Ce que cache l’indulgence envers les autres

8 janvier 2023

Par Toby, Corée du Sud

Il y a quelques mois, un dirigeant nous a confié, à Frère Connor et moi-même, la responsabilité des travaux d’abreuvement. Au bout d’un moment, j’ai remarqué qu’il ne prenait pas un lourd fardeau dans son travail. Il ne se hâtait pas d’échanger ni d’aider les frères et les sœurs à résoudre leurs problèmes et ne participait pas beaucoup aux discussions de travail. Ayant appris la situation, le dirigeant me disait que Connor était superficiel et irresponsable et qu’il fallait que j’échange avec lui. J’ai pensé qu’il était peut-être juste occupé et que le travail était retardé. Je me suis dit que ce n’était pas comme s’il ne faisait rien du tout. Je ne devais pas trop lui en demander, et je m’occuperai des questions qu’il n’avait pas encore résolues par l’échange. Je ne me suis donc pas penché sur la situation de son travail. Au bout d’un moment, avant une réunion de frères et sœurs, j’ai rappelé à Connor qu’il devait d’abord se renseigner sur leurs problèmes et difficultés à l’avance afin de trouver les paroles de Dieu appropriées sur lesquelles échanger pour les résoudre afin que la réunion soit plus efficace. Plus tard, j’ai demandé à certains frères et sœurs si Connor les avait questionnés sur leur état d’esprit et leurs difficultés et ils m’ont répondu que non. J’ai trouvé qu’il était vraiment irresponsable. Les autres avaient beaucoup de difficultés et de lacunes dans leurs devoirs. Ils avaient besoin de plus de réunions pour échanger et trouver de l’aide, mais il ne le prenait pas au sérieux. C’était vraiment négligent de sa part ! J’ai pensé que cette fois, je devrais évoquer son problème. Mais ensuite, j’ai pensé que s’il disait que j’en attendais trop et qu’il commençait à avoir des préjugés sur moi, cela ne me ferait-il pas paraître trop strict, trop insensible envers les autres ? De plus, Connor était jeune, il devait donc inévitablement considérer sa chair. Parfois, je devenais superficiel et je considérais ma chair, moi aussi, donc il ne fallait pas que je sois trop exigeant. Je pouvais m’en occuper moi-même. N’y a-t-il pas une expression qui dit : « Soyez dur avec vous-même, indulgent avec les autres » ? Ce n’était pas grave si j’étais plus occupé, je n’aurais qu’à réduire un peu mon temps de repos. Je ne suis donc pas allé échanger avec Connor pour lui signaler son problème. J’ai aussi agi de cette manière dans le cadre d’autres travaux. Quand je voyais que quelqu’un ne faisait pas bien son travail, je n’allais pas voir quelle en était la cause ni comment y remédier, j’étais toujours tolérant et patient. Il arrivait que je sois écœuré ou en colère à cause du comportement de quelqu’un, mais je réprimais mon mécontentement. Je me disais : « Oublions ça. Qu’il fasse ce qu’il peut, et je m’occuperai du reste. » Avec le temps, les frères et sœurs ont voulu me demander de l’aide pour leurs problèmes. Je ne me sentais plus en tort ou contrarié quand je voyais qu’ils avaient tous une haute opinion de moi. Ainsi, durant tout ce temps, j’ai eu le sentiment qu’être strict avec moi-même et tolérant envers les autres dans nos collaborations et interactions, c’était avoir une bonne humanité. Pas comme certains qui pinaillent toujours et ne peuvent travailler avec personne.

