J’ai énormément gagné en faisant l’expérience de la maladie

1 mars 2025

Par Violet, Grèce

« Dans leur croyance en Dieu, ce que les gens poursuivent, c’est obtenir des bénédictions pour l’avenir ; c’est le but de leur foi. Tous les gens ont cette intention et cet espoir, mais la corruption dans leur nature doit être résolue à travers les épreuves et l’épurement. Quels que soient les aspects pour lesquels tu n’es pas purifié et révèles de la corruption, ce sont les aspects dans lesquels tu dois être épuré – c’est l’arrangement de Dieu. Dieu crée pour toi un environnement, te forçant à y être épuré de sorte que tu puisses connaître ta propre corruption. À terme, tu atteins un stade auquel tu préfèrerais mourir et abandonner toutes tes manigances et tous tes désirs, et te soumettre à la souveraineté et à l’arrangement de Dieu. Ainsi, si les gens n’ont pas quelques années d’épurement et s’ils n’endurent pas une certaine quantité de souffrance, ils ne seront pas capables de se débarrasser de la contrainte de la corruption de la chair dans leurs pensées et dans leur cœur. Quels que soient les aspects où les gens sont encore soumis à la contrainte de leur nature satanique et quels que soient les aspects où ils ont encore leurs propres désirs et leurs propres exigences, ce sont ces aspects-là dans lesquels ils devraient souffrir. Ce n’est que par la souffrance que des leçons peuvent être apprises, ce qui signifie être capable de gagner la vérité et de comprendre l’intention de Dieu. En fait, de nombreuses vérités sont comprises en faisant l’expérience d’épreuves pénibles. Personne ne peut comprendre l’intention de Dieu, connaître la toute-puissance et la sagesse de Dieu ou goûter le juste tempérament de Dieu quand il est dans un environnement confortable et facile, ou quand les circonstances sont favorables. Ce serait impossible ! » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Troisième partie). Chaque fois que je lis ce passage des paroles de Dieu, il me rappelle ma propre expérience avec la maladie. Si ma maladie ne m’avait pas révélée, je n’aurais jamais reconnu mon point de vue erroné consistant à ne croire en Dieu que pour gagner des bénédictions et je n’aurais pas abandonné l’anxiété et l’inquiétude que je ressentais envers mes perspectives d’avenir et ma destination. Dieu soit loué d’avoir arrangé les circonstances qui m’ont permis de faire l’expérience de cette maladie et de gagner des récompenses inattendues.

Depuis mon plus jeune âge, je suis sujette à la maladie. À vingt-et-un ans, j’ai eu une bronchite et un peu de fièvre pendant trois mois. Je suis allée dans plusieurs hôpitaux, des grands et des petits, mais aucun n’a pu me guérir. En outre, le médicament liquide que je prenais en guise de traitement a causé des dommages plutôt graves à mon estomac et à mes vaisseaux sanguins. Et tout ce que je pouvais faire, c’était rentrer chez moi pour me rétablir. Une fois chez moi, je ne pouvais pas manger et ma santé s’est détériorée de plus en plus. J’avais l’impression de ne faire qu’attendre la mort. Voyant à quel point je souffrais, ma mère m’a transmis l’Évangile des derniers jours de Dieu Tout-Puissant. Grâce aux paroles de Dieu, je suis parvenue à comprendre le fait que l’humanité a été créée par Dieu, l’origine de la corruption de l’humanité, la raison pour laquelle la vie des gens est aussi douloureuse, comment ils peuvent se libérer de cette douleur, ce qu’il faut faire pour vivre une vie pleine de sens, et cetera. À cette époque, rien ne me faisait plus plaisir que de lire les paroles de Dieu chaque jour. C’était comme si elles me faisaient oublier ma maladie. Plus tard, mon état de santé s’est un peu amélioré et j’ai commencé à vivre la vie d’Église. Au bout de six mois, j’étais quasiment guérie. Ayant profité de la grâce de Dieu, j’ai pris la résolution d’offrir ma vie entière à Dieu et de me dépenser pour Lui afin de Lui rendre Son amour. Après cela, je me suis lancée de façon proactive dans mon devoir. Qu’il pleuve ou qu’il vente, qu’il fasse un froid glacial ou une chaleur étouffante, ou que nous soyons confrontés à la menace des arrestations et des persécutions du Parti communiste, je continuais de faire mon devoir contre vents et marées.

C’est ainsi que neuf années se sont écoulées en un clin d’œil et les persécutions du parti communiste devenaient de plus en plus graves. J’ai eu la chance de fuir la Chine et de venir dans un pays libre et démocratique dans lequel j’ai continué à croire en Dieu. Durant ces années, j’ai toujours continué à faire mon devoir. Pendant un certain temps, je me trouvais dans un fuseau horaire différent de celui des nouveaux arrivants que j’abreuvais Et chaque jour, je devais veiller tard pour faire mon devoir. Même si j’étais parfois plutôt épuisée, rien que de penser à la grande destination que Dieu avait préparée pour nous, je sentais qu’endurer n’importe quelle souffrance en valait la peine. En 2021, j’avais souvent des oppressions thoraciques et des palpitations cardiaques, et mon rythme cardiaque était souvent fluctuant. En outre, mon corps tout entier était épuisé et je me sentais souvent somnolente. Au début, je n’y ai pas prêté attention, pensant me rétablir avec juste un peu de repos. De plus, les nouveaux arrivants venaient juste d’accepter Dieu Tout-Puissant et ils n’avaient pas de fondations stables. Si je ne les abreuvais pas rapidement, leur vie souffrirait des pertes. Cependant, plusieurs mois se sont écoulés et mes symptômes n’ont fait qu’empirer. Parfois, je ressentais une douleur aiguë dans mon cœur. J’étais un peu inquiète, craignant d’avoir une maladie grave. Mais j’ai ensuite pensé : « Même si j’ai une santé fragile depuis mon enfance, je n’ai encore jamais eu de maladie grave. Peut-être que ce sont simplement des réactions physiques normales dues au fait de veiller tard pendant cette période. Ce n’est probablement rien de sérieux. En outre, au cours de ces années, j’ai renoncé à tout et je me suis dépensée pour Dieu. Alors, Il devrait me protéger et ne pas me laisser contracter une maladie grave. »

