manière dans tes prières, et que tu te poses plus de questions pour rechercher la vérité, alors les déviations dans tes actions deviendront de plus en plus petites. Seuls ceux qui peuvent rechercher la vérité de cette manière sont des personnes qui tiennent compte de la volonté de Dieu et qui craignent Dieu, parce que tu cherches conformément aux exigences des paroles de Dieu et avec un cœur obéissant, et les conclusions auxquelles tu aboutis en cherchant de cette manière seront conformes aux vérités-principes » (La Parole, vol. 3 : Sermons de Christ des derniers jours, Troisième partie). La parole de Dieu m’a donné les principes de la pratique : peu importe ce que je ferai, je dois avoir un cœur qui craint Dieu et chercher la vérité et les principes selon lesquels faire les choses. Surtout en ce qui concerne le travail et les intérêts de l’Église, je ne peux pas agir aveuglément selon mes propres idées. Autrement, quand j’aurai nui gravement à l’Église ou perturbé son travail, j’aurai alors fait le mal et péché contre Dieu. En outre, je ne peux pas décider seule quand j’accomplis mes devoirs, ni faire les choses à ma manière et être autocratique. Je dois en discuter avec mes frères et sœurs partenaires, chercher davantage et échanger avec les frères et sœurs qui comprennent la vérité, et écouter les avis différents du mien. Que quelqu’un ait ou non un statut, des dons ou des talents particuliers, je dois écouter humblement ses conseils. Quand je ne comprends pas, je dois demander immédiatement conseil auprès de mon dirigeant, clarifier les principes en jeu, et apprendre à agir en accord avec la vérité et sans offenser Dieu avant de passer à l’action. Je dois aussi apprendre à me renier. Plus je considère que quelque chose est juste, moins je peux m’y accrocher, et je dois chercher si c’est en accord avec les vérités-principes. Cela peut résoudre le problème d’arrogance et de suffisance, et m’empêcher de faire le mal et d’offenser le tempérament de Dieu. Auparavant, je ne me connaissais pas, je n’avais aucune conscience de moi-même et j’étais bien trop sûre de moi. Ce n’est qu’après ce douloureux échec que j’ai constaté que lorsque j’étais sûre de moi, lorsque je ne pensais pas pouvoir me tromper, et même quand j’avais une base solide pour penser que j’avais raison, les faits montraient que non seulement j’étais dans l’erreur, mais j’étais terriblement, absurdement et détestablement dans l’erreur, et les conséquences étaient désastreuses. Dans le passé, j’ai commis énormément de transgressions à cause de mon arrogance. Sur le moment, je pensais vraiment avoir raison, et parfois je me fondais même sur les paroles de Dieu. Par la suite, pourtant, les faits ont montré que j’avais eu tort, car je n’avais pas vraiment compris la parole de Dieu ni saisi les principes. Au contraire, je m’étais servi de la parole de Dieu sans discernement et j’avais appliqué les règles aveuglément. Une fois que je m’en suis rendu compte, j’ai admis du fond du cœur qu’il me manquait les vérités-réalités, que je ne pouvais pas voir clairement les gens ni les choses, et que certaines de mes idées étaient absurdes et ridicules. En plus de cela, j’avais un faible calibre, j’étais naïve, et je ne réfléchissais pas bien aux choses ni ne comprenais la vérité. Je connaissais seulement quelques doctrines et je suivais des règles de façon rigide. À ce moment-là, j’étais convaincue d’être complètement sans valeur, pauvre et pathétique, et je ne voulais plus m’accrocher à mes propres idées.

Depuis, quand d’autres proposent des suggestions différentes des miennes, chaque fois qu’il me prend d’insister sur ma manière, je repense à ces douloureuses leçons. Je me rappelle combien de fois des idées que je croyais tout à fait correctes étaient toutes fausses lorsqu’elles étaient évaluées par rapport à la vérité et condamnées par Dieu. Je n’ose plus m’accrocher à mes propres opinions et cherche rapidement les opinions et les conseils des autres. Parfois, dans les discussions, je nie les suggestions des autres sans m’en rendre compte, mais quand je prends conscience de ce que j’ai fait, je me hâte de demander l’avis de la majorité des gens, craignant de ne pas suivre le bon conseil et de nuire ainsi au travail de l’Église. Là où je pense avoir raison, je n’ose plus décider par moi-même et je peux consciemment demander conseil à mes frères et sœurs partenaires ou solliciter une orientation auprès de mon dirigeant. Ce faisant, je me sens plus à l’aise et j’évite aussi de nuire au travail de l’Église en agissant autocratiquement. Aujourd’hui, bien qu’il m’arrive encore de montrer un tempérament arrogant et suffisant, c’est beaucoup mieux qu’avant.

Je suis quelqu’un d’extrêmement arrogant et suffisant. Quand je pense avoir raison, je trouve qu’il est difficile de me renier moi-même ou d’écouter les suggestions des autres. Sans le jugement et la révélation des paroles de Dieu, si mes frères et sœurs ne m’avaient pas signalée et exposée, et si je n’avais pas été à maintes reprises exposée et émondée par Dieu, je n’aurais jamais été capable de me connaître et de me renier moi-même. Le petit changement que j’ai accompli aujourd’hui, le fait que j’aie de la raison et de la ressemblance humaine est le résultat de l’œuvre méticuleuse de Dieu et le fruit de l’éclairage et de la direction de Ses paroles. Je remercie Dieu du fond du cœur de m’avoir sauvée.

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