Et puis, un jour, j’ai lu des paroles de Dieu qui évoquaient le fait d’être « strict avec soi-même et tolérant envers les autres », et je me suis vu différemment. Dieu Tout-Puissant dit : « Échangeons maintenant sur le dicton suivant, concernant la conduite morale : “Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres.” Que signifie ce dicton ? Il signifie que tu dois t’imposer des exigences strictes et être indulgent envers les autres, afin qu’ils puissent voir à quel point tu es généreux et magnanime. Mais alors, pourquoi les gens devraient-ils faire cela ? Quel est le but recherché ? Est-ce faisable ? Est-ce vraiment une expression naturelle de l’humanité des gens ? Tu dois grandement te compromettre pour assumer cela ! Tu dois être libre de désirs et d’exigences, t’obliger à ressentir moins de joie, à souffrir un peu plus, à payer un prix plus élevé et à travailler plus pour que les autres n’aient pas à s’épuiser. Et si d’autres pleurnichent, se plaignent ou ne sont pas très efficaces, tu ne dois pas trop leur en demander : plus ou moins, c’est assez bien. Les gens croient que c’est un signe de noble moralité, mais pourquoi cela Me semble-t-il faux ? N’est-ce pas faux ? (Si.) Dans des circonstances normales, une personne ordinaire exprime naturellement son humanité en étant tolérante envers elle-même et stricte avec les autres. C’est un fait. Les gens peuvent percevoir les problèmes de chacun – “Cette personne est arrogante ! Cette personne est mauvaise ! Celui-ci est égoïste ! Celui-là est superficiel dans l’accomplissement de son devoir ! Cette personne est tellement paresseuse !” – tout en pensant à leur propre sujet : “Si je suis un peu paresseux, ça va. Je suis de bon calibre. Bien que je sois paresseux, je fais un meilleur travail que les autres !” Les gens critiquent les autres et aiment pinailler, mais vis-à-vis d’eux-mêmes, ils sont tolérants et accommodants dans la mesure du possible. N’est-ce pas une expression naturelle de leur humanité ? (Si.) Si les gens sont censés s’en tenir à l’idée d’être “stricts avec eux-mêmes et tolérants envers les autres”, quelle agonie doivent-ils subir ? Pourraient-ils vraiment la supporter ? Combien de personnes réussiraient à le faire ? (Aucune.) Et pourquoi cela ? (Les gens sont égoïstes par nature. Ils agissent selon le principe “chacun pour soi, Dieu pour tous”.) En effet, l’homme naît égoïste, l’homme est une créature égoïste. Il est profondément attaché à cette philosophie satanique : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Les gens pensent que ce serait catastrophique pour eux et contre nature de ne pas être égoïstes et de ne pas être attentifs à eux-mêmes quand il leur arrive quelque chose. C’est ce que les gens croient, et c’est ainsi qu’ils agissent. Si l’on attend des gens qu’ils ne soient pas égoïstes, qu’ils s’imposent des exigences strictes et qu’ils soient volontairement perdants plutôt que de profiter des autres, et si l’on s’attend à ce que les gens disent joyeusement, quand quelqu’un profite d’eux : “Tu en profites, mais je n’en fais pas tout un plat. Je suis une personne tolérante, je ne vais pas te dénigrer ni essayer de me venger de toi, et si tu n’en as pas encore suffisamment profité, n’hésite pas à continuer”, est-ce une attente réaliste ? Combien de personnes pourraient réussir à faire ça ? Est-ce ainsi que l’humanité corrompue se comporte normalement ? Évidemment, il est anormal que cela se produise. Pourquoi donc ? Parce que les personnes ayant des tempéraments corrompus, en particulier les personnes égoïstes et méprisables, luttent pour leurs propres intérêts et penser aux autres ne les satisfera absolument pas. Donc, ce phénomène, quand il se produit, est une anomalie. “Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres” : cette affirmation sur la conduite morale n’est clairement qu’une exigence qui ne correspond ni aux faits ni à l’humanité, et qui est imposée à l’homme par des moralistes sociaux qui ne comprennent pas l’humanité. C’est comme dire à une souris qu’elle n’a pas le droit de faire des trous ou dire à un chat qu’il ne lui est pas permis d’attraper des souris. Est-il juste de formuler une telle exigence ? (Non. Cela défie les lois de l’humanité.) Cette exigence ne correspond clairement pas à la réalité et elle est très creuse » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (6)). Je n’ai pas entièrement compris ces paroles de Dieu quand je les ai lues pour la première fois, parce que j’avais toujours pensé que c’était une chose positive que d’être « strict avec soi-même et tolérant envers les autres ». J’ai toujours admiré les gens comme ça et j’aspirais à être comme eux. Mais en réfléchissant attentivement à ces paroles de Dieu, j’ai eu le sentiment qu’elles étaient tout à fait vraies. J’ai été entièrement convaincu. Et j’ai été très choqué quand j’ai lu ceci : « Parce que les personnes ayant des tempéraments corrompus, en particulier les personnes égoïstes et méprisables, luttent pour leurs propres intérêts et penser aux autres ne les satisfera