Un soir de février 2022, j’étais sur mon ordinateur et je faisais mon devoir, comme d’habitude, quand j’ai ressenti une pointe au cœur. Au début, je voulais la supporter et attendre qu’elle passe, mais c’est devenu de pire en pire, un peu comme des crampes. J’ai commencé à avoir le souffle court, j’ai fini par ne plus pouvoir tenir debout et je me suis effondrée par terre. Quand cela s’est produit, j’ai eu très peur et je n’ai pas pu empêcher mes larmes de couler. L’autre sœur dans la maison m’a trouvée, m’a soulevée et posée sur le lit et, avec le temps, je me suis endormie. Quand je me suis réveillée, il était déjà plus de 21 h. et j’ai fixé le plafond, me remémorant ce qu’il venait juste de se passer et me disant : « Me suis-je évanouie suite à une douleur cardiaque ? Ai-je vraiment une maladie cardiaque ? Les maladies cardiaques sont mortelles ; vais-je mourir ? J’ai renoncé à tout et fait mon devoir, alors pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégée ? » Je n’arrivais pas à comprendre l’intention qu’avait Dieu en me faisant affronter cette maladie. Je devais calmer mon esprit et lire les paroles de Dieu. J’ai donc sorti mon téléphone et j’ai vu ces paroles de Dieu : « Durant les épreuves, il est normal que les gens soient faibles, qu’ils aient de la négativité en eux, ou qu’ils manquent de clarté au sujet des intentions de Dieu ou de leur voie de pratique. Mais dans tous les cas, tu dois, tout comme Job, avoir foi en l’œuvre de Dieu et ne pas nier Dieu. Bien que Job fût faible et qu’il maudît le jour de sa naissance, il ne nia pas que toutes les choses dans la vie humaine ont été accordées par l’Éternel et que l’Éternel est aussi Celui qui les reprend toutes. Peu importe quelles épreuves il a traversées, il a maintenu cette croyance. Dans ton expérience, peu importe l’épurement que tu subis à travers les paroles de Dieu, ce que Dieu exige de l’humanité, en un mot, c’est sa foi en Lui et son cœur qui aime Dieu. Ce qu’Il perfectionne en œuvrant de cette manière, c’est la foi des hommes, leur amour et leurs aspirations. Dieu accomplit l’œuvre de perfectionnement des hommes, et ils ne peuvent pas le voir, ne peuvent pas le sentir : dans ces circonstances, ta foi est requise. La foi des hommes est requise quand quelque chose ne peut pas être vu à l’œil nu, et ta foi est requise quand tu ne peux pas renoncer à tes propres notions. Lorsque l’œuvre de Dieu n’est pas claire pour toi, ce qui est requis, c’est que tu aies la foi et que tu adoptes une position ferme et que tu restes fort dans ton témoignage. Quand Job atteignit ce point, Dieu lui apparut et lui parla. Autrement dit, ce n’est que par ta foi que tu pourras voir Dieu et, quand tu auras la foi, Dieu te rendra parfait. Sans la foi, Il ne peut pas faire cela. Dieu t’accordera tout ce que tu espères gagner. Si tu n’as pas la foi, alors tu ne peux pas être rendu parfait et tu seras incapable de voir les actions de Dieu, et encore moins de voir Son omnipotence. Lorsque tu seras convaincu que tu verras Ses actions dans ton expérience concrète, alors Dieu t’apparaîtra, et Il t’éclairera et te guidera de l’intérieur. Sans cette foi, Dieu sera dans l’incapacité de faire cela. Si tu as perdu l’espérance en Dieu, comment pourras-tu faire l’expérience de Son œuvre ? Par conséquent, ce n’est que lorsque tu as la foi et que tu ne nourris pas de doutes envers Dieu, ce n’est que lorsque tu auras la vraie foi en Lui, peu importe ce qu’Il fait, cela t’éclairera et t’illuminera dans tes expériences, et alors seulement pourras-tu voir Ses actions. Toutes ces choses sont acquises par la foi. La foi ne peut venir que par l’épurement, et en l’absence d’épurement, la foi ne peut pas émerger » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Ceux qui doivent être rendus parfaits doivent subir l’épurement). Ces paroles de Dieu m’ont aidée à me calmer un peu. J’ai compris que je faisais face à l’une des épreuves de Dieu et qu’être atteinte de cette maladie était l’intention de Dieu. Simplement, je ne la comprenais pas encore. Quand Job a été confronté à des épreuves, il n’a pas compris l’intention de Dieu, mais il n’a pas pour autant péché avec ses lèvres. Au contraire, il a prié et cherché une direction, portant magnifiquement témoignage de Dieu. Finalement, Dieu S’est révélé à Job. Quelle grande bénédiction ! À présent, je m’étais évanouie à cause d’un problème cardiaque, et même si je ne comprenais pas encore l’intention de Dieu, je devais apprendre de Job et ne pas pécher avec mes lèvres. En outre, Dieu regardait aussi si j’avais une foi véritable. Par le passé, quand j’étais en bonne santé, j’étais capable de me dépenser pour Lui, de souffrir et de payer un prix dans mon devoir sans me plaindre. Maintenant que j’étais confrontée à la maladie, je ne pouvais pas me plaindre de Dieu. Je me devais de chercher l’intention de Dieu ; je ne pouvais pas perdre ma foi en Lui.