absolument pas. Donc, ce phénomène, quand il se produit, est une anomalie. “Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres” : cette affirmation sur la conduite morale n’est clairement qu’une exigence qui ne correspond ni aux faits ni à l’humanité, et qui est imposée à l’homme par des moralistes sociaux qui ne comprennent pas l’humanité. C’est comme dire à une souris qu’elle n’a pas le droit de faire des trous ou dire à un chat qu’il ne lui est pas permis d’attraper des souris. » Il s’est avéré que cette idée de : « Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres » que j’avais soutenue était irréalisable, allait à l’encontre de l’humanité et était quelque chose que les gens ne pouvaient tout simplement pas accomplir. Cela ne peut pas devenir un critère de comportement à suivre pour les gens. Avec le recul, mon comportement était exactement comme Dieu l’avait révélé. Quand j’étais strict avec moi-même et indulgent avec les autres, je me sentais lésé et contrarié, et même quand je répondais à cette exigence, je n’en avais pas vraiment envie : je n’étais pas content de le faire. Comme avec Connor, j’étais bien conscient qu’il se débrouillait dans son devoir, qu’il était paresseux, fuyant et irresponsable. J’étais en colère et je voulais exposer ses problèmes pour qu’il puisse changer les choses rapidement. Mais je réfléchissais et je me disais qu’il ne fallait pas que je sois trop strict, que je devais être dur avec moi-même et indulgent avec les autres. Alors j’abandonnais l’idée de lui parler de ses problèmes. Je me disais que je pouvais souffrir un peu plus, payer un prix un peu plus élevé et ne pas trop lui en demander, pour ne pas paraître trop inconsidéré et trop tatillon. J’étais responsable du travail de plusieurs groupes, donc j’avais déjà une lourde charge de travail. Vu que je devais aussi l’aider à résoudre des problèmes dans son travail, je me sentais lésé et j’avais de bonnes raisons de me plaindre. Mais dans un souci d’être strict avec moi-même et tolérant envers les autres, et pour que les autres aient une bonne opinion de moi, je me suis simplement tu et je l’ai toléré. Voilà quel était mon véritable état d’esprit et ce que je pensais vraiment. Tout comme Dieu le dit : « L’homme naît égoïste, l’homme est une créature égoïste. Il est profondément attaché à cette philosophie satanique : “Chacun pour soi, Dieu pour tous.” Les gens pensent que ce serait catastrophique pour eux et contre nature de ne pas être égoïstes et de ne pas être attentifs à eux-mêmes quand il leur arrive quelque chose. C’est ce que les gens croient, et c’est ainsi qu’ils agissent. » L’homme est égoïste par nature, et je ne fais pas exception. Quand j’en fais plus, je n’apprécie pas le travail acharné ni le labeur et je me sens lésé, contrarié et malheureux à ce sujet. Mais pourquoi allais-je toujours contre mon cœur, étant strict avec moi-même et indulgent avec les autres ? Quel tempérament corrompu se cache vraiment derrière cette idée consistant à être « strict avec soi-même et tolérant avec les autres » ? Quelles sont les conséquences de ce comportement ? Avec ces questions, je me suis présenté devant Dieu pour prier et chercher.

Un jour, j’ai lu un passage des paroles de Dieu : « “Sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres” : ce dicton, comme “N’empoche pas l’argent que tu ramasses” et “Trouve du plaisir à aider les autres”, est une de ces exigences que la culture traditionnelle présente concernant la conduite morale des gens. De la même manière, pouvoir ou non atteindre ou exercer cette conduite morale n’est encore pas le critère ni la norme pour mesurer l’humanité de quelqu’un. Il se peut que tu sois vraiment capable d’être strict avec toi-même et tolérant envers les autres et que tu te conformes à des normes particulièrement élevées. Il se peut que tu sois blanc comme neige et que tu penses toujours aux autres et leur montres de la considération, sans être égoïste et sans rechercher tes propres intérêts. Tu peux sembler particulièrement magnanime et altruiste et avoir un sens aigu de la responsabilité et de la morale sociale. Ta personnalité et tes qualités nobles peuvent être visibles à tes proches et à ceux que tu rencontres et avec qui tu interagis. Il se peut que ton comportement ne donne jamais aux autres aucune raison de te blâmer ni de te critiquer, mais suscite plutôt des éloges abondants et même de l’admiration. Il se peut qu’on te considère comme quelqu’un qui est vraiment strict avec lui-même et tolérant envers les autres. Cependant, ce ne sont là rien de plus que des comportements externes. Les pensées et les souhaits que tu as au fond de toi sont-ils cohérents avec ces comportements extérieurs, avec ces actions que tu laisses voir extérieurement ? La réponse est non, ils ne le sont pas. La raison pour laquelle tu peux agir de cette manière est qu’il y a une motivation derrière cela. Quelle est cette motivation, exactement ? Pourrais-tu supporter que cette motivation soit mise à la lumière du jour ? Certainement pas. Cela prouve que cette motivation est quelque chose d’inavouable, quelque chose de sombre et de mal. […] On peut affirmer avec certitude que la plupart des gens qui exigent d’eux-mêmes la conformité à la morale d’être “stricts avec eux-mêmes et tolérants envers les autres” sont obsédés par le statut. Poussés par leurs tempéraments corrompus, ils ne peuvent s’empêcher de rechercher le prestige parmi les hommes, la notoriété sociale et le statut aux yeux des autres. Toutes ces choses sont liées à leur désir de statut et sont poursuivies sous le couvert de leur bonne conduite morale. Et comment ces poursuites qui sont les leurs se produisent-elles ? Elles sont entièrement produites et déterminées par leurs tempéraments corrompus. Donc, quoi qu’il arrive, le fait que quelqu’un se conforme ou non à la morale d’être “strict avec soi-même et tolérant envers les autres” et qu’il le fasse à la perfection ou non ne change rien du tout à son humanité-essence. En d’autres termes, cela ne peut en aucune façon changer ses points de vue sur la vie ni son système de valeurs, ni guider son attitude ou sa perspective sur n’importe quelle personne, n’importe quel évènement et n’importe quelle chose. N’est-ce pas le cas ? (Si.) Plus une personne est capable d’être stricte avec elle-même et tolérante envers les autres, plus elle est apte à jouer un rôle, à se déguiser et à induire les autres en erreur par un bon comportement et des paroles agréables, et plus elle est malhonnête et malveillante par nature. Plus les gens sont ce type de personne, plus leur amour et leur quête du statut et du pouvoir deviennent intenses. Aussi magnifique, glorieuse et correcte que semble être leur conduite morale externe et aussi agréable à voir que ce soit pour les gens, la poursuite tacite qui réside au plus profond de leur cœur, ainsi que leur nature-essence, et même leurs ambitions, peuvent émerger d’eux à tout moment. Par conséquent, aussi bonne que soit leur conduite morale, elle ne peut dissimuler leur humanité-essence intrinsèque, ni leurs ambitions et leurs désirs. Elle ne peut pas cacher leur nature-essence hideuse qui n’aime pas les choses positives et a de l’aversion pour la vérité et la hait. Comme le montrent ces faits, le dicton “sois strict avec toi-même et tolérant envers les autres” est plus qu’absurde : il expose ces gens ambitieux qui tentent d’utiliser de tels dictons et de tels comportements pour dissimuler leurs ambitions et leurs désirs innommables » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (6)). D’après ce qui est exposé dans ces paroles de Dieu, j’ai compris qu’être « strict avec soi-même et tolérant envers les autres » semblait vouloir dire être compréhensif et tolérant avec les autres, être ouvert d’esprit et noble, mais qu’au fond, cela dissimule une motivation malveillante, sombre et indicible. C’est afficher un comportement bon de façon superficielle, juste pour susciter l’admiration et la vénération des autres, et avoir un statut et une réputation plus élevés que les autres. Ce genre de personnes semblent louables de l’extérieur, mais en réalité, ce sont des hypocrites qui font semblant d’être de bonnes personnes. J’ai pensé à la façon dont j’avais agi et à ce que j’avais révélé quand Connor était mon partenaire. Il avait beau être superficiel et irresponsable dans son travail, non seulement je ne l’avais pas signalé, je n’avais pas échangé avec lui et ne l’avais pas émondé, mais j’avais continué à être compréhensif, accommodant et indulgent. Même si j’étais très occupé et que je disposais de peu de temps, je faisais tout ce que Connor n’avait pas fait. Même si c’était difficile ou fatigant, j’allais jusqu’au bout. En fait, en faisant cela, je n’étais pas magnanime. J’avais des arrière-pensées. J’avais peur de blesser son orgueil et de l’offenser si je le signalais directement. Que penserait-il alors de moi ? Même si je n’étais pas disposé à l’aider à faire ce qu’il n’avait pas fait, je me forçais à le faire à chaque fois pour faire bonne impression, pour montrer à tout le monde combien j’étais généreux, et susciter leur admiration. Résultat, je suis devenu de plus en plus fuyant et fourbe. Je semblais être une personne compréhensive, mais j’étais animé de mauvaises intentions. La façon dont je me comportait donnait aux gens une fausse impression, je les trompais et les dupais. À ce moment-là, j’ai fait preuve de plus de discernement sur le fait d’être « strict avec soi-même et tolérant envers les autres ». J’ai compris que les motivations méprisables que je cachais au fond de moi étaient écœurantes. J’étais aussi très reconnaissant envers Dieu. S’Il n’avait pas exposé l’essence de cette partie de la culture traditionnelle, j’aurais continué à me faire des idées, pensant qu’être « strict avec soi-même et tolérant avec les autres » signifiait avoir une bonne humanité. J’ai enfin compris que c’était une idée fausse que Satan utilisait pour tromper et corrompre les gens. Ce n’est pas du tout la vérité, ni une norme à utiliser pour évaluer l’humanité d’une personne.