Pendant la période qui a suivi, ma santé s’est détériorée. J’avais fréquemment des palpitations cardiaques et une oppression thoracique, et mon corps tout entier était faible. Quand je parlais, j’avais souvent du mal à respirer, je commençais à suffoquer et je ne pouvais même pas faire de simples tâches ménagères. Voyant mon état, j’ai été bouleversée et j’ai pensé : « Je n’ai que trente ans. À l’avenir, vais-je vraiment devoir vivre comme une personne à moitié handicapée ? J’ai commencé à croire en Dieu à 21 ans, en y dépensant ma jeunesse et en renonçant à tout. Je n’ai pas reculé devant les persécutions du Parti communiste. Pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas protégée ? Maintenant, tout le monde fait son devoir activement, mais moi, j’ai cette maladie. En ce moment crucial, je suis incapable de faire mon devoir ou de préparer de bonnes actions. Vais-je tout de même avoir une bonne issue et une bonne destination ? » Plus j’y pensais, plus j’étais bouleversée, et je me suis cachée sur le balcon pour pleurer en privé. Plus je pleurais, plus je me sentais lésée, me disant que ma situation actuelle était vraiment pitoyable. Après avoir pleuré, mon esprit s’est un peu calmé et je me suis agenouillée pour prier Dieu : « Dieu, cette maladie me bouleverse et je ne sais pas quelle est Ton intention. Je sais que je ne devrais pas me plaindre, ni manquer de raison en ayant des exigences envers Toi, mais mon cœur est si faible et ma stature si petite. S’il Te plaît, guide-moi pour que je comprenne Ton intention, que je me connaisse moi-même et que je tire des leçons de ces circonstances. » Après avoir prié, j’ai pensé à un passage des paroles de Dieu : « Dieu considérait les humains comme des membres de Sa famille, mais ils Le traitaient comme un étranger. Cependant, après que Dieu a accompli Son œuvre un certain temps, les humains en sont venus à comprendre ce qu’Il cherchait à atteindre et ils savaient qu’Il était le vrai Dieu. Ils ont aussi découvert ce qu’ils pouvaient obtenir de Dieu. Comment les gens considéraient-ils Dieu en ce temps-là ? Ils Le considéraient comme une bouée de sauvetage et espéraient recevoir Sa grâce, Ses bénédictions et Ses promesses. En ce temps-là, comment Dieu considérait-Il les humains ? Il les considérait comme des cibles pour Sa conquête. Dieu voulait utiliser des paroles pour les juger, les tester et leur faire subir des épreuves. Cependant, en ce qui concernait les gens à l’époque, Dieu était seulement un objet qu’ils pouvaient utiliser pour atteindre leurs propres objectifs. Les gens ont vu que la vérité émise par Dieu pouvait les conquérir et les sauver, qu’ils avaient la possibilité d’obtenir les choses qu’ils voulaient de Dieu, ainsi que d’atteindre la destination qu’ils voulaient. À cause de cela, un tout petit peu de sincérité a commencé à se former dans leur cœur et ils sont devenus prêts à suivre ce Dieu » (La Parole, vol. 2 : Sur la connaissance de Dieu, Comment connaître le tempérament de Dieu et les fruits que Son œuvre portera). En réfléchissant à ces paroles de Dieu, j’ai été profondément affligée et bouleversée. Dieu m’avait amenée dans Sa maison et traitée comme un membre de Sa famille, me donnant la chance de faire mon devoir et me permettant de gagner diverses vérités dans mon devoir afin que je puisse finalement me débarrasser de mon tempérament corrompu et atteindre le salut de Dieu. Cependant, j’avais traité Dieu comme une planche de salut, voulant uniquement gagner grâce et bénédictions de Sa part. Confrontée à cette maladie, j’ai calculé tout ce à quoi j’avais renoncé pour Dieu, pensant que, comme j’avais renoncé et m’étais dépensée pour Lui, je n’aurais pas dû tomber malade et que Dieu aurait dû me bénir avec une bonne santé. N’ayant pas obtenu ce que je voulais, j’étais découragée et déçue. Il s’avérait que je n’avais pas renoncé à tout et que je ne m’étais pas dépensée pour Dieu pour Lui rendre Son amour. J’avais plutôt fait une transaction avec Lui : j’avais renoncé et je m’étais dépensée pour gagner grâce et bénédictions. Voyant que j’avais encore tant de mobiles méprisables dans ma foi en Dieu, j’étais très bouleversée et je pensais être indigne du salut de Dieu. Je pensais que Dieu devait être contrarié de voir que je ne faisais mon devoir que pour gagner Ses bénédictions. Si un enfant ne prenait soin de ses parents que pour hériter d’un bien, les parents se sentiraient sûrement blessés. J’étais exactement comme cet enfant non-filial, je ne fournissais des efforts et ne me dépensais que pour mes propres intérêts. Ce n’était pas ce que Dieu voulait voir. Comprenant cela, j’ai prié Dieu en repentance. J’étais disposée à abandonner mon intention de gagner des bénédictions et à faire mon devoir pour rendre à Dieu Son amour. Après cela, j’ai commencé à ajuster mes horaires de sommeil. Typiquement, je m’efforçais de me reposer plus souvent, de réguler mon alimentation et de faire mon devoir normalement chaque jour. À ma grande surprise, une semaine plus tard, ma santé s’est progressivement améliorée. Je n’ai pu m’empêcher de remercier Dieu et de Le louer.