Plus tard, j’ai lu deux passages des paroles de Dieu : « Aussi normalisés que puissent être les soi-disant exigences et les dictons des gens relatives au caractère moral, et même s’ils conviennent aux goûts, aux perspectives, aux souhaits et même aux intérêts des masses, ils ne sont pas la vérité. C’est quelque chose que tu dois comprendre. Et puisqu’ils ne sont pas la vérité, tu dois te dépêcher de les renier et de les abandonner. Il faut également que tu dissèques leur essence, ainsi que les conséquences qui découlent du fait que les gens vivent en s’y conformant. Peuvent-ils réellement susciter chez toi une véritable repentance ? Peuvent-ils vraiment t’aider à te connaître ? Peuvent-ils vraiment te faire vivre une ressemblance humaine ? Ils ne peuvent rien faire de tout cela. Ils ne feront que te rendre hypocrite et suffisant. Ils te rendront plus rusé et méchant. Certains disent : “Dans le passé, quand nous nous en tenions à ces aspects de la culture traditionnelle, nous avions le sentiment d’être de bonnes personnes. Quand les autres ont vu comment nous nous comportions, ils ont aussi pensé que nous étions de bonnes personnes. Mais en réalité, au fond de notre cœur, nous savons de quelle sorte de mal nous sommes capables. Faire un peu le bien ne fait que masquer cela. Mais si nous abandonnons les bons comportements que la culture traditionnelle exige de nous, que devons-nous faire à la place ? Quels comportements et manifestations apporteront de la gloire à Dieu ?” Que pensez-vous de cette question ? Ne savent-ils toujours pas quelles vérités les croyants doivent pratiquer ? Dieu a exprimé beaucoup de vérités, il y a un grand nombre de vérités que les gens devraient pratiquer. Alors pourquoi refusez-vous de pratiquer la vérité et persistez-vous à être de fausses bonnes personnes et des hypocrites ? Pourquoi fais-tu semblant ? » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (5)). « En bref, bien que nous ayons énuméré ces dictons sur la conduite morale provenant de la culture traditionnelle, le but de cela n’est pas simplement de vous informer qu’il s’agit des notions et de l’imagination des gens et qu’elles viennent de Satan, et rien de plus. C’est pour vous faire comprendre clairement que l’essence de ces choses est fausse, déguisée et trompeuse. Même si les gens ont ces comportements, cela ne signifie en aucun cas qu’ils vivent une humanité normale. Au contraire, ils utilisent ces faux comportements pour dissimuler leurs intentions et leurs objectifs, et pour camoufler leurs tempéraments corrompus ainsi que leur nature-essence. En conséquence, les gens savent de mieux en mieux faire semblant et tromper les autres, ce qui les rend encore plus corrompus et malfaisants. Les normes morales de la culture traditionnelle auxquelles l’humanité corrompue s’accroche sont incompatibles avec les vérités que Dieu exprime et n’ont de cohérence avec aucune des paroles que Dieu enseigne aux gens, les deux n’ont aucun lien. Si tu continues à t’accrocher à des aspects de la culture traditionnelle, alors tu as été complètement induit en erreur et empoisonné. S’il y a un domaine dans lequel tu t’accroches à la culture traditionnelle et te conformes à ses principes et points de vue, alors tu te rebelles contre Dieu et tu vas à l’encontre de la vérité, et tu t’opposes à Dieu dans ce domaine. Si tu t’accroches à l’une quelconque de ces affirmations sur la conduite morale, que tu t’y engages et que tu la considères comme un critère ou une base pour voir les gens ou les choses, alors c’est là que tu as commis une erreur et si, avec ces maximes, tu juges les gens ou les blesses jusqu’à un certain point, tu auras commis un péché. Si tu persistes toujours à mesurer tout le monde selon les normes morales de la culture traditionnelle, alors le nombre de personnes que tu as condamnées et lésées continuera à se multiplier et à coup sûr, tu condamneras Dieu et Lui résisteras, et tu seras alors un archi-pécheur » (La Parole, vol. 6 : Sur la poursuite de la vérité, En quoi consiste la poursuite de la vérité (5)). Réfléchir aux paroles de Dieu m’a apporté plus de clarté. Lorsque nous remarquons que quelqu’un est négligent, fourbe ou irresponsable au travail, nous devons le lui signaler ou l’émonder, afin qu’il puisse voir la nature et les conséquences de sa superficialité et inverser la tendance à temps. C’est ce que l’on doit faire si on a une bonne humanité. Mais pour préserver mon image et mon statut, j’ai été indulgent et arrangeant, et j’ai gardé le silence sur les problèmes que j’ai vus. Résultat, Connor n’était pas au courant de son tempérament corrompu et il a continué à être superficiel et irresponsable dans son devoir. C’est néfaste pour l’entrée dans la vie des frères et sœurs. C’est une transgression. Je n’étais pas du tout bienveillant ou compréhensif envers lui. Je lui faisais du mal. J’ai compris que je n’étais pas du tout quelqu’un de bien. Non seulement je faisais du mal aux frères et sœurs, mais je retardais et affectais le travail de l’Église. À ce moment, j’ai vraiment constaté qu’être « strict avec soi-même et tolérant avec les autres » n’était pas la vérité et que les gens ne devraient pas vivre leur vie selon ce critère. C’est une hérésie et une idée fausse que Satan utilise pour tromper, égarer et corrompre les gens. Je ne pouvais pas continuer à laisser Satan me berner : je devais faire ce que Dieu exige, en utilisant les paroles de Dieu comme base et la vérité comme critère pour voir les personnes et les choses ainsi que mon comportement et mes actions. Après cela, quand j’ai remarqué des problèmes avec Connor, j’ai arrêté de le tolérer ou de lui faire plaisir. Je les lui ai signalés pour qu’il puisse en prendre conscience et changer.

Peu de temps après, on m’a confié la responsabilité d’un nouvel objet au travail, je devais gérer les affaires générales. En faisant une vérification, j’ai remarqué qu’un frère n’était pas sérieux dans son devoir et négligeait tout ce qu’il faisait. J’ai voulu m’occuper de ses problèmes et en finir avec eux, pour éviter de les lui signaler et de l’embarrasser. Puis il m’est venu à l’esprit que je révélais ces pensées pour protéger mes propres intérêts et donner une bonne image aux autres. Je ne voulais pas lui signaler son problème, de peur de l’offenser. C’est un motif méprisable ! Je me suis rappelé quelque chose que Dieu a dit : « En même temps que tu accomplis bien ton devoir, tu dois également t’assurer à ne rien faire qui ne profite à l’entrée dans la vie des élus de Dieu et à ne rien dire qui ne soit d’aucune aide aux frères et sœurs. À tout le moins, tu ne dois rien faire qui aille contre ta conscience et tu ne dois absolument rien faire de honteux. Ce qui se rebelle ou résiste à Dieu, en particulier, tu ne dois absolument pas le faire, et tu ne dois rien faire qui perturbe le travail ou la vie de l’Église. Sois juste et honorable en tout ce que tu fais et assure-toi que chacune de tes actions soit présentable devant Dieu » (La Parole, vol. 1 : L’apparition et l’œuvre de Dieu, Comment est ta relation avec Dieu ?). Ces paroles de Dieu m’ont clairement montré le principe selon lequel faire des choses. Quoi que je fasse, cela doit bénéficier à l’entrée dans la vie des frères et sœurs et cela doit être édifiant. Je dois aussi accepter l’examen de Dieu. Quand j’ai vu ce frère être négligent dans son devoir, j’aurais dû le signaler pour qu’il puisse voir son problème et changer rapidement. Cela aurait été profitable à son entrée dans la vie et au travail de l’Église. Si je ne disais rien, mais que je l’aidais tranquillement à faire les choses, il ne verrait pas ses problèmes et ne progresserait pas dans son devoir. À cette pensée, je lui ai parlé des problèmes que je voyais dans son travail. Il a voulu changer après m’avoir écouté. Je me suis senti vraiment à l’aise et en paix après avoir mis cela en pratique. Grâces soient rendues à Dieu Tout-Puissant !

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