En décembre de la même année, on m’a assigné un nouveau devoir. Comme je devais me familiariser avec le travail et aussi contrôler le travail des frères et sœurs dans le groupe, il y a eu plusieurs jours où je me suis couchée relativement tard. Un jour, un peu après 17 heures, j’ai ressenti une faible douleur dans mon cœur. Elle a duré un bon moment, devenant de plus en plus douloureuse. Je me suis levée pour aller dans la salle de bain et, quand j’en suis ressortie, j’ai eu l’impression que quelque chose n’allait vraiment pas avec mon cœur et j’avais du mal à respirer. Je ne pouvais pas me tenir debout, alors j’ai posé ma main sur la porte et me suis lentement effondrée par terre. Je suis restée allongée sur le sol pendant environ une demi-heure. Mon cœur n’allait pas bien du tout et mon corps tout entier n’arrêtait pas de trembler. L’une des sœurs a été terrifiée de me trouver couchée là et elle m’a aidée à rejoindre mon lit. Plus tard, après 22 heures, j’ai voulu m’asseoir et attraper le bureau de l’ordinateur portable sur le lit, mais je n’avais absolument aucune force. À cet instant, mon cœur était plein d’angoisse et je me suis dit : « Que vais-je faire à l’avenir si ma santé est toujours aussi mauvaise ? » Le jour suivant, je suis allée à l’hôpital avec une sœur pour me faire examiner, mais les résultats ont montré que tout était normal. Je ne savais pas si cela devait m’angoisser ou me réjouir. C’était bien que je n’aie pas de maladie, mais il y avait vraiment quelque chose qui n’allait pas avec moi et, si la maladie ne pouvait pas être identifiée, il n’y avait aucun moyen de la guérir. Plus tard, compte tenu de mon état de santé, la superviseuse a réduit ma charge de travail. Voyant que mes devoirs étaient de plus en plus réduits, je n’ai pu m’empêcher de m’inquiéter et je me suis dit : « Mon devoir disparaît peu à peu. Cela ne signifie-t-il donc pas que je vais avoir de moins en moins d’opportunités de préparer des bonnes actions ? Comment suis-je censée préparer de bonnes actions et atteindre le salut à l’avenir ? » En pensant à cela, je suis devenue un peu négative. Après cela, ma santé s’est encore détériorée et j’avais même besoin de m’appuyer contre le mur quand j’allais de ma chambre à la salle de bain. Habituellement, je ne pouvais que m’asseoir dans le lit et, quand je ne pouvais pas rester debout, je m’appuyais simplement contre le mur ou me reposais contre le bureau. Je me suis dit : « Par le passé, tant que je me reposais un moment, je me rétablissais. Pourquoi est-ce de pire en pire, maintenant ? Tous les autres s’affairent et font leurs devoirs. Si je ne peux pas faire mon devoir à cause de ma maladie, ne vais-je pas perdre ma chance d’atteindre le salut ? Après cela, tant que ma santé me le permettra, je vais persévérer dans mon devoir. Je ne peux accomplir que des devoirs limitées maintenant, mais tant que je m’en tiens à mon devoir, peut-être Dieu verra-t-Il que je suis capable de persévérer et me laissera-t-Il me rétablir plus rapidement. » Après cela, ma santé est restée mauvaise et mes douleurs cardiaques sont devenues de plus en plus fréquentes. Je ne supportais pas d’être effrayée par quelque chose et s’il y avait un grand bruit, je faisais un malaise cardiaque. Je me suis dit : « J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour accomplir mon devoir tout en ayant cette maladie, alors pourquoi ma santé se détériore-t-elle ainsi ? Pourquoi Dieu ne m’a-t-Il pas guérie ? Cette maladie dure depuis presque deux ans, déjà. Je suis allée à l’hôpital, mais ils n’ont pu poser un diagnostic et je ne peux rien faire pour guérir. Désormais, il m’est même difficile d’être autonome, et je n’ai pas assez d’énergie pour faire mon devoir. Vais-je être éliminée ? » Intérieurement, je m’affaiblissais de plus en plus, alors j’ai prié Dieu et cherché une direction.

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « Lorsque des gens normaux tombent malades, ils souffrent toujours et sont déprimés, et il y a une limite à ce qu’ils peuvent endurer. Il convient cependant de noter une chose : si les gens pensaient toujours pouvoir compter sur leurs propres forces lorsqu’ils sont malades pour se débarrasser de leur maladie et y échapper, quel serait le résultat final ? Outre être malades, ne souffriraient-ils pas encore plus et ne seraient-ils pas encore plus déprimés ? C’est pourquoi plus les gens se retrouvent pris par la maladie, plus ils doivent chercher la vérité et plus ils doivent chercher comment pratiquer pour être en accord avec l’intention de Dieu. Plus les gens sont pris par la maladie, plus ils doivent venir devant Dieu et connaître leur propre corruption et les exigences déraisonnables qu’ils ont vis-à-vis de Dieu. Plus tu es pris par la maladie, plus ta véritable soumission est mise à l’épreuve. Par conséquent, lorsque tu es malade, ta capacité à continuer à te soumettre aux orchestrations de Dieu et à te rebeller contre tes propres récriminations et exigences déraisonnables montre que tu es quelqu’un qui poursuit vraiment la vérité et qui se soumet vraiment à Dieu, que tu portes témoignage, que ta fidélité et ta soumission à Dieu sont réelles et satisfont aux critères, et que ta fidélité et ta soumission à Dieu ne sont pas que des slogans et de la doctrine. Voilà ce que les gens devraient pratiquer lorsqu’ils tombent malades. Lorsque tu tombes malade, c’est pour révéler toutes tes exigences déraisonnables, ton imagination et tes notions irréalistes sur Dieu, et c’est aussi pour éprouver ta foi en Dieu et ta soumission à Dieu. Si tu réussis le test dans ces domaines, alors tu as un vrai témoignage et une preuve réelle de ta foi en Dieu, de ta fidélité envers Dieu et de ta soumission à Dieu. C’est ce que Dieu veut, et c’est ce qu’un être créé devrait posséder et vivre. Ces choses ne sont-elles pas toutes positives ? (Si.) Toutes sont des choses que les gens devraient poursuivre. De plus, si Dieu permet que tu tombes malade, ne peut-Il pas également te débarrasser de ta maladie à tout moment et en tout lieu ? (Il le peut.) Dieu peut te débarrasser de ta maladie à tout moment et en tout lieu, alors ne peut-Il pas également faire en sorte que ta maladie persiste en toi et ne te quitte jamais ? (Il le peut.) Et si Dieu fait en sorte que cette même maladie ne te quitte jamais, peux-tu quand même accomplir ton devoir ? Peux-tu conserver ta foi en Dieu ? N’est-ce pas un test ? (Si.) Si tu tombes malade et qu’ensuite, au bout de plusieurs mois, tu te rétablis, alors ta foi en Dieu, ainsi que ta fidélité envers Dieu et ta soumission à Dieu, ne sont pas mises à l’épreuve et tu n’as aucun témoignage. Il est facile d’endurer la maladie pendant quelques mois, mais si ta maladie persiste pendant deux ou trois ans, et que ta foi et ton désir d’être soumis et fidèle à Dieu ne changent pas, et qu’ils deviennent au contraire plus réels, cela ne montre-t-il pas que tu as grandi dans ta vie ? N’en récoltes-tu pas les fruits ? (Si.) Donc, quand quelqu’un qui poursuit réellement la vérité est malade, il reçoit les innombrables bienfaits apportés par sa maladie et en fait personnellement l’expérience. Il ne cherche pas, avec angoisse, à échapper à sa maladie et ne s’inquiète pas de savoir ce que sera le résultat si sa maladie se prolonge, quels problèmes elle entraînera, si elle s’aggravera, ou s’il mourra, il ne s’inquiète pas de ce genre de choses. Outre qu’il ne s’inquiète pas de telles choses, il est capable d’entrer de manière positive, d’avoir une vraie foi en Dieu et de Lui être vraiment soumis et fidèle. En pratiquant ainsi, il en vient à avoir un témoignage, ce qui est aussi grandement bénéfique à son entrée dans la vie et à son changement de tempérament, et cela pose une base solide pour l’obtention de son salut. Comme c’est merveilleux ! » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité I, Comment poursuivre la vérité (4)). Ces paroles de Dieu étaient comme une lumière dans les ténèbres. Elles m’ont réconfortée et m’ont donné un chemin de pratique. Dieu savait ce dont j’avais le plus besoin à cet instant. Il a arrangé ces circonstances pour m’aider à en tirer la vérité et comprendre mon tempérament corrompu. En même temps, Dieu voulait tester ma foi et ma soumission. Il aurait été facile pour Dieu de m’enlever cette maladie, mais Il ne l’a pas fait. Au contraire, mes symptômes avaient empiré et c’était certainement là Son intention. Ces deux expériences avec la maladie ont révélé une grande partie de ma rébellion. Chaque fois que j’étais confrontée à cette maladie, mon souhait subjectif au départ aurait pu être de me soumettre et de ne pas me plaindre, mais quand la maladie s’est aggravée, j’ai commencé à me plaindre et à raisonner avec Dieu. Ces deux dernières années, j’ai constamment fait l’expérience de ces circonstances, mais je n’ai jamais tenu ferme dans mon témoignage, ayant toujours l’intention de faire des transactions. Dieu a continuellement arrangé ces circonstances pour que j’en fasse l’expérience et c’était Lui montrant Sa responsabilité envers ma vie et me sauvant. Je ne pouvais pas simplement ne pas avoir de conscience et me plaindre de Dieu. Confrontée à ces circonstances, je devais, d’une part, avoir une véritable soumission et faire mon devoir au mieux de mes capacités. D’autre part, je devais également comprendre les tempéraments corrompus que j’avais révélés et chercher les vérités dans lesquelles je devais entrer.

Un jour, j’ai lu ces paroles de Dieu : « Nous venons de parler du fait que les antéchrists ont de l’aversion pour la vérité, et qu’ils aiment les choses iniques et malveillantes, poursuivent leurs intérêts et les bénédictions, n’abandonnent jamais leur intention et leur désir de gagner des bénédictions, et essaient sans cesse de négocier avec Dieu. Alors, comment cette question peut-elle être discernée et classée ? Si nous devions appeler ça “mettre le profit avant tout le reste”, ce serait trop faible. C’est comme lorsque Paul a reconnu qu’il avait une épine dans la chair, et qu’il devait travailler afin d’expier ses péchés, mais au bout du compte, il voulait toujours obtenir une couronne de justice. Quelle est la nature de cela ? (La méchanceté.) C’est une sorte de tempérament méchant. Mais quelle est la nature de cela ? (La négociation avec Dieu.) Cela possède cette nature. Il cherchait du profit dans tout ce qu’il faisait, considérait chaque chose comme une transaction. Il y a une expression parmi les non-croyants : “Les déjeuners gratuits n’existent pas.” Les antéchrists nourrissent aussi cette logique, et se disent : “Si je travaille pour toi, que me donneras-tu en retour ? Quels bénéfices pourrai-je obtenir ?” Comment cette nature devrait-elle être résumée ? C’est être animé par les profits, c’est mettre le profit avant tout le reste, c’est être égoïste et méprisable. C’est la nature-essence des antéchrists. Ils ne croient en Dieu que dans le but d’obtenir du profit et des bénédictions. Même s’ils endurent quelque souffrance ou paient quelque prix, tout cela a pour objectif de négocier avec Dieu. Leur intention et leur désir d’obtenir des bénédictions et des récompenses sont immenses, et ils s’y accrochent avec fermeté. Ils n’acceptent aucune des nombreuses vérités exprimées par Dieu, dans leur cœur ils ne cessent de penser que croire en Dieu se résume à obtenir des bénédictions et à s’assurer une bonne destination, que c’est là le principe le plus élevé, et que rien ne peut le surpasser. Ils pensent que les gens ne devraient pas croire en Dieu à part pour gagner des bénédictions, et qu’à moins que ce soit pour obtenir des bénédictions, la croyance en Dieu n’aurait aucune signification ni valeur, qu’elle perdrait sa signification et sa valeur. Ces idées ont-elles été inculquées aux antéchrists par quelqu’un d’autre ? Proviennent-elles de l’éducation ou de l’influence de quelqu’un d’autre ? Non, elles sont déterminées par la nature-essence inhérente des antéchrists, qui est une chose que personne ne peut changer. Bien que Dieu incarné ait prononcé tant de paroles aujourd’hui, les antéchrists n’en acceptent aucune, et au lieu de cela, ils y résistent et les condamnent. La nature de leur aversion pour la vérité et de leur haine de la vérité ne pourra jamais changer. S’ils ne peuvent pas changer, qu’est-ce que cela indique ? Cela indique que leur nature est malveillante. Ce n’est pas une question de poursuivre ou non la vérité ; c’est un tempérament malveillant, c’est vociférer éhontément à l’encontre de Dieu et contrarier Dieu. C’est la nature-essence des antéchrists ; c’est leur vrai visage » (La Parole, vol. 4 : Exposer les antéchrists, Point 7 : Ils sont malfaisants, insidieux et malhonnêtes (Partie II)). Ces paroles de Dieu m’ont plongée dans un état de profonde réflexion. Dieu a exposé que les antéchrists croient en Dieu pour gagner des bénédictions et faire des transactions avec Dieu dans leurs devoirs. Ils ne croient pas en Dieu pour poursuivre la vérité et changer leur tempérament de vie. Avoir été constamment malade ces deux dernières années a révélé ma véritable stature. Au début, je pouvais en faire l’expérience normalement, mais à long terme, quand mon état s’est aggravé, mes plaintes et mes incompréhensions ont commencé à se manifester et j’ai commencé à utiliser le fait de renoncer et de me dépenser pour raisonner avec Dieu. Tout le monde fait l’expérience de la maladie et de la mort : ce sont des choses normales. Renoncer à tout pour croire en Dieu et faire mon devoir, était mon propre choix et quelque chose que j’ai fait volontairement. Le fait de me dépenser dans mon devoir et ma maladie n’ont rien à voir l’un avec l’autre. Cependant, j’ai utilisé le fait de me dépenser comme un capital pour avoir des exigences déraisonnables envers Dieu. Je pensais que comme j’avais renoncé à tout pour suivre Dieu et faire mon devoir, Dieu devait donc me protéger, ne pas me laisser contracter cette maladie ni souffrir autant, et me donner une bonne destination à l’avenir. Quand cela ne s’est pas produit, je me suis plainte, j’ai raisonné avec Dieu et j’ai vociféré contre Lui. J’ai pensé à Paul qui a traversé une grande partie de l’Europe, diffusé l’Évangile et accompli de nombreuses tâches, faisant tout cela simplement pour gagner une couronne et une bonne destination à l’avenir. Paul a dit : « J’ai combattu le bon combat, j’ai achevé la course, j’ai gardé la foi. Désormais la couronne de justice m’est réservée » (2 Timothée 4:7-8). En prononçant ces mots, Paul a ouvertement fait une transaction avec Dieu. Faire son devoir en tant qu’être créé est parfaitement naturel et, plus encore, c’est Dieu qui élève l’homme. Mais Paul a regardé le fait de se dépenser pour Dieu à travers une lunette transactionnelle, déformant complètement la signification de l’accomplissement du devoir. S’il était incapable de gagner les récompenses de Dieu, il raisonnait avec Lui et vociférait contre Lui, ce qui a entièrement exposé son tempérament vicieux et malveillant. J’ai vu que le chemin que j’empruntais dans ma foi en Dieu était le même que celui de Paul. Si je continuais dans cette voie, je finirais certainement par être punie, tout comme il l’a été. Reconnaissant cela, j’ai eu un peu peur et me suis dit : « Il s’avère que la nature et les conséquences de la poursuite des bénédictions dans la foi en Dieu sont très sérieuses. Je ne peux pas continuer à suivre ce point de vue erroné envers la poursuite. »

Bien que mon état se soit quelque peu inversé, ma santé ne s’est pas améliorée et n’a cessé de se dégrader. J’ai pensé que mes jours étaient peut-être comptés et j’ai eu parfois des pensées négatives, telles que : « Cette maladie n’est-elle pas une façon pour Dieu de me révéler et me punir ? Sinon, pourquoi continuerait-elle à s’aggraver au lieu de s’améliorer ? » En pensant à cela, mon cœur a beaucoup souffert et j’ai eu du mal à faire face. Un jour, j’ai pensé à ces paroles de Dieu qui disaient : « Les gens doivent fréquemment examiner tout ce qui, dans leur cœur, est incompatible avec Dieu, ou constitue une mauvaise compréhension de Dieu. » Alors, j’ai trouvé et lu le passage complet des paroles de Dieu : « Les gens doivent fréquemment examiner tout ce qui, dans leur cœur, est incompatible avec Dieu, ou constitue une mauvaise compréhension de Dieu. Comment les incompréhensions apparaissent-elles ? Pourquoi les gens comprennent-ils mal Dieu ? (Parce que leur intérêt personnel se trouve affecté.) […] De quelles autres façons Dieu aime-t-Il les gens, si ce n’est à travers la miséricorde, le salut, l’attention, la protection, et en écoutant leurs prières ? (À travers la réprimande, la discipline, l’émondage, le jugement, le châtiment, les épreuves et l’épurement.) Effectivement. Dieu montre Son amour de bien des façons : en frappant, en disciplinant, en reprochant, ainsi que par le jugement, le châtiment, les épreuves, l’épurement, etc. Toutes ces choses sont des aspects de l’amour de Dieu. Seule cette perspective est complète et conforme à la vérité. Si tu comprends cela, quand tu t’examines toi-même, et que tu te rends compte que tu comprends mal Dieu, ne seras-tu pas alors capable de reconnaître ta déformation et de faire un travail reflétant bien ce en quoi tu t’es trompé ? Cela ne t’aidera-t-il pas à résoudre tes incompréhensions au sujet de Dieu ? (Si.) Afin d’accomplir cela, tu dois chercher la vérité. Tant que les gens cherchent la vérité, ils peuvent éliminer leurs incompréhensions au sujet de Dieu, et une fois qu’ils ont éliminé leurs incompréhensions au sujet de Dieu, ils peuvent se soumettre à tous les arrangements de Dieu. […] Dieu peut accorder grâce et bénédictions aux gens, et leur donner leur pain quotidien, mais Il peut également leur enlever tout cela. C’est là l’autorité, l’essence et le tempérament de Dieu » (La Parole, vol. 3 : Discours de Christ des derniers jours, Ce n’est qu’en comprenant la vérité que l’on peut connaître les actes de Dieu). Ces paroles de Dieu ont instantanément éclairci mon cœur. Il s’est avéré que j’avais toujours eu un point de vue erroné : je croyais que si Dieu aimait quelqu’un, Il le bénissait continuellement, rendant sa vie facile et lisse et le gardant sain et sauf, alors que s’Il n’aimait pas quelqu’un, Il lui faisait subir beaucoup de choses douloureuses sous forme de hauts et de bas, de désagréments, de maladies, et cetera. C’est pourquoi, lorsque ma santé a continué à se dégrader, j’ai pensé que c’était une manière pour Dieu de me punir et j’ai vécu dans mes notions et mon imagination, j’étais négative et souffrante. En y réfléchissant bien, même si ces deux années de maladie ont été douloureuses, j’avais prié Dieu et cherché une direction auprès de Lui encore davantage au cours de ce processus, et j’ai eu le sentiment de m’être rapprochée de Lui. J’étais aussi parvenue à reconnaître que je nourrissais une très forte intention de poursuivre des bénédictions. Tout cela était une façon pour Dieu de me bénir ; c’était mon privilège. C’est exactement ce qu’expriment les paroles de Dieu : l’amour de Dieu, ce n’est pas seulement la miséricorde et la bonté, les soins et la protection. Le jugement et le châtiment, de même que les épreuves et l’épurement, sont aussi l’amour de Dieu ; ils sont Sa bénédiction et Sa grâce. Cette méthode de montrer de l’amour ne me plaisait peut-être pas, mais c’était celle dont j’avais besoin. Sans ces circonstances, je ne serais pas parvenue à me comprendre moi-même. À ce moment, j’ai fait l’expérience directe de la prévenance de Dieu lorsqu’il s’agit de sauver les gens. Dieu m’avait sauvé depuis le début et pourtant, Il a encore dû supporter mes incompréhensions et mes plaintes. En pensant à cela, je me suis haïe, tout en étant profondément émue par l’amour de Dieu.

Pendant cette période, j’ai souvent pensé à ce dont Pierre a fait l’expérience. Je savais que je n’étais pas à la hauteur de son humanité ou de sa détermination à poursuivre l’amour pour Dieu, mais je voulais savoir comment était son expérience quand il a subi le jugement, le châtiment, les épreuves et l’épurement et comment il a traversé son moment de douleur et de faiblesse extrêmes. J’ai commencé à regarder deux vidéos des paroles de Dieu : « Les expériences de Pierre : sa connaissance du châtiment et du jugement », et « Comment Pierre en est-il arrivé à connaître Jésus ». J’ai lu ces paroles de Dieu : « Maintenant, tu dois être en mesure de voir clairement le chemin précis que Pierre a choisi. Si tu le vois clairement, alors tu pourras être certain de l’œuvre accomplie aujourd’hui, et donc, tu ne te plaindras pas ni ne seras négatif, ou même dans l’attente de quoi que ce soit. Tu devrais ressentir l’état d’esprit de Pierre à cette époque : il était frappé par la douleur, il ne demandait plus un avenir ou des bénédictions. Il ne cherchait pas le profit, le bonheur, la gloire, ou la fortune dans le monde ; il ne cherchait qu’à vivre une vie qui soit la plus riche de sens, ce qui revenait à rendre à Dieu Son amour et à consacrer à Dieu ce qu’il avait véritablement de plus précieux. Alors il serait satisfait dans son cœur. Il priait souvent Jésus en ces termes : “Seigneur Jésus Christ, il fut un temps où je T’ai aimé, mais je ne T’aimais pas véritablement. Bien que j’aie dit que j’avais foi en Toi, je ne T’ai jamais aimé avec un cœur sincère. Je ne faisais que T’admirer, T’adorer, désirer Te voir, mais jamais je ne T’ai aimé ni n’ai eu vraiment foi en Toi.” Il priait sans cesse pour atteindre sa résolution, il était constamment encouragé par les paroles de Jésus et celles-ci étaient source de motivation pour lui. Plus tard, après une période d’expérience, Jésus le mit à l’épreuve, le poussant à aspirer davantage à Lui. Il dit : “Seigneur Jésus Christ ! Combien Tu me manques et combien je désire Te voir. J’ai trop de défauts, et je ne peux pas compenser Ton amour. Je Te prie de me prendre bientôt avec Toi. Quand auras-Tu besoin de moi ? Quand me prendras-Tu avec Toi ? Quand pourrai-je encore regarder Ta face ? Je ne souhaite plus vivre dans ce corps, plus continuer à être corrompu, et je ne souhaite pas non plus me rebeller encore davantage. Je suis prêt à Te consacrer tout ce que j’ai dès que je le pourrai, et je ne souhaite pas T’attrister davantage.” C’est comme cela qu’il priait, mais il ne savait pas à l’époque ce que Jésus allait perfectionner en lui. Durant l’angoisse de cette épreuve, Jésus lui apparut une nouvelle fois et dit : “Pierre, Je souhaite te rendre parfait, de sorte que tu deviennes un morceau de fruit qui soit la cristallisation de la perfection que J’accomplis en toi, et que J’apprécierai. Peux-tu vraiment témoigner pour Moi ? As-tu fait ce que Je te demande de faire ? As-tu vécu selon les paroles que J’ai prononcées ? Tu M’as aimé une fois, mais bien que tu M’aies aimé, as-tu vécu en accord avec Moi ? Qu’as-tu fait pour Moi ? Tu reconnais que tu es indigne de Mon amour, mais qu’as-tu fait pour Moi ?” Pierre vit qu’il n’avait rien fait pour Jésus et se rappela son serment précédent de donner sa vie pour Dieu. Et donc, il ne se plaignit plus et ses prières en furent par la suite améliorées. Il priait, en disant : “Seigneur Jésus Christ ! Je T’ai quitté une fois, et Toi aussi Tu m’as quitté une fois. Nous avons passé du temps séparément et du temps ensemble. Pourtant Tu m’aimes plus que tout autre. Je me suis rebellé sans cesse contre Toi et je T’ai offensé sans cesse. Comment pourrais-je oublier de tels actes ? J’ai toujours à l’esprit et je n’oublie jamais l’œuvre que Tu as faite sur moi et ce pour quoi Tu m’as fait confiance. J’ai fait tout ce que je peux pour l’œuvre que Tu as faite sur moi. Tu sais de quoi je suis capable et Tu sais davantage quel rôle je peux jouer. Je veux me mettre à la merci de Tes orchestrations, et je Te consacrerai tout ce que j’ai. Il n’y a que Toi qui saches ce que je peux faire pour Toi. Bien que Satan m’ait tellement dupé et que je me sois rebellé contre Toi, je crois que Tu ne Te souviens pas de moi en raison de ces transgressions, que Tu ne me traites pas en Te basant sur celles-ci. Je souhaite Te consacrer toute ma vie. Je ne demande rien et n’ai pas non plus d’autres espoirs ou projets ; je souhaite seulement agir selon Tes intentions et suivre Ta volonté. Je boirai de Ta coupe amère et je me soumets à Ton commandement” » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment Pierre en est-il arrivé à connaître Jésus). « Vous devez être au clair vis-à-vis du chemin que vous empruntez ; vous devez être au clair au sujet du chemin que vous emprunterez à l’avenir, de ce que Dieu va rendre parfait et de ce qui vous a été confié. Un jour, peut-être, vous serez mis à l’épreuve, et quand ce moment viendra, et si vous êtes en mesure d’être inspirés par les expériences de Pierre, cela montrera que vous êtes vraiment en train de suivre le chemin de Pierre » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment Pierre en est-il arrivé à connaître Jésus). Ces paroles de Dieu m’ont beaucoup émue, de même que la détermination de Pierre à poursuivre l’amour pour Dieu. Après avoir lu l’expérience de Pierre, je me suis sentie humiliée et honteuse. Au milieu des épreuves, Pierre cherchait toujours comment il pouvait aimer Dieu de façon plus pure et il se haïssait quand il ne pouvait pas satisfaire Dieu. Il cherchait toujours comment il pouvait offrir ses choses les plus précieuses à Dieu. Cependant, pendant ma maladie, je n’avais rien révélé d’autre que de la rébellion et des incompréhensions. Soit je m’inquiétais pour ma future destination si ma maladie s’aggravait, soit je craignais de mourir. J’ai pensé que Dieu avait arrangé ces circonstances pour me révéler et me punir. Je n’ai tenu compte que de mes propres intérêts et je n’ai rien fait pour satisfaire Dieu. Ma stature était pitoyablement petite et je ne pouvais résister à aucune difficulté. Même si ma chair était alors assez faible, et que les devoirs que je pouvais faire étaient assez limités, je ne pouvais perdre ma résolution de poursuivre la vérité. Peu importe les circonstances dans lesquelles je me trouvais, j’étais un être créé, et poursuivre l’amour pour Dieu et la connaissance de Dieu étaient les buts que je devais poursuivre dans cette vie. Si j’étais vivante sur cette terre, je devais poursuivre la vérité et mener à bien mon devoir.

Un jour, dès le matin, mon corps était faible. Mes douleurs cardiaques étaient plus fréquentes qu’avant et elles duraient plus longtemps également. J’ai passé presque toute la journée alitée. Le soir venu, cela a empiré et j’avais du mal à respirer. La sœur avec laquelle je vivais a appelé une ambulance et j’ai prié Dieu dans mon cœur : « Dieu, je ne pense pas pouvoir continuer longtemps. As-Tu prédéterminé que je ne vivrais pas au-delà de cet âge ? Vais-je mourir ? » À ce moment précis, une phrase des paroles de Dieu m’est clairement venue à l’esprit : « Tant qu’il te restera un dernier souffle, Dieu ne te laissera pas mourir » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Déclarations de Christ au commencement, Chapitre 6). Comme un faisceau de lumière, les paroles de Dieu ont éclairci mon cœur. Que je puisse ou non continuer de respirer était entre les mains de Dieu. S’Il ne me laissait pas mourir, alors, je ne mourrais pas. J’ai pensé aux expériences de Pierre que j’avais souvent lues pendant cette période. Même face à la mort, Pierre priait Dieu et disait qu’il ne pouvait L’aimer assez. L’expérience de Pierre m’a inspirée et j’ai prié Dieu dans mon cœur en silence. « Dieu, peu importe si je meurs ou non, je crois que tout est entre Tes mains. Si Tu as prédéterminé que je ne vivrais que jusqu’à cet âge-là, je ne me plains pas. Même si je ne peux pas être à la hauteur de Pierre, je suis disposée à apprendre de lui et à me soumettre à toutes Tes orchestrations et tous Tes arrangements. C’est cela que je dois faire en tant qu’être créé. Dieu, je suis disposée à T’offrir mes remerciements et mes louanges. » Plus tard, alors que l’ambulance m’emmenait à l’hôpital et que les médecins procédaient à divers examens, je me sentais très calme. D’après les examens, le médecin n’était toujours pas certain du type de maladie dont je souffrais, et il n’y avait aucun moyen de procéder à un traitement. Le médecin m’a simplement renvoyée chez moi pour me rétablir. Je croyais encore plus fermement que ma vie était entre les mains de Dieu et qu’un médecin ne pouvait pas décider si j’allais vivre ou mourir. Si je devais mourir, il était impossible qu’un médecin me sauve, et si je ne devais pas mourir, alors cela n’arriverait pas. Quand je suis rentrée chez moi, j’étais toujours très faible et je me suis allongée pour dormir. En me réveillant, j’ai inconsciemment serré les poings. Contre toute attente, j’ai senti que mes mains étaient plus fortes qu’avant. J’ai enfilé mes chaussons et suis sortie du lit, réalisant que, curieusement, je pouvais marcher normalement, sans m’appuyer contre quoi que ce soit. Je ne pouvais pas y croire. Mon état s’était-il vraiment amélioré comme ça ? Après cela, j’ai passé une semaine sans aucun symptôme de faiblesse ou de manque de force et plus tard, j’ai commencé à faire mon devoir normalement. Maintenant, un an s’est déjà écoulé. Mon corps se remet progressivement et je suis capable de faire mon devoir normalement.

Après avoir fait cette expérience, je comprends vraiment personnellement que les épreuves et les épurements de Dieu sont destinés à purifier et à sauver l’homme. Bien que j’aie souffert un peu au cours de cette maladie, les gains que j’ai reçus ont de beaucoup surpassé la douleur que j’ai ressentie. C’est quelque chose que je n’échangerais pour rien au monde. Cela a apporté de la richesse à ma vie.

La douleur cessera et les larmes s'arrêteront. Faites confiance à Dieu, Il a entendu nos appels dans notre souffrance, et Il nous sauvera de notre douleur. Contactez-nous pour connaître la bonne nouvelle de Dieu de nous sauver